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[Rp - Bal Royal] Salon des Nymphes

Adrienne
La flamande se fendit d'un grand éclat de rire aux confidences de sa consoeur Melior. Outre leur passion commune à écumer les bibliothèques voilà qu'elles se découvraient une même aversion pour les mariages organisés. Rien de tel qu'un mariage consenti librement – Regard furtif autour d'elle suivi d'une moue désappointée - … ou rester libre comme le vent.

Un gigot d'agneau, dites-vous ? Ma foi, si d'aventure j'en croise un ce soir, je ne manquerai pas de lui vanter vos charmes !

La salle destinée à accueillir les hôtes du Roy fourmillait de personnalités plus prestigieuses les unes que les autres. A peine un escarpin posé dans le Salon des Nymphes, la veuve de Hoegaarden se retrouva happée dans cette marée humaine, bousculée et ballotée au gré des ressacs, dans un vacarme assourdissant de voix féminines suraïgues et un mélange écoeurant de fragrances. Elle jeta un regard de détresse vers les larges baies vitrées, à la recherche d'une bouffée d'air ou d'une zone franche où nul opportun ne viendrait lui pétiner les pieds mais déjà le raz de marée Melior l'emportait vers une autre rive.

Quelques appolons jetés en pâture aux donzelles médusées eurent tôt fait de détendre l'atmosphère, un tantinet trop guindée. Même pas le temps de se rincer l'oeil qu'elle se retrouva entourée de Dames de la haute. Présentations de rigueur à la Duchesse Fitzounette, personnage haut en couleur angevin réputées pour ses frasques. Inclinaison de la tête, sourire franc et ton mutin :


Tout le plaisir est pour moi, j'ai souvent entendu parler de vous, qu'il s'agisse de la révision de votre dernier procès en cour d'appel, de votre enlèvement, ou de votre récent mariage. Ma foi, vous ne semblez jamais vous morfondre d'ennui !

Elle resta bouche bée face à l'échange glacial qui s'ensuivit avec la damoiselle bretonne et se mordit la lèvre pour retenir un sourire tandis que Melior, en bonne médiatrice, tentait d'apaiser les esprits. La petite Reyne semblait à la hauteur de sa réputation sulfureuse. Puis la vision d'un visage bien connu l'extirpa de cette cacophonie, la cadette du Duc de Gap, Estalabou de Vaucanson. Diantre que le temps filait et comme elle avait grandi, tout le portrait et la grâce de sa mère ... Elle la regarda, pensive :

Cyanne Loelia de Vaucanson, vous ici. Damoiselle, nul doute que votre élégance attirera bien des convoitises ce soir.

La chef de Cabinet Royal aurait voulu discourir plus longuement avec cette jeune héritière mais déjà celle-ci, discrète apparition sybilline, s'éloignait, laissant place à une autre jeune fille se présentant sous le nom d'Aleanore ...
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Armoria
Sauvé par le gong... et les Portugais :

Tugas Eagle a écrit:
- Permettez-moi, Votre Altesse, je suis Tugas_eagle de Sagres, Marquis de Santa Iria et Ma femme, MilenaOrtiz de Silva e Sagres, Comtesse de Monte Real.
- Nous sommes du royaume du Portugal et sommes ici pour visiter le Royaume de France et c'est avec un grand plaisir que nous avons reçu votre invitation à ce bal merveilleux.


Juste le temps d'un dernier regard, le sourcil levé - le lèvement du sourcil étant un message armorien devenu très clair, au moins en Bourgogne : "gare, ou je me fâche" ou bien encore "attention, je t'ai à l'oeil", pardon, la digression est un rien longuette - et elle accorda son attention aux visiteurs étrangers, affichant un aimable sourire, ne serait-ce que pour cacher sa perplexit. Devait-elle répondre en espagnol ? Elle ne parlait pas portugais. Elle se jeta à l'eau, se disant que Dieu merci, il lui avait parlé en français et qu'elle devrait juste éviter, sans doute, de parler trop vite.

