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[RP] A la queuleuleu....

Cleopatre2
La brune avait ramassé toutes ses affaires, refait son paquetage, seller son cheval noir, et suivi tout le monde.. La mission en Maine était terminée... et un autre jour allait pointer son nez dans un autre Duché...

Tout en chevauchant aux cotés des ses soeurs, et des Licornes, elle se mit à penser que cela faisait bien longtemps qu'elle avait quitté sa Normandie natale.. et que bien des choses s'étaient déroulées depuis lors.
Elle était partie en direction de la Champagne pour rejoindre ses soeurs, mais elle n'y arriva jamais... le Mans était tombé le jour de son arrivée.. il y avait déjà bien longtemps et elle était restée pour défendre et chasser l'envahisseur. Puis la Normandie... ou elle était à un jour de cheval de chez elle... elle n'avait pu s'y rendre...

Et Alençon, ... décidément.. les choses étaient immuables... et rien ne changeait en fait. Aujourd'hui, ils repartaient en Alençon, chasser cette bete.. à plusieurs tetes.. mais ne dit-on pas que si tu lui en coupe une... deux repoussent à la place. Alors, le problème était grave.

Elle n'avait pas pu finir ses pensées qu'un chant.. à coté d'elle la fit sortir de sa reverie... Dire qu'elle allait continuer, non, elle ne connaissait point cette mélodie... mais elle avait reconnu sa soeur Atalante... Et la brune normande se mit à sourire dans le noir...

Mais elle ne pu dire quoi que ce soit, Lucifer s'était mis au galop à suivre tous les autres... Ou allaient-ils donc tous ? Y avait-il un ennemi caché non loin... et que la bataille allait faire rage... Elle verrait bien..

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Enguerrand_de_lazare
[Aux alentours d'Alençon]

Ainsi donc la cavalcade avait débuté. Les chevaux, commandés en cela par leurs cavaliers, avaient pris leur envol. Combien étaient ils en cette course tout autant dépaysante que somme toute des plus dangereuse? Cinq? Six? Plus encore? Nul moyen pour le chevalier de se rendre compte de leur nombre exact, tant son esprit était concentré sur celle qui, pour l'heure, menait la charge.

Une voix, sur sa dextre, parvint toutefois à ses oreilles, surnageant au dessus du vacarme environnant.

Arrête de tempêter après elle, tu vas t’essouffler pour rien et perdre de la distance…

Oui, ça pour tempêter, il tempêtait. Ce n'était point là un jeu, pour lui. En d'autre temps et d'autre circonstance, il se serait laissé allé avec joie à pareil divertissement, mais tel n'était pas le cas. Il allait répondre à la rouquine, de ce ton si habituel qu'il prenait lorsqu'il se trouvait mécontent ou contrarié, mais déjà celle-ci le distançait. A croire que, non content de maugréer, il en avait perdu, lui qui d'aventure menait la plupart des charges guerrières, la faculté de correctement diriger son destrier.

Tandis qu'il tentait de tenir la distance, d'autres déjà le dépassaient, qui à dextre, qui à senestre. Bientôt, son champ de vision fut obscurci par la poussière soulevée par les montures de ses compagnons. Quelques silhouettes se détachaient par devant lui, ses yeux le piquant et larmoyant quelque peu, augmentant encore sa gêne présente. C'est donc sans la voir qu'il passa à courte distance de sa sœur, qui, première partie, avait piteusement chuté à même le sol.
Quelques dizaines de toises encore, et le groupe, enfin, s'arrêta, les premiers arrivés satisfaits de leur prestation, les retardataires arrivant peu à peu.

