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[RP] "Les Epices de la Passion", chez Sibille et Opus

Opusone
Opus a observé le regard émerveillé d'Eléonore recevant ses cadeaux.
Il sait que la petite princesse est à la recherche d'une relation familiale et affective stable et qu'elle a souffert des multiples changements d'environnement affectifs depuis sa naissance.


Ma petite Eléonore, d'entente avec Sibille on a décidé que tu pouvais venir habiter chez nous. Pas seulement pour venir jouer de temps à autre avec Win, mais pour partager vraiment notre vie de famille.
On verra bien ce qui se passe si Agna revient, mais en attendant tu es des nôtres.
Bien sûr Martha continuera de s'occuper de ton éducation, de t'enseigner des choses que ni moi ni Sibille ne connaissons. Mais Martha restera à la bergerie et ne viendra que quelques heures ici.
Et puis, Martha en profitera pour aussi enseigner à Win comment devenir un vrai prince charmant.


Opus jeta un petit coup d'oeil pour voir comment Win, Eléo, Martha et Sibille réagissaient à ses propos. Il les vit plutôt souriants et soulagés.

Encore une chose. Demain je vais partir pour quelques jours dans un monastère. Je prends Barack avec moi.
Mais je te promets, ma petite princesse Eléonore, que je ne t'abandonne pas. Je n'abandonne pas non plus Win et Sibille. C'est une brève absence et déjà je me réjouis de vous retrouver toi, Sibille et Win. Je serai de retour le 26 de ce mois.
En attendant, je vous confie Epona, Caprice et Cabochon. Prenez bien soin d'eux.


Opus devait encore préparer son baluchon pour partir en retraite. Il avait décider de faire le voyage à pied avec Barack comme compagnon.
En confiance, il savait que Sibille saurait parfaitement assumer son rôle de mère et de patronne de l'enseigne durant son absence.
Eleonore
Je reste chez vous!!!!!!

se retenant de bondir sur place puis, léger gloussement...

maman reviendra pas ça veut dire et papa non plus????oohhh....

Satisfaite néanmoins de ne pas à avoir à faire face à martha H24.

Citation:
Demain je vais partir pour quelques jours dans un monastère. Je prends Barack avec moi.
Mais je te promets, ma petite princesse Eléonore, que je ne t'abandonne pas. Je n'abandonne pas non plus Win et Sibille. C'est une brève absence et déjà je me réjouis de vous retrouver toi, Sibille et Win. Je serai de retour le 26 de ce mois.



ooooohh... un départ....... Je vous suis grée de votre hospitalité messire Opusone, j'espère que votre retour sera prochain et je me tacherai digne de votre amabilité en votre absence je vous en conjure.

Se tournant vers Win, elle le serra dans ses bras sans trop comprendre pourquoi et elle se mit à voir soudainement Théo Louis son petit frère pourtant bien plus jeune que Win dans ses yeux aussi, le garda t'elle dans ses bras, un air tout tendre et affectueux.
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[img]http://moe.mabul.org/up/moe/2009/04/23/img-000534vu1uj.jpg [/img]
Sibille
Les jours qui avaient suivi s’étaient montrés très agréables. Les enfants profitaient du soleil pour jouer dehors, enfin quand Martha le permettait car nombreuses étaient les tâches qu’elle faisait faire à la jeune Eléonore.

Sibille ne voulait pas critiquer l’éducation et même regardait d’un œil très curieux les méthodes employées, tâchait d’expliquer à Winbill pourquoi Eléonore devait faire ceci ou cela et le regardait en souriant s’essayer à faire de même. Son jeune âge ne lui permettait pas de tout faire et il se lassait bien plus vite mais Eléonore à ses petits coups d’œil sur le jeune garçon semblait apprécier qu’il fasse des efforts, il partageait sa peine et du coup Sibille ne voulait en rien le freiner en cela.

Après tout, c’est lui qui voulait copier « sa princesse » pour lui plaire déjà mais aussi parce que les enfants sont un puits inépuisable de curiosité et Sibille aimait cela. Tant que cette éducation ne changeait pas ses manières d’être avec elle et sa sociabilité naturelle envers les autres.

