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[Rp - Bal Royal] Salon des Nymphes

Flex
Le fils rétorqua à son père dans un ton perspicace,

« - Que Votre Grace soit reposée : je n'oublierais pas de mentionner l'histoire de la famille Mirandole devant Sa Majesté, mon père. Le borgne salua alors courtoisement Vaxilart. Flex, en faisant quelques pas pour s'éloigner des nobles Bourguignons, cherchait minutieusement quelqu'un avec qui il pourrait discuter - comploter. Mais où était sa mie ?
...Mirandole et de Dublith...
Grâce à son oreille attentive, Flex entendit qu'on prononça son nom de famille. Il lui fallait à tout prix trouver cette personne et de câliner son égo. C'est alors que son regard perçant croisa celui de Dame Finute.. a sa plus grande surprise et son plus grand malheur.. Parce qu'il n'allait pas flatter son égo - de une -, et de deux, tous ces grands plans qu'il s'imaginait monter s'effondrèrent d'un regard ! La mine plus anxieuse, Flex se présenta à elle, sans se soucier de savoir s'il coupait une conversation déjà entamée.
Hola Dame Ela. Il lui glissa alors, quand est-ce que la danse sera annoncée ? Le savez vous ? »
Et de tous mauvais fiancé il n'aperçut pas la position mal à l'aise de sa promise. Pas qu'il s'en fichait de son état de santé - car elle tenait encore debout - mais son effort de lui demander d'être sa chevalière pour le bal lui requerra toute son attention.
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Adrienne
A peine la Vicomtesse se relevait-elle d'une révérence démontrant toute l'étendue de sa souplesse – il faut dire aussi qu'elle avait subi un entraînement intensif avant le jour J en vue d'épater la galerie - qu'une voix virile la fit tressaillir et faire volte-face :

Argael dict Le Fier a écrit:
Bonjour à vous Vicomtesse Adrienne de Hoegaarden, me pardonnerez vous de mon retard, il semble que le très Haut ait décidé de mesurer ma volonté à me trouver ce jour devant vous, en témoignent ma tenue et mes cheveux encore humides.


Lançant un regard triomphant au Président de la Cour d'Appel qui avait osé la faire bisquer sur la défection de son cavalier, elle tourna ensuite ses azurines vers l'insaisissable Premier Secrétaire d'Etat. Face à cette apparition inespérée, son coeur manqua un battement. Et notre magistrate de se surprendre à se noyer dans l'espace infini de ses émeraudes dont la douce lueur réchauffait son âme, lui faisant oublier les heurts et les écueils de sa vie, au point qu'elle n'en avait même pas remarqué sa tenue vestimentaire si peu protocolaire.

Reprenant le contrôle de ses émotions - il ne fallait tout de même pas oublier qu'il avait failli lui poser un lapin! - l'indocile murmura, tout en feignant une moue boudeuse mais peinant à réfréner ce sourire qui déjà, dessinait d'imperceptibles fossettes au creux de ses joues :


Vous ici … Je ne l'escomptais plus.

Reculant d'un pas pour se dérober à l'emprise de ses yeux et mirer sa tenue d'apparat, son visage se décomposa au fur et à mesure qu'elle découvrait l'accoutrement du Grand Officier Royal. Seul le collier bleuté serti de plumes d'or pouvait le dissocier d'un intendant du Palais ! Voilà qui expliquait sans nul doute la mine incrédule et les murmures outrés des dames de haut rang alentours.

Mais des persiflages de ces nobles personnes si soucieuses de l'étiquette et n'ayant de toute évidence pas compris que la noblesse se quantifiait plus aux actes émérites qu'au paraître, la Vicomtesse s'en moquait. D'ailleurs il aurait tout aussi bien pu débarquer vêtu de guenilles que cela lui importait si peu, pourvu qu'il soit là. Aveugle était-elle la flamande, et emplie d'une dévotion inaltérable pour celui qui était parvenu on ne sait trop par quel stratagème à dompter son caractère farouche.


Vous tenir rigueur de m'avoir ainsi fait languir de votre venue ?

