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[Rp - Bal Royal] Salon des Nymphes

Blanche_
Se mordant une lèvre en écoutant attentivement la confidence de la jeune brune, Blanche-Anne avait le sentiment soudain que la fortune lui avait fait découvrir une femme délicieuse. Il serait de bon ton, peut être, de jouer les entremetteuses et de rapprocher la prince blond de la brune françoyse. Ne cherchait il pas épouse ? L'occasion était bien trop parfaite pour ne pas en profiter.
La mini-Duchesse répondit donc par l'affirmative, saisissant le bras du prince dans une proximité peu habituelle. Dangereux était le jeu à laquelle elle se risquait... Serrant l'héritier blond, obligée à ce rapprochement atypique pour servir la noble cause qu'elle s'était fixée, ne s'aventurait elle pas dans un secteur dangereux ? Il serait par trop facile que le piège se referme sur elle, et non sur la chevelure cuivrée qui lui faisait face.


Vous êtes bien trop aimable, Vicomtesse. Ce serait un plaisir... Pour Riwan et moi-même, rajouta t'elle, forçant par là-même le Baron à les suivre. Il n'oserait pas, sans doute, réprouver le choix judicieux qu'elle avait fait.
Cependant, le temps passait, et son père avait disparu tout à fait parmi la foule amassée dans le salon. Camouflé par les larges robes, extravagances de rubans et draperies colorées, les coiffures vertigineuses, il avait échappé à la surveillance filiale, l'espace d'un instant. Elle songea, à regret, qu'il n'allait pas profiter de la soirée autant que si sa Duchesse de mère les avait accompagnés. Mais répondant par la négative à la supplication de sa fille, Lusiana avait rajouté qu'elle préférait mourir que de paraître devant le Roy de France. La gamine réalisait que l'effort fourni par son père était signe de l'affection qu'il lui portait, et qu'elle aurait dû le laisser à Saint Père, étudier les ouvrages d'héraldiques qu'il affectionnait tant.
*Peut être était-ce un simple moyen de se rapprocher, une dernière fois de lui*, avoua t'elle silencieusement. *Meriadoc se fait vieux, bientôt tu seras dans la même position que Riwan, Gwenn. A pleurer tes disparus...*

*Mais tiens, d'ailleurs ? Qu'est ce que fiche ta main sur son pourpoint ? Tu avais promis ! Lâche le immédiatement !*
Et l'outrecuidante d'obtempérer platement, rougissant comme une rosière. Visage reprenant doucement sa teinte pâle, elle glisse dans une révérence, faisant désormais face à l'homme que Melior doit leur présenter. Petit sourire, elle attend, se demandant bien qui ce peut être.

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Riches, tenez bon !
Hugues.carpadant
Abandonné à son triste sort par son épouse à la descente du coche, le Carpadant s'était retrouvé seul, aux portes du Louvre, dans une houppelande ambrée brodée d'or et de perles, la couronne princière cerclant le haut de son front. Et tel un nobliaux n'ayant trouvé gente dame pour s'agripper à son bras, le jeune prince pénétra seul dans l'antichambre où l'huissier l'annonça :

Son Altesse, Hugues de Carpadant, Prince de Montmorency, Comte de Monbazillac et de Fézensac, Vicomte de Bellac, de Juilac et de Montboissier, Seigneur de Fleurance et de Baronville.

Le nom de clémence n'étant pas déclamé à la suite du sien, il sourit à l'idée que c'est tel un jeune homme, célibataire et bon parti qu'il pénétrait en ce lieu. Et il se revoyait un an auparavant étudiant les candidatures que quelques pères attentionnés lui avait envoyées et rencontrant à l'improviste quelques charmantes dames qu'il ne connaissait ni d'Ève ni d'Adam mais qui semblait l'attendre, prévenues de son passage ici ou là.Mais se rappelant à ses voeux de mariage, il quitta le premier décoleté sur lequel son regard s'était posé pour remonter au visage l'intéressée... Une Malemort en beauté, aux cotés de son pair de cousin pour accueillir les invités.

- Votre Grandeur, Votre Seigneurie, le bonsoir....

