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[Rp - Bal Royal] Salon des Nymphes

Clemence.de.lepine
Flux et reflux. Clémence suit les mouvements de la foule, accueille les regards d'un sourire amical, s'attache à paraître confiante, à inspirer la confiance...

Il est difficile de se plaire de façon instinctive au sein d'un environnement dont on ne connaît rien si ce n'est la réputation. Et la connaissance ne fait hélas pas l'expérience. Alors elle juge, d'un battement de cils, d'un froncement de sourcil, d'un plissement de pommettes, elle en oublie presque le but personnel de sa présence. Tout ici n'est que spectacle dont chacun semble posséder le premier rôle et dont chaque costume taillé sur mesure ne servira sans doute qu'une fois.

Clémence passe sur les visages et sur les attitudes, ne reconnaît personne et ne s'arrête donc pas. Tous ont trouvé leur double au moins, certains sont entourés de beaucoup - trop - de personnes, et c'est à ce nombre que l'on peut deviner l'ampleur du rang.

La sensation d'être épiée est omniprésente, oppressante, et rapidement Clémence se retrouve angoissée. Elle a beau s'efforcer de faire bonne figure, elle se sent peu à peu happée par le flot affolé de ses émotions. Trop de monde, trop de couleurs, trop de faste, trop... Beaucoup trop, par rapport à ce qu'elle a l'habitude de vivre.

Ses pensées s'évadent, alors qu'elle aurait dû réussir à les maîtriser, à les garder focalisées sur la scène qui se déroule autour d'elle et dont elle devrait elle aussi s'efforcer d'être actrice. Elle virevolte, loin d'ici, les voix se font murmures et les couleurs plus apaisantes. Son sourire se fait plus sincère et ses pas plus précis. Elle continue de promener ses yeux d’azur, d’une façon désinvolte et détachée, et ceux-ci croisent alors un regard presque inquisiteur. Cette vision la ramène un instant sur terre, non parce qu’elle surprend ouvertement ces prunelles posées sur elle, - après tout, ici tout le monde se jauge et s’évalue -, mais parce que le regard trahit quelque chose de différent, dans la façon de la détailler.

Clémence s’éloigne vite, effrayée de cette soudaine intrusion. Pourtant, la raison lui revient et à nouveau elle voit et entend. Elle ne perçoit personne d’un tant soit peu connu d’elle. Ces iris bleus, eux, lui avaient témoigné un peu d’intérêt. Son but était de se faire connaître puis reconnaître. Si elle était incapable de faire montre d’un peu de sociabilité, comment comptait-elle y parvenir ? Demi-tour, demoiselle. Avec un minimum d’enthousiasme, si possible.

Mais lorsqu’elle peut à nouveau voir et être vue, lorsqu’elle arrive à la hauteur de cette robe dont le bleu si profond amène à se perdre et à ne penser à autre chose qu’à plonger dans cet abysse reposant, quelqu’un d’autre l’a déjà devancée. C’était cela aussi, la cour. Une hésitation, et ç’en est fini de vous. On a déjà pris votre place. Clémence s’arrête, regarde le manège. C’est un homme, bien sûr. Et cette robe bleue, c’est une jeune femme qui la porte. Interdite, la demoiselle ne sait plus. Ses yeux observent, désemparés, parce qu’elle avait pris une décision et qu’elle doit désormais en prendre une autre. Elle se sent subitement sotte, et terriblement jeune, elle qui se croyait pourtant déjà bien âgée.

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Lanfeust86
Lanfeust cherchait du regard si un membre de sa famille serait là, il n'en vit pas pour le moment, pourtant les Troy et Nanteuil étaient tous nobles. Les nobles du BA étaient très nombreux mais aucun ne s'approcha de lui et son fils, tant pis il parlerait peut être avec eux plus tard. Il allait se diriger vers la Duchesse de Touraine, quand des portes s'ouvrirent. Le silence se fit brusquement dans la salle de bal des Nymphes.

