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[Rp - Bal Royal] Salon des Nymphes

Blanche_
Mince, alors ! Point de chance pour la gamine, qui en croyant atteindre la jeune femme aux yeux dorés, s'était retrouvée happée au vol par une grande dame.
Oula... Inspiration, c'est qu'elle a pas l'air commode.
Rougissant jusqu'aux racines, ne sachant comment se sortir de cette présentation peu agréable, elle s'exerce un instant à réanimer ses neurones comateux. Qu'est ce qu'elle a dit, déjà ? Une Penthièvre... Mamma mia ! Vraiment pas de chance, qu'elle tombe sur une parente dans une telle foule.
Que faire ? S'excuser, poliment, et lui avouer qu'elle avait l'intention de se présenter à la jeune Aleanor ? Vu le regard de la Duchesse, elle ne préfère pas. Rentrer en Bretagne, c'est bien. Vivante... encore mieux.


Et en voila une autre qui arrive ! Priant pour pouvoir s'échapper le plus discrètement possible, la poupée blonde est rapidement estomaquée de voir la façon avec laquelle les françoys se disent bonjour. On les disait emprunt de frivolité, d'exubérance... leur comportement frôle l'incroyable.
Bon, elle reste. Pour pouvoir raconter aux autres qu'elle a rencontré un de ces barbares poudrés, et qu'elle a survécu.
Elle s'incline poliment, essayant de se souvenir des noms, titres de toutes ces dindes françoyses. *'Tends voir, celle-là, la pas aimable, c'est une Penthièvre. L'autre... la vicomtesse. Pas moyen de rester tranquille, ici !*


Enchantée, se contente t'elle de répondre, d'un air assuré.

Elle hésite, cherchant la formulation adéquate. Qui elle est, au juste ? Personne. Une simple bretonne, égarée dans un pays trop grand, trop français, trop peu aimable. Inintéressante, en conclusion, pour une aussi grande dame. Il suffit peut être de lui dire, pour s'évader discrètement, et revenir à compagnie plus civilisée. Quoique... l'étude plus approchée d'un de ces spécimens si étranges commence à lui plaire.
Pincement de lèvres, à la remarque de la Duchesse. Pas besoin d'être devin pour comprendre le sens de sa phrase. "Je te présente une petite rien-du-tout qui est venue m'exaspérer..." aurait tout aussi bien convenu.
Pourtant, on l'avait prévenue. Qu'ils étaient invivables, hautains, orgueilleux, superficiels... Fallait il le voir pour le croire.
Lasse, elle cherche des yeux un réconfort ; reconnait au loin la silhouette désespérément hors de portée d'une bouteille de prunàvampi, et maudit son emportement.
Avec un peu de chance, l'insupportable Riwan viendra la rejoindre, s'il s'aperçoit qu'elle parle à une Duchesse.


Oh, pardonnez moi de vous déranger. Loin de moi le désir de troubler votre discussion.

Hop, hop, hop. Petit mouvement de recul, où elle s'incline poliment. Tandis qu'une petite voix, dans sa tête, répète inlassablement : "Pitié, elle me laisse partir, pitiiiiiié !"
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Riches, tenez bon !
Antoineleroy
Non seulement le cocher de sa calèche l'avait laissé comme un brin d'herbe en plein milieu de Paris* mais en plus ce valet à fouetter n'avait pas su mener au bon endroit son amie la Dame de Saint Julien... Fichtre, c'est qu'il l'a veut sa punition ce bougre!

Antoineleroy était resté devant l'entrée, sa flaque d'Armagnac descendant petit à petit au fil des minutes qui s'écoulaient si bien qu'elle était désormais vide... Et là la situation devenait très grave!
Les yeux grands ouverts face à ce gros problème, le Vicomte devint blanc


" Non di dju... "

Il chercha des yeux un endroit où pouvoir la remplir, mais le Louvres n'avait pas à proximité une seule taverne ou échoppe permettant un accès rapide à de l'alcool. Le coeur du Chancelier battait la chamade

* Qu'est-ce que je suis venu faire dans cette galère? *

Y avait-il de l'alcool à l'intéreur? Haussant les épaules, le médicastre se risqua à entrer puis il chercha des yeux se qui pouvait se rapprocher de la forme recherchée


