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Info:
[rp]L'étau ce refermait peu à peu... Un sourire carnassier ce dessina sur le visage du chasseur. Tout ce déroulait bien, voir trop bien. La gargote n'était pas forcement des mieux éclairé, c'est pour cette raison qu'il avait décidé d'aller ce mettre dans un coin négligé par la lumière. L'une des raisons les plus évidentes était que de part son statut il devait rester le plus discret possible. Mais c'était un lézard, il ne craignait rien en ces lieux, mais une réputation qui n'est pas entachée à toujours plus de poids comme par hasard. Une sugegasa assez ample recouvrait son visage, de tel sorte qu'on ne pouvait le reconnaître. Il avait déjà donné dans les vêtements crado comme le juge pour éviter de se faire trouer la peau. Un sourire nostalgique le prit, c'était Esculo vêtu comme un paon d'apparat, c'était assez comique que de revoit cette situation mais sous un autre angle. Cette fois il c'était pas habillé comme Slado le Crado, mais de façon convenable même si c'était des vêtement de moins bonne qualité qu'il avait l'habitude de porter. Il ne donnait plus trop d'importance au culte de l'apparence et du protocole, on voyait bien le résultat, ça donnait des gens comme les dirigeants actuel imbu uniquement de pouvoir en plus d'être incapable et ils étaient complètement bornés dans leur idéologie de débâcle. Ce levant de manière sereine, il s'approcha de manière calme devant le juge. Ne voulant pas attirer l'attention il ne portait pas d'arme il n'en avait pas besoin, puis en plus ça aurait excité notre petit juge. Il avait seulement en main un tissu imprégné de sang dégoulinant, qu'il tenait derrière son dos. Avant d'être a une distance trop proche de l'hôte, pour que celui-ci est dans l'idée de prendre son katana, il brisa la glace pour que sa voix qui n'était pas inconnu lui permette de rester en vie. [b]Félicitation Juge-sama, vous vouliez nous voir plus proche, nous ne pouvons l'être plus . Je viens d'assister à une chose atroce, je viens de voir de mes yeux, un Juge d'Oda assassiner froidement cette jeune fille.[/b] Sa petite phrase dite, il lança le tissu sur le juge, afin de le prendre par surprise. Le juge surprit pas l'étrangeté de la chose finirai de ce mettre un peu de sang de partout. Relevant son sugegasa pour lui laisser voir son visage il sourit. [b]Terrible drame auquel nous venons d'assister. Un nouveau scandale pour Oda. Un de ces conseillers au lieu de se donner la mort après la honte que lui apporta son fils, décida d'aller dans un quartier pauvre pour tenter de décapiter quelques catins passant par là.[/b] Continuant son discours théâtral avec une pointe d'ironie il alla s'assoir à la table. Un signe de la main a gras double pour qu'il lui apporte du sake et qu'il reste a proximité si jamais le juge n'arrivait plus a ce tenir sous la colère. [b]Mais ne vous inquiétez pas, nous sommes ami non ? Les amis s'aident, nul doute que ma parole et au vue du poste que j'occupe elle est autant de parole que la vôtre. Surtout si on prend en compte le fait que vous êtes taché de sang et de honte, alors que moi je n'aurais qu'a dire que je venais assouvir quelques pulsions. Mais enfin, nous avons pas besoin d'arriver au fait que j'aille tout divulguer. Nous sommes maintenant lié par des liens assez étroits, il suffira juste de se montrer gentil avec le lézard pour qu'il ce taise et en plus il pourrait ce montrer généreux.[/b] Prenant un bol de sake il ne put s'empecher un regard dédaigneux envers l'espèce de malade qui prenait son pied a faire gigoter le crâne. L'idée de ce retrouver ici ne lui plaisait pas mais le Lézard avait besoin de sa parole et de son intégrité, en plus tenir un juge par les couilles avait aussi son charme. [/rp]

[RP] Une rencontre insolite

Esculo
Mettre les formes qu’il avait dit. Et comment qu’on met les formes ?
Il y a fort longtemps, on lui avait appris à mettre les formes dans un courrier, c’est vrai. Mais ca remonte à une époque ou toute sa concentration était portée sur la prochaine bêtise qu’il allait préparer avec sa petite sœur.
Lui, les seules formes qui l’intéressaient maintenant étaient celles des jeunes et jolies filles.

Assit sur sa terrasse, dans le quartier du Cloaque, Esculo réfléchissait au petit mot doux qu’il allait envoyer au juge pour l’invitation qu'il avait lancée en l’air mais qui était devenue pour le coup très sérieuse.
Pas évident de se concentrer quand le voisin du dessus bat sa nouvelle femme et que dans la rue les trois cousins crétins s’amusaient tantôt avec les jeunes filles imprudentes qui s’aventuraient seules dans le quartier mal famé de Kiyosu tantôt avec des ivrognes qu’ils tentaient de détrousser mais arrivaient encore à repousser les trois imbéciles.


Bon, quand faut se lancer…



Kon’ gentil juge,


C’est bien ? C’est pas bien ? C’est trop ironique ? Esculo hésitait. Pffff et puis tant pis pour les formes. Il lui tardait de partir en gargote une fois cette corvée achevée. Et puis quoi, il gagnait pas sa vie en rédigeant des tanka.



Kon’ juge,

Je comptais, par ce billet doux, te rappeler l’invitation que je t’ai lancée l’autre jour. J’espère que la curiosité pendra le dessus sur la crainte de venir dans ce qu’on appel l’antre du Lézard. ‘Faut dire que les gens d’ordre, ces Biens Penseurs, n’osent plus trop venir si ce n’est pour rencontrer ce qu’il se fait d’mieux en matière de filles de joie.

Ca y est, il s’égare encore. ‘ferait mieux de laisser sa sœur prendre la plume les prochaines fois. Elle faisait ca beaucoup mieux et ne laissait pas de grosse tâche d’encre un peu partout comme lui.