Les journées ainsi passaient rapidement, rythmées par les corvées, les travaux quotidiens, les apprentissages divers. Sibille profitait des temps calmes des enfants avec Martha pour elle-même apprendre dans ses livres de médecine. Puis les repas revenaient vite et après quelques notions de savoir vivre, de cuisine, les enfants avaient un quartier libre. Martha profitait d’une petite sieste réparatrice pendant ce temps et Sibille cherchait quelques plantes dans le terrain, pour agrémenter ses connaissances et refaire ses réserves. Elle avait aussi travailler un petit terrain où elle pensait faire pousser ce dont elle aurait besoin pour ses traitements ou pour agrémenter leurs repas. Elle devait d’abord travailler sur le papier et prendre des renseignements auprès des anciens qui savaient comment semer ou planter, quand et où. Cela occupait largement son esprit et l’empêchait de trop penser à l’absence de son tendre.




Le mois de mai se finissait

Win, Eléo, vous voulez faire avec moi cette partie de jardin ? Il faut encore bien ratisser la terre et puis nous allons mettre quelques branches de châtaignier que j’ai fait tremper dans l’eau, tressées, elles feront comme des petites cases entourées de murets où je planterai ensuite ce qu’il me faut, on appelle cela des plessis. Elle vit en souriant les enfants arriver rapidement et leur tendit de quoi travailler la terre. Eléo, il te faudrait pour jouer dans le jardin, une tenue qui ne craigne pas la terre, il faudra en parler à Martha. Quelque chose de jolie mais de simple et facile à entretenir surtout. Là, nous irons au lavoir ensuite s’il le faut pour tout rincer rapidement.
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Sibille
La petite famille évoluait, l'été était propice aux repas pris sur le pouce sur un grand drap posé à même le sol entre les champs, car le travail lui ne manquait pas.

Les blés dorés étaient tour à tour coupés à la faucille, ce qui donnait bien des sueurs en cette saison aux températures élevées et les tiges restées en place pour servir de pâture aux bêtes cisaillaient les jambes. Plus tard les chaumes seraient brûlés afin de fertiliser les sols mais pour l'instant, le blé déposé sur l'aire était battu à coup de fléau pour récolter les épis qui seraient moulus plus tard.

Sibille n'avait que peu de temps pour les enfants et Winbill du coup, trouvait la présence d'Eléonore et de sa nourrice très agréable. Quand à Opus, lui aussi avait fort à faire, voyant les jours passés et bientôt son départ en retraite approcher.

Un soir, Sibille voulu en discuter avec Eléonore et au frais, après un repas simple mais gouteux, elle lui demanda de s'approcher ainsi qu'à Winbill pour les préparer.


Win mon tout beau.. tu veux bien aller chercher Eléo que je lui parle un peu ? Papa va nous rejoindre sûrement dès qu'il aura fini dans sa boulangerie.

Winbill chargé de mission, tout fier, se mit à courir en criant... Eléo !!!! Eléo !!!!! tu viens, m'man veut t' dire quéque chose.
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Opusone
Opus finissait de sortir du four ses dernier gâteaux lorsqu'il entendit Win appeler Eléonore.

Il retrouva Sibille qui, assise sur le banc derrière la maison, tentait de se reposer un peu après une dure journée de labeur.


J'ai une proposition à te faire. La semaine prochaine nous fêterons les 2 ans de notre première rencontre. T'en souviens-tu ? Tu rentrais de voyage et de passage à Montpensier nous nous sommes rencontrés en taverne. Nous avons échangé quelques propos et tu es repartie le soir même. Quelques semaines plus tard je venais te rendre visite à Montluçon. Et de fil en aiguille, on est devenu un couple. Les voyages nous ont soudés.

Alors ça mérite bien une petite fête.
J'ai appris qu'une nouvelle auberge avait ouvert ses portes à l'enseigne de "La Bonne Source", on dit le plus grand bien des mets qui y sont servis.
Lundi soir, je t'invite à un dîner en tête-à-tête en amoureux.
Sibille
Pendant que Win jouait à cache-cache avec Eléo, Sibille regardait le ciel s'assombrir doucement, la lune déjà pointait son nez, partageant les cieux avec le soleil qui n'avait pas encore envie de se coucher.

Opus les cheveux plein de sa farine apparu, le regard brillant et un comportement tel qu'elle lui connaissait quand il voulait profiter d'un moment de tranquillité tous les deux.


Il s'assit près d'elle et pendant qu'elle passait ses mains dans ses cheveux pour y faire partir la fine poussière blanche, il lui parla de leur rencontre, elle sourit. 2 ans déjà, elle avait l'impression que c'était hier, tant la vie avait changé pour elle près de lui. Sa tendresse son amour avait séché totalement ses rancœurs vers le vrai père de Win et c'était étonnant la vie, elle venait d'apprendre que Nehwin était revenu d'une très longue retraite après la mort de celle qui avait pris sa place. Il ne connaissait même pas son fils et cela l'avait toujours peiné. Mais pour l'instant, une proposition de fête, elle ne pouvait y résister.