Un homme accompagné de la GMF Armoria entra alors et traversa la salle. Sur son chemin, les personnes présentes s'inclinèrent avec grand respect. Le Roy de France était entré, lorsqu'il passa non loin d'eux, lui et son fils firent leur plus belle révérence. Le sang circulait rapidement dans son corps, son coeur battait fort, malgré qu'il commençait à être habitué à tout cela. Il avait atteint le sommet de la hiérarchie sociale en devenant Duc régnant et aujourd'hui il était devant le Roy.

Se remettant en position normale il le regarda repartir pour ensuite apercevoir son beau frère Valnor, un homme qu'il appréciait beaucoup mais qu'il voyait trop peu en dehors des affaires de l'AdC.

Le Duc rouquin marcha ensuite en direction de la duchesse de Touraine accompagné de son fils Arthur qui avait parfaitement fait sa révérence. Il lui ébouriffa un peu les cheveux et fit une petite inclinaison devant Bitterly.


Bien le Bonjour Duchesse, comment allez vous ? C'est un plaisir de vous voir ice-lieu.
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Alivianne
La soirée s'annonçait intéressante. Elle en avait surpris plusieur lorsque les enfants de sa meilleure ennemie se présentèrent à elle. Alivianne eut un sourire... Les temps changent, mais le coeur reste le même.

Autant qu'elle avait eu des problèmes avec Themis qu'il était evident qu'elle n'en avait pas pour des gens qu'elle ne connaissait pas. A l'époque c'était des différents dans un autre contexte qui concernait des adultes.

Enfin, nous étions loin des raisons qu'elle avait choisi de présenter les enfants de sa meilleure ennemie. Un soir, elle discutait dans une charmante taverne avec Semias de ce bal organisé pour le roy et la présentation des jeunes adultes. Elle fut surprise que personne n'ait pensé représenté les enfants de Themis. On pouvait dire ce qu'on pouvait d'elle, les enfants de Themis n'étaient pas Themis même s'ils portaient une partie du nom. Et la duchesse ne faisait jamais les choses comme tous le monde.

C'était ainsi qu'elle avait décidé de les invités. Et puis, elle trouvait Elégie vraiment délicieuse et Sémias fort charismatique et intelligent. Ils méritaient leur place comme n'importe qui d'autres dans cette salle.

Mains sur sa jupe, elle replaca les faux plis. Son manteau de pair commençait un peu à devenir un peu lourd et un peu chaud. Elle caressait la texture. Etait-elle pas la plus ancienne pair encore vivante?

Elle regardait la duchesse de touraine arrivé, Bitterly qu'elle salua de la tête. Elle salua aussi Thomas. Lanf qui arrivait aussi.

Regard vers ses enfants, regard maternel et fière. Ils étaient vraiment beaux. Dommage qu'Eloy n'ait su venir avec eux. Lui aussi aurait bien apprécié son moment.

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Lorelei.d.ylfan
Après avoir suivi avec un intérêt non dissimulé la joute verbale entre sa mère et... qui, déjà ? Ah oui, le duc d'Orléans, elle avait vu Armoria se faire littéralement cueillir par le roi. Et son petit frère n'était pas en vue, elle commençait à douter de sa venue. Contrariée par le souverain, dans lequel elle voyait un concurrent, puisque depuis sa plus tendre enfance, il lui prenait sa mère...

Le nez juvénile se plissa. Elle ne devait pas penser cela, c'était mal : elle irait s'en confesser.

Mais tout de même, elle était contrariée. Et puis, elle n'avait plus personne pour la présenter : sa mère aurait dû le faire. Elle regarda de droite et de gauche, cherchant une solution. Vaxilart ? Non, sa mère le tuerait. Ah, voilà : Lexhor ! Le temps de la rejoindre, et elle posa sa main sur le bras de sa victime.


Voici que je n'ai plus personne pour me présenter : aideriez-vous une damoiselle en détresse, votre Grâce ?