Regard se portant alentour. Le campement ennemi avait gardé son calme apparent, et nul mouvement hostile semblait en provenir. Voilà déjà qui était point positif.
Sa sœur, désormais. L'angoisse, rapidement, saisit l'esprit du chevalier. Il ne la reconnaissait pas parmi le petit groupe des ex coureurs. Où avait elle bien pu passer...Cherchant activement, il se retourna sur sa selle, attiré par éclats de voix derrière lui, pour enfin voir celle qui avait mené la charge, riant à gorge déployée, le fondement goutant au charme champêtre de la boue mélangée à l'herbe grasse, rejointe maintenant par Walan l'écuyer, plus prompt que lui à porter secours à la jeune femme.

A mesure que le temps s'égrenait, la colère montait lentement dans l'esprit du chevalier, faisant céder peu à peu les signes apparents d'un calme précédemment affiché tout autant relatif que de façade.

Attendant que le groupe ne se reforme, il jeta ensuite un regard noir aux cavaliers l'entourant, sans plus se préoccuper des raisons de chacun d'avoir mené cette charge. Un coup d'œil au reste de la colonne de leur armée qui, lentement, s'étirait le long de la route menant du Mans à Alençon. Il leur faudrait encore plusieurs minutes avant que de les rejoindre.
La voix du chevalier s'éleva alors, couvrant le halètement des cavaliers et les bruits de respiration des montures qui se remettaient lentement de la course folle.


Bien. Puisque visiblement nous avons là frères et sœurs prompts à prendre les devants et dont les éperons semblent les démanger, je vais pouvoir vous utiliser à bon escient.

Signe de tête en direction de la colonne, au loin, puis, d'un geste de la main indiquant la direction du campement de l'Hydre.

Allez donc chevaucher à distance du camp adverse. J'ai besoin d'informations fiables les concernant, et voilà l'occasion rêvée. Restez éloignés assez d'eux, je n'aimerais déclencher hostilités prématurées. Ultimatum leur a été lancé, nous le respecterons. Repérez leur nombre, leur équipement, leur organisation, bref, je veux tout savoir.

Un regard vers Marie Alice.

Toi, tu restes là et tu ne bouges pas. Dans l'état où tu es, l'on risquerait de te prendre pour quelque manant s'en revenant des champs.

Il savait que l'empêcher de chevaucher avec les autres serait, pour elle, la pire des punitions. Le ton avait été suffisamment tranchant et sec pour qu'il ne permette aucune protestation.
Puis au groupe, dans son ensemble, à nouveau.


Et comme vous me semblez débordant d'énergie, une fois le campement monté, vous aurez l'infime honneur de prendre le premier tour de garde. Au temps pour le repas du soir, il vous faudra, pour ce jour, faire jeûne...A moins bien sur que vos frères et sœurs ne vous laissent quelque quignons de pains à déguster lorsque vous reviendrez de votre ronde...

Oui, au fond de lui même, le chevalier pensait ses ordres injustes. Ils n'avaient voulu, pour la plupart, que se divertir, et c'était là chose compréhensible. Mais la colère qu'il avait ressentie à l'idée des dangers qu'ils avaient peut être évités de peu, lors de cette charge à courte distance d'un groupe ennemi, avait eu barre sur sa raison. La colère. Et la peur de voir sa sœur se jeter ainsi à cœur perdu au devant du danger.

Gardant à présent le silence, il se tenait fermement campé sur son destrier, la main senestre posée sur le pommeau de son épée, ne quittant pas des yeux l'amas de tente visible au loin. Il n'avait, désormais, que faire des réactions des ses camarades, son esprit, à nouveau se focalisant entièrement sur le possible combat à venir.

