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[Rp - Bal Royal] Salon des Nymphes

Clemence.de.lepine
Béatrice et sa jeune damoiselle de compagnie, Della, ne tardèrent pas à la rejoindre. Rapidement, la Dame de Montferrand-du-Périgord se rapprocha d'elles à son tour, si bien que l'on avait désormais sous les yeux deux groupes distincts.

Ela prit la parole et Clémence fut surprise de constater qu'elle s'adressait à elle. Ragaillardie par ce signe d'intérêt manifeste, la jeune femme redressa le menton et répondit d'un ton amène.


"Je crois que vous n'êtes pas la seule dans ce cas." Avança-t-elle tout en adressant un regard entendu à Ela, qui glissa ensuite vers ceux de la Duchesse de Nevers et de Della.

Son attention revint à Ellesya, non loin.


"Vous m'auriez posé cette question un peu plus tôt, je vous aurez répondu par la négative.

A vrai dire, je me vois contrainte d'y répondre tout de même négativement."
se reprit-elle, d'un air contrit. "Car non, je n'ai pas la chance de connaître grand monde ici."

Ses yeux s'attardèrent sur la jeune Louve, la demoiselle aux cheveux aussi noirs qu'une nuit sans étoile, afin que ses trois compagnes devinent de qui elle allait parler.

"Mais voici une demoiselle dont la vue me soulage car je désespérais trouver quelqu'un de ma connaissance. Je commençais à penser que mon existence solitaire à la Motte m'avait définitivement coupée de tout.

Une pause, un sourire.

Elle se nomme Ellesya d'Arduilet. Elle est la fille de feu Sa Seigneurie Rassaln d'Arduilet et... La demoiselle hésita, malgré elle. C'est que l'événement n'était pas si vieux et qu'il l'avait touchée alors, la poussant à contacter cette jeune femme qui se tenait maintenant non loin d'elles. ... et de feue Sa Seigneurie Morgwen de la Louveterie.

Peut-être nous fera-t-elle le plaisir de nous rejoindre."


Clémence avait à peine terminé qu'un incident se produisait dans l'instant. La maladresse s'était-elle mutée en une épidémie redoutable, chez les hommes ? La demoiselle eut un sursaut de consternation, attendant la réaction de la Duchesse face à cette nouvelle confrontation physique.
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Adrienne
D'un naturel espiègle, la Chef de Cabinet Royal prenait un malin plaisir à taquiner son ami de toujours, le Comte de Bailleul, et laissa échapper un éclat de rire cristallin lorsqu'il riposta avec son répondant habituel. Du coin de l'oeil, elle veillait d'un regard chargé de tendresse sur le petit Jehan qui comme à l'accoutumée posait mille et une questions et faisait la fierté de ses parents. Elle s'était beaucoup attachée à ce garçonnet depuis qu'elle l'avait recueilli un temps en son manoir lyonnais. Remarquant son embarras, elle se pencha discrètement pour lui glisser à l'oreille :

Qu'as-tu donc, mon petiot, à sautiller ainsi sur place ? Un besoin pressant ? Ce n'est guère le moment de nous couvrir de honte en te répandant sur le tapis !

Reportant ensuite son attention sur ses compagnons d'un soir, elle exécuta une gracieuse révérence à l'égard du Vicomte de Biron lorsque Melior fit les présentations. Elle le détailla rapidement du regard, l'homme ne semblait pas vraiment dans son élément mais la Vicomtesse de Beaumont avait décidément tout l'art de mettre ses amis à l'aise. La Brune de Hoegaarden le gratifia d'un sourire franc qui contrastait agréablement avec la mine austère qu'elle se devait d'afficher en salle d'audience.

Elle d'ordinaire si affable n'avait pas déserré la mâchoire face à ces convives bretons qu'elle dévisageait d'un air méfiant. A défaut de combler son estomac qui commençait à crier famine, elle ne perdait pourtant pas une miette de la conversation. Elle ignorait que sa consoeur était veuve, étrange comme l'on peut cotoyer quotidiennement des êtres sans prendre la peine de les connaître vraiment, un nouveau point commun liait donc à présent nos magistrates, en plus de leur passion partagée des vieux grimoires de lois poussiéreux et des buffets gargantuesques.

