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[RP] Eglise de la paroisse de Rodez

Hobb


Trois Teutoniques arrivaient à Rodez. En tête le Reiter (écuyer) Hawgem, suivit de la Schwester (soeur) Mili_cia, le Ritter (chevalier) Hobb fermait la marche. Tous se rendirent à l'église.
Les chevaux étaient caparaçonnés et les cavaliers portaient leur lance dressée avec au bout le fanion avec la croix noire.
Hobb descendit de Tapfer son fidèle destrier, il passa la bride de celui-ci par dessus sa tête et lui caressa les naseaux. Puis il l'entraîna vers un abreuvoir. Il le regarda boire quelques instants et sourit.
Enfin, il laissa son épée et son écu au Reiter et se dirigea, son heaume à tête de molosse anglois sous le bras, vers l'édifice Saint.
Il poussa la lourde porte, passa le narthex, s'agenouilla et se signa. il se releva et remonta l'allée centrale jusque devant l'autel.
Là, il posa un genou à terre et pria pour celles et ceux qui oeuvraient pour la vraie foi.
Il récita la prière Teutonique :


Rendons grâce au Très-Haut!

Nous sommes Tes humbles serviteurs spirituels.
Nous sommes Ton bras armé et intransigeant.
Ô Toi notre Juge et notre Créateur,
En Toi nous croyons et à Toi nous nous soumettons.

Nous nous en remettons à Ta sainte volonté,
Pour la Paix et la Justice, la Vérité et le Bien,
Pour la Foi et l'Espérance, la Vertu et la Tempérance,
Par le verbe ou par le fer, accordes-nous la victoire!

Déploies Ton bras divin au-dessus de nous,
Rends-nous forts et valeureux d'esprit et de corps,
Permets-nous d'éclairer les ténèbres du sans nom,
Sois le témoin de notre loyauté à Ton service.

Pour notre sacrifice acceptes-nous en Ton sein,
Ne détournes pas le regard de nos âmes fidèles,
Et le jour venu délivres-nous de notre enveloppe sur Terre
Pour que de là-haut nous T'aidions dans Ta lourde tâche
Ainsi que nous le faisons de notre vivant.


Puis Hobb garda le silence. Enfin il se releva, rectifia la position de sa cape blanche, frappée de la croix noire :


-" Amen"


Le Milites se signa et fit demi tour, il sortit de l'église.


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Titca
Rodez... La ville aux mauvais souvenir... Typhanie était arrivée dans la journée et les ennuies avaient déjà commencer, les larmes aux yeux de rage et de dégout elle flâna dans les rues de la ville. Sans trop s'en rendre compte, l'Archidiaconesse de Cahors arriva devant l'église et les larmes coulèrent encore plus. Pourquoi ici et maintenant ? Sa présence lui manquait et le tour au fond de son cœur devait plus gros à force de souffrir, mordillant ses lèvres elle regarda l'édifice et s'approcha hésitante à entrer ou fuir. Elle décida d'enter après tout rien ne pouvait lui faire plus de mal à présent. C'est donc une main tremblante et le coeur lourd que Tit poussa la porte et regarda l'intérieur. Souvenir souvenir ... A force de mordre ses lèvres aussi fort elle allait finir par saigné, mais peu importait si cela l'empêchait d'hurler. Longeant l'allée elle s'agenouilla et leva les yeux vers un statut triste, mais encore debout.

Seigneur, fais de moi un instrument de paix.

Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, fais que je ne cherche pas tant
à être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.

Car c’est en donnant que l’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant que l’on est pardonné,
c’est en mourant que l’on ressuscite à la l’éternelle Vie.


Elle ce balança d'avant en arrière, d'arrière en avant, priant encore et encore toujours avec les même paroles. Au final cela n'était plus qu'un murmure... Mais elle semblait s'être clamée. Levant les yeux encore une fois elle sécha ses larmes.

Merci.... Oh Créateur ... J'affronterais les épreuves que tu met sur mon chemin, je lutterait contre les ténèbres et continuerais ma route sur le chemin des vertus.

