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[Rp - Bal Royal] Salon des Nymphes

Fitzounette
[Vous disiez ? Extravertie ? Affirmatif.]

Les paroles de sa Tante l’ont remontée comme une pendule. Elle est le taureau dans l’arène, elle est la Petite Reyne ! (et en plus, ça rime). Et comme d’habitude, elle dépasse les limites, aisément, facilement. Quand on vient de la famille la plus prolifique du Royaume, faut savoir parler fort si on veut être entendue. Et puis là où y a de la gêne, y a pas de plaisir. Autant être elle-même, n’en déplaise aux séants pincés et bien pensants de tous bords. Quitte à avoir fait toute cette route, autant en profiter, nan ? Mais malgré ses grands moulinets, elle n’est pas parvenue à attirer l’attention de la Fee, la faute à ce joyeux brouhaha. Elle baisse les bras, affichant une moue contrariée, et laisse de nouveau son regard divaguer. Elle aperçoit alors la Blanche Neige, comme il se doit entourée de ses nains, et Grincheuse ne donne pas sa part au chien. Elle glousse en captant la remarque Bretonnisante. Si elle savait, faut pas trop attirer le mauvais œil… Parce que si les routes ne sont pas dangereuses, elles peuvent toujours le devenir. Ahlala ces nobles, ça prétend pouvoir faire la guerre, mais ça fait dans ses braies au premier coupe-jarret qui cherche à tirer leur bourse. Y en a qui étaient décidément faits pour rester enfermés chez eux.

Quand soudain…


La Garce, Ange ou démon d'Alençon a écrit:
*Après avoir insufflé quelques douces leçons de ne savoir pas vivre à la Pair de France Angevine, v'là que la Blonde consciencieuse s'immisce sous le crâne d'une Blonde en chair et en os celle-là.*

Hey ma praline fourrée à la liqueur de poire angevines, la nana là bas, elle pense des trucs pas Aristo pour un sou… Paraitrait que la cour du Roy lui fait penser à une basse cour angevine…

*Attrapant son manuel de parfaite petite conscience qu'elle feuillette distraitement elle tombe enfin sur un passage :
"Le libre-arbitre, chaque conscience se doit de guider l'être occupé de son mieux afin qu'il puisse vivre selon ses choix mais en évitant de quitter le droit..." De la merdouille oui...*

Dis voir la Môme, en la mémoire de ta vraie fausse jumelle, tu voudrais pas lui fermer sa boite à mots à l'aut' greluche là ? Que j't'en collerai moi, des routes pas sécurisées, faudrait voir à pas se crouter sur un petit four et tomber sur le parquet pas sécurisé du Louvre. Naméoh.. Espèce ...de ... Bretonne.

*Fière d'elle la Blonde, l'a pas perdue son franc parler et ses injures... Car pour elle, le mot breton est bien une injure*


Elle marmonne :

Belialith ? Dis donc, tu voudrais pas aller pourrir un autre cervelet, j’vais encore être bonne pour un procès de la Sainte Inquisition… Et ça va, j’ai déjà donné… Une basse courre Angevine qu’elle pense l’autre dinde ? Elle doit s’y connaitre vachement en basse cour, dis donc… Nous ne partageons décidément pas les mêmes valeurs... Laisses la donc caqueter, de toute façon, elle a l’air de s’éclater, un truc de ouf, faudrait pas voir à animer son inexistence. L’autre, hey, genre, je vais me rabaisser et …

Et piouf, l’Ange blond déjà n’est plus, et le regard de la teigne est capté par des noisettes électriques. Qui qu’c’est ça ?
Elle incline légèrement la tête dans un salut enjôleur.


[(NDLR : ce Post a été fait avec des vrais bouts d’ectoplasme dedans…)]
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En mémoire des joueurs de Fablitos et Zoko33.
Vaxilart
À mesure que les minutes défilaient, le Duc Vaxilart y voyait de plus en plus de nobles connus… Lui qui trop souvent se disait ignorant de tel chose, il se rendait compte qu’au final, il avait un assez bon registre pour sans doute trouver à au moins occuper sa soirée… Mais, à la vue du teint de sa jeune partenaire, il préféra laisser le temps filer un peu. Ces grandes réunions étaient parfois effrayantes lorsqu’on ne s’y prêtait pas régulièrement. Qui plus est, il se doutait de tout le stress que devait se mettre la Duchesse Béatrice sur les épaules. L’orgueil finirait pas s’effacer graduellement un jour ou l’autre, et peut-être alors auraient-ils accès au pouvoir derrière le nom? Peut-être…

Bon, ce n’est pas que le Duc avait la bougeotte, mais rester ainsi sans mot, sans mouvement… Ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux pour se mettre en valeur et se plaire lors de la soirée. Il prit donc l’initiative d’aller à la rencontre de leur sombre Duchesse, aussi noire qu’une mer de nuit. M’enfin, c’est ce qu’il aurait fait s’il ne s’était fait charger par la fille de la Princesse Armoria! Sursautant, il retourna vivement la tête…


-Demoiselle Loreileï…! Mais… Que?

