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[RP] "Les Epices de la Passion", chez Sibille et Opus

Sibille


Quelques jours plus tard.

La routine avait repris, le moulin aussi. Opus était très occupé avec la boulangerie et Sibille se partageait entre les tâches ménagères et l'éducation de son fils de plus en plus intrépide et curieux.

Quant un message leur parvint... Voilà, ce qui avait été prévu de longues dates, la récompense de son imagination était arrivée. Un voyage sur le premier bateau du premier port du BA à Moulins.

L'Ardent allait quitter le Port Arvenne et elle, la petite meunière était conviée à l'inauguration car elle avait proposé le nom du bateau et gagné le prix de cette loterie.

Elle n'était pas rassurée, se baigner en rivière cela allait, elle avait connu sur son dernier long voyage les côtes maritimes mais de là, à aller voguer... Elle avait donc demandé si son tendre pourrait être du voyage, pour ... la soutenir mais ces derniers jours, il paraissait fatigué, ailleurs. Son entrain pour ses folies était amoindri et elle ne savait pas s'il accepterait ce voyage périlleux à ses yeux. Il fallait aussi penser à faire garder Winbill, pas question de lui faire prendre le risque de passer cul par dessus tête comme aurait dit sa tante.

C'est donc un mélange d'excitation pour de nouvelles aventures mais d'inquiétudes aussi qui accueillit ce message et elle attendait maintenant les réactions d'Opus à sa proposition.

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Opusone
Voilà que Sibille était invitée à une croisière sur l'Ardent. Toujours chanceuse, elle avait été désignée comme marraine du navire pour avoir proposé le nom qui avait été choisi.

Opus l'accompagnerait-il ? Déjà fallait-il savoir si la croisière était ouverte à d'autres personnes que les invités. Et puis combien de jours durait-elle ? Le bateau se contenterait-il d'une croisière fluviale ou irait-il jusqu'à la mer ? Quel serait le coût du voyage ?
Beaucoup de questions auxquelles il n'y avait encore pas de réponses et qui allaient influencer sa décision.
Sibille
Mon tendre.... te voilà. Viens un peu près de moi t'assoir là... tout près de moi... Elle lui sourit et tapota le petit banc de bois qui se trouvait contre le mur extérieur de leur demeure. Vue sur le jardin devant sur le moulin sur la gauche et la boulange sur la droite, dégagée malgré tout et au loin les monts d'Auvergne et un soleil radieux aujourd'hui.

Voilà... ça y est enfin, j'ai eu quelques renseignements de plus tu sais ? sur le voyage dont je t'avais parlé et ils ont accepté que tu m'accompagnes tu seras mon cadeau principal. Elle se mit à rire en lui tenant la main.

Alors c'est le premier trajet tu sais, c'est encore un peu flou mais ils ont prévu d'aller en Orléans et si les vents sont favorables, le bateau mettra 4 jours à l'aller et 4 jours au retour. Il s'agit pour l'instant de tester toutes les installations, nous ne resterons sur place qu'une seule journée mais l'on m'a indiqué que sur le bateau, il y aurait toutes commodités, un espace convivial une sorte de taverne où l'on pourra discuter avec les autres passagers et s'il le faut acheter notre pain quotidien mais moi je préfère le tien. Nous devrions embarquer le 15 pour revenir le 27 septembre en BA environ. Petit sourire.

Je demanderai à Marta, si elle veut bien garder Win en plus d'Eléo. Ils s'entendent si bien.

Elle regarda Opus dans les yeux et lui dit son inquiétude. Par contre quelque chose me chagrine et je préfère t'en parler. Je te trouve fatigué en ce moment et puis tu as des absences, tu vois ? Je ne sais pas si... enfin, je serai vraiment heureuse que tu viennes avec moi mais je ne veux pas te forcer déjà et puis je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose, si tu es trop fatigué. C'est tout de même un long périple qui peut être dangereux. En fait, je m'inquiète pour toi. Elle passa sa main sur la joue à la barbe douce et lui sourit. Elle le voyait toujours avec ses yeux de jeune femme taquine et ne voulait pas le voir autrement mais la réalité la rejoignait malgré elle.
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Opusone
Opus s'assit sur le banc à côté de son aimée pour l'écouter.