Et sans réellement attendre de réponse, il ne fit antichambre plus longtemps pour aller se mêler aux invité(E)s.
Riwan
Messire... Le mot avait cinglé, et j'avais souris. Il fallait que je me contrôle. Je ne pouvais décemment rendre l'insulte.
Profitant de mon silence, les deux donzelles poursuivent leur discussion. Je ne les écoute que de loin.

Soudain, le Roy de France passe. J'observe les nobles se baisser. J'incline très légèrement mon buste. Je fais sans aucun doute partis des personnes s'étant le moins inclinés. Après tout je suis le plénipotentiaire d'une Couronne étrangère.
Peu après je vois au loin le Duc de Dun le Roy. Quel fieffé menteur, il était censé ne pas venir. Il aura de mes nouvelles.

Je sens qu'on me prend le bras, je regarde. C'est Blanche. Je lui souris. Et j'ajoute, autant en direction de la Vicomtesse qu'en celle de Blanche:

Un plaisir, sans aucun doute.
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Son Altesse Riwan Nathan De Brocéliande
Lekaiser
Anthémios n'était pas reconnu pour sa ponctualité lors de bals et cérémonies. Le bal présent ne dérogea pas a la règle. Non pas qu'il y accordait peu d'importance mais il prenait soin de clôturer toutes les affaires en cours afin que ce soit l'esprit léger qu'il se rendait évènements.

Le Louvre, j'y suis.

Posant un pied puis le second a terre en descendant de la carriole que guidait son jeune frère.
Atours amples aux armoiries de Lalinde reflétant les moyens aisés de la famille des Deliancourt, Anthémios attachait grande importance a son accoutrement. Il n'était que Baron et son invitation ne tint non pas de son rang de noblesse mais de sa charge de Grand Officier Royal et il tenait a faire bonne figure.


Wencelsme, fit-il a l'attention de son frère cadet. Tu ne peux entrer mais profite de ton séjour hors de Lalinde pour visiter la ville. Elle regorge de bien des merveilles.

Hochement de tête de Wencelsme, coup de fouet sur les étalons et la cariole s'éloignait du Louvre au trot.

Sentiment étrange devant cette inconnue qu'était le Louvre, c'était la première fois de son existence qu'Anthémios entrait en ces lieux.

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Pl@$m
Toujours à utiliser les superlatifs quand elle s’adresse à lui … grognement non trop fort pour être entendu de tous, il se rapproche à nouveau d’Adrienne et lui annonce …

Encore un superlatif de ce genre Adri, et je te fais crouler sous les dossiers à notre retour en l’institution … un sourire se dessina quand même sur ses lèvres …
Nous allons donc attendre de pouvoir avoir l’honneur d’apercevoir Sa Majesté et ainsi lui montrer notre dévotion à la tache qu’il nous confie chaque jour.
La charge de ton cavalier est donc si ardue qu’il ne puisse faire honneur de sa présence ? je m’en vais peut être réviser l’approbation que je lui ai faite alors …


Sans se soucier de la réaction de sa lointaine cousine, pour la faire rager encore plus, le Comte serra un peu plus son épouse contre lui avant de voir la Vicomtesse de Beaumont qui semblait fort bien accompagnée.
La petite famille allait donc les rejoindre.


Bien le bonjour Vicomtesse, je n’ai point l’habitude de vous voir aussi bien apprêtée. Non point que cela me déplaise, soyez en sûre. Je vous présente mon épouse, Carol, qui vous connaît de nom puisque je n’ai aucun secret pour elle et voici mon fils … Le Comte chercha un instant autour de lui et ne le trouva point … il est où encore …
En inspectant minutieusement, il le vit en train de se faufiler entre les personnes présentes … l’attrapant par le bras lorsqu’il ne fut plus si loin, il l’attira à lui non sans le ramener à la réalité des choses …

Donc voici mon fils Jehan, qui semble très distrait à l’heure qu’il est … Le Comte avait appuyé ses derniers mots pour que son enfant comprenne bien la situation … Il savait que c’était dur pour toute la petite famille de se présenter ainsi dans une telle cérémonie et ne manquerait pas de les soulager d’un tel fardeau au plus vite …

Le Comte tourna son attention sur les personnes qui partageaient ce moment avec la Vicomtesse. Il s’inclina légèrement …


Je me présente, Pl@$m de Montfaucon, Comte de Bailleul, Seigneur de Calkenne et Président près la Cour d’Appel du Royaume de France. Comme vous avez pu le comprendre, voici ma charmante épouse et mon fils.

