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[RP/IG] Vicomtesse et charpentière

Constance_de_cleves
J'ai pour but de faire un peu coller mon RP sur l'IG. J'espère qu'on me laissera mettre des citations IG pour les décrire ensuite RP. C'est un essai alors merci de votre compréhension mais surtout de votre participation!!


27-09-1458 10:41 : Vous avez construit une échoppe.
28-09-1458 04:06 : Vous avez produit 2 roues.

Constance avait fermé puis détruit sa forge depuis des années. Depuis qu'elle avait quitté l'Artois elle n'avait jamais repris d'échoppe. Elle avait préféré utiliser ses économies pour construire un hôtel à Nancy. Elle en avait rêvé mais à présent elle avait bien besoin de trouver des fonds pour terminer. Pas facile d'être une petite noble artésienne en Lorraine.
Elle pensait alors de plus en plus à ouvrir une échoppe à Toul mais avant cela il avait fallu demander conseil à la Bourgmestre. Cléo a l'époque lui avait révélé que la ville manquait de charpentiers. La petite Vicomtesse avait alors réfléchi et puis entendant des rumeurs comme quoi les charettes allaient être bientôt demandé elle s'était donné une date buttoir : aux prochains impôts elle acheterait une échoppe.

Ce jour arriva le 27 septembre 1458 : elle acheta son échoppe de Charpentière. La première chose qu'elle fit pour s'exercé fut un écriteau qui serait probablement amélioré dans quelque temps. Elle n'avait plus trop l'habitude de créer du coup ce fut assez simple. Une fois son panneau fait, elle décida de l'afficher.



Une fois cela fait elle retourna à l'intérieur.


Bon alors d'après ce que j'ai pu lire et voir avec mes 6 stères là... je dois pouvoir faire 2 roues. Bon ben allons y pour déjà une roue!

Une chance que la Vicomtesse n'était pas née avec une cuillère en argent dans sa charmante bouche. Une chance que c'était une fille de la campagne, une fille qui s'avait travailler de ses mains. Ses mains allaient redevenir caleuses et perdre à nouveau de leur doucesse. C'était étrange de travailler le bois et non plus le fer mais ça lui plaisait bien cette odeur.
Elle travailla sans relache cette journée, souriant en pensant à sa future charette car elle pensait bien que cet essai elle le garderait pour elle. Quand elle quitta son échoppe à la nuit tombée, elle admira son travail de la journée : elle avait produit les deux roues comme prévu et sans consommer plus de bois que prévu.



Elle ferma son échoppe avant d'aller se coucher.

Bon j'ai l'impression que le coup de main vient assez vite. Là je vais devoir passer un peu de temps à l'Université mais j'espère bientôt avoir le temps de terminer ma charette.

En rentrant se coucher Constance se demanda si son achat avait été remarqué et si des curieux s'approcheraient d'une échoppe de Vicomtesse. Est-ce que les gens feraient confiance à une "noble" pour faire des charettes?
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Vicomtesse de La Fère, Dame de Maintenay
Constance_de_cleves


30-09-1458 14:08 : Le recteur a accepté votre offre de cours.

Après une bonne nuit de sommeil à rêver de roues roulant parfaitement notre belle Constance passa à son échoppe histoire de vérifier que tout était en ordre. Elle regarda les deux roues de la veille qui n’avait pas bougé d’un pouce.

Mes cocottes ce n’est pas aujourd’hui que je vais m’occuper de vous… aujourd’hui c’est de mes élèves que je vais m’occuper et j’espère bien que j’en aurai cinq.

Elle partit donc en fermant bien tout à double tour en direction de l’Université. Son vœu fut exhaussé car elle fit salle comble : 5 élèves à son cours.

Par contre à l’Université tout ne se passait pas comme elle le souhaitait. Depuis qu’elle était arrivée en Lorraine Constance avait l’impression qu’elle s’était améliorée, qu’elle avait bien travaillé sur elle. Elle avait arrêté de pointer du doigt tout ce qui ne lui plaisait pas et tentait d’être plus douce. Afin que sa parole ait un peu plus de légitimité elle essayait de ne plus parler de son passé de Rectrice et de ne regarder que le présent. Elle était donc devenu Doyenne mais voyant comment les choses tournaient ou plus exactement comment elles ne tournaient pas, elle se demandait à quoi servait ce poste. Constance se sentait inutile puisque chacune de ses idées étaient mises directement à la corbeille sans explication et que devant les Erudits sa parole n’avait pas plus de poids que celle des autres. Elle avait alors songé à démissionner mais comme on lui avait assurer qu’elle était utile, que sa connaissance servirait et que les choses allaient être revues, elle avait décidé de ne pas faire d’annonce de démission et de rester à son poste.
Malheureusement exténuée et sa patience rongée à l’extrême par d’autres choses ses mots avaient été durs, ils n’avaient pas dépassés ses pensées mais avaient franchis la frontière de ses lèvres alors qu’ils ne fallaient. Ca n’était pas tomber dans l’oreille d’une sourde : voilà que la cousine de la Rectrice revenue d’on ne sait où pour on ne sait quoi prenait le bureau de Constance pour le sien. La Rectrice ne voulant rien juger ouvrit alors les élections pour le poste de Constance sans aucune légitimité et comble du comble la fameuse cousine jouait à la morte.

