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[Rp - Bal Royal] Salon des Nymphes

Garde de Carpentras, incarné par Ingeburge
.... Fabio s'avança car oui, oui, oui, Andrea, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele ne pouvaient être ailleurs.
La rutilante garde de la Sublimissime était bel et bien là, musculeuse, bling bling et torride, se laissant admirer et montrer du doigt, insoucieuse comme de coutume des réactions qu'elle suscitait, habituée depuis longtemps à voir les jeunes filles et les femmes mûres à se pâmer sur son passage, que ce soit en Provence, en Bourgogne ou en Salle du Trône, la gent féminine montrant là la seule constance dont elle était capable.

Andrea, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele étaient donc du voyage, moulés à leur ordinaire dans leur coûteuse livrée sombre, demeurant impassibles et fiers, entourant la Patronne de leur protection jalouse et attentive. Andrea, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele, forcément désarmés, avaient ouvert un passage à la Principessa faisant montre là de la seule chose que leur demandait en plus de veiller à la sécurité de la glaciale duchesse, d'être décoratifs et de s'accorder aux tapisseries.

Gianluca annonça de sa voix aux accents chantants :

Son Altesse Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Duchesse de Bourgogne, Princesse impériale, Comtesse légitime de Carpentras, Baronne légitime de Saint-Raphaël, Dame légitime de Sainte-Anastasie-sur-Issole et e la Penne-sur-Huveaune, Cardinal en charge des Saintes Armées, Connétable de Rome, Archevêque métropolitain de Lyon, Chancelier et Chevalier de l'Office militaire de l'Ordre de l'Etoile d'Aristote;
Son Eminence Aaron de Nagan, Vicomte d'Ivry, Seigneur de Germiny, Cardinal-Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle, Doyen de la Sainte Curie Romaine, Archevêque In Partibus de Césarée, Héraut Royal du Clergé;
Ellesya de la Louveterie, Héritière des Chevaliers et Pairs de France Morgwen de la Louveterie et Rassaln d'Arduilet, Damoiselle du Clos-Lucé, Préfet du Collège héraldique de Rome;
Håkon von Ahlefeldt-Oldenbourg, Ecuyer de l'Ordre des Pauvres Chevaliers du Temple de Salomon, héraldiste.


Sa tâche accomplie, Gianluca retourna ensuite auprès de ses compagnons.

Mamma mia.

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Nebisa
Et voilà... Malemort en transe, figée, hypnotisée... Ils sont là... les merveilleux Apollon qui la convainquent mieux que n'importe quel préche de l'existence et de l'omnipotence du Trés Haut...

Ah si les prétres préchaient torses nus, avec une telle silhouettE... la Malemort serait dévote à tous les coups...

En l'instant, elle salue distraitement la Duchesse de Bourgogne pour se focaliser sur les mâles qui l'accompagnent....

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Alivianne
[ Sur le chemin...]

Oui elle les avaient fait attendre... oui elle était en retard...

Iris lui avait dit, ils sont partis cela ne fait même pas 1 heure...

Ne pouvaient-ils pas l'attendre encore une petit heure.
c'était leur soir, et elle avait réussi à être en retard. Avec les absenses de Thierry, c'était pas une chose à leur faire. Elle regretta beaucoup ce fait.

Rapidement, elle partit au louvre qu'elle connaissait bien



[Louvre]

Comme si elle était chez elle, la pair pénétra dans la belle salle. Elle stoppa net afin de voir la beauté de la pièce garnis de toutes ses belles personnes. Elle était émue.

Regard vers les invitées...

ou étaient ses enfants?

Il était primordiale qu'elle soit prêt d'eux.

Salutation avec respect à tous ceux qu'elle croisa et qu'elle reconnu.

Des excuses à d'autres qui étaient dans son chemin et qu'elle déplaçait avec délicatesse.

Enfin les voilà...

Elle stoppa encore net.

Comme ils étaient beaux!! Victoria était vraiment sublime. Des larmes d'émotions se pointèrent là où il fallait.

Ah non elle n'allais pas pleurer, ce n'est pas vrai... Rapide coup de main vers ses yeux. Elle alla donc vers eux.

Elle stoppa encore plus net.

La princesse de Montmorency était présente et ses enfants l'avait rejointe.

La duchesse se présenta donc devant la princesse fit une révérence soigné et fort respectueuse...

