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[Rp - Bal Royal] Salon des Nymphes

Archibaldane
Archibaldane d'Ambroise, dame de St-Julien d'Armagnac s'ennuie... Mais elle s'ennuie ferme... Et quand Archibaldane s'ennuie, soit elle part, soit elle fait une bêtise... Mais là, franchement, voir et entendre la plupart de ces gens, prétentieux, imbus de leur personne, partir dans des discussions stériles et sans fin, et devoir écouter de ci, de là, des bavardages idiots, des politesses dont les trois quarts sont manigancées, de façade, hypocrites, c'est carrément la barbe... Elle presse le bras de son ami Antoineleroy, Vicomte de Fontrailles, et lui dit au creux de l'oreille...

- Distes-moi mon ami, si je marchais sur le pied de l'un d'eux, que croyez-vous qu'il se passerait ? Hummm ?
Loreleï, incarné par Armoria


Elle eut un pâle sourire à la proposition de Lexhor et secoua doucement la tête dans une négation.

Je suis navrée, Votre Grâce, mais je n'ai pas la résistance de ma mère face aux déconvenues... Oh, j'aimerais, mais je pense ne pas être de taille, et voici que j'ai perdu tout le goût à prolonger cette soirée. Je n'aspire plus qu'à me retrouver à l'abri, dans le calme de ma chambrée.

Elle balançait entre affûter ses griffes de jeune beauté et courir se cacher loin des bruits du monde.
melior
A la révérence de Finute, Melior répondit par un salut courtois :

Bonsoir, dame Finute, il est vrai que nous n'avons guère eu l'occasion de nous côtoyer.
Permettez que je vous présente :

Son Altesse Riwan de Brocéliande, et damoiselle Blanche de Walsh, d'une des plus nobles lignées bretonnes.
Messire Plasm, Comte de Bailleul, Président près la Cour d'Appel, accompagné de son épouse dame Carol et de son fils Jehan.
Dame Adrienne, Vicomtesse de Menin , Juge près la Cour d'Appel.
Ainsi que nos compagnons du Périgord et de l'Angoumois, que vous connaissez, sûrement déjà, le Vicomte de Biron et Messire LeKaiser.

Comment vous portez-vous ?
Il semble que certaines douceurs nous tendent les bras, dans une salle annexe, nous nous y rendions justement, nous accompagnez-vous ?

La Vicomtesse et sa manie des questions...ce n'était certainement pas un hasard si elle était devenue procureur, elle n'avait rien perdu de la curiosité originelle.
Le chambellan de Bretagne semblait assez rétif, cependant, de nouveau plongé dans une profonde réflexion...promis, la prochaine serait plus simple...ou pas.
Blanche semblait se réfugier dans sa réserve...le monde...les flux de conversations. Une fois la réponse de Finute prononcée, Melior sourit à la blonde jeune fille et lui glissa
:

Je crois que la salle de bal nous offrira plus de divertissements que ce lieu, et si cela puit vous rassurer, le Vicomte, même s'il n'est pas habitué des cours, est un parfait gentilhomme, il ne fera rien qui pourrait vous froisser, je réponds de lui. Je sais que ce n'est pas aisé, que vous ne le connaissez pas...ni moi non plus d'ailleurs...j'ai bien des défauts, mais pas celui de manquer à ma parole...

Avec un soupçon de taquinerie dans la voix :

Vous croyez que son altesse Riwan daignera me répondre ?
_________________
Duchesse de Castelmoron d'Albret, Vicomtesse de Beaumont en Périgord
Catalina_constance
Un sourire qui sans s’effacer se fait petit à petit plus peiner pendant un instant elle se perd de nouveau dans ses pensées pas comme il y a quelques instants, pas avec cet certaine joie de trouver qui était la jeune femme cette fois ci plus pensif, plus nostalgique eut être que son visage c’est décomposé le temps d’une seconde, très vite il se refait néanmoins le doute est semé c’est irrémédiable… les yeux un peu vide de pensées elle secoue la main dans le vide comme pour faire venir les mots, nouveau répertoire de moue cette fois ci dans un registre plus triste encore, les Voliplhat c’était vague… mais… hochement de tête, Clémence de l’Epine un nom qui ne se fait pas inconnue, il se répète dans sa tête, le souvenir ne vient pas, il est bien la perceptible comme un mot que l’on cherche sans trouver… sur le bout de la langue.
Comme lorsque l’on agite désespérément les mains en espèrent se rattraper à quelques choses lorsque l’on tombe… Chute…
Chute.. non, Cauvisson, voilà la rousse se rattrape nouveau hochement de tête plus détendu, ou plutôt entendu.