Tendre baiser qui se pose sur la joue de son épouse avant de lui glisser …Mon amour, avons-nous prévu des friandises pour Jehan ? car là, j’ai peur qu’il aille quémander …
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melior
Melior sourit à la réponse de la blonde jeune fille, et ce sourire se fit plus gracieux encore lorsque Riwan ouvrit la bouche.
Oh là ! Mais quel homme était-ce donc ? Ecoutant patiemment les babillages féminins, et prenant la parole pour dire une chose agréable...Voilà qui ne se voyait pas tous les jours ! C'était même assez remarquable pour que son regard prêta un peu plus d'attention à ce jeune homme.
Le trouble de sa compagne ne lui échappa pas non plus, même si elle fit mine de ne rien voir, pour ne pas accentuer la gêne de Blanche.
Vraiment, ils étaient charmants tous deux...
La Vicomtesse les entraîna ensuite auprès de Plasm, qui l'accueillit de fort belle façon. La réponse fut égale à cet accueil, dans l'expression d'un salut courtois à l'égard du Comte, de son épouse et...ah non, il avait filé le petit ! Si, le revoici !
Quand il évoqua sa tenue, elle baissa un instant les yeux sur le pourpre du tissu...c'est vrai que ça la changeait d'être ainsi apprêtée, et pour une fois, ses cheveux décrivaient d'élégantes arabesques en un chignon soigné. Elle releva ensuite les yeux pour adresser une oeillade complice à Adrienne, qui taquinait leur chef.
Ce fut alors que Comte se présenta aux deux jeunes gens. Melior tendit la main, en un geste plein d'aisance :


Messire le Président, j'ai l'honneur de vous présenter, deux personnes issues de la plus noble lignée de Bretagne, damoiselle Blanche de Walsh de Serrant, et...

Tâcher de ne pas se tromper...ne pas commettre d'impair...se souvenir :

Son Altesse, Riwan Nathan de Brocéliande, futur Duc de Brocéliande, et Baron d'Anast.
Ils nous font la grâce de représenter leur fière contrée.

Le geste de tendresse du Comte à l'égard de son épouse fit songer à Melior que bienheureux étaient ceux qui pouvaient ainsi s'aimer...un jour peut-être...peut-être ne plaisanterait-elle plus sur les gigots...
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Duchesse de Castelmoron d'Albret, Vicomtesse de Beaumont en Périgord
Jehan_de_montfaucon
Une main le saisi et le fit légèrement sursauter. Il ne s'attendait pas à cela. C'était celle de son père qui tenait à le ramener dans le cercle familial afin d'être présenté. Jehan s'y plia.

Là, tout un attroupement d'adulte tous plus grand — que lui — les uns que les autres écoutait son père faire les présentations. L'enfant tiqua à l'allusion faite sur son comportement quelque peu dissipé. Il est vrai qu'il avait eut le temps d'avoir un sermon durant le long voyage qui les avait amené au Louvre. Le Roy. Beaucoup de personnes importantes. Se tenir. Être sage.

Autant de conseils que Jehan n'avait écouté que d'une seule oreille, son attention étant restée sur le premier. Le Roy. Depuis qu'il était entré dans la salle, il n'avait cessé de le chercher des yeux. A quoi pouvait donc bien ressembler une personne d'une telle importance ? Était-il beaucoup plus grand que son père ? Était-il plus fort ? Savait-il faire taire quelqu'un d'un simple coup d'oeil appuyé aussi bien que le faisait sa mère ? Pouvait-il parler des heures durant sur un sujet qui lui tenait à coeur, comme savait le faire Frère Estienne ? Toutes ces questions lui trottaient dans la tête. D'où son attitude agitée.

Néanmoins, et pour faire plaisir à ses parents, Jehan décida de les chasser de son esprit et de se tenir à carreaux. Pour montrer tout l'intérêt qu'il portait à l'événement, il demanda :


Père, connaissez-vous tous ces gens ? Se sont tous des amis à vous ou à mère ?

Levant la tête pour regarder alternativement l'un et l'autre, ses yeux s'ouvrirent subitement en grand. Il déglutit et son visage commença à prendre une teinte rougeâtre. Ils s'étaient attendu à beaucoup de choses. Ils avaient préparé tout pour que la famille de Montfaucon n'ai pas à subir une quelconque honte. Ils avaient tout planifié. Sauf ça !