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Sindanarie
Les Grecs avaient inventé des monstres mi-hommes, mi-chevaux. Peut-être ceux qui avaient eu les premiers pareille idée étaient-ils des cavaliers, des plus expérimentés et des plus amoureux de leurs montures. En tout cas, ce mythe avait l'avantage de correspondre assez exactement avec ce que ressentait Sindanarie alors que Vengeance filait comme le vent. La barrière de la selle entre la jeune femme et sa jument semblait se dissoudre. Elle sentait dans ses jambes la foulée de sa monture, chacun de ses mouvements dans l'ensemble de son corps. Inversement, l'animal semblait presque anticiper les mouvements de sa cavalière, procurant une sensation assez proche de celle que l'Errante ressentait en général quand elle combattait. L'impression de ne faire qu'un avec ce qui pouvait ne sembler qu'un instrument pour un observateur extérieur. Quand elle se battait, sa lame devenait son bras. Et, alors qu'elle galopait ce jour-là, Vengeance et elles se fondaient, dans une fusion presque parfaite, du moins en avait-elle l'impression.

Presque seulement, oui, car la respiration de la Licorneuse se hachait plus régulièrement que celle de sa monture. Il faut dire que, encouragée par Antlia qui avait donné réponse aux premiers mots, elle continuait d'entonner, en hommage à cet instant, l'hymne de l'Ordre. Presque sans s'en rendre compte, tant elle regardait le point d'aboutissement de la course (pour tout dire, les portes de la ville), l'Errante et sa jument dépassèrent leurs concurrents du moment. Vint cependant le moment où Sindanarie dut mettre un terme à leur course, tirant doucement sur les rênes de la jument baie. Elles étaient aux portes d'Alençon, dans le sens le plus littéral du terme.

Le souffle court, la jeune femme flatta et caressa doucement d'une main l'encolure de Vengeance, à présent immobile, qui haletait de son galop. Les suivants arrivaient déjà. Coude à coude, deux Dauphinois, Antlia et Walan. Tel était l'avantage d'avoir une certaine ancienneté dans l'Ordre... On découvrait vite les nouveaux visages, et il était aisé de leur associer un nom. Sourire en repensant aux discussions quant à l'entrée du Dauphinois. Quelles bêtises elle avait pu y dire avant de se faire rappeler à l'ordre... Puis Guidel et la rousse Limousine, côte à côte également, suivis de Semnos et du Lieutenant Commandeur, qui avait l'air de totalement désapprouver cette course spontanée. Enfin, Marie, au secours de laquelle se portait Walan. Un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme. Au moins, elle prenait bien sa chute. Et Enguerrand prit la parole, d'un ton qui n'annonçait rien de bon. Il était trop calme alors qu'il lui avait semblé l'entendre râler après Marie lorsqu'elle avait lancé la course.

Et ça, c'était très mauvais signe. Nul besoin d'être devin ou particulièrement intelligent pour savoir que, si un seul d'entre eux l'ouvrait, cela se finirait particulièrement mal. Pour avoir déjà vu le Lieutenant Commandeur à l'oeuvre, quoique dans un tout autre contexte, il valait mieux la boucler, au moins le temps de voir quel serait la tuile qui allait tomber sur le coin de la figure de ceux qui avaient participé à cette course. La tuile tomba rapidement, pour le coup. Et ce n'était, à tout prendre, pas tellement une tuile. Reconnaître le camp de l'Hydre... Au moins, cela serait utile. Alors que le Chevalier parlait, la jeune femme laissa un bref instant son regard se reporter sur la colonne qui arrivait. En prime, elle échapperait au montage du camp... Que demander de mieux, vraiment ? Cela ne ferait sans doute de mal à personne de savoir ce qui se tramait du côté de l'Hydre, et ce serait utile de reconnaitre un peu les lieux. Hochement de tête rapidement maîtrisé. Il n'en avait pas fini... La tuile serait pour Marie, en revanche. Clouée sur place... Malheureuse Marie. Sindanarie ne put que lancer un regard de compassion à sa Soeur. Courage...

