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[Rp - Bal Royal] Salon des Nymphes

Ewaele
Il y avait des femmes qui, lorsqu’elles devaient se préparer pour une grande occasion, savaient immédiatement ce qu’elles allaient porter. Et d’autres pas. Inutile de préciser qu’Ewaële faisait partie de la deuxième catégorie. Intriguée, n’étant pas habituée à être dévisagée ainsi, elle n’eut pas l’adresse de détourner le regard… Sans cesser de regarder Nico, elle se recula d’un pas, tombant dans l’ombre, comme pour cacher le sang qui lui était monté aux joues et colorait son teint pâle. Mais contre toute attente, il s’approcha d’elle et inclina le buste avec grâce. Elle ne put que tendre sa main et sentir la douceur de ses lèvres venir s’y attarder plus que nécessaire.

Un sourire éclaira les lèvres de la jeune femme, cette salutation respectueuse restaura sa confiance en elle et elle répondit avec une pointe de malice, levant au plafond son regard émeraude :


« Et illuminer, messire, je gage que plus d’une le feront lors de cette soirée »

Puis elle écouta les paroles murmurées de son fiancé, une joie croissante peinte sur le visage… et sur le même ton :

« Il y a des solitudes nécessaires et bénéfiques et d’autres d’où l’on ne tire que de l’ennui… Rompre cette dernière fera de toi mon bienfaiteur! »

Ewaële marqua une nouvelle pause, et adressa un sourire malicieux et une mimique faussement inquiète à son futur cavalier.

« Mais après tout, pour en être sûr, il n’y a qu’une solution… »

Etait-ce voulu? Bien évidemment la rouquine s’attendait quand même à un moment donné à ce qu’il ne soit pas que tous les deux et, même si ses gestes et ses paroles lui avaient réchauffé le cœur, elle était du style qui vivrait verrait. Mais l’heure n’était plus à la discussion, il l’invitait à pénétrer dans le salon, du monde arrivant derrière elle. Il devait rependre son poste et accueillir les invités.

Elle fit les pas qui la séparaient de la salle et se dégota un coin tranquille sans se retourner pour voir qui arrivait à sa suite.

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Vaxilart
C’est au bras de la multi-duchesse Béatrice que le noble Vaxilart de la Mirandole parut par la porte de la salle. Il avait pour l’occasion revêtu ce que tous bons hommes mettraient normalement pour ce genre d’occasion royale, mais dont tout mâle se respectant ne serait capable de décrire… Il espérait seulement faire honneur à sa « filleule » (le mot résonnait encore creux avec un léger remord, ou une certaine honte, à ses oreilles) par son apparence… De son côté, il portait encore une grande importance aux sources historiques de la noblesse même, mais à voir les nouvelles générations ici et là, il devait en venir à la conclusion que l’apparat avait même recouverte leurs épées…

Il n’avait rien d’un héraut, mais la Duchesse avait insisté à ce qu’il la présente devant le Roy. Il ne connaissait les goûts du Roy en matière féminine, mais il lui apparaissait comme certain que cette fois l’héritage énorme de sa jeune filleule ne servirait pas… Lorsqu’on est Roy et riche, on doit bien pouvoir se permettre de choisir la plus charmante. Même, peut-être avait-il le droit de les tester avant d’acheter? Tout cela faisait rêver le vieux Duc encore bien seul dans son mariage…!

Regard furtif à gauche, à droite… Quelques têtes connus, d’autres moins… Plusieurs enfants, prétendantes… Buarf, rien qui puisse lui faire apprécier les bals… Peut-être aurait-il du feindre le mal de tête?

