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[Rp - Bal Royal] Salon des Nymphes

Vaxilart
La jeune Ela sembla se mettre un instant en mode pause, le Duc se demandait bien pourquoi, mais lorsqu'il se vira vers le jeune maladroit, Pertacus, il comprit que sans doute la fiancée de son fils était outragé d'un tel manque de galanterie. L'homme eut-il été réellement noble, et surtout, bien noble, l'affaire aurait pu être pardonnée en faveur de rapprochement plus intime, mais l'homme n'en valait pas la peine, et la Duchesse Beatritz ne semblait en penser moins.

Et d'un autre côté, le Duc serait bien courroucer de voir un demi-noble attirée l'attention de la jeune Duchesse alors qu'elle prit sa maladroite et involontaire proposition de mariage pour une blague qu'elle dédaignait. L'homme était jeune certes, mais Vaxilart avait l'impression de s'être tout de même bien conservé. C'est en partie pourquoi le Duc s'interposa sentant que Pertacus reviendrait à la charge. -À cet âge, la première dame croisé suffisait... et parfois, et parfois certaines malheureuses se laissaient prendre. Le Duc eut une pensée pour sa cousine, pourquoi diable n'avait-elle pas eu la sagesse et la retenu de sa partenaire pour la soirée?


-Eh bien, jeune sieur Montbazon-Navailles, c'est un plaisir. Passez une bonne soirée et faite attention où vous mettez les pieds.

Sur ces paroles, le Duc s'interposa physiquement prenant place entre sa Duchesse et l'étourdit. À ce dernier, il fit dos pour définitivement clore la conversation, et s'attarda d'avantage à la nouvelle dame qui les interpellaient (Clemence.de.lepine). Beatrice ayant entrepris la conversation, le Duc se contenta d'un salut de la tête laissant place à la réponse de cette dernière.
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Della
Tandis que le ballet Béatrice, Vaxi, le jeunot et peut-être d'autres, je n'en sais rien, continue, je cherche à reprendre un certain équilibre qui semble vouloir me faire défaut.
Les bruits s'éloignent tandis que ma vue se trouble, rétrécissant mon champ de vision.
Je porte une main à ma tête, comme pour m'assurer qu'elle est encore bien là et à ce moment, j'entends une voix douce m'interpeller.

Elegie2 a écrit:
Dame ? Damoiselle ? allez vous bien ? pardonnez moi de m'immiscer ainsi mais il me semble que .. enfin .. besoin d'aide ?

Clignant quelques fois des yeux pour évacuer la brume qui s'est installée, je souris, du moins, je tente un sourire, à la Dame.
Voulant la rassurer et moi avec, je hoche la tête dans un avis positif.

Oui...oui, merci, ça va aller, ma dame...Juste cette chaleur qui...
Et c'est vrai que les bourdonnements s'atténuent et que je sens mes jambes un peu plus gaillardes, sous moi. Pourtant, je ne lâcherais pour rien au monde, ce meuble qui me soutient.
C'est très gentil à vous, ma dame...
Je respire un peu plus aisément, à chaque inspiration, je sens l'air qui reprend possession de ma poitrine, régulièrement.
Je ne me sens pas prête à une révérence, cependant et me contente d'incliner la tête respectueusement, vers la dame.

Je suis Della de Volvent, dame de compagnie de la Duchesse de Nevers.

C'est un peu gauche de se présenter ainsi, appuyée à un meuble, mais comme disait feu mon père "à la guerre comme à la guerre".
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Bitterly
Elle venait là de finir son explication - peu - convaincante et bien réelle du pourquoi de son habillement lorsqu'à travers la foule compacte, grouillante et surtout très bruyante, elle aperçut la Duchesse Aliviane. Son visage se fendit d'un sourire tandis que sa main se levait, presque par reflexe, pour s'agiter vivement au dessus de sa tête. Se rappelant soudain ou elle était, avec qui elle était et qui elle était sensée être, elle vira rouge vif et se tint brusquement droite comme un "i", manquant, dans sa précipitation, d'aggraver la déchirure de sa fragile et dernière robe.