Quelques notes de musique s'échappaient de la Salle de Bal, invitant à pénétrer au coeur des festivités. Et voilà que la bretonne déclinait une invitation à danser. La Vicomtesse jeta un regard ulcéré au plafond, exaspérée par tant de manières et de suffisance.


Melior a écrit:
Sauf si, ma chère, vous souhaitez faire l'honneur à mon ami de lui faire découvrir que l'austère Justice puit se métamorphoser en la grâce féminine.


La flamande piqua un fard et lança un regard noir à son amie. Elle faillit protester mais se ravisa aussitôt. Après tout, elle était venue ici pour s'amuser et n'allait pas s'apitoyer toute la soirée sur la défection de son cavalier. Posant ses pupilles dans celles du noble périgourdin, elle rétorqua :

Ca sera avec plaisir que je lui en ferai la démonstration, preuves à l'appui ! Je n'ai plus dansé depuis une éternité, ça doit remonter aux épousailles de mon cousin. Mon cavalier de l'époque était d'ailleurs Périgourdin, habitant de Sarlat …

Elle esquissa un sourire en repensant à son fidèle ami Donchile, infatigable voyageur parti à la conquête des terres helvétiques et dont elle lisait toujours avec délectation les récits de voyage.

Il me semble que l'on s'est déjà croisé à la Cour d'Appel, n'est-ce pas ? Votre visage ne m'est pas inconnu …

Sur ces mots, elle enjoignit d'un geste ample la petite troupe à prendre la direction de la salle de Bal.
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Blanche_
Par excès de timidité, la damoiselle blonde venait une nouvelle fois de faire une erreur. Visiblement, décliner une invitation n'était pas au goût de la Cour parisienne... Y avait il moyen quelconque de faire marche arrière ?

Si votre invitation tient toujours, Vicomte, je serais ravie que vous m'accordiez la prochaine danse. Voilà, c'était dit. Explication faite sur son refus soudain -qui n'en était pas un, d'ailleurs-, tout du moins sur son appréhension. N'avait elle toujours pas l'envie de danser ? Il s'agissait donc de lui faire comprendre son désir qu'il octroyât l'honneur aux femmes lui étant supérieures. Visiblement, les règles de primauté sur les danses ne sévissaient pas en France, contrairement à sa terre natale. Troublée par ce changement, cette perpétuelle comparaison à sa chère Breizh, la gamine au teint pâle avait perdu ses repères, et sombrait peu à peu dans une consternation la plus totale. Se taire, parler ? Danser, refuser ? Quoique les deux propositions lui paraissent alléchantes, l'une gagnait rapidement sa préférence. On ne trouvait, assurément, aucun plaisir à converser dans une soirée où tout tournait autour de la danse.
Et puis, rester seule sans cavalier représentait un certain ennui. Lassitude, d'ailleurs, qui commençait à se faire sentir par la sauvageonne, peu habituée à stagner debout, à ne se mouvoir que d'un pied sur l'autre, voire agiter de temps à autre un éventail au nez de ses courtisans.
D'autant plus, qu'il supposait "en présence du Chambellan". Et non qu'elle refuse de partager quelque discussion avec lui, elle n'appréhendait pas moins les remarques acerbes qu'elle supposait siennes. On le disait fourbe, malin, cupide... Bien loin d'accorder crédit à ces ragots de bas étage, elle préférait se préserver, et ne pas accorder trop d'importance à une amitié dont il n'aurait cure.

Le mouvement commençant, elle suivit docilement la petite troupe en direction de la salle de bal. S'approchant de la musique qui se faisait du fait de plus en plus forte, elle profita d'un instant propice à une remarque discrète, et sourit innocemment à la jeune Vicomtesse à qui elle n'avait pas encore eu le plaisir de s'adresser directement, la félicitant sur la beauté de sa tenue.
Point d'ironie dans les propos de la jeune bretonne, alors qu'elle sent pourtant le mépris que lui renvoie l'austère françoyse. Nul mensonge, non plus, puisqu'elle admire sincèrement les ornements brodés, et les parures de rêve. Elle songe même, un instant, à faire revenir en pointe bretonne un drapier françoys pouvant la renseigner sur l'origine des soieries précieuses, et des colifichets portés par la cour de france. Ouverture aux cultures étrangères, songea t'elle dans un sourire.

