[RP] Dispensaire d'urgence Niortais

Flamel sourit a son Amie ...
" oui tu as sans doute raison ....je vais y songer ...."
il s assit sur un tabouret dans la pièce...observa Cornelia ...qui s affairait
" mais tu vois pour ça il faudrait que d autres personnes s investissent dans la marechaussé et la ce n est pas la même histoire... les volontaires ne sont pas légion"
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Il n'avait qu'une idée en tête, le faire baver, il le regarda et dit :

Je me dois d'être là des fois que la mort vienne te chercher à nouveau, Flamel m'a dit de veiller sur toi, donc je veille sur toi.

Il sourit et ne bougea point, les regardant.
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Voyageur.
Parrain des deux filles de Messires et Helana.

Flamel entendit frapper a la porte , Ante entra , il sourit après s être serré la main
"Assied toi devant l assiette libre nous t attendions "

Flamel regarda Ante un peu sévèrement
" D abord sache que tu ne me dérange pas ,et que tu seras toujours le bienvenu et ça, sans permissions aucunes" il lui posa la main sur l épaule
il lui sourit .
" Maintenant je te félicite pour ta pastoral tu vas bientôt être de la famille des Aristotelicien"
Ante prit la main de Clemence et lui sourit
" Ante Manges ça va etre froid..." lui dit Flamel ..... en riant
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plus tard ....

le dispensaire était devenu plus calme ,Flamel entreprit en ce début de printemps d aérer un peu toutes les pièces ... et de refaire le point sur l armoire contenant les différentes potions et autres onguents ,il allait avoir pas mal de travail car l hivers avait entamé les réserves .... ça lui donnera l occasion de se promener un peu dans la campagne sortir de se poste de police
qui commençait a lui peser un peu ....
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Flamel préparait quelques potions et autres onguents lorsque l on frappa a la porte ,il se lava les mains et alla ouvrir .... personne juste une silhouette qui
s"éloignait a pas rapide.... il reconnu néanmoins celle de Dame Alphy ... il allait refermer la porte lorsqu il aperçu le paquet sur le sol...il s en saisi
lu le petit mot , sourit .... hocha la tête et se rendit dans la pièce ou Messire
dormait ,il entra sans bruit et posa le paquet sur la table a coté de la couche,
puis retourna a ses affaires....
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" je vais bien merci ,et toi ?"il lui fit la bise et lui sourit
" le dispensaire et calme en ce moment...ça permet de faire quelques rangements et remise a niveau...d ailleurs je vois que tu as commencé."
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Après s'être rendue au cadastre, Satinea prit la direction du dispensaire. Elle déposa un panier de primevères sur le seuil et griffonna rapidement quelques mots sur un parchemin:

Flamel,

Je suis passée aujourd'hui car je quitte Niort définitivement. Je sais que je te reverrai à la guilde mais j'avais envie de respirer une dernière fois ce lieu dans lequel j'ai eu envie de devenir médicastre.
Je te laisse ces primevères, je sais que tu en feras bon usage. Puissent-elles être un signe d'espoir pour ton dispensaire et pour ma nouvelle vie!
A bientôt,

Satinea.
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ce n était plus possible de travaillé sereinement ....excédé Flamel
s excusa encore auprès de Dame Kelya ....Cornélia se tenait dans l embrasure

" Bien je vais lui parlé "
il se dirigea vers la porte et ne trouva que Charles5 qui grignotais quelques biscuits... il aperçu Alphy qui étendait du linge ...il se dirigea vers elle
" Alphy ...je sais que ça ne va pas être facile pour toi ... mais... il vaudrait mieux pour l instant que tu t abstiennes de rester au dispensaire.. Messire ne craint rien .. tu sais comme moi qu il est entre de bonne main...Cornelia
m a parlé de votre altercation .... je dois dire qu elle a raison ...pour l intérêt de Messire ....je pense que si tu lui demande tu pourras lui rendre visite une fois par jour .... bien je te laisse et merci pour ta compréhension
et pour ton aide aussi ..."
il retourna voir sa jeune patiente ... non sans piquer au passage un biscuit
a Charles5
" merci pour le biscuit Charles5"
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Phil l'écouta, la vit s'arrêter et ramener des bougies. Il la regarda et dit :

Tu m'accompagneras dans mes balades pour différencier les plantes au toucher et à l'odorat ?

Il lui sourit.
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Voyageur.
Parrain des deux filles de Messires et Helana.

Charles5 qui mangeait son biscuit, se retourna, et vit succesivement apparaître Flamel puis Cornelia, Flamel commenca et lui prit un biscuit au passage en n'ommetant pas de le remercier. Cornélia intervint alors:

Mais, il n'y a pas de problèmes, d'accord mais je vais te laisser le plateau de biscuit, tu peut les distribués aux souffrants s'il te plaît ? Oh et si t'en veut ne te gêne. Je repasserais plus tard !

Flamel arriva comme a son habitude après ses rondes de police ...
remarqua que la porte avait été ouverte ... il entra et entendit du bruit
dans la salle des préparations... il avança réfléchit et se souvint qu il avait vu Cornelia arrivé du haut des remparts ce ne devait donc être que la directrice qui etait entrée ...il poussa la porte de la salle effectivement il reconnu Cornelia..
"Bonjour Cornelia ... tu vas bien? ça fait plaisir de te voir ..."

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elle reperta se paroles;

Flamel sourit en voyant la surprise de la Dame ...qui manifestement
le savait au fond d elle mais ne pouvait pas encore l exprimer ....
" Sur ... je pense que oui .... maintenant vous dire de combien il me faudrait plus de précisions ...." un instant de réflexion ....
" deux mois je crois ne pas être bien loin..;"
il la regarda ...
" il va falloir prendre soin de vous maintenant ....et faire attention "
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"C'est qu'elle croit me faire peur avec ses moulinets et ses mots acerbes ... " Alphy la dévisage, sans mot dire, lui laissant cracher son fiel... puis d'un ton toujours calme reprit.

Et bien... vous m'en direz tant... "votre" dispensaire, "me le piquer". Vous avez l'air de penser que tout pourrait vous appartenir, même un homme comme une chose.

Puis toujours sans élever le ton.

Quant à être juge, si j'en crois l'aggressivité de votre ton, je pense que vous êtes loin d'être la personne parfaite aux bons soins des patients dans un dispensaire. Celle qui donne de son temps, de sa personne sans juger, sans compter... Vous n'êtes ni juge, ni médecin à ce que je sache, ni sainte pour m'obliger à sortir...