Ne t'inquiète donc pas !!!!
Il est vrai que je suis plus fatigué qu'avant et que je commence à sentir les premiers signes de la vieillesse. Ma mémoire me lache parfois, mes jambes me trahissent et mon dos ne supporte plus comme avant de porter les lourds sacs de farine.

Mais pour le voyage, en aucun cas je ne voudrais manquer ça. Je n'ai de ma vie jamais voyagé autrement qu'à pied, à cheval, en diligence ou en roulotte. Voyager en bâteau est une expérience que je ne voudrais pas rater. Donc je te suis sans aucune peur et avec envie de découvrir la navigation.
D'ailleurs le risque n'est pas bien grand, le bateau reste sur le fleuve et n'aura pas à affronter les tempêtes de l'océan.
Alors merci pour l'invitation !!!


Opus sourit à Sibille, entoura son épaule de son bras et l'embrassa tendrement.

Pour ce qui est de la garde de Win et des bagages, je te laisse t'en occuper. Je vais aller préparer une fournée de pains et quelques gâteaux pour le voyage.
Sibille
Ne t'inquiète donc pas !!!!

Et bien si, elle s'inquiétait...
c'était dans sa nature, et puis deux garçons à la maison un jeune et un vieux, ça donnait des inquiétudes. Elle sourit quand il lui expliqua que malgré les signes du temps, il comptait bien mettre le bateau dans sa liste des transports utilisés.

Merci ? mais de rien mon tendre, de toutes façons, je t'emmène pour être mon chevalier servant et même si tu dis que l'on ne risque rien, moi je sais que si je me penche par dessus bord et que je ne vois pas le fond de l'eau, c'est dangereux...

Elle rit et se laissa embrasser et enlacer ; puis la journée devait reprendre sa suite logique. Elle lui vola un baiser et elle même s'en alla reprendre son travail. Pour Win, pas de soucis, il était fort autonome. Les bagages pour quelques jours, seraient aussi faciles à faire, rien d'encombrant le stricte minimum quoique, y'aurait du beau monde sur le bateau, elle alla donc travailler en pensant quelle jolie robe elle allait emmener et en souriant.
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Opusone
Ils avaient découverts le voyage en bateau. La croisière inaugurale de l'Ardent, premier navire du BA les avait conduits de Moulins à Giens. Une croisière sur la Loire qui leur avait donné le temps de profiter de se reposer et d'admirer la rivière.

De retour à Montpensier, Opus et Sibille s'étaient très vite remis à leurs occupations de cultivateurs et d'artisans.
Tant le moulin que la boulangerie étaient en pleine production.

Mais, pour Opus, l'heure de sa retraite automnale chez les moines avait sonné. Chaque année à l'automne, il se rendait dans un couvent pour aider les moines à vendanger et à vinifier leur récolte. Opus était petit à petit devenu l'aide caviste dont ils avaient besoin.

Le moment des vendanges était là, un magnifique soleil était encore présent et le raisin était mûr à souhait.

Opus prit son bâton et Barack, son chien. Il était aussi temps pour l'ânon qui était devenu adulte de l'accompagner pour ce petit voyage. Il avait été tranquillement habitué à porter le bât et le petit bagage qui avait été arrimé n'allait pas le fatiguer.

Sur le pas de la porte des "Epices de la Passion", Opus embrassa Sibille et Win. Il partait pour 3 semaines chez ses amis moines et vignerons.
Sibille
Opus partit chez les moines avec Barack et Cabochon, la vie à Montpensier n'était rythmée que par le travail au moulin, l'entretien de l'ânesse Caprice et l'éducation de Winbill entre diverses tâches quotidiennes.

