Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 21, 22, 23, ..., 25, 26, 27   >   >>

[Rp - Bal Royal] Salon des Nymphes

Vaxilart
Voilà que les présentations reprenaient, encor et encore! Bah, de toute manière, il fallait s'y attendre... C'était ce qui le poussait à refuser toutes ces invitations mondaines - beurk! Et c'était en même temps, sans doute une raison de son célibat prolongé. Voyant qu'il n'y avait plus personne à qui se présenter, le Duc fut un instant angoissé, faudrait-il commencer à parler? Il n'avait rien prévu à cette fin... Mais, il se permit de laisser les autres entammés, surtout que la Duchesse de... de... Heu non, DU Nivernais devait avoir moult question. Lui, serait beau et se tairait! Voilà, c'était tout un art.

Et ce faisant surtout, il écouterait discrètement la réponse de la jeune Loreleï. He, he, si elle le trouvait trop entreprenant, le Duc d'Orléans, lui, se ferait sans doute plumer!

_________________
Sebbe
Naluria a écrit:
Sebbe semblait dans ses pensées, elle aussi, ainsi le temps passa a regarder la nuit.

Soudainement le son et les paroles s'intensifièrent. Naluria relâcha le bras de Sebbe et se retourna, appremment le Roy était disposé à accueillir les nobles pour se présenter. C'était le moment pour elle de s'éclipser. Elle salua Sebbe tout en lui indiquant qu'il pouvait se présenter à Sa Majesté, puis elle fit le choix de chercher les douceurs et breuvges...


Sebbe n'avait rien remarqué... Tout juste comme i on l'effleurait, ce qui arrivait aprfois dnas une salle pleine de monde. Il avait la tête ailleurs, malheureusement bien ailleurs...

Lorsqu'il refit surface... il était rop tard. il s'en voulait quelques peu et se dirigea donc vers naluria pour s'excuser.

_________________
Clemence.cheroy
Allant de présentations en discussions variés, la soirée s’enchaînait à un rythme soutenu. La princesse avait quelques difficultés à présent, à s’intéresser aux autres convives.
Après avoir saluée les enfants de la duchesse de Belsac, présent en leur compagnie.


_ « Tres heureuse de vous rencontrer, messire Semias, Demoiselle Elegie »

Clémence reporta, à son tour, son attention sur la Dame de Saint Julien venue lui faire une proposition pour sa maison. Un éclair de surprise se dessina sur son visage, parler de la gestion de ses terres pouvait bien attendre un autre jour.

En fait, Altesse... quelque chose va me retenir en Armagnac... Je vous ferai connaitre l'une de mes filleules qui semble avoir envie de travailler pour vous... si vous n'y voyez nul inconvénient, bien entendu

Néanmoins, la proposition était appréciable, et à réfléchir une fois de retour à Montmorency. Prenant un air détaché mais entendu, la vicomtesse reprit :

_ « Je vous remercie, mais nous verrons cela une autre fois. Tentons plutôt de nous amuser, en cette belle soirée. »

Se distraire, une belle idée, mais bien que la compagnie de ses connaissances fut agréable, manquait la présence de son époux. Et aucun de ses efforts ne le montrait présent dans le salon d’accueil. Gageons qu’il n’avait pas trouvé une jouvencelle pour se passer de sa compagnie. Après, le passage du Roi, et les révérences faites, annonçant bientôt le début des présentations. Elle profita de la proposition de sa vassale pour s’extraire du groupe et partir chercher son époux.

_ « Volontiers, allez y je me joins à vous dans un moment. »

S’excusant auprès des personnes avec qui elle était afin de partir. Et faisant signe à Aurore de la suivre si elle voulait, Clémence entreprit de traverser parmi, le monde, de retrouver son prince. Le voyant à l’entrée, un grand sourire s’afficha. Clémence partie alors le rejoindre.

_ « Je suis soulagée de vous voir enfin, mon aimé. J’ai bien cru que nous nous retrouverions jamais avec cette foule. Comment trouvez vous ces réjouissances ?»

Tout en profitant de sa présence pour l’emmener auprès de leurs amis, se trouvant à l’autre bout de la salle. Enfin arrivé, elle laissa alors le soin à Hugues de converser avec les uns et les autres.
Lorsqu’elle se rappela ses paroles à Archibaldane qu’elle avait promit de rejoindre. Regardant alors Hugues, elle lui dit.