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Eithne
Quelle idée d’accepter d’aller dans un bal dont elle ignorait le but. N’était-elle pas bien en Languedoc, n’était-elle pas Eithne la peste échappée d’un couvent et dont on ignorait les racines ? Diane bandant son arc… Oh, elle n’était pas ignorante au point d’avoir oublié le pourquoi de sa présence et malgré que le voyage lui sembla long depuis la demeure familiale, elle se savait forte d’une envie nouvelle d’apprendre à connaitre celle qui lui avait donné le jour. Eithne se transforma en Aurore, troqua ses habits confortables pour ceux plus élaborés de la cour, plus étroits et aguicheurs. Elle ne cessait de penser à ce qu’elle aurait pu faire ou dire pour annuler… pourtant, dans la voiture, elle préféra le silence. Pas plus pesant qu’à l’accoutumé puisqu’elle était icelieu pour rejoindre Paris. Le bal organisé pour elle ne savait trop quoi, avait-elle envie de savoir ? Lui servait de prétexte pour voir ce monde qu’elle niait depuis toujours et pourtant auquel elle appartenait de part sa naissance. Qu’y trouverait-elle si ce n’est des nobliaux en habits d’apparats, des enfants, ou jeunes adultes pompeux qu’elle ne chercherait à comprendre ni à connaitre. Les mots de la Princesse raisonnaient dans sa tête « Au fond de vous, vous savez bien que nos mondes ne sont pas si différents. » l’agitaient… qui était-elle vraiment…Perdue dans ses pensées, ses tempêtes croisèrent ceux identiques de la matriarche, tourna la tête vivement pour ne pas établir de contact et éviter de la blesser. Elle ne pouvait rester Aurore bien longtemps lorsqu’elle lui adressait la parole, trop de rancunes qu’elle essayait d’oublier mais il lui fallait du temps…et de la patience…peut être qu’un jour elle saurait n’être qu’une…

La voiture s’arrêta, le petit page vêtus aux armoiries des Montbazon ouvrit la porte, aida Jades à descendre avant de lui tendre la main. Elle s’apprêtait une fois de plus à la lui refuser vertement avant de se raviser. Il lui fallait se fondre dans la masse, observer sans un mot, se retrouver dans une forêt bien plus dangereuse que celle de Carcassonne en Languedoc. Lieu où musaraignes, serpents, loups et volatil se côtoyaient avec sourire et compliment tous plus mortels les uns que les autres… Aurore rabroua Eithne, sa dualité bien plus présente se faisait face en silence, dans sa tête…
A peine Pertacus sortie et la « famille » réunie, l’entrée avisée, que déjà sans un mot d’explication la jeune fille s’éloigna.

La nuit était bien plus fraiche, les invités nombreux, sa patience en lisière. Partagée entre faire les cents pas et se réfugier dans un coin sombre en attendant sa venue. Mal à l’aise, maladroite, engoncée comme un paquet mal fait, Aurore semblait malgré tout, sous l’œil impavide des invités aussi à l’aise et hautaine que n’importe laquelle des femmes déjà entrée. Son miroir ne lui avait renvoyé que des reflets d’Aurore, ses traits s’étaient affinés, sa ressemblance avec elle ne faisait que s’accroitre alors qu’elle aurait voulu…ou du moins avait voulu la renier jusqu’au tréfonds de son être.
Resserrant sa capeline sable, Aurore tenta de se calmer avant leur nouvelle rencontre.

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HRP : Addict de Chlodwig Von Frayner et de sa Bannière
Clemence.cheroy
Les sabots des chevaux qui claquent sur la route, le cocher qui hurle pour faire avancer le carrosse, les froissement de sa robe sur la banquette, tels étaient les imprévus communs de la route en rentrant à l’hôtel de Montmorency. Après la fructueuse entrevue de l’après midi, avec Aurore de Monbazon, dont elle espérait beaucoup pour l’avenir.

Mais l’heure était au préparatif pour la soirée, que la princesse rejoint ses appartements où les domestiques avaient déballés les diverses tenues et accessoires afin de choisir la toilette adéquate pour s’y rendre.
Il fallait dire que ses dernières sorties dans les boutiques de la capitale avaient bien contribuer à parfaire sa garde robe pour ce genre d’occasion.
Après de longues minutes d’hésitations, la princesse opta pour une robe rouge ornée de taffetas et de perles sur le devant. Avant de laisser sa camériste l’aider à se vêtir et se coiffer. Choisissant une coiffure simple qui permettrait son diadème de ne pas bouger au cours de la soirée.
Après avoir prit un châle en velours, elle fixa les dernières consignes avec la nourrice et jeta un dernier regard ses jumeaux avant de rejoindre Hugues dans la voiture qui les attendait pour les conduire à ce bal.

