Baronsengir
Ah ces maçons, vraiment! Sous prétexte que les notables de Dijon posaient embauches généreuses pour bastir leurs hostels particuliers, aucun artisan n'avait accepté d'uvrer pour le blond et beau curé. Ils avaient dédaigneusement refusé la misèr... la somme substantielle qu'il avait offerte pour ses travaux. Heureusement qu'il avait pris des cours à l'université, il connaissait le métier. En tant que noble, il ne pouvait mettre la main à la paste, mais il s'était dégoté quelques benests de la campagne et leur avait enseigné les rudiments. Ce fut travail de longue haleine mais au fur et à mesure des semaines, la construction avançait. Le prestre devait tout de mesme superviser l'ouvrage autant qu'il pouvait ; sa bande d'idio... de travailleurs motivés aurait sinon vite fait de lui ajouter des douves ou de construire un mur penché. Il avait quelque peu négligé sa paroisse mais c'était pour la bonne cause. Le tout nouveau presbytère de Dijon sortait de terre.
Bon il avait tout de mesme dû retrousser ses manches à certains moments... Il voulait le voir fini un jour, son presbytère! Nulle trace du héraut de Bourgogne, point de souci à se faire de ce costé. Et ce n'est pas la péronnelle de Toulouse qui irait ici lui chercher noise! La charpente avait bien avancé également, grasce à Chouchou, sa fidèle paroissienne qui devint par après sa seconde diaconesse. Et enfin, les travaux furent finis.
Le blond sourit devant l'édifice, qui lui était revenu une somme modeste, en bonne partie en provenance des dons de l'église. Il se promettait d'utiliser le reste de ces fonds généreux au remplissage de la cave à vins, qu'il avait fait vaste et de bonne conservation.
Il avait fait les choses en grand. Après tout, il s'agissait du presbytère de la capitale de la grande Bourgogne! Il y avait bien entendu chambres pour ses diacres, luxueuse pour lui mesme et spacieuse pour son évesque, pour ses séjours à Dijon. Il avait mesme chambres supplémentaires pour demandeurs d'asile et invités de passage. Voire serviteurs, s'il en trouvait compétents à revendication salariale minimales...
Il attendrait son évesque pour la bénédiction, en attendant, il avait désormais où résider et accueillir les fidèles.
Post-ité par Atossa le 24 juin 2010.
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Bon il avait tout de mesme dû retrousser ses manches à certains moments... Il voulait le voir fini un jour, son presbytère! Nulle trace du héraut de Bourgogne, point de souci à se faire de ce costé. Et ce n'est pas la péronnelle de Toulouse qui irait ici lui chercher noise! La charpente avait bien avancé également, grasce à Chouchou, sa fidèle paroissienne qui devint par après sa seconde diaconesse. Et enfin, les travaux furent finis.
Le blond sourit devant l'édifice, qui lui était revenu une somme modeste, en bonne partie en provenance des dons de l'église. Il se promettait d'utiliser le reste de ces fonds généreux au remplissage de la cave à vins, qu'il avait fait vaste et de bonne conservation.
Il avait fait les choses en grand. Après tout, il s'agissait du presbytère de la capitale de la grande Bourgogne! Il y avait bien entendu chambres pour ses diacres, luxueuse pour lui mesme et spacieuse pour son évesque, pour ses séjours à Dijon. Il avait mesme chambres supplémentaires pour demandeurs d'asile et invités de passage. Voire serviteurs, s'il en trouvait compétents à revendication salariale minimales...
Il attendrait son évesque pour la bénédiction, en attendant, il avait désormais où résider et accueillir les fidèles.
Post-ité par Atossa le 24 juin 2010.
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