Altesse, je suis vraiment heureuse de vous voir. Cela fait si longtemps.

regard vers ses enfants émue toujours :

Vous êtes magnifiques, je suis fière de vous.
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Lexhor
La salle de bal commençait maintenant à fourmiller. La noblesse entrait encore et encore et le Louvre se gorgeait peu à peu de tout le sang bleu qui avait fait le déplacement jusqu'à la capitale.

Lexhor était resté jusque là muet, mis à part quelques mots adressés à Sebbe, dont quelques traits d'humour forts bien mis, mais qui n'étaient pas forcément du goût du Pair de France...

La Malemort avait fait une entrée des plus remarquées. Mais cela pouvait-il être autrement?Le jeune duc d'Orléans ne pu retenir un léger sourire et se demanda même s'il n'avait pas osé un clin d'oeil complice. Les mauvaises habitudes n'étaient peut-être pas tout à fait perdues.

Loin de chez lui, loin de son élément, son bureau, la campagne Orléanaise, une épée à la main, ou une taverne, des choppes de bière et des blagues grivoises, il se sentait tout petit, pas forcément à sa place. Ha! Que de sacrifices! Mais sa vie actuelle lui plaisait. Il avait évolué, tout simplement.
Ce genre de manifestation faisaient maintenant partie de sa vie. Des expériences uniques et enrichissantes. C'est ainsi qu'il voulait les prendre.

Il observait les gens, leurs toilettes, leur façon d'être, de se mouvoir. Arriverait-il un jour à se fondre dans la masse? serait-ce une bonne chose?
Seul le temps le dirait.

Machinalement, comme pour se rassurer et prendre confiance, le Diacre qui était en lui sortit le chapelet soigneusement rangé sous sa chemise, se signa et prononça une rapide prière.

De nombreuses jeunes femmes avaient fait le déplacement, ce qui, certainement, aiderait le Duc d'Orléans à se détendre...

Un dernier regard vers la Princesse Armoria, à l'aise comme un poisson dans l'eau, puis ses yeux se posèrent sur l'entrée où une autre princesse faisait son apparition...

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Kilia
[ A l'entrée... par là quoi]

Heureuse de voir sa nièce reprendre le sourire elle descendit du carrosse à sa suite. Petit marche au pas de course derrière la jeune femme qui n'avait plus qu'une envie animer ce bal.
Arrivée, elle eut un instant le regard attiré par quelques gardes qu'elle avait déjà vu au mariage de sa nièce. Elle finissait à peine d'avoir inspecté le premier des gardes du corps pensant qu'elle donnerai bien son corps en garde... Son attention était déjà bien occupé et ne put la prévenir qu'une personne avait fait halte juste en face d'elle et elle fonça directement sur un dos d'homme bien charpenté, si bien que cela lui coupa le souffle.

Oh, milles excuses, je suis vraiment désolée, je ...


Premier Impaire du Pair, priant pour que l'homme qui allait se retourner ne soit pas un haut fonctionnaire...


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[Milite pour l'ancien Forum!] Mère D'Anjou, dict la Lumière D'Anjou
Beatritz
Ah ! Leur si belle, digne et élégante Grande Duchesse d'Occident ! La voie si gravement mélodieuse de Gianluca !
C'étaient ces petites choses qui pouvaient réconforter Béatrice de Castelmaure, ce soir, dans sa prise avec les affres de son âme agoraphobe - c'est un mot très moche, agoraphobe, vous ne trouvez pas ?
Elle pressa un peu sa main sur le bras de Vaxilart de la Mirandole, pour lui indiquer - bien inutilement, au demeurant - l'arrivée de leur suzeraine, qu'elle salua d'un délicat signe de tête.

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Bisous, bisous, gentil béa-nours !
Adela
Les visages défilaient, tous étrangers à sa vie coutumière. Comme à son habitude, Adela s’était placée dans un coin stratégique : un peu à l’écart mais pas trop afin de pouvoir se saisir de temps à autre d’un verre.
Déjà à la commanderie, lorsqu’elle était encore Dame Blanche, Adela s’ennuyait aux innombrables bals que pouvait organiser cet ordre. Des chevaliers dansant… Drôle de conception à bien y réfléchir.
Elle qui avait toujours été dans l’ost jusqu’à ce qu’Alix naisse, elle ne s’était jamais sentie à l’aise dans une robe et encore moins en pareil compagnie.
Heureusement son amie de toujours arrivait et accompagnée d’un jeune homme.
Haussement de sourcils.
Ce n’était pas le genre de Jades…


Bonsoir Jades. Je te présente ma fille Alix.