(* Se référer au RP préliminaire)
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melior
Et dans sa quête vers l'objet de ses salutations, Melior s'aperçut, soulevant légèrement le pan de sa robe qu'elle avait bien mis ses sabots rouges...misère !
Face à elle, les yeux brillant d'une affection sincère, de celles qui perdurent en dépit des années s'effilochant, des querelles de familles ennemies, la jeune femme sourit.
Quelques vers :


Citation:
Un baiser, mais à tout prendre, qu'est-ce?
Un serment fait d'un peu plus près, une promesse
Plus précise, un aveu qui peut se confirmer,
Un point rose qu'on met sur l'i du verbe aimer;
C'est un secret qui prend la bouche pour oreille,
Un instant d'infini qui fait un bruit d'abeille,
Une communion ayant un goût de fleur,
Une façon d'un peu se respirer le coeur,
Et d'un peu se goûter au bord des lèvres, l'âme!


La duchesse s'effaça alors pour laisser place à ce drôle de jeune homme qui lui faisait la cour dans une taverne périgourdine...la douce folie de cette rencontre qui avait été la pierre fondatrice de cette amitié.

Melior, cependant, prit conscience du regard posé sur elles, un regard dédaigneux...elle se demanda un instant si elle n'avait pas plongé son visage dans un sac de farine au lieu de l'eau claire du ruisseau pour être dévisagée ainsi. Après tout, elle était parfois si distraite...non, quand même ! il y a une différence entre de l'eau et de la farine !
Peut-être éprouverait-elle quelques préjugés à leur encontre ? allons donc, Melior, ce serait bien vilain de prêter aux autres de telles pensées sur un simple regard, sur une simple attitude, ce serait un préjugé...hmm comment se sortir de cette impasse ?
La Vicomtesse, désirant briser la glace, et surtout ne pas décevoir l'attente que l'on semblait avoir d'elle, se mit à glousser lorsque la petite reyne d'Anjou lui baisa la main...un tout petit gloussement, rien du tout...un gloussement de dinde, quoi !

La chose étant réglée, elle posa son regard franc sur la jeune fille songeuse et la salua courtoisement, titres ou non, cela n'avait guère d'importance à ses yeux, tant que réside en la personne la vraie noblesse du coeur.


Enchantée.

Mais permettez moi de vous présenter, dame Adrienne, Vicomtesse de Menin, que j'ai le plaisir de croiser autrement que dans un tribunal.

Mais déjà, leur interlocutrice faisait mine de s'éloigner. Melior haussa un sourcil :

Allons donc, vous sembliez si songeuse à l'instant que je suis sûre que vous avez certainement bien des choses à nous dire.
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Duchesse de Castelmoron d'Albret, Vicomtesse de Beaumont en Périgord
Sebbe
L'ennui le gagnait... Comme à son habitude. Trop de gens, de bruits, de politesses cachant parfois de bien vils pensées....

Il s'éloigna de Lexhor, après tout ce dernier pouvait bien se débrouiller seul, et pensa quelques instants à s'en aller vers Roissy.

Allait il saluer les personnes connues? non... plus tard peut être. un regard vers la salle, puis quelques aps vers les fenêtres.

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Tugas_eagle


[Présentations]

Don Tugas et la Dame Milena étaient déjà arrivés depuis quelque temps.
En regardant l'arrivée des invités, ils aussi les tapisseries, peintures, toutes les merveilles exposées.

Ils voient VM la Princesse Armoria et ils s'annoncent.
Don Tugas baise la main de la princesse et il se présente:
    - Permettez-moi, Votre Altesse, je suis Tugas_eagle de Sagres, Marquis de Santa Iria et Ma femme, MilenaOrtiz de Silva e Sagres, Comtesse de Monte Real.
    - Nous sommes du royaume du Portugal et sommes ici pour visiter le Royaume de France et c'est avec un grand plaisir que nous avons reçu votre invitation à ce bal merveilleux
    .




[Apresentãções]

Dom Tugas e Dama Milena já tinham chegado à algum tempo.
Enquanto viam os convidados a chegarem, iam admirando as tapeçarias, os quadros, todas as maravilhas expostas.