Vivement, elle ne perdit pas de temps à s’expliquer… Eh bien, chose certaine, il ne serait pas seul ce soir…

-Si votre mère devait vous voir si prompte de venir à ma rencontre… Je n’ose imaginer ce qu’elle penserait… Après la scène qu’elle me fit pour un tract électoral… Elle m’aurait bien tuer sur le coup…

Vous… Vous avez fait le voyage de Ménessaire seule? N’y avait-il nul bonne âme bourguignonne pour vous accompagner?


Se doutant que la jeune Béatrice ne devait rien y comprendre, il se retourna et entrepris des présentations.

-Oh, j’en oublis les bonnes manières… Duchesse Béatrice, voici la fille de son altesse Armoria de Mortain, je ne sais si vous avez eu l’occasion de la rencontrer auparavant…

Demoiselle Loreleï, je vous présente la Duchesse Béatrice de Castelmaure… Multiple fois duchesse, baronne, vicomtesse, sans doute… Enfin, si titrée qu’elle doit posséder un royaume à elle seule! Et, bourguignonne, cela va sans dire.

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Martymcfly
[Dans la Cour]

Les salutations étant faites, Marty avait été introduit par Marie Alice auprès de son tendre. Flaiche. Tel était le nom du paternel de sa cavalière d'un soir. Il serait très probablement amené à le revoir, à les revoir plutôt. Il y avait un baptême à organiser. Un futur vassal à anoblir prochainement. Encore bon nombre de cérémonies à organiser en sorte...

Je vais bien, je vous remercie. Je suis ravi d'accompagner votre fille à ce bal. Ou peut-être est-ce elle qui m'accompagne ?

Sourire en coin tandis qu'ils font ensemble les quelques pas les séparant de l'entrée du Palais. Passage aux douanes. Un Comte de Turenne avenant, saluant les convives. Une collègue limousine fréquentant la salle des caducées. Les voila à l'intérieur.

[A l'intérieur]

Tantôt une couronne comtale, tantôt une couronne ducale. Quelques têtes connues. La Princesse de Montmorency, il faudrait lui parler tôt ou tard. Et Nalu !! Il devait aller la voir pour lui donner des nouvelles. Et celui là. Et celle ci... Diantre, qu'il y avait du monde. Et parmi cette foule, un suzerain qui vient l'accoster. Au bras de la jeune Alterac, Marty lui répondit.

Bien le bonsoir mon cher suzerain. Je vais bien merci, et toi ? Tu n'as pas emmené ta mesnie ce soir ? Une cavalière ? Ah mais si...

Et avant qu'il n'ait eu le temps de l'expliquer, la jeune fille s'exprima. Il était temps de faire les présentations.

Mon ami, voici ma cavalière, la jeune Aléanore Jagellon Alterac, fille du Vicomte Flaiche et Sa Seigneurie Marie Alice. Se tournant vers elle. Je vous présente le Baron Althiof de Marigny, mon suzerain, Grand Prévôt de France.

Et d'ajouter pour lui.

La Duchesse Beths m'avait averti avoir du travail ce jour en Auvergne, et comme je me trouvais à Paris, à Saint Antoine, je me devais de venir au Louvre. La marraine de mon filleul m'ayant trouvé une cavalière, je ne pouvais refuser de venir. Très heureux de te voir.

Marty regardait de temps à autres la porte... Peut-être la verrait-il franchir le seuil de la porte, elle qui l'avait fait venir la première fois à Paris... Que le temp était passé depuis ce jour là, ce jour d'inauguration de l'Institut...
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Damisella
Il y avait pléthore de belles tenues, de demoiselles, d'enfants, la foule emplissait le salon .
Damisella regrettait l'absence de son promis, pourrait-il se libérer pour la rejoindre? Ses doigts jouent avec l'anneau de fiançailles qu'elle porte au doigt, le caressant doucement.