[HRP : vais pas pouvoir poster, trop peu de temps, merci à jd maman de me faire intervenir - steplé m'man]
Beatritz
Les proportions que la légère bousculade de Pertacus pas un autre noble crurent de façon démesurée ; du même coup, Béatrice de Castelmaure perdit de vue la silhouette sang et or qu'elle était après apprivoiser du regard, et se retrouva le corps collé - bien malencontreusement - contre un autre. C'était de sa vie la deuxième fois seulement ! La précédente avait été une agitation populaire sur la Grand Place de Toulouse qui avait contraint les gardes de la jeune Duchesse brune à l'encadrer très étroitement de leurs corps musculeux.

La chaleur humaine... Non, cette ancienne béguine ne connaissait pas. Sentir frissonner un autre corps contre soi, quand bien même des couches d'étoffes séparent les deux peaux, c'était... Le saut vers l'inconnu ; le plaisir mêlé de peur. En fin de compte, pas de plaisir sans risque.

Le rouge inonda les joues de la jeune Duchesse de Nevers, ce que certains pourraient interpréter comme de l'embarras, et ce qui, tous s'accorderont à le dire, illuminait son visage d'une grâce fraîche et désirable.


-« Bonjour Mademoiselle je suis désolé si je vous ai heurtée j'ai été bousculé par quelqu'un. »

La voix était peu assurée, et la main saisie fut vite retirée par Béatrice de Castelmaure. Quel était cet homme qui prenait une main qui ne lui était pas tendue, d'une femme qui ne lui avait pas été présentée ? Il avait dû manquer quelques cours de convenances... L'oeil bleu de la Duchesse de Nevers s'assura rapidement que ses gants n'avaient pas souffert de l'outrage, puis, le calme étant à peu près revenu, porta son regard sur le jeune homme. Et son euphorie soudaine empêcha la Castelmaure de tempêter comme à son habitude. Elle ne sut que lâcher, dans un souffle :

-« Vous êtes... ? »

Et c'est alors que la jeune fille en camocas reparut ; le monde lentement se restructurait autour de la jeune brune. N'eut-ce été l'incarnadin de ses joues, et son cœur battant plus fort, elle aurait pu oublier la rupture qui venait de se produire dans sa douce dolence.

Le camocas... Elle en avait une robe, qu'elle n'avait pas sortie en cette occasion où le bleu devait présider ; mais était-ce bien du camocas, que la jeune fille portait ? Ou du damas ? Béatrice de Castelmaure avait quelques doutes, car elle manquait d'exercice en cette matière. Le plus important restait l'impression de richesse qui se dégageait de l'ensemble : qui était cette riche jeune fille comme elle... Elle voulait le savoir, et alors qu'elle venait de poser sa question au jeune homme, elle sourit prudemment à la jeune fille dont elle était, désormais, l'objet des regards.

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Bisous, bisous, gentil béa-nours !
Pertacus
Pertacus était complètement confus ne savait comment s excuser il était devenu rouge écarlate dans sa confusion il avait oublier son éducation en prenant la main de la demoiselle il ne savait comment réagir que dire que faire ?

Elle lui demanda qui il était il voulu répondre mais une boule c était formé dans sa gorge l empêchant de parlé peu a peu elle disparut


-Je suis Pertacus de Montbazon Navailles

Il était pétrifié ne se sentais pas a sa place et ne savait que dire de plus il se risqua tout de même a prendre la parole

-Je suis vraiment désoler sa ne se reproduira pas je vous le promet
Beatritz
-« Je suis Pertacus de Montbazon Navailles. Je suis vraiment désolé ça ne se reproduira pas je vous le promets. »

Ah. Bien. Ça en disait beaucoup... Pas de parents ? Béatrice de Castelmaure, en fin de compte, ne savait toujours pas à qui elle avait affaire - et il fallait comprendre là : « À quel genre d'homme elle avait affaire : parti prometteur, noble de petite naissance à prendre dans une mesnie, flagorneur invétéré aux longues dents ? »

Elle ne dit rien. Elle ne savait pas si elle devait être enchantée ; elle ne savait pas si la naissance de l'homme justifiait qu'elle lui inclinât la tête en réponse. En somme, de lui elle ne savait qu'une chose pour l'heure : sa maladresse avec les convenances. Chose qui pouvait se corriger avec le temps mais qui, sur l'instant, se trouvait fort embarrassante.
Coup d'œil à la silhouette en camocas ; traiter deux rencontres de front, c'était un exercice délicat, en vérité.