Oh mon tendre, c'est une très bonne idée. Je m'en rappelle oui, le jour où sans rien demander en retour tu m'as soutenu, écouté et apporté toute ta tendresse moi qui allait si mal mais à croire que la destinée ce jour avait œuvrée car vois-tu aujourd'hui comment je suis heureuse près de toi.

"La Bonne Source" dis-tu ? C'est l'auberge de la jeune femme qui vient de s'installer à Montpensier je crois et à qui j'avais parlé une fois. C'est avec plaisir mon tendre que j'accepte ton invitation, surtout qu'ensuite nous serons éloignés l'un de l'autre pendant plusieurs semaines, il faut que cette soirée soit magique pour me faire oublier ça.

Toute excitée par ce dîner en tête à tête, elle pensait déjà à la tenue qu'elle allait mettre pour plaire à son tendre et s'approchant de lui, l'embrassa passionnément. Merci, merci d'être ce que tu es, toujours près de moi, toujours prêt à me soutenir, à supporter mes facéties. Elle s'assit sur ses genoux et se pelotonna dans ses bras.
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Aglaya
Aglaya qui passait par là trouva que c'était très beau par ici !
Opusone
Opus aperçut Dame Aglaya, la jeune et charmante aubergiste de "A la Bonne Source" s'approcher de leur maison.

Bonjour. Venez donc que je vous montre la boulangerie. Je confectionne différents pains.


Mais aussi à cette saison des tartes aux fruits. Cerises, abricots et fraises sont murs à point et délicieux en tarte.
et et

Puis il appela Sibille

Sibille, ma belle, nous avons de la visite. Dame Aglaya est là, je lui montre la boulangerie. Tu veux la faire visiter le moulin ?
Aglaya
Aglaya était très contente de pouvoir entré dans la boulangerie du couple !

Ho c'est très beau et ces desserts.. ca donne vraiment envie elles sont si belles ces tartes et ce si beau pain



Aglaya sourit au Sire, elle était contente de rencontrer enfin un peu de monde
Sibille
Elle entendit des voix et Opus se mit à l'appeler.

Les mains blanches de sa belle farine douce et bien moulue à la force du vent de son moulin tout en bois, la voilà apparaissant en clignant des yeux au soleil.


Oh bien le bonjour dame Aglaya, quelle belle journée n'est-ce pas ? Opus vous a fait visiter sa boulange et vous a montré toutes ses belles tartes aux fruits.

Je vous fais visiter mon moulin et nous irons lui en chiper une pour se faire une petite collation, nous l'avons bien mérité et puis ce sera pour fêter notre départ en retraite qui arrive. Elle regarda Opus et lui fit un clin d'oeil et entraîna Aglaya, lui expliqua les rouages en bois, la force du vent sur les pales du moulin et comment le grain était broyé lentement mais sûrement.
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Opusone
En ce 25 ème jour du mois d'août 1458, Opus était impatient de voir Sibille et Winbill revenir de leur séjour chez les nonnes dans les monts d'Auvergne.

Depuis de nombreuses semaines, ils étaient séparés et la vie de célibataire que menait Opus manquait de charme.

Barack, lui aussi était impatient et il le montrait en se redressant chaque fois qu'il entendait les pas d'une ânesse résonner dans la rue.

Sibille avait envoyé sa fidèle colombe Athena annoncer son retour. Opus avait préparé une tarte pour les accueillir. Les premières prunes étaient mures, il était temps de les déguster.


--Winbill
Winbill avait reconnu depuis les remparts à l'entrée de Montpensier le chemin et s'était élancé en courant vers leur quartier oubliant "ses" ânes derrière lui et surtout sa mère qui faisait de grands mouvements de bras puis apparemment se décida à le laisser continuer.

D'ailleurs, rien ne pouvait le retenir, le quartier était maintenant dévalé et le chemin de terre menant à la petite maison aux volets bleus se profilait. Il redoubla d'effort et vit en riant son chien venir l'accueillir avec de grands cris de joie et la langue râpeuse le laver copieusement de toute la poussière du voyage.


Oh mon Barack.... t'es beau, t'es tout doux. Oh mon Barack tu m'as manqué.

Le jeune enfant était quasiment couché sur le chien qui s'était mis les 4 pattes en l'air pour se faire caresser et câliner. C'était un plaisir de voir leurs retrouvailles et en attendant le pas cadencé des ânes qui les délogerait, ils profitaient de ce moment précieux, oubliant tout autour d'eux.