Bon bref, nous avons des choses sur lesquels nous devons nous entretenir pour le bien d’Oda et j’vois pas d’meilleurs endroits que la gargote « Aux Fières Raclures » pour ca.
Disons…ce soir. J’y serais comme tous les soirs.

Esculo

Ah oui, ca sert à rien d’amener une petite armée avec toi…c’est pas encore les journées portes ouvertes dans l’Cloaque.


Bon voilà. Il avait p’tete pas mis les formes, mais au moins l’essentiel avait été dit. La curiosité du personnage ferait le reste.

Il héla un des orphelins qui avaient pris l’habitude de rôder en quête d’une bourse à chiper et lui lança par-dessus la rambarde le mot qu’il devrait porter au juge en échange de quelques kobans.

_________________
--Kaeru


"Hey Gamin !" qu'il avait osé dire.

Pfff j'suis po un gamin moi san ! J'suis Kaeru !
Et un jour j's'rais l'plus fort des Lézards !


Kaeru, la grenouille, c'est le nom que la bande d'orphelins lui avait donné. C'est vrai qu'il était petit et qu'on lui donnait 6-7 ans alors qu'il en avait déjà 9. Mais il sautait loin et haut.
Une fois il avait réussit à échapper à un gros marchand à qui il avait volé un beau poisson en sautant au dessus des étales des commerces là où celui qui le poursuivait devait faire le tour des allées.

Son rêve, comme celui de beaucoup de gosses de rue qui trainaient dans Le Cloaque, c'était de devenir un jour un Lézard, ces brigands qui était les maîtres du quartier et faisaient ce qu'ils voulaient ici.
Leur idole à eux, c'était Kuan. Il était déjà tatoué du reptile alors qu'il était pas beaucoup plus âgé qu'eux. Alors en attendant de rejoindre le clan, ils voulaient tous être copain avec lui.


Et j'vais porter ton papier qu'si tu m'donnes la moitié des kobans maint'nant.

Faut dire qu'ils apprennent vite les affaires les enfants abandonnés. Celui qu'on surnommait le vil ayant lancé un ou deux kobans par terre, ceux-ci se retrouvèrent vite dans la poches du petit. Dans la situation dans laquelle ils étaient, valait mieux pas laisser trainer ce genre de trésor. Quand il était question de faire des bêtises et de jouer, les orphelins du quartier mal famé s'entendaient bien, mais quand il était question d'affaire, c'était autre chose. Et tous les coups étaient permis pour voler à l'autre ces biens. C'était une question de survie.

Désireux de rapidement multiplier par deux son capitale et fière de rendre un service à un Lézard, fallait donc que ce soit bien fait, Kaeru courait à travers les ruelles vers l'habitation du juge. Arrivé devant celle-ci, il tapa très fort sur la porte et après qu'un serviteur soit venu lui ouvrir il lui demanda :


Moi, j'veux parler au juge. J'ai un papier pour lui. Même qu'c'est important pa'sque c'est un Lézard qui m'la donné. Et j'lui donnerai qu'à lui...au juge.
Togukawa_kadokawa
Catastrophique ! Telles étaient les pensées du juge lorsqu'il regardait l'état du kuni en ce moment. Il essayait de se souvenir à quel moment la situation avait commencé à flancher, et il trouva ce moment assez facilement lors des résultats des dernières élections qui sonnèrent le glas de l'unité du conseil.

Avec l'arrivée de Saruta au conseil sont arrivées les magouilles en tout genre qui, peu à peu, délitèrent le conseil pour arriver à la situation d'aujourd'hui.

Toutefois, tout rejeter sur les épaules de cet homme ne serait pas honnête, et le juge se gardait bien de faire ce raccourci.

Encore une fois il regarde la lettre de démission du Daimyo, tombée on ne peut plus au mauvais moment.


Tokugawa-senpai, un messager pour vous, un .... lézard...


Pourquoi le Juge ne fut pas surpris de cette annonce ? Parce qu'il avait à l'esprit cette conversation avec ce lézard et cette invitation, lancée en l'air. Il se demandait depuis si le lézard aurait le courage de ses paroles, ou si, comme ils le faisaient souvent, il se déroberait, comme lorsque les miliciens les boutaient en dehors du Sô qu'ils convoitaient.
Et là, il pouvait constater que les lézards avaient du cran, et il s'en félicitait. Ne reconnaissait-on pas la valeur d'un combattant à celle de son ennemi ?

Le juge se lève donc, content de trouver là une raison pour quitter son quotidien qu'il trouvait pesant et se projeter dans l'avenir.

Il marque un temps d'arrêt en entrant dans le vestibule. Il ne s'attendait pas à être en face d'un petit d'homme. A croire que les lézards ne jurent que par les enfants !

Mais après tout, n'ont-ils pas raison de mettre les inexpérimentés dans les situations périlleuses et de garder les plus âgés et expérimentés à l'abri. A l'inverse de beaucoup de peuplades qui considéraient que la mort d'un enfant était triste, ne pensaient-ils pas, eux, en cet empire, que c'était la mort d'un vieillard qui était un drame, car le vieillard a des connaissances qui s'éteignent avec lui, alors que l'enfant est vide de connaissance ?

Après ce petit aparté, le juge se dirige vers l'enfant.


Je suis celui que tu cherches.

Sans un autre mot, il attend que le gamin fasse ce pour quoi il est venu.
_________________
--Kaeru


Kaeru regarda le grand homme qui lui faisait face -toute façon à cet âge là, les adultes paraissent tous grand.

J'suis Kaeru, et même qu'un jour, j'serais Lézard et tu d'vras m'obéir à moi.


Ce qui est bien quand on est jeune, c'est qu'on a beaucoup d'imagination. Et le p'tit, il se voyait déjà empereur, un peu comme Kuan, son idole comme on l'a déjà dit, qui se voyait déjà Daimyo.

J'ai ca pour toi.