-« Et vous... êtes ici en tant que... ? »

Qu'il complète sa présentation ; il ne serait que temps alors qu'elle le gratifie en retour de l'énoncé de ses titres et lignage.
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Bisous, bisous, gentil béa-nours !
Pertacus
Pertacus etait étonné qu elle accepte encore de lui adresser la parole

-Je suis le fils de Jades de Montbazon Navailles Vicomtesse de Lomagne
Dame de Duras

Pertacus etait de plus en plus mal a l aise ne se sentant pas a sa place ici
Clemence.de.lepine
Le bleu du regard se posa à nouveau sur elle et Clémence surprit même un léger sourire. Oh, il aurait pu tout aussi bien être destiné à l'homme qui lui faisait face, mais Clémence y trouva tout de même un signe d'encouragement. Elle ne pouvait, d'où elle était, saisir un traître mot de l'échange qui avait lieu. Pourtant, laissant de côté ses craintes et ses hésitations qui commençaient franchement à l'exaspérer, elle fit place à sa spontanéité, qui lui était un peu plus familière. Comment était-il possible de se découvrir deux personnalités diamétralement opposées ? L'une, pour elle même, pour ses proches, presque audacieuse et impulsive, pleine de croyances, toujours alerte et prompte au dialogue et aux échanges enthousiastes, et l'autre, pour eux, pour l'inconnu, pour la foule et la société, pleine d'une prudence quasi timorée, d'une angoisse sourde de ne pas faire assez bien ou de faire mal, d'un découragement effrayant. D'une bêtise affligeante. ça n'était pas comme ça que les choses s'arrangeraient, pourtant.

Inutile de réfléchir, cela ne faisait que compliquer la situation.

Quatre ou cinq pas aériens, et la voilà aux côtés des deux jeunes gens. Il suffit de sourire et d'avoir l'air aimable, malgré le cœur qui bat la chamade. Clémence évite pour l'instant les regards et salue d'une adroite et légère révérence. Elle ne sait de quel rang ils sont, mais son statut de riche héritière ne lui confère aucun titre avantageux et alors, le respect convient de saluer décemment les plus lotis.


"Messire... Ma demoiselle..." Ses yeux n'osent pas se relever, elle attend une réponse, curieuse de connaître enfin leur identité et surtout, celle de cette jeune dame de velours.
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Benduguesclin
La voix de Mélior parvint jusqu'à BenDuguesclin qui s'était approché prudemment.
Mon ami, vous voici. Un peu plus et j'aurais pensé que vous ne daigneriez pas venir me saluer.

Voilà, la perche était tendue

Bonjour Mélior ! Je suis bien aise de vous voir. Nous nous sommes croisés récemment à diverses occasion sans pourvoir nous rencontrer.


Baise-main d'usage.


Cela me réconforte de vous voir, vous savez quelle est ma peine...


Le Vicomte comprenait. La perte de Petit Pierre, après celle de Bouquet avait du être un véritablement déchirement pour la Vicomtesse.

Permettez que je vous présente le Vicomte de Biron, un des rares à avoir survécu sans trop de séquelles à sa fonction de conseiller sous mon mandat, un ami, tel qu'il en existe peu, un de ceux qui n'hésite pas à risquer sa vie pour vous.

BenDuguesclin se sentit légèrement rosir. D'une voix qu'il voulait la plus assurée possible, il répliqua :
Vicomtesse Mélior, vous me faites trop d'honneur. Je me targue seulement d'être fidèle aux causes qui me sont chères, ainsi qu'à mes amis qui pour être rares sont je crois indéfectibles.

Mélior reprit :
Vicomte, voici tout d'abord deux nobles jeunes gens bretons, damoiselle Blanche de Walsh de Serrant, et son Altesse, Riwan Nathan de Brocéliande, futur Duc de Brocéliande, et Baron d'Anast.
Ensuite, voici la Vicomtesse de Menin, Juge près la Cour d'Appel, dame Adrienne.
Enfin, voici le Comte de Bailleul, Seigneur de Calkenne et Président près la Cour d’Appel, Messire Pl@$m de Montfaucon, accompagné de son épouse dame Carol, et de son fils Jehan.