Mais on n'arrête pas un Chevalier bien lancé. Surtout quand il remonte implicitement les bretelles, ce que comprenait assez bien la jeune femme, de quelques têtes brûlées qui n'ont rien trouvé de mieux à faire que de faire la course à si petite distance d'un campement hostile. La preuve en vint quand la suite des ordres du Lieutenant Commandeur tombèrent. Premier tour de garde... Soit. La suite était cependant un peu moins plaisante. Pas de repas jusqu'au lendemain. Eh bien, l'on ferait avec, n'est-ce pas ? On ne discute pas les ordres, surtout quand on s'est montré imprudent sous le nez de l'une des cinq têtes de l'Ordre.

Aussi la jeune femme inclina-t-elle la tête, en signe d'acceptation, relevant rapidement le regard vers le Chevalier. Puis, se détournant avec un léger sourire, elle talonna doucement Vengeance, une nouvelle fois. La jument et sa cavalière s'éloignèrent de quelques pas, avant qu'elles ne fassent volte-face et que l'Errante lance avec un demi-sourire, à l'attention de ses compagnons d'exploration et de ronde :


On y va quand vous voulez.
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Lady_antlia
Sentir le vent lui cingler le visage, alors qu'elle ne faisait qu'un avec sa monture: la liberté. C'était la liberté que l'Etoile éprouvait, retrouvait à cet instant.
Il fallait dire que depuis des mois, ils étaient sur le qui vive, avec peu de moyens d'échapper à la pression d'attente d'ordres, de batailles ou autre.
Le corps de l'ex capitaine se colla alors au plus près de sa monture, visage baissé et lança le frison à une folle allure.
Oui la liberté... et la folle équipée déboula, elle dépassa certains jusqu'à voir Marie à terre.
Ce fut le signe de l'arrêt. Sind au devant qui s'était déjà arrêtée, les rennes tirés avec douceur afin de ne pas rompre trop brutalement la course de Syrius, le cavalier et sa monture s'arrêtèrent non loin, revenant un peu sur ses pas.
Les naseaux du cheval fumaient en cette journée froide, la poitrine de la belle se soulevait de l'effort qu'elle avait mis en cette course.

Un coup d'oeil à Marie, déjà le galant Walan était à son secours, quant à son frère, il n'avait pas le visage de celui qui allait les féliciter.
Point d'urgence donc, cette course n'avait pas eu de buts d'attaque ou de défense: non ..
Du moment qu'ils n'écopent pas des douves, tout lui allait.

Elle lança un coup d'oeil vers Guidel, sourit intérieurement en le voyant puis se concentra sur les ordres/punitions du Chevalier.
Et voilà qu'il leur proposait de chevaucher près de l'Autre campement...Un sourire, douce punition: cela allait lui permettre de calmer son frison.


Bien Enguerrand.

Les rennes en main, elle se dirigea vers Sind, chuchotant:

Allons y avant qu'il ne change d'avis ou qu'il nous rattrape pour d'autres taches.

Elle ôta sa cape azur, signe distinctif qui éveillerait la curiosité. Puis elle tourna sa monture prête à prendre le chemin du campement retrouvant son mutisme.

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Ewaele
Que d’une tête, mais pas une tête de cheval, leur tête à eux, donc autant dire qu’ils s’élançaient dans une course folle côte à côte, elle voyait sur l’autre flanc d’Enguerrand, Semnos, lui adressa un sourire et fut surprise de le voir se décaler sur le côté comme pour laisser passage aux retardataires qui risquaient de vite les rattraper, elle dû se rendre à l’évidence que selon sa décision soit elle s’élançait plus vite et dépassait ses frères sans leur laisser aucune chance soit elle perdait du temps à regarder ce qu’ils allaient faire et de ce fait, se ferait vite rattraper par des Licorneux plus enclin à batailler pour arriver premier aux portes d’Alençon. Ses talons se décidèrent plus que sa tête et c’est ceux-ci qui donnèrent l’ordre à sa monture d’accélérer le rythme pour devancer les deux hommes.