Je n'ai peut-être pas l'expérience des soins mais je sais parfaitement ce dont les gens meurtris peuvent avoir besoin et ce n'est pas d'une infirmière revêche. Mess ne m'appartient pas mais il m'a demandé, je le répête seul lui ou bien Flamel s'il estime qu'il n'a droit à aucune visite me feront sortir.

Puis venant s'assoir tout près du lit, sur une chaise, elle regarde Cornélia avec un franc sourire, puis se retourne vers Mess qui se calmait. Entendant la voix de Charles à l'extérieur, elle ajoute.

Tiens je crois que l'on vous demande, n'ayez crainte, je veille sur lui. Elle se retourne alors et reste là tranquillement.
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Emeric revint un peu après être parti, retrouvant bien sûr Alphy et Mess dans leurs occupations.

-Tient donc, pourquoi ne suis-je pas surpris.

Il jeta alors un coup d'oeil à Phil, et comprenant ce qu'il voulait faire, il attrapa un siège et s'installa.

Sur le marché, elle avait fait une affaire. Le tisserand avait mis la chemise dans un beau papier de soie et elle y avait glissé un perce-neige et un petit mot. "Pour Messires... qu'il se porte mieux"

Le paquet sous le bras, elle arriva devant le dispensaire, posa le paquet à terre devant la porte d'entrée et toqua avant de repartir rapidement. Cette bâtisse ne lui apportait rien de bon et pourtant...

Sur le chemin de sa petite cabane, elle se demanda ce que le destin lui réservait encore. Peut-être aurait-elle dû périr le jour où elle avait plongé dans le marais pour sortir Melchior. En tout cas, elle n'avait pas l'intention que ce destin décide pour elle. Elle allait prendre les choses en main et le forcer s'il le fallait.
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Mess avait écouté toute la conversation jusqu'à présent. Il voulait rester avec Alphy, comprennait sa position mais aussi celle de Cornélia. Il prit la main d'Alphy pour lui demander d'arrêter là. Il avait s'était calmé et ne pleurait plus.
Ie tourna vers son amie quelques peu agacer. Il grimaça une douleur lui prenant le ventre

Aïeuh... Corni je prend la défense de personne, je me défend à moi. Arrêtez cette conversation stérile...mhmm j'ai envie de vomir... j'ai eu ma dose je crois... je demande juste de pouvoir discuter avec Alphy, pour mettre les choses au clair. Et crois-tu qu'Helana avec tout ce qu'elle boit va venir ici ?

Et il regarda Cornélia s'en aller au moment où il sentait qu'il allait une nouvelle fois régurgiter. Il n'eut pas eu le temps de réagir et il vida une partie de son estomac...sur sa chemise

Et meeeeerde...

Et oui vous croyez quoi ? Il est de mauvaise humeur...
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Rédacteur en chef de la gazette poitevine
Marié à la douce Helana
Heureux papa de deux magnifiques petites filles : Chloé et Sophie
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Mais non, elle n’était pas agressive, c’est sûr. Un vrai chien de garde… montrant les dents et gardant le sourire pour faire passer ses ordres… Depuis leur première entrevue quand Melchior était si mal, quelque chose s’était passé entre elles. Alphy ne savait pas ce qu’elle avait bien pu lui faire personnellement à moins que ce ne soit de la jalousie purement, sans raison particulière, une sorte d’incompatibilité sans connaître le pourquoi.

« Mes murs », « mes bonnes actions » et elle disait Alphy possessive … "Je rêve…"

Quant elle parla de la remettre en bonne place… Alphy sortit de son mutisme…

En bonne place moi ? Non mais vous vous prenez pour qui ? Vous croyez pouvoir faire taire les gens, les faire se plier à votre volonté comme ça, d’un claquement de doigt ? Mais pourquoi avoir ouvert un dispensaire alors qui se doit d’être publique, ouvert à tous riches ou pauvres, sans jugement sur leur origine ou leur croyance ? Un asile privé aurait été bien mieux pour vous à gérer… et je vous rassure, si un jour je devais me sentir perdue sur le droit chemin, je ne viendrai absolument pas vous demander conseil, j’aurai bien trop peur que vous ressassiez encore tous vos mérites passés… Désolée que cela vous déplaise mais vous vivez dans votre passé et moi dans l’avenir.

Quant à Hélana, il est sur que si elle venait à franchir la porte de « votre » dispensaire, je m’éclipserai, il ne faut pas croire mais je suis plus respectueuse que vous ne le pensez vous savez…maintenant je doute qu’elle vienne sinon, cela serait déjà fait non ?

Elles avaient gardé la voix basse mais Mess venait de se réveiller et lui prit la main en parlant à Cornélia qui sortit peu après.

Alphy vit Mess changer de couleur et avoir un haut le cœur, elle n’eut pas le temps de prendre un baquet qu’il salit tout son linge. Elle l’avait fait maintes fois par le passé, pour les ivrognes qui venaient se vautrer en taverne, incapables de repartir chez eux, tellement ils étaient imbibés et sans façon, aida Mess à enlever sa chemise qu’elle mit dans le baquet. Elle lui passa le linge humide sur tout le visage, le nettoya et trouva un drap propre qu’elle posa en plus sur son torse, pour qu’il ne prenne pas froid quand elle l’aida à s’asseoir dans le fauteuil, le temps de changer le lit souillé lui aussi.

Elle aida Mess à s’aliter à nouveau, replaça ses cheveux en douceur et lui sourit. Ce n’est rien, c’est ton corps qui évacue le poison. Tu vas dormir un peu, je vais aller laver tout cela et puis s’il le faut vraiment, je partirai un moment pour qu’elle se calme. Elle fit un signe de tête vers la porte en souriant.

Je te rapporterai une chemise propre comme cela et tu iras mieux, nous pourrons alors parler. Cela te va ? Elle lui posa un baiser sur le front comme l’on fait à un enfant malade lui fit une dernière caresse sur la joue et prenant le baquet s’engagea vers la pièce principale ou de l’eau chaude était toujours à disposition dans le chaudron. Le baquet bien empli, elle alla à l’extérieur pour laver tout cela… Cela lui ferait le plus grand bien à elle aussi l’air frais… Elle trouva la pierre à laver et se mit à frotter le linge qui propre fut pendu sur des fils tendus pour sécher. Elle se frotta les mains gelées et repartit sans un mot. Elle avait avec elle, les petits sachets de Flamel mais n’en aurait pas besoin tant que Mess serait ici. Tout le monde avait besoin de recul et malgré tout, elle savait Mess entre de bonnes mains, même si c'étaient celles d'une sorcière...
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Clemence était heureuse de voir Ante arriver et elle l'accueillit avec un grand sourire. Elle laissa un instant les deux hommes discuter puis servit copieusement celui-ci. Elle s'asseya ensuite et Ante prit sa main. Elle la lâcha aussitôt quand elle entendit Flamel rire et dire à Ante :

Elle sourit et regarda Ante qui avait l'air un peu surpris.