Après être descendue du coche, Clémence jeta un regard circulaire aux voitures stationnés, mais aucune portait les armories de sa fille, la comtesse Caerellyn et son époux qui devait les rejoindre au Louvre.
Bien que un peu déçue de pas les voir au premier coup d’œil, mais la vision de celle des Vicomtesse Jades et Adela, lui apporta un certain réconfort. Elle pourrait patienter plus facilement en conversant avec elles, une fois dans le salon.
Cela faisait maintenant quelques mois qu’elle n’avait revue Adela, depuis le projet et ses discussion en fait. Jades quelques jours suite à la conversation au sujet de sa fille. Mais bien trop peu de temps pour échanger comme elle le faisait dans le temps. Depuis, leurs décisions commune de partir, en Touraine pour s’installer, et la sienne de rester à Monbazillac.
C’était plus vraiment comme dans le temps. A la pensée de les revoir, une certaine joie l’envahie, peut être que ces festivités lui permettrait de rattraper le temps perdu, et d’échanger les dernières nouvelles en dehors de l‘encre et des vélins échangés.

Mais auparavant, une tâche lui restait à accomplir avant de fêter ses retrouvailles.
Après s’être rapidement excusé auprès de son époux, le laissant ainsi rejoindre les invités dans la salle.
La princesse devait rejoindre la jeune Aurore à l’extérieur. Elles avaient convenues de
L’après midi, Clémence avait prit des engagements envers elle, et cet évènement était l’occasion de lui prouver qu’elle les tiendrait quoiqu’il arrive.
Espérant que leur discussion dans les jardins avaient été une sorte baume pour son âme.
Elle voulait devenir une femme, c’était l’occasion rêvée pour faire ses preuves. Montrer sa détermination aux yeux de tous.
Prête s’il le fallait à lui prodiguer tout les conseils qu’elle souhaiterait, même à lui servir de chaperon si nécessaire.
Tout en rejoignant la jeune femme emmitouflée dans une cape à l’entrée du palais, elle la salua dans un grand sourire.


« Bonsoir.
Je vous remercie de m’avoir attendue malgré la fraîcheur ambiante.
Peut être devrions nous rejoindre les autres à l‘intérieur, c‘est pas le moment de tomber malade.
Et sauf si vous avez des interrogations sur ce soir ou notre entrevue, il est temps de s’amuser un peu. »


D’un côté, Clémence avait hâte de rejoindre Hugues, et ses connaissances. D’un autre, elle n’était pas sure à sa place parmi ces gens. Les récents évènements du royaume avaient réussi à la faire douter sur sa venue. N’était ce pas une manière détournée de cautionner leurs actions ?
Depuis qu’elle avait franchit les grilles, elle ne pouvait s’empêcher d’y penser. La question revenait sans cesse. Pourtant elle ne voulait rien laisser paraître devant Aurore. Puis celle-ci pourrait toujours l’aider à se changer les idées, si cela lui était trop insupportable.

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Damisella
Pour sans doute la dernière fois elle avait tenu à remplir son service de camériste, préparant avec un soin encore plus attentif la tenue que le Roy porterait pour le bal.

Cette fois point de tenue comme celles qu'il avait portées dans ses visites des belles terres de France, elle se souvenait encore de sa grimace quand elle lui avait en certaines occasions présenté une tenue certes fort belle mais alourdie par des plaques de protection.

Le Roy avait abandonné avec un soupir de frustration le parchemin sur lequel il était penché tandis qu'elle lui présentait les vêtements un à un.

Elle se se retira sur une dernière révérence, se dirigea vers le salon des Nymphes, vérifiant au passage dans un miroir sa tenue.

Elle n'était pas friande d'atours, plus habituée à des vêtements dans lesquels elle se sentait libre de ses mouvements, mais appréciait le doux crissement de la soie crémeuse de sa houppelande à la haute ceinture bordée d'un galon brodé de fleurs .