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Riches, tenez bon !
Pertacus
Pertacus venait de se faire gentiment envoyer baladé par le sieur Vaxilart il était un peu en colère mais ne le montra pas et ne dit rien pour ne pas attiré l attention
Il vit sa mère et sa soeur un peu plus loin et décida d aller les rejoindre de plus ceci lui donnait une occasion de s'éloigner du sir


Il s approcha donc et arriva face a Jades a qui il fit une petite grimace dans laquelle elle pouvait comprendre qu il ne se sentait pas a sa place ici
Della
Enfin ! Ma Duchesse nous entraînait à l'écart, scindant le groupe qui menaçait de l'étouffer en petites apartés bien plus sympathiques.
D'un regard, je la remerciai car à moi aussi, cela pesait tous ces gens.
Bien que remise du malaise qui m'avait prise un peu plus tôt, les parfums emmêlés continuaient à m'envahir et me faisaient tourner le coeur. A que n'avais-je un bon verre de vin de chez nous à humer, tester, savourer...Je soupirai...avec la discrétion de mise en pareille circonstance.

La jeune Clemence lança un nom...Ellesya d'Arduilet...Ce nom évoqua quelques souvenirs mais lesquels ? L'évocation de sa parenté ne m'aida pas...Je suivis le regard de Clémence et aperçus la jeune femme dont il était question. Etrange, je ne la connaissais pas et pourtant, ce nom...ce nom, je le connaissais...
Tournant et retournant dans la malle des souvenirs cachés sous mes longs cheveux blonds soigneusement coiffés, je faisais des recherches et...Oui ! Ca y était...Mon frère, mon cher frère Eldwin m'avait parlé de cette jeune femme. Et j'eus pour elle, une bouffée de sympathie...
Oh oui, ce serait une bonne chose que cette personne vienne nous saluer !

Et voilà que ça tangue encore...Peut-être un entraînement à un voyage sur des flots bleus ?


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Lanfeust86
Lanfeust sourit à son alliée, la duchesse Bitterly qui allait commencé à lui présenter un homme quand elle porta son attention sur son fils. Elle avait dit Thomas, d'après ce qu'il savait cela devait être le berrichon...Thomas de Clerel s'il ne se trompait pas. Il ne connaissait que le nom en fait, pas l'homme. Le Duc sortit de sa réflexion.

En effet c'est mon fils, je vous présente Arthur.

Regard vers son fils.

Fiston, voici la duchesse de Touraine, Bitterly.

Signe à son fils qu'il doit faire une révérence. Puis retour vers la duchesse et Thomas de Clerel.

Bonjour Messire, vous êtes bien berrichon n'est ce pas ? Thomas de Clérel non ?

Il n'avait pas vu le Duc Georges, il avait aperçut Ingeburge mais pas lui, sûrement que rencontrer le Roy n'était pas une de ses préoccupations. Royaliste quand cela l'arrange celui-là. Il semblerait que les présentations au Roy commençaient, il devra faire acte de sa présence devant son suzerain et c'était quelque chose.
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Benduguesclin
Adrienne a écrit:


Ca sera avec plaisir que je lui en ferai la démonstration, preuves à l'appui ! Je n'ai plus dansé depuis une éternité, ça doit remonter aux épousailles de mon cousin. Mon cavalier de l'époque était d'ailleurs Périgourdin, habitant de Sarlat …



Sarlat la belle est ma ville depuis longtemps déjà... Quel est le nom de ce cavalier, je le connais peut-être ?


Adrienne a écrit:
Il me semble que l'on s'est déjà croisé à la Cour d'Appel, n'est-ce pas ? Votre visage ne m'est pas inconnu …


Oui tout à fait, j'ai été appelé comme témoin en tant que régnant dans une sombre affaire impliquant le sieur Guige de Lune et le comté du Périgord-Angoumois. Le sieur en question est mort durant le procès qui n'a pas malheureusement pu aller au bout...
Dommage se dit BenDuguesclin, ce faquin prétentieux méritait une bonne correction.

Semblant sortir de sa torpeur, la Bretonne s'adressa au Vicomte de Biron :
Si votre invitation tient toujours, Vicomte, je serais ravie que vous m'accordiez la prochaine danse.

Bon et bien, deux cavalières pour un si piètre danseur et tout cela devant la cour entière. En même temps, il devait se faire connaître et c'était là une bonne occasion de rencontrer des gens influents.