Elle se glisse lentement à travers la foule en direction des auvergnats qui devisent paisiblement.
Althiof
Althiof avait tellement noté l'absence de son amie qu'il avait à peine remarqué que Marty était accompagnée ce soir, fort bien accompagné d'ailleurs. Rhoo franchement ce n'est pas très sérieux Al tu aurais pu faire attention à la jolie demoiselle tout de même. Note pour lui même cependant : embêter Beths avec cette histoire quand il la verrait.

Il répondit à son ami.


- Me mesnie ? J'espère qu'elle pourra venir. Je lui ai fait porter l'invitation mais en ce moment elle est plus souvent au couvent qu'à mes côtés malheureusement. Espérons qu'elle soit en train de se préparer. Ou pas si elle vient juste de commencer nous ne sommes pas prêts de la voir. Je crois que dans les bals, se pouponner est ce qu'elle préfère... etrangement moi non. Je me demande pourquoi ? Tu vois toi ?

Rire chaleureux avant que Marty lui présente sa cavalière.

- Enchanté de faire votre connaisance Demoiselle Aléanore. J'ai le plaisir de croiser régulièrement votre mère à la Curia. Je vous souhaite un excellent bal.

Souriant à la dernière remarque de son ami. Bah ça du boulot en BA ils en avaient toujours. Ce n'était pas vraiment une excuse pour echapper à un autre événement mais connaissant bien Beths elle avait du sortir le premier truc qui lui sortait par la tête.
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Incoming...
Adieu Alice
Blanche_
Entourée de ramages dorés, de plumes, de colifichets tous plus ridicules les uns que les autres, la damoiselle à la peau si pâle remercia d'un sourire son interlocutrice de lui accorder un peu d'attention. Fait notable, la vicomtesse n'avait encore point affublé la gamine d'un surnom ridicule ou d'un ricanement de dégout ; et la cadette du Duc commençait à même apprécier sa voisine bretonne.

Le voyage était fort ennuyeux, pour ma part. Nos voisins françoys semblent incapables de tracer des routes correctes...

Son regard se posant sur le Louvre et sa somptuosité, elle reprit :

Nous devons néanmoins leur accorder un certain sens artistique... Bien que je sois plus sensible aux architectures bretonnes qu'aux leurs.


Voilà, c'était dit. Langage breton codé signifiant discrètement qu'elle n'allait pas participer à la chasse au Roy qui allait commencer. Nomého ! Bretonne ne s'agenouille point devant Homme, qu'il exhibe au sommet du crâne une auréole d'or... ou pas. Et les souverains, elle connaissait déjà. Sa tendre grand-mère Evenice ayant régné de longues années en Bretagne, et côtoyant de temps en temps l'ancien Prince Riwan. N'avait elle pas aussi, un jour, été Princesse ? Force était d'admettre qu'elle ne nourrissait à l'égard des dirigeants françoys qu'une profonde indifférence, caractéristique indubitablement bretonne.

Je suis attristée de ne point voir la douce Maewenn avec vous, soupira t'elle. J'espérais, à vrai dire, que le temps passerait plus vite en sa compagnie.

Pour une fois qu'elle était honnête, la mini-princesse ! Elle remercia la providence de s'être depuis le début exprimée dans sa langue maternelle, bien que l'on jetât vers eux des moues courroucées. Une jeune fille, françoyse sans aucun doute, les observa un petit moment, chose que la jeune fille trouva fort déplacée. Néanmoins, elle était assez bien éduquée pour ne pas rester sur place, et elle s'approcha donc de la jeune femme, sourire aux lèvres.
*Reprends toi, voyons ! Tu es une Dénéré, une Penthièvre, une Guérande, et une Walsh ! Apparentée à la plupart des grandes familles de Bretagne, et un parti fort convoité -si ce n'est le plus- en ta chère Breizh. N'aie pas peur d'une simple françoyse !*
Arrivant devant son homologue blond, elle lui adressa un sourire sincère, et fit une gracieuse révérence. Symbiose parfaite de tous ses mouvements, traduisant une éducation distinguée et une haute naissance.
D'une voix douce, s'exprimant en françoys parfait bien qu'avec un léger accent, elle commença :


Enchantée de vous rencontrer, damoiselle. Je me nomme Blanche de Walsh de Serrant.


Précisera t'elle qu'elle vient de Bretagne ? Inutile ! La blanche Hermine qui pare son brocart orné de fourrure, son teint pâle et délicat, la blondeur irréelle de ses cheveux, et la douce façon qu'elle a de légèrement rouler les consonnes la trahissent déjà.

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Riches, tenez bon !
Peterpan31
Aaaaaaaaah ! Que tout cela était long et d'un ennui ...