Tentant de dissimuler son malaise, Jehan commença à sautiller discrètement sur place, espérant que personne ne remarquerait son embarras...

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Blanche_
L'attention portée par le Comte à son épouse frappa Blanche d'une soudain mélancolie. Il en fallait peu, vraiment, pour qu'elle repense à son double laissé en terres bretonnes. Petit pincement au cœur, qu'elle camoufle par un sourire hypocrite. Cruelle destinée qu'est la sienne, partagée par l'inconscience d'un amour impossible, et son devoir de fille.
Avant toute chose, il lui faudrait obtenir de son père qu'il se plie à sa volonté, chose peu aisée. Participant à moitié à la conversation, elle pensa soudain aux promesses de dot que Meriadoc lui avait formulées, se demandant s'il serait toujours enclin à les lui offrir si le prétendant ne portait point de couronne.

Trouble passager sur son visage, elle s'écarte un peu du Chambellan qui risque de la croire à ses pieds si elle ne prend garde. Petit air surpris qu'elle ne quitte plus depuis sa charmante allusion, elle se demande s'il la croit aussi facile que le sont les poulardes enfarinées qui lui tournent autour. Qu'importe ! Elle n'en a cure, les pensées vagabondant en direction de sa terre natale, et de son presque-fiancé qui l'y attend.
Elle lui jette donc un regard, plus surpris qu'offusqué. Écoutait il réellement tout ce qui se disait ? Étrange, elle qui était persuadée de son désintérêt total pour les badinages féminins...

Et pour permettre au roitelet de briller en société, elle se contente de sourire. *A lui d'engager la conversation*, se dit elle. *Plus il parlera, moins on me verra !*

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Riches, tenez bon !
Benduguesclin
BenDuguesclin jettait des coup d'œil, essayant de trouver une jeune fille esseulée avec qui il pourrait engager la conversation. L'entourage du Vicomte le pressait régulièrement à ce sujet.
Messire, nous avons déjà vécu la perte traumatisante de notre ancien seigneur, le Baron Dazibao, sans descendant. De nombreux troubles éclatèrent à sa mort, les brigands et les routiers en profitèrent pour mettre à sac les village, piller les récoltes, bruler les granges et même forcer les femmes.
De plus nous sommes désormais attachés à votre nom. Vous devez prendre épouse de votre rang.

BenDuguesclin ronchonnait. Il était et se voulait libre comme l'air, allant de maitresse en maitresse et multipliant les aventures plaisantes sans contraintes ni lendemain.
Pourtant, il dut bien se rallier à la cause exprimée par son peuple. BenDuguesclin, qui n'était plus tout à fait un jeune homme, ne serait pas éternel. Biron devait avoir un héritié issu d'un mariage noble et aristolécien.
Quelle meilleure occasion que ce bal !
Et pourtant, le Vicomte on ne peut plus mal à l'aise n'avait pas décroché un mot à quiconque de noble en cette soirée pour le moment.
Ses chaussures achetées à un marchand parisien quelques heures plus tôt lui faisait déjà un mal de chien. Alors, pour la première fois de son existence, il vit le Roy. Les révérences et sourires pleuvaient à son passage. BenDuguesclin se demanda combien d'entre-eux le critiqueraient dès le lendemain et le retour en leur domaine.
Avec l'arrivée du souverain, le "Périgord" craignait que les mièvreries prennent un tour encore plus prononcé. La présence d'Anbeterre auprès du Roy, droit comme un I et qu'on sentait prêt à sortir une dague à tout moment si le besoin s'en faisait sentir, tranchait avec l'ambiance du reste du salon. Les poudrés, enturbanés et drapés à qui mieux mieux ne semblaient pas aux yeux du Vicomte de Biron une menace pour le Roy.
Cependant, un attentat pouvait très bien arriver et il n'était pas étonnant que Valnor, prenne sa haute mission très à cœur.
La fouille à l'entrée du Louvre avait été complète. Biron, peu habitué à ses manières, avait rabroué le garde lorsqu'il se mit à le palper de fond en comble.