_ « Voulez vous m’accompagner ou restez vous ici ? »

Puis à l'adresse de tous.

_ «Je m’excuse de devoir encore m’absenter, mais j’ai promit à Archibaldane de la rejoindre. Elle devait me présenter un de ses amis présents à la soirée. »

Tout en lui laissant le temps d'une réponse, Clémence prit congé et revient alors sur ses pas, afin de rejoindre le groupe où se trouvait Dame Archibaldane. Plusieurs têtes inconnus à ses yeux sauf peut être une, Lexhor, en galante compagnie. Amusée, un sourire se dessina sur ses lèvres tout en essayant de détourner le regard pour reprendre son sérieux en saluant les personnes richement vêtues à coté d‘elles.

_ « Bonsoir. Enchantée de vous rencontrer. »

Puis saluant le duc d’Orléans, qu’elle avait pas vu depuis fort longtemps.

_ « Comment vous portez vous, Votre Grâce ? »

Avant de se tourner vers Archibaldane, pour lui signifier sa présence.

_ « Qui est donc cet ami, que je devais rencontrer ? »
_________________
ellesya
Ce n'était pas qu'elle s'ennuyait dans le giron des pourpres cardinalices - qui était noire pour l'une soit dit en passant- mais c'était tout comme... Et puis non, zut, elle se morfondait franchement à attendre quelques présentations ou informations mondaines.
Son éducation avait beau n'avoir point à souffrir de manque, prendre racine en attendant que la vague humaine se mette en branle n'était pas pour plaire à sa curiosité et à sa jeunesse.

La main sur le bras du parrain pensif se fit de plus en plus légère. Tellement aérienne que bientôt elle avait cédé la place à l'air. Quand le Cardinal s'en rendrait compte, elle aurait déjà filé. Et ce n'était pas la garde de Carpentras qui bougerait pour garder les jeunots près des deux Eminences. En effet, Sya, en une légèreté discrète et faussement innocente, avait déjà remplacé le bras d'Aaron pour celui d'Håkon. Si elle l'avait laissé en plan, pour sûr, son meilleur ami l'aurait été un peu moins durant quelques heures.

C'est donc accompagné de son vice-préfet, chapelain et ami surtout qu'elle se dirigea vers un visage connu et amical. Maintes personnes de statuts différents se pressaient autour de la cible de la jeune Walkyrie. Certains visages ne lui étaient pas inconnus. Des bourguignons certainement, mais ses souvenirs n'étaient pas des plus nets. La période bourguignonne correspondaient à une période de détachement de sa part, suite aux deuils qui l'avaient accablés.

D'un sobre salut du chef, le jeune femme salua les personnes à la ronde et offrit un sincère sourire à la Demoiselle de Villorceau.


Mesdames, Messires... deux jeunes exilés de Rome peuvent-ils trouver asile auprès de votre charmante compagnie?

Elle retint la présentation, préférant juger de l'accueil fait à son entrée en matière avant de poursuivre.
_________________
Jades
Tel un pantin articulé elle salua son ancienne supérieure lorsque celle-ci s’avança auprès de la princesse. Puis se fut le tour de sa descendance et encore des salues, toujours des salues à n’ en plus finir que diantre. Toute la jeunesse dorée du royaume était présente et pour être tout à fait juste elle ne devait point même en connaitre la moitié, trop de temps perdu ailleurs assurément. « Se sera l’occasion de rencontrer de nouveaux visages » Elle entendit encore la les discourt conjoint de Clémence et d’Adela devrait t-elle encore seulement les écouter à l’avenir ?
Empli d’ennui, le regard d’émeraude se fendit vers la fine silhouette de sa fille qui évoluait vraisemblablement bien à première vu dans toutes ces réjouissances, non loin de sa future nièce et de la damoiselle de Volpiat.

Un temps elle s’en voulu de lui avoir proposé ce bal à croire que jamais elle ne comprendrait sa chair. Elle lui adressa un sourire qui se voulu encourageant mais bien sot eut été celui qui n’aurait point vu la tristesse qui en découlait. Mais soit, elle pu à loisir se blottir outrageusement derrière sa carapace et laissé le beau pantin faire ces salues.