Peter, après avoir salué la jeune Blanche de Walsh qui était venue accompagnée de son père le Duc de Roc'han, avait répondu ainsi à son épouse la Vicomtesse de Ploërmel qui s'inquiétait de la tournure que prenait la soirée :


Ma chère, as-tu ne serait-ce qu'un instant songé qu'il eut pu en être autrement ? Cet endroit n'est-il pas le lieu rêvé pour tous les courtisans de Levan ?

Il reprit dans un soupir : Si, sur un caprice inexplicable de votre fille, nous n'avions pas cédé à la curiosité du voyage à Paris, nous serions aujourd'hui à des affaires d'un tout autre intérêt.

Et puis, il conclut malicieusement :
Penses-tu que je pourrais par ici croiser l'un des Mainois ou Orleannais que j'ai eu fort plaisir à côtoyer l'an dernier lors des prises de Laval et d'Orléans ?

Tiens d'ailleurs, un ou deux duels seraient à même de compenser la fadeur de cette cérémonie.

En attendant : Sortant une flasque de PrunàVampi de sous son vêtement Trinquons à l'avenir de notre Grand Duché de Bretagne ! Il faudra songer à inviter Levan et ses ouailles à Roazhon, en retour. Cela se fait tout de même ... Généralement il n'y envoie que ses armées, cela changera !
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Kastell Paol ! kastell Paol ! De la Terre à la Mer toujours solidaires
Alix.de.vaisneau
Le regard perdu, l’adolescente ne vit même pas arriver la jeune fille. Ses lèvres remuèrent et formèrent des mots.

Bonsoir damoiselle, comment trouvez vous le Louvre en cette soirée?

Ses yeux verts, du même vert que ceux de sa mère, s’accrochèrent à ceux de l’inconnue.

Lui avait-elle vraiment parlé ?

Elle la dévisagea un instant avant de réaliser qu’il n’était pas convenable qu’elle se conduise ainsi.

Un large sourire étira alors ses lèvres. Enfin un peu de compagnie dans cette soirée ennuyante à mourir !


Bien le bonsoir damoiselle. Je dois bien avouer que le palais du Louvre est d’une remarquable splendeur mais peut-être est-ce là commun à tous les palais. Je n’ai hélas aucun moyen de comparaison.

Alix de Vaisneau, fille de la vicomtesse Adela de Vaisneau. Et vous-même ?


Interrogation qui n’aurait pas sa réponse dans l’immédiat. La princesse venait de faire son apparition. Et quelle apparition ! Elle était d’une beauté à couper le souffle.

Ses parures scintillaient et réfléchissaient les lumières de la pièce.

La jeune fille s’empressa de réaliser une révérence exemplaire comme l’exigeait les us.


Princesse… Je dois vous avouer que je l’espère également.

Par Aristote ! Bien sur qu’elle l’espérait ! Elle l’attendait même. Non pas qu’elle soit friande de mondanité et d’ailleurs ce devait être de famille car ni sa mère ni son père n’avaient pour habitude de se rendre à ce genre d’événements. Mais tant qu’à quitter le calme de son couvent, autant en profiter. D’autant plus qu’elle y retournerait dès la fin des festivités.

Pas le temps de se replonger dans ses pensées que voilà deux nouveaux visages. Nouvelle révérence.


Bien le bonsoir.

Azayes… Ce nom elle le connaissait. Certes la famille était célèbre dans le Royaume de France mais elle était intimement persuadée que sa mère avait déjà côtoyé certains membres de cette famille…

Pour elle ne savait quelle raison, l’image d’une épée de bois lui vint à l’esprit.

Que cela remontait à loin !

Très vite, son attention s’éloigna du passé, les souvenirs devaient y rester, pour se porter sur la jeune inconnue qui l’avait abordée quelques instants auparavant.

La jeune fille espérait bien apprendre qui elle était. Au moins, elle n’était pas seule à ne pas se sentir à sa place icelieu.

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Armoria
[Le radar maternel, ça déchire :]

Elle s'approcha de Nebisa et de son cousin :

Dites-moi, une délégation portugaise était prévue, et je ne sais s'ils sont arrivés, il ne faudrait pas qu'ils se sentent par trop isol...

Paf. Les yeux verts, qui s'affairaient à regarder ça et là pour voir si tout allait bien, avait accroché un danger potentiel. Et quel danger ! Là, tout contre sa précieuse et douce pucelle, l'homme qui lui avait écrit en cachette, pendant une absence de sa mère ! Rodidjiu de rodidjiu de rodidjiu... Que faire ? Elle était supposée tenir son rôle, mais brûlait d'envie de traverser la salle en fendant les rangs des robes froufroutantes et des habits brossés comme l'étrave fendait les vagues, juste histoire d'aller se planter devant Vaxilart et lui faire comprendre d'un regard - il interprétait très bien les regards d'Armoria, à force - de faire très, très, mais alors très attention à sa fille. Enfin, attention, mais pas de trop près, justement.