Diable, je ne cache nulle épée en mon fondement, je puis vous l'assurer, par contre mon poing en est une efficace qui pourrait vous faire regretter votre audace !
Le garde qui avait l'habitude, répondit avec dédain.
Je ne fais que mon travail, ce sont les directives, tout le monde est très soucieux de la sécurité de notre souverain, vous devriez le comprendre.
Si ces contraintes vous rebutent, vous pouvez toujours vous en retourner dans votre province.

La réception, déjà, commençait bien pour le Vicomte.
Bon maintenant, il fallait qu'il se rapproche de Mélior qui avait l'air de connaitre beaucoup de monde ici. Il devait aussi en douce trouver un moyen de lui parler de sa "quête".

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Clemence.de.lepine
L’écuyer l’avait laissée aux portes du Louvre. Il avait alors fallu qu’elle use de toute la diplomatie et de toute la patience dont elle était capable pour qu’on admette enfin qu’elle était bel et bien attendue à l’intérieur, et qu’on lui permette enfin de pénétrer dans l’enceinte. A y réfléchir, cela n’avait rien de très étonnant : il y avait encore une semaine, la demoiselle n’aurait pas imaginé remettre le pied au Louvre avant un temps indéfiniment long. Ou du moins pas de façon si soudaine et précipitée. Sa venue avait été préparée à la toute dernière minute. Son nom, de toute évidence, n’avait pas été ajouté à la liste des convives, qui avait dû être clôturée avant qu’elle sache elle-même qu’elle serait présente à ce fameux bal. Finalement, tout cela l’avait juste retardée de façon considérable, alors qu’elle n’était déjà pas vraiment en avance. Les ennuis se produisaient toujours au moment où on en avait le moins besoin.

Car Clémence aurait dû être à l’heure : non seulement parce que c’était la moindre des politesses, mais aussi parce que ce soir elle devait faire honneur à celui dont elle était désormais, pour faire simple, la pupille. Grâce à lui, elle allait avoir accès à un monde dont elle aurait dû faire partie, et qui ne lui avait jamais manqué puisqu’elle n’en connaissait qu’à peine l’existence.

Maintenant, alors que ses parents, les Marquis de Nemours, s’étaient absentés de la vie publique depuis un certain temps, il n’y avait rien de plus important pour la demoiselle de Villorceau que de tenter de relever le nom de sa famille au niveau qu’il méritait. Pour cela, elle avait dû fuir la solitude dans laquelle elle était plongée en Champagne pour se tourner vers des personnes susceptibles de l’aider à intégrer le monde qui aurait depuis longtemps dû lui devenir familier. Le Comte de Turenne, Pair de France, avait accepté cette « charge » et pour cela, Clémence lui en était extrêmement reconnaissante. C’était pour lui, qu’elle se devait d’être à l’heure et exemplaire. Elle qui depuis toujours n’avait eu en tête que de satisfaire ses parents et d’être à la hauteur de ce qu’ils pouvaient attendre d’elle et surtout, du nom qu’elle portait et des ancêtres qui l’avaient précédée, elle devait désormais également se soucier de ne porter atteinte à la réputation de celui qui était responsable d’elle au sein de la cour.

Cela commençait par son apparence, qu’on avait tenté de rendre irréprochable autant par la richesse de sa tenue que par son élégance. Ainsi, la robe de camocas pourpre agrémenté de fils et de broderies d’or lui paraissait, au premier regard, absolument ravissante. Si elle avait été plus avisée, elle aurait également su déceler l’origine orientale de la matière qui en faisait une pièce d’exception. Clémence avait eu l’impression de rutiler, quand on lui avait présenté son reflet : l’écarlate se disputait à l’or, tandis que pierres d’ambre et grenats s’alignaient pour former colliers, boucles d’oreille ou ceinture, posée sur les hanches.

Mais maintenant, à mesure qu’elle avançait dans le salon des nymphes, elle se rendait compte que toutes étaient au moins aussi richement habillées qu’elle et cela suffisait à la mettre presque mal à l’aise. Jamais elle n’avait eu à se préoccuper d’un quelconque sentiment de concurrence vis-à-vis de ses semblables, mais aujourd’hui, elle se prenait à comparer sa personne aux autres jeunes et jolies damoiselles qui l’entouraient, tantôt rassurée, tantôt décontenancée. Elle avait beaucoup à envier à certaines d’entre elles, au vu de son hésitation évidente et de sa taille qui lui paraissait pour l’heure vraiment trop étroite. Il fallait simplement qu’elle paraisse détendue, souriante, et tout à fait à sa place – même si elle n’en avait absolument pas l’impression- et tout se passerait bien.