Un sourire étire ses lèvres. La rouquine fait de gros efforts pour ne pas exploser de rire tant son erreur sur le jeune homme était amusante. Il ne s’agissait que de son fils.
De loin, Adela croise le regard de Sebbe. D’un signe de tête, elle le salue.
Clémence accompagnée des enfants d’Alivianne arrive à son tour et se joint à leur petit groupe. Ils sont vite rattrapés par Alivianne.
Etrange de la revoir ainsi en dehors de la commanderie. Voilà bien longtemps d’ailleurs qu’elles ne s’étaient pas croisées.


Dame d’Azayes, voilà bien longtemps qu’on ne vous avait vu. Mais c’est vrai que vous avez de magnifiques enfants. Permettez que je vous présente ma fille : Alix.



Edit : ai tout perdu hier et pas eut le courage de rédiger à nouveau, désolée que je ne le fasse que maintenant.
Loreleï, incarné par Armoria


Ah non, elle n'allait pas rater ce bal, même si personne - aucun galant homme, en tout cas - n'avait offert de l'accompagner pour la protéger. Elle avait réussi à persuader sa duègne - froide, aigre, laide, vieille - de partir avec elle pour Paris : de toute façon, elle avait envie de voir sa mère, et son petit frère, cela faisait bien trop longtemps.

Et puis elle en avait envie.

Et puis, et puis... Et puis mince ! Elle avait treize ans, bientôt quatorze, donc bientôt vieille fille, et elle en avait assez de végéter à Ménessaire, voilà !

Après avoir faussé compagnie à la vieille bourrique, restée à l'hostel des Mortain, elle s'était préparée dans sa chambre, en cachette, riant sans bruit de ce bon tour. Une fois au Louvre - facile d'entrer, en étant la fille de - elle n'avait plus eu qu'à se poster non loin du salon, et attendre l'arrivée des Bourguignons. Elle avait failli les rater, d'ailleurs. Vaxilart n'était pas encore arrivé là où se tenait sa princesse de mère : elle esquiva deux ou trois personnes, à coups de "oh pardon ! Oh, désolée !", se glissa, se faufila, louvoya... et parvint à glisser sa menotte sur le bras libre de son alibi. Lui faisant son plus beau et plus candide sourire, elle lui glissa discrètement :


Si vous dites que nous sommes venus ensemble, mère ne vous en voudra plus de ne pas m'avoir offert votre protection...

(LJD fifille ayant des soucis de net et ne voulant pas que son perso rate ce bal, elle m'a demandé de poster pour elle.)
Fitzounette
[A l’entrée de la boite de nuit 100% VIP.]

Après une cavalcade tonique mais digne (‘tention, on sait se tenir), c’est à peine essoufflée qu’elle atteint le Saint des Saints en tête, en bonne graine de Championne. C’est déjà l’affluence. Et si on jouait à qui est qui ? D’la Princesse, de la Duchesse, de l’engoncée en veux tu en voilà, et les effluves de parfums capiteux qui dissimulent habilement les odeurs de voyage… Léger hoquet, le fumet total n’est pas fameux. Elle étire un sourire en coin, observant les mines des invités comme si elle était au spectacle. C’est qu’il va falloir alimenter les commérages. Oh mais qui voilà, le cocu auprès de sa belle. Et lui, on l’dit ruiné, dettes de jeu… Des qui attendent que ça, d’autres qui feraient tout pour ne pas être là. Quand elle freine !!! Elle tombe en arrêt, non loin de la Malemort, et se signe par trois fois :

Le Très-Haut est grand.

Elle sort une étoffe de soie de son corsage et se tamponne les coins de la bouche, puis s’évente. L’apparition des beaux Italiens. Souvenir de son mariage et pamoison. Ahhhhh…
Elle murmure à Nebisa :


Fait chaud là, nan, faudrait voir à ouvrir les fenêtres… Euh, faudra qu’on cause pour les animations, aussi… Humpf….

Dit-elle avant de reprendre sa contemplation. Mais déjà, sa Tante percute un autre convive. Elle lève les yeux au ciel et marmonne : encore bourrée celle là, j’vous jure, sait pas s’tenir…
Elle parcoure de nouveau l’assemblée du regard, aperçoit Melior, et très gracieusement la hèle, bras s'agitant au dessus de sa tête.