Celui-ci se montrait particulièrement à l'aise à trouver des amis de droite et de gauche et profitait souvent par se faire inviter à jouer tout l'après-midi, partageant alors les ressources des amis et testant surtout les recettes culinaires qu'il ne connaissait encore pas. Son palais se faisait de plus en plus habile à deviner ce qu'il mangeait et Sibille était souvent étonnée de ses récits de découverte. Heureusement, les parents étaient prévenus de ses tentatives de trouver "comme maman" des plantes et le surveillait qu'il ne tente pas de goûter des plantes aux douces couleurs ou aux doux parfums mais qui pouvaient se révéler mortelles.

C'est ainsi, un après-midi où il était avec la fille de la voisine que Sibille vit au cours d'un passage sur le marché par la fenêtre d'une taverne un ami qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps. Elle rentra alors et lui fit la surprise, elle n'avait pas changé, il le découvrit, toujours aussi bavarde et quand il lui demanda si un retour aux sources l'intéresserait, elle réfléchit un peu... Montluçon, cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas revu... Son village de coeur mais nombre d'amis l'avaient quitter et certaines connaissances étaient à éviter sûrement mais un jour, ou l'autre Win, croiserait sans doute la route de son père biologique et autant que cela se fasse quand il était encore petit et peu amène à comprendre l'abandon.

Elle accepta donc et la voilà, ce matin même, chargeant Caprice avec le bât qui formait un siège pour Winbill et où elle accrocha quelques provisions. Pour le reste, elle verrait sur place, elle ne voulait pas se charger.


Allez Win... allons rejoindre Corti... tu verras, il est très gentil et je crois qu'il est un peu triste en ce moment et comme je ne sais pas pourquoi, on va essayer de le rendre un peu plus joyeux d'accord ?


Voilà donc le moulin fermé quelques temps à nouveau.
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Opusone
Opus était revenu après sa longue retraite chez les moines.

Les vendanges étaient terminées et il avait collaboré au monastère avec les moines qui élaboraient d'excellents vins.
Le raisin avait été récolté, cuvé et pressé. Puis il avait fallu maîtriser la fermentation et débourber. Les premières fermentations se terminaient, il était temps de laisser le vin se reposer dans les grands foudres avant de le mettre en barrique.

Arrivé à Montpensier, il trouva la maison vide et le feu éteint. Sibille était partie avec Win pour un séjour à Montluçon où elle aimait retrouver ses anciens amis.

Après avoir mis au Cabochon au pré et nourri les bêtes, Balt ralluma un feu dans le four de la boulangerie. Sibille avait laissé un stock de farine, il était temps de se remettre à fabriquer pains, tartes et pains d'épices pour alimenter le marché de Montpensier.
Opusone
Depuis son retour de chez les moines, Opus ne se sentait pas très bien.
Fatigué, ayant des difficultés à respirer, de grosses quintes de toux et un peu de sang dans expectorations. Ce matin, il avait fait un malaise et son visage était à moitié paralysé.

Il prenait conscience que sa fin était proche et qu'il était temps de faire son deuil de sa présence sur terre.

Déjà, il n'était plus capable de travailler toute la journée. L'après-midi, il restait alité. Le stock de farine baissait et il continuait à produire ses pains. Mais plus pour très longtemps. Il avait renoncé à racheter de la farine sur le marché.

Opus avait été choisir l'emplacement de sa tombe dans le cimetière. Une place au centre où il pourrait observer les rares pomeneurs qui s'attardaient dans ce lieu.

Opus espérait que Sibille revienne bientôt de son voyage à Montluçon. Il espérait pouvoir ainsi prendre sereinement congé d'elle et de Win.
Sibille
Caprice à peine dételée et mise à l'abri dans la grange attenante au fournil, Winbill un peu endormi, fourbu du voyage fut tirer par la main pour se rendre au plus vite dans la maison qu'elle trouva sombre et froide...