Avistam a Princesa Armoria.
Dom Tugas beija a mão da Princesa e apresenta-se:
    - Permita-me, Vossa Alteza, sou Tugas_eagle de Sagres, Marquis de Santa Iria et Ma femme, MilenaOrtiz de Silva e Sagres, Comtesse de Monte Real
    - Somos do Reino de Portugal a visitar a França e é com o maior prazer que recebemos o vosso convite para este baile maravilhoso.

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Zacharia
Le Vicomte voyait avec plaisir sa fille sourire à nouveau, et sembler essayer de se détendre malgrès son trac, elle discutait d'ailleur déjà avec sa mère. Il ne put cependant s'empécher de remarquer l'arrivée des gardes de Carpentras. Il pensait les avoir déjà vu quelques part, peut-être des réminicences d'un match de soule avec une équipe transalpine, en tout cas, leur arrivée faisait de l'effet sur la gent féminine. C'est à ce point de ses reflexions qu'il se fit à moitié renverser par une femme dont le coude, l'épaule ou la tête -il ne savait trop- lui percuta les côtes flottantes, lui faisant regretter de ne pas être recouvert d'une carapace d'acier en lieu et place de ces soieries et autre velours, qui pour être somptueux, lui avaient peut-être imprimé dans la peau le relief de la broderie...
Le souffle coupé, association d'idée oblige, il se demanda s'il ne venait pas de se faire agresser par un vicieux ailier italien à moustache et parvint juste à se retourner pour voir la maladroite s'excuser puis filer dans un froufroutement de soie bordeaux vers le Très Haut savait quoi avant qu'il n'ait récupéré assez de souffle ou de présence d'esprit pour lui répondre.

S'efforçant de sourire afin de dissmuler la gène, il reprit sa recherche de valets s'affairant, signe d'un buffet non loin. Làs, la foule augmentait, et si quelques uns avaient eu la chance de se procurer par des domestiques prit d'assaut quelques coupes, lui restait à sec. C'est en promenant son regard qu'il aperçut enfin quelques visages connus.

Tout d'abord, une jeune personne qui semblait partager des traits avec feu la fleur d'Oc, Marguerite de Volpilhat. Zach ne connaissait pas assez la famille pour l'aborder, l'interrompre dans sa conversation et lui présenter ses condoléances, surtout au risque de se tromper, surtout ce jour où tout ne devait être que fête.

Avec un léger étonnement, il aperçut Donà Naluria de Martinvast, maintenant en charge d'un poste Royal, et pas des moindres. Son éloignement au monastère et son retour dans une situation difficile entre le Languedoc et l'Auvergne avait quelque peu tendu leur relation pourtant amicale, mais il était heureux de la voir ici alors qu'elle ne pensait pas pouvoir y venir. Si il pouvait croiser son regard, il y glisserait un sourire.

Le sourire de toute façon n'était pas difficile à servir, tant certaines s'amusaient, par des regards assassins, des moues sarcastiques ou des mines faussement enjouées à se livrer des batailles pas forcément moins mortelles que celles qu'il avait l'habitude de livrer. Ici aussi, on pouvait visiblement se faire prendre de flanc ou par l'arrière, se retrouver submergé si l'on n'avait pas établit d'alliances suffisament solides avec pour seul avantage normalement de ne pas souffrir ici de la soif ou de la faim...

Il soupira discrètement


Mais où est ce satané buffet !
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Blanche_
Il était étonnant de voir la perspicacité de son interlocutrice. Aurait elle, un instant, distingué l'incompréhension de la jeune fille face à l'étalage des richesses qui caractérisait Paris ? Il faudrait faire attention, à l'avenir. Pas méchante, elle ne cherchait qu'à connaitre un monde qui lui était étranger, mais tout en se gardant bien d'y appartenir un jour.
Mais où était Riwan ? S'il y avait bien un moment où il aurait plu à la diablesse de voir le garçonnet pointer son joli minois, c'était certainement celui-ci. Royale apparition, rompant certainement le silence glacial qui s'était installé alors qu'elle cherchait quoi répondre.


Songeuse, moi ? Je suis désolée, c'est certainement la fatigue du voyage qui se fait ressentir. La route est longue, depuis le Grand Duché, jusqu'ici.

Quant à mes titres, mes charges, ou tout autre chose... Elle sourit, innocente, s'attendant à une remarque désagréable. J'avoue que je n'en ai point. Je suis venue ici uniquement parce que mon père est Duc.

