Blanche_
Mince, alors ! Point de chance pour la gamine, qui en croyant atteindre la jeune femme aux yeux dorés, s'était retrouvée happée au vol par une grande dame.
Oula... Inspiration, c'est qu'elle a pas l'air commode.
Rougissant jusqu'aux racines, ne sachant comment se sortir de cette présentation peu agréable, elle s'exerce un instant à réanimer ses neurones comateux. Qu'est ce qu'elle a dit, déjà ? Une Penthièvre... Mamma mia ! Vraiment pas de chance, qu'elle tombe sur une parente dans une telle foule.
Que faire ? S'excuser, poliment, et lui avouer qu'elle avait l'intention de se présenter à la jeune Aleanor ? Vu le regard de la Duchesse, elle ne préfère pas. Rentrer en Bretagne, c'est bien. Vivante... encore mieux.
Et en voila une autre qui arrive ! Priant pour pouvoir s'échapper le plus discrètement possible, la poupée blonde est rapidement estomaquée de voir la façon avec laquelle les françoys se disent bonjour. On les disait emprunt de frivolité, d'exubérance... leur comportement frôle l'incroyable.
Bon, elle reste. Pour pouvoir raconter aux autres qu'elle a rencontré un de ces barbares poudrés, et qu'elle a survécu.
Elle s'incline poliment, essayant de se souvenir des noms, titres de toutes ces dindes françoyses. *'Tends voir, celle-là, la pas aimable, c'est une Penthièvre. L'autre... la vicomtesse. Pas moyen de rester tranquille, ici !*
Enchantée, se contente t'elle de répondre, d'un air assuré.
Elle hésite, cherchant la formulation adéquate. Qui elle est, au juste ? Personne. Une simple bretonne, égarée dans un pays trop grand, trop français, trop peu aimable. Inintéressante, en conclusion, pour une aussi grande dame. Il suffit peut être de lui dire, pour s'évader discrètement, et revenir à compagnie plus civilisée. Quoique... l'étude plus approchée d'un de ces spécimens si étranges commence à lui plaire.
Pincement de lèvres, à la remarque de la Duchesse. Pas besoin d'être devin pour comprendre le sens de sa phrase. "Je te présente une petite rien-du-tout qui est venue m'exaspérer..." aurait tout aussi bien convenu.
Pourtant, on l'avait prévenue. Qu'ils étaient invivables, hautains, orgueilleux, superficiels... Fallait il le voir pour le croire.
Lasse, elle cherche des yeux un réconfort ; reconnait au loin la silhouette désespérément hors de portée d'une bouteille de prunàvampi, et maudit son emportement.
Avec un peu de chance, l'insupportable Riwan viendra la rejoindre, s'il s'aperçoit qu'elle parle à une Duchesse.
Oh, pardonnez moi de vous déranger. Loin de moi le désir de troubler votre discussion.
Hop, hop, hop. Petit mouvement de recul, où elle s'incline poliment. Tandis qu'une petite voix, dans sa tête, répète inlassablement : "Pitié, elle me laisse partir, pitiiiiiié !"
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Riches, tenez bon !
Oula... Inspiration, c'est qu'elle a pas l'air commode.
Rougissant jusqu'aux racines, ne sachant comment se sortir de cette présentation peu agréable, elle s'exerce un instant à réanimer ses neurones comateux. Qu'est ce qu'elle a dit, déjà ? Une Penthièvre... Mamma mia ! Vraiment pas de chance, qu'elle tombe sur une parente dans une telle foule.
Que faire ? S'excuser, poliment, et lui avouer qu'elle avait l'intention de se présenter à la jeune Aleanor ? Vu le regard de la Duchesse, elle ne préfère pas. Rentrer en Bretagne, c'est bien. Vivante... encore mieux.
Et en voila une autre qui arrive ! Priant pour pouvoir s'échapper le plus discrètement possible, la poupée blonde est rapidement estomaquée de voir la façon avec laquelle les françoys se disent bonjour. On les disait emprunt de frivolité, d'exubérance... leur comportement frôle l'incroyable.
Bon, elle reste. Pour pouvoir raconter aux autres qu'elle a rencontré un de ces barbares poudrés, et qu'elle a survécu.
Elle s'incline poliment, essayant de se souvenir des noms, titres de toutes ces dindes françoyses. *'Tends voir, celle-là, la pas aimable, c'est une Penthièvre. L'autre... la vicomtesse. Pas moyen de rester tranquille, ici !*
Enchantée, se contente t'elle de répondre, d'un air assuré.
Elle hésite, cherchant la formulation adéquate. Qui elle est, au juste ? Personne. Une simple bretonne, égarée dans un pays trop grand, trop français, trop peu aimable. Inintéressante, en conclusion, pour une aussi grande dame. Il suffit peut être de lui dire, pour s'évader discrètement, et revenir à compagnie plus civilisée. Quoique... l'étude plus approchée d'un de ces spécimens si étranges commence à lui plaire.
Pincement de lèvres, à la remarque de la Duchesse. Pas besoin d'être devin pour comprendre le sens de sa phrase. "Je te présente une petite rien-du-tout qui est venue m'exaspérer..." aurait tout aussi bien convenu.
Pourtant, on l'avait prévenue. Qu'ils étaient invivables, hautains, orgueilleux, superficiels... Fallait il le voir pour le croire.
Lasse, elle cherche des yeux un réconfort ; reconnait au loin la silhouette désespérément hors de portée d'une bouteille de prunàvampi, et maudit son emportement.
Avec un peu de chance, l'insupportable Riwan viendra la rejoindre, s'il s'aperçoit qu'elle parle à une Duchesse.
Oh, pardonnez moi de vous déranger. Loin de moi le désir de troubler votre discussion.
Hop, hop, hop. Petit mouvement de recul, où elle s'incline poliment. Tandis qu'une petite voix, dans sa tête, répète inlassablement : "Pitié, elle me laisse partir, pitiiiiiié !"
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Riches, tenez bon !