Oui allez, manges ! Tu vas voir ça va te redonner des forces et surtout, te réchauffer !
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Elle avait fini par rentrer, grelottante et faisait infuser quelques plantes sèchées glissées dans un linge propre et plongées dans un grand pot de terre cuite où elle avait fait couler l'eau frémissante. Les odeurs et la chaleur du feu et de la vapeur lui redonnèrent quelques forces quand elle vit entrer dame Patrie qui lui fit un discret signe de tête, posa des victuailles, jeta un oeil dans la salle de soin de Mess dont la porte restait ouverte puis repartit.

Alphy n'entendit que la fin de sa phrase ... Il est fou.

N'avait-on pas plus de pitié pour un homme qui avait voulu se donner la mort ? Ne pouvait-on à le voir ainsi avoir un moment de compassion, même si l'on ne comprenait pas son geste. Elle même savait que ce geste était ambigu vis à vis d'elle mais attendrait qu'il soit remis pour lui demander des comptes et encore.. avait-elle le droit d'ailleurs de lui demander quoique ce soit... Elle n'était rien.

Les herbes enlevées du pot de terre, elle prit plusieurs gobelets et se dirigea à nouveau vers la salle de soin où les regards d'Emeric et de Phil ne présageaient rien de bon.

Phil, sers-toi, cela fait longtemps que tu es là et vous aussi messire. Je peux essayer d'en donner à Mess à ton avis ?
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Flamel qui pendant ce temps s occupait de sa patiente ... perçu le bruit de
la conversation d a coté ... il la laissa encore une fois ,étant un peu agacé par tout ce mouvement ..qui troublait quelques peu la quiétude qui aurait du régné en ce lieu...il entra dans la salle de Messire
" Houla!!! que de monde ici ....bien il va falloir que vous sortiez maintenant"
il se dirigea ver Messire et l examina ... regardant son fond d œil et les
pulsations de son cœur ....
" Bien tu va mieux on dirait .... parfais je vais te prescrire des tisane qu il faudra que tu boives tous les jours pour nettoyé un peu ton organisme "
il se tourna vers Alphy qui semblait s être beaucoup occuper de Messire
" tu surveilleras qu il les prennent bien ... hein.....!!
puis vers les autres ..
" Phil c est bon je te relève de ta fonction de surveillance .... tu as du travail ... je crois .... pour l herboristerie..."
"bonjour Charles5comment vas tu depuis le temps .... "

" bien je vous laisse j ai une patiente a m occuper ...."

il confia les petits paquet d herbe a Alphy ...
" voila , tisane deux fois par jour ,au matin et au coucher ..."
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La salle de soins où il se trouvait n'était pas immense. Alors voir autant de personne l'oppresser. Mais Flamel arriva.
Il fut soulager quand Flamel les pria de sortir et sentit moins oppresser dans cette salle, oui je me répète, minuscule. Mess se laissa faire quand le médiscastre l'ausculta. Il écouta ses conseils et hocha la tête verticalement pour montrer qu'il avait écouté et compris. Il s'assit sur son lit et glissa sa main dans celle d'Alphy. Il voulait sortir d'ici pour avoir la paix et son intimité. Puis il fallait qui change ses vêtements plein de sueur.

Flamel ! Je peux sortir et passer par chez moi pour aller me changer ? Si tu veux je reviens et Alphy m'accompagne.
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Mess vit Cornélia à l'entrée de la chambre qui ne disait rien. Au moins elle ne le jugeait pas alors qu'il avait failli mourir. Il lui fit un sourrire pour la remercier de son silence.
Puis il sentit sa tête tournée et regarda Alphy. Est-ce du repos de se faire surveiller ainsi ? Est-ce du repos quand les personnes qui m'entoure, à part une, sont là pour me faire...chier...alors que...alors que Il baissa la tête, sa gorge se noua. Puis il continua d'une petite voix triste regardant le sol Alors que j'ai besoin de soutien... Donc si c'est pas possible d'être tranquile je pars me reposer ailleurs...

Les yeux brillants de larmes de tristesse, parce que même son meilleur ami était contre lui, il se leva, décidait à partir loin d'eux et ravageait par ce qu'il venait de se passer. Mais son corps peinait à suivre et il se mit à tituber. Il continua à marcher, se refusant à abandonner.
Arrivait à la porte, après un extrême effort, il se retourna et vit qu'il n'avait fait que 5 mètres. Son moral déjà assez bas en prix un coup et ses larmes coulèrent. Comment est-ce possible que les gens qui devrait, au moins, ne pas le juger alors qu'il avait échappé à la mort le jugeaient tout de même et restaient là juste pour l'embéter ?
Ses interrogations finirent de le ravager. Mess serra les dents, ferma les yeux et sécha ses larmes.

Puis il ouvrit les yeux et regarda longuement Alphy. On pouvait voir ses muscles de la machoire très contractés, on pouvait lire sur tout son corps la haine qu'il éprouvait mais seul ses yeux était calme. Dans son regard on pouvait lire toute la joie et le bonheur qu'il éprouvait quand il était avec elle, on pouvait voir tout l'amour tout l'amour qu'il avait pour elle et on pouvait comprendre un "merci d'être là pour moi". Cet échange du regard fut long et silencieux. On n'entendait que la respiration des personnes présentent dans la salle et le silence régnait.
Puis Messires se retourna et son regard fut rempli de haine. D'un pas faible mais décidait il prit la direction de chez lui. Lentement mais sûrement. Il s'appuyait sur tout ce qu'il pouvait. Son souffle s'accelléra
Mais une chute lui sapa bien sa volonté. Il se releva, ses larmes reprirent le dessus et sa volonté fut anéantis. Il s'asseya contre le mur et regarda droit devant lui, son visage déformé par la haine et la tristesse qu'il ressentait. Il n'avait fait qu'une dizaine de mètres...
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Mess reprenait des couleurs, elle lui sourit. Elle s'écarta un petit moment pour boire un peu elle aussi de l'infusion. Sa chaleur se diffusa dans tout son corps, enfin c'est ce qu'elle croyait à moins que ce ne soit la simple réaction aux mots que Mess échangea avec Phil à la suite.

Mess prenait de l'assurance au fil de la conversation, son ton devenait presque sarcastique et elle se rapprocha de lui doucement, mettant une main sur son torse pour lui faire signe de se calmer.