Bien sûr, avec grand plaisir. Je vous la réserve !

Le petit groupe se rendit ensuite vers la salle de Bal.
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melior
Regard noir d'Adrienne à son adresse, sourire angélique de Melior - quoi ? j'ai fait quelque chose moi ?.
Et Blanche d'accepter finalement l'invitation de Benduguesclin.
Plasm, titillé, par l'une de ses juges préférées (oui, parce qu'il y avait aussi Bettym et Lafred dans ses juges préférées...Redwanator et Hugo étaient trop barbus), avait usé de son sens de la repartie.
Le protocole ne pesait point en cet instant, et l'atmosphère tendait à une certaine convivialité. Melior se sentait, là, comme un poisson dans l'eau, ne faisant cure, avec sa légèreté d'esprit -d'accord, ça tranche un peu avec les sabots rouges-, du cadre solennel...l'épicurienne jugeait qu'il fallait mieux profiter des aspects agréables de la chose.
Geste d'invite pour se rendre en salle de bal. La Louvelle fit comme les autres. Et dans leur sillage, le chambellan de Bretagne, ainsi que la famille présidentielle -on va éviter de les laisser plantés là comme des poireaux, ce serait quand même dommage de provoquer d'un même coup, le courroux breton et celui de la CA, car à bien y réfléchir...où fuir si pour se venger Plasm recourait à d'énormes dossiers imbuvables ? la Bretagne restait un plan de secours judicieux...bon, resterait l'Helvétie...moui, moins emballant - et Melior songea qu'il était rare plaisir que de voir ainsi plier ces messires à la volonté féminine, toujours partant du principe que qui ne dit mot consent. Gare à ce qu'ils risquaient de consentir !
Clap- clap faisaient les sabots rouges sur le parquet, heureusement, il y avait tant de brouhaha, que cela risquait fort de passer inaperçu.
Parmi la foule Anthémios, dict Lekaiser, qui à la manière d'une statue grecque contemplait le mur d'en face.
L'espiègle brune, en passant, le salua :


Bonjour à vous, Messire Lekaiser, voici des lustres que je ne vous avais vu.
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Duchesse de Castelmoron d'Albret, Vicomtesse de Beaumont en Périgord
Lekaiser
Anthémios avait posé pied a terre au Louvre puis s'est rapidement retrouvé entouré de nobles venant de toutes parts du Royaume. Tenues vestimentaires, accents, comportements... chacun différait de son vis-a-vis. Une voix mélodieuse finit par le tirer de ses pensées, alors qu'il contemplait les lieux.

Citation:
Bonjour à vous, Messire Lekaiser, voici des lustres que je ne vous avais vu.


Réajustant sa veste, un sourire vint se dessiner sur ses lèvres lorsqu'il aperçut la dame a l'origine de cette voix mélodieuse.

Dame Melior, c'est un réel plaisir que de vous rencontrer en ces lieux. Anthémios inclina légèrement son buste pour baiser la main de la Vicomtesse. Il est vrai que nos routes n'ont que rarement été communes ces derniers temps. Vous devez sûrement avoir grand nombre d'histoires a me faire partager ? fit-il sur un ton amuseur.

L'envie d'écouter la Vicomtesse était grande mais bien indélicat aussi serait celui qui ignorerait les personnes l'accompagnant.

Chère amie, je vous vois fort bien accompagnée. Puis a leur attention. Messires et Dames, bien le bonjour a vous. Je me nomme LeKaiser, je suis l'actuel Connestable de France, fit il a leur attention, parachevant ses dires d'une profonde révérence. Rares étaient les occasions qui se présentaient a lui pour assister a des évènements de cette ampleur. Aussi la crème de la Noblesse hors Périgord-Angoumois lui était peu connue, ce qui visiblement n'était pas le cas de Melior.
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Vaxilart
En face de la Princesse Clémence (ça va devenir mêlant, je le sens!), le noble Duc fit polie révérence avant de se relever - remarquez que lui ne prend pas la main d'une dame sans qu'on lui la présente (bande de rustre). Sans le bousculé pour engendrer la conversation, il refit face adroitement - +5 modif de dextérité.

-Altesse, c'est un honneur de vous croiser à nouveau. Nous avions eu l'occasion de nous entrecroiser quelques brefs instants lors de la cérémonie d'anoblissement de Dame Archibaldane. Peut-être en avez-vous souvenir, mais au nombre de Duc qui doivent passer devant vous, n'ayez crainte, je ne prendrai ombrage d'un oubli!