Typhanie ce redressa et s'inclina avant de tourner les talons et retrouver la maison de feu son parrain, elle avait un pigeon à écrire.
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Linoa
L'église n'avait pas fait sonné ses cloches, encore une fois... L'appel des fidèles ne se faisait plus, en restait il? Sans doute très peu, trop peu...
Line entra dans l'église, calme, sereine, le trouble s'en était allé, ne restait que l'attente, une attente infinie qui pesait de plus en plus sur ses épaules lassées.
Une personne se trouvait en pleine prière, la Tyx ne comprenait pas les mots que la silhouette prononçait et cela ne la regardait pas, pour cette raison qu'elle resta dans le fond de l'édifice, trouvant une place sans aucun mal.
Elle s'assit puis croisant les mains, commença à prier, en commençant tout d'abord par le crédo...


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle...

AMEN


La prière suivie, silencieuse, dans sa tête les mots se succédaient, une prière pour qui? Personne... Pour une fois cette prière était pour elle, pour son futur, que ses espoirs s'accomplissent, que ses épaules redeviennent légères comme à ses dix années, quand ses frères et sa soeur étaient encore à ses côtés physiquement... Le passé... Etait révolu et il fallait avancer, pour sa fille, son frère, sa marraine, ses neveux, sa cousine et son cousin, tous loin...
Le moment venait de rejoindre l'armée, elle se signa, se releva, fixant l'autel un instant, puis s'en retourna sans regarder derrière elle....
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Ecustiod
Petit tour dans la ville, pas grand monde dans les rues, ca fait trois jours qu'il est là et trois jours qu'il n'a vu personne. Rodez ville morte? Rodez ville sinistré?

C'est peut être pour ça qu'il ne sait pas comment on appel les habitants de Rodez? Parce qu'on les appel pas vu qu'il n'y en a pas. Des capitales il en a vu, c'est jamais la fête, mieux vaut les petites villes de campagnes. A part Aix en Provence mais c'est parce que depuis trois mois s'y tient le congrès annuel de tactique militaire. Ça rassemble du monde, démonstration de combat et de prise et défense de château en temps réel. Très joli.


Tiens on dirait que l'église elle a pas vu du monde depuis quelques jours dites donc.

Pousse la porte qui grince très, mais alors très fort.

Ah non, depuis quelques semaines plutôt.

Regarde le bâtiment avant de voir le bénitier, encore à moitié plein. Ou a moitié vide c'est une question de point de vue comme disait un sage.

Si j'osais... qu'est ce qu'y disait déjà. Dieu aguerri tout vos maux. Ou un truc dans le genre. Après tout y a rien à perdre.

Des jours qu'il traine sa compagnie alors il ne faut reculer devant rien. aussitôt décidé, Ecustiod baissa ses braie, plongea la main dans le bénitier pour en prendre un peu d'eau et commença a se frotter espérant guérir sa pédiculose pubienne.

S'il en connaissait il aurait bien prié que personne ne viennent à entrer au même moment. Même s'il les avait pas lut, il savait bien que ça devait pas être très bien toléré de se nettoyer les parties dans une église, mais si c'était pour apaiser ses souffrances.
Marieceline
Les pas de Marie l'amenérent au hasard devant l'église. Elle resta un moment à l'admirer. Elle y était déja venue il y a de cela plusieurs mois.
Elle entra doucement, sourire au lèvres. Elle s'avança lentement jusqu'au premier rang, se signa et s'agenouilla.
Elle pria en silence, pour toutes les personnes qu'elle aimait. Elle remercia pour l'amour qu'Aristote avait mis dans son coeur. A cette pensée un sourire lui vint inconsciemment aux lèvres.
Elle pria pour Smer, l'homme qu'elle avait aimé par dessus tout.



Elle resta là un long moment à penser à lui, à tout ce qu'ils avaient vécu, à leurs promesses échangées, à la peur qu'il avait eu de la perdre une nouvelle fois, aux preuves d'amour qu'il lui avait données.
Elle sortit enfin de l'église, à pas feutrés et reprit sa promenade.



Mis en post-it

{Rose_noire}
Galahad*
Galahad s'arrêta devant le parvis de l'église. Du haut de sa fidèle monture Zéphyr, il contemplait le site. Il aperçut un petit enfant, assis sur les quelques marches. Il lui fit un signe. Le garçonnet se déplaça avec des yeux tristes.

Dis-moi, cela te dirait de gagner une pièce ?