Elle n'osait rien dire, au milieu de cette joute verbale, elle se sentait comme prise au piège mais son coeur ne pouvait pas être insensible aux mots que disaient Mess. Elle qui pensait être assez forte pour prendre du recul, la voilà à parler d'avenir, enfin à écouter Mess lui parler d'avenir devant Phil. Mais euh...

Il avait plongé ses yeux dans les siens et toute la tendresse réciproque de ces derniers jours réapparue, oubliant Phil, elle ferma les yeux elle aussi et se laissa embrasser.

Tu es bien fou mon adoré, je confirme... lui dit-elle dans un murmure et je dois être folle aussi mais je te demande de te calmer et nous verrons ce que l'avenir nous apportera... Laissons faire le temps, il a l'air de jouer avec nos coeurs pour l'instant.
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Toujours agacé, Emeric hésita un instant, puis sortit de la pièce.

Je vais aller boire un coup, puisqu'il n'y a que ça à faire. Je repasse plus tard.

[Un peu après]

Messires se réveilla et ouvrit lentement les yeux. Ses yeux lui piquant et la lumière l'éblouissant il les ferma et ouvrit plusieurs fois. Il était dans une salle, sur un lit. Il reconnut Emericbr et Phileasthelove mais ne vit pas Alphy ce qui le fit paniqué. Il ne put cacher son stress malgrès sa volonté.

Phil...j'ai soif...

Il espérait qu'ils n'avaient pas entendu ce qu'il avait dit à Alphy mais à la vue des regards qu'ils lui lançaient il devina qu'ils avaient entendu. Tant pis pour lui. Et puis ce n'était pas de sa faute si son coeur allait vers une autre femme... Qu'allait-il se passer ?

Elle est où Alphy ?
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"Il vit encore" c'est tout ce qu'elle voulait entendre.

Elle écouta alors la respiration devenue calme de Mess et eut un grand soupire de soulagement. Elle était tellement contente, qu'elle alla faire une bise à Phil pour le remercier...

Merci... merci d'être là et puis, merci de sa part... je sais que s'il pouvait parler, il le ferait lui même. Elle ne se doutait pas des sentiments qui s'étaient insinués entre les deux hommes. Elle se tourna légèrement vers son messager... et ajouta merci à vous aussi messire... Puis ne sachant pas trop quoi faire, elle sortit un instant dans la grande pièce principale où un feu brûlait. Dans un fauteuil légèrement assoupie Kiki...

Alphy fit le moins de bruit possible et mit de l'eau à chauffer, une bonne infusion lui ferait du bien. Elle était épuisée, tant de tensions nerveuses sur si peu de temps. Ils allaient la rendre folle. Elle avait besoin de prendre un peu l'air et pendant que l'eau chauffait se mit sous le porche d'entrée juste de l'autre côté de la porte qu'elle poussa dans son dos et prit une grande inspiration. "Qu'est-ce que je vais faire maintenant ? " Tout se bousculait dans son esprit et elle qui se croyait perdue il y a quelques jours quand elle avait senti leur rapprochement était à ce jour complètement déboussolée... Tout avait été si vite, trop vite... "Je ne voulais faire de mal à personne" pensa-t-elle regardant devant elle le soleil d'hiver qui ne la réchauffait guère.
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Il n'en croyait pas ses oreilles. Elle aussi l'aimait. Il se blottit comme il put contre elle ses larmes ayant cessé.
Messires réussit enfin a garder les yeux ouverts il la regarda très longuement dans les yeux.

Je veux pas mourrir...je...hummm...je me sens...mal...je me sens partir...j'ai envie de dormir...

Il lui fit un jolie sourire, apaiser de lui avoir dit ses sentiments malgré sa douleur et laissa ses yeux se refermer. Il se sentait bête...bête de mourrir et dans les bras de la femme qu'il aime...Helana s'effaçant de son coeur pour laisser place à une plaie béante qui risque aujourd'hui de le tuer...
Sa tête bascula sur le côté. Il respirait faiblement s'endormant peut être pour le repos éternel.
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Phil observa la scène puis la réaction d'Alphy, il soupira et se releva pour s'approcher du corps. Il posa le dos de sa main sur son front pour voir si il était chaud. Ensuite il passa son oreille sur le torse de Mess et écouta attentivement. Il se redressa et dit :

Alphy, ne t'inquiète pas... Il vit encore... Il va pouvoir s'occuper de toi !

Si il pouvait il aurait tué le Mess de ses propres mains, il (Mess) le méritait amplement selon lui (Phil). Il se recala dans son coin et regarda la scène avec dégoût.
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Voyageur.
Parrain des deux filles de Messires et Helana.

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Il sentit des baisers, tendres...très tendres sur ses joues. Un souffle chaud sur sa peau gelée. Un murmure. C'était Alphy. Une quatrième larme.

Des voix. Elles résonnaient toujours mais il ne distinguait que celle d'Alphy. Comme si son corps ne voulait que d'elle.
Il vomit, son torse se soulevant. Sa tête tombant sur le côté et le liquide sortant de sa bouche. Une cinquième larme. Sa gorge était très irritait et son ventre recommencer à le brûler. Sixième larmes. Ses lèvres remuèrent mais aucun ne sortit. Un flot de larme silencieuse. Il voulait appeller Alphy et il essaya une nouvelle fois. Alphy...Bingo ! Il marqua une pause. Bah oui c'est difficile de parler quand on est presque mort. Alphy...excuse moi...je t'aime...

Pour lui c'était un adieu. Il croyait y rester. Il voulait passer ses dernier instant avec Alphy. Mess tendit faiblement sa main vers la provenance des voix et il fut pris d'un violent spasme de douleur. Il mordit sa lèvre inférieure, jusqu'au sang et reposa lentement son dos sur le lit,
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Phil entendit les paroles de Mess, il s'écarta et laissa Alphy parler à Flamel. Il était de mauvaise humeur après ce qu'a dit Mess.
Il sentit le regard d'Alphy et la vit chuchoter quelque chose à Mess, il soupira longuement mais se retint de dire quoique ce soit, ce n'était ni le lieu ni le moment pour se lâcher. Il s'assit donc dans un coin et regardait de loin les gens.
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[Salle de soin de Messires]

Messires reprenait peu à peu ses esprits. Les voix ne résonnait plus mais ses paupière comme tout son corps restaient lourd. Il sentait qu'on lui gardé la tête incliné et qu'on lui passer quelque chose d'humide sur le visage. La douleur au ventre le tiraillé et les larmes continuaient à couler.
Il savait qu'Alphy était là et il voulait la sentir contre lui, avoir un contact avec elle. Il voulait qu'elle l'excuse de ce geste désespéré.
Il grimaça non pas de douleur, enfin si un peu tout de même, mais surtout de tristesse... Il s'en voulait d'avoir fait ça parce qu'il avait des enfants et Alphy.