Ne bougeant que les yeux elle observait les décorations, les personnes parées comme s'il s'agissait d'un concours d'élégance - mais n'en était-ce pas implicitement un ? - et surtout sentait differentes odeurs plus ou moins appréciables.
Son Duc quant à lui semblait s'être mué en statue de pierre, Bitterly s'apprêtait à passer une main devant ses yeux mais n'en eu point le temps car sa Grasce Lanfeust arrivait à présent.


Bien le Bonjour Duchesse, comment allez vous ? C'est un plaisir de vous voir ice-lieu.

Sourire léger, inclinaison de la tête, rester sage, si, si, elle sait le faire, on vous jure !

Vostre Grasce.


Puis un fin sourire, comme les nombreux qui l'éclairent lorsqu'elle est avec Thomas - oui il nous fallait bien là une pointe de romantisme.


Je vais ma foy fort bien. Déclara-t-elle avant d'ajouter plus bas, sur le ton de la confidence : cela dit je ne me sens pas à ma place ici... Et reprenant sur l'intonation normale : Et vous, comment allez-vous ? Je suppose que vous connaissez Thomas de Cl... Oh serait-ce là donc vostre fils ?! S'exclama-t-elle légèrement troublée par la ressemblance et surtout... Venant juste de remarquer qu'il était là.

Intérieurement Bitterly se rappela de la fois ou Alandrisse lui avait suggéré l'idée d'avoir des enfants, des "mini Bitterly" dont elle pourrait "être la marraine !". Mon dieu... D'ailleurs elle n'avait pas vu Bbred...
Blanche_
Décidément, les bals regorgeaient toujours de surprises ! On se serait cru en terre du Cambout, lorsque son noble parrain y avait donné une fête pour son treizième anniversaire. Que de lieues traversées, pour au final tomber sur la plus étonnante des découvertes : celle d'une gentilhomme fort apprêté qui faisait honneur à son pays, et prouvait à la noble bretonne qu'on pouvait être à la fois françoys, et civilisé.
Consternation la plus totale, de l'adolescente qui ne retrouve aucun repère parmi ces défilés courtois. Où sont donc passées les odieuses manières que l'on chante si bien sur ce peuple étranger ? Sont-ce réellement des barbares, cachés derrière le rempart de soie, et d'or ?
Ne sachant trop quoi dire, elle porte oreille attentive à la question de Melior, jugeant par là-même que la Vicomtesse sonde l'esprit du prince. Elle espère qu'il fera honneur à leur patrie en lui répondant de la manière la plus élégante possible, lui qui ne prête d'ordinaire peu attention aux femmes de leur rang. Il lui faut, pour le satisfaire, une couronne ornées de pierreries bien plus belles qu'un simple vicomté...
Elle quitte un instant le vicomte des yeux, ses pupilles inquisitrices se posant affectueusement sur le visage blond. Et d'une pression délicate de la main sur l'avant bras princier, elle lui signale la question posée par la vicomtesse ; cherchant autant à l'extirper de sa torpeur, qu'à lui enjoindre une réponse correcte. Lui en voudra t'il, d'oser déranger son repos tranquille ? Elle doute, un instant. Puis l'évidence de sa noble naissance, son ascendance au moins aussi noble que la sienne la pousse à s'enhardir.


Je suppose, Baron, que vous êtes fatigué du voyage depuis Breizh.

Elle lui laisse, ensuite, tout loisir de répondre à Melior, et d'achever du même fait la conquête qu'il semble sur le point de débuter. Adressant un sourire intimidé au vicomte de Biron, elle n'ose reprendre la parole. Au loin, résonnent déjà les mélopées douces des danses qui ont commencées. Fichtre, c'est qu'elle n'a toujours point de cavalier !
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Riches, tenez bon !
Benduguesclin
La Bretagne est une bien belle contrée. Je n'y ai séjourné que très brièvement avec la Vicomtesse Mélior d'ailleurs mais je garde bon souvenir de ses paysages.
J'étais conseiller comtal et n'ai donc pas participé à la guerre qui opposa avec vigueur notre Roy et ses vassaux au Grand Duché. Mais aujourd'hui, de l'eau a coulé sous les ponts, et ces querelles ne sont plus que de l'histoire ancienne... ce me semble.

Je n'ai pas connu mes parents mais on m'a rapporté récemment que mon père eut pu être un ancêtre du valeureux connétable Breton.