Youhouh, Vicomtesse !
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En mémoire des joueurs de Fablitos et Zoko33.
Naluria
Etre à sa place ? Non, elle ne l'était pas, mais elle avait cependant demandé à être présente au bal. Pourquoi ? Pour représenter les chasses qui trop souvent étaient oubliées, bafouées, alors qu'il était certains qu'en une année ce fut l'office qui avait le plus évoluer. Il y avait tout à faire, et là, ils en étaient peut être à la moitié.

Le protocole voulait qu'elle ne se présente pas à Sa Majesté, elle ne se présenterait donc pas.

Elle n'avait pas la prétention de vouloir devenir la future Reine de France, cependant, comment parler de ses projets au Roy sans l'approcher... Peut être plus tard...

Le Grand Veneur pénétra dans la salle avec une simple robe blanche afin de se démarquer de la haute noblesse que Sa Majesté devait remarquer dès le moindre coup d'oeil. De même, elle avait troqué son décolté pour une dentelle lui couvrant le cou.

Un peu perdue dans tout le faste et la richesse du Palais du Louvre, Naluria regardait à droite et à gauche, profitant des tapisseries et de l'architecture. C'était beaucoup plus somptueux que son petit château de guerre.

Elle longea le mur avec son visage émerveillé d'enfant, remarquant quelques connaissances. Le BA était toujours là, Naluria pu même apercevoir le fils de Lanfeust. Elle sourit. Avec un peu de chance elle pourrait rencontrer l'enfant et lui faire découvrir un peu la vénerie. Il fallait promouvoir le Collège Royal. Comment le faire mieux qu'en donnant envie aux enfants d'y participer.

Plus loin, Zacharia, cet homme qu'elle aurait pu aimer, mais qu'aujourd'hui elle avait du mal à apprécier. Leurs derniers échanges n'avaient pas été très bon. Naluria avait du mal à comprendre comment l'on pouvait imposer à ses enfants des choix sans leur consentement.

Plus loin encore, l'Orléanais, nouvelle vie pour le Grand Veneur. Volonté de se rapporcher du Roy, de sa fidélité et de sa foi.

Proche du Roy, se trouvait le Grand Chamballan, la Princesse et d'autres personnes importantes.

Elle avançait, toujours, essayant de ne déranger personne, à la recherche d'une rouquine, une comtesse carmin, une femme régnante à la frontière de son château, une amie...

L'Anjou était aussi représenté, terre où elle avait pu officier, puis d'autres visages inconnus.

Naluria se dirigea vers les trouvères qui se préparaient à entonner un air de musique...

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Mirwen
Des nobles, des nobliaux, des suivants, des suivantes, des enfants,... Que de monde à se pavaner! On se serait cru dans une misérable basse cour dans une ferme d'Anjou.

Les femmes présentaient plus de gorge que la pudeur ne pouvait offrir, les hommes gonflaient leur torse tels des coqs fats.

Mirwen plissa le nez et prit le bras de son époux.



Peter mon cher, tu vas me trouver vieille Bretagne mais je me demande si nous ne nous trouvons pas là dans un lupanar un peu plus riche que les autres, rien de plus.

Au moment où elle avisait un semblant d'alcool, la jeune Walsh de Serrant se présenta près d'eux. La jeune fille détonnait par son absence de fioritures au milieu de tous ces plumages colorés et sa présence serra le cœur de la Vicomtesse dont la fille était absente.


Par un instant grégaire autant que maternel, Mirwen invita Blanche à se joindre plus avant à eux.



Bonsoir Blanche. Avez vous fait bon voyage? J'ai trouvé la route déplorable pour ma part, loin de nos sentiers sécurisés de Bretagne...
ellesya
La voix chaude de Gianluca la tira de l'ambiance cotonneuse et doucereuse dans laquelle l'esprit de la jeune femme s'était retiré. Subterfuge dont elle savourait la découverte ces derniers temps. Cet état lui permettait d'être là... sans y être vraiment, et surtout de donner le change sans attirer le doute quant à sa santé mentale... qui se portait à merveille, je vous rassure! Rien de mieux pour supporter la plongée dans la foule aux couleurs, brillances et odeurs, entêtantes, écoeurantes au passage au voisinage de l'un ou l'autre.

Durant le voyage, relativement serein, elle n'avait pas boudé son plaisir. La présence conjointe de ses parrain et marraine avaient chassé le manque causé par l'absence des figures parentales.