Elle fit mine d'hésiter, croisant les bras à hauteur de sa poitrine avant de répondre d'un ton où l'on sentait poindre le reproche :

Mieux vaut tard que jamais, Vicomte, et je cuide à vous voir ainsi accoutré que vous avez dû affronter moult embûches pour parvenir au Louvre. Vous n'avez de cesse de me surprendre mais j'avoue que ce soir vous vous êtes surpassé plus que de coutume.

Et d'une douce pression sur son bras, elle attira le montagnard à l'écart de la foule bigarrée, sa main se portant à sa chevelure léonine pour en saisir l'edelweiss qu'elle y avait négligemment piqué. Tout en attachant cette fleur d'une grande rareté à sa boutonnière, elle consentit enfin un timide sourire :

Voici ornement qui ne manquera point de vous rendra plus seyant à l'heure de présenter nos hommages à Sa Majesté.

Cette initiative, à défaut de sauver son apparence, avait au moins le mérite de créer diversion et d'attirer les regards non pas sur sa tenue laissant à désirer mais sur ce joyau des montagnes. Son sourire s'estompa comme elle ajoutait :

J'ose espérer que vous trouverez le moyen de vous faire pardonner ... Peut-être vous reste-t'il encore une infime chance de parvenir à effacer l'affront que vous me fîtes et de ne me laisser pour seul souvenir que le bonheur de vous avoir à mes côtés.

Elle posa sur lui un regard défiant, mais malgré toute la peine qu'elle se donnait pour rester impassible, on pouvait y lire une tendresse sans nom.
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Adela
Les yeux s’agrandirent de surprise puis acceptèrent la demande. Ce que confirma le bras tendu à Alix.
Le feu monta à ses joues avant qu’elle ne se reprenne quelques secondes après.
Sa demande était peu courante mais pas mal venue.
Ouf de ouf !
Il ne manquerait plus qu’elle commette une erreur devant sa fille… Quel bel exemple elle ferait là !
Son sourire s’élargit et alors qu’Alix acceptait le bras du Paire, Adela se plaça sur sa droite afin d’encadrer la jeune fille.
Cette joyeuse compagnie s’apprêtait à entrer dans la salle du trône quand, dans un froissement de jupons, survint une femme sur leur passage. Elle se porta à la rencontre d’Adela avec une certaine familiarité qui mit mal à l’aise la rouquine.
Elle reconnut le joli minois et fut quelque peu déconcertée par son apostrophe. C’est que Finute ne faisait pas partie des Dames Blanches qu’elle avait beaucoup fréquenté. De ce fait, elle ne connaissait pas vraiment le personnage.
Sur ses gardes, elle répondit d’un signe de tête à la révérence de la jeune femme.


Finute ! Hummm !

Petit toussotement.

Dame Ela… Permettez que je vous présente Sebbe de Valrose, un ami proche de la famille et Alix, ma…

Paroles envolées, phrase inachevée, voilà qu’un malotru semblant méconnaître les règles de respect les plus élémentaires, s’avance et interpelle Finute.
Une boule serre sa gorge mais nous ne sommes pas dans le bon lieu pour un esclandre.
La vicomtesse ravala son fiel et les mots cinglants qui lui étaient venus à l’esprit.
Une lueur brilla dans ses yeux d’émeraude.


Oh mais le bal a bel et bien débuté, messire… Les paroles de Finute lui reviennent alors à l’esprit. Flex. N’entendez-vous pas la musique et les rires ? D’ailleurs, ma fille, Alix que voici, attend avec impatience de pouvoir se dégourdir les jambes lors d’une danse ou deux. Mais avant cela, veuillez nous excuser, il nous faut la présenter à Sa Majesté.

Et voilà comment se soustraire rapidement d'une conversation indésirée ou même comment éviter de rappeler certaines convenances à certaines personnes…
Penchant la tête vers Sebbe, elle lui adresse un sourire de connivence.