Permettez-moi en même temps de vous présenter ma protégée en ce jour, la jeune Duchesse Béatrice de Castelmaure.


Le Duc s'écarta et ouvrit le bras accueillant Béatrice pour des présentations en bonne et due forme - il était loin de se douter que quelques prémices de réelles conversations pouvaient germés en de tel circonstance. Ainsi, sans remord et sans en avoir conscience, il la détourna peut-être d'une nouvelle amitié... Tant pis!

Face à une Princesse, le Duc ne se contenta pas de quelques palabres pour éviter devoir déballer la série de fief suivant son accompagnatrice, mais il se soumit à la bonne étiquette et y alla de son mieux - prenant bien soin de prendre un souffle entre chaque titre s'il voulait terminé l'énumération en vie.


-Duchesse...

Sans malice aucune, mais dire le contraire lui était impossible.

du Nivernais, Comtesse du Lauragais, Vicomtesse de Chastellux, Baronne de Chablis et bien sûr,

Comme si c'était évident!

de Laignes.
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Korydwen
Korydwen se trouvait être en charmante compagnie, il ne lui fallait que son époux pour l'être, même la cérémonie semblait un peu coincée, du moins, il fallait se comporter comme une vraie noble, pas comme en Auvergne, où elle pouvait éclater de rire, boire jusqu'à plus soif, servir des verres et autres joyeuseries qui faisaient que les festes auvergnates on en gardait toujours un bon souvenir, mais aujourd'hui, il ne fallait pas entacher la réputation de son très cher époux, après tout, il travaillait chez les grands. Ravie de sa petite plaisanterie, riant interieurement, osant à peine laisser paraître un léger sourire sur son visage, il avait fait mine de partir, mais elle s'était accrochée à son bras, il semblait assez absorbé par sa gorge et son magnifique collier.

Je crois qu'en fait, le Grand Prévot de France qui m'a invité se trouve être à mon bras en ce moment même, point besoin d'aller le chercher plus loin.

Elle répondit ensuite tranquillement à Marty.

Baronne Kory, content de voir que tu aies pu venir. Nous devrions organiser davantage de réceptions de ce genre en Auvergne. Peut-être une idée à creuser : réunir tous vos vassaux à Cournon. Je ne sais ce qu'en pense le Grand Prévôt.

Il est normal que j'accompagne mon cher époux ou plutôt tienne compagnie et soutienne mon époux dans ce genre de cérémonie très protocolaire. Elle s'était légèrement penché discrètement, comme pour faire une confidence à son vassal et surtout pas que les autres grands entendent, sinon, elle risquait quelque problème. Elle se tourna ensuite Althiof, le laissant répondre à Marty et bien entendu, en en rajoutant sur Beths, heureusement qu'elle n'était pas là, sinon, elle aurait du se contenir, exercice assez important connaissant les capacités vocales de la Gondole.

Effectivement, cela serait une bonne idée d'organiser des festes à Cournon, nous avions d'ailleurs en tête quelque chose avec Althiof. Mais beaucoup moins protocolaire... Tu sais nous et le protocole on s'y plie, mais quand on peut éviter...

Elle se tourna vers son époux, il est vrai qu'ils avaient parlé plusieurs fois de bal masqué. Il ne manquait plus qu'à trouver le temps de le faire et sachant qu'elle était très occupée à cause de ses retraites. Marty s'excusa et les quitta, entre temps, elle vit ses neveux, Elégie et Sémias, et puis Alivianne qui semblait les accompagner, elle fronça les sourcils, depuis quand ? Elle avait du raté des choses, l'eau avait coulé sous les ponts, mais elle se souvenait de violent éclat de voix entre les deux dames. Elle se laissa entraîner par son époux, ne sachant pas trop quoi faire, ni ce qu'elle devrait faire d'ailleurs, visiblement, ils allaient voir sa nièce Elégie.

Elle suivit son époux en lui tenant toujours le bras de peur de se perdre, elle connaissait tellement personne ici, qu'il valait mieux éviter et elle ne faisait pas le poids face à toutes ces robes et autres bijoux, mais elle aimait la simplicité et surtout quand ce qu'elle portait avec une histoire, comme cette robe par exemple... Elle se pencha vers son époux et lui murmura.