Ce fut donc une Constance exténuée qui rentra de l’Université. Elle ne passa pas par la case échoppe et rentra directement pour manger et se coucher tout en bavassant avec sa dame de compagnie. C’est que la petite Clotilde commençait à en savoir des choses sur les « gens du grand monde ».

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Vicomtesse de La Fère, Dame de Maintenay
--Clotilde.


02-10-1458 04:07 : Vous avez fabriqué une charette.

Clotilde n’avait rien osé dire à sa maîtresse mais la tête lui tournait à force d’entendre parler du foutoir de l’Université. En plus la dame de Compagnie admirait vraiment la Vicomtesse et ne supportait pas d’entendre tout ce qu’on pouvait lui dire ou lui faire subir encore et toujours.
La vie n’avait pas été tendre avec elle pourtant jamais elle ne parlait du mariage dont elle avait demandé l’annulation. Jamais elle ne parlait de son fils qu’elle avait laissé derrière elle, jamais non plus elle ne parlait du père de ce dernier mort la nuit même de l’heureux événement. Bien sûr que Constance n’oubliait rien de tout ça, bien sûr que son cœur son serrait quand elle se mettait à son bureau et quand elle prenait une plume pour écrire « Mon cher petit Laurent » avant de jeter le parchemin et de laisser couler des larmes…
Qui en Lorraine savait combien d’hommes l’avaient fait souffrir ? Qui savait qu’elle était tombée amoureuse d’un Lorrain et qu’il était décédé dans l’ignorance la plus totale ? Qui avait remarqué sa peine ? Probablement personne en dehors de Clotilde et Constance gardait l’image de femme froide qu’on lui avait attribué.

Au petit matin la Vicomtesse semblait légèrement apaisée par sa nuit alors Clotilde ne parla pas et attendit les instructions. Aujourd’hui Constance avait envie de s’occuper les mains et l’esprit alors ce serait échoppe, pas de belle robe mais plutôt des braies… une tenue passe-partout. Clotilde l’aida sans broncher même si elle n’aimait pas savoir que sa maîtresse allait passer la journée enfermer à faire une charrette sans l’aide de personne.


J’peux venir ? OUPS
Non… tu sais bien que je veux être seule. Si quelqu’un vient dit que tu ne sais pas où je suis d’accord. Je suis partie me promener au verger et puis si on ne me trouve pas et bien c’est que l’envie m’aura prise de prolonger la promenade ailleurs. Je ne veux pas être dérangée, je ne tiens pas à ce qu’on sache que je me lance dans la construction de charrette. Je ne veux pas qu’on me voit en pleine erreur. Je vais réfléchir et je ne souhaite pas perdre le fil de ma pensée, tu peux bien comprendre ça.
On verra bien le résultat mais bon là j’ai décidé d’essayer et seule.
Merci ma chère Clotilde de respecter ceci.


Pas un mot de la Clotilde mais elle pensait au fond d’elle « pas vraiment l’choix ! Je le savais d’façon ».
Elle retourna à ses occupations elle aussi, et oui même les dames de Compagnie ont de quoi s’occuper. Notre petite curieuse de Clotilde s’approcha tout de même de l’échoppe. Elle entendait du bruit et ça ne criait pas.
« bon signe ! »
Elle s’approcha d’une fenêtre pour regarder sa maîtresse à l’œuvre et une fois de plus l’admiration fut au rendez-vous. La vicomtesse suivait les croquis qu’elle avait fait, elle testai puis corrigeait, améliorait… et mine de rien ça commençait à ressembler à une charette. Il fallait encore y passer beaucoup de temps pour consolider le tout.
Elle se cacha en vitesse quand Constance en réfléchissant tourna la tête vers la fenêtre. La Clotilde avait peur de se faire voir, elle repartit sans un bruit en se promettant de passer de temps en temps pour voir l’évolution.

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100drine=Constance
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