Penaude, elle pince ses lèvres qui commencent à trembler. Étonnant, mais en un instant elle songe que les deux poupées qui lui font face ne lui sont pas si étrangères. Y a t'il, d'ailleurs, une quelconque différence entre les courtisans, qu'ils soient de la cour d'un pays ou d'un autre ? Derrière leur attitude, elle reconnait la sienne, lorsqu'elle parait aux yeux du monde. Elle-même, aurait pu ce soir-là revêtir de nombreux atours, si tant est que l'indifférence qu'elle nourrissait à l'égard de leurs us ne soit pas aussi grande
.

Il est d'ailleurs étonnant de voir les différences existant entre nos deux nations. Le protocole semble être assez différent, à Paris ou à Rennes.
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Riches, tenez bon !
Loelia
[Au chateau de son pere à Gap, Lyonnais Dauphiné]

Un espoir anéanti par une grande dame, des heures d'errance baignées de larme, des parchemins froissés en guise d'essais pour interpeller les seules personnes capablent de la secourir, une lettre au roy restées sans reponse, un echec. Telle fut la persuation de la cadette avant de ressentir, au fond de son corps s'épanouissant au gré du temps, un soulagement, un éclat de bonheur puis, une panique. Le pli transmi par son pere Estalabou aux innombrables titres le lui confirmait, elle, Cyanne Loelia de son état, allait pouvoir acceder à ce qui lui semblait la fleur de la noblesse française, rencontrer enfin des gens de son rang, et avec de la chance, de son âge. Fini l'antre du chateau paternel où la solitude la gagnait depuis sa plus tendre enfance, où le son tonitruand des portes massives résonnant comme une explosion dans sa poitrine, où, malgré tout l'amour parental, une peine en elle s'accentuait avec les années. Enfin, la société mondaine qu'elle tant convoité lui ouvrait ses portes. La préparation de son premier voyage pouvait débuter.

Agité dans tout les sens, le personnel était soumis aux ordres de la fillette qui, par son désir d'être à la hauteur d'un tel evenement, éprise par ses caprices d'enfant gatée, leurs faisaient vivre un calver. Cette tenue là, oh puis non celle-ci, finallement pas celle-la, pour s'en retourner bien évidemment à son premier choix comme souvent. C'était non sans parler de ses exigences en matière de confort destiné à son moyen de locomotion. Celui ci devait être capable de satisfaire sans faille la sensibilité de Cyanne durant ce long périple à travers le royaume. Tout était planifié dans les moindres détails, de l'hotel luxueux destiné à l'héberger tout au long de sa virée parisienne, à la l'espece florale qui façonnerait sa cheveulure de miel chaque jour que dieu fait.



[A travers le royaume]

Un depart en douceur, une impression de flotter, un émerveillement face au charme des paysages défilants devant ses iris de bronze aux reflets verdoyants. Dépaysement total à mesure que le chemin restant s'amoindrit, de quoi suciter l'excitation de cette incorrigible romanesque.
Une arrivée tant attendue accompagnée par l'angoisse, une pulsation qui s'accelere, un corset qui compresse son buste, elle suffoque. Un courant d'air frais frissonant sur sa peau, le regard inquiet de ses serviteurs, elle se reveille legerement perdue, l'affolement lui a fait perdre connaissance. Gênée d'etre ainsi dévisagée par des exécutants, elle se redresse, fiere comme une gazelle, exigeant qu'on la laisse respirer en paix. Sa tension modérée et son sourire enchanteur réssuscité, elle arrange sa tenue, prend une grande inspiration et hop... se lance.



[Louvres, Salle de reception des convives]

L'émerveillement soudain qui emplit Cyanne à cet instant est tout bonnement indescriptible. Alice aux pays des merveilles est d'une banalité sordide à côté de ce qui se produit sous ses yeux. Des dames élégantes accompagnées de preux chevaliers dans un décor idyllique, de quoi faire succomber n'importe qu'elle jeune fille qui imagine la vie comme tel un conte de fées et qui se borne à y croire malgré toutes les incohérences a cette idée qu'elle a pu rencontrer.