Mon ami…dit-elle afin de s’assurer qu’il s’éclipsait bien avec elles.
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Finute
La gêne chez la jeune femme était bien présente. Avoir accosté ainsi ce petit groupe ne lui était guère habituel, bien au contraire, mais elle souhaitait au moins revoir une ancienne Blanche, même si, elles ne s'étaient guère connue.
Mais Ela se souvenait néanmoins de certaines rencontres aux cours. Elle avait, et les a toujours, les yeux très attentifs aux moindres mouvements, aux personnes présentes... mais la Vicomtesse ne semblait pas vraiment se souvenir d'elle.

Un rouge de confusion remplassa la couleur pâle de son visage. Enguerrand venant l'accoster alors que la Vicomtesse parlait et que la jeune femme écoutait avec attention, un léger sourire aux lèvres.
Ces dernières se rétrécir et les yeux se firent plus sombre. Mais ce n'était pas le lieu pour un esclandre, elle ne souhaitait guère éveiller les âmes endormies.

Mal à l'aise, voilà comment elle était à présent devant la Vicomtesse, son ami et.... la jeune Alix, sa fille donc...
Un regard déçu envers son fiancé, mais malgré tout, la jeune femme fit une révérence gracieuse à la Vicomtesse ainsi qu'aux autres.

Le joli minois de la jeune femme n'avait plus le coeur à sourire mais elle se forçait tout de même. Au moins pour rester courtoise.
Elle n'osa même pas un regard vers Flex. Doucement la pâleur de la Blanche revint, repensant au souvenir qu'elle avait eu dans la salle de bal.
Retourner dans celle-ci... lui donna un frisson. Mais elle le ferait bien entendu.
Sans un regard à son fiancé, elle lui parla d'un ton détachant.


Merci de cette arrivée.... plus que déconcertante...
Où étiez-vous donc passé ? Oh et puis je ne souhaite le savoir.


Des souvenirs lui revinrent à nouveau en tête, fermant les yeux, elle eut un léger vertige qu'elle immita comme une légère perte d'équilibre.
Ela parla d'une bouche légèrement pâteuse, mais elle fit mine que rien ne s'était passé et qu'elle allait "bien".


Que souhaitez-vous faire Enguerrand ?

Elle regardait toujours la porte, ou son regard tournait sur toutes les têtes présentent dans la salle.
Jehan_de_montfaucon
Quel soulagement ! Les plaisirs accordés aux Hommes par le Très-Haut sont nombreux, mais il en est certain qui dépassent les autres de par l'extase qu'ils procurent. Et celui de vider sa vessie pleine à craquer était de ceux-ci pour le jeune homme qui ne connaissaient encore que bien peu de choses en ce domaine.

Il savait le plaisir que procurait la chair bien sur, mais uniquement de celle se trouvant dans son assiette après avoir été mitonnée avec gourmandise par Berthe, la servante de sa tante Adrienne. Le visage à présent détendu, Jehan, accompagné de son père, retrouva le chemin de la Salle des Nymphes.

Tous deux, ils réussirent à se frayer facilement un chemin à travers la foule pour rejoindre leur groupe de connaissances et d'amis. Leur mère était toujours là, en compagnie de tante Adrienne.

Mais c'était autre chose qui attira l'oeil de l'enfant. Au rayon des plaisirs, le jeune de Montfaucon était encore novice. Mais, comme tout enfant de son âge, il en était certains qu'il connaissait bien. Le péché de gourmandise !

Sur les tables alentours trônaient des friandises qui ne s'y trouvaient pas lors de leur arrivée dans la salle. Des friandises qu'il avait déjà eut l'occasion de goûter lors du voyage qu'il avait fait jusqu'à Briançon avec ses parents, sa tante et messire Argael. Du nougat !!! Il se souvenait de ce goût sucré et surtout, de la difficulté d'enlever tous les morceaux coincés dans ses dents. C'était plutôt désagréable, mais tout de même, qu'est-ce que c'était bon !!!

S'approchant des nougats, il en enfourna un dans sa bouche qu'il mastiqua longuement. Alors qu'il allait s'apprêter à commencer le nettoyage intensif et délicat de sa cavité buccale, sa main, prit d'une pulsion incontrôlable, se dirigea vers un second nougat qui prit le même chemin que son prédécesseur. Fichtre, que c'était bon !!!