Elle écoute, inspiration qui laisse croire qu’elle feint la surprise, et chuchote…
Ma sœur… Catalina laisse passer quelques temps et tente de comprendre ce que pense Clémence, peut être semble t’elle énervé ou, tout du moins quelques choses ne lui plait pas…
Quelques chose ne va pas.
Laps de temps passé, elle acquiesce.
Louis… encore elle hoche la tête mais cette fois ci avec plus de conviction, léger inclinaison de la tête et tente de s’éclaircir la voix


Bien sur, ma sœur à Cauvisson, alors certainement oui, j’en suis sur même enfin comme vous l’avez dit je devais être trop jeune pour m’en souvenir, Louis Raphaël, bien sur mais…
Il m’est toujours agréable de..
,
elle lève les yeux que dit-elle ? les mots se font engloutir par le bruit, après cet enchaînement de « bien sur », de « oui » sans sens elle laisse ses yeux tomber au sol honteuse de n’avoir pu s’exprimer correctement.
Cette jeune femme la trouble, elle semble ressentir quelques choses de…une certaine compassion, une certaine amertume, tout ce qu’elle lute depuis ce jour affreux à laisser loin d’elle, un rapprochement trop soudain avec le passé, elle ne s’y attendait pas.

Relève la tête d’un geste presque brusque, puis regarde la petite à ses cotés, lui sourit tendrement et sans que l’enfant est le temps de réagir les deux rousses se retrouvent main dans la main.
De la seconde elle semble balayer l’air pour faire la présentation, respire…


Voici Jehanne-Elissa de Volpilhat, ma nièce…
et pour ce qui se fait sans le vouloir chuchot : la fille de Margot et de Louis…
Comme si c’était une déclaration des plus secrète elle garde une mine perplexe.
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Adela
Regard perçant qui suit la petite tête blonde.
Certes elle lui a donné l’autorisation de satisfaire sa curiosité mais elle n’aime pas la voir s’éloigner. Une garnement passerait et lui volerait son cœur qu’elle ne pourrait rien faire. Témoin impuissant.
Dans un soupir, elle dut bien s’avouer en cet instant que sa fille avait grandi et serait bientôt une jeune femme.
Elle reparut, le cœur toujours bien accroché, juste un léger trouble dans la voix. Acceptable, elle venait d’apercevoir le Roy.
Un sourire étira ses lèvres.
Tiendra-t-elle debout lorsqu’elle serait présentée au Roy, à quelques mètres de lui à peine.
Savait-elle seulement qu’elle devait se privilège à son père uniquement ?
Certes, Adela était la filleule d’Amro d’Appérault mais elle ne s’était jamais servi de ceci pour se faire ouvrir des portes et avait toujours évolué dans l’ombre. C’était bien plus reposant.
Depuis qu’elle devait assumer seule l’image des De Vaisneau, elle n’avait plus un instant pour ses enfants ou quoi que ce soit d’autre.
Alors que Clémence et Jades s’éloignaient, Adela, après l’avoir présentée au prince, passa son bras sous celui de sa fille.


Veuillez nous excuser mais je pense qu’il est temps que je présente Alix afin qu’elle puisse profiter de la suite de la soirée.

Elle lui sourit et l’entrainant vers la salle du trône.
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Sebbe
Sebbe se présenta devant Adela... un lien fort unissait ces deux orléanais... etait ce lié a leurs idées communes? au mari de la Dame? a la vassalité commune avec Amro? peut etre un mélange de tout cela...

Alors, ou vas tu ainsi? tu quittes déjà la soirée?
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Jehan_de_montfaucon
Alors qu'il venait tout juste de se mettre en quête d'un saint endroit pour se soulager, Jehan sentit qu'on le saisissait au bras. Instinctivement, il se retourna et constata avec soulagement qu'il s'agissait de son père. Avec soulagement...

Il dut se retenir de ne pas se faire dessus lorsque le choc de la surprise se dissipa et qu'il se détendit à la vue de son géniteur. Pour un peu, il se serait trop détendu. Et alors là, ç'eut été la catastrophe pour la famille de Montfaucon. Tout ça à cause d'un petit pipi incontrôlé. Heureusement qu'il avait encore suffisamment la maîtrise de son sphincter.