Il tendit le parchemin, un peu plus sale encore qu'après être passé par Esculo vu qu'il avait été serrer très fort dans la main crasseuse du gamin.

Après l'avoir donné au juge il tendit sa petit main et fit son regard que les filles un peu plus âgées qualifiaient de craquant (des heures et des heures d'entrainements).


J'peux avoir des kobans ?

C'est qu'il perdait pas le Nord. Et peut-être bien qu'aujourd'hui était sa journée de chance et que le soir même Kuan allait devenir son copain et lui proposer de devenir membre du Lézard.
--Sacre_fou_du_sake





La tête stupide de l'homme affichait une sourire béat au fur et a mesure que ses gros ongles crasseux, le soulageait en grattant avec acharnement son postérieur. Ces que ça le démangeait depuis un moment la, puis quand il était nerveux il aimait bien ce gratter cet orifice. D'énorme gouttes commençaient a perler sur sa tête grasse mal rasé. Prenant ses deux mains afin de s'en débarrasser il entreprit de continuer le udon, assez nerveusement. C'était toujours au cuisinier de faire le plus d'effort quand y' avait un truc important, pourquoi c'était toujours lui qui devait trinquer. Sa gorge prépara un des plus beaux crachat dont elle était capable pour garnir le plat quand il ce rappela des remontrances. Sa salive alla laver le sol qui en avait bien besoin pour la peine. Enfin bon, c'était pour Sculo-san, pouvait bien faire un effort. Entre lézard il lui devait bien ça, mais il lui avait dit quoi déjà ?

T'vas m'écouter d'accord ? C'est pas que ta graille rivalise pas avec celle du palais de l'Empereur, mais l'dernier hôte qu'on a eu, l'est parti avec une sacrée colique. Même si c'était marrant dle voir détaler à cte vitesse. Jpeux tfaire confiance pour pas qui meurt avant la fin du repas ?


Aussi bon qu'au palais de l'Empereur qui lui avait dit, alors pourquoi il s'inquiétait ? Bon d'accord il avait déjà commis quelques gaffes, mais bon, personne était encore réellement mort, enfin a sa connaissance. Mais cette requête le stressait et lui filait des gaz. En plus il fallait des aliments variés qu'on lui avait dit, pas avarié. Ce qui n'allait pas être simple. Après un bref inventaire, les nouilles qu'il préparait, des carcasses de cochon qui commençaient a empester, beaucoup de wasabi, et des légumes complètements noir, le menu serait vite fait. Surtout qu'il venait de recevoir une cargaison de son ingrédient secret. Mais là, il allait faire les choses bien, fallait avoir besoin d'aide. Son regard cruel de gros mastodonte se porta sur un groupe de bambin qui jouait non loin et qui vivaient dans les récits de gloire des lézards. En moins de temps qu'il n'en fallut pour ce prendre un bol de sake et ce qu'il fit, les garnements furent aux fourneaux.

Ses grosses pognes attrapèrent un des garçons qui répondait au surnom de ''Propret'', tout ça parce qu'il était un peu maniéré et aimait bien que tout soit propre, le sobriquet qui lui fut trouvé alors fut des plus adéquats, en plus de quelques blagues sur ses gouts sexuels ainsi que sur la taille de son sexe. Exactement ce qui lui fallait, une fiotte. Alors que le petit être chetif voyait ses pieds quittait le sol pour que sa tête se retrouve en face d'un spectacle des plus désagréable, la tête du cuistot, il faillit faire dessus quand la voix grave lui raisonna dans la tête. Un petit rictus apparait aussi quand il renifla l'haleine du gorille et fut assez pret pour sentir son odeur de transpiration bestiale.

Tm'écoutes 'crobes ? J' vai tdire cqui va ce passer. Si jamais ma bouffe est loupée, jte coupe le peu d'virlité qui reste. Si jamais l'juge l'aime pas la bouffe ou la mange pas, jte clou a l'entrée dla gargote. Puis si jamais 'sculo-san dit pas que c'est la meilleur bouffe que son gosier crasseux est bouffé, c'est moi qui tbouffe ! Ta compris ce qui treste a faire stveux pas finir dans mes marmites ?


Propret aimait bien la cuisine en plus et malgré la menace qui pesait sur lui il alla travailler avec joie, pour lui c'était le plus grand des honneurs, faire a manger pour les lézards ! Lui ne stressait pas mais le flatulleur si.
Alors que propret fière du pouvoir qu'on venait de lui transmettre faisait nettoyer rapidement quelques poeles et récurer la marmite il se chargea de la tâche la plus importante. Les aliments, il dut jeter tous les légumes verts, qui avaient tous virés au noir et il eut peur en voyant l'etat de la viande. Il la retravailla et veilla a retiré les asticots sur certains bout. Enfin pour être sur de ne pas avoir de problème il fit en sorte de préparer les ingrédients du juge et de esculo-san a part, avec les meilleurs ingrédients et instruments, tout serait parfait si le cuistot venait pas tout faire foirer.

En parlant du cuistot, il venait de ce réfugier au sous sol, trainant d'un pas lourd sa carcasse. Il cherchait son ingrédient secret. Un certain Akuma lui en avait fait livrer en grande quantité en plus, il en devait a Esculo d'apres les rumeurs. Apres en avoir ramené quelques jarres a la surface, il goutta le précieux nectar. C'était pas un truc de gonzesse, satisfait il en versa en bonne quantité dans l'eau qui était en insuffisance des nouilles, en imbiba le wasabi déjà assez fort et alla en verset maladroitement sur la viande, histoire qu'elle saisisse bien. Ce fut plutôt ces pans de kimono qui flambèrent quand au lieu de toucher uniquement la viande, le liquide rencontra la flamme.

Le kimono éteint, le cuistot était plutôt satisfait, rien n'avait brulé, le morpion avait retiré tous ce qui aurait put être sale dans les aliments, rien n'avait cramé si ce n'est lui et en plus son ingrédient secret avait été inserré avec le plus grande succes. En plus l'ingrédient secret Esculo l'adorait, p'être même qui lui donnerait une récompense si il mangeait bien.