Il décida que, devant la dépendance face aux nougats qu'il semblait commencer à développer, il était plus raisonnable d'arrêter maintenant avant que les choses n'empirent. Il se résolut donc à n'en prendre qu'une petite poignée pour le restant de la soirée et retourna auprès de sa famille, tout en mâchonnant et se nettoyant les dents.

Arrivé à hauteur du groupe, un nouveau venu semblait s'être joint à eux. Ou plutôt, un Intendant. Il discutait avec sa tante. Étrange que ceci. Mais après tout, pourquoi pas. Peut-être quelqu'un demandait-il conseil à tata Adri, nouvellement médicastre.

Ce n'est que lorsqu'entre deux bouchées de nougats, il remarqua les yeux de biche qu'elle lui lançait qu'il comprit. Il ne s'agissait nullement d'un Intendant, mais bien de messire Argael.

En Lyonnais-Dauphiné, il était coutume de donner un épiclèse aux anciens Gouverneurs, tout comme le faisait le Beau Cardinal pour lui-même. À messire Argael avait été attribué le surnom de Le Fier. Argael Le Fier, c'était ainsi qu'on le nommait et qu'il se nommait lui-même. Jehan, lui, le nommait secrètement L'Ancien. Mais tout Ancien qu'il était, le jeune de Montfaucon n'en avait pas moins de respect envers lui pour autant.

Il s'interrogea néanmoins un instant sur l'accoutrement de l'Ancien. Ils se trouvaient tous dans cette salle somptueuse du non moins somptueux Palais du Louvre. Là, tous les nobles du Royaume de France étaient réunis, tous vêtus de leur plus beaux apparats. Et lui, le Premier Secrétaire d'Etat, était vêtu le plus simplement du monde. Pas de manière indécente, mais pas non plus d'une manière dont on pourrait s'attendre. Non pas que cela gène particulièrement Jehan. Après tout, il avait été élevé selon des principes de noblesse particulier.

Pour lui, la noblesse était avant tout de coeur, et non pas de sang. La dichotomie qui pouvait exister aux yeux de certains sur cela n'en était pas une pour lui. Il n'avait pas à choisir entre la noblesse du paraître ou la noblesse de l'être. S'il devait à être noble, Jehan voulait l'être parce qu'il l'était. Et non parce que ses parents l'étaient et qu'il ne faisait qu'entretenir ceci.

Se rendant compte que ses dents étaient libérées, il s'empressa d'enfourner un nouveau nougat...

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Sebbe
La jeune demoiselle au bras, sebbe commença son avancée vers la salle ou se trouvait Sa Majesté, lorsqu'ils furent interrompus. Sebbe reconnu le nom de la Dame qui se présentait à eux la salua et laissa la conversation se noeur avec Adela...
A peine eut il le temps de partir dans ses reveries qu'il fallu se remettre en marche pour présenter la jeune Alix.

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Beatritz
Et hop, la Mirandole père et fils se faisant les salamalecs de rigueur. Béatrice de Castelmaure accorda à peine un regard à Enguerrand de Dublith ; pourtant c'était la première fois qu'elle le rencontrait... Mais à son dédain deux raisons : la prime, était qu'on ne le lui avait pas présenté l'homme - pas plus qu'on ne l'avait présentée à lui. Le second, et non le moindre, était qu'elle étouffait de plus en plus, moralement et physiquement, dans cet amas de chaleur humaine. Serait-ce tenable longtemps ?

Lorsque son parrain posa sa question, elle soupira sans feinte, car c'était exactement ce à quoi elle le pressait. Sa réponse toutefois ne s'orienta pas vers la critique de cette redondance, mais davantage vers sa teneur :


-« Seriez-vous prêtre à vous présenter devant sa majesté Duchesse? Je vois là bas que le manque de compagnie lui pèse, personne ne se dirige vers la salle… Sans doute est-ce un bon moment pour le réveiller de vos charmes et de vos atouts indéniables ! »

Et la Castelmaure de répondre, redressant soudain sa tête d'un élégant mouvement, tout altière qu'elle était par sa mère la douce Lhise aux yeux couleur de paradis :

-« Si nos charmes peuvent servir nos desseins, cela sera bien. Mais c'est pour ce que nous incarnons, nos titres, notre ascendance, qu'il devrait nous choisir ! »

Et cela avait été, depuis toujours, sa conviction la plus ferme d'orpheline de si haut lignage.