Vostre grasce, mes dames, je suis honorée d'être ainsi présentée à vous, moi, simple dame de St-Julien d'Armagnac...

L’honneur est partager damoiselle.

Et ainsi allait le groupe de noble en noble. Son attention fut détournée à l’entente d’une voix plus que familière. Diantre, les tourangeaux aurait t-ils ouvert la cage? Se fut bel et bien oui, elle était en liberté, elle, la duchesse tourangelle au coté de Thomas de Clerel. Elle lui fit un signe plus amical qu’aux autres puis reporta son attention sur Son Altesse de Montmorency qui venait à peine de rejoindre son épouse…

C’est un plaisir de vous revoir votre altesse…

Et voila la princesse qui repartit de plus belle. Elle en aurait presque rit de la voir tel une girouette s’agitant en tout sens.

Hum votre altesse je ne crois point qu'il vous ai été présenté damoiselle Alix de Vaisneau et ma fille damoiselle Aurore de Montbazon-Navailles et si mes souvenirs son bon voici damoiselle de Catalina de Volpilhat.
_________________
Naluria
Pas le temps de partir trop loin que Sebbe la rattrappa pour s'excuser. Naluria sourit tendrement au Duc.

Ce n'est rien Sebbe, je comprends que tu ais l'esprit ailleurs. Pour ma part je me demande si je ne vais pas aller ailleurs tout court.

C'est le moment de laprésentation au Roy, et je ne suis pas autorisée à me présenter.


Elle caressa la joue de Sebbe.

Ne te soucis pas de moi, représente les Valrose et l'Orléanais auprès de Sa Majesté. Tu es la fierté du Royaume, autant qu'on en profite.

Elle sourit.

Je te garderai un verre d'hypocras en espérant que Lady arrive.
_________________
Archibaldane
Jades a écrit:

L’honneur est partager damoiselle.


- Grand Dieu, vous me rajeunissez ! Je suis femme mariée, même si mes épousailles sont en cours d'annulation... Que voulez-vous, les hommes sont des enfants...


Voyant que la Princesse l'a suivie...

- Voici notre excellente Princesse de Montmorency qui nous rejoint... Pardonnez-moi dame...


Clemence.cheroy a écrit:

Avant de se tourner vers Archibaldane, pour lui signifier sa présence.

_ « Qui est donc cet ami, que je devais rencontrer ? »


Archibaldane se retourne vers le Duc de St-Fargeau et lui mettant la main sur le bras...

- Vostre Altesse, je vous présente un ami de longue date, Vaxilart de la Mirandole, Duc de St-Fargeau et Baron d'Auxonne... Duc, je vous présente ma suzeraine, Son altesse Clémence de Carpadant-Chéroy, Princesse de Montmorency... Sans mon vieil ami le baron, vostre altesse, Archibaldane ne serait pas venue en Armagnac, et ne vous aurait point connue... Je lui dois beaucoup !
Clemence.de.lepine
La valse continuait, sempiternel ballet qui réduisait Clémence à l'état d'ectoplasme. Personne ne s'intéressait réellement à son interlocuteur éphémère. Et quand bien même on l'aurait voulu, comment était-il possible d'engager une conversation sincère avec ces arrivées qui toujours venaient interrompre les prémices d'une discussion ?

Les voix l'étourdissaient. Ne lui restait plus en mémoire que les dernières paroles de la blonde Loreleï et l'impression diffuse qui avait ensuite émanée de cette dernière. Avait-elle compris l'amertume qui avait enveloppé le cœur de la jeune femme et qu'en ressentait-elle alors ? Ses yeux semblaient briller d'une douloureuse lueur de compréhension et pour cela, simplement, Clémence lui adressa un léger sourire reconnaissant.

Trêve de chagrin. Il y avait aussi l'épuisement.

La demoiselle de Villorceau recula d'un pas discret. Puis d'un autre. Ainsi, elle s'éloignait de l'agitation toujours croissante qui prenait forme autour d'elle. Non pas autour d'elle, d'ailleurs. Autour d'un, puis d'un autre, et d'un autre encore, tant est si bien qu'on en perdait le compte et que le groupe, peu à peu, se faisait moins homogène. Un regard d'excuse pour la Duchesse de Nevers, et Clémence put enfin profiter d'un répit mérité, à ses yeux. Légèrement en retrait des effusions des diverses retrouvailles.