Quant à moi, je suis ravie que vous ayez pu venir, et j'espère que vous aurez grand plaisir à cette soirée : nous ne recevons que trop rarement au Louvre des délégations étrangères.

Elle se déplaça d'un léger et discret pas sur le côté, gardant son interlocuteur dans son champ de visions sans pour autant perdre de vue le Bourguignon.

Pour surveiller.

Juste au cas où.

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Plop
Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Victoria_d_azayes
Ca y est le grand jour tant attendu était arrivé... le bal du Roy, ou comment mettre une pression folle sur une jeune jouvencelle à marier. Sa mère l'avait déjà brieffé en lui exposant ses plans.

La jeune Azayes n'avait pourtant pas tant de prétentions. En plus, à ce qu'on disait du souverain, il n'était pas de première fraicheur. Mais bon, s'il le fallait, elle en irait de son plus beau sourire.

C'est avec cette idée que la petite troupe avait fait route jusqu'à leur hôtel particulier jusqu'à la capitale.


[Hôtel des Azayes]

La jeune femme pensait que les habilleuses ne la lâcheraient jamais. On lui avait bien précisé qu'elle devait atteindre en cette journée la perfection. Hé bien certes, elle se laissa gentiment poudrer, coiffer, laver, parfumer... en en passant des meilleures.

Son double trépignait d'impatience devant la porte, bien pressé d'être enfin arrivé à la Cour. C'était sans compter sur la coquetterie de la matriarche qui finalement fut laissée sur le carreau par les jumeaux.


[Le Louvre]

Beaucoup de beau monde, beaucoup trop de monde...
Ayant imaginé une entrée remarquable, là voilà passant bien inaperçue. Elle suivait son frère à travers le Louvre, il semblait savoir comment se débrouiller pour les faire rentrer en l'absence de leur mère.

Une princesse... De leur famille éloignée semblait-il.
Révérence tendue à toutes les personnes qui lui étaient présentées avec un sourire tout aussi... tendu.

Victoria était vraiment impressionnée et menacait de s'évanouir d'un instant à l'autre. Réconfort non-négligeable de voir sa mère les rejoindre, elle saura au moins la guider sur les convenances. Ayant soudain oublié toutes ses leçons...

La chaleur lui monta aux joues au compliment de la duchesse. Bref regard de gêne vers ses chausses, puis elle reprit son port de tête altier en attendant de savoir à quelle sauce, elle serait mangée.

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Victoria d'Azayes, brune et peste? Oui c'est elle...
Fitzounette
[Et ron et ron petit patapon...]

Les ménestrels ne jouent pas encore, que la Ronde s’est formée. Au creux du salon bondé, les visages se succèdent. Et hormis les Adonis de Monseigneur Ingeburge (bénie soit elle), elle devait bien en convenir : des femmes. Des abeilles attirées par le miel, les promesses d’une destinée hors du commun. Le rêve fou de marquer l’Histoire. Allez savoir. Et comme l’avait fort justement souligné la Vicomtesse Adrienne, la blondeur ducale était, elle, une jeune mariée.
Oh, un beau mariage… Un beau parti, un Pair de France, inespérée pour la petite Batarde Angevine aux ascendances félones. Mais surtout, un mari absent. Et une solitude infinie depuis.
Les traits de son visage s’affaissèrent brutalement et son teint se fit livide. Un instant, elle parue comme désincarnée. Elle ne sentit même pas l’étreinte de la paume de Melior sur son bras. Elle ne riait plus. Une éternité s’écoula avant qu’un doux bruissement ne vint la sortir de sa rêverie.


Vous voilà enfin, je ne savais pas si c'était bien vous. Vous m'avez tellement manqué depuis la dernière fois que nous nous sommes vues.