Togukawa_kadokawa
Ce qu'il tenait dans sa main le projeta plusieurs années en arrière, sur le champ de bataille alors que le messager lui donnait un pli, souillé par la boue, par le sang.
Il se sentit revivre, il regrettait presque ces années de batailles où tout était plus facile. L'ennemi était celui qui était en face et qui essayait de séparer votre tête de votre corps, et ceux qui étaient avec vous il n'en profitait pas pour vous donner un coup de lame dans le dos.

Revenant à lui, il regarde le gamin qui tend la main.


Donne-lui donc 5 kobans pour le remercier !

L'ordre est donné au serviteur qui ouvre sa bourse, stoppé par son maître.

Non, arrête. Que fera un enfant de piècettes ? Pour qu'un adulte les lui subtilise ? Va plutôt dans la cuisine lui apporter une ration de viande séchée, ça lui sera bien plus utile, et immédiatement utilisable.

il jette un coup d'oeil au gamin.

N'est-ce pas que ton estomac préfèrera un peu de viande ?

En attendant le retour du serviteur il prend connaissance du contenu du pli et sourit. Ainsi cela aura lieu. Et cela risque fort d'être intéressant.

Regardant de nouveau le gamin :


Tu le connais toi cet "Esculo" ? C'est un gars bien ou une espèce de brute sans cervelle ?

Mais déjà la viande séchée arrivait et passait dans la main du morveux.

En tout cas, si tu le croises, dis lui que je serai là où il le souhaite ce soir. Et dis lui aussi de ne pas tenter d'entourloupe car je ne mourrai pas seul, il peut en être sûr !

Il lui tapote la tête et s'en retourne dans son bureau.

Ce soir, il aurait enfin peut être l'occasion de mieux comprendre certaines choses.

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Esculo
Il arrivait au lieu de rendez-vous le jeune Lézard. Il poussait les portes de la gargote "Aux Fières Raclures" et déjà son odorat lui jouait des tours.

Il s'était attendu à ce que "Fou-du-saké" lui fasse sa cuisine habituelle, celle qu'Esculo jetait discrètement en dessous de la table et celle qui provoquait des réactions qu'on ne voyait nul part ailleurs auprès de ceux qui ne connaissaient pas la maison. Mais force était de constater que plutôt qu'avoir des nausées, c'était plutot une envie de gouter ses petits plats qui avait pris à Esculo.
Curieux...

Mais il n'avait pas le temps, il verrait le cuistot plus tard.
En attendant, le juge allait arriver et il y avait encore bien trop de clients.
Profitant du calme qui avait suivit son entrée, comme toujours lorsqu'un Lézard débarquait, il jeta à l'assemblée :


Tous dehors ! Vite !

S'ensuivit une cohue pour se précipiter vers la porte.
Esculo n'arrivait toujours pas à s'expliquer la crainte, ou le respect, que le clan inspirait aux habitants du Cloaque, surtout lui qui avait plus une réputation d'alcoolique que d'assassin.
Mais il fallait constater qu'après avoir passé quelques mois à Kiyosu, Le Cloaque leur appartenait bel et bien.
Et il allait pas s'en plaindre, ca lui permettait d'avoir ses verres sans faire la file, les plus belles filles venaient le trouver, personne n'osaient s'en prendre à eux et il avait pas besoin d'élever la voix pour se faire entendre.

Seul au milieu de la pièce, il appela "Fou-de-saké".


Hey le gros ! Viens mettre un peu d'ordre !
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Togukawa_kadokawa
Seul, il avait décidé d’y aller seul. Il avait aussi décidé de préparer une surprise au lézard, histoire de leur faire comprendre qu’il n’avait pas « Jojo le clodo » en face d’eux.

C’est donc une ombre sombre qui s’engage dans la rue, une ombre encapuchonnée dans un vêtement en mauvais tissu rêche qu’il avait prit le soin de souiller au préalable. Il traverse les ruelles encombrées, content de voir qu’il n’est pas reconnu, pire, qu’il est évité du fait de son allure inquiétante. Exactement ce qu’il voulait pour pouvoir se fondre dans le cloaque, repère des hommes à peau écailleuse.

Lorsqu’il pénètre en l’endroit, il est surpris, étonné de voir qu’autant de misère puisse se concentrer en un si petit endroit. Dès les premiers pas, il est rassuré sur l'efficacité de son camouflage, et peu donc déambuler sans crainte vers son objectif.

Par endroit, il croise certains qu’il a déjà eu l’occasion de rencontrer au tribunal, pensionnaires habitués des geôles d’Oda. Ce qui le surprend le plus est l’abondance de gamins qui courent entre les jambes des passants, et dont les mains sont parfois indiscrètes. Plusieurs fois il reçu un regard étonné d’un des garnements lorsqu’il avait saisit la main qui se croyait invisible dans les plis de ses vêtements. Le regard que le juge avait alors lancé à l’enfant suffisait à faire disparaître et la main, vide, et son propriétaire.

S’il n’avait pas eu un but bien précis, sans doute le juge aurait eu le temps de s’apitoyer sur la condition humaine, sur les inégalités sociales. Quoique, peut-on s’apitoyer lorsque l’on vit dans le bon côté ? Est-ce de la pitié ou du dégoût ?

Cette question restera sans réponse, le juge ayant d’autre préoccupation à l’esprit.


Hey, le drôle là… les fières raclures, c’est par où ? Faut que j’me jette une bouteille dans l’gosier moi !

Kadokawa s’amuse, et demande secrètement pardon à ses ancêtres d’utiliser un tel langage bien indigne de son rang. Mais à la guerre comme à la guerre, tous les moyens sont bons pour mettre les chances de son côté.