Ainsi Vaxilart de la Mirandole, Della de Volvent et Béatrice de Castelmaure passèrent-ils dans la salle aux mille lys.

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Bisous, bisous, gentil béa-nours !
Della
Enfin nous bougions !
J'aurais embrassé Vaxichou si je ne m'étais pas retenue. D'ailleurs, ne lui répétez jamais que je venais de le surnommer Vaxichou. Cela me vaudrait sans aucun doute une réprimande.

Le petit cortège bourguignon se mit donc en route vers LA raison de notre présence ici, le Roy, celui-là même à qui ma Duchesse aurait fort à faire à le conseiller en vêtements...le bleu serait de rigueur, évidemment.

J'envoyai un petit sourire à ma Duchesse, elle avait besoin d'encouragement, sans aucun doute !

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Clemence.de.lepine
Cette impuissance, à nouveau, face à une scène que l'on voudrait modifier et dans laquelle, pourtant, l'on ne possède aucun rôle.

Le revirement de situation, le changement d'atmosphère avaient ébranlé Clémence. Parce-qu'elle ne s'y était pas attendue, - mais au fond, s'attendait-on toujours à tout ? ne fallait-il pas se préparer, justement, à l'éventualité d'un imprévu ? -, parce-que cela contrariait les sentiments bouillonnants et contradictoires qu'elle avait retrouvés et qui l'avait fait se sentir vivante, parce-qu'elle aurait voulu expérimenter un peu plus longtemps cette sensation de vigueur qu'elle avait éprouvée face à la fragilité incarnée tant par la toute jeune et rousse enfant que par son aînée Catalina. Parce-que, enfin, l'intervention de la Comtesse allait lui rendre, involontairement, cette solitude de l'âme mais aussi du corps qu'elle avait tenté de semer jusqu'ici. Sans succès véritable, au demeurant, puisque si les rencontres avaient été nombreuses et intéressantes pour certaines, la demoiselle de Villorceau ne s'était pas encore sentie tout à fait débarrassée de cette tenace solitude.

Elle avait bien surpris le regard lourd de détresse que Catalina lui avait fugacement adressé. Mais que pouvait-elle faire, elle, qui avait toujours respecté la parole de ses aînés et davantage encore celle de ceux qui pouvaient avoir une quelconque autorité sur elle ? Elle avait déjà eu l'occasion d'apercevoir la Comtesse en d'autres lieux, elle connaissait son attachement pour la défunte Fleur d'Oc et elle pouvait se douter du lien qui devait maintenant l'unir à sa descendance. Elle seule pouvait juger de ce qui était bon ou non pour l'enfant, cela ne faisait aucun doute, mais Clémence ne pouvait empêcher son coeur de se serrer à la vue de cette autre Volpilhat, seule et désemparée face à ce qui lui paraissait sans doute plus ou moins injuste.

Alors elle fit ce qu'elle avait à faire.

Elle hocha respectueusement la tête lorsque la Comtesse s'adressa à elle, s'arracha un sourire contrit alors même que ses yeux indigo, - dont la couleur sembla soudain s'assombrir davantage et prendre cette teinte bleutée dont se part le monde lorsque la lune éclaircit la nuit à travers les nuages -, alors que ses yeux, donc, s'obscurcissaient derrière un voile d'infinie tristesse. Tristesse désolée, s'excusant muettement du tort qu'elle avait pu causer à chacune des personnes présentes en ce moment même, en ayant répondu à ses instincts et en s'étant approchée de trop près de trois rousses qui auraient dû la faire reculer plutôt que de l'attirer.

Sans dire un mot, elle les laissa partir, goûtant à nouveau à cette enivrante mais effrayante solitude.