Elle papillonne des paupières et pose ses prunelles sur la nymphe. Elle reste un instant interdite face au ton des salutations mais très vite, revient le naturel, et le goût du jeu. Elle lui déclame :

Je n'ai vécu que dans l'attente de ce jour, et de revoir votre joli minois.

Commissures qui s’étirent lentement, face à l’aplomb de la jeunette, et prunelles aciers qui sondent les noisettes. Elle s’incline profondément, dans un salut théâtral, sans la quitter du regard.

Nous couper, belle enfant. Mais vous illuminez notre assemblée. Si je me souviens de vous ? A vrai dire, je ne vous ai jamais rencontrée.

Elle éclata d’un rire sincère et plein de joie.

Alterac, certes. Je connais fort bien votre mère. Cette robe ? Oh juste un petit rien de chez Alatariel...

Elle se retint de préciser que tout le monde n’avait pas la chance d’avoir une Tante qui est Grand Maistre de la Garde Robe, et se mordit la lèvre inférieure. Non, là ça aurait fait trop.
Puis elle prolongea son regard dans la direction vers lesquelles Adrienne et l’Etincelle se tournèrent comme une seule femme.

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En mémoire des joueurs de Fablitos et Zoko33.
Beatritz
La Duchesse de Nevers semblait coupée des événements qui l'entouraient. Son œil vif avait vu Loreleï d'Ylfan s'accrocher à Vaxilart, mais sans comprendre. Son oreille avait entendu que Loreleï parlait... Mais sans entendre.
Et puis tout s'agença progressivement dans son esprit. Devait-on la croire d'entendement faible et laborieux ? En vérité non. Mais les circonstances n'étaient pas en sa faveur, et il lui fallait tout le pesant poids de la mémoire de Leurs défuntes Seigneuries ses parents pour lui donner le cœur de rester dans cette foule bruyante, cette foule de noblesse accoutumée à de telles rencontres.
Elle déglutit, tenta un sourire, et répondit aux présentations d'une voix un peu moins mélodieuse que d'ordinaire :


-« Enchantée de vous rencontrer, Demoiselle Loreleï. Nous sommes bien surprise de votre présence... Son Altesse votre mère avait annoncé son dépit de ne pouvoir vous avoir à ses côtés, par défaut d'escorte pour votre précieuse personne. »

Et se tournant vers son parrain, d'une voix qu'elle fit taquine :

-« Espérons que vous saurez nos titres, quand il faudra que nous soyions présentée au Roi ! Voulez-vous que nous vous les rappelions ? Un Royaume... Certes pas encore, même si le Nivernais couvre le quart de la Bourgogne, et le Lauragais le tiers du pays toulousain ! »

Et c'était hélas le lot des suivantes, que de n'être jamais présentée, ou peu s'en fallait... Béatrice de Castelmaure eut cette fugace pensée, puis inspira fortement. Ne pas se déconcentrer, ou son angoisse reprendrait le dessus.
Et là... Armoria arriva. Petite pique, que nul n'ignora, et Béatrice de Castelmaure comprit que Loreleï d'Ylfan n'était pas tout à fait coordonnée avec Son Altesse sa mère. Mais déjà, la bru du Roi repartait. Ce que c'était, de devoir papillonner entre tous les invités !
Béatrice de Castelmaure déglutit derechef, pinça les lèvres, et brièvement ses paupières se fermèrent. Non, vraiment, ce devait être affreux, d'être peu ou prou l'hôte d'une telle réception.

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Bisous, bisous, gentil béa-nours !
Milenaortiz
[dans la continuation des Présentations...]

La Comtesse de Monte Real observe la Princesse Armoria en allant à sa rencontre et de son mari, après la présentation. Rapidement, elle fait une révérence élégante et respectueuse.

Son Altesse, je remercie par l'invitation. C'est un honneur être reçu dans ce splendide palais, merci! Au nom du peuple portugais, je la salue.


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[na continuação da Apresentação...]

