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[RP] Eglise Saint-Miguaël de Dijon

Irina
C’était le grand jour, celui où Sara du Fennec allait entrer dans la grande famille des fidèles. Elle s’y était préparé depuis des semaines et se sentait prête à ouvrir son cœur à ce grand honneur. Le cœur en liesse, elle s’était rendu à l’église d’un pas léger malgré le froid du début de l’hiver et les rues enneigées.

Sur la grande place devant l’église, elle esquiva les boules de neige que quelques badauds s’amusaient à lancer dans une franche rigolade. Elle écouta les propos de ceux-ci plissant les yeux à certaines paroles qui lui piquèrent directement le cœur… Ahurie, Sara ne vit pas l’amas de neige collante qui se dirigeait vers elle et reçu la balle directement sur son bonnet. Le coup la ramena à la réalité et elle s’engouffra dans l’église.

Sara s’avança, secoua son bonnet mouillé et prit place dans un banc. Le choc avait frappé fort, elle savait que les mots étaient plus destructeurs que les coups…mais elle n’avait nullement envie que cela ait lieu en ce jour. Fermant les yeux, elle pria afin de ce concentrer sur ce qu’elle allait vivre en ce jour; son baptême.
Aryanha
Il y a des jours où tout se transforme en incohésion sans savoir pourquoi, et il en existe d’autres où tout vous semble évident.
En recevant la longue lettre de Sara l’invitant à devenir sa marraine, Aryanha savait que ce lien qui rapprochait les deux jeunes femmes jour après jour, restait indubitable. Et quel plus beau jour que celui-ci à peu de nuit avant celle de Noël.

C’est le cœur en fête qu’Aryanha s’était levée, laissant Anceline brosser sa longue chevelure d’ébène avant d’arranger ses cheveux et boucles en de lourdes torsades, entrelacées de perles. Elle avait revêtu une robe en damas bleu aux effets moirés qui faisait ressortir l’azur profond de ses yeux en amandes.


Enveloppée dans sa cape ourlée d’hermine, elle franchit le parvis de l’église, quelques flocons virevoltaient et le ciel promettait d’en offrir plus. Evitant quelques tas de neige, elle poussa la porte du lieu saint, et la froidure de l’air s’engouffra avec elle faisant vaciller les flammes des cierges. Chacun de ses pas sur le sol dallé répandait une fragrance d’une eau de la reine de Hongrie. Apercevant Sara déjà là, Aryanha la rejoignit le sourire aux lèvres. Elle fut surprise, l’église était déjà bien occupée par plusieurs personnes, elle remarqua même la présence de la duchesse de Bourgogne.
Elle s’installa près de sa future filleule en posant sa main sur son bras d’un geste affectueux. Se penchant vers elle, elle lui souffla :

Me voilà bien comblée ce jour, Sara…plus qu’un honneur pour moi, ce baptême représente bien plus pour toutes les deux.
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Irina
S’était-elle trompé de jour ? Avait-on omis de la prévenir d’un changement dans le lieu ou l’instant de la cérémonie de son baptême ? Sara douta quelques instants en observant à distance l’étrange échange ayant lieu entre l’évêque et la duchesse de Bourgogne. Nerveusement, la future baptisée lissa la jupe de sa robe de velours cyan de ses mains gantées qu’elle croisa sagement l’une sur l’autre.

Un grincement, suivi du bruit sourd d’une porte se fermant attira l’attention de Sara. En reconnaissant Aryanha, un sourire vint se poser sur les lèvres de la femme. Elle regarda sa future marraine s’avancer et s’asseoir à ses côtés. Sara avait de l’estime pour Aryanha, et elle se félicitait encore d’avoir penser à celle-ci afin d’assurer le rôle de marraine. Cela représentait beaucoup pour elle d’autant plus que leur lien risquait de devenir plus étroit dans le futur; voir familial.

La main d’Aryanha se posa sur son bras, signe affectueux qui alla droit au cœur de Sara qui répondit au murmure de sa marraine :


Je suis tout aussi heureuse… merci encore d’avoir accepté…
Chouchou1804
Chou était assise près de l'autel quand elle vit Dame Sara arriver...
Elle la regarda et lui fit un grand sourire accompagné d'un signe de teste...
Chou était contente que la future baptisée soit présente avec sa marraine...
Heureusement, personne n'avait été retenu par la neige...
Chou écouta la suite de la messe...
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Baronsengir
Cela avait fonctionné! Un peu coupable intérieurement d'avoir gousté la réaction de la duchesse, l'évesque leva le Livre bien haut et énonça théastralement :

Voyez! C'est un signe du Très Haut, cela ne trompe pas! Icelui veut nous montrer que notre duchesse se doit de se confesser sans attendre, il en va de la sauvegarde de son asme!