L’objectif est en vue, une espèce de baraque dont sort un flot continu d’individus à la mine pas tibulaire, mais presque. Le juge profite de la cohue, pour remonter discrètement le flux à contre-courant, tel une anguille remontant la rivière pour aller mourir le plus en amont possible.

Le silence se fait peu à peu, à mesure que l’engeance quitte la pièce. Tapi dans un coin mal éclairé, le Juge attend que le silence soit total.


Citation:
Hey le gros ! Viens mettre un peu d'ordre !


Nul besoin d’en faire plus Esculo-san, cela suffira largement pour ce que nous avons à faire.

Le juge sort de l’ombre en abaissant sa capuche. Son visage est fermé mais il exulte intérieurement, heureux d’avoir retrouvé ces sensations des missions furtives, heureux de retrouver les sensations de ces vertes années.

Vous vouliez me rencontrer Esculo-san, je suis un homme d’honneur et ne recule pas devant une invitation si je sens qu’elle peut être intéressante. Donc me voici.

D’un geste lent, il écarte le pan de son vêtement pour montrer à son hôte qu’il n’est pas sans défense, la garde de son katana brillant à la lueur de la bougie.
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Esculo
Citation:
Nul besoin d’en faire plus Esculo-san, cela suffira largement pour ce que nous avons à faire.


Les yeux d'Esculo se posèrent sur l'endroit de la pièce d'où venait le bruit. Un homme sortait de l'ombre.
Le juge...c'était le juge...plutôt mal vêtu et crasseux par ailleurs. A ce moment, un sourire apparu sur le visage du jeune homme.


Citation:
Vous vouliez me rencontrer Esculo-san, je suis un homme d’honneur et ne recule pas devant une invitation si je sens qu’elle peut être intéressante. Donc me voici.


D'un geste, le Tokugawa laisse apparaitre l'arme bien affutée qu'il portait à sa ceinture. C'est là qu'Esculo se mit à rire franchement. Il avait du culot cet homme.

Après avoir laissé quelques secondes, histoire de récupérer son calme, le Lézard s'adressa au juge, sans se soucier de politesse évidement.


Ne t'en fais donc pas, il n'est pas question de t'assassiner ce soir. Enfin, ca dépendra de la manière dont tu résistes à la cuisine de notre hôte. C'est un fait que si nous l'avions voulu, il y a bien d'autres endroits plus charmants pour tuer un juge qu'au milieu du Cloaque. Lors de ce procès de Nakamaya par exemple.

Il s'installa à une table au centre de la pièce et d'un geste de la main, invita le juge à s'assoir en face de lui.

Tu me donneras des nouvelles de la cuisine de notre cuisto, le pire empoisonneur qu'Oda ait connu. Je te conseil d'y aller mollo quand même, il est possible que tes vieux os servent encore au Kuni.

Lentement, il sorti un des deux poignards qu'il avait à la ceinture et le déposa sur la table. Et cria en direction de la cuisine.


Fou-du-Saké, on a soif et faim !

T'as cas t'servir dans l'bar en attendant qu'j'arrive 'vec la bouf.


Soupirant et maugréant sur ce maudit cuistot qui l'avait obligé à se lever, il servit deux coupes de sakés chauds qu'il ramena vers la table.


Bon alors, puisque nous sommes là pour ca, discutons donc.
Comme va ton fiston ? Il coule de longs jours tranquilles en croisière m'a-t-on dit. Et il n'a même pas pensé à popa pour son voyage. Tu dois être déçu.


Esquissant un sourire, cette première pique servirait de teste pou juger de la nervosité de Kadokawa.
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Togukawa_kadokawa
Le Juge restait impassible devant les diverses simagrées de son "hôte". Il se demandait juste si cela était une tactique pour tenter de le déstabiliser ou si l'homme était tout simplement simple d'esprit.

Acceptant l'invitation, il enfourche un tabouret, imitant son partenaire de soirée, il dépose son katana sur la table, tout cela sans le quitter des yeux.

Lorsque l'homme revient avec les 2 verres de Saké, Kadokawa prend le verre qu'Esculo se destinait et le porte à son nez.


Vois-tu, tu as beau me dire que tu n'en veux pas à ma vie, je ne suis pas sûr que ta parole puisse être considérée comme sûre. Je préfère donc prendre mes précautions.

Il ponctue cette phrase en jetant le contenu du verre dans sa gorge. Le goût est infect, sans doute le pire des sake qu'il a pu boire dans sa vie. Il demeure cependant de marbre pendant que le liquide provoque ses dégats dans son estomac.

Bien, maintenant que les premières banalités sont passées, si nous parlions de ce qui t'a fait m'amener ici ?

Et la première phrase tombe, un coup bas porté dans l'amour propre de l'homme. Toutefois le Tokugawa s'y attendait et accuse le coup sans broncher.

Mon fils est effectivement en voyage après avoir réalisé un acte que je n'arrive pas à comprendre et qui est inexcusable.
Non seulement il plonge le kuni dans le chaos, mais en plus il plonge notre nom dans la boue. Et rien que pour cela, je ne lui pardonnerai jamais.
Et pour finir, les néfastes et vous mêmes en profitez en cette période d'élections.


Il se penche en avant pour réduire la distance entre leur visage.

Mais je suis certain que ce n'est pas pour me parler de mon fils que tu voulais me voir.
Ou peut être est-ce parce que vous êtes déçus qu'il soit passé avant vous dans les caisses du kuni, qu'il vous ait devancé dans cette ignominie !?

Vous perdez en ce moment le monopole du crime, n'est-ce pas ? Vous n'êtes plus l'exemple que tous les malfrats veulent suivre, n'est-ce pas ? C'est mon fils qui fait rêver les brigands, non ?

Ou alors vous avez peur qu'il ne reste plus rien à voler ?

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Esculo
Esculo sourit à la dernière phrase du juge. cette soirée promettait d'être amusante. Il avait face à lui en homme qui en avait là ou il fallait.