Point de bijoux hormis l'anneau qu'elle portait au doigt et la médaille d'Aristote sur une fine chaine d'argent.

Elle se glissa dans la salle ou déjà les invités se pressaient, salua d'une profonde révérence la princesse Armoria, retint un sourire en voyant un rideau bouger et une main blanche apparaitre à l'étage.

Il y avait beaucoup de visages inconnus dans la foule assemblée, elle sourit à la duchesse de Brie qui avait échangé sa tenue guerrière contre une ravissante robe d'un vert très doux.


[ Edit en en attente de la tenue royale]
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Meriadoc
Il y a longtemps que le vieux Duc n'avait plus participé à une quelconque festivité mais sa fille Blanche avait insisté et en père attentif, il avait fini par céder.

Ainsi nous voici à Paris, Paris qui nous causa tant de tracas par le passé et où nous venons maintenant pour nous amuser. Le temps changent...


Le carrosse reprit sa route, ballottant les passagers au gré des cahots du chemin.
Le Duc était pensif... Il n'était pas très à l'aise, la danse n'étant pas une de ses occupations favorites...
Blanche_
Plus envie, plus du tout. Elle voudrait faire stopper le carrosse, leur dire qu'ils font une grossière erreur en l'emmenant dans un palais somptueux, mais les mots meurent dans sa bouche avant même qu'elle ne les prononce.
Y-a-t'il vraiment un intérêt à traverser la moitié du Royaume pour un simple Bal ? D'autant plus qu'elle est persuadée qu'on ne s'amuse pas autant que chez elle, dans son lointain pays glacé.
Non, elle n'a plus envie, plus du tout. Imaginant déjà plusieurs stratagèmes pour décliner l'invitation, elle ne fait plus attention à l'avancée de la colonne bretonne dans la capitale françoyse. Mal à la cheville ? Parfait ! Simple, courtois, et pourtant clair : elle-ne-veut-pas-danser. Pas y aller non plus, remarque.

On dit qu'elle va être présentée au Roy. L'idée même la fait sourire ; elle n'est pas comme ces poulardes fardées qui se pâment devant lui, qui paradent fièrement en espérant un peu d'attention. Elle est bretonne, donc étrangère, et totalement indifférente à la puissance royale qu'elle va apercevoir. A vrai dire, elle l'imagine déjà : fier, orgueilleux, françoys. Heureusement que le monarche n'aura aucun regard pour elle, fraiche fleur échappée des cotes bretonnes ; ça lui évitera d'avoir à simuler une quelconque admiration pour Lui, elle qui n'en au aucune.

Petit soupir de lassitude ; elle n'aurait jamais dû venir. Bras croisés, déterminée, elle attend l'arrivée au Louvre avec angoisse.

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Riches, tenez bon !
melior
Les invités arrivaient, tous revêtus d'habits de lumière. Voir et être vu...à ce sujet, Melior fouillait du regard la pièce où elle se situait, cherchant son amie à laquelle elle avait fixé un rendez-vous de la plus haute importance, découvrir ses verdicts en matière culinaire, cela changerait des inéligibilités.
La foule, la lumière, les murmures qui fusent...était-ce un simple bal ou se trouvait-on sur une arène ?
Melior cherchait et d'une voix puissante et rauque, elle se mit à crier intérieurement :


Adrieeeeeeeeeeennnnnnnnneuh

Sourire poli aux personnes se trouvant à côté d'elle.
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Duchesse de Castelmoron d'Albret, Vicomtesse de Beaumont en Périgord
Martymcfly
[Chapelle Saint Antoine]

Une journée de travail en salle des caducées comme les autres. Loin de son épouse rester en Auvergne. Quelques blasons en préparation, quelques missions pour son poursuivant également, quelques contreseings à peaufiner... Mission héraldique en cours et début de soirée qui s'annonce studieuse.

La journée s'achève sous les grattements secs de plume du Duc de Billy. Encore une missive à acheminer jusqu'à Clermont. Comme elle lui manquait... Bien trop occupé à s'attarder sur ses blasons qu'à admirer la vue parisienne qui s'offre à lui par les vitraux de la chapelle.