Alphy...pardonne moi... p...hummm j'ai mal... prend moi dans tes bras...

Il avait entendu qu'elle croyait qu'il délirait mais il ne délirait pas. Son coeur était à elle. Sa femme l'avait énormément déçu. On ne boit pas et on n'est pas saoul devant ses enfants. Et rien que ça avait gravement entamé son amour pour elle et le reste avait finit le boulot. Ne plus la voir et qu'elle le rende malheureux l'avait fait se tourner vers Alphy. Cette tendresse qu'il éprouvait pour elle s'était transformé en amour. Il tenait à lui faire comprendre.

Alphy...aouch...je délire pas...je t'aime...
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Il veillait sur Mess en l'écoutant, puis il la regarda en souriant et murmura :

"J'en étais sûre !"

Puis la voyant se mettre à pleurer il la prit dans ses bras pour la réconforter et lui fit plusieurs tendres bises en lui caressant le dos.

Allez, ma belle, ne pleure pas... Il a toujours été, semble-t-il, perdu dans ses sentiments... Je suis là, je vais veiller sur lui et m'occuper bien de lui... Et oui bien sûr qu'il l'aime ! Il s'est pas marié avec elle pour ma figuration et ne lui a pas fait des enfants par plaisir !

Son ton devint assez sec, toujours assez rassurant.
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Phil écouta Flamel, il savait qu'il ne pouvait que lui obéir, du coup il nota dans une partie de sa tête ce qu'il avait dit :

Il prit donc place près du corps et le regarda attentivement. Il demanda avant que Flamel s'en aille :

Flamel, si tu as besoin que je te prépare un onguent ou je ne sais quoi demande-moi, je suis sûre que je peux le surveiller et m'occuper de ça. De plus je suis pas le seul à m'en occuper.

Il regarda tendrement Alphy et lui mit une douce bise sur chaque joue et se remit à guetter Mess.

Alphy, tu vas bien ? Je suis désolé de n'être repassé mais je ne voulais te déranger, et il me semblait mal de ma part de venir te piquer à la compagnie de Mess qui a l'air de venir assez souvent pour un massage ou une danse.
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salle de soin Messire
flamel alla chercher de la poudre de theriaque ..et en administra
a Messire
" bien , il va falloir attendre maintenant , je viens de lui deonner un contre poison .. laissons le se reposer, vous rester a ces coté Sieur ..Emericbr?"
il retourna dans l autre salle ou Kilya attendait
il se lava les mains et de rassis pour écouter la Dame
" bien , reprenons ;"
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Emeric salua Patrie d'une signe de tête. Puis sortit rapidement d'un pas forcé.

Je reviens tout de suite, je dois aller prévenir quelqu'un.

Il revint quelques minutes plus tard, puis s'assit à côté de Messires, avec un air un peu agacé.

Il se sentait partir petit à petit. La douleur, pourtant toujours présente, n'était qu'un souvenir. Il délirait...ou plutôt il mourrait et avait les délires de quelqu'un qui agonise.
Il voyait sa vie défiler. Son enfance loin de son frère jumeaux et de ses soeurs, juste avec sa mère. Sa mère qui lui manquait. Son défunt frère jumeau aussi. Sans doute il aurait été là Mess n'aurait pas fais ce geste désespéré. Son frère jumeau à qui il disait tout, avec qui il était très proche. La mort de celui-ci le perturbait toujours autant. On lui fit avaler quelque chose.

Il vit son premier jour à Niort. La première fois qu'il a vu Helana. Il s'en rappelle. La femme qu'il perd petit à petit. Sa femme. Sa femme qui est devenu alcolique. Il ne reconnait plus la mère de ses filles, sa femme, la femme qu'il aimait. Oui qu'il aimait. Ses sentiments pour elle s'atténuaient. Tout ses évènements l'avait éloigné d'elle et son coeur se tourner vers une autre.

Alphy. Une femme plein d'avenir qu'il avait fait co-dirigeante de la Maison des Métiers de Niort. Elle qui lui apportait tendresse et réconfort. Il avait menti à Phileasthelove oui, mais il n'avait pas voulu que leur relation soit officielle parce qu'il voulait prendre son temps avec la nouvelle femme qui occupait son coeur.

Phil. Phil qui était comme un frère pour lui. Toutes leurs bêtises, leurs beuveries lui revint à l'esprit. Ou du moins il les vit. Phil qui était parrain de ses filles.

Rhea. Rhea_de_lisenne. Ou était-elle ? Elle qui avait accouché sa femme, elle qui était marraine de ses filles. Elle pour qui une parti de son coeur avait été tourné. Elle avec qui il avait pris tant de plaisair. L'aimait-il toujours ? Il ne savait pas.

Ses filles. Chloé et Sophie. Deux belles jumelles. Leurs naissances. Ce jour là était le plus beau jour de sa vie. Ses filles, qu'allaient-elles devenir sans lui avec une mère alcolique ?
Un tunnel, une lumière et des voix...lointaines qui résonnaient. Penser à ses filles le fit s'accrocher à la vie.
Puis il reconnut une voix, celle d'Alphy, et une larme coula sur sa joue. Il voulait lui dire ce qu'il ressentait pour elle mais il n'en avait pas la force. Une seconde larme. Il se sentait mourir et il voulait ses lèvres. Une troisième larme, sur l'autre joue cette fois-ci...
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Membre du Comité Des Fêtes Poitevins
Rédacteur en chef de la gazette poitevine
Marié à la douce Helana
Heureux papa de deux magnifiques petites filles : Chloé et Sophie
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un homme entra dans la pièce affolé....

il leva la tête et regarda l homme ,....puis se leva ....
" je reviens ..excusez moi ...."en s adressant à Kelia et Killerintheblack

il arriva dans la salle ou était couché Messire ....
" comment savez vous qu il s est empoisonné et si c est le cas avec quoi le savez vous ?
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Emeric est l'homme en question (oui, faut bien que je fasse mon apparition, non ?)

Alors, Flamel, vous pensez pouvoir faire quelque chose ?

Flamel qui c'était absenter quelques instants , poussa la porte du dispensaire
et trouva là deux personnes qui semblaient attendre
il se débarrassa des on manteau .
" bonjour Dame et Sieur , je suis Flamel médicastre en ce lieu , que puis je pour vous ?"
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Killer se retournant entendant l'homme se présenter et sourit restant près de sa belle

Je suis killer, enchanté .