Et après que devons-nous faire ? Aller voir le Roy ? Manger ? Je dois t'avouer que j'ai un peu faim...

Les joues roses, elle le regarda, souriant faiblement, de peur d'éclater de rire, c'était un vrai ventre sur patte cette Kory quand même...
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En deuil d'Elra de Marigny. Chef de famille des Marigny.
Riwan
[ ]

Décidément, les grands bals n'étaient pas pour moi. Trop de monde, trop de bruit. J'étais incapable de suivre une conversation en ces lieux. Mais une sensation bizarre, celle de manquer à tout mes devoirs, m'envahit.
Reprenant mes esprits, je tente de savoir ce qu'il s'est passés. J'en conclus assez vite que Blanche va danser avec ce Vicomte aux ancêtres bretons. Mais je devine quel est extrêmement gêné. Je finis par croiser son regard désespérés. Alors je cède. Après un petit salut au Vicomte en question:

Vicomte, excusez moi; mais la Demoiselle de Walsh m'a déjà promis sa première danse.

J'espère que cela ne créera pas d'esclandre. Mais après tout, j'ai la préséance de mon côté.
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Son Altesse Riwan Nathan De Brocéliande
Archibaldane
Vaxilart a écrit:


Permettez-moi en même temps de vous présenter ma protégée en ce jour, la jeune Duchesse Béatrice de Castelmaure.[/b]

-Duchesse...
Sans malice aucune, mais dire le contraire lui était impossible.
du Nivernais, Comtesse du Lauragais, Vicomtesse de Chastellux, Baronne de Chablis et bien sûr,
Comme si c'était évident!
de Laignes.


Archibaldane songe en souriant : "...il ne changera jamais ce bon duc...et heureusement !" Puis faisant une révérence à la duchesse... "du Nivernais"...


- Vostre Grasce, je suis honorée... Archibaldane, de la famille d'Ambroise, dame de St-Julien d'Armagnac... et ambassadrice pour le Comté d'Armagnac et des Comminges, en Périgord-Angoumois et en Bourgogne...
Argael
[Acte I :Sur les routes déjà en retard]

Par toutes les vierges effarouchées que compte se royaume, il est dit que j’arriverai en retard.

Ainsi s’exprimer le Premier Secrétaire d’Etat regardant le ciel devant ce nouveau coup du sort. Planter sur le bas côté une charrette, à vrai dire sa charrette était renversé, au grand dame du cocher se complaisant en excuse

Combien de litres de génépi son perdu fichtre dieu, regarde donc cela. Cet ivrogne avachi dans le bas côté blanc comme une défection de laitier va pouvoir se baigner dans l’allégresse de mon commerce d’alcool, sans espoir de décuver avant longtemps.

Homme aide moi tire sur les bêtes tandis que je tente de redresser l’attelage sous une douche alcoolisé, tandis que je patauge dans la boue.


L’homme bouillait, point connu pour son comportement mesuré, il donnait ici la pleine mesure de son savoir faire vocal et physique.

Si tes bêtes ne sortent pas cette charrette sous 3 secondes je m’en vais les saigner, cachère comme disent les sarrasins. Comme responsable de charrette à l’avenir, je préférai à l’avenir nommer une vieille galeuse paralytique !

Eructant et forçant, l’homme trapu des montagnes forgé par le travail du bois et de la coupe et par les armes, muscles bandés sortit au prix d’un ultime cri d’effort a faire reprendre la route a la roue dissidente.

Regardant sa tenue, il fit la moue, chemise déchirée, chausses et braie pleine de terre, effluve d’alcool, le tableau pouvait faire rire. La journée promettait elle d’autres surprises. Apres une moitié d’alcool perdue, une tenue déplorable que pouvait il encore lui tomber sur la tête.



Brrrrouuuummmmm

Quoi qu’est ce ? L’orage qui tonnait au loin, allait il connaître les joie d’une pluie fouettant le visage et trempant et gelant le corps.

Ploc……ploc….. ploc..ploc.plocplocploc

Voici donc notre convoi, une charrette tirée par deux bœufs et un cocher au côté duquel se trouver un cavalier sur sa monture, progressant sous les aléas météorologique. Mais pourquoi donc Aristote mesurait il sa volonté aujourd’hui.