Faisant regard circulaire sur les paroissiens, il émit :

Gardez-vous que cela vous arrive, ou pire encore! Suivez la vertu, confessez-vous et envoyez paistre l'immonde Beste sans nom! Et repentez vous de vos péchés, mes enfants! Car c'est un peu de votre faute, s'Il a adressé message à la duchesse! Oui, elle qui règne sur la Bourgogne, gère la politique ducale, mais est aussi garante de l'aristotélisme du duché! Et les vices de tous les bourguignons, l'acédie rampante, l'hérésie qui se terre dans les bas-fonds... Voyez, cela se ressent sur la duchesse Angélyque.

Se tournant vers elle, il versa de l'eau bénite présente en une burette sur une étoffe, et lui en entoura la dextre.

Ma chère, ne t'inquiète pas, tout espoir n'est pas permis. Il reste encore du temps, les princes démons n'ont pris possession sur toi. Il convient d'organiser au plus tost . Tu as pris les péchés de toute la Bourgogne en sus des tiens, c'était bien trop...

Espérant que son explication l'avait convaincue, BaronSengir l'invita à se rasseoir et demanda à toute l'assemblée de faire résonner le credo aristotélicien dans l'édifice.



Quand le silence fut revenu, le prélat sourit et parla à nouveau, les deux mains en direction des fidèles. Il avait pris soin de bien essuyer celle ayant transféré la poudre sur celle d'Angélyque, dissimulé derrière la nappe de l'autel. Le livre dont la reliure était couverte du second réactif, il l'avait remisé. Mais on nétait jamais trop prudent, un accident était vite arrivé.

Mes amis, que d'émotions! Je vous propose de vous en remettre en ouvrant esgourdes à un extrait de la vie de Saint Ripolin.

Ouvrant le Livre des Vertus présent sur l'autel ; le normal, pas le piégé, il fit lecture de l'extrait cité.



Ce faux prophète affirmait à qui avait la folie de l’entendre que, lors du Jugement Dernier, à la toute fin de l’Apocalypse et donc du monde, les pécheurs envoyés aux Enfers viendraient gonfler les rangs démoniaques des troupes infernales. Il ajoutait que Dieu et son alter-ego maléfique se préparaient à un conflit qui déciderait de l’avenir de toute la création.

Ce conflit, qui durerait mille ans, opposerait donc les deux armées suprêmes. L’armée démoniaque, composée de pécheurs et de démons, serait menée par les sept incarnations du péché, sous les ordres du Diable, leur roi. L’armée céleste verrait les justes et les anges guidés par les archanges Gabriel, Georges et Michel, eux-mêmes sous les ordres de Dieu.

Mais le Très Haut, en sa très grande magnificence, avait placé en ce pays le très saint Ripolin, dont la vertu rayonnait sur ses contemporains. Il prit son bâton de pèlerin, chaussa ses sandales de prédicateur, et s’en vint en la ville de Tolède pour y extirper l’hérésie. Sur la place centrale de la ville, il vit Ahriman prêcher à la foule son erreur impie. Alors saint Ripolin s’avança aux cotés de l’hérésiarque et lui parla en ces termes :

“Menteur! Votre prêche est fausse et, par votre parole impure, vous souillez les âmes de ceux qui sont ici à vous écouter. Sachez qu’il n’est jamais question dans les Saintes Ecritures de votre Dieu malfaisant, celui que vous nommez Diable. Ne les avez vous donc pas lues pour affirmer ainsi de telles absurdités ? Apprenez donc la parole de Dieu au lieu de Lui en inventer!”

“Les pécheurs iront aux Enfers, lorsque Dieu les jugera, non pas pour se battre contre leur créateur, mais pour y subir leur juste punition. Votre langue est fourchue et votre prêche impie ! Faites plutôt comme les archanges Georges, Michel et Gabriel, et faites pénitence envers Dieu pour qu’Il vous pardonne de votre péché. Car, sinon, vous serez bien placé, lorsque Dieu vous jugera, pour comprendre à quel point les pécheurs ne se battent pas mais souffrent pour l’éternité.”


Le texte était clair. Et BaronSengir n'avait guère envie de faire efforts pour en tirer presche argumenté. Aussi, par facilité, choisit-il de résumer ses propos très simplement par un :

Voilà!

Ostant la serviette couvrant les miches de pain frais du tost matin, livrées sans faute au presbytère avant le départ pour la messe, il annonça :

Allons, venez tous à l'autel afin de partager le pain et le vin, symbole de l'amitié aristotélicienne qui unit croyants et fidèles dans la foy!