Vous ne saviez pas non plus Mélior ?

Figurez-vous qu'un homme rencontré récemment à Sarlat a longtemps examiné mon faciès et m'as dit sans autre forme de procès :
-Toi, tu es le fils de Benoit Duguesclin et de l'Angloyse.

Alors que je tombais des nues, lui confiant que j'avais été retrouvé dans un fossé à Sarlat avec une bague gravé BenDuguesclin, grièvement blessé et que ma mémoire depuis ce jour me faisait défaut, celui-ci m'appris l'histoire de mon père et de ma famille.
Selon lui, si le grand connétable ne put avoir d'enfant de ses deux épouses légitimes Thiphaine Raguenel puis Jeanne de Laval, cela ne l'empêcha point de semer des petits bâtards au gré de ces hauts faits d'armes dans les royaumes de France, de Castille et de Navarre.Cela était effectivement de notoriété publique.
Ainsi, Jeanne Boulard, fière habitante de Bergerac partagea la vie du Connétable durant le siège de Bergerac et les quelques mois qui suivirent. Aussi belle qu'il était laid, ils vécurent une passion intense mais bien courte. La jeune fille fut rapidement grosse alors que le chevalier était parti déjà vers d'autres batailles.
Le petit Michel Boulard que les villageois appelés mi-amicalement mi-narquoisement «Duguesclin le petit» naquit dans une fermette de la ville.
Michel qui serait donc mon grand-père si cette histoire était vrai, serait parti pour la région de Poitiers et aurait épousé une certaine Mariette Duvivier. Il conserva fièrement malgré les quolibets le surnom de "Duguesclin le Petit".Il donna naissance à une petite fille dont l'étranger avait oublié le nom et un petit garçon du nom de Benoit Boulard-Duguesclin.
Celui-ci épouse une jeune fille Angloyse du nom de Jane ; ils eurent un fils qu'il nommère Ben : Ben Duguesclin


Le Vicomte cachait difficilement son émotion.


Vous l'avez devant vous.

Mes parents auraient été robés et tués par des bandits de grand chemin alors qu'il projetait de s'installer en Périgord.
Je ne sais pas pourquoi ils m'épargnèrent.

Tout ça pour dire qu'un peu de sang Breton coule dans mes veines...
Mais je ne parle que de moi depuis un moment, je suis assommant.

S'adressant particulièrement à la jeune Blanche :
Comment trouvez-vous cette réception ?

Puis à l'attention de Mélior :
Comment vont vos enfants Mélior ?
Et le petit roitelet vous donne-t-il toujours du fil à retordre ? il est peut-être ici d'ailleurs.


Profitant d'un mouvement de foule, il glissa à Mélior en apparté et assez mal à l'aise :
J'aurai aussi à vous mander conseil : il est question des terres de Biron, mes gens s'inquiètent de ne point voir venir la perspective d'un héritier. Ils craignent pour la stabilité de cette région, durement mise à mal dans le passé, s'il m'arrivait malheur.
Las, je me suis laissé convaincre. Mais je ne fréquente ni la cour où je me suis pourtant trainé aujourd'hui pour faire plaisir à mes gens, ni la noblesse. Si jamais vous connaissiez... enfin si vous saviez...

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Clemence.de.lepine
Tous ces titres à son âge... enfin à l'âge que lui donnait Clémence... cela avait de quoi l'impressionner. Si elles avaient été plus intimes, nul doute qu'elle aurait alors trouvé quelques questions à lui poser.

Avec intérêt, Clémence suivit le doigt de la demoiselle lorsqu'elle celle-ci leur indiqua sa dame de compagnie. Cela devait-être véritablement apaisant d'avoir continuellement une présence féminine discrète à ses côtés. On devait se sentir moins seule...

Béatrice de Castelmaure, donc... Castelmaure... Le nom ne lui était pas étranger, pour sûr ! Et il ne fallut pas longtemps à Clémence pour retrouver le contexte dans lequel elle avait déjà ouï ce nom.

Un homme vint couper court à ses réflexions. Sans doute mû d'un élan protecteur vis à vis de la jeune femme dont il se tenait tout prêt depuis le début, il n'hésita pas à évincer ledit Pertacus de la conversation naissante. Quant à Clémence, elle n'hésita pas à saluer le nouveau venu d'une respectueuse inclination du chef.