Humpf. Il paradait avec une pucelle à chaque bras ! Rha, c'en était trop, elle n'y tenait plus. Foule fut traversée, saluant tel et tel au passage.


Eh bien, souventes fois, les vieux arbres portent les plus beaux oiseaux...

Crucifié par le regard maternel, le Vax'.
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Plop
Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Chacha2214
Le voyage fut agréable pour la Duchesse de Muzillac. Son Altesse de Brocéliande avait vraiment pensé à tout. Qu'il était doux de passer du temps avec sa fille Mactahi sur les routes françaises. Ce fut aussi l'occasion pour la Duchesse de conter à sa fille quelques anecdotes sur ses quelques escapades chez leurs voisins Français. Elle était grande à présent et comprenait ces choses.
Elle redécouvrait le paysage avec plaisir, cette fois. Attentive à l'agitation parisienne et à son architecture, elle n'en préférait pas moins sa Breizh. Néanmoins elle appréciait venir en paix à quelques mondanités chez leurs voisins.
Arrivée au Louvre. Que de belles toilettes. La Duchesse coquette reconnaissait le bon gout et la délicatesse des étoffes. Elle même mettait un point d'honneur à faire honneur à leurs hôtes et s'était parée d'une magnifique robe rouge. Ses cheveux étaient remontés en chignon nonchalent, néanmoins de petites méches caressaient ses oreilles.
Les Guérande mère et fille se tenaient non loin de leurs compatriotes bretons et ne put s'empêcher de sourire en entendant la Vicomtesse de Ploermel parlait. La Politaine n'avait point la langue dans sa poche.
Une blonde en vue traversait. Elle eut juste à peine le temps de faire un pas de coté pour éviter la collision.
PPffioou, ce fut moins une.
Maeve.
[Avant d'entrer]

Elle ne l'avait pas remarquée. Il faut dire qu'elle avait tellement l'habitude de la voir flotter aux côtés de son chevalier qu'elle n'avait pas fait attention au fait qu'il la portait ce soir. Son épée... Maeve la lui avait faite forger quand le Comte de Beaufort avait émis des réserves et reculé le moment d'en offrir une à son fils. Soudoyant le forgeron d'un sourire, décrivant le jeune impérial du mieux qu'elle pouvait, elle avait certes versé le prix, mais au moins son chevalier était il armé.
Seulement il avait été assez clair qu'on ne porterait pas d'arme ce soir. La jeune Alterac avait laissé sa dague dans sa chambre, se disant qu'il y aurait sans doute bien assez de gens pour la protéger d'un éventuel coquillard, et puis ce soir, dans sa robe au bleu presque nuit noire, elle est la princesse de Leandre plus encore que la future licorneuse.

A propos de licorneux, voilà que son vicomte de père s'approche sous le regard toujours admiratif de sa fille. Le Gardon a sans limite l'approbation de Maeve, qui tient de lui la tignasse aux couleurs de feu pour une fois disciplinée, et ses grands yeux bleus qui s'assombrissent légèrement pendant la réprimande qu'il adresse à Leandre.
Baissant légèrement la tête, elle prend la sienne avec humilité, pour une fois. Même qu'elle réprime le "mais je lui avais dit, et puis il est beau comme ça", difficilement, mais elle le réprime. Fidèle à la promesse faite à ses parents, celle d'être plus que sage, elle laisse même Leandre retourner à la voiture sans elle, même si elle ne peut pas empêcher son regard de le suivre discrètement. Prenant son mal en patience, elle esquisse cependant un sourire quand elle entend la remarque du jeune impérial.

Alors que les coches ne cessent d'arriver, déversant dans la cour nombre de jeunes filles et de jeunes garçons de tout horizon, elle ne peut s'empêcher de redresser les épaules, fière au possible. Qui parmi ces demoiselles aux atours soyeux pouvait se targuer d'avoir déjà trouvé son chevalier et son promis ? Qui parmi elle avait cavalier de son âge avec qui elle se marierait d'ici quelques années ? Aucune, ou très peu.
Le sourire éclos sur ses lèvres trouve son écho dans les prunelles azurées qui se parent d'étoiles qui brillent d'autant plus quand la main de Leandre vient reprendre sa place dans sa menotte fébrile. Du regard elle cherche ses parents, et les deux promis les rejoignent à l'entrée.