BenDuguesclin s'inclina.
Enchanté de faire votre connaissance.

Ce fut damoiselle Blanche de Walsh de Serrant qui la première s'adressa au Périgordin :
C'est un plaisir, Vicomte, de rencontrer une personne telle que vous. Si tous les mérites que vous attribuent la Vicomtesse sont fondés, j'ose espérer que vous nous ferez profiter de votre présence ce soir.

Une petite voix raisonnait dans la tête de BenDuguesclin.
Ne pas rougir, ne pas rougir... tu es Vicomte, ne l'oublie pas.
Le plaisir est pour moi Mademoiselle ! L'amitié de de la Vicomtesse rend ses propos exagérés. Mais je tacherai de ne point la trop faire mentir par ma présence parmi vous ce jour.
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Della
La discussion avec la famille du Duc Vaxilart semble comme suspendue, attendant le bon moment pour reprendre la note abandonnée.

La foule devient de plus en plus nombreuse, les parfums se mélangent avec force, c'est comme si le jeu consistait à sentir au dessus des autres. La tête m'en tourne, moi qui vis la plupart de ma vie au dehors, au milieu des odeurs des cépages.

Ma Duchesse fait face et front en même temps. Je devine combien l'exercice est difficile pour elle. Elle, elle ne vit que chez elle, entourée de ses murs chauds et tapissés, sans se frotter au monde.

Et nous sommes là, prisonnières d'un monde si peu habituel.
Elle semble avoir capté quelque chose qui l'attire, son regard cherche, se pose, sondant la foule. A-t-elle vu une connaissance ?
Pendant que je tente de suivre son regard, la voilà qui chavire, bousculée effrontément par cette cohue qui tangue et roule.
Instinctivement, je tends les mains, les bras pour la soutenir et la ravir à une chute. Mais elle tient bon...obligée quand même de se rapprocher douloureusement d'une autre personne, un freluquet qui vient de la heurter.
Je m'attends à une remontrance adressée au jeunot avec rudesse. Mais nenni, voilà que Béatrice entame la causette reprenant quand même la main capturée par le rigolo. Rhaaa...ces habitudes de poser les lèvres sur les mains...Une horreur même pour moi qui ne suis pas aussi sauvage que ma Duchesse. Sauvage...c'est amusant que je lui colle ce qualificatif...Sauvage, elle ne l'est pas, seulement dans ses relations avec les gens...pour ce que j'ai pu en juger.

Je dois avoir les pommettes aussi rouges que ces délicieuses pommes que nous donne août. Non pas d'une quelconque gêne mais du fait de la chaleur qui règne ici.
Parfums, chaleur et brouhaha naissant des conversations...Cette fois, c'est le sol qui se transforme en houle, sous mes pas.
Discrètement, pendant que Béatrice allonge son carnet mondain, je prends appui à un meuble, juste derrière moi et je prie le Ciel que cette soirée avance...vite !

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Elegie
sur la pointe des pieds, tentant d'apercevoir vainement son oncle et sa tante.

Se faufilant entre les invités, évitant l'un ou l'autre, Elegie promenait son regard sur la foule qui l'entourait.


Pardon .. pardon .. veuillez m'excuser .. je vous prie de ..

Un froncement de sourcils et une femme à dextre qui cherche à s'appuyer contre un meuble. La jeune fille arrête son regard. La jeune femme semble chercher de l'air tant elle est cramoisie. Quelques perles à son front ..
Elegie s'approche et lui chuchote doucement ..