Tu m'étonnes juge. Oser venir dans Le Cloaque n'est pas à portée de tous les Biens-penseurs, changer ton habitude vestimentaire non plus d'ailleurs, et il y a bien longtemps qu'on n'avait plus osé me défier de face au sein du Cloaque en montrant une lame et une langue aussi bien affutées que les tiennes. De plus, ta réponse me satisfait. Non, décidément je suis agréablement surpris.


Le jeune homme se cala dans le fond de son siège. Les bras accoudés et joignant ses mains, il plongea son regard dans celui du Tokugawa.

Tu te trompes cependant. Je respecte ton fils pour son geste. J'aurais fait pareil à sa place. Qu'il n'assume pas publiquement son nouveau statut de pilleur mais se prenne toujours pour un sauveur, ce qui le discrédite encore aux yeux des malfrats qui en valent la peine d'ailleurs, n'est qu'une question de temps.
Le chaos dans lequel il a plongé le kuni comme tu dis a permis à tous de voir quelles sont les vrais forces en jeu.
C'est maintenant que l'avenir d'Oda va se dessiner.


Il porta à ses lèvres le saké qui était destiné au juge. Comme le saké du Cloaque lui avait manqué lorsqu'il était en vagabondage.

Mais tout ca, je sais que tu t'en rends compte. Quant à l'avenir...il nous réservera sûrement encore des surprises. Il n'appartient qu'à nous de faire en sorte qu'elles soient plus agréables...Si je t'ai dit de venir, c'est pour parler de ce future d'Oda.

Esculo bu d'un trait ce qu'il restait dans son verre. Il se dirigea de nouveau vers le bar pour faire le plein de saké et alors qu'il remplissait deux bols -il y avait plus de contenant- il s'adresse au juge.


Tu sais comme mes compagnons et moi aimons rappeler régulièrement qu'Oda nous appartient. Pour cela, nous nous permettons d'aller chercher ce qui est notre sur les routes ou dans les Sos.

Revenant vers la table, il ne laisse pas le temps au juge de riposter à cette allusion.

Oui je sais...pour vous cela devrait être interdit et puni et blabla le bien des autres et blabla c'est mal. Mais est-ce vraiment pour le bien du kuni que de laisser autant de biens dans la main d'incapables, faibles ou personnes sans ambitions ?

Le jeune homme déposa les deux bols et se rassit.


Choisi celui que tu veux, mais fait attention, il se pourrait que j'ai glissé un peu de poison dans l'un des deux.


Dit-il d'un ton moqueur.

Bref, vous ne pourrez pas vous défaire de mon clan tant que nous n'aurons pas le pouvoir que nous devons avoir. Et tu sais que le Lézard est un de ces êtres qu'il est difficile de tuer, surtout quand on l'attrape par le bout de la queue.


Il s'approcha un peu de juge.

Si je t'ai dit de venir ici, c'est pour te convaincre que nous ne voulons pas autant de mal que tu ne le crois à Oda.
Laissez nous diriger cette terre, avec votre collaboration si vous le voulez, et nous ferrons de ce kuni un kuni puissant.


Le Lézard sortit de sa poche un papier chiffonné.


Regarde ce que nous réservons au kuni.


Il avait gribouillé les points essentiels, des idées que le clan avait eu.




- Un financement inédit. Parce qu’on le vaut bien, vu qu’on est le meilleur des kunis, il faudra aller chercher ailleurs de quoi nous permettre de monter une armée efficace, d’aider nos sages à renforcer leurs connaissances, construire des bateaux, faire face aux problèmes économiques, faire venir de nouveaux alcools de contrées lointaines afin de les gouter et pleins d’autres choses utiles… Pour ce faire, mise en place de groupe de mercenaires entrainés par nos soins et de groupe de collecteurs de kobans dans les Sos des contrées voisines.

- Autre système de financement inédit : la taxation des routes. Les étrangers usent nos routes en foulant celles-ci de leurs pieds lourds. Nous mettrons en place un poste à la frontière sud-ouest d’Oda pour collecter l’impôt juste que nous leur réclamerons. Il va de soit que les habitants d'Oda en seront exemptés.

Il s'adressa de nouveau au juge après qu'il ait fini de lire.

Je suis certain que dans ta tête tu dois te dire que nous sommes de grands malades mentaux qu'il faut enfermer. Mais c'est la raison du juge qui parle. Réfléchi deux secondes. Ces quelques lignes ne sont-elles pas le seul moyen d'enrichir Oda tout en affaiblissant nos voisins ? Qui ont des ambitions expansionniste bien plus importantes que nous pourrions le penser. Je sais que tu en as entendu parler. Et si ce n'est pas le cas, je serais bien triste de voir qu'on ne prend pas cette menace au sérieux au conseil.

Il s'arrêta de nouveau quelques secondes.

Et tu sais que nous ferons ce que nous proposons, que nous en sommes capable. Alors dis à tes amis qu'il faut nous soutenir ou prend le risque de voir élu au conseil des faibles, des incompétents ou des imbéciles qui amèneront un jour Oda à sa perte ou à en faire un kuni faible sans ambition.

Il attendait la réaction du juge. Nul doute qu'elle serait virulente. Un homme qui avait des valeurs de "Bien-penseur" ne pouvait réagir autrement...sauf si il commençait à s'ouvrir aux voix alternatives. Et ce serait peut-être la surprise du soir pour Esculo.

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Togukawa_kadokawa
C'est en gardant un attitude digne et neutre que le Juge écoute les propos du lézards.

Plusieurs fois il voudrait bien ne pas avoir cette retenue et se jeter sur l'homme et lui faire ravaler son verbe qu'il trouve trop sûr pour un homme qui passe son temps à fuir.

Parfois, il s'étonne de lui donner raison, comme sur le fait que l'avenir d'Oda est en pleine révolution, révolution qu'il a senti venir, et qui lui déplaît grandement.

Et puis, le but de la visite du juge est enfin dévoilé.