[A l'entrée]

Marie Alice et Flaiche devant eux, Aleanore enfuie avec son cavalier de la soirée que Maeve a à peine eu le temps d'apercevoir, obnubilée par le retour de Leandre, elle serre la main de l'impérial tandis qu'ils se présentent devant une dame qui lui rappelle quelque chose... Bah, les adultes se ressemblent beaucoup, et elle ne s'appesantit pas sur le sujet.
Après tout, elle ne voit que peu Aleanore, et elle n'a pas revu son cavalier depuis... ses huit ans. Des lustres ! Elle se demande si Marty la reconnaitrait, maintenant qu'elle en a douze.
Après un murmure à l'oreille de Leandre, mâtiné d'une phrase réconfortante vis à vis de l'épée, histoire que cette moue boudeuse -qui lui va si bien, faut dire qu'il l'arbore souvent- quitte son visage, elle l'entraine discrètement vers sa soeur ainée et son duc de cavalier. Avec eux, un homme seul. Poliment, elle esquisse une légère révérence.


[A l'intérieur, près de Marty, Aleanore et Althiof]

Effleurement d'une main blanche sur la taille de son ainée, resplendissante. L'impression ressentie à Eymoutiers se confirme, sa soeur est presque une femme maintenant, une aura de confiance l'entoure, et la fierté auréole le regard de Maeve sur sa fanatique d'ainée.
Priant pour ne pas interrompre une conversation, elle s'avance d'un pas, toujours liée à son chevalier, incline poliment la tête rousse et prend doucement la parole.


Bonsoir Votre Grace Marty, j'espère que vous allez mieux qu'il y a quatre ans... je ne sais pas si vous me reconnaissez... Maeve Alterac, soeur cadette de votre ravissante cavalière. Et voici Leandre Lazare de Valfrey, mon chevalier. Léger sourire, puis salut de nouveau vers Althiof. Bonsoir...

Et de se laisser emporter par le luxe de la salle, la beauté du lieu, regard immanquablement attiré aux quatres coins de la pièce, splendide... Tant, d'ailleurs, qu'elle s'y perd... Chuchotis vers Leandre.

Et bien, tu avais déjà vu ça ?

Et dire que sa mère travaille à Paris régulièrement ! Elle aurait du la suivre plus souvent, ç'aurait évité cet air de merlan frit...
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melior
Melior en était à ses réflexions hautement existentielles, lorsque retentit :

Citation:
Youhouh, Vicomtesse !


Mouvements rappelant les battements d'aile d'un oiseau, la petite buse d'Anjou se manifestait à elle....

Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !


La jeune femme n'avait pas eu l'occasion de revoir la blonde duchesse depuis ses épousailles, à son grand regret. D'un geste d'invite, elle convia Adrienne à venir saluer avec elle Fitzounette.

*Ralenti...fondu enchaîné...la foule devient un tableau abstrait au loin...gros plan sur les cheveux d'or...Melior s'avance vers la duchesse.*

Arrivée à sa hauteur :


Duchesse ! quel plaisir de vous revoir !
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Duchesse de Castelmoron d'Albret, Vicomtesse de Beaumont en Périgord
Hakon_
Håkon avait apprécié que sa tante lui propose de l'accompagner pour le bal donné à la Cour Royale pour la présentation des héritiers et héritières en âge de paraître. Lui-même n'était pas héritier et n'aurait donc pas dû s'y trouver mais il semblait que sa présence discrète dans le sillage de sa tante là où elle se rendait de manière officielle était à présent inévitable. Lui ne s'en plaignait pas, curieux qu'il était de voir la "manières " et coutumes des nobles francs.

C'est ainsi qu'il se retrouva fourré dans un carrosse en compagnie de son amie la plus proche, Ellesya qui allait être présentée à la Cour par sa marraine et son parrain en l'absence de son père adoptif. A l'arrivée à Paris, lors de la descente du coche, il prit quelques minutes pour lisser sa soutane noire qu'il n'utilisait pratiquement jamais sauf dans les grandes occasions et resserra les pans de son ferraiolo de laine noire, longue cape passée autour de ses épaules. Il sortit alors d'une boîte une étole diaconale qu'il passa de la manière traditionnelle, croisée sur le devant. Il l'intégra sous sa ceinture large de soie noire, fermée et à gauche et dont les deux pendants descendaient sous le genou. Pour terminer, il plaça sur sa tête un chapeau noir et rond, aux bords légèrement relevés et dont partait une plume blanche fixée par une broche ronde portant le symbole des écuyers de l'Ordre du Temple dont il était membre. Vérifiant que le sceau d'argent des von Ahlefeldt ceignait bien sa main, il attrapa son court bourdon dont la seule fantaisie était une paume en argent et un ferrage semblable en son bout qui le faisait ressembler à une courte canne. Cela ne lui avait prit que quelques instants.