A Condessa de Monte Real observa a Princesa Armoria indo ao seu encontro e de seu esposo, após a apresentação. Rapidamente, faz uma vénia elegante e respeitosa.

Sua Alteza, agradeço pelo convite. É uma honra sermos recebidos neste esplêndido palácio, obrigada! Em nome do povo português, lhe saúdo.
Vaxilart
Les présentations avaient été faites, et à vrai dire le Duc "testait" sa filleule. Il avait cru au départ se faire reprocher de ne point énumérer les titres de la Dame, mais finalement elle l'avait pris à la rigolade... Et même, elle parla du Nivernais! Ciel, bien qu'il l'eut toujours apprécié malgré quelques digressions dans leurs opinions qu'il n'avait jamais juger bon de mettre à jour, il ne la trouvait que plus agréable!

-Oh Duchesse, c'est que je tiens à garder ma voix en état pour la récitation de vos titres devant, nul autre, que le Roy. L'étalage préliminaire d'une telle épreuve pourrait fouler mon verbe ce qui, vous le comprendrez, gênerait la suite de ma quête!

Il lui sourit, moqueur. Et cela, juste avant de voir la princesse fendre la foule comme la mer face à la proue. Visiblement, elle était encore bien courroucé de leurs précédents... Bouche-bée, le Duc cogitait une réponse qui ne fut pas nécessaire, car sous un regard carnassier, Armoria se retira pour aller à l'encontre d'importants étrangers... Elle se retira, sans pour autant retirer son regard... D'un sourire mitigé, il aborda la jeune pucelle de France.

-Oh, demoiselle... Vous devrez vous tenir tranquille ce soir... Sinon, je crains que vous ne m'ameniez à la potence...

Nous devrons, je le crains, délaisser nos envies courtoises pour quelques moments plus intimes...

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Mariealice
Les enfants s'étaient éparpillés ou plutôt s'étaient rassemblés mais plus loin. Marie observait de loin, gardant un oeil sur sa progéniture et leurs cavaliers.

Les filles grandissaient, elle le savait fort bien, le voyait mais rien n'y faisait, elle était toujours inquiète mais cette fois, elle serait aidée par Flaiche qui les avait accompagnées. Sans même y prêter attention, sa main pressa le bras du rouquin.

Du monde, foule au Louvre. Elle en avait l'habitude, après tout elle y passait du temps pour y travailler. Mais ce bal était particulier et malgré la promesse des damoiselles Alterac, l'anxiété la gagnait. Présentation au Roy. Hum...

Aleanore discutait avec Fitzounette, Melior et Adrienne, têtes connues. La première, Marie avait même assisté à son mariage, celui lui semblait une éternité. Depuis Erik semblait s'être transformé en fantôme, lui aussi. Un soupir. Vicomtesse comprenant fort bien mais ne pas la plaindre, la blonde était fière et ne l'aurait sans doute point supporté. Par contre, la brune se demandait où diable sa fille ainée l'avait croisée...

Maeve et Leandre ne se quittaient, la Lorraine... Pourquoi si loin... Enfin au moins son visage dégagé prouvait que petit à petit elle acceptait cette balafre qui ornait sa joue, arrivait à la surmonter. Et donc à vivre, à reprendre de l'assurance et à avancer.

Du monde, du monde... La soirée s'annonçait réussie mais à ses yeux longue, sans nulle doute. Enfin assister aux défilés des possibles futures reines serait peut-être amusant.


Un verre?

Regard sur son cavalier, autant boire qu'avoir les mains vides non?
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Jason


[Porte des Appartements du Roy]

Jason commence a trouver le temps long, en poste autour de la porte royale. Il dandine d'un pied sur l'autre.

A force de scruter tout le monde, il en a les yeux qui piquent, quelques larmes ont fait leur apparition.