Toujours concentré sur sa vessie, Jehan écouta les paroles de son père et hocha la tête lorsqu'il eut fini. Oui, le Louvre était grand, c'était indéniable.

Le Président près la Cour d'Appel interpella un garde qui le renseigna sur l'endroit de leur destination. La gante masculine de Montfaucon en prit alors la direction et arrivèrent à l'endroit tant désiré par le plus jeune des deux.


Fais vite mon fils, je n’aime point laisser ta Mère seule même si je la sais en bonne compagnie.

Sur ces paroles paternelles emplies de bon sens et de bons conseils, Jehan s'engouffra dans les latrines. Aaaaaaaaaaah, qu'il était bon d'enfin pouvoir se soulager !!!

Se libérant petit à petit du poids opprimant qui accablait sa vessie, le jeune Jehan se prit à imaginer toutes les nouvelles possibilités qui s'offraient désormais à lui, libéré du devoir de concentration. Les quelques paroles de son père sur la grandeur du Louvre semblait n'être plus qu'un lointain souvenir. Dès qu'il en eut fini avec ses besoins naturels, il alla le retrouver, étalant un sourire béat sur son visage.

Ils purent ainsi rejoindre le salon des Nymphes...

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Finute
Révérence par-ci, révérence par là, sourire par-ci, sourire... courtois par là.

Enchantée de faire votre connaissance... Altesse, Dame, Vos Grandeurs et Vicomtesse...
Effectivement, je connais déjà le Vicomte de Biron...Comment ne pas le connaitre... Mes salutations Vicomte...
Connétable LeKaiser... c'est un honneur de vous rencontrer, j'ai souvent entendu parler de vous. Ravie de faire enfin votre connaissance.


Pour autant qu'elle ne sache, elle en avait plus entendu parler que ne l'avait rencontré... remarquez l'erreur. Pourtant ils habitent dans le même Comté. Mais comme depuis quelques mois elle s'était résignée à faire le moindre pas dans le Comté pour certaines raisons. Mais ceci changera.

Bref, il était plus agréable de rencontrer les personnes que d'avoir des résumés sur leur vie. Qu'est-ce donc des résumés, des "on dit" sans réels faits, des hypothèses non fondées. Non ceci la jeune Ela n'appréciait guère malgré le fait que l'on vivait beaucoup dans des histoires pareilles. Dommage, cependant, il est effectivement difficile de rencontrer tout le monde et de s'en rappeler.

Un regard en direction de sa suzeraine, un sourire et une réponse.


Je me porte... bien, je vous remercie. Je prépare actuellement un voyage, dans le Royaume, seule. J'ai... besoin de me retrouver, le changement de province a été trop brutal et je ne me retrouve plus.
Je vous accompagne avec joie. Enguerrand est quelque part dans cette foule, après tout, mal lui en prendra de m'avoir laisser seule.


Un léger rire et la Dame suivit la petite troupe dans la salle annexe...
Riwan
Je salue également les diverses personnes se présentant. Puis, après avoir mûrement réfléchis et pesé ma réponse, je déclare, en m'adressant à Melior_fee:
Un rapprochement entre le Grand-duché de Bretagne et le Royaume de France ? Ma foi il a déjà eu lieu, il y a de nombreux mois. Par le Traité du Mont Saint Michel. Et malgré les tensions actuelles, j'ai bien l'intention de peser de tout mon poids en Bretagne pour qu'il continue.
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Son Altesse Riwan Nathan De Brocéliande
Clemence.de.lepine
Ce fut, alors, une déferlante de sentiments, un ouragan d'émotions. Hissez les voiles, le navire prend le large et part en terres inconnues !

Cette jeune femme, devant elle, qui ne devait avoir que quelques petites années de moins qu'elle, n'était-ce pas, tout compte fait, qu'une simple enfant confrontée trop tôt, trop vite, à la réalité cinglante de ce que l'on appelle "vie" ? Sa fragilité, décelée avant même que la conversation n'ait été engagée, s'était amoindrie lorsqu'elle avait pris la parole pour la première fois. Clémence en avait été déboussolée : ne s'attendait-elle pas à ce qu'elle soit tout à fait vulnérable, au fond ? Oui, elle comptait lire au fond de ses yeux une douleur profonde, une mélancolie intraitable, un abattement ostensible. N'avait-elle pas jugé trop vite ce qu'elle ne connaissait pas ? Car au lieu de ça, elle s'était retrouvée face à quelqu'un de souriant, d'avenant, de simplement candide...