Intimidée, elle avance pas à pas dans cette salle sans fin, dissimulée sous un manteau de velour aux manches évasées bordées de fourrure de létice, tout comme son ample capuche. Une rétiencense premiere a se devoiler puis, inviter par le geste d'un serviteur, elle se dévoile enfin.
Arborant une robe armante, composée dun corset dont le double laçage sur l'arriere lui assure une signe sayante, d'un décolleté plongeant mettant en valeur le début de sa gorge, non tres profonde au vu de son jeune age mais qui, avec le temps, devient fort apétissante, ornée de perles nacrées, origines des arabesques brodées au fil argent sublimant la tenue.



[Louvres, Salon des Nymphes]

Succulente à souhait mais pour le moins candide, l'incidence de la beauté d'une femme sur un homme lui reste insoupçonnée, songeant du haut de ses 13 printemps que seul les sentiments peuvent séduire la gente masculine. Cela dit l'affection que portait le filleul de sa mere à une certaine grande dame restait un mystere. Il disait ne pas l'aimer mais aimer etre avec elle. Quelque chose d'incompréhensible.

Cyanne Loelia parcourt à présent le salon des Nymphes de ses yeux étincelants, captivants débordant de malice. La vicomtesse de Ménin, aux apparats délicieux et d'une grâce incomparable, retint son intention. Le respect et l'admiration vouée a cette dame est exemplaire, puisse-t-elle un jour entrer à son service. Un sourire courtois sur les lèvres, elle lui adresse une divine reverence. Parmis les personnes presentes, le visage de dame Jades ne lui est pas inconnu, de par la connaissance de son amie Mathilde de Montbazon-Navailles, qui, elle le savait, ne serait des leurs à ce bal. Quelques convenances puis, elle ammorce un nouveau tour parmis les invités à la recherche d'une âme joueuse mais pour le moins agreable et douce. Âme qu'elle ne connait pas encore mais avec qui elle rêve de partager des rires chaleureux et des moments d'affections. Est ce vous?
Mirwen
D'autres visages connus firent leur entrée. L'air commençait à s'alléger proportionnellement à l'augmentation de la population bretonne en ces murs. Mirwen n'était pas chauvine mais elle n'oubliait pas pour autant les guerres passées.

La Jeune Blanche parlait à présent avec une françoyse de haut rang à en croire sa présence ici. Heureusement que Peterpan était là, bien abreuvé qui plus est car l'endroit était d'un ennuiiii...

Étouffant un bâillement, Mirwen se demanda quand est ce que le souverain de France allait faire son entrée. Elle ne l'avait jamais vu en personne et n'avait aucune idée de quoi s'attendre de sa part. Au moins en Bretagne les choses étaient plus simples, chacun se connaissait.


Elle chercha des yeux d'autres têtes connues, notamment celle du jeune Riwan qui décidément se faisait désirer
Fitzounette
[Concrete Jungle]

La Blonde Duchesse retroussa la babine. Et la petite souris, acculée, tremblait déjà face aux félins aux canines brillantes et acérées et plus que rodés à la Jungle du Louvre. Melior était bien plus douce et maternelle que ne pouvait l’être Fitzounette, et tenta une approche, sous couvert toutefois de taquinerie, ce qui arracha un nouveau sourire ravi à la Môme.

Prise d’un soudain remord, elle se laissa presque attendrir face à la candeur de la jeune femme. Elle-même ne se souvenait pas avoir été oie blanche mal dégrossie à ce point là, aussi loin qu’elle puisse se rappeler. On l’avait armée dès le plus jeune âge pour survivre à ce monde, et hormis sa famille et une poignée d’amis, elle savait fort bien combien l’hypocrisie et les jeux de pouvoirs faisaient loi dans le Royaume.

Elle laissa Melior soigner quelque peu la pucelle. Dieu, si toutes les jeunes filles venues rencontrer Sa Majesté étaient aussi bécasses, on n’avait pas fini de devoir se justifier. Elle se tourna vers Adrienne, lui adressa un salut un peu plus profond que celui adressé tantôt à Blanche, et souffla respectueusement :


Vicomtesse, c’est un plaisir. Je n’ai pas souvenance de vous avoir déjà croisé, malgré mon assiduité à fréquenter les tribunaux de tous le Royaume, et parfois même, la Cour d’Appel.

Elle lui sourit franchement, taquine, avant de se reporter une nouvelle fois vers l’immaculée. Elle l’écouta attentivement, sourcil arqué, et profondément déstabilisée par ses propos.