La main du juge se crispe autour du bol de Saké alors qu'Esculo lui parle et lui explique ce qu'ils ont prévus pour Oda.
Il attends que l'homme se taise pour lui répondre, en prenant une grande inspiration pour rester de marbre et ne pas laisser sa colère l'emporter, comme il lui est arrivé parfois avec la bande de néfastes.


Tu es amusant Esculo-san, mais je vois que les lézards ont les mêmes ambitions que ceux que je nomme les néfastes. Ton gamin, là, Kuan-chan, c'est ça ? n'aurait-il pas trop parlé avec Saruta-san ?

Il guette les réactions de l'homme, se doutant que cette attaque ferait mouche.

Tu permets, qu'avant que je te répondes, je critique ton semblant de programme ?

Vous autres lézards, ne voyez que ce que l'on veut bien vous faire voir. Par contre je suis déçu que vous proposiez continuer à brigander, même si cela est chez nos voisins.


Il rigole doucement.

Des menaces expansionnistes ? On dirait du Saruta qui sort de ta bouche. Qui au conseil a cru un moment aux affabulations de Saruta-san ? Personne car tout le monde sait que ce qui sort de sa bouche est un mensonge. Au oui, il a crié avec sa bande qu'une armée arriverait sous peu et qu'il nous fallait donc lever une armée.

Et le résultat, tu le vois ? Toujours pas de menace extérieure, mais une menace intérieure par notre propre armée, dirigée par un imbécile que Saruta a su retourner du fait de sa faiblesse mentale.


Il stoppe un moment et tente de reprendre ses esprits.

Enfin, ton programme est amusant, et je ne doute pas que toute la racaille d'Oda vous suive puisque que vous voulez autoriser le brigandage.
Mais faites bien attention de ne pas vous faire dépasser par vos propres partenaires.

Imagine que tout Oda te suive ? Qui restera-t-il à brigander ? Et si vous faites peur aux étrangers, cela ne sera pas mieux.


Il se cale au fond de son fauteuils, la main pas trop loin de sa lame pour décocher une ultime flèche.

Mais je ne vous en veux pas de ne pas avoir pris en compte tous les éléments. Après tout, combien d'entre vous savent vraiment lire et écrire ? On ne peux pas demander au bas peuple de réfléchir, c'est pour cela qu'il y a des clans et des conseillers : pour donner de l'éducation et des directives, pour penser à la place du bas peuple, qui de toute façon, n'en est pas capable.

Un petit sourire sadique déforme ses lèvres.

Quant à ta proposition, tu te doutes du sort qui lui est réservé.
Tu n'es pas le premier à avoir essayer de me faire éloigner du droit chemin, et sans doute pas le dernier, malheureusement. Mais aucun n'a réussi, et tous ont eu ensuite à le payer.


Il se rapproche de l'homme.

Maintenant, à mon tour de te faire une proposition. Laissez tomber ces élections, et faites passer le mot pour que vous votiez pour nous, contre les néfastes. Voila la vraie action pour le bien d'Oda. Et peut être alors, je me montrerai clément lorsque le bourreau te montera sur l'échaffaud, l'autorisant à abréger tes souffrances.

Le juge savait qu'il jouait un jeu dangereux, mais l'adrénaline qui coulait dans ses veines le remplissait de joie, lui rappelait toutes ses batailles, physiques, auxquelles il avait participé, lui rappelait la satisfaction, à la fin de la bataille, de se voir debout, vivant, la lame ruisselante de fluide vermeil, et le sol autour de lui jonché des cadavres de ses ennemis.

Aujourd'hui les temps avaient changé, et les batailles étaient verbales. Et le viel homme ne pouvait considérer cela que comme de la déchéance, pure et simple, la directe route vers la fin d'Oda, vers la fin de l'empire.

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Esculo
Esculo s'attendait à ce genre de réaction. Mais les basses attaques du juge l'avaient déçu. Quelle idée aussi de comparer le Lézard et ceux qu'il appelait les Néfastes ? Il soupira.

Que de remarques de Bien-Penseurs.
Il n'est pas question d'autoriser le brigandage à tout va dans le kuni mais dans les kunis voisins. Kunis voisins qui ont bel et bien des projets sombres pour l'avenir d'Oda. Et crois moi ou pas, nous avons le bras suffisamment long pour savoir ce qu'il se passe ailleurs, dans les couloirs des domaines les plus secrets.
Mais soit ! Je sais que je ne te convaincrai pas par le verbe ni par les kobans.


Esculo repris sa dague et commença à la faire tournoyer sur la table.


Par contre, moi et mes amis, il est possible que nous puissions t'aider à laver le nom de ta famille.

Le jeune homme s'arrêta et avança sa tête vers le juge.


Faut dire qu'après la folie qui a gagné ton ambitieux neveu Takezo et maintenant ton pilleur de fils, les Tokugawa ont prit un coup dans l'aile.
Il se murmure dans la rue, que tu aurais d'ailleurs dû te donner la mort après le déshonneur amené sur ton nom par ton propre sang, par Razan.


Le Lézard se recula lentement. Recommençant à faire tournoyer son arme.


Moi et le sens de l'honneur des Biens-penseurs tu sais, c'est pas vraiment ca, comme tu t'en doutes.
Mais j'sais bien que tu y accordes bien plus d'importance que tu ne le laisses voir, et les autres clans et habitants d'Oda aussi. Alors que dirais-tu d'une place qui permettrait de te mettre en évidence dans le futur conseil ?
Mhh ? Une bonne occasion de redorer l'image de ton clan non ? Tout ca en échange d'un peu d'aide de ta part. Ce n'est pas bien cher payer.


Il se cala dans le fond de son siège et passa la lame de la dague sur son doigt. Laissant au juge quelques secondes pour se remettre de la proposition. Mais le jeune homme n'en avait pas fini. Oh ca non. Il regarda vers la porte d'entrée de la gargote et leva la main avant de la rabaisser directement.