Soupir. Il en oublierait presque qu'il avait emmené une malle avec des affaires de rechange pour cette fameuse soirée. Un bal au Louvre. Un bal où il irait seul, ou presque. La Vicomtesse Alterac, sa commère, lui avait accordé la compagnie de sa fille. Une jolie jeune demoiselle qui s'apprêtait à entrer dans le monde des adultes. Pauvre d'elle. Si elle savait ce qui l'attendait dans ce vaste royaume, jamais elle ne voudrait quitter l'enfance. A moins que ses parents ne la destine à la vertu aristotélicienne dans quelconque abbaye de leurs domaines.

Le sourcil se fronce alors. C'était ce soir le bal. Et la soirée avançait déjà beaucoup. Diantre... Il aurait oublié s'il n'avait pas entendu au loin les voitures qui roulaient davantage qu'à l'accoutumée sur le pont traversant le fleuve. Il était plus que temps de se préoccuper à se préparer. On devait l'attendre.
Auvergne enfila un pourpoint en velours rouge, parsemé de broderies d'or. Ses poulaines aux pieds il se dirigea vers la cour où un carrosse aux armes de Billy trônait. Quelques encablures à parcourir jusqu'au Palais Royal.


[Au Louvre]

Il était prêt à affronter la ribambelle d'enfants qui devait se trouver là ce soir. Et prêt aussi à faire plus ample connaissance avec sa jeune cavalière. Il savait qu'elle viendrait en vert. Marty reconnaîtrait sa mère.

Le pas est assuré, la jambe douloureuse semble calmée ce soir. Tant mieux. Il pourrait peut-être faire l'honneur d'une danse à la jeune Aléanore. Car apparemment, elle était déjà là, étant donné qu'il avait aperçu un coche aux armes d'Alterac à l'entrée. Et effectivement, il ne tarda pas à voir la petite famille, ou du moins un groupe de têtes couronnées... Une jeune fille en vert... qui n'avait rien d'une nonne ! S'appuyant sur son caducée, le héraut salua le couple vicomtal.


Bien le bonsoir Vicomte. Votre Seigneurie, mes hommages. Et s'adressant à la jeune demoiselle. Vous êtes charmante, jeune Aléanore. Ravi de vous revoir.

La soirée s'annonçait moins studieuse qu'il ne l'avait imaginé. Marty l'aurait oublié s'il n'avait pas décroché le nez de ses ouvrages héraldiques. Peut-être que sa famille serait de la fête ce soir ? En y réfléchissant bien, il ne le pensait pas. Paraître devant le Roy aurait sans doute été le malvenu après ce qui s'était passé. Sa soeur sera restée à Salbart, mais peut-être que ses neveu et nièce... Il aurait du venir avec Nahysse.
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Mirwen
Il ne serait pas dit que la Bretagne serait en reste. Dès que l'invitation arriva au château des Ducs de Bretagne, une délégation s'organisa. On y trouvait un échantillon des nobles de Bretagne et leur conjoint.


Ainsi la Vicomtesse de Ploërmel (à mes souhaits!) avait passé ses derniers jours à courir partout en vue de cet évènement.



[Demeure des Ploërmel]


Ah mais c'est pas bientôt fini oui?! Quand je dis qu'il faut emporter ces malles, j'attends d'être obéie! Et peu m'importe si celles ci sont lourdes, encombrantes ou que sais je, on est pas présentée tous les jours à la cour de France!


Ah mais ne pleurez pas Madeleine! Chargez donc ces malles et on en parle plus. Croyez vous que je vais faire honte à la Bretagne à l'étranger? Il en est hors de question.

Bon et pressez vous, nous n'avons pas que cela à faire! Le carrosse est prêt? Mon futur gendre et les autres nobles ne devraient plus tarder, nous pourrons enfin nous mettre en route.



Les malles furent donc chargées et la délégation se mit en route.