"Je suis honorée de faire la connaissance d'une personne de votre rang, Votre Grâce." Le sourire enchanté à l'adresse de Béatrice venait confirmer l'amabilité de la réponse.

"Je crois que votre père était un ami du mien. Je l'ai déjà entendu nommé dans quelques conversations tenues entre mes parents."

Puis, s'adressant tout aussi bien à la Duchesse de Nevers qu'à son chaperon :

"Je suis Clémence de l'Epine. Je n'ai pas de titres à associer à ma personne, hormis celui que me donne ma seigneurie de Villorceau, mais je n'ai pas non plus à rougir de ma famille, si ce n'est de fierté."

Petit temps d'arrêt. Elle aurait pu se sentir bien pauvre et bien dérisoire après le déballage de titres de la Duchesse - et non des moindres ! -, mais ça n'était pas le cas. Ce sentiment de fierté familiale, justement, suffisait à ce qu'elle ne tremble ni ne doute face à la jeune et très noble Béatrice.

"Je suis la fille unique d'Albert et Matthilde de l'Epine, Marquis de Nemours, Ducs de Sainte-Marie-du-Lac, Vicomtes de Châlons et Barons de Beaugency. Mon père est également Pair de France, voilà sans doute pourquoi il connaissait si bien votre propre père."
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melior
Tandis que le blond breton semblait plongé dans une intense réflexion, Benduguesclin se lança dans une explication quant à sa généalogie, nul doute qu'il souhaitait ainsi faire bonne impression à la jeune demoiselle.
Quand il demanda :


Citation:
Vous ne saviez pas non plus Mélior ?


Elle eut un léger mouvement de tête négatif, elle ignorait ce pan de sa vie.
Et puis il s'enquit de ses enfants. Le feu de ses prunelles se fit plus vif, qu'il ne l'était ordinairement :


Ils vont fort bien, je vous remercie. Ils ne vous ont pas oublié, ni ce que vous avez fait pour eux.
Quant à Laouenan...hmm...il est bien le digne fils de son père. Alors que je m'apprêtais pour ce bal, il me tournait autour, comme mouche le ferait autour d'un pot de miel, me questionnant sans cesse : « Et pourquoi mettez-vous cette robe ? Où allez-vous ? Pourquoi ? Vous allez au Louvre ? Ne pouvez-vous m'emmener ? Pourquoi ce refus ? Me laisseriez-vous seul ! Moi de haute naissance, d'une des maisons les plus nobles du royaume, vous m'abandonneriez parmi les bouseux ? »
Comme je ne cédais pas, il tempêta. Vous vous souvenez certainement de celles du père, je vous laisse imaginer celles de fils, bon sang ne saurait mentir.
Etrangement, cela ne provoqua en moi pas plus d'émoi que cela n'en avait du temps du Comte.
Il usa de tous les ressorts, après l'ire, le charme.
Mais je refusai, je souhaite avant toute chose le préserver...

Aux derniers mots, sa voix prit une inflexion plus grave. Elle se tut alors, laissant à Blanche l'opportunité de s'exprimer à loisir.
Lorsque, plus tard, le Vicomte lui exprima son souci, elle sourit à demi, ainsi se résignait-il enfin à prendre épouse, avant d'opter pour un discret chatouillage de chignon réflexif. Finalement, elle lui glissa :


Je vous suggère de commencer par proposer une invitation courtoise à l'égard de notre charmante compagne, offrez lui de danser avec vous...pendant ce temps, je réfléchirai à votre cas.
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Duchesse de Castelmoron d'Albret, Vicomtesse de Beaumont en Périgord
Elegie
Citation:
Oui...oui, merci, ça va aller, ma dame...Juste cette chaleur qui...
C'est très gentil à vous, ma dame...
Je suis Della de Volvent, dame de compagnie de la Duchesse de Nevers.


incline la tête légèrement en retour en souriant

Elegie de Penthievre Balsac, je viens du Bourbonnais Auvergne. Ravie de vous rencontrer et de savoir que vous allez bien ..

pas dupe du tout Elégie, la jeune femme semble se remettre de ses bouffées. La jeune Balsac n'ignore pas qu' ici il n'est point de place pour les atermoiements ou autres manifestations de malaises quels qu'ils soient. Un sourire en retour de celui offert et regard bleu s'attardant un peu sur celui de la damoiselle .. la dame, elle ne sait pas .. juste comme ça .. en franc regard.