Ainsi prêt à paraître, il suivit ses compagnons, en queue de peloton. Arrivés dans l'antichambre, il vit sa tante avancer et entendit leurs noms annoncés. Le sien lui fit un effet étrange, comme trop court, vide. Son âge "avancé" par rapport au peu de charges qu'il avait le gênait toujours. Il pensa alors avec nostalgie au Danemark et à sa position passée. Il n'était à présent qu'un petit clerc, cela le troublait. Qu'allait-il devenir ? Qu'allait-elle être sa vie ? Il l'ignorait encore. Quelques démarches récentes laissaient entrevoir un espoir pour le futur mais il devait encore attendre que tout se mette en place, si le Très-Haut le voulait bien.

Laissant de coté ses pensées nostalgiques, il regarda autour de lui et aperçu Sa Grandeur Nebisa et Sa Seigneurie Nico de Brassac, rencontrés à la Hérauderie auparavant et apparentés à son amie. Comme tous ici ils avaient revêtu leurs plus beaux atours. Il fut impressionné par la débauche d'argent engagée pour ce bal. Il se demandait à quand remontait la dernière rencontre entre les nobles et le roi. Cela devait expliquer cette volonté d'apparaître comme le plus raffiné, le plus important, le plus riche des convives. Il eu soudain presque honte de ses propres vêtements. Bien qu'ils soient de la meilleure facture possible et conforme aux attentes pour un simple clerc, il se demandait si on allait le laisser entrer dans l'enceinte de la salle du trône ou s'il serait obligé d'attendre avec les autres manants la sortie du roi pour pouvoir l'admirer.

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Håkon von Ahlefeldt-Oldenbourg.
Fitzounette
[Elle a les yeux révolvers.]

Toute à sa contemplation, la Môme se désintéresse de Blanche Neige et de la vilaine Sorcière pour s’intéresser à la croquette qui ne doit pas avoir plus de 15 années. Une robe émeraude et perle qui enveloppe des courbes encore timides, d’adorables petites mules vertes amande, et un chignon chic et choc parsemé de fleurs blanches. Si on avait été chez Jacques Martin, elle aurait sorti une pancarte 10/10. Alors qu’elle s’apprête à s’avancer pour aller se présenter à la petite nymphe, son champ de vision est de nouveau occupé.

Maday Mayday, Houston, nous avons un problème. C’est encore la jeune fille au teint maladif et à la chevelure digne d’une réclame pour la camomille qui viole son espace visuel. Le mini-duchesse hausse un sourcil et soupire. Et c’est parti pour les civilités pompeuses ! Dieu qu’elle déteste cela, encore plus que les éclairs au chocolat…

La Teigne ne se gêne pas pour jauger de nouveau la blafarde et sa bouille expressive ne laisse aucun doute sur l’étendue de ses pensées…
Elle ne doit pas beaucoup voir la lumière du jour pour avoir un tel teint, celle là. Encore une qui n’a jamais rien fait de ses dix doigts et qui doit même se demander à quoi servent ces appendices. Oui, bon, elle a de beaux cheveux, m’enfin, faudrait voir à quand même pas trop se la péter, elle se croit sortie de la cuisse de Jupiter à minauder comme cela ?! Elle détaille alors la tenue d’une simplicité cruelle et ricane. On dit la Bretagne ruinée suite aux manipulations d’un sorcier, voilà qui semble confirmer les rumeurs.

Toujours droite comme un I, la blondeur des bords de Maine regarde non sans satisfaction la jeune femme s’incliner face à elle mais tique en percevant le « Damoiselle ». Elle incline imperceptiblement la tête et souffle d’une voix mélodieuse malgré l’accent rudoyant ne laissant non plus once de doute sur ses origines.


Sa Grace Fitzounette de Dénéré Penthièvre, Duchesse de Château-Gontier et de Corbigny, Damoiselle de la Croixille, Intendante aux menus plaisirs à la Cour de Sa Majesté.

Ne la quittant pas de ses prunelles inquisitrices et pétillantes, elle s’apprête à la brocarder, en lui posant des questions déplacées (ah ça, elle en a à la pelle) pour la mettre mal à l’aise, surtout que le patronyme de la jeune femme ne lui dit strictement rien, et que l’activité préférée de la petite Reyne est de jouer au chat et à la souris.