Il se tourne vers le responsable de la Garde d'honneur, avec une interrogation sur son visage, et en catimini


- Son Altesse doit venir à quelle heure ?
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[url=http://www.heraldique-europeenne.org]en cours de modifiation
Naluria
Luth, Vièle à roue, Rebec, Cornemuse et Chalumeaux, tant d'instruments qui promettaient de beaux bransles. Plus loin, une harpe et sa harpiste. Naluria regarda la femme en souriant.

Les musiciens ont sur le visage l'expression de leur instrument. La douceur de la harpe, la folie des Chalumeaux, le solennel de la cornemuse, mais aussi la force de la vièle à roue et l'attention du luth. L'expression du rebec quant à elle était mitigée. Elle n'avait jamais pu décripter le comportement de son joueur.

Dans le brouhaha de la salle, chacun tentait de s'accorder. Le plus dur devait sans nul doute être la harpiste qui, avec son instrument si doux et délicat necessitait le calme complet pour pouvoir l'écouter dans une salle, à moins d'être à quelques pieds de distance.

Naluria aimait la musique, surement parce que c'était un art qu'elle ne maîtrisait pas. Elle aimait plus particulièrement les danse des villages. Les différents branles, Pinagay, le saltarello avec ses foulards, tout cela mettait en joie Naluria. Mais cela n'était peut être pas digne du bal de Sa Majesté. La pavane serait surement mieux, surtout sans elle.

Naluria se retourna en souriant, elle s'imaginait déjà toutes lss jolies coiffures tomber en bataille sous les "Poids et les Faibles".

Au loin, Althiof discutait avec Marty, qu'elle bonheur de les voir ici. Elle espérait pouvoir les voir afin de se fondre tout de même un minimum au décors.

Les chuchotis, les présentations, les conversations entre femmes, hommes, donnaient un rythme saccadé et succint parfois au bruit ambiant. Son sourire se fit plus tendre à la pensée du Schiarazula Marazula. Voilà la danse qui conviendrait surement à la fête donnée.

A ce moment là son regard croisa celui du Vicoms Zacharia de Noùmerchat. Son sourire fut intacte mais son visage et ses yeux furent fuyant.

Elle posa son regard sur les musiciens, les saluant d'un sourire puis prit congé. Elle longea encore la salle et aperçu Jason. De suite son sourire disparu pour far place à un froncement de sourcils. Pour le coup, elle n'était pas la seule à sa place. Nul esclandre serait fait. Cependant, elle n'avait aucunement envie de le croiser. Elle avança donc droite et fière, comme une militaire. Non loin, Sebbe, regardant au dehors. Elle sourit puis le rejoignit et lui prit le bras.


Envie d'échappée Sebbe ?

Elle sourit puis regarda au dehors. La nuit était déjà tombée, la lune brillait. Le voile lumineux que déposait la lune sur les jardins permettait d'en dessiner les contours.
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melior
Citation:
Ainsi donc, vous élevez un jeune Breton ?


lui demanda Blanche.
Les yeux de Melior pétillèrent, elle acquiesça :


En effet, il se nomme Laouenan...ce qui signifie le roitelet, en Breton, je crois. Je fus nommée sa tutrice, et il vit auprès de moi.
C'est ainsi que j'ai eu l'occasion de me rendre en terre bretonne, pour l'accompagner lors d'un voyage au sein de sa famille, et j'ai découvert des paysages entre verdure et roches, une nature brute en son écrin, et point domptée...

S'interrompant un instant, puis reprenant :

Jai découvert le chouchen aussi. A ce propos...

S'adressant alors à l'ensemble de ces dames présentes :

Ne souhaiteriez-vous pas vous désaltérer un peu ?
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Duchesse de Castelmoron d'Albret, Vicomtesse de Beaumont en Périgord
Valnor


[Porte des Appartements du Roy]

Adossé contre le mur, le Comte faisait passer le temps en replaçant machinalement le pommeau de son épée...puis il passa voir l'ensemble des gardes un à un pour leur demander si tout allait au mieux. Arrivé devant Jason, ce dernier lui demanda.