Il servit coupes en vin ; généreusement pour la sienne ; et les disposa afin que chacun puisse se servir. Apportant coupe à la princesse, il lui dit, tout bas :

Alors, qu'en avez-vous pensé?
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Chouchou1804
Chou prit une coupe et se dirigea vers Sara...

Le bonjour Dame Sara.
Vous estes preste pour le grand jour?
Je vous invite à venir vous asseoir au troisième rang.
Monseigneur va faire une dernière annonce et nous passerons à votre baptesme.


Chou lui lanca un sourire ravi... Puis elle s'excusa de devoir la laisser si rapidement... Mais elle devait aller préparer le nécessaire pour le baptesme...
Chou se rendit à la sacristie et regarda si tout ce qu'il fallait été dans le panier...
Elle constata que tout était là et alla le déposer auprès du baptistère...
Puis elle revint auprès de l'autel...
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Armoria, incarné par Baronsengir


Tout aussi discrètement, elle répondit au blond clerc :

J'en pense que la démonstration est incomplète, Monseigneur, sauf votre respect.

Et de fait, elle tomba à genoux devant l'évêque :

Monseigneur, j'ai péché, vous le savez, je m'en suis repentie, et mon pèlerinage de pénitence est commencé ! De grâce, faites-le moi toucher, que j'affermisse ma certitude d'être dans la bonne voie ! Ah ! Si je ressens brûlure, moi aussi, c'est pieds nus que j'achèverai ma pénitence, sitôt que mon devoir me rendra à la Bourgogne, j'en fais serment !

Elle se fit humble, et cette humilité n'était pas feinte : c'était aussi le moment ou jamais de vérifier si le seigneur appréciait ou non leur petite supercherie.

Aussi tendit-elle ses mains au clerc, qui pouvait se vanter d'être parmi les rares à avoir eu Armoria à genoux devant eux - et des plus rares encore avec lesquels cette position n'était pas adoptée dans le secret de l'alcôve.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Angelyque
La Duchesse écoutait l'Evêque lui expliquer patiemment que tout n'était pas perdu, et qu'elle n'était pas la seule responsable tandis qu'il lui versait de l'eau bénite sur sa main échauffée, ce qui lui procura un bien fou et la renforça dans son idée de suivre les conseils du bel et blond à la lettre. Si la Duchesse savait manier les chiffres, faire la chasse aux brigands, venir à bout de ses adversaires, être tout en même temps diplomate mais ferme et retourner toutes sortes de situation et gérer la Bourgogne, elle était totalement désemparée devant les signes manifestes du Très Haut, elle aquiesca à chacune de ses paroles

Oui je me confesserai puisqu'il le faut, oui je suis prête à me sacrifier pour la Bourgogne et pour les bourguignons.

Elle retourna s'asseoir dès qu'il l'eût invitée à le faire, tenant sa main bandée dans sa senestre et ravie de voir que des nouvelles têtes étaient entrées dans la Cathédrale, apparemment un baptème allait se dérouler. Elle reconnut dame Aryanha à qu'elle salua d'une inclinaison de tête et sourit à la future baptisée.

Une fois assise elle se reconcentra sur l'evesque devant qui était agenouillée la princesse Armoria...et voilà qu'à présent elle parlait de marcher pieds nus!!!! elle espérait que le blondinet l'envoie marcher loin, très loin même, elle-même n'avait nul besoin de faire autant de pénitence que la Vanillée...Angelyque tenait à ce que ses pieds conservent leur douceur, elle les faisait enduire par son valet chaque matin d'huile parfumée...avec un peu de chance, réciter deux ou trois Credo suffirait à ramener la Duchesse et ainsi donc toute la Bourgogne sur le chemin de la Vertu et satisfaire ainsi le Très Haut...il fallait qu'il en soit ainsi, elle ne se voyait pas effectuer la lourde pénitence qu'avait l'air de faire Armoria depuis des mois...en même temps, si les rumeurs étaient vraies, la pénitence n'était pas volée..Angelyque était persuadée d'être une sainte à côté d'elle..ça ne l'empêcha pas de se tenir tranquille et de garder silence...

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[Image à cliquer][blason en cours de réfection]
Miglia150
Ce n'était pas un jour, c'était le jour ; ce n'était pas une messe, c'était la messe. Et plus précisément celle où le bapteme de son amoureuse, Sara du Fennec, aurait lieu.
Le matin, Julien l'avait laisser sortir tranquille, il l'aurait certainement cotoyée plus tard mais, pour le temps de la rue qui n'était d'ailleurs pas trop longue, il s'était dit que ce petit chemin l'aiderait à la détendre, tout comme à la préparer pour ce beau moment de sa vie, de leur vie.