Mais tel le poisson rouge et sa mémoire instantanée, il lui suffit d’apercevoir Melior voletant à sa rencontre pour se désintéresser de la nouvelle venue et frétiller de plaisir. Comme au temps où elle n'avait que 13 ans, et s’était déguisée en homme pour tenter de séduire la Régnante en taverne du Périgord, elle prend une posture virile, front haut, poitrail bombé, et roucoule :


Un baiser, mais à tout prendre, qu'est-ce?
Un serment fait d'un peu plus près, une promesse
Plus précise, un aveu qui peut se confirmer,
Un point rose qu'on met sur l'i du verbe aimer;
C'est un secret qui prend la bouche pour oreille,
Un instant d'infini qui fait un bruit d'abeille,
Une communion ayant un goût de fleur,
Une façon d'un peu se respirer le coeur,
Et d'un peu se goûter au bord des lèvres, l'âme!


...avant de lui baiser délicatement la main.

Roxane, ma Roxane, vous êtes toute en beauté.

Susurre la môme, loin de se douter que les froufrouteux jupons dissimulent une adorable paire de sabots rouges. Son regard coule de nouveau vers la Blanche, et elle soupire, il va falloir se plier aux mondanités.

Melior, Vicomtesse de Beaumont en Périgord, Procureur près la Cour d'Appel, près la Haute Cour de Justice je vous présente Blanche de Walsh de Serrant, dont je n’ai pas retenu les fonctions, charges, et autres quartiers de Noblesse.
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En mémoire des joueurs de Fablitos et Zoko33.
Aleanore
[J'aurais voulu être un artiste, pour pouvoir faire mon numéro !]

Un sourire exquis au suzerain de son cavalier, une petite révérence pour le moins aussi exquise que le sourire affiché quelques temps auparavant. Douceur dans son dos, éclat bleu profond à ses côtés, elle se tourne et sourit à sa Flamme, qu'elle s'apprête à présenter en ainée accomplie qu'elle est, mais il faut croire que les Alterac ne feront rien comme il faut ce soir, et après une interruption de conversation entre un suzerain et son vassal par l'Etincelle, voilà que la Flamme se présente elle-même et en profite pour présenter son chevalier. Dissimulant derrière sa main, un sourire amusé, elle la contemple avec une fierté jugée surement bien orgueilleuse. Aussi bleue sombre qu'elle-même est vert pastel et pureté immaculée, contraste détonnant plus qu'habituel chez les deux jeunes filles.

Avez vous déjà vu .. Euh non.. Avez vous déjà eu cette impression de vouloir céder à une impulsion mais de devoir vous contenir de toute la force de votre volonté ? C'est à cet instant présent qu'Aléanore doit se retenir d'attraper la main de sa cadette pour aller elle-même la présenter au Roy comme un Joyau merveilleux, puisque c'est ce qu'elle est à ses yeux, le Joyau de la famille Alterac. Et si elle ne l'exhibe pas, c'est que ce Joyau là n'a point besoin d'être portée pour resplendir. Elle glisse sa main libre jusqu'à celle de sa cadette, qu'elle enlace doucement avant de la presser puis de la relâcher aussi discrètement qu'elle l'avait attrapée.

Coup d'oeil alentours pour fixer les jeunes filles qui s'agglutinent, offrant des sourires à qui veut les prendre, son oeil - oui, oui, un seul, sinon c'est trop fatiguant - est attirée de nouveau par la Blonde aux milles et une merveille aux prises avec la Poussive Bretonne, comprenez que pour une jeune fille élevée en plein air et au bon grain limousin.. Euh .. pain limousin, la jeune fille pâle comme de la farine lui fait un peu de peine. Sourire amusé quant aux efforts de la Blonde pour se montrer civilisée, elle est encore plus belle quand elle sourit. Coup d'oeil à sa soeur, il y a des gens comme ça, à qui on voudrait offrir le monde pour un seul sourire, sa soeur en fait partie, elle aussi.

Une oeillade complice à la Blonde avant de se décider à lui faire un signe discret, et oui, elle est noble, et elle n'est rien au milieu de toutes ces belles noblesses, et alors, elle n'en reste pas moins, une jeune fille qui a décidé de s'amuser ce soir, et mis à part sa soeur cadette, elle ne voit personne d'autre hormis la jolie blonde pour arriver à la faire rire. De derrière le pourpoint de son cavalier, elle lui sourit, et lui jette un regard taquin. On a beau être jeune fille de bonne famille, on peut parfois avoir envie de briser toutes les convenances.

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