Citation:
- Son Altesse doit venir à quelle heure ?


Se penchant vers Jason, Aubeterre lui répondit.

- Aucune idée mon ami, quand bon lui semblera.... Pour le moment, aux vues des clameurs en provenance de la salle de réception, le monde afflue. Je pense que le Grand Maître de France ou le Grand Chancelier de France, viendra jusqu'ici lui annoncer que tout est prêt...enfin je l'espère.

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Blanche_
Oh ! L'étonnement la gagnait, devant la gentillesse dont faisait preuve la jeune vicomtesse. Étrange, pour un peuple dont on décriait la manque de politesse et de manières de Kastell Paoll jusqu'à Roc'han, que cette charmante syntagme sur la beauté fougueuse de la Bretagne. Ne désirant pas lui manquer de respect, elle mit un point d'honneur à lui signaler son intérêt certain pour ce rejeton breton. Inconnu ou pas, peu lui importait. Un Breton l'est pour la vie, qu'il ait élu domicile en terre étrangère lui était égal.
Petit sourire, partagé entre amusement et admiration, puis elle répond :


Tout aussi indomptables sont ses habitants, je crois. Mais dites moi, de quelle duché est il originaire ?

Parle t'elle pour elle-même, plus que pour les autres ? Impossible de savoir. Bien que rassurée par la tournure que prend la conversation, satisfaite que la peccadille commise peu avant ne soit pas relevée, elle attend que conversations reprennent avec une légère appréhension.
L'Angevine en face d'elle semble de nature exubérante, aussi à l'aise dans cet environnement doré que l'enfante est désorientée. Et la risette qui pointe sur l'ourlet carmin n'aide aucunement la gamine à se rassurer. *Inspire... Expire. Elle ne va pas te mordre ! - Tu es sûr ? - Vivi. Elle aurait trop peur d'attraper une maladie. -J'en ai maaaarre ! Je veux rentrer, retrouver l'air marin, et pas la puanteur nauséabonde qui s'échappe des boulevards parisiens... - Imagine quelque chose de bien, d'agréable. Ça passera plus vite ! Imagine toi, en bords de mer, pieds nus sur la plage, à siroter une chope de chouch..."


Le chouchen ? Elle sourit, contente que la discussion devienne plus légère. Spécialité locale, au même titre que la Prunàvampi.

Tiens... Marrant, on dirait que les têtes se tournent toutes dans une seule direction. Elle ne fait pas attention, n'arrivant pas à savoir qui est scruté par les yeux inquisiteurs. D'un naturel paranoïaque, elle opterait pour un énième jugement peu flatteur de sa tenue, qu'elle a passé pourtant des heures à concevoir. On n'imagine pas les dépenses énergétiques d'une gaminette de haute naissance, qui a décidé de camoufler ses atouts derrière une apparence sobre mais distinguée. Cruel dilemme, qui avait occupé plusieurs journées de la damoiselle, et été à l'origine de nombres crise de nerfs.

Elle distingue au loin, le visage de la Vicomte Paolitaine, visiblement agacée par la tournure fade des réjouissances. Son déplaisant, mais néanmoins Royal beau-fils doit se trouver dans les parages, occupé sûrement à causer aux cajoleuses françoyses qui flattent son ego. Et elle, qui se retrouve seule à parler avec les grandes dames françoyses, chardon entouré de roses piquantes...

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Riches, tenez bon !
Aleanore
Sourire ébahi de joie quand la Blonde enjôleuse et angevine se prend à son jeu, et vas y que je te fais une révérence, puis une deuxième, ça c'est sur que pour le coup, le décolleté de la Duchesse ne leur a pas échappé. Cible verrouillée, Feu ! Et l'Alterac de lui rendre sa révérence toute aussi profonde, mais plus profonde que le creux subtil entre la poitrine fluette de la jeune fille, avant de se mettre à rire elle aussi, d'un rire sincère. Bien sur qu'elles ne se sont jamais rencontrées, mais voici une occasion de remédier à la chose. Sourire mutin sur les lèvres avant de replonger dans une révérence, puis de redresser la tête, mine taquine sur le visage.