Le visage du garçon s'éclaira et acquiesça d'un signe de tête. Galahad descendit de son cheval.

Tiens, voilà pour toi ! dit-il en lui donnant la pièce. Tiens les rênes de Zéphyr et attends moi, j'en ai pour quelques instants.

Le garçonnet prit les courroies de cuir que lui donnait Galahad et alla reprendre sa place près de l'entrée de l'église par laquelle Galahad s'engouffra.

Franchissant le narthex, Galahad fit face au choeur, mit un genou à terre tout en se signant. Puis, il se releva et se positionna près d'une colonne.


Aristote, disait-il doucement. Je tenais à te remercier d'avoir dérouté le plus possible toute mauvaise rencontre de ma personne tout au long de ce long voyage. Je sais bien qu'il était dangereux de voyager seul mais il y a des épreuves dans la vie qui nous font faire non pas n'importe quoi, mais agir sans penser aux éventuelles conséquences. Mais tout a été calme dans l'ensemble. Merci encore une fois de m'avoir fait atteindre le Rouergue.

Galahad se signa à nouveau et redressa sa haute stature. Il regardait autour de lui, curieux puis il quitta l'église. La clarté du soleil couchant l'éblouit un court instant. Le garçonnet lui tendait les rênes de Zéphyr, tout sourire.

A-t-il été sage ?

Le garçon fit un signe de tête affirmatif.

Tiens, voici une seconde pièce mon petit, rentres chez toi à présent, la nuit ne va pas tarder, il est dangereux pour toi de rester seul.

Galahad monta sur Zéphyr et regardait l'enfant courir puis disparaître au coin d'une rue.
Lorinil
Étant arrivé tôt le matin, il était aller, après avoir saluer ses compagnons, dans l'une des tavernes de la ville où il pourrait manger et boire plus confortablement.

L'après-midi fut vite arriver et Lorinil prit le chemin de l'église. Il passa nombre de rues étroites et boueuses pour arriver devant le lieu de culte. Il grimpa les marches du parvis et entra dans l'église après avoir laisser ses armes dehors.

Il alluma un cierge et si dirigea vers l'autel. Il se mit à genoux et joignit les mains. Il récita d'une voix inaudible le Crédo.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle...

AMEN


Dieu Tout-Puissant, je vous remercie et je vous rends Grâce en ce jour pour tout ce que vous avez fait et ferez pour le bien de vos enfants.

Il releva sa tête et se signa. Il quitta le lieu de culte et décider d'aller au marché voir ce qu'il y avait à vendre.
Laurie45
Laurie45 n'était pas baptisée, mais croyait pourtant en l'être Divin. Elle entra dans l'église, se signa et s'installa dans un coin pour prier en silence.

A la fin, elle récita le credo:


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle...

AMEN


Elle se releva puis quitta l'église sans faire de bruit.
Everym.
Eve arrivait à Rodez où de nouvelles épreuves l'attendait..
Après avoir quitté l'amour de sa vie et le père de son enfant, elle s'était résignée à vivre avec un homme qui l'avait trop harcelée pour qu'elle ait la force de refuser.
Enceinte de jumeaux, elle avait failli perdre la vie.. A peine rétablie, elle avait su qu'Il était à Rodez et elle s'était enfuie avec Alix, son fils, sous le bras, sans hésiter.
Surement repartirait elle ce soir, mais en attendant elle décida d'aller fréquenter l'église, comme elle le faisait fréquemment en l'honneur du doux souvenir de leurs bâptèmes.

Elle ne croyait pas éxactement comme les gens d'ici.. Elle y avait longtemps cru.. Mais une femme voilée de bleu, les pieds nus, l'avait visitée en songe, et depuis elle croyait que Dieu était le père de tous les croyants, qu'il s'était incarné afin d'approcher ses fils, qu'il s'était fait, lui même, fils, et qu'il avait pour cela donné un enfant à une vierge, pieuse, pure et sage. De plus, l'Esprit de ce Dieu régnait parmis ces hommes, le père, le fils et l'Esprit formant une parfaite trinité.
Depuis, Eve vouait un culte sans borne à la femme de sa vision, à cette Vierge immortelle et Sainte.