Une voix, cependant, vint rompre un moment le brouhaha confus qui s'intensifiait tout à côté d'elle. La blonde demoiselle haussa un sourcil, cherchant la personne à qui appartenait cette voix.

Oh. Cette silhouette, en effet, ne lui était pas inconnue. Une rencontre dont le souvenir avait récemment été ravivé par un triste événement. Clémence reçut le sourire d'Ellesya avec chaleur. Et culpabilité. Elle n'avait pas pris le temps de répondre à sa dernière missive...

Le visage connu tranchait au milieu des autres, et ç'en était presque euphorisant. Pourtant, Ellesya ne faisait pas partie de son entourage habituel, - mais en avait-elle un, de toute façon ? -, et leur présentation avait été l'objet de leur unique rencontre. Mais elle ne lui était pas inconnue, contrairement à ceux qui virevoltaient autour de sa frêle personne. C'était un visage ami.

D'un signe de tête appuyé, d'un regard éveillé, Clémence lui signala qu'elle avait bien remarqué sa présence. Mais il lui était impossible de s'intégrer à nouveau dans le groupe. Elle n'en avait pas la force. Ni l'envie.

_________________
Beatritz
Il est temps de récapituler pour le lecteur : il y a Vaxilart de la Mirandole, chaperon de Béatrice de Castelmaure, suivie par la discrète Della de Volvent, sa dame de compagnie. Mais Vaxilart est actuellement en grande discussion avec Archibaldane qui vient de débouler, suivie de près par Clémence de Chéroy qu'elle entreprend de présenter à Vaxilart.
À côté de Vaxilart, Ela de Diesbach de Belleroche, dite Finute, celle qui est destinée à devenir sa bru, mais qui pour l'heure est très silencieuse, écoute, regarde, ou se perd dans ses pensées - nul ne le sait.
Non loin, Loreleï d'Ylfan au bras de Lexhor, Duc d'Orléans, que vient juste de saluer Clémence de Chéroy. Loreleï, elle, vient juste d'évoquer le père de Clémence de l'Épine, présente ici, ce qui est la raison de l'assombrissement du regard de cette dernière, et de sa mise en retrait du groupe, au moment où Ellesya d'Arduilet et Hakon entrent dans la mêlée.

À ce stade c'est un miracle si le lecteur a suivi tout ce qu'il s'est passé - et dans l'ordre.
Prêtant désormais attention à Béatrice de Castelmaure, nous nous contenterons de dire que, le groupe enflant à vue d'œil, son agoraphobie reprit de plus belle, et la peur d'être happée dans cette foule qui gagnait son entourage lui fit faire un pas en arrière, puis un second, retrait fort opportunément légitimé par l'inconvenance de Dame Archibaldane, qui plutôt que présenter la Princesse de Montmorency à toute l'assemblée, venait de prendre à parti le Duc de Saint-Fargeau dans cette présentation.
Elle se trouva non loin de Clémence de l'Épine, et apte à saluer Ellesya d'Arduilet et Hakon , dont elle ne connaissait encore ni le nom, ni le titre.

On pourra supposer que Lexhor restera dans le groupe 1 * puisqu'il vient d'être apostrophé par la Princesse de Montmorency. Que feront les autres ? Le mystère est entier... Dans le groupe 2* qui est après se former, Béatrice de Castelmaure et sa suivante Della de Volvent tentent de respirer un peu. Les présentations vont bientôt reprendre, sans doute menées par Clémence de l'Épine.


*Groupe 1 : Vaxilart, Archibaldane, Clémence de Chéroy, Lexhor, Finute ?
Groupe 2 : Clémence de l'Epine, Béatrice, Della
Indéterminés : Loreleï ? Ellesya ? Hakon ?

PS : C'est joli les couleurs, hein ? Della : "ça fait Noël !"

_________________
Bisous, bisous, gentil béa-nours !
Sebbe
Etonné par la gentillesse de Naluria, sebbe ne savait que penser... Non pas qu'elle ne soit pas sympathique habituellement.

Je te remercie de me pardonner l'impardonnable, mais...

Sebbe n'osa rien dire de plus souriant à la jeune femme.