Je me disais aussi, alors permettez moi de me présenter, Aléanore Jagellon Alterac. Plus bas, airs de conspiratrice, je ne savais comment vous aborder, et surtout comment le faire en m'amusant. Ce bal promet d'être magnifique, mais en attendant qu'il ne commence..

Elle se tourne vers l'ensemble de la communauté des anneaux.. Agneaux.. FLUTE ! Agnelles ! - didjou ! - et leur sourit avec une gêne affectée, trop heureuse d'avoir réussi à rire, et faire rire quelqu'un aux milieux de tous ces nobles.

Vous ne m'en voulez pas pour cette petite farce, j'espère.

Quand son attention se posa sur l'élue de ses pensées qui venait d'être hélée par l'une des femmes. Cyanne Loelia.. Joli nom. De nouveau, elle se tourne vers les jeunes femmes pour s'intéresser à la Blanche, avec un sourire franc.

La Bretagne comme vous la dépeignez est loin de ressembler à ce que l'on m'en avait dit. Il faut croire que les voisins s'effrayent mutuellement.

Sourire totalement comblé, qu'elle a hâte de se constituer une escorte un jour, pour aller visiter le Royaume de France, et plus loin encore. Journal rempli d'esquisses, de notes, d'anecdotes qui s'affiche dans son esprit. De nouveau son attention se porte sur la jeune fille aux yeux de bronze, avant de prendre son courage à deux mains, et d'aller à sa rencontre. Révérence gracieuse avant de lui sourire, et de lui chuchoter à l'oreille.


Vous m'avez tout l'air perdue, ou bien à la recherche de quelqu'un, mais il y a parmi nous quelqu'un qui a l'air de vous connaitre, venez donc discuter à nos côtés.
Au fait, je m'appelle Aléanore, vous c'est Cyanne Loelia, c'est bien ça ?

Un sourire enjôleur comme celui de la Blonde angevine quelques minutes auparavant, une main tendue, des noisettes qui semblent réclamer une amie plutôt qu'une discussion.
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Loreleï, incarné par Armoria


Gasp : orage maternel en approche. Orage saisonnier, ou avis de tempête ? Qui sera cible, l'homme supposé dévoyeur, la pucelle, les deux ? Ah, pleins feux sur Vaxilart... Ouf ? Oh que non, elle savait que son tour viendrait dès que possible - en privé, donc. Hop, une mère en furie emportée par son devoir - et des Portugais, bénis soient-ils. La tempête s'éloignait : mais comme toute bonne tempête se respectant, elle reviendrait, à l'instar de ces gros nuages qui tournoient avant de se répandre sur les malheureux désignés par le sort.

Autant s'amuser, entre temps, donc. Charmant sourire sans façon à la demoiselle occupant l'autre bras vaxilartien.


Eh bien, disons que nous avons fait route ensemble, fit-elle avec l'aplomb de cette partie tête brûlée qui chez elle cohabitait plus ou moins bien avec la sagesse de son éducation.Mais aplomb ou pas, elle ouvrit de grands yeux choqués, virant à l'écarlate quand son accompagnateur involontaire lui parla...

Envies courtoises ? suffoqua-t-elle.

Elle retira vivement sa main, comme sous l'effet d'une brûlure : sa mère le lui avait pourtant dit, tous des libidineux ! Le petit nez se fronça, et elle se redressa de toute sa taille, laquelle était fort peu élevée.


Ce n'est pas ainsi que l'on parle aux jeunes filles, répondit-elle aussi dignement que possible, avant de filer rejoindre sa mère, encore rougissante de ces propos.
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