Sa tête lui faisait mal, son esprit était de plus en plus dérangé ces derniers mois.. Elle devenait dévergondée et pieuse à la fois..
Elle entonnait dans son délire:

"Je vous salue, Marie comblée de Grâces, le Seigneur est avec vous
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, vostre enfant, est béni.
Sainte Marie, mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pêcheurs
Maintenant et à l'heure de la mort,

Amen, amen, alleluia"

Elle répêta le chant de longues heures, jusqu'à ce que sle fils de Choum, qui n'avait que 3 ans et 2 mois, se mette à pleurer..

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Arfadette01
Arfadette rentra de son court voyage à Aurillac le coeur plein de bonnes nouvelles.
Enfin elle allait se faire baptiser et pas par n'importe qui .. Par le Père Saino. Il faisait partie des rares personnes qui avaient trouvé une petite place dans son coeur si dur et qui avait su y rester. Malgrès le temps qui passait , la distance , ses bêtises, elle ne l'avait jamais oublié.
L'heure n'était pas aux souvenirs, l'Eglise délaissée depuis bien longtemps avait besoin d'un grand nettoyage. Elle se leva donc a l'aube, abandonnant l'homme qui était dans son lit à ses ronflements. Elle regarda amusée Loupi qui semblait l'avoir adopté.


T'attache pas Loupi , il n'est que de passage.

C'est donc armée d'un balais et de chiffons qu'elle entra dans l'Eglise. Le spéctacle était désolant... Elle était vide, sans vie... seule la poussière y avait fait son office,.Meme Aristote semblait l'avoir desertée, d'ailleurs il n'avait pas quitté que ca, il avait du déserter le Comté tout entier.
Arfadette avait compris depuis longtemps qu'Aristote ne pouvait rien contre la bétise humaine. Elle soupira devant la tàche, pas très travailleuse la fille, mais elle était motivée.


Au boulot ma belle...

Les heures passèrent et l'Eglise retrouva un semblant de vie. Epuisée mais fière elle s'approcha de l'autel , se mit a genoux et serrant très fort ses mains elle pria tout haut.
Alors voila, je vais me faire baptiser , oui oui moi baptiser... Alors s'il te plait, prouve moi que je ne commets pas d'erreur, reviens et fait que tout s'arrange ici. Je sais que tu peux pas tout faire, mais bon ici il y a du boulot hein...

Naive Arfadette pria longuement , pour ces amis, pour ses ennemis... pour elle ... récita son crédo et se leva rapidement pour se diriger vers la sortie. Elle se retourna , admira son travail , décida qu'elle irait ramasser quelques fleurs pour les poser au pied de l'autel.
Repensa un instant à Saino... se toucha le ventre et rit


Nan j'ai pas du ventre non mais ho !!!

Elle quitta rapidement les lieux.
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Saino


En ce beau 8 Aout 1458, le père Saino arriva devant les portes de la ville de Rodez après un voyage sans histoire. Peu de personnes sur les routes, quelques chèvres, bref un voyage tranquille.

Certains diront qu’il était enfin là…eh oui, cela fait plusieurs mois déjà que son ancienne ouaille lui avait annoncé son désir de se faire baptisé mais pour des raisons extérieures, il n’avait pu faire le déplacement. C’était chose faite maintenant.

C’est donc le cœur rempli de joie que le père Saino passa les portes de la ville. Il s’enquit auprès du garde de l’endroit où se trouvait l’église ainsi que la maison de Dame Arfadette, eh oui, elle est Dame maintenant à ce qu’il parait…sont fous ses rouergais, ils ne doivent pas la connaitre (petit sourire).


Bonjour mon brave,

Pouvez-vous m’indiquer la direction de l’église de Rodez ? N’étant pas d’ici, je suis un peu perdu…


Quoi, pas d’ici ! ! ! on ne passe pas ! ! ! Vous devez avoir une autorisation pour entrer en ville. Pas d’autorisation, pas d’entrée ! ! !

Ah euh oui…l’autorisation…
.cherche dans sa besace le laissez-passer….ah la voilà, je crois que c’est çatend le parchemin au garde qui le regarde….

Ca m’a l’air réglementaire, vous pouvez passer mon père…bon alors pour l’église, vous continuez sur quelques mètres puis à la boulangère, vous prendrez à droite puis au forgeron, à gauche et vous arriverez sur la place de l’église…pour le reste, je ne connais son adresse….