Puisque Lady n'est pas la pour le moment, et que ma vassale préférée est encore dans ses préparatifs... voudrais tu m'accompagner?

Sans attendre de réponse, il prit l'élue ducale par le bras...
_________________
Naluria
Naluria fut happee par Sebbe. Le rose envahissa d un coup les joues habituellement blanche de la jeune femme.

Prise de panique a l idee de faire quelque chose qui lui etait interdit Naluria tenta de retenir Sebbe par le bras en tentant de lui expliquer sans trop gesticuler ni faire trop de bruit pour eviter de se faire remarquer.


Sebbe.... Je n ai pas le droit d aller voir le Roy. Je n ai pas envie d aller a l encontre de l avis de la Grand Chambellan de France.

Sebbe semblait decide a l embarquer ce qui n aidait pas Naluria qui regardait a droite et a gauche en esperant de ce comportement de refus d avancer n etait pas remarque.

Sebbe.... Sebbe....


Difficile de ne pas le suivre sans risquer d etre remarque. Elle arreta de trainer les pieds et se rapprocha de Sebbe en lui tenant le bras avec son autre main. Bienseance oblige. Ainsi un bras coince contre celui de Sebbe et l autre poser dessus elle essayait de faire bonne figure tout en chuchotant a son interlocuteur.

Sebbe. J ai deja de la chance d etre ici... Je ne veux pas commettre d impaire. Promet moi de ne pas m y inciter involontairement....


Non pas que sa place de Grand Veneur menait toute sa vie mais elle n avait pas fini son travail au sein de la Venerie puis elle aimait cette fonction...
_________________
Nith
[Parvis du Louvre]

Il se demandait encore comment il avait réussi à les retrouver parmi tout ce beau monde, on pouvait facilement se perdre dans cette marée humaine encore plus compacte qu'une foule en pleine place du marché. Instinct, ou bien sens de l'observation acquis après toutes ses années sur le champ de bataille, ou alors tout simplement la chance fit qu'il n'eut guère à chercher pendant des heures pour retrouver sa petite famille. Enfin de famille, ils n'en avaient que le nom, car cela faisait bien longtemps qu'ils n'avaient pas tous été ainsi réunis. En fait, à bien y réfléchir, il y avait pratiquement tout le temps une personne manquante, partie en mission pour l'Ordre, voire même les deux parents en même temps, laissant leur enfant aux bons soins d'une nourrice. Mais l'éducation était affaire de temps et rigueur... Cependant, plusieurs choses le taquinèrent déjà. Après les salutations à son épouse, formelles comme de coutume, certains petits détails ne lui convenaient guère. Mais chaque chose en son temps...

A son épouse:
- Merci. Nous devrions entrer dans le hall, ou alors nous nous retrouverons perdu à la fin de la longue procession de nobles venant pour l'occasion. Je ne voudrais pas y passer des heures, nous avons nombre de choses à faire, bien plus urgentes...

Puis à sa fille, qui avait tardé à répondre: - Et bien, jeune demoiselle, depuis quand parle-t-on ainsi à son père? Lorsque l'on s'adresse à une grande personne, il est d'usage d'employer le "vous". Et ne l'oublie pas, lorsque tu seras présentée à Sa Majesté...
Je vais bien sûr rester pour cette cérémonie, mais tu ne dois pas t'attendre à ce que je demeure à vos côtés pour de long moment. Tu apprendras qu'il y a des choses plus importantes auxquelles nous devons nous consacrer...


Non, il ne sait pas s'y faire avec les enfants, et alors? Personne ne lui avait appris, il n'avait guère eu d'exemple à suivre, enfin il fallait bien faire comme il le pouvait... Mais surtout, en entendant le mot "bal", il voulait à tout prix s'échapper le plus rapidement après la présentation. Ah non, on ne lui ferait pas faire des tours de pistes et des cabrioles en paradant au beau milieu de cette foule!

Quelques saluts de têtes à des personnes connues, mais pas de temps pour les bavardages, il fallait faire avancer cette petite troupe bien habillée:


- Allons-y!