Citation:
nous vous présentons Della de Volvent, notre dame de compagnie - geste de la main pour indiquer, près d'elle, la blonde Renarde Noire, vêtue de bleu de guède avec des broches et fermoirs finement ciselés -


je crois qu'on vous appelle Dame.. à plus tard, peut être, en cette soirée ..

Offrant un nouveau sourire, le courant d'air file vers le centre de la pièce bien décidée à retrouver son parrain chéri.
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Lexhor
Lexhor continuait de se balader ça et là, saluant certaines connaissances. Il se faisait doucement à cette ambiance qui n'était pas habituelle pour lui. Mais ce n'était pas si mal après tout. Un peu trop de monde peut-être, et de bruit. Mais justement, c'était aussi l'occasion de rencontrer du monde. De nouvelles têtes. N'étant pas un habitué des dîners mondains, il lui fallait se mettre à la page.
Le Roy venait d'arriver et Armoria s'empressa d'aller à sa rencontre.
Occupé à scruter la salle, le Duc d'Orléans sentit d'un coup une étreinte douce sur son bras. Puis une petite voix tout aussi délicate...


Citation:
"Voici que je n'ai plus personne pour me présenter : aideriez-vous une damoiselle en détresse, votre Grâce ?"


La première chose qui lui vint à l'esprit fut: *Houlala, houlala!!*

Puis: *Ho pinaise j'ai pas mangé de champignons pourtant...C'est bien la jeune et belle fille de la princesse. Te foire pas bibi, te foire pas.*

Fort heureusement son intérêt grandissant pour la jeune beauté ne transpira pas. Ou du moins il le pensa. Il réussit à esquisser un beau sourire et à articuler quelques mots.

Comment refuser une telle demande à une jeune et belle demoiselle? J'en ferai un devoir personnel, même si je risque de subir le courroux de votre mère. Et puis, si elle ne voulait pas vous voir à mon bras, ou à celui d'un autre d'ailleurs, il ne fallait pas vous laisser livrée à vous même.

Un sourire amical et complice avant de reprendre.

Mais je dois vous prévenir qu'il y a de grandes chances pour que ce soit vous qui me présentiez le plus souvent. Je suis persuadé que vous connaissez bien plus de monde que moi.
C'est néanmoins un plaisir et un honneur que de vous accompagner.

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Beatritz
Au moment où elle avait présenté Della de Volvent, elle avait remarqué une jeune femme avec qui sa dame de compagnie parlait - et qui aussitôt s'éclipsa. Allons ! Il faudrait savoir qui était cette dame qu'avait rencontrée la Renarde Noire. Béatrice de Castelmaure, dans son propre émoi, n'avait, hélas, pas vraiment remarqué les vapeurs passagères de sa dame de compagnie, qui se tenait un peu en retrait d'elle. Et dans le brouhaha, c'était déjà un bel effort que prêter attention aux paroles de ceux qui lui faisaient face.

En la matière, son presque-parrain et chaperon opportun sut avec fermeté recentrer leur petit groupe sur la jeune femme intrigante en ses beaux atours. D'un sourire, elle fit comprendre au Duc de Saint-Fargeau qu'il avait été digne de ce qu'elle attendait de lui : qu'il soit le Cerbère moral de sa vertu, féroce gardien, qui ne laisserait passer qu'Orphée ou Hercule, l'une comme l'autre de prestigieuse ascendance et pourvus en sus de belles qualités.*


-« Je suis honorée de faire la connaissance d'une personne de votre rang, Votre Grâce. »

À ces mots, et pendant un instant très court, Béatrice de Castelmaure se demanda comment une fille manifestement si riche n'avait pas un entourage propre à lui faire côtoyer assez de Ducs, qu'elle eût tant de plaisir à rencontrer la Duchesse de Nevers, comme si ce fait sortait de son ordinaire. Ce n'était pas sans flatter la jeune Castelmaure, profondément sensible à toute forme de compliment ; mais la question de l'identité de la jeune fille en camocas se faisait d'autant plus mystérieuse.