[Le Louvre]



Arrivée au Louvre, Mirwen descendit du carrosse et admira silencieusement la bâtisse. Ainsi c'était donc cela le Louvre... Elle avança en regardant autour d'elle, cherchant un visage connu dans la foule. A ses côtés, son époux aux collants verts n'était pas plus fier qu'elle au milieu de cette populace nombreuse.
Mariealice
Elle était étrange sa vassale, très en beauté mais étrange. Une sensation au creux du ventre, comme si quelque chose qu'elle ne pouvait définir titillait son instinct.

Marie la laissa partir seule, nul doute qu'Ewaele était anxieuse de retrouver Nico et qu'elle souhaitait le faire seule. N'empêche qu'il y avait anguille sous roche, elle n'en démordrait pas. Ce qui voulait donc dire qu'il y aurait également discussion. La question était quand, vu qu'il faudrait en trouver le temps....

La brune fut tirée de ses pensées en entendant la voix de Flaiche et se retourna pour assister à l'échange avec Leandre. Elle ne rajouta pas un mot mais les sourcils froncés de la Vicomtesse ne laissaient aucun doute sur son avis. Une épée. N'avaient-ils donc rien dans le crâne? Pensaient-ils vraiment que les gardes laisseraient passer telle chose? Faire des enfants.. C'était un des but d'un mariage, encore plus quand on était noble, il ne fallait point se le cacher. Mais parfois elle se disait qu'elle aurait dû faire autrement. Ne pas les garder près d'elle à chaque fois qu'elle le pouvait, leur donner uniquement l'éducation rigide et austère d'un couvent, se montrer froide et distante. Elle les aimait oui, plus que tout, sans restriction, et en souffrait. Parce qu'elle avait l'impression que quoi qu'elle fasse ou dise, elle ne jouait pas son rôle de mère comme elle aurait dû. Et un regard à Maeve suffisait à le lui rappeler avec acuité.

La troupe enfin prête et au complet, elle se retourna vers le perron, tendant sa main pour que Flaiche la prenne et la pose sur son bras, dernières recommandations inutiles, ils avaient été clairs sur le sujet. Une grande inspiration...

Et un Duc auvergnat, cavalier d'Aleanore.


Bonsoir Votre Grasce. Comment vous portez-vous? Je ne crois pas que vous connaissiez mon époux Flaiche. Flaiche voici le Duc Marty, cavalier d'Aleanore pour ce soir et parrain de Gaspard.

Bon.. Allons-y cette fois.


Un sourire collé aux lèvres et le petit groupe s'avança sur les talons des époux Alterac, grimpa les marches et vint se placer devant Nicotortue et Nebisa.

Bonsoir. Je pense inutile de donner nos noms.

Petit sourire en coin tout en regardant la salle. Seigneur, mais que faisait-elle là.
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Fitzounette
[Vers le Louvre.]

Le visage de la petite Reyne d’Anjou s’anime au gré de moues dubitatives, et de plissements de front, mais intérieurement, elle jubile. Elle adore la flatterie. Et les roucoulades de sa Tante la remontent encore plus qu’un bon hannap de vinasse Angevine rempli jusqu’à la gueule et qu’on s’enverrait derrière la glotte pour s’donner du cœur à l’ouvrage. Oui c’est bon d’être aimée, et les crises de bisounoursites aigues, même quand on est un bouseux d’Angevin, y a rien de plus doux.

C’vrai ça, les hommes, c’est de foutues canailles. Ca peut soit disant pas vivre sans vous, mais dès qu’ils ont l’opportunité de vivre avec vous, ils fuient ! Va comprendre la logique, Germaine ! Moi je n’ai pas l’mode d’emploi, et de toute façon, pour ce que ça me servirait !
Et ouais, moi j’suis une tueuse, une vraie de vraie, ouaich ouaich grosse. Tant pis pour sa poire, s’il n’est pas foutu de réaliser qu’il a épousé le plus grand phénomène de ce Royaume, c’est qu’il est légèrement bigleux… En même temps à son âge…


La Blondeur des bords de Maine se laisse papouiller avec bonheur. On ne choisit pas sa famille il parait, et, bah c’est tant mieux ! Y a pas à dire, ça pouvait tanguer, y avait toujours un Penthièvre pour tenir bon la barre, l'navire était pas prêt de chavirer... Ou là pour te mettre un bon coup de pied au derche quand t’es plus sur l’droit chemin. Marche ou crève, petite buse, et si t’as du bol, tu deviendras grande.