Sibille


7, rue de la prière

Elle avait gravi et descendu pendant sa retraite chez les nones, monts et vallées d'Auvergne, du Cantal exactement, ses muscles habitués pourtant au dur travail de meunier, la faisaient souffrir les premiers jours de marche mais elle s'était promis de profiter du calme environnant et surtout de la flore pour explorer pendant les temps de liberté autorisés par les nones.

Car si on ne pouvait pas échapper aux corvées là bas, malgré tout, ce n'était pas la prison et l'air vivifiant lui donnait des ailes, à suivre son fils partout, et le trot des ânes, elle parcourait de plus en plus de lieues autour du cloitre pour explorer, profiter des marchés où artisans et paysans vendaient leurs spécialités, de celles dont elle connaissait la bonne réputation et le goût de son tendre à déguster.

Quand avec ce chargement précieux, elle avait repris la route de Montpensier, ses jambes s'étaient renforcées, galbées et de nombreux ruisseaux l'aidaient dans la partie, faisant circuler le sang et évitant les crampes mais à suivre son fils ici, elle ne le pouvait encore pas, tellement celui-ci avait grandi et filait vers sa maison et son chien. Ses grands gestes n'y firent rien, le voilà parti comme une étoile filante. Elle avait donc continué, tenant les ânes à la longe, à leur rythme, sachant que Winbill était maintenant assez grand pour effectuer de petits trajets seul.

Quel spectacle elle vit en arrivant sur le chemin de terre menant au 7 rue de la prière. Barack allongé se faisant grattouiller, caresser et léchant son petit maître qui riait en criant de joie.


Oh.. mais voilà mes chenapans... Dites donc tous les deux, vous allez être dans un bel état à vous rouler dans la terre ainsi, grand bain ce soir pour tous hein ?
Elle vit la moue de son fils mais vite effacée quand Barack s'élança vers la maison pour retrouver Opus, le maitre des lieux.

Y'a-t-il quelqu'un ici ? Un gentilhomme ? bien de sa personne de préférence ? pour aider une pauvre femme fatiguée d'un long voyage ? Elle s'était approchée de la porte grande ouverte et les effluves de la pâtisserie fraichement cuite arrivèrent à son nez. Hum !!!! Ca sent bien bon ici... Une pauvre femme fatiguée et.... affamée ....

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Opusone
Il avait d'abord vu Barack sortir précipitamment de la cour en aboyant, puis entendu les pas de l'ânesse. Opus sortit du fournil pour aller accueillir Sibille et Win qui rentraient de leur retraite.

Ils semblaient en pleine forme, revenaient bronzés par le soleil des montagnes d'Auvergne.

Opus prit Sibille dans ses bras et l'embrassa avec fougue.

Tu m'as manqué !!

Opus saisit Win, le porta à sa hauteur pour lui faire un gros bisou.

Tu as l'air en pleine forme mon fils !!

Citation:
Hum !!!! Ca sent bien bon ici... Une pauvre femme fatiguée et.... affamée ....


Assied-toi là sans attendre, une tarte aux prunes t'attend. Un verre de cidre pour l'accompagner ?
Je te sers et sitôt après je m'occupe de débâter l'ânesse et de la mettre dans le pré.
Sibille
Tu m'as manqué !!

Quels mots si doux à entendre et vu la fougue du baiser, ce n’était pas, paroles en l’air. Opus regarda leur fils et lui fit la remarque de sa prise de taille.

Oui n’est-ce pas ? Je lui ai dit tous les jours, de bien manger même ce qu’il n’appréciait pas, fait par une nonne ou bien une pensionnaire et il n’y a pas que des cordons bleus, je te prie de l’imaginer.


Elle s’assit, ravie de la proposition en fait, ses muscles tout d’un coup se relâchant sûrement du fait d’être arrivée chez elle, tout le poids du voyage lui revenait mais elle ne quittait pas le sourire qui l’avait pris dès l’entrevue des volets bleus au bout du chemin.

Du cidre ? et bien attend, j’ai peut-être quelque chose d'autre pour toi.
Elle se releva, grimaçant un peu contre ses jambes engourdies et alla délester une partie des sacoches accrochées sur l’ânesse.

Voilà ma belle, elle flatta Caprice entre les deux oreilles, tu seras plus légère.
Elle rejoint Opus et lui sorti tous ses trésors.

Regarde mon amour, tout ce que j’ai apporté pour ton si fin palais et tu remarqueras que je n’ai pas dit ta gourmandise. Elle se mit à rire et un à un, développa les paquets.



Elle avait rencontré aussi des paysans et leur avait acheté leur fromage au parfum si spécial, le Salers


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