Certes Jeune Fille, alors prenez soin la fois prochaine quand vous vous présentez de préciser vos ascendances. Vous vous doutez bien que nous ne pouvons deviner qui vous êtes, et ne saurions risquer l’impair. C’est une question de respect mutuel.

C’est quand elle commença à user du discours Breton que la Duchesse qui s’était pourtant radoucie se contracta franchement, et ses envies de plaisanteries et de bienveillance s’envolèrent instantanément. La voix calme et posée, elle répondit.

Nos us ? Il ne s’agissait pas là des coutumes de la Cour, ou d'un quelconque protocole, mais de retrouvailles toutes simples entre amies. Et que croyez vous, que tous les Français sont les mêmes ? Que l’on peut nous placer dans une belle case ? Et bien non, même si cela vous aurait rassuré. Savez vous qu’il y a une monde entre l’Artois et le Périgord, L’Anjou et la Bourgogne ?
Au-delà d’une nation, il y a des peuples et des gens, qui tiennent à leurs traditions et souhaitent les faire partager. Je veux bien croire que votre Nation qui se résume à un arpent de terre ne connaisse pas telle diversité. Toutefois, par pitié, ne commençons pas à débiter des généralités et autres préjugés. Ce n’est certainement pas le lieu.
Si vous voulez en savoir plus sur la Cour de France, attendez que la cérémonie ait débutée. Gardez les yeux et le cœur ouverts, vous verrez que la beauté de la nation Française réside dans sa variété. Et que rien n’est plus joli que cette bigarrure qui subsiste grâce à la bienveillance et la protection de Sa Majesté Levan III de Normandie.


Et voilà, laissez entendre à une Angevine qu’elle pourrait bien ressembler à une Mainoise, et vous allez droit au remontage de bretelles en bonne et due forme.
Non mais des fois ! Certes la dernière phrase n’était pas vraiment sincère, mais rien de telle qu’une Bretonne pour rendre une Angevine plus royaliste que le Roy !

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En mémoire des joueurs de Fablitos et Zoko33.
Aleanore
[Tu es mon autre.]

Et voilà que la Blanche s'emmêle dans ses paroles sans doute puisqu'elle la voit tenter un recul, puis trembloter des lèvres - comme les nanas devant Titanic qui ont la lèvre inférieure qui tressaute bizarrement - elle pourrait en éprouver une joie toute singulière, bien oui, elle est bretonne et avec sa compatriote, elle a critiqué les routes de France. Mais l'Alterac junior a reçu une certaine éducation, et de ce fait, elle se sent obligée d'y aller. Puis tant qu'à faire, cela lui permettra d'approcher la Blonde qui lui vrille les mirettes. Une main délicate qui glisse sur le pourpoint de son cavalier, un sourire rassurant en direction de sa Flamme.


Je ne serai pas longue.

Relevant la tête, bombant le torse - t'inquiète la nouvelle génération s'la pète - elle s'approche du petit attroupement exclusivement féminin et sourit à la volée, révérence aux dames, inclinaison de la tête à la Blanche. Sourire charmant et charmeur à la Blonde, avant de lâcher toujours tout sourire.

Vous voilà enfin, je ne savais pas si c'était bien vous. Vous m'avez tellement manqué depuis la dernière fois que nous nous sommes vues.

Au culot, elle y va l'Etincelle. Même pas peur. Non, elle ne la connait pas et alors ? Un sourire amusé sur les lèvres fraiches de la jeune fille, prendras-tu à mon jeu, Belle Blonde ?


Je ne vous coupe pas au moins ? Bien sur qu'elle les coupe, puisqu'elle a entendu la Blonde invectiver la Blanche, qu'importe, elle continue, Vous vous rappelez de moi ? J'ai grandi depuis la dernière fois ! Aléanore, la fille de Marie Alice Alterac. Nous avons tant de choses à nous dire. A commencer par cette merveille que vous portez !