Un regard admiratif et chaleureux glissa sur la Prinzessin. Comment pourrait-elle jamais arriver à la cheville de sa marraine et de sa défunte mère? Qu'importe, elle avait confiance en le Très Haut et en ce qui serait son sort.

Pour faire honneur à sa Maison, nul n'avait lésiné dans son domaine pour fournir à la jeune héritière ducale une tenue digne de son rang. Et contrairement à nombre de représentants de la moyenne Noblesse, cela ne se ressentirait pas dans les comptes.

Son teint frais et sain n'avait demandé nul artifice. Pas même son regard clair souligné de longs cils rappelant l'ébène de sa chevelure cascadant en larges boucles luisantes dans son dos. Les possibles mèches rebelles étaient disciplinées par un diadème délicat offrant au regard et à la lumière des émeraudes rosées pour attendrir le sombre profond de sa chevelure et rappeler la couleur de ses pommettes.
D'émeraudes et de diamants, il en était encore question à ses pendants d'oreille et au collier, simple et sobre, qui ornait la ligne gracieuse de son cou.
La ceinture de velours de soie blanche, dessinant sa taille souple, à défaut de longiligne, capturant le regard par l'éclat des fils d'argent brodées en motifs végétaux autour des pierreries.
L'arrondi de son décolleté était orné d'un galon du même ainsi que ses manches.
Quant à sa robe, embrassant son corps et sa chemise de lin fin, elle était confectionnée dans un brocart de soie broché de figures d'argent. Le tout était bordé ou parfois doublé d'une fourrure d'hermine blanche choisie pour sa perfection. Volonté de la jeune fille de se réconforter par cette fourrure que ses deux parents, tous deux Pairs de France, avait porté durant leurs dernières années, après s'être usé au service de la Couronne.

Si elle avait déjà cotoyé la Cour, il s'agissait d'expériences dont elle ne conservait qu'un vague souvenir heureux et insouciant. Que ce soit lors d'une chasse aux oeufs avec son cousin ou du pas d'armes de Clérieu en présence de la défunte Reyne, de son cousin et du disparu Marc Philippe, rien ne ressemblait à l'épreuve du jour. Et elle n'était plus la petite fille qui ne se souciait guère des convenances.

Un sourire fut offert discrètement à son meilleur ami. Elle était ravie qu'il partage avec elle cette expérience, ainsi ils pourraient partager leurs impressions par la suite.
Lorsqu'elle aurait l'occasion de converser avec lui tranquillement, elle lui demanderait aussi à quoi ressemblaient les Cours nordiques.

Pour l'heure, elle resta avec sagesse dans le sillage de sa Marraine, certaine que la présence de l'incomparable Garde de Carpentras leur libérerait un peu d'air.

Son regard de vif argent fendit alors la foule pour cueillir celui de son « oncle-cousin » et ainsi le saluer silencieusement, par la sincérité du coeur, hors mondanités.

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Kilia
Elle reprit ses esprits, elle était Pair de France, elle n'allait pas non plus se fendre en excuse durant des heures. Elle passa son chemin et alla saluer ses Com-Pairs, puis les personnes qu'elle connaissait. Les autres s'ils voulaient lui dire bonjour ils viendraient...ou pas.
Il fallait aussi avoir dans l'idée qu'un bal s'est long que si toutes les momans voulaient faire passer leur progéniture devant le Roy, cela allait être très très long. Donc d'abord repérer ce qui est vital. La boisson!
Parce qu'elle n'avait rien bu depuis des heures, la route et tout et tout ça donne soif, et une angevine desséchée ça ne survit pas très longtemps.

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[Milite pour l'ancien Forum!] Mère D'Anjou, dict la Lumière D'Anjou
Althiof
Althiof ne faisait pas partie de la haute noblesse comme elle était appelée mais que parfois ne valait pas mieux que la roture, mais il était invité à ce bal royal en tant que Grand Officier de la Couronne de France. Et s'il aurait probablement répondu à l'invitation s'il avait été Comte ou Vicomte, il était encore plus fier d'être ici au regard de sa fonction de Grand Prévost et de représenter ainsi ce domaine qui avait guidé sa vie depuis près de trois et l'avait vu évoluer du simple sergent de police à la tête de la police du royaume de France. Et même si aujourd'hui il était au placé il n'en oubliait pas de donner quotidiennement un coup de main dans cette Auvergne qui l'avait accueilli et lui avait tout donné.