Le temps aussi - avait-il remarqué - s'était comme éclairci et le manteau de neige était agrémenté par un ciel également candide, ainsi ce blanc de lumière accompagnait dignement une telle journée de bonheur où Julien avait également prévu une surprise, un cadeau pour Sa Sara auquel il avait pensé spontanément et qui avait la valeur la plus grande à ses yeux.

Le trajet de leur maison au sacré lieu de Dijon s'écoula dans ces reveries de tendre amour, pensées qui sans doute surprendront nos lecteurs habitués à un Comte de Corfou non pas insensible mais plus formel, pourtant, cet aspect de sa vie étant pour lui le plus cher et important, il tenait à le marquer à chaque jour de plus puisque c'était non seulement important mais meme essentiel.
En effet, l'entrée de Sara du Fennec dans sa vie d'il y avait quelques mois l'avait changée radicalement, cette femme savait guérir ses blessures du passé et lui donnait à la fois les certitudes qu'il avait quetées depuis toujours, la réalité était à présent idyllique et tout grace à elle.

Elle, Sara, qui completerait une famille où Miglia avait connu déjà l'amour, meme si d'un genre différent, bien évidemment - celui paternel vers sa fille et ce taquin d'un gendre - et qui avait tout pour vivre dans le bonheur ; un lien qui commencerait à se renforcer significativement ce jour-là, vu que Aryanha, sa chère fille, allait etre la marraine de son amoureuse.
Tout ceci enrichit doucement les pas qu'il mena silencieusement jusqu'au banc où les deux femmes s'étaient assises et là, en prenant place près de sa femme, il les surprit, le sourire aux lèvres.


As-tu soupçonné meme pour un seul moment que ton Julien ne viendrait pas, Mon Coeur?
Quel beau jour pour notre famille, ma petite Ary, on va feter à la Bourgondière comme tu l'as proposé... je suis si heureux...


En disant cela et sachant également de ne pas pouvoir se permettre des effusions plus tendres dans une église, il s'approcha le plus qu'il pouvait de Sa Sara et lui effleura légèrement les cheveux, le regard plongé dans ses yeux bleus lui avouant son amour, comme toujours.
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Irina
Les paroles de l’évêque résonnaient dans l’église; contraste marquant avec la voix chuchotée de la diaconesse qui vint prévenir Sara que son baptême allait bientôt avoir lieu. D’un sourire, la future baptisée acquiesça à Dame Chouchou, répondant du même coup au salut discret que lui fit la duchesse de Bourgogne.

Sara observa la nef pendant quelques secondes, prenant ce temps de pause afin de remercier le Très Haut pour les changements récents qu’Il avait envoyé dans son humble vie. La blonde se souvint de ce passé pas si lointain oû elle écumait les routes à la recherche d’étincelles sans flamme. Les chemins ne l’amenaient nul-part… simplement dans des lieux sans issues qui étaient dédiés à sa perte.

Une rencontre fortuite à la naissance de la nuit lui avait révélé qu’elle valait encore quelque chose. Des yeux sombres mais d’une brillance sans égale lui avait fait mirer que le plus beau de la vie; c’était Julien. Aujourd’hui, après plusieurs embûches, leur affection s’était transformée en un sentiment plus fort; en un amour inusable qui se renforçait jour après jour.

Les yeux posé sur l’autel nimbé des lueurs incandescentes des cierges, Sara songea à ses parents; son père qui aurait été si fier de voir cette fille qui avait su affronter les malheurs la tête haute. Le sourire plissé de sa gouvernante lui vint en mémoire « foighne » disait-elle face aux malheurs.


Foighne…oui...toujours récompensée… murmura Sara pour elle-même alors que son Julien venait les rejoindre. Elle le regarda, amoureuse, sans rien dire. Parfois les mots sont superflus et les regards suffisent... Un grand élan de bonheur gonfla la poitrine de Sara car elle était enfin heureuse, simplement … Assise entre son amour et une femme de qualité, une amie, un futur membre de sa famille. Et cela n’était qu’un début.

Encore une fois, elle en remercia le Très-Haut.
Baronsengir
L'évesque prit les paroles ducales avec assentiment.

Les choses ont été dites. Nous aurons vite entretien à avoir ma fille.

Armoria décida, semble-t-il alors, d'en rajouter un peu à la mise en scène. Cachant sourire qui s'esquissait sur son visage, le bel et blond posa sa main sur la teste de la princesse.