Elle se mit alors à galoper. Droit vers les hommes de tête. Oui ! Elle galopa, de plus en plus vite, sa monture tambourinant la terre de ses sabots. Devant elle, les chevaux se resserraient, guidés par les rênes que tenaient ses frères. Sa vision se retrouva alors légèrement bloquée mais elle ne décéléra pas pour autant. Pegasus soufflait des naseaux, elle resserra les rennes entre ses mains et tira légèrement dessus pour dévier la trajectoire, prendre un virage serré sur la droite, les évitant de justesse. Elle dérapa un peu mais continua sa course folle. Un cheval se cabra et l'un des cavaliers était tombé. Hennissant. Pas le temps de se retourner pour voir qui cela pouvait bien être, bien qu’un rire vint la rattrapé… Non cela ne pouvait être elle ? Elle regarda tour à tour qui la devançait avec un peu plus d’attention, ben non elle n’était plus parmi les premiers, cela voulait-il dire pour autant que c’était la Vicomtesse qui c’était joliment sans aucun doute fait renverser pas son équidé ? De cela elle n’en était pas sure, après tout Marie avait pu aussi rire de celui qui avait sans doute caresser le sol de son fondement.

Alors que de la fumée sortait des naseaux de son cheval, elle vit ses oreilles pointer, elle sentit plus vite qu’elle ne vit un léger courant d’air a ses côtés, et se rendit compte qu’un museau se tenait à la hauteur de ses cuissardes, quelqu’un venait la talonner alors que ceux qui avaient pris la tête de la course, plus loin devant arrivaient. Et c’est côte à côte à bride abattu qu’elle termina ce moment d’intense sensation avec son frère Guidel qui l’avait rejoint. Aucun des deux chevaux n’avait prit le dessus sur l’autre, la rousse et le lyonnais arrivant dans la même foulée auprès des Licorneux qui étaient arrivés à Alençon ou plutôt a ses portes.

Elle reprenait enfin son souffle, quant elle vit Enguerrand avec sa tête des mauvais jours, peut être se dit elle, aurait-elle dû se retourner un peu plutôt sans doute aurait-elle vu ses traits et compris que sa remarque envers Marie n’avait pas une once d’amusement, bien au contraire même. Soit, l’heure était venue sans doute d’écouter la sentence par rapport à leur comportement… Mais Enguerrand plus qu’un autre devait savoir que la peur n’évitait pas le danger, et que depuis le temps ou ils piétinaient les remparts des différentes capitales, pouvoir une fois sentir le vent fouetter leurs visages, n’étaient pas non plus la fin du monde…

Hé bien elle irait voir de plus près le camp de l’hydre et voir ce qu’elle pouvait récolter comme informations… et les remparts à nouveau ! Elle se joignit au groupe qui se préparait à partir, fit un signe de tête à l’intention du barbu, afin de confirmer qu’elle avait bien compris ses propos et prête a talonner sa monture regarda ses frères attendant le signal de départ…

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*atalante
La cavalcade s'arrête subitement devant les portes de la ville, point d'ennemis en vue, enfin, pas qui menace directement vu d'ici.
La colonne des chariots continu sa progression afin de rejoindre le groupe des cavaliers de tête qui fut comme décapitée par cette chevauchée soudaine.
Mes soeurs sont là entourant le convoi comme moi.

le chemin qui était plus ou moins pierreux, vestige d'une ancienne voie romaine surement ressemble de plus en plus, vu la saison et le nombre de charrettes composant le convoi de logistique, à un champ de blé au moment du labour....de larges ornières naissante, traces du passage des roues sur les bords et des chevaux au milieu, commence à marquer profondément la direction à suivre pour rejoindre la ville.
Il ne pleut pas pour le moment, tant mieux, car bientôt, c'est les tentes qu'il faudra monter rapidement avant la nuit qui arrive vite à l'automne.
Il va falloir trouver un endroit judicieux pour ce faire, de l'eau, du bois et pas trop exposé, facile à défendre. Mais ça, c'est l'affaire des chefs qui se rassemble dirait on là bas au devant.

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