Ah merci mon brave et bonne journée à vous, qu’Aristote vous gard
e.


Le père Saino prit donc le chemin de l’église en suivant les indications du garde. Il en profita pour prendre l’atmosphère de la ville. Comme beaucoup de capitale, c’était bien calme malgré l’heure avancée de la matinée…enfin, il s’y faisait de plus en plus.

Au coin d’une rue, il découvrit la place de l’église. Cette vision toucha le cœur du vicaire. Eh oui, il était toujours aussi ému à la vue d’une des multiples demeures du Très Haut. Il traversa la place afin d’atteindre les portes de l’édifice. Il poussa l’un des battants et entra.

Une bonne odeur chatouilla ses narines…la bonne odeur de la cire, des fleurs et des autres senteurs pouvant se trouver dans un édifice religieux. Il se signa et avança vers la statue d’Aristote. Il déposa sa besace et sa canne puis ‘agenouilla pour une petit prière :

Aristote, mon pote,

Je te remercie de m’avoir amené sain et sauf dans cette ville de Rodez où je dois accueillir au sein de notre grande famille un nouveau membre en la personne de Dame Arfadette.

Je te remercie de me faire découvrir de nouveaux lieux par l’intermédiaire de tes ouailles

Je te remercie de me donner la force de tous les jours un pas de plus

Je te demande de veiller sur ce nouveau membre de notre famille, elle a eu des jours difficiles de délire, elle voyait des nains partout ! ! ! mais que ce nouveau départ soit pour elle des jours de joie et de félicité sous ta bienveillance.


Une fois sa prière finie, l’homme d’église se releva avec quelques difficultés dues à son âge avancé et prit la direction de la sacristie. Là, un homme s’affairait à ranger des ciboires, des croix et autres objets du culte.

Bonjour mon bon,

Je suis le père Saino de Castelnaudary, je suis là pour le baptême de Dame Arfadette, vous devez être au courant ?


Bonjour mon père,

Oui, oui Dame Arfadette m’a parlé de vous et que je devais suivre toutes vos indications.

Ah ! Très bien. Bon alors pendant que je me prépare, vous pouvez aller sonnez les cloches pour avertir les rares fidèles qu’un évènement va se produire en ce beau dimanche.


Bien mon père, j’y vais de ce pas.




Pendant que le sacristain prenait la direction des cloches, le père Saino posa ses affaires dans la sacristie, c'est-à-dire, sa besace, sa cape et son baton. Une bassine d’eau avait été mise à sa disposition. Il en profita pour se laver les mains et le visage de la poussière du voyage puis il passa les ornements de la cérémonie.

Une fois en tenue, il remonta l’allée centrale pour aller accueillir les fidèles sur le parvis.


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Harpege
dans l'aube cristalline et fraîche, entourée des chants d'oiseaux qui se moquaient bien des hommes encore endormis, elle allait, à pas menus, de par les ruelles. Evidemment, promesse n'engageant que ceux à qui on les fait, elle n'avait pas trouvé à son lever la cornette qu'on lui avait fait miroiter. Alors elle s'était contentée d'enfiler une robe, la resserrant comme elle pouvait sur sa silhouette amaigrie : depuis plus d'un mois qu'elle patrouillait à cheval, il ne lui restait plus, sous une peau hâlée, que des muscles allongés. Et elle flottait nettement dans la robe.

l'église lui ouvrait ses portes, silencieuse, emplie de fleurs, fleurant la cire et l'encens. Sur le parvis un homme plus très jeune, à elle maintes fois décrit, semblait un peu égaré et attendre des gens. Elle s'approcha en souriant


bonjorn mon père, je suis la marraine, Harpège. Avez-vous trouvé tout ce dont vous avez besoin ?

et dans un murmure dites, vous croyez que je peux aider le sacristain à sonner les cloches ?
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Viny31
Viny continuait sa lecture sur le combat naval avancé quand il entendit les cloches sonner. Il se dit à voix haute :

Tient c'est bizarre qu'elles sonnent à cette heure là, il doit y avoir un...


D'un bond il se leva et s'écria :


FICHTRE, le baptême de ma fillotte


Il s'empressa de se préparer et rangea son livre maritime. Il chercha mais en vain son certificat de baptême signé de la main du Père Bushiro.