Non, cela se voyait à peine qu'il était plus à l'aise sur un champ de bataille qu'au beau milieu de cette foule de nobles... Il menait le groupe, regardant en arrière au cas où l'une des dames se seraient emmêlées les jambes dans leur robe. Bon d'accord, c'est joli et tout, mais ce ne doit pas être très pratique pour évoluer sur le terrain. Il comprenait pourquoi Zalina n'appréciait que guère cette tenue, même s'il ne ratait pas une occasion pour tenter de l'obliger à se vêtir de la sorte. Sadique, lui? Peut être... Mais ce sont les petites attentions, même mesquines, qui entretiennent et prouvent une profonde amitié...

Bon, on tente de slalomer entre tout ce monde, jetant quelques coups d'oeil en arrière pour vérifier l'état de ses troupes, quand tout à coup, c'est le choc! Bon, un choc assez doux, en raison des couches de tissus qui recouvraient l'obstacle qui se mettait sur sa route, mais un choc quand même. C'est qu'on pourrait quand même mieux faire que de bousculer les gens afin de se faire remarquer... Mais ce n'était pas du tout son attention! Oh que non, il aurait largement préféré passé par une porte dérobée et pénétrer tranquillement et discrètement dans les locaux alloués. Mais, malheureusement, il n'avait guère eu le temps pour vagabonder suffisamment dans les couloirs du Louvre afin de trouver pareil chemin... Aussi fut-il obligé de passer par la grande porte, comme tout le monde, et de commettre le genre d'impair dont il était, il fallait le reconnaître, assez familier. Et bien, quand on ne peut prévenir, autant s'attacher à guérir correctement...


- Ma Dame, je vous prie de bien vouloir pardonner ma maladresse, mais il n'était guère mon intention que de vous bousculer. Vous m'en voyez confus, et fort désolé de pareil méfait, surtout en cette occasion. Que puis-je faire pour m'amender de ma faute?

Heureusement qu'il savait parler, cela lui avait bien souvent sauver la mise, à ce maladroit de Perplexe... La Dame, c'était Béatrice de Castelmaure, mais le Perplexe ne le savait pas encore. Ce que cela allait bien pouvoir faire? Et bien, l'avenir nous le dira...
_________________
Finute
[Un retour, un rattrapage]

La présentation était faite et il était naturelle d’entendre la Duchesse de Nevers demander la raison de la présence de la Dame. Seuls les Vicomtes, Comtes et Ducs pouvaient assister à cette cérémonie ainsi que les héritiers. Mais la jeune femme n’était qu’une fiancée pour l’instant.
Ela allait répondre à la question de la Duchesse de Nevers concernant la raison de sa présence, mais il en fût plus agréable d’entendre le Duc de St-Fargeau répondre à sa place. Son fils disparu dans la foule laissant la jeune Damoiselle seule au beau milieu de cette nuée de noble bien plus titrés qu’elle. Il y avait de quoi se faire toute petite.

Une bousculade qui failli faire tomber la jeune femme. Se rattrapant comme elle pu, son nez se retroussa, outragée par ce manque de galanterie.
Pertacus… de Montbazon-Navailles… voilà une famille qu’elle connaissait bien par son Ordre Royal. Inclinaison de sa tête toutefois, ne pas se laissait faire.


Montbazon-Navailles, Votre mère est une bien charmante femme, je la connais bien, vous lui passerez mes amitiés.

Une nouvelle venue, cette fois-ci plus calme que la précédente, celle d’une certaine Clémence de l'Epine, de bonne famille apparemment. Inclinaison de la tête avec un sourire…
Ravie de faire votre connaissance Dame Clémence.

L’écoute ensuite se fit des plus discrète. Beaucoup de monde s’immisçait dans le groupe, il était difficile de suivre parfois.
Un groupe se détacha, Ela en profita pour se joindre à eux, le temps de respirer, trop de monde. Même intéressant.
Un regard vers Clemence de Lepine…


Dame, connaissez-vous beaucoup de monde en ces lieux ?
Navrée de n’avoir que peu parler, mais il y avait tellement de personne que je ne savais où donner de la tête…


La Belle esquissa un sourire courtois à la Dame allait continuer à discuter, lorsqu'elle se retourna vers la Duchesse de Nevers au moment de la « bousculade ». Ela déposa par reflexe ses mains au niveau des épaules –la duchesse est de dos- de la Duchesse de Nevers pour lui éviter de trop ressentir le choc.
De suite, Ela enleva très rapidement ses mains, les redéposant sur sa robe gracieusement, comme si de rien n'était. Puis, devant le Duc, la jeune femme s’inclina. Qui il était… les présentations seront faites certainement.
Thomasdeclerel
Le Duc parcourut un court instant la salle cherchant des visages connus lorsqu’il aperçut la Duchesse Alivianne, à qui il adressa un sourire suivi d’une respectueuse inclinaison de la tête, espérant que d’ici à la fin du bal, il aurait le temps d’aller la saluer convenablement.