Ayant aperçu le Comte de Turenne bien entouré, Clémence préféra signaler sa présence de loin, estimant déplacé de s’intégrer seule au sein d’un groupe qu’elle ne connaissait pas. Accrochant le regard du Pair de France, elle lui adressa une profonde révérence digne du respect qu’il lui inspirait. Il la trouverait bien, alors, quand il aurait quelques instants à lui accorder.

Pour l’heure, elle allait patienter un peu et observer le monde rire et batifoler autour d’elle, espérant trouver un visage connu, même si elle n’en attendait pas tant… Comment serait-il possible, après tant d’années recluse à la Motte, qu’elle retrouve ici ne serait-ce qu’une simple connaissance ? Errant de droite et de gauche, sans en donner pourtant l’apparence, la demoiselle partait donc en exploration.

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melior
Melior voyant BenDuguesclin se rapprocher peu à peu du groupe...avec...une drôle de démarche - fichtre, que nous fait-il là ? - lui sourit quand il fut suffisamment près et lui tendit la main :

Mon ami, vous voici. Un peu plus et j'aurais pensé que vous ne daigneriez pas venir me saluer.

Lui glissant tout bas :

Cela me réconforte de vous voir, vous savez quelle est ma peine...

Laissant passer le voile de tristesse, elle se ressaisit et se tournant, avec grâce, vers ses compagnons :

Permettez que je vous présente le Vicomte de Biron, un des rares à avoir survécu sans trop de séquelles à sa fonction de conseiller sous mon mandat, un ami, tel qu'il en existe peu, un de ceux qui n'hésite pas à risquer sa vie pour vous.

Puis s'adressant à BenDuguesclin :

Vicomte, voici tout d'abord deux nobles jeunes gens bretons, damoiselle Blanche de Walsh de Serrant, et son Altesse, Riwan Nathan de Brocéliande, futur Duc de Brocéliande, et Baron d'Anast.
Ensuite, voici la Vicomtesse de Menin, Juge près la Cour d'Appel, dame Adrienne.
Enfin, voici le Comte de Bailleul, Seigneur de Calkenne et Président près la Cour d’Appel, Messire Pl@$m de Montfaucon, accompagné de son épouse dame Carol, et de son fils Jehan.
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Duchesse de Castelmoron d'Albret, Vicomtesse de Beaumont en Périgord
Blanche_
Waow ! Que d'arrivées, tout d'un coup !
Perdue parmi ces nouvelles têtes dont elle essayait de se souvenir les noms, Blanche esquissa une révérence destinée au Vicomte qui venait de lui être présenté. Petite observation du coin de l'œil de l'individu, ses yeux pétillants de malice. Il n'est pas trop mal, pour un françoys... Enfin, ça reste un de ces barbares sanguinaires qu'elle exècre tant.
Au murmure prononcé discrètement par Melior -inaudible, donc, pour la curieuse damoiselle-, la mini-Duchesse sentit l'affection profonde qui semblait les lier. Voilà qui promettait d'être intéressant ! Voulait-ce suggérer que le tendre Riwan avait un adversaire dans la quête noble qu'elle lui avait subrepticement confiée ?
Certes, il faudrait faire attention. L'Ambassadeur n'ayant pas été mis au courant du plan monté par la môme, il aurait vite fait de perdre l'occasion de trouver épouse, surtout si un Vicomte étranger empiétait sur son terrain de chasse.
Elle regarda Riwan, se demandant ce à quoi il songeait. Sûrement à l'ennui qui devait le ronger depuis qu'elle lui tenait compagnie, sans doute. Quelle pitié de voir qu'il ne lui accordait pas l'once de l'affection qu'il portait à la peste Brignac !


Enchantée de vous rencontrer, Comte. Quel délicieux tableau que votre charmante famille !
Une œillade, délicate attention portée à la Comtesse Consort. Puis un sourire, nettement plus naturel, au gamin qui se tient non loin de ses parents. Adorable petit monstre, qui ressemble à s'y méprendre aux têtes bouclées dont la princesse s'occupe à Rohan. Puis se tournant vers le nouveau venu, elle continue.