Les invités, peu à peu, se dirigeaient vers d'autres salles. Mais pouvait-elle elle même s'y rendre alors qu'elle était seule et livrée à elle-même ? Déambulant à nouveau au milieu des convives épars, la demoiselle s'attacha à rechercher celui qui avait permis sa présence ce jour ci. Il était plus que temps désormais de penser à autre chose. Il fallait qu'elle puisse se montrer aux côtés du Comte de Turenne.

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Flex
Il fut ravi qu'Adela prononça son nom : il ne connaissait pas la demoiselle - qui lui plut dès le premier regard - alors qu'elle si justement. Son égo était suffisamment flatté, le borgne inclina respectueusement sa tête. Il suivit sans gêne, de son unique œil les mouvements d'Adela qui le - le regard de Flex - conduisent à Sebbe. Son attention fut rattrapée par sa promise le questionnant,

« - J'étais avec Sa Grace de la Mirandole ! Répondit Flex avec un ton odieux. Comme s'il avait des comptes à rendre à la Dame de Montferrand. Il fut même vexé. Si bien qu'il adore jouer la comédie à ses extrêmes, il rajouta modestement, j'aimerais que nous allions dans l'autre salon et pourquoi pas, rencontrer Notre Majesté. »

A rappeler qu'il voulait danser avec sa promise avant cette intervention. Il est versatile et, en veut encore à Finute pour les pruneaux. Plus tard, l'envie lui reviendrait peut être de partager une danse avec la Dame.
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Finute
Les nerfs de la Blanche se tendaient à nouveau. Avec le souvenirs qui lui trottait dans la tête à l'en rendre malade et la manière à laquelle lui parlait son fiancé sans même se préoccuper de si elle se sentait bien ou pas...
En même temps, elle n'avait guère envie de lui en parler mais plutôt de sortir dans un couloir du Louvre, sous un escalier pour évacuer et comprendre la raison du souvenir.
D'un ton détachant toujours, elle lui répondit,


Vous n'étiez pas tout le temps avec Sa Grasce votre père. L'ayant vu avant vous.
Puis d'une voix plus douce car elle savait tout de même se maîtriser...
Maintenant que vous êtes la... je vous suis où bon vous semblera... Mais ne nous séparons plus je vous prie...

La jeune femme serra les points et la mâchoire avant de le regarder droit dans les yeux, son regard sombre plus persistant qu'habituellement, mais essayant néanmoins de rester calme et de patienter. C'est qu'il fallait l'être... avec lui.
Flex
Il pinça ses lèvres et tentait de garder son calme. Flex était allé où il voulait, et s'il souhaitait discuter avec des gens du Louvre il l'aurait fait, et sans l'autorisation de personne. Néanmoins il fallait avouer que Finute su rallier sa cause : sa compagne utilisa les bons mots pour se faire pardonner. Flex jugea bon de ne pas en rajouter et, à sa grande surprise, calmait ses pulsions colériques.

« - Bien Dame Ela.. Ne vous en faites pas autant, je n'étais que là, pas loin.. » Pourquoi cette anxiété de sa part ? L'approche du mariage le bouleversait aussi - même si aucune date n'était à l'heure actuelle définit. Il tendit son bras à sa Dame et afficha intentionnellement un sourire.. Maladroit.
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Finute
Beaucoup de monde partait se présenter devant Sa Majesté le Roy.. A quand eux ?
Cherchait-il à la rassurer avec ses dires ? Humpf, elle n'était point anxieuse par rapport au fait qu'il soit partit on ne sait où la laissant seule. Ca, ça lui était bien égal et au contraire, un peu de solitude -ne pas l'avoir à ses côtés- lui a permit de souffler quelque peu. Mais juste un peu.
Ne le regardant plus, ne voyant même pas son sourire, elle déposa sa main gracieusement sur le bras de Flex et lui dit.


Allons voir Notre Majesté, et allons au salon du Bal. Nous allons nous sentir bien seuls si nous restons plus longtemps icelieu.
Et je n'ai donné réponse à une certaine personne..


La Blanche se garda bien de dire que cette personne n'était autre que Ben Duguesclin. Evitant ainsi quelconque remarque que ce soit ou encore des questions qui la mettrait mal à l'aise.
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