Ah ma fille, sois bénie par la piété dont tu fais preuve! Je ne voudrais t'imposer cette pénitence supplémentaire, mais si tel est ton choix...

Il prit le Livre qui trosnait sur l'autel. Ouvrage tout à fait normal, appartenant au blond, et n'ayant jamais été source des expériences secrètes de la princesse.

Appose ta main ma fille. Mais tu as été déjà lavée par la confession, et ta vertu renforcée par ta pénitence. Nous allons pouvoir vérifier que cela fut utile.

Il présenta l'ouvrage devant elle.
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Armoria, incarné par Baronsengir


Ce fut non sans un pincement au cœur, comme dit, qu'elle apposa sa main droite sur le livre, y mettant autant de vigueur qu'Angelyque l'avait fait auparavant - tant qu'à prouver, autant reconstituer les faits, n'est-ce pas ?

Mais, soit que leur plan recevait le divin blanc-seing, soit que le divin avait autre chose à faire ce jour-là, il ne se passa rien de plus que le bruit mat d'une main appliquée sur une couverture de cuir. Elle se releva donc, rassérénée - et pas qu'en apparence.


Monseigneur, serait-ce un don que vous possédez, de révéler aux croyants s'ils sont ou non en tort vis à vis de Dieu ? fit-elle d'un ton admiratif.

Encore un peu, et elle finirait par y croire elle-même, au livre révélateur du blond évêque...
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Baronsengir
Paf!

Mesme s'il savait que rien ne se serait passé, l'évesque était rassuré. Après tout, l'on ne savait jamais avec ces substances...

Souriant :


Ma chère, vous me faites trop d'honneur... Je ne fais que guider les fidèles de par ma modeste charge de pasteur spirituel...

Si la duchesse et les dijonnais n'étaient pas persuadés après cela... BaronSengir remonta à l'autel et invita les paroissiens à regagner leurs sièges, jaugeant d'un oeil courroucé les fidèles qui entraient en l'église, fort en retard, et qui ne prenaient nulle attention au déroulement de l'office.

Mes enfants, l'heure est grave. Les vils réformés ont attaqué et pris la Savoie, et ils menacent à présent les autres duchés aux alentours, dont notre Bourgogne! Puissent soldats animés par la foy bouter ces mécréants loin de notre frontière, libérer la Savoie et assiéger Genève la corrompue.

Je vous annonce le possible report du pèlerinage que le clergé de le Province de Lyon souhaitait voir organisé en début d'année. Nous attendrons la fin du conflit, afin que tous les paroissiens désireux de nous accompagner aient possibilité de circuler sans encombres. Vous serez tenus informés et inviter à participer quand l'heure sera venue.

Enfin, vous n'ignorez que les élections royales sont en cours. L'assemblée des évesques, et en parallèle, le clergé de Lyon, est abouti à décisions concernant les candidatures. Seules Clémence et Beatritz ont été jugées aptes à gouverner la France, tout en défendant l'Eglise Arisotélicienne. Que cela soit su et dit!

Mes amis, je vous souhaite bonne semaine. Passez-la dans la piété et la vertu!


Il commençait à ranger ses affaires, dont les effets ... à effets explosifs, quand il se remémora :

Oh! Avant de partir, rappelez-vous que messe sera organisée en cathédrale, pour la Saint Noel. Venez nombreux!

Après que tout été rassemblé, il s'approcha de sa diaconesse.

Voilà, l'église est toute à vous ma chère.
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Chouchou1804
Chou le remercia d'un sourire...
Puis elle se placa devant l'autel...

Mes Frères et soeurs... Je vous invite à rester dans la maison du Très-Haut afin d'accueillir une nouvelle venue dans la Grande Famille Aristotélicienne...
Dame Sara, pourriez-vous venir vous présentez en quelques mots s'il vous plait?


Chou la regarda en souriant et se recula pour lui laisser la place...
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Irina
Sara, légèrement intimidée, se leva et vint rejoindre la diaconesse. Elle lui sourit, prenant dans le visage serein de la femme toute la confiance qu’elle avait besoin.

Je me nomme Sara du Fennec. Je suis Poitevine de naissance mais ayant vécue dans de fort nombreux lieux avant de me poser en Bourgogne. C’est ici que j’ai redécouvert la vie en une sérieuse introspection. Suite à cela, j’ai fait le vœu d’entretenir le bonheur et de commencer en faisant mon entrée dans la famille Aristotélicienne.

La future baptisée fit une pause, levant les yeux vers Aryanha et Julien, puis poursuivit.

Ma démarche est sincère, et mon souhait; profond et réfléchi.
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