C'est un plaisir, Vicomte, de rencontrer une personne telle que vous. Si tous les mérites que vous attribuent la Vicomtesse sont fondés, j'ose espérer que vous nous ferez profiter de votre présence ce soir.
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Riches, tenez bon !
Alatariel
Alatariel sourit en voyant la petite peste qui était devenue une grand Dame s'inclinée devant elle. Cela avait quand même du bon d'avoir les cheveux grisonnant des fois, et d'appeler la moitié des Penthièvre qu'ils soient duc ou brigand "mon neveu" ou "ma nièce".

Les mondanités allaient bon train. Des jeunes filles rougissaient de leur bourdes, des gens échangeaient des banalités.
D'une oreille distraite elle suivit la conversation entre la Comtesse de la Tour d'argent. Une penthièvre présentée par la chef de famille d'Azaye ? Voilà une bien étrange chose... La baronne sourit s'imaginant 19 arriver au milieu de ce beau monde.

Son regard se porta sur l'assemblée après le passage du roy. Soudain, au milieu de tous elle vit une chevelure brune, un regard droit, un port de tête souverain. Oui, oui, souverain.

La deuxième des trois couronnes Penthièvre, la lumière d'Anjou, pair de France, était là, se tenant au milieu de la foule comme indifférente à la cohue. La baronne quitta sa place près de Fitzounette pour aller se glisser aux côtés de Kilia. Elle glissa discrètement sa main dans celle de son amie


- Tu sembles bien songeuse ce soir.
Un instant de pose, où l'angevine essaya de lire dans le coeur de l'autre angevine.
- Serait-ce tout le chemin parcouru depuis le traité de la paix d'Angers qui t'intimide ?
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Beatritz
Enguerrand de Dublith d'Auxonne ne paraissait toujours pas. La discussion mourrait peu à peu dans le brouhaha généralisé de la salle. L'attente d'un absent laissait la part belle à l'observation des présents, et la jeune Duchesse de Nevers s'y attachait méticuleusement. Observer une à une chaque personne lui évitait la vue d'ensemble de la foule - cette foule angoissante, ce monstre avaleur de visions.
Parfois une personne sur laquelle s'était attaché le regard de la brune partait soudain au cœur de cette foule ; coup brusque à la vue de Béatrice de Castelmaure. La foule engloutissait un être si soudainement ! Il était là et tout à coup... On n'aurait pu le retrouver, quand bien même on y aurait mis en œuvre une diligence appliquée. La foule est un tout. On s'y perd à coup sûr. On s'y trouve rarement. La foule absorbe les individualités pour s'en créer une propre. La foule est l'archétype du mouvement perpétuel ; une identité perpétuellement changeante.

Un démon pour Béatrice de Castelmaure, qui affectait de connaître tout ce qui était autour d'elle, de l'appréhender du regard, de l'ouïe, du savoir, de l'odorat. La foule est toujours inconnue.

Et de cette foule, soudain surgit une personne de petite taille. Une boule de feu rouge et or, un regard brillant. Une jeune fille, seule. Elle semblait chercher. Chercher quoi ? Elle cherchait, c'était déjà bien. Et le regard bleu opalin de la Duchesse de Nevers se posa sur cette apparition, dans la peur qu'elle ne parte avant d'avoir pu en envelopper et digérer l'apparence.

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Bisous, bisous, gentil béa-nours !
Pertacus
Pertacus de Montbazon Navailles était toujours dans la foule mais ne connaissait personne il n osait parlé a qui que se soit ne les connaissant pas il était peu a peu poussez par la foule vers une femme qu il ne connaissait pas elle regardait avec insistance une jeune fille aussi magnifique qu elle un homme se recula brusquement et le poussa vers le demoiselle sur qui il failli tomber il se rattrapa de justesse nez a nez avec la duchesse de Nevers

Il fit prit d angoisse il lui était maintenant obliger de parle a cette inconnue de plus très belle se qui l empêchait de savoir quoi dire il reprit le plus vite ses esprit pour articuler une phrase


-Bonjour Mademoiselle je suis désoler si je vous est heurte j ai été bousculer par quelqu'un

A ces mots il s inclina pris la main de la demoiselle et y déposa un baiser comme sa mère lui avait appris a le faire lorsqu il rencontrait une femme de la cour
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