Moui réussir j’en sais rien, mais en tout cas, j’vais mettre des couleurs dans tout ça. Parce que j’suis sûre que ça va encore être un beau déballage de dindes endimanchées. D’parvenus qui font les beaux, qui se croient accomplis parce qu’ils sont invités. Y aura à médire, ça j’en suis certaine… Y en a qui f'raient mieux de penser à leur province plutôt qu'à s'regarder l'nombril.
Et puis un Roy célibataire, ça va charrier d’la pucelle aux dents qui rayent le plancher, j’te le dis ! On va se marrer, je le sens. Et ouais, pas d’bol pour elles, c’moi la plus belle… Et pas de bol pour lui non plus, je suis déjà mariée !


Petit gloussement alors que le carrosse pénètre dans la cour du Louvre. Elle prend la main de son ainée.

Allez vient, imprimons un peu de folie dans ce bal qui s’ra de toute façon trop conformiste. Amusons nous, parait qu’on a qu’une vie.
C'pas une chouille à l'Angevine, mais on peut quand même se la tenter.


Dis elle tout en l’entrainant au petit trot jusqu’au Salon des Nymphes. La môme retrouvait un peu de son flow légendaire... So fine...
Elle pensa un instant à l'ange blond. Grave, comme elle aurait kiffé.

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En mémoire des joueurs de Fablitos et Zoko33.
Della
Voilà, ça y était, on y était, nous y étions...

Béatrice de Castelmaure, Duchesse de Nevers, devenue "ma" Duchesse depuis qu'elle avait fait de moi sa suivante, était absolument ravissante. J'étais convaincue que nulle autre qu'elle ne serait aussi belle. Et j'avais raison...

Depuis mon arrivée à Paris, j'allais de découverte en découverte, d'endroits magnifiques en lieux somptueux. Tout ce qui se donnait à découvrir me semblait de plus en plus extraordinaire d'ornements, de décorations et de fastes.
Là, il me fallait bien admettre que le Louvre tenait la première place !

La gageure, à cette heure, pour moi, était de réussir à suivre Béatrice, à prévoir ces éventuelles demandes, à les combler tout en me remplissant les yeux de cet étalage gourmand de beautés.
Il aurait était mal venu que je me prenne les pieds dans une robe parce que j'admirais un plafond ou une tapisserie.

De portes en corridors, nous arrivâmes au milieu d'une foule éclatante de personnalités richement vêtues et parées, faisant montre de leurs diverses fortunes tant par leur personnalité que par leur prestance.
Je reconnus quelques personnes, déjà croisées de ci de là...en Bourgogne ou ici, à Paris mais cela ne m'empêcha pas de me sentir impressionnée, troublée même par tant de présences.
Connaissant ma Duchesse, bien que la sachant au bras d'un Duc, je m'approchai d'elle, pour lui glisser quelques mots.

Votre Grâce, est-ce que tout va bien ?
Je craignais que tout ce monde, le bruit des conversations qui montaient, la palpable tension qui émergeait des unes et des autres prétendantes, ne dérangent Béatrice si peu habituée à tout cela.
A cet instant, je l'aurais dite fragile bien que je la savais forte et capable de surmonter bien des situations. Mais il n'en demeurait pas moins que Béatrice, pas plus que moi d'ailleurs, n'avait jamais connu de pareille cérémonie.

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Aleanore
Oh comme il est immonde le fiancé de sa soeur, la jeune fille a ravalé une réplique acerbe suite à sa remarque quant à un hypothétique mariage entre son cavalier et elle. Oui, ils ont de la chance tous les deux d'avoir le même âge mais elle ne s'en préoccupe guère puisque le Duc de Billy lui a dit qu'il était marié, alors à coup sur, il l'était. Elle réprime un sourire narquois quand l'Impérial se fait reprendre par son père au sujet de l'épée, cela lui apprendra à obéir.