Et puis, après...

Bien entendu, ça avait été différent. Et tout l'être de Clémence en était maintenant ébranlé. Ce sentiment, proéminent, lui était presque inconnu. Elle n'avait jamais eu l'occasion de le ressentir, sans doute. Sauf, peut-être, bien des années plus tôt, lorsque son père lui avait ramené un petit chat, fragile et chétif.

C'était de la tendresse, bien plus que de la compassion. C'était ce sentiment protecteur que l'on ressent, lorsque l'on se retrouve face à une personne plus vulnérable. Catalina semblait si jeune, alors qu'elle se perdait dans ses mots. Loin de la rendre incohérente ou stupide, toutes ces hésitations amenaient une certaine poésie dans son attitude. Clémence voulut s'excuser, lui demander pardon d'avoir ramener des souvenirs qui peut-être, lui coûtaient encore trop de tourments. Mais la demoiselle se retrouvait là, face à sa cadette, sans savoir quoi dire, interdite face à ces instincts protecteurs qu'elle devait refouler. Et pourtant, tout cela lui faisait de la peine, et jamais elle n'aurait cru pouvoir éprouver cela pour un inconnu.

C'était saisissant.

Tentant de dissimuler son trouble, Clémence osa même mettre un genou à terre. Elle avait devant elle la fille de Louis, oh Louis qui lui manquait tant, bien plus qu'elle n'aurait pu le penser. Elle avait, juste devant elle, la fille de Marguerite, la Fleur d'Oc, disparue avant d'avoir pu faire la lumière sur son mystère. La Fleur d'Oc... Qui resterait, pour toujours et à jamais, une énigme. Dont le nom ne finirait pas de faire tressaillir Clémence, du plus profond de son cœur jusqu'aux tréfonds de son âme. Avait-elle pu deviner, cette rousse Fleur, l'impact qu'elle avait eu sur sa jeune personne ? Marguerite avait, sans le vouloir, laissé une trace dans bien des âmes. Clémence n'aurait su dire, à ce jour, si sa mort était pour elle un soulagement ou un déchirement. Que ce soit l'un ou l'autre, ça n'était pas maintenant qu'elle pourrait s'expliquer tout à fait l'intensité du secret attachement qu'elle avait eu pour la Fleur d'Oc, et dont les conséquences perduraient jusqu'après son...départ.


Jehanne-Elissa... Je suis enchantée de vous connaître. chuchota-t-elle. Et son sourire germa, à nouveau, alors que ses yeux émus parcouraient la moindre parcelle du petit visage qui se tendait vers elle.

La fille de Margot et de Louis... fit-elle, comme un écho aux paroles de la jeune Catalina.

Oh, Catalina... continua-t-elle, tout en se redressant. Je voudrais... j'aimerais soulager votre peine mais je doute que mes mots puissent vous apaiser, vous devez en avoir entendus tant et tant dans ce même but ! Mon intention n'était pas de vous rappeler votre sœur, quand bien même je me doute que tout doit vous la rappeler.

Ses traits se crispèrent, elle ne savait pas comment exprimer tout ce qui se bousculait, là, en ce moment, sous son enveloppe de chair.

Nous n'étions pas ce qu'on pourrait appeler des amies, mais indubitablement, quelque chose me liait à elle. Louis ? Ou bien plus, encore ? Simplement... vous, et votre nièce... s'il vous plaît, voyez en moi un visage ami.

C'était tout. Qu'ajouter de plus ? Tout était dit. Le regard vibrant de la jeune blonde suppliait presque celui de la jeune rousse. Et qu'avaient-elles en commun ? Un souvenir... différent, pour toutes les deux, mais un souvenir tout de même.
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Adela
Les doigts se crispent et enserrent son bras. Le jeune fille est nerveuse.
Hop ! Hop ! Hop ! Trois pas en avant et une embardée sur la droite. Le pied évite de justesse un jupon. Une plume vient chatouiller son nez et voiler sa vue.
Lorsqu’enfin la foule se fit moins dense, Adela respira. Sebbe vint à leur rencontre et un sourire étira ses lèvres. Il n’était pas surprenant de le voir ici.


Mais non mon ami, pas sans t’avoir salué auparavant. J’emmenais Alix dans la salle du trône afin de la présenter à Sa Majesté. Je sais qu’elle attend impatiemment le moment où elle pourra danser un peu.