-« Je crois que votre père était un ami du mien. Je l'ai déjà entendu nommé dans quelques conversations tenues entre mes parents. »

Voilà qui se présentait mieux ! Le cœur de la fille du Rusé Carles, comme ils disaient à Toulouse, tressaillit : toute personne capable de lui rapporter un fait, un mot, une manie, une once de son défunt père était accueillie bras ouverts. Elle n'avait eu de cesse, de sa vie, de souffrir de son ignorance du sujet - de la froide indifférence du Duc de Nevers à l'égard de sa fille.

-« Je suis Clémence de l'Epine. » Ces mots suffisaient. Les autres furent noyés dans les pensées de Béatrice de Castelmaure, et lui resteraient peu en mémoire sans doute. Clémence de l'Épine ! Les registres généalogiques, rares sources de savoir mondain auxquelles la Castelmaure se raccrochait, avaient, jusque là, été le seul écrin de ce nom, ce nom de beau parti, cette héritière de si bon lignage. Ce n'est pas au titre que l'on juge un parti ; c'est à l'aune des titres qu'il est destiné à recevoir dans la pleine maturité de son âge. Clémence de l'Épine serait marquise, duchesse, vicomtesse et baronne... Clémence de l'Épine ! Béatrice de Castelmaure enfin posait un visage sur ce nom - c'était évident, en fin de compte, le camocas, les bijoux riches ! Clémence de l'Epine ne déméritait pas de l'idée que Béatrice de Castelmaure s'était faite de sa « rivale » dans la chasse au meilleur parti de France. Aucune animosité, dans cette concurrence ; c'était au contraire l'une des rares personnes que Béatrice de Castelmaure imaginait pouvoir considérer comme son égale. L'une des rares qui pourrait lui être préférée sans qu'elle n'en prît ombrage.
Et celle peut-être qui pourrait le mieux comprendre son tourment, de ne trouver de parti de qualité.


-« Mon père est également Pair de France, voilà sans doute pourquoi il connaissait si bien votre propre père. »

Hochement de tête de Béatrice de Castelmaure. Doux, douloureux presque. La pensée de son père, la pensée de l'honneur qu'elle se devait de lui faire en cette soirée royale ; la perspective, qui s'imposait de nouveau, d'épouser le Roi, ce qui était sans nul doute le meilleur mariage qu'elle pût faire, pour l'honneur de sa famille.

-« C'est vraisemblable, en effet. Feues Leurs Seigneuries nos parents étaient parmi les plus anciens Pairs de la Pairie de France, ce qui est également le cas de Sa Seigneurie votre père... »

Elle reviendrait plus tard sur le sujet - quitte à écrire ses tourments sur le papier, échanger des courriers. Pour l'heure, les mondanités devaient continuer. Elle inspira. Regard circulaire, inclinaisons de tête :

-« Voici le Duc de Saint-Fargeau et Baron d'Auxonne en Bourgogne, Vaxilart de la Mirandole, qui a promis d'être notre parrain lors du renouvellement de notre baptême qui sera officié prochainement, nous l'espérons.
Voici Ela de Diesbach de Belleroche, Dame de... Montferrand-du-Perigord, fiancée d'Enguerrand de Dublith et de la Mirandole, fils de notre parrain. »


Elle marqua une légère pause... Oserait-elle ? Plus tard, peut-être.

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*Et tous deux au sort peu enviable, comme chacun sait ; plût au Très Haut que jamais Béatrice ne devînt une Déjanire ou une Eurydice !


[LJD Finute-Ela m'a dit qu'elle allait revenir dans le RP, je la réintègre donc même si elle s'est faite discrète depuis plusieurs pages ^^]
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Bisous, bisous, gentil béa-nours !
Vaxilart
Le Duc s'était jusqu'alors fait assez silencieux. C'est que la Duchesse parlait, parlait et parlait! Elle qui lui avait semblé si farouche semblait désormais prendre plaisir opportun à cotoyer tous ces gens... Personnellement, sans être des plus grincheux, n'y trouvait pas là plaisir particulier, mais dans le vie, il faut ce qu'il faut!