Pas forcément de la flatterie, puisqu'il y a vraiment merveille à ses yeux, même la ligne pure de la Blanche mériterait une esquisse. Elle s'apprête à lui proposer de venir vers son groupe, pour rester auprès de son cavalier et qu'on ne puisse dire qu'elle lui a fait faux bond durant la soirée, quand ses yeux se portent sur une autre jeune fille de son âge. Chevelure d'un or vieilli, regard de bronze et cette robe. Plus que la robe, c'est le regard qui l'attire, elle cherche, mais qui ? Une compagne, une amie, quelqu'un qui voudrait la comprendre, l'aimer, jouer sans chercher plus loin.. Une âme-mie. L'Alterac la regarde, la juge du regard, puis lui fait un sourire encourageant pour qu'elle les rejoigne, plus on des fous et - moins y a de riz - plus on rit !

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melior
L'air de la jeune fille sembla changer, et le sourire de Melior s'adoucit. La blonde duchesse évoqua le caractère informel de leurs retrouvailles, c'était que la vicomtesse en fait de cour, connaissait plutôt les cours de Justice.
Elle posa doucement sa main sur le bras de son amie :


Je crains que nous ne finissions par fatiguer tout à fait, cette personne, à entrer dans de telles considérations.

Posant un oeil plus bienveillant sur la jeune bretonne :

Damoiselle, vous n'avez pas à vous justifier de votre présence en ce lieu. Quant à la Bretagne, je la connais surtout par un enfant que j'élève, un petit breton, et de ce que je vois, la Bretagne engendre un sang fier et obstiné. Et je me réjouis que François et Bretons puissent ainsi se côtoyer hors des champs de bataille.

Et voici que le groupe s'agrandissait. Melior laissa la nouvelle venue se présenter.
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Duchesse de Castelmoron d'Albret, Vicomtesse de Beaumont en Périgord
Catalina_constance
La jeune fille a l’air ailleurs, dans ses pensées, une sorte d’ennuie certain alors la jeune rousse regarde derrière elle , la d’ou elle vient. Un petit pas sur le coté pour une plus grande vue d’ensemble bien que… de toute évidence elle ne voit plus derrière elle.
Alors mécaniquement elle jette un rapide coup d’œil dans son dos.
Tant pis !

La belle comtesse au diadème semble la regarde filer et la encore si elle aurait pu elle serait revenu sur ses pas… Car si elle l’a vu elle ne l’a pas salué.
Mais entre euphorie, maladresse et tout un tas d’autres choses du même acabit elle n’a su que faire.
Mais surtout, pour tout avouer elle fut terriblement, véritablement, incontestablement perturbé par les quelques paroles du pair, elle s’est enfuit, ni plus ni moins ce n’était que ça, elle à détalé comme un petit animal apeuré, il n’était pas vraiment évident pour elle jusque la qu’on la reconnaîtrait et encore moins que l’on aurait connu sa défunte famille.
Tant de fois, elle croit ne jamais être à la hauteur, entre Roy d’Aragon, Roy d’arme, infante… ou se mettre.
Néanmoins la rousse ayant repris ses esprit incline un peu la tête dans la direction du grand chambellan de France, puis rajoute un sourire discret.
Un homme apparait dans son champ de vision, toute les femmes autour semblent brusquement émue, mais elle n'a pas le temps de chercher à comprendre, plus tard... plus tard...

Une sauvage oui, c’est peut être ce qu’elle est.
Catalina n’a pas le temps de réfléchir plus à la chose que la jeune femme lui répond, alors elle reporte toute son attention sur la dénommée Alix.
Puis … secoue doucement la tête, poursuit pas un hochement, acquiescer. Puis comme pour remettre le tout en place elle passe une main sur une de ses mèches détachés.
Celle ci lissé entre ses doigts un large sourire s’étend sur ses lèvres, la Volpilhat regarde les femmes qui entourent la jeune demoiselle de Vaisneau et sans avoir le temps de répondre à sa question, malgré le fait de n’estre pas tout à fait dans la scène ni tout à fait connu de ses gens elle incline la tête vers la princesse, vers la dame d’Azayes, vers les deux vicomtesses et pour finir de nouveau vers Alix, ainsi elle fera une réponse pour la jeune femme et pour Clémence de Carpadant.
Assortit d’un large sourire d’une révérence à l’intention de toute ces dames.


Bonsoir Princesse, je suis également enchantée de vous rencontrer, je suis Catalina de Volpilhat,
puis voyant que la jeune fille c’est de nouveau tout à fait tourné vers elle, elle ajoute.