Froncement de sourcils.

Mais… N’es-tu pas accompagné ?

Son regard chercha alentour mais ne vit aucune femme qui aurait put se tenir à son bras.
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Philippe_levan
Il entra. On ne peut rien dire d'autre sur ce qui se passa, non. Tout simplement : il entra. Non pas qu'il voulait se faire remarquer, non. Mais c'était bien le contraire : il ne cherchait pas à ne pas l'être. Il n'avait qu'une idée en tête, et il la cria en faisant son entrée en courant :


Elle est où ma maman ?

Il regarda autour de lui, d'un air curieux et agité, et tous purent voir un enfant gentiment habillé, peut-être même trop pour son âge, et sans-doute trop à son goût. (c'était visible au nombre de fois qu'il tentait de retrousser les manches de sa robe au dessus de ses épaules, qui, les gredines, ne l'entendaient pas de cette oreille et les laissaient retomber systématiquement.

Il dévisagea chacune des personnes présentes sur place et semblait déçu à chaque fois qu'il regardait quelqu'un, tout en donnant l'impression de compter mentalement. Quelqu'un qui peut lire sur les lèvres aurait pu interpréter cette phrase : "non, pas lui... Pas elle, pas lui, pas elle, pas elle, pas lui, mais où ? Mais où ?"
Anne_blanche
Elle est où ma maman ?

Mortifiée, Anne se précipita, tâchant de conserver un maximum de dignité, à la poursuite du prince. Il regardait sous le nez tous les gens présents dans le salon, avec si peu de vergogne qu'on ne pouvait que le trouver fort mal élevé. Or, c'était Anne qui l'élevait...
Espérant que l'on mettrait le carmin de ses pommettes sur le compte de l'empressement, Anne attrapa la main du prince, et s'accroupit devant lui, au prétexte de remettre une fois de plus en place les manches sur lesquelles il ne cessait de tirer.


Votre Altesse, voyons...

Le ton était gentiment grondeur. Elle lui avait pourtant bien expliqué, dans le coche, comment il devrait se comporter, et l'enfant l'avait bien écoutée. Mais il faut avouer que des lieues et des lieues dans un coche fermé, ça donnerait à n'importe qui des envies de courir et crier à tue-tête. Alors à un enfant si jeune...

Son visage ne resta pas longtemps sévère. Le petit Philippe-Levan avait seul le don de la faire sourire, et il ne s'en privait pas. Elle se releva, lui tenant fermement la main, non sans avoir pris soin de lui murmurer à l'oreille :

Son Altesse ne saurait tarder. Faites-lui honneur, je vous prie !
Loreleï, incarné par Armoria


S'il y avait une chose au monde capable de faire voler en éclats l'humeur la plus sombre chez elle, c'était celle qu'elle venait de percevoir : la voix de son plus jeune frère. Petit bout d'homme, tout princier qu'il soit, sur lequel elle avait reporté tout l'amour qu'on l'avait empêché de donner à Ethan. Son visage s'illumina aussitôt d'un sourire radieux, et alors qu'elle était prête à aller se terrer n'importe où, mais loin de là, sa main se fit insistante sur le bras de Lexhor, qu'elle entraîna vers Philippe-Lévan. Arrivant derrière lui, elle lui tapota sur l'épaule.

Philippe, sont-ce là des façons ? fit-elle en tâchant autant que faire se pouvait de paraître sévère. Elle se baissa ensuite pour gratifier le petit bonhomme d'une embrassade affectueuse.

Mère est dans l'autre salon, je t'y emmène.

Elle regarda ensuite Anne.

Le bonjour, damoiselle : je suis Loreleï d'Ylfan, la soeur de Philippe, et voici Le Duc Lexhor.
Philippe_levan
Il répondit :

Mais ça fait si longtemps que j'ai plus vu ma maman ! Ah... Bon... Ze sais, ze dois faire semblant d'être grand et sérieux mais... On va voir maman ?

Il resta là, à se laisser guider, tant excité qu'il était qu'il n'adressa pas de bonjour à sa soeur et se focalisait sur sa mère, en espérant la voir arriver très vite, tant elle lui manquait. Il ne donna pas l'impression de mesurer la solanellité dans laquelle il s'était plongé et qu'il avait troublée, mais il se pliait maintenant aux usages de la cour, pour un court instant sans-doute !
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