Et des yeux, elle continue à fendre la foule, hommes d'âge mur, moins âgés, puis des enfants. Des femmes magnifiques, d'autres qui le sont moins, et surtout des jeunes filles de son âge qu'elle observe à la dérobée, sont-elles promises à un homme ? Laquelle sera la future reyne, puisqu'il se dit partout que ce bal a un but caché, présenter la jeunesse de la Cour, oui, présenter surtout les pucelles et femmes à marier au Roy. Pauvre Roy qui est resté longtemps seul. Un coup d'oeil désespéré à ses parents, quand comprendront-ils que nous seulement, ils sont très bien mariés, mais que ça serait encore mieux s'ils se remettaient ensemble pour leur bonheur et celui de leurs filles qui n'attendent que ça.

Et les noisettes pétillent de bonheur quand elle aperçoit les personnes qui affluent doucement, des robes, des mantels, armes toutes plus bariolées les unes que les autres, des coches bigarrés, un cortège .. Ce soir, c'est un soir de bal. Et tout autour d'elle, se mêlent duchesse et comtes, on ne se fait pas remarquer.

D'ailleurs en parlant de couronne, en voici une qu'elle reconnait un tant soit peu. Le voir, se rassurer en se disant qu'elle ne sera pas sans cavalier ce soir, car oui, elle avait craint qu'il ne l'ait oubliée. C'est un homme après tout. - J'vais me prendre une taulée générale ! - et pourtant le voilà qui arrive en souriant vers leur groupe. Elle attend poliment qu'il est fini de saluer ses parents, mais alors qu'elle s'attendait à un bonjour courtois, le voilà qui la complimente. Yeux baissés sur le tissu chatoyant de sa robe, la jeune fille réfléchit rapidement à une réponse, avant de choisir la solution la plus simple. Une gracieuse révérence, ainsi qu'un sourire timide avant de s'adresser à lui d'une voix qu'elle aurait voulu plus assurée peut être.


Vostre Grasce, vous me flattez, et je suis très honorée de passer la soirée au bras d'un homme de votre rang. Ravie de vous revoir également.


Regard jeté à sa Flamme, signifiant qu’elle la laisse mais qu’au moindre problème, elle reste là avant de se rapprocher de son cavalier et de lui sourire. Oui, le bal s’annonce bien. Il n’est pas si vieux, et puis, avec un peu de chance, ils se contenteront de deviser gentiment avec quelques verres à la main. Au moment de passer devant le Chambellan et son cousin, elle offre à son corps une grâce qu’elle ne se connaît pas pour se fendre d’une révérence qu’elle estime réussie, puis sourit. Mais déjà, les prunelles noisettes se paillettent d'or, redressant la nuque pour se tenir droite. D’un geste nonchalant, elle pose sa petite main sur le bras du Duc de Billy et lui sourit.

Vous verrez, ce sera bien.

Elle se tourne en entendant crisser les roues d’un coche, puis voit passer en courant, une jeune femme blonde qui sourit aux anges – ou au sien allez savoir, moi je le sais – accompagné d’une femme plus âgée. Eclat doré qui lui tourne la tête. Elle est belle. C’est la constatation de cette rencontre qui s’offre à elle. Rêveuse, elle suit sa mère comme le reste de la troupe.
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Peterpan31
[Le Louvre]

Le Vicomte consort de Ploërmel, avait tenu à ne point laisser sans lui sa chère épouse affronter la noblesse françoyse.

Ainsi, il fallait que la Bretagne fut dignement représentée. Il s'était donc paré de ses éternels collants verts et avait pris soin de les remettre en place comme il se doit, alors que la Vicomtesse défroissait du mieux qu'elle pouvait sa robe après le voyage en carosse où les deux époux, après avoir fait mine de s'intéresser au paysage, avaient relancé plus avant la discussion au sujet de l'héritier mâle des Brignac-Kerdren qui tardait à venir.

Les plaisirs se succédant les uns aux autres, Peterpan le 31ème, ne boudait point le sien en pénétrant dans le palais du Louvre.......
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