Puis il laissa la parole a sa femme qui demandait son aide

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Flamel avait noté tous ces symptômes ....il pouvait lire l angoisse sur le visage des deux jeunes gens ....
" Bien .... tout d abord, quelques précisions,avez vous vos ’écoulements menstruels?... et quand se produisent vos vomissements ?ensuite décrivez moi plus en détails vos maux de ventre."
Flamel sourit a la jeune Dame...
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Elle continuait de maintenir son tissu humide sur le front de Phil qui n'avait pas l'air de vouloir bouger, ni de dire quoique ce soit d'ailleurs... mais elle avait décidé de laisser faire et d'écouter les consignes alors quand elle crû entendre son prénom.

Elle se retrouva debout aussi sec et fit un pas pour s'approcher de Melchior mais se rappelant les directives n'osa plus avancer, un oeil sur Phil pour qu'il ne tombe pas de la couche elle osa demander

Euh... c'est mon prénom qu'il a prononcé ? Il m'a reconnu alors ? J'avais peur que tant de jours entre le paradis et l'enfer lui aurait fait tourner l'esprit et qu'il serait comme en enfant nouveau-né... Puis elle sourit franchement... Oh que je suis contente que ça ai marché rajouta-t-elle plus doucement.

Flamel interrogeait Melchior et de là, elle n'entendit pas sa réponse et heureusement car son sang n'aurait fait qu'un tour...

Un peu de bouillon peut-être ? Osa-t-elle rajouter puis regardant Phil. Euh il n'a pas l'air bien lui, tout à l'heure j'ai eu l'impression qu'il se tenait la jambe...
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Flamel fut heureux que Melchior revienne a lui Alphy proposa du bouillon
le médicastre fit oui de la tête..
" ça ne lui fera pas de mal ...;mais il va lui falloir le laisser se reposer .."
son regard se tourna juste au moment ou il vit sortir Cornelia ,il n eut pas le temps de la rattraper pour lui demander si elle comptait resté a Niort
il n avait pas eu beaucoup l occasion de se parler ....la vie devenait difficile.
puis il fallait voir ce qui se passait du coté de Phil qui d après Alphy se plaignait de la jambe .
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Phil se réveilla donc en sursaut, puis il passa quelques minutes à tout regarder autour de lui, puis tout lui revint comme la douleur. Flamel se dirigea vers lui. Il se maintenait la cuisse et dit :
Flamel aide-moi, j'en peux plus de ces crampes, j'ai essayé pleins de décoctions données par Cornie je me masse souvent... S'il te plaît, abrège ces souffrance...
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Voyageur.
Parrain des deux filles de Messires et Helana.

Flamel écoutait Phil qui lui décrivait ses douleurs.... il se dirigea vers son armoire et en sorti plusieurs petites fioles .....
une contenant de l huile essentiel.... de romarin camphré et une autre
contenant des minéraux , cuivre,magnésium potassium .
" voila ce que tu vas faire ,tu boiras cette fiole contenant des constituants
minéraux , et tu te masseras avec l huile de celle ci...." il lui designa les petites fioles .... a ce moment une voix ce fit entendre .... suivi d une toux
sèche....

Flamel s avança vers l entré et vit Lys ...
" bonjour Lys c est toi qui tousse de la sorte ?" il la regarda
et la fit entré dans une salle de soin..... assied toi et dis moi ce que tu ressent .
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Flamel écouta le récit de Lys et en même temps prépara du miel avec du lait
chaud ....qu il servit a la jeune femme ..
" donnes moi plus d explications sur ce vol.
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Phil écouta et prit les deux fioles en acquiessant. Il se leva ensuite, prit sa canne et prononça ces quelques paroles :

Merci Flamel, je vais aller me soigner et me reposer, je me sens las après toute cette agitation. Je reviendrai plus tard.

Il commença à prendre la direction de la porte, puis il dit :

Bonne journée et bons soins à tous !

Et l'homme à la canne disparu très vite.
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Voyageur.
Parrain des deux filles de Messires et Helana.

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L'image floue du visage d'Alphy apparu devant ses yeux, le sang battait dans ses tempes comme un millier de tambours quand une autre voix familière se fit entendre ...

essayant de rassembler ses forces et ses esprits ,il esquiva un vague geste pas certain que ses membres répondraient a l'appel de son esprit

d'une voix a peine audible il trouva la force encore de murmurer

Vivant .... hélas

constatant que même pour la mort il était devenu un paria

Phil entendit quelqu'un entrer, c'était Flamel, ce coup-ci le stresse était intense, il sentit ses battements de coeur accélérer, puis perdit connaissance sous le taux élevé d'adrénaline causé par la crainte des sanctions de Flamel. Il s'effondra donc une fois de plus aux pieds de Flamel, s'étendant de tout son long.
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Voyageur.
Parrain des deux filles de Messires et Helana.

Les choses se bousculent... la femme qu'elle ne connaît pas, l'ombre mise de côté s'interpose et se met à hurler... les bouscule et arrache des mains de Phil le corps de Melchior.

"Qui nous sommes ? et toi qui es-tu pour te comporter de la sorte ? Un autre médecin qui veut bien faire sûrement." Pensées fugaces mais aucun son ne sort de sa bouche. Alphy voit Phil tanguer dangereusement puis se reprendre et se justifier auprès de la dame. Elle voit la femme prendre une couverture et frictionner Melchior qui prend son temps pour émerger, profitant peut-être des soins qu'on lui apporte mais sûrement de la chaleur qui lui arrive par les frictions.

Alphy s'est mise de côté, on ne lui donne pas le choix, reprenant son souffle, ajoutant du bois dans le feu, elle veille de loin, tente de reprendre ses esprits quand elle voit entrer dans la pièce Flamel à l'air furieux.

"Alphy, tu vas t'en prendre plein, sois forte, reste fidèle, ne regrette rien" Il fait un tour rapide de la pièce, dévisage les personnes, voit les deux baquets et s'approche d'elle la questionnant, l'accusant aussi.

Phil et elle sont à la question... et l'un et l'autre ne trouvent pour le moment de mots pour expliquer, se justifier... Elle allait ouvrir la bouche quand Phil s'effondre à leurs pieds. Profitant de l'occasion, il serait bien assez tôt pour elle de devoir payer l'affront, elle s'accroûpit près de Phil quand elle entend d'autres mots murmurés par Melchior.