Son oreille tiqua une première fois aux paroles en fond de la dame de compagnie: "Duchesse de Nevers"! Ciel, elles n'ont pas finit de s'accaparer les bonnes-villes de Bourgogne? Encore, cette fois c'était Béatrice qui y allait de sa "Duchesse de Nevers", il allait devoir s'y habituer la soirée n'était pas terminé... Mais, voilà qu'à nouveau, il tiqua, la nouvelle rencontre mondaine y allait de sa présentation "Vicomte de Châlons", quoi, comment? Une autre bonne-ville de Bourgogne usurpé? Pas surprenant se dit le Duc, avec la tête de bouc à la tête de l'hérauderie, monsieur même pas capable de parler français, et les incapables qu'ils envoient remplir la fonction de héraut... Devait-il faire la remarque? Devait-il pas, tant pis.


-Oui, oui, c'est moi. Vaxilart de la Mirandole, ravis de vous rencontrer dame Clemence...

Ainsi... Vicomte... de Châlons... En Bourgogne?


Toujours commencer avec une question, cela évitait de se mettre les pieds dans les plats pour des erreurs de nominations.
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Naluria
Sebbe semblait dans ses pensées, elle aussi, ainsi le temps passa a regarder la nuit.

Soudainement le son et les paroles s'intensifièrent. Naluria relâcha le bras de Sebbe et se retourna, appremment le Roy était disposé à accueillir les nobles pour se présenter. C'était le moment pour elle de s'éclipser. Elle salua Sebbe tout en lui indiquant qu'il pouvait se présenter à Sa Majesté, puis elle fit le choix de chercher les douceurs et breuvges...

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Blanche_
Les histoires de filiation, de généalogie, d'adoptions en tout genre n'étaient décidément pas du goût de la jeune hermine. Que certains trouvent plaisir à disserter des heures sur leurs origines, elle trouvait cela fort compréhensible. Impossible pourtant, qu'elle écoutât le récit d'une oreille attentive : les générations et leurs histoires ne lui octroyait qu'un intolérable mal à la tête, et un sentiment de lassitude profonde.
Le Vicomte, pourtant, avait l'air tout à fait charmant. Conséquence, évidemment, de son sang à moitié breton, et de ses origines si peu ordinaires. Il méritait, sans doute, que la damoiselle poussât plus loin la conversation. Essayer de le connaître, voire de s'en faire un ami, ne pouvait lui être néfaste ; au pire, elle aurait juste élargi son nombre de connaissances.

Elle hésita, un instant, à lui raconter ses origines à elle. Mais le renoncement vint assez tôt, ne sachant trop par où commencer. Étant apparentée à la plupart des familles nobles, il aurait fallu remonter à nombre de générations, faire ressurgir ses ancêtres souverains de leur tombe de granit. Et puis, l'exercice intellectuel s'avèrerait fastidieux, elle en était sûre ; inutile, donc, d'abrutir son auditoire d'un récit aussi peu récréatif.


Assommant ? Vous faites, je crois, juste preuve d'un talent d'orateur peu habituel.

Petit soupir, alors qu'elle repense à ce qu'il a dit. "Histoire ancienne" ? Loin de là ! La veille encore, on lui avait rapporté les menaces d'affrontements qui pesaient sur leurs deux nations ; peut être reverrait-elle le vicomte plus tôt qu'elle ne l'aurait cru, les boucliers lourds remplaçant le cristal scintillant des coupes...

Je dois vous avouer l'étonnement qui fut mien à ma découverte de la splendeur de ces salles. Autant de beautés icelieu, ne poussent qu'à l'exercice du péché de convoitise.

Elle mentait, ou presque. Petit caprice du moment, alors qu'elle est peu disposée à livrer ses pensées à un inconnu. Mais peu importe, le voilà déjà qui s'enquiert de la santé des enfants de la Vicomtesse. Serait elle plus vieille qu'elle ne paraît ?
Regard discret, qui glisse furtivement le long de la robe brodée de la noble brune. Deux enfantements, si tant est que les paroles du vicomte sont authentiques : elle cherche donc, sans trouver de renflement abdominal pour appuyer son hypothèse. Si la vicomtesse a donné naissance, elle a eu la prodigieuse fortune de ne pas en subir trop les conséquences.