Elle alluma une bougie et mis le feu au bois tout près dans la cheminée avant de se rendre dans leur chambre, laissant Winbill reprendre ses esprits près de Barack et de ses jouets de bois.


Doucement, elle poussa la porte et le vit allongé, le visage creux... Comment était-ce possible qu'en si peu de temps, il ait été si marqué ?

Mon tendre.... c'est moi... c'est Sibille, je suis revenue.... pardonne moi de n'être pas revenue plus vite mais je vais te soigner maintenant, j'ai fait du feu et je vais te préparer quelques infusions et une bonne soupe pour que tu te remettes....
à la lumière de la bougie, son visage était encore plus creux de près et elle vit près de lui des tissus tachés de sang. Les larmes lui montèrent aux yeux...

Mon amour .... qu'est-ce qu'il se passe... ce n'est pas possible, tu ne peux pas ... en si peu de temps... aller si mal... dis moi... dis moi ce que je peux faire ? la gorge serrée, elle avait du mal à parler. Elle vint s'assoir sur le bord du lit et pris sa main froide dans ses mains, la portant à son visage pour la caresser.
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Opusone
Opus s'était assoupi. L'arrivée de Sibille le réveilla et lui fit reprendre conscience.Il la serra dans ses bras.

Bonjour ma belle amie.
Je suis heureux de te savoir de retour.
Vois-tu, je ne suis pas bien. Je sens bien que mes forces m'abandonnent. Mais ta présence et ton amour me redonnent sérennité et courage.


Apercevant Winbill à côté de sa mère, il fut frappé par le changement.

Eh bien, mon fils. Tu as bien grandi depuis quelques semaines, ton voyage à Montluçon avec ta mère t'a permis de changer d'air. Te voilà bientôt une jeune homme et plus un "petit". Tes petites copines de Montpensier ne vont pas te reconnaître. Viens donc embrasser ton père adoptif.

Une quinte de toux l'interrompit. Puis une fois la douleur passée ...

Aidez-moi à me lever et allons dîner. Sib et Win que diriez-vous de profiter de cette belle soirée d'automne pour profiter d'une soupe à la courge et d'une tarte aux poires ?
Sibille
Il s'était réveillé et ses paroles se voulaient rassurantes. Elle commença à penser qu'elle s'était inquiétée prématurément, surtout quand il regarda avec fierté leur fils devenu un beau garçonnet.

Oui je sens que chaque voyage le fait grandir, d'ailleurs, je vais lui interdire maintenant de partir d'ici car je veux le garder toujours aussi mignon.

Mais une quinte de toux vient à nouveau résonner dans la chambre et elle sentit un frisson lui parcourir le dos...

Elle s'approcha de lui, en faisant signe à Winbill de venir l'embrasser puis l'aida à se lever.


Toi tu te reposes, tu vas venir près de la cheminée dans ton fauteuil... je m'occupe de tout. Je compte bien rattraper les semaines où tu n'étais pas là pour te gâter. Elle lui fit un sourire mais l'inquiétude devait se lire sur ses traits, elle tourna son visage pour ne pas qu'Opus le remarque.

A la limite, si tu veux vraiment faire quelque chose, épluche moi les poires, ce sera une bonne aide.

Une fois Opus installé dans le fauteuil, elle se mit à la tâche, profitant de la préparation du repas pour réfléchir aux plantes qu'elle allait chercher dans sa réserve et pour concocter un remède à la toux et surtout à la douleur qu'elle lisait sur le visage de son tendre.

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Opusone
Opus s'était levé et installé dans son fauteuil, il pelait les poires pour la tarte que Sibille voulait préparer.

Il se sentait faible, mais pas encore au point de ne plus être en mesure d'éplucher quelques poires.

Il profita de ce moment pour raconter à Sibille les vendanges chez les moines et tout ce qu'il avait encore appris sur la manière de vinifier en Bourgogne.