Je crois que mes explications attendront ajoute-t-elle d'un ton qu'elle veut le plus doux possible. Puis d'un signe montre les deux hommes qui ont encore besoin d'eux... et pour l'instant Phil le plus près, montrant sa tête... Il ne s'est pas cogné la tête je pense... mais n'a pas l'air bien... qu'est-ce que l'on fait ?

Elle décide de laisser agir Flamel, elle avait déjà bien assez de poids sur ses épaules de ses actes pour Melchior et jette un regard furtif vers celui-ci qui reprend vie.

édité pour une tite "fote" en me relisant
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La sueur perlait à son front et ses bras étaient rouges, tendus, douloureux à maintenir ainsi l'homme dans l'eau très chaude. Elle n'osait regarder la diaconesse ne voulant voir dans son regard le moindre reproche et c'est par signe qu'elle lui montra que le corps maintenant abandonné devait être mis dans l'autre baquet, celui de glace...

Melchior avait fini de se contorsionner et c'est un poids mort qu'elles avaient maintenant à sortir de l'eau... Les deux femmes peinaient et Alphy se demanda si elle n'avait pas présumé de leur force au moment ou une voix masculine se fit entendre, suivi de peu par une autre féminine mais qui repartit bien vite.

Elle tourna la tête alors pour voir dans l’entrebâillement de la porte qui était l'homme qui se portait volontaire pour les aider.

Euh.. oh c'est vous Messire Phil ? Mince c'était un médicastre lui aussi, qu'allait-il penser de ce qu'elles étaient entrain de faire. Devait-elle s'expliquer, ou bien devait-elle assumer et continuer, acceptant son aide, même plus, lui imposer de suivre ses directives, elle qui n'était qu'une petite cultivatrice de blé... Fallait faire vite de toutes façons.

Et bien oui, nous voulons bien un peu d'aide c'est qu'il est lourd notre ami Melchior hein ? Grand sourire enjôleur. "Surtout ne pas le laisser poser des questions" Je suis contente de vous revoir à Niort, voilà, pour finir le traitement faut qu'on le mette dans le bac là et qu'on le recouvre de glace... Cela va le secouer à nouveau mais c'est ce qu'il faut... et elle continua ainsi à parler de tout et de rien, de la pluie, du beau temps, de Niort tout en soulevant Melchior de son côté, attendant du renfort de l'autre. Avez-vous vu Messire Flamel depuis votre arrivée ? Il se porte comme un charme, depuis que je lui fais régulièrement de la soupe vous savez ?


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Mince elle n'avait pas pensé à cela.. "Vite, vite Alphy, réfléchis, trouve une réponse qui ne pourra être contestée..."

Elle n'avait pas pu retenir Melchior quand Phil lui avait pris des bras et le pauvre homme trempé se tenait là sur une table, le corps inerte mais bien plus détendu à ce qu'elle pouvait pouvoir...

Flamel ? Et bien non, ce n'est pas lui. Flamel a fait ce qu'il pouvait... Melchior est resté longtemps, bien trop longtemps dans sa léthargie et il lui faut un choc... le même choc qu'il a pu avoir pour en arriver là... J'en suis sûre, aussi sûre que je sais qu'Aristote n'aurait pas mis Wantaka sur mon chemin s'il n'avait pas voulu cela..

Meurtre... Croyez-vous que je n'ai pas pensé à tout ? Avant de le plonger dans cette eau chaude et qu'on le mette dans la glace j'ai bien réfléchis et j'ai demandé l'avis d'un ami herboriste, il m'a dit que son coeur pourrait cesser quelques instants de battre et m'a engagé de tenir à ma disposition une fiole que j'ai là... Elle tâta sa poche... pour lui faire repartir son coeur, quelques gouttes seulement.

Et oui, il y a un risque... mais regardez le... est-ce que l'on peut le laisser ainsi ? Mourir à petit feu car on ne peut pas le nourrir suffisamment. Le peu de bouillon qu'il ingère, ne maintient que ses fonctions vitales en vie mais sa tête n'a pas décidé encore et moi je veux l'aider...

Elle se remit aux épaules de Melchior et regardant Phil dans les yeux... Vous voulez nous aider ou alors sortez... vous ne serez complice de rien... j'en assumerai les conséquences... Je ne me défilerai pas mais je n'arrêterai pas non plus. et tenta seule de le faire glisser vers le baquet de glace, Wantaka tétanisée, attendant sûrement la suite.

Elle avait dit tout cela presque d'une traite, consciente du ton qu'elle avait pris face à cette homme de médecine, face à lui qui l'avait tant aidé à son arrivée mais sûre d'elle, elle ne pouvait arrêter là.
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Il écouta longuement ALphy. Il ne put résister au charisme et aux charmes qu'elle dégageait lorsqu'elle débattait. Il emmena donc le corps dans le bac d'eau glacée en disant :

C'est bien parce que c'est vous Alphy... et c'est bien parce que je crois en la très petite chance qu'il survive...
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Voyageur.
Parrain des deux filles de Messires et Helana.

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Lumière aveuglante , douleur terrible , sensation d'aspiration vers les abimes
Éclaire foudroyant lui traversant le corps, manque d'air, impression que tout s'arrête , corps qui se tend , yeux révulsés cri étouffé , coups de fouet lacérant le cerveau ....

Retour a la vie juste accroché a un fil ....

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Flamel qui rentrait du poste de police entendit des voix fortes .....

c était Cornelia qui était de retour ,puis il reconnue le timbre de Phileasthelove..

il poussa la porte et découvrit la scène .... Cornelia dans tout ses états Alphy et Phil figé par les propos de l infirmière ....
" que ce passe t il ici ? je m absente 2 heures et c est le bazar!!!!"
puis apercevant le baquet et la glace comprit ce qui venait de ce déroulé
( technique du choc thermique utilise bien plus tard sur les patients
comateux en asile d aliéné)
il soupira
" pourquoi ne pas m avoir demandé Alphy au lieu d utiliser un subterfuge pour m éloigner du dispensaire ..."

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Satinea sourit à Flamel lorsque celui-ci lui proposa le tutoiement. Elle ne l'avait jamais considéré autrement que comme un médecin respecté mais elle s'apercevait maintenant qu'il ne devait pas être beaucoup plus âgé qu'elle.

Je te remercie Flamel. Je vais rester avec Mel si tu veux, je te préviens s'il y a du changement dans son état. Par contre, je pense que tu devrais examiner Alphy. Elle tousse beaucoup depuis qu'elle est arrivée et quand je lui ai servi le bouillon, ses yeux brillaient de fièvre.