Oui bon bah tant pis. Et pis je suppose que Saino sait que je suis baptisé. Allez zou.

Il se dirigea à pas rapide vers l'église de Rodez, il détestait être en retard. Sur le parvis, il crut reconnaitre de loin le Père Saino et Harpège, la comtesse, rectrice, mairesse intérimaire de Rodez et donc marraine d'Arfadette. Il eut un petit sourire en se disant que Harp avait surement autre chose à faire qu'assister à un baptême et qu'elle devait maudire sa fillotte d'avoir choisit une date qui tombait aussi mal... Mais bon.

Bonjour Harp, comment allez-vous ? Belle journée non pour un baptême dit-il avec un petit sourire. Puis sans attendre sa réponse, il salua le Père Saino qu'il n'avait pas revu depuis son départ de Castelnaudary.

Bonjour mon Père, comment allez-vous depuis tout ce temps ? Vous avez fais bon voyage ?

Tout en disant cela il s'aperçut que sa fillotte n'était pas encore arrivée, à moins qu'elle ne soit déjà dans l'église...
_________________
Arfadette01
Aujourd'hui était un jour exceptionnel pour la petite Arfadette. Depuis le temps qu'elle attendait son baptême , mais elle était patiente. Pour avoir l'honneur de se faire baptiser par son curé préféré elle aurait attendu des années.. De toute façon c'était lui ou personne... Elle en avait décidé ainsi ...
Le père Saino passa donc la saluer dès son arrivée , un échange de banalité et très vite il parti pour rejoindre l'Eglise afin de préparer la cérémonie... Elle le regarda s'éloigner, il était toujours aussi...... curé... Elle avait tant de tendresse pour lui. Elle s'en voulait tellement.
A cet instant précis , si il s'était retourné , pour la première fois elle lui aurait demandé pardon.
Mais il n'en fut rien... Très vite elle se rendit au Chateau afin d'y faire son travail puis retourna dans sa petite maison pour se changer. Elle passa sa Houppelande Blanche , se recoiffa et mit un peu de parfum de rose.
Quita rapidement la maison et courrut jusqu'a l'Eglise. Elle ralentit, se rajusta et arriva devant l'Eglise ornée de son plus beau sourire ... Loupi qui l'avait suivit malgrès les interdictions sauta sur Viny pour lui faire des fêtes.


Rhoo Loupi ... t'es dis pas venir pfffff

Elle regarda Viny qui détestait ce loup... lui fit un léger sourire embarrassé ainsi qu'une grosse bise ..

Salut Ti parrain , ca fait longtemps....

Laissant Loupi harceler Viny pour avoir un calin, Elle se retourna vers sa Marraine et lui fit une révérance maladroite pour l'énerver.

Bonjour.. belle Comtesse blonde ... Merci pour tout, jsuis un peu en retard , désolée.. J'ai fait au plus vite.

Puis elle le vit son curé préféré ... Elle se sentit toute petite, lui fit un sourire timide... Elle refoula ses larmes.

Hé mon Père.... zavez vu sans hésiter maintenant ... Arf ca me fait vraiment plaisir de vous voir ici.. Meric

Elle se rapprocha de son oreille... Pour le nom de l'église .... Eglise Ste Arfadette ca sonne bien non ?
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Ariot
Retardataire comme à son habitude, Ariot avait préparé quelques surprises pour que le baptême de sa nounou préférée soit unique et que les participants se souviennent pour toujours de ce jour...
D'autant qu'il avait promis que les druides et les fées seraient présents pour célébrer ce baptême en grande pompe.

Il arriva à l'église en courant, se cacha un moment derrière l'abside pour mettre son plan a exécution et attendre les druides, qui étaient encore plus en retard que lui.

Lorsque le petit monde fut enfin réuni, Ariot entra dans l'église entouré par les six druides qui avaient fait le déplacement.
Une petite fée ouvrait la marche accompagnée par Loupinet sur deux pattes en train de jongler, le cortège suivait avec Ariot lançant des rubans et les druides qui leurs donnaient vie un bref instant pour former un bal de papillons.
Deux autre fées fermaient la marche et faisaient de la lumière pour rendre la future baptisée radieuse.

Le cortège éphémère prit ensuite place, tranquillement, il s'assirent sur un banc.
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