Par contre, si au contraire il te prend l'envie de ne pas suivre notre...proposition. D'encore nous comparer à ces... ces néfastes comme tu dis, et ce n'est qu'un exemple. Il est possible que ton honneur personnel, et je ne parle plus seulement de ton clan, soit bien plus atteint. Je doute que tu y survives d'ailleurs.

Esculo se tourna vers l'entrée.


Venez avec le cadeau pour le juge.
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--Casse_nez
Tchak.

Tchak.

Le poignard donnait le rythme, en frappant encore et encore sur le banc de bois.
Tchafrr...
Un gémissement s'éleva dans les airs. Les oreilles de l'homme frémirent de délice. Il adorait ce jeu. Oh oui qu'il aimait ça.
Tchak.


Citation:
Venez avec le cadeau pour le juge.


La voix d'Esculo parvint jusqu'à lui. Avec un grognement, la raclure s'arracha à la contemplation de sa victime, étendue sur le banc. La pauvre émettait un faible râle. La lame, essuyée sur une manche crasseuse, vint se ranger à sa ceinture. Casse_Nez était un homme hautain, hargneux. Son nom était bien mérité, mais il était surtout connu pour ses tortures.

Fini de jouer. Un craquement retentit dans l'atmosphère, faisant taire le supplice de la jeune fille pour toujours. D'un geste, il la ramena sur ses épaules tel un sac de patate et se dirigea du pas lourd de ses bottes dans l'auberge.


L'vlà.

Il brandit brusquement son colis par les cheveux juste devant leur table. Un rictus étira ses lèvres, dévoilant les dents abimés par les bagarres et les drogues. L'ex-pucelle oscilla telle une pendue devant leurs visages, l'oeil vide, gouttant de vital liquide rouge. Le gars en avait bien profité.

L'était toute neuve, toute belle, toute fraîche.

Il se tut, laissant ses insinuations porter ses fruits. Il pouvait faire pareille avec sa fille, sa soeur, sa tante, sa mère, sa grand-mère, son amie, son amante... Oh oui il pouvait tout faire. Mais surtout qu'est-ce qu'il aimait ça. Sans principe ce type.
--Chanteur


L'étau ce refermait peu à peu... Un sourire carnassier ce dessina sur le visage du chasseur. Tout ce déroulait bien, voir trop bien. La gargote n'était pas forcement des mieux éclairé, c'est pour cette raison qu'il avait décidé d'aller ce mettre dans un coin négligé par la lumière. L'une des raisons les plus évidentes était que de part son statut il devait rester le plus discret possible. Mais c'était un lézard, il ne craignait rien en ces lieux, mais une réputation qui n'est pas entachée à toujours plus de poids comme par hasard.
Une sugegasa assez ample recouvrait son visage, de tel sorte qu'on ne pouvait le reconnaître. Il avait déjà donné dans les vêtements crado comme le juge pour éviter de se faire trouer la peau. Un sourire nostalgique le prit, c'était Esculo vêtu comme un paon d'apparat, c'était assez comique que de revoit cette situation mais sous un autre angle. Cette fois il c'était pas habillé comme Slado le Crado, mais de façon convenable même si c'était des vêtement de moins bonne qualité qu'il avait l'habitude de porter. Il ne donnait plus trop d'importance au culte de l'apparence et du protocole, on voyait bien le résultat, ça donnait des gens comme les dirigeants actuel imbu uniquement de pouvoir en plus d'être incapable et ils étaient complètement bornés dans leur idéologie de débâcle.
Ce levant de manière sereine, il s'approcha de manière calme devant le juge. Ne voulant pas attirer l'attention il ne portait pas d'arme il n'en avait pas besoin, puis en plus ça aurait excité notre petit juge. Il avait seulement en main un tissu imprégné de sang dégoulinant, qu'il tenait derrière son dos. Avant d'être a une distance trop proche de l'hôte, pour que celui-ci est dans l'idée de prendre son katana, il brisa la glace pour que sa voix qui n'était pas inconnu lui permette de rester en vie.

Félicitation Juge-sama, vous vouliez nous voir plus proche, nous ne pouvons l'être plus .
Je viens d'assister à une chose atroce, je viens de voir de mes yeux, un Juge d'Oda assassiner froidement cette jeune fille.


Sa petite phrase dite, il lança le tissu sur le juge, afin de le prendre par surprise. Le juge surprit pas l'étrangeté de la chose finirai de ce mettre un peu de sang de partout. Relevant son sugegasa pour lui laisser voir son visage il sourit.

Terrible drame auquel nous venons d'assister. Un nouveau scandale pour Oda. Un de ces conseillers au lieu de se donner la mort après la honte que lui apporta son fils, décida d'aller dans un quartier pauvre pour tenter de décapiter quelques catins passant par là.

Continuant son discours théâtral avec une pointe d'ironie il alla s'assoir à la table. Un signe de la main a gras double pour qu'il lui apporte du sake et qu'il reste a proximité si jamais le juge n'arrivait plus a ce tenir sous la colère.

Mais ne vous inquiétez pas, nous sommes ami non ? Les amis s'aident, nul doute que ma parole et au vue du poste que j'occupe elle est autant de parole que la vôtre. Surtout si on prend en compte le fait que vous êtes taché de sang et de honte, alors que moi je n'aurais qu'a dire que je venais assouvir quelques pulsions. Mais enfin, nous avons pas besoin d'arriver au fait que j'aille tout divulguer.
Nous sommes maintenant lié par des liens assez étroits, il suffira juste de se montrer gentil avec le lézard pour qu'il ce taise et en plus il pourrait ce montrer généreux.


Prenant un bol de sake il ne put s'empecher un regard dédaigneux envers l'espèce de malade qui prenait son pied a faire gigoter le crâne. L'idée de ce retrouver ici ne lui plaisait pas mais le Lézard avait besoin de sa parole et de son intégrité, en plus tenir un juge par les couilles avait aussi son charme.
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