Mais déjà, il pensait secrètement à sa fin.
Son épée et son bouclier, il souhaitait que Win puisse les recevoir le jour où, jeune adulte, il pourrait s'affirmer et savoir devenir le maître de son destin.
Ses autres biens, écus gagnés et économisés avec son travail, reviendraient à Sibille. Sa compagne qui avait nourri son plaisir de vivre durant plus de 2 ans et qui avait partagé ses voyages, ses joies et ses peines.
Il savait qu'il était en fin de vie. Il ne voulait pas trop le montrer à Win et Sibille. Mais il savait aussi qu'il ne devait pas le cacher.
Le deuil devait se préparer et se vivre sereinement.
Sibille
La petite famille paraissait heureuse mais Opus avait confié peu de temps après, quand Win jouait encore avec Barack dehors, qu'il souhaitait que lui soit légué quand il serait assez grand épée et bouclier.

Sibille n'était pas pour les armes et avait même été étonnée de voir qu'Opus lui avait caché "ses" trésors, sûrement qu'il n'avait pas voulu avoir de discussion avec elle, sur l'utilité d'armes dans une maison mais elle comprenait le geste de transmission d'un père à son fils et cela lui faisait chaud au coeur. Winbill n'aurait jamais sûrement de souvenir matériel de son père légitime qu'il ne connaissait pas et serait fier d'avoir ce trésor du seul père qu'il avait connu aimant et rassurant.

Elle les laissa ensuite partir se promener tous les deux, pendant que la cuisson se continuait. Elle avait aussi l'idée de quelques infusions aux plantes bienfaisantes, espérant calmer la toux qui faisait souffrir son tendre. Elle se rappela alors avec émotion, les voyages entrepris tous ensemble et les moments de complicité entre Winbill et Opus quand ce dernier racontait des anecdotes sur son enfance là bas dans le château d'Oron en terres helvètes et quand il lui apprenait le sens du courant, l'art de la pêche ou le détail du ciel étoilé.

Les larmes se mirent à couler doucement sur ses joues, sans qu'elle puisse les retenir. Tant de moments heureux, de promenade sur les plages, de bains de minuit, d'auberges où seul le feu de cheminée était témoin de leur amour passionné. En souriant maintenant, elle se rappelait aussi les petites fleurs de camomille flottant sur l'eau du bain d'Opus et qu'elle avait d'un air coquin, tenté de rattraper sous l'eau, glissant sa main impudiquement sur le corps de son amant et elle ne souvenait plus trop mais, n'avait-elle pas fini dans l'eau ce jour là ? Les souvenirs s'estompaient mais pas son amour et il lui était difficile d'imaginer qu'il s'arrête déjà. Elle essuya furtivement ses joues en entendant ses homems rentrer


Alors mes hommes... est-ce que la nuit ne vous a pas surpris ? Vous n'avez pas eu froid au moins...Opus, vient vite là, près du feu, je vais te donner un peu d'infusion.
Un bisou sur les joues froides de son fils, un baiser volé sur les lèvres d'Opus et elle lui tend un gobelet de terre cuite fumant.
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Opusone
Opus prend le gobelet de tisane que lui tend Sibille.

Merci ma belle !!

Il savoure le liquide chaud qui apaise un peu la douleur qui gène sa respiration.

Après avoir repris des forces, il sort pour aller dans son atelier de boisellerie.
Pendant l'absence de Sibille après son retour de chez les moines, il a repris le travail de sculpture qu'il avait commencé. L'oeuvre est terminée et il se réjouit de pouvoir l'offrir à Sibille.
Un dernier coup d'oeil avant de refermer la porte de l'atelier. Et il ne peut s'empêcher de penser qu'il aimait bien le travail du bois. S'il n'avait pas dû changer de travail et devenir boulanger pour gagner sa vie, il serait bien resté le boisselier de Montpensier.

Son oeuvre sous le bras, il retourne dans la cuisine où Sibille prépare le repas. Il lui tend sa sculpture.


Cadeau pour toi ma belle, pendant ton absence je l'ai terminé.

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