Ainsi donc, Vicomtesse, vous êtes mariée ?

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Riches, tenez bon !
Clemence.de.lepine
Et voilà, elles étaient présentées, l'une n'ignorant désormais l'identité de l'autre et réciproquement. L'hypothèse de cette mondanité avait d'abord réjoui Clémence, des rencontres qu'elle pourrait y faire. On lui avait ensuite confirmé sa participation aux festivités, et elle avait ressenti une sorte d'appréhension, à laquelle on peut facilement être sujet, face à la nouveauté, ou plutôt à la rareté - car c'était chose rare, pour Clémence, de se retrouver mêler à tant de monde. Enfin, elle avait été jetée au sein même de la fosse, presque seule ou du moins, sans repère tangible. Nous l'avons vu, l'angoisse avait pris le pas sur l'appréhension.

Maintenant, à ce moment précis, la demoiselle n'avait plus du tout l'impression d'être une étrangère. La réaction de la Duchesse, lorsque Clémence lui avait révélé son nom, ne lui avait pas échappée, quand bien même celle-ci ne s'était pas exprimée par une phrase ou une exclamation. Son nom, elle le connaissait aussi, apparemment. Cela suffisait à ce que Clémence se sente davantage à sa place, plus sûre d'elle. De toute évidence, ça n'était pas parce qu'on se dissimulait aux yeux de ses pairs que l'on perdait son identité. Il y avait toujours quelqu'un pour se rappeler... C'était rassurant.

Les compagnons de la jeune Béatrice lui furent finalement présentés, à leur tour. C'était étrange comme le fait de découvrir le nom d'une personne dont on ignorait tout l'instant d'avant donnait cette nette impression de la connaître déjà mieux. L'identité d'un individu se bornait-elle à ce point à son seul nom ? Dans le cas de Clémence, il fallait avouer que... oui. Ses origines faisaient son nom qui faisait son identité. On la voyait comme une "fille de", mais il serait bien temps, un jour, de modifier cette tendance. Pour l'heure, elle préférait se concentrer sur sa situation de "fille de" qui lui offrait déjà bien assez de contraintes à gérer. Saluant d'un signe de tête aimable pour la dénommée Dame de Montferrand-du-Périgord, elle s'intéressa alors à l'intervention du Duc de Saint-Fargeau. Elle accueilli la question d'un sourire cordial, satisfaite d'avoir l'occasion d'en révéler un peu plus sur ses origines :


"Non, Votre Grâce. L'on parle ici de Châlons, en Champagne, Duché qui revêt une certaine importance à mes yeux et, j'ose ici sans crainte parler en leur nom, à ceux de mes parents. Ma mère m'a donné l'amour de la Champagne, en me contant les récits glorieux de ceux qui y sont passés avant moi." Mais il n'était pas temps de s'attarder ici sur des sujets qui n'intéressaient qu'elle.

"Donc non, pas en Bourgogne." conclut Clémence d'un regard entendu à l'attention du Duc Vaxilart.
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Archibaldane
Vaxilart a écrit:

-Oui, oui, c'est moi. Vaxilart de la Mirandole, ravis de vous rencontrer dame Clemence...

Ainsi... Vicomte... de Châlons... En Bourgogne?



Cette voix !!! Archibaldane tourne la tête et dit à la Princesse de Montorency...

- Je vous prie de m'excuser, vostre Altesse, mais je vois là un de mes vieux amis... S'il vous plait de le rencontrer, d'ailleurs, il s'agit du duc de St-Fargeau, dont je vous ai déjà parlé ce me semble !

Elle s'échappe donc, et parvient, après avoir poussé moult fanfreluches, dentelles, pourpoint, épée... aie... écrasé aussi quelques bouts de chausses au passage... près du duc Vaxilart, son vieil ami. S'adressant aux dames qui l'entourent.


- Veuillez me pardonner mes dames, le duc de St-Fargeau est un de mes plus vieux amis...

Puis à Vaxilart, dans une révérence du plus bel effet...

- Vostre Grasce, quelle joie de voir icelieu un visage ami ! Comment vous portez-vous ?
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