Mais si nombreux étaient ici pour paraitre devant le Roy et se divertir, certains ne s'arrêtaient jamais vraimetn de travailler en cela lui convenait plutôt bien d'autant qu'il ne savait si son épouse pourrait être présente. Il n'avait pas de nouvelles d'elle depuis qu'elle était retournée chez les soeurs. Il espérait qu'elle prenne soin d'elle et s'alimente convenablement. Si elle venait il prendrait soin de sa belle, et si en attendant il avait quelques amis et connaissances à saluer, il ne devait pas oublier de garder un oeil sur la famille royale tout comme ses collègues de la garde royale.

Il avait apperçu Jason et Valnor qui remplaçait le Capitaine de la Garde Royale durant son absence. Il avait appris qu'elle avait eu quelques ennuis mais allait bien et c'était bien la le principal. Avec ce bal et les changements à venir pour la garde, la motivation était réellement revenue dans leurs rangs.

Faisant le tour de la salle, observant les diverses entrées et autres escapatoires en profitant que la pièce ne soit pas encore trop remplie, il constata que les gardes étaient bien en place et attendaient l'arrivée de Sa Majesté Lévan III de Normandie. Il apperçut quelques Auvergnats comme ses amis Marty, Damisella et Naluria, le Duc et son fils, Alivianne et Alban, quelques feudataires qu'il voyait souvent à au conseil comme Ingeburge et plusieurs officiers royaux. Il y avait vraimetn du beau monde ce soir mais cela il n'en était pas surpris. Il s'approcha de Marty :


- Bonjour mon ami, comment vas tu ? Tu es aussi venue sans cavalière ? J'imagine que Beths n'avait pas trop envie. Je sais qu'elle ne sent jamais très à l'aise en ces lieux.

Il sourit et s'approcha pour parler plus bas :

- Entre nous moi non plus, je me sens mieux dans l'ombre des locaux d'une prévôté. Mais dans ce cas je continue mon travail donc cela compense quelques peu.
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Incoming...
Adieu Alice
Aleanore
Nous y voilà, le Salon des Nymphes, autour d'elle, tout brille, tout étincelle, mais .. Où sont ces satanés jardins ? Toujours au bras de son cavalier, la jeune fille relève la tête, regarde de ci, de là. Contemple les robes des autres jeunes filles, des femmes, de toutes sans exception avec un sourire aux anges. Tout ceci, elle pourra le redessiner sans problème aucun. Certaines préfèrent la musique, elle, c'est ses vélins, et son fusain. Elle s'imagine déjà reportant sur parchemin, chaque détail ouvragé, chaque pierre étincelante.

Un sourire comblé aux lèvres, n'en déplaise à certaines, elle se plait à être ici, et compte bien faire profiter tout le monde de son sourire. Le Louvre, ouvrage destiné à émerveiller, un coup d'oeil à Maeve lui indique qu'elle aussi, s'emballe, sa soeur ne regarde pas les robes, ni les fleurs dans les bouquets, elle doit certainement s'intéresser aux murs, plafonniers. Comme elles sont différentes les Alterac miniatures, et pourtant, l'Etincelle cherche le regard de sa Flamme de derrière son chevalier, puis finalement décide de se reporter sur la scène présente.

Devant elle, la jeune fille à la peau si pâle qu'on aurait dit qu'elle n'avait jamais vu un brin de soleil. Haussement d'épaules avant de s'intéresser à quelqu'un d'autre, si ce n'était cette voix qui parle de route déplorable, sentiers sécurisés bretons. Elle la jauge, la juge du regard noisette qui vire au doré sous l'affront fait à ses douces routes du Royaume de France. Avant de tourner son museau alentours et de tomber yeux à yeux sur la blonde clinquante et claquante du dehors. Un regard plus que significatif en direction du groupe breton avant de le refixer puis de juger qu'elle a surement autre chose à faire que de s'occuper de voisins mal lotis et qui plus est, se permettent de critiquer sa douce france, cher pays de son enfance.

Un sourire à l'homme qui accoste son cavalier, avant de sortir de son ombre et de lui sourire.

Je n'ai pas la beauté de la Duchesse, mais j'essaye de mon mieux de tenir mon rôle de cavalière, Sire.

De nouveau, un regard à la Blonde, un sourire complice avant de se retenir de dire quelque chose au sujet des Bretons, et de s'en retourner à sa concentration sur l'ami de son cavalier.
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