Après quelques heures encore de voyage, ils furent à vue de leur destination. Avisant sa tenue, il se dit que les complications allaient être de mise à l’entrée ce qui vous allez voir ne manqua pas d’arriver.


Halte on ne passe pas, les commerçants ne sont pas autorisés à entrer.

Imaginez alors le « fier », fermant les yeux inspirant lentement afin de se calmer et de ne point. La situation pouvait prêter à confusion après tout, cet homme d’arme ne faisait que son travail, ne point lui en vouloir, ne pas exploser devant son insolence.

Soldat connaissez vous quelques supplice fort plaisant capable de donner le change de procurer quelques moment de sourire? Prenez la roue par exemple, ça c'est festif ! Le condamné est attaché on commence à lui casser les bras et les jambes ! Tout le monde peut venir avec son petit bâton, les gens participent, c'est convivial ! Ou bien encore on attache le condamné, et on le balance sur un nid de frelons, c'est propre, c'est sain, c'est naturel. Qu’en pensez vous ? Aimeriez vous connaître tel traitement ? Je ne pense pas alors fichtre dieu tu me fais rentrer ou alors c’est le sort qui t’attend.

Prit de quelques doute devant l’homme dont il semblait avoir provoqué la colère, il fit chercher le chef de poste qui arriva bientôt. Semblait il, voici que ce dernier avait été dérangé une lavandière sortit quelques temps après. Très bien il serait deux à être passablement remontés.

Qui êtes vous marchand, vous avez une seconde pour justifier de ma venue avant qu’on vous embarque et confisque votre marchandise.

Aristote pourquoi ? Pourquoi éprouvais tu sa patience en cet instant.

Soldat tu as moins que cela pour faire entrer le ministre du Roy que je suis avant que tu ne goûtes les geôles de l’intérieur pour un bail a durée non déterminée.

L’homme soudain se raidit devenu incertain, se pourrait il que ?? Le cerveau en ébullition il prit alors la liste d’invité et après quelques instants comprit sa méprise et changea de ton.

Je suis navré Votre Excellence comprenais moi bien, c’est que…. Je ne savais point…. Pardonnez moi…..

Chef de poste, fait prendre un tonneau pour toi et tes gardes la, c’est pour l’accueil après tout tu as fait ton travail, je le reconnais bien volontiers, je préfère cela à du laxisme. Attention au génépi c’est hors des heures de travail, cadeau de la maison.

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Alban_d_azayes
Voilà plusieurs minutes (heures ? ) qu'ils attendaient quelque chose, mais personne ne savait réellement quoi apparemment.

L'ennui l'avait gagné et on avait annoncé l'ouverture de la salle de bal. Sortant de sa torpeur, les jambes un peu raides d'être resté debout pendant ce qui lui semblait des jours entiers, il s'inclina devant la Princesse pour s'excuser, répétant devant sa Mère et prit la main de sa soeur pour la serrer accompagnant son geste d'un sourire et d'un clin d'oeil.

Il s'en fut, zigzaguant au milieu des gens, vers la porte qui menait à la salle de bal. Il y aurait peut-être quelque chose à voir, ou à boire, allez savoir.

Marchant rapidement il percuta une robe, avec quelqu'un dedans apparemment. Enfin, c'était logique en réalité, une robe ne marchait pas toute seule, si ?
Non non il y avait bien quelqu'un dedans, une Dame certainement, un homme ?
Non non c'était bien une Dame, Dame Elegie de Penhievre Balsac pour être exacte. Drôle de coïncidence qu'au milieu de tout ce tissu il réussisse à percuter cette Dame en particulier. Ceci le fit sourire.

Un peu trop pour un début ? Non, elle l'avait bien déjà entrainé dans des pérégrinations à la course après une table, alors pourquoi pas !
Il commença par s'excuser, normal, poli, bref. Puis il dit le plus naturellement du monde :


Je me dirigeais vers la salle de bal, voudriez-vous m'y accompagner ?

Trop de sous-entendus peut-être, enfin il pourra toujours mettre ça sous le coup de la chaleur ambiante, ou des effluves âcres.

Il reprit :

À moins que vous ayez autre chose en vu bien entendu.

C'est vrai ça il était parti pour y aller seul, qu'il s'y retrouve accompagné n'était qu'un plus en réalité...
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