Dame ? Damoiselle ? allez vous bien ? pardonnez moi de m'immiscer ainsi mais il me semble que .. enfin .. besoin d'aide ?
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melior
Melior observait les présentations d'un oeil légèrement amusé, jamais elle n'avait vu le Vicomte se comporter ainsi, cet indécrottable célibataire aurait-il été touché par la grâce de la jeune demoiselle ? Voilà qui ne serait pas pour déplaire à la Vicomtesse, son ami était resté seul trop longtemps, et il lui fallait une épouse digne de lui, qu'il pût se reposer auprès d'elle et goûter la joie d'un foyer chaleureux.
La brune aux yeux de jais songeait qu'elle avait plus ou moins renoncé à telle chose, elle n'était plus une jeune fille, mais une femme qui avait longtemps porté le deuil d'un époux parti si vite. Elle entammait sa vingt-cinquième année, et pourtant il lui semblait qu'elle avait plus de souvenirs que si elle avait mille ans.
Et puis son esprit revint aux choses essentielles de la vie...elle posa sa main sur son ventre et prononça intérieusement "ne gargouille pas mon ventre, ne gargouille pas ou tu subiras mon juste courroux", ceci dit elle doutait de la grande efficacité de la menace.
Le sourire faussement tranquille, elle reporta son attention sur Jehan qui lui avait le droit de dire qu'il avait faim...puis sur l'altesse bretonne, curieuse de voir s'il dormait les yeux ouverts, ou s'il écoutait vraiment la conversation. Et de sa voix douce et posée :


Son Altesse apprécie-t-elle cette visite parisienne ?
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Duchesse de Castelmoron d'Albret, Vicomtesse de Beaumont en Périgord
Beatritz
Fils de Vicomtesse... Vicomtesse du sud, si la géographie de la jeune Duchesse de Nevers ne l'égarait point. À sa maladresse, voici que s'ajoutait la médiocrité de son rang - médiocrité toute relative, bien sûr. Mais la farouche Béatrice de Castelmaure n'avait condescendu à quitter le confort de Chablis que pour trouver un parti à la mesure de ce à quoi elle se croyait destinée par sa naissance.
La rencontre demeurait intéressante.
Elle inspira bien, se préparant à énoncer titres et fiefs...


-« Messire... Ma demoiselle... »

La danse s'agençait peu à peu. Ils étaient trois - quatre - ou cinq... mais le Duc de Saint-Fargeau semblait avoir laissé ses pensées et son regard vaquer bien loin d'eux. Le moment des présentations était venu, tout juste quand bleu et rouge se mêlaient.

-« Et bien, Pertacus de Montbazon-Navailles, fils de la Vicomtesse de Lomagne et Dame de Duras, nous vous présentons Della de Volvent, notre dame de compagnie - geste de la main pour indiquer, près d'elle, la blonde Renarde Noire, vêtue de bleu de guède avec des broches et fermoirs finement ciselés - qui nous suit en notre qualité de Duchesse de Nevers, Comtesse du Lauragais, Vicomtesse de Chastellux, Baronne de Chablis et de Laignes. Nous sommes Béatrice de Castelmaure, fille de feues Leurs Seigneuries Charles de Castelmaure et Lhise de Tapiolie, Pairs de France. »

Son regard, allant tour à tour de Pertacus à la jeune fille, acheva sa valse sur elle. Curieux et interrogateur.

-« Nous est-il permis d'apprendre qui vous êtes ? »
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Bisous, bisous, gentil béa-nours !
Nothias
Ça faisait un très long moment que le jeune homme se faufilait de part et d'autre en l'endroit, il y appréciait les pièces et les oeuvres s'y trouvant, il visitait seul, croisant pas mal de personnes, restant poli, les saluant de bonne manière.

Cela faisait un bon moment que les présentations avaient du commencer, mais Nothias s'en souciait, trop occupé à errer si et là, les yeux remplis par la beauté du site, aussi bien dehors que dedans, il visitait....

Le bougre avait lâché son père sa mère dés l'arrivée, se disait.. "pffff Père et Mère vont me tuer" tampis il continuait son périple, passant par les cuisines, faisant même un peu de charme de temps en temps ! ah que de rencontres. C'était si plaisant....
Nothias reprenait peu à peu ses esprits ... "Bon il est temps pour moi d'y aller"

Revenait donc vers la grand salle rejoindre sa famille .... S'il les trouvait....

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