Puis le craac et les paroles de Bitterly ramena son attention vers elle et un sourire amusée se dessina sur ses lèvres. Et pour seule réponse aux propos aux questions de Bitterly, il pressa ses lèvres contre les siennes quelques instants. Puis répondit à la dernière question :


Il y a foule, oui, malheureusement….j’aurais aimé pouvoir passer un peu de temps avec vous sans avoir tant de monde autour…quelques têtes ne me semblent pas inconnus.

Puis le Duc d’Auvergne vint saluer Bitterly et Thomas se mit en retrait portant de nouveau son regard vers les personnes présentent. Il aperçu le Chambellan Breton en grande discussion, certainement encore à essayer de s’arranger un bon mariage avec une françoise…

Bitterly qui tentait une présentation le ramena de nouveau vers ceux qui étaient proche de lui, le regard vers l'enfant qui semblait - bizarrement - retenir l'attention de la Duchesse de Touraine, aurait elle changée ?

_________________
melior
Le Vicomte présenta son bras en une galante invitation vis à vis de la demoiselle bretonne.
Le blond Riwan se tenait coi, et Melior admirait cette faculté d'être à la fois là et ailleurs...cela pouvait être parfois bien utile...d'autres affaires occupaient certainement son esprit. La Vicomtesse misa sur la politique. Un mince sourire se dessina sur ses lèvres, elle-même, allait s'y remettre, ayant le sentiment que son poste actuel ne lui offrirait que peu d'opportunités, et qu'elle ne tarderait pas à s'y ennuyer.
L'aspirant Duc, donc, ne bougeait pas d'un cil, et pourtant, il se trouvait sollicité d'une charmante manière, une main tremblante posée sur son pourpoint. Le regard de jais se fit plus perçant. Les liens se tissaient, il lui sembla voir comme un jeune animal sauvage se débattre avant que de se laisser apprivoiser. Bientôt la jeune fille devrait se plier à la loi de Nature, l'attirance ne la trompait pas.



Citation:
Je ne voudrais pas enlever à la Vicomtesse le plaisir que de danser avec vous, Vicomte. Loin de moi l'idée de la priver d'un tel ravissement.


Sous la rondeur des phrases, le refus. La gent française n'aurait pas l'affront de forcer une demoiselle. Mieux valait éviter à son ami, l'humiliation d'un refus formulé plus directement.
Et pourtant, cela contrariait passablement le plan qu'elle avait établi, la veille, avec Adrienne...l'objet de sa quête, l'attendant sagement, reposant nonchalamment dans la salle de bal...elle espérait depuis...au moins quelques heures... de lui être présentée. Tout son corps tendait vers ce moment...Oh délices de la peau qui frôle, de la bouche qui goûte...Et l'on retardait ainsi cette rencontre...
Elle murmura à l'oreille de son amie Juge :


Vous expliquerez au Duc de la Cuicetandre, ce léger contre-temps, je compte sur vous.

De manière plus audible :

Puisque l'on me cède ainsi la place...

Souriant à la Vicomtesse :

Sauf si, ma chère, vous souhaitez faire l'honneur à mon ami de lui faire découvrir que l'austère Justice puit se métamorphoser en la grâce féminine.

Melior balaya la salle des yeux...un peu plus loin Thomas et certainement la fiancée dont il lui avait parlé. Une certaine pensée la fit sourire, elle songea à ce qu'elle lui avait dit un certain soir, elle se demanda s'il avait oublié. Plus loin encore sa vassale, conversant avec le duc Vaxilart...oubliant les devoirs inhérents à sa vassalité. Il faudrait qu'elle se penchât sérieusement sur son cas.
_________________
Duchesse de Castelmoron d'Albret, Vicomtesse de Beaumont en Périgord
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 21, 22, 23, ..., 25, 26, 27   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)