Orpheline de Jehan de Volpilhat et d’Elissa de Corteis laissant traîner la fin du nom soudainement soucié par le fait que sûrement Alix ne connaîtra pas son père ni sa mère elle reprend sur un ton plus amusée, changement de sujet !

Je n’ai pas non plus… oh si sûrement celui du royaume d’Aragon, non… non… je n’en ai plus aucun souvenir, mais comme vous le dites celui est d’une réelle splendeur, je n’ose imaginer les jardins…

Elle ne s’en souvient plus, trop jeune, trop dur de se remémorer… les palais d’Aragon sûrement qu’elle les as vu mais il n’en reste plus trace dans sa mémoire.
Toute fois nouveau sourire aux deux « enfant » d’Azayes et elle laisse sa phrase en suspend.

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Della
Ma Duchesse semblait bien préoccupée, je lui trouvais les joues un peu trop rouges et les yeux ben trop brillant. Elle n'allait quand même pas tomber mal, ici, au milieu de tous ces gens. C'est qu'il y en avait du monde et du haut en couleurs encore ! Même notre Duchesse, celle de Bourgogne encadrée de ces muscles sur pattes.
L'oeil rivé sur Béatrice, je suivais le mouvement, le plus discrètement possible, cette fois, oubliant de m'extasier devant l'extravagance des lieux.
Et voilà qu'on nous approchait, qu'on parlait au Duc Vaxilart et que celui-ci, traînant toujours ma Duchesse à son bras, faisait des présentations...auxquelles, il faudrait bien que Béatrice réponde.
Et tous ces gens, des femmes surtout, pomponnées et parfumées...le mélange des toutes ces senteurs me levait doucement le coeur, pourvu que Béatrice ne soit pas incommodée...

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Blanche_
La fierté Bretonne... Chose inaliénable, s'il en existe, et point de départ parfait pour faire plus ample connaissance. N'osant relever le discours passionné de la Duchesse, car se sentant indigne de la contredire, et peu encline à se justifier, elle profita de l'occasion pour dériver sur un tout autre sujet. La Bretagne... vaste choix. De la culture aux souverains glorieux qui l'avait dirigée, la jeune fille ne boudait jamais une conversation portant sur son pays, qu'elle chérissait.
Elle rit, soudain plus à l'aise. Se rendre compte que l'étroitesse d'esprit de certains de ses compatriotes traversait les frontières avait l'avantage inopiné de détendre l'atmosphère.


Notre peuple fait parfois preuve, il est vrai, d'un entêtement assez distinctif. C'est d'ailleurs fait notable dont nous devisons souvent. Vos mots si justes étaient habituellement prononcés par ma tendre grand-mère, Evenice de Guér...


Elle se tait, réalisant trop tard. Enondu ! Elle a failli se trahir. Vite, une idée, un subterfuge, une issue favorable pour épiloguer cet échec minime dans sa tentative vaine de ne pas parler de son ascendance. Balbutiant quelques syllabes, elle rougit fortement, priant pour que personne ne relève la faute.
Discrètement, elle reprend le fil de la discussion, évitant soigneusement le sujet tabou. Mais tandis que des mots légers s'échappent de sa bouche, son esprit tourmenté tourne et retourne le problème dans sa tête. *Allons donc, n'aie crainte ! Personne ici ne semble la connaître, la Matriarche. Et quand bien même, les noms des souverains ne traversent pas les états, si ?*


Ainsi donc, vous élevez un jeune Breton ?
*Parfait, parfait. Calme toi, continue sur cette lancée. Avec un peu de chance, tout se passera bien.*
Visage impassible, calme apparent tandis que son cœur bat la chamade. A l'aube naissante de sa gorge, le tassel remonte, rejoignant les courbures délicates de son cou. Presque camouflée sous le tissu transparent, la vallée généreuse palpite faiblement, soulevant à intervalles régulières la rangée de perles précieuses. *Personne ici, ne connait rien à la Bretagne. Ils seraient bien incapables, rassure toi, de te relier un instant à un quelconque souverain.*

Un nouveau visage, diversion parfaite. La jeune châtain, qu'elle ne connait pas encore, lui semble déjà aimable. Occasion rêvée de parler d'autre chose, avant qu'elle ne se perde dans son discours, et que ses efforts soient réduits à néant.

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