Puis elle prit une chaise en paille et s'assit auprès du lit. Mel respirait régulièrement et ses traits étaient plus détendus. Satinea le regarda un moment puis sortit ses parchemins de médecine et commença à lire.
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Melchior dormait toujours d'un sommeil sans rêve. Dans la pièce voisine, Alphy émettait des gémissements étouffés. Satinea se leva et alla au chevet de la jeune femme. Elle lui prit la main, essuya la sueur qui couvrait son front et lui murmura: "Allez Alphy, vous êtes en sécurité ici, tout va bien nous sommes près de vous."
Les paroles de l'apprentie semblèrent un peu l'apaiser et les soubresauts cessèrent un instant. Satinea en profita pour rejoindre Flamel qui préparait ses remèdes. Elle se pencha par dessus son épaule et observa les gestes du médicastre.
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Satinéa apporta le bouillon a Flamel qui le fit boire doucement a Melchior
il lui tenait la tête ,faisant coulé le liquide dans sa gorges.... un e fois fini il le recala sur l oreiller et le laissa dormir....
Satinea lui dit

il la regarda et lui sourit ..... puis après avoir réfléchit n peu ...
" Hummm!! tout d abords tu peux m appeler Flamel , et si tu le veux bien
on peut se tutoyer ....."
il lui montra un récipient ou restait encore un peu de pate ....
" alors tu vois pour le cataplasme a la moutarde , c est tres simple
tu broies des graines de moutarde ,et tu les mélanges avec de l eau tiède
mais pas chaude , ensuite tu places cette pâte dans un linge et tu appliques sur le patient ... c est le plus simple , mais je te donnerais d autre recette plus élaborer a base de gelée royale ou de suif ...."
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A sa sortie de l’église, elle avait promis, à cette Dame de passer dispensaire, elle avait un ami qui était mal en point, pourquoi ne pas lui rendre visite et par le fait même, aller vois un ami Monsieur Flamel .Puis il fallait bien renouer avec les gens qu’elle connaissait, bien, si Monsieur Flamel avait besoin d’aider, qui sait, depuis le temps.

Arrivé devant la porte, elle hésita un instant, se disant …. Il va penser qu’un fantôme revient, elle éclats de rire, puis toqua à la porte et entra sans attendre,

Bonjour Bonjour, il y a quelqu’un ?? S’avança doucement, ne voulant pas faire trop de bruit , qui sait, il y a peut être des gens qui dorment….

La routine s'était installée. "bien trop installée" pensait-elle. Elle avait cherché une idée et "cela m'est tombée du ciel" pensa-t-elle... enfin dans une taverne pouvait ont parler d'idée du ciel...

"Oh mais après-tout Aristote est partout et ce n'est pas le lieu qui compte" De sa cabane au dispensaire, il n'y avait pas bien loin mais ce jour là, elle avait décidé de faire le grand tour pour ne pas se faire remarquer à son arrivée et dissimulée le chariot à bras qu'elle poussait vaillamment, empli d'un mystérieux chargement. Elle attendrait sa complice pour compléter tout ça puis se servirait de l'excuse du bouillon pour agir.

Le chariot à bras caché à la vue, elle repassa par l'entrée principale et entra.

Bonjour messire Flamel, vous allez bien aujourd'hui, regarder du bon bouillon... je le fais un peu réchauffer et je vais voir Melchior pour le lui donner. Pendant ce temps, profitez un peu... prenez l'air et aller voir quelques amis, cela vous fera le plus grand bien, je suis là... je veille... Grand sourire et elle ajoute... Vous savez ça y est.. je ne tousse plus du tout... je suis guérie... merci... Vous êtes un très bon médicastre. Flatter les hommes, il n'y a que ça qu'elle connaissait pour obtenir ce qu'elle voulait rapidement...

Si j'ai le moindre soucis, je sortirai et je vous appellerai, je vous connais de toutes façons, vous ne serez pas bien loin... Autre sourire ravageur et la voilà qu'elle attend de voir si ses consignes sont suivies... les mains sur les hanches pour montrer qu'il ne servirait à rien de lui résister...
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Alphy continuait à profiter des bons soins de Flamel et sans être totalement rétablie, elle allait beaucoup mieux, s'autorisant de temps en temps une sortie pour prendre l'air et surtout voir le soleil de l'autre côté des remparts.

Chaque jour, elle se sentait plus forte et chaque jour, elle se désolait de voir Melchior toujours dans l'inconscience. Ses traîts se creusaient de plus en plus, ne pouvant manger correctement, il dépérissait. Elles se relayaient avec Satinéa pour lui faire avaler tout de même un peu de bouillon à base de viande pour qu'il garde quelques forces. Son souffle était calme, il avait l'air serein malgré tout.

Elle souhaita bon voyage à Satinéa qui venait annoncer son départ pour étudier et en cette fin de matinée, annonça à Flamel, qu'elle aussi devait reprendre le cours de sa vie. Sa toux n'était pas totalement finie et elle allait écouter les consignes du médicastre mais sa petite cabane lui manquait et elle voulait voir son champ.

Messire Flamel, je vous remercie énormément de m'avoir apporter vos soins, je ne l'oublierai pas, mais je dois partir maintenant. Par contre, j'aimerai si vous le voulez bien continuer à venir voir Melchior pour lui donner un peu de bouillon, je pense que seul Aristote pourra le faire sortir de sa léthargie et j'aimerai qu'il garde quelques forces pour avoir cette chance avec lui. Elle se tenait là, près du lit où l'amoureux transi reposait, presque aussi pâle que le blanc des draps.

Dis Melchior, tu veux que je revienne hein ? Promis, je t'essuyerai la bouche, si le bouillon va de travers... Elle se forçait à plaisanter pour éviter de penser aux conséquences de cette inconscience qui durait depuis trop longtemps à son goût. "Faut que je trouve un moyen de te faire réagir. Je n'ai pas frolé la mort pour rien." pensa-t-elle, en remettant une mèche de cheveux de l'homme alité.
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Quelques jours plus tard...

Satinea entra dans le dispensaire qui était un lieu familier à présent. Elle inspira profondément les odeurs caractéristiques des plantes médicinales et un sourire se dessina sur ses lèvres. Après avoir posé son baluchon sur le seuil, elle se dirigea vers la pièce où travaillait Flamel.
Ce dernier était en train de préparer un nouveau traitement pour Mel dont l'état n'avait subi aucune modification. Il leva la tête à son arrivée et le coeur de la jeune fille se serra à la pensée qu'elle ne le verrait plus pendant quelques temps.

Flamel, je vais m'absenter pendant deux mois. Les cours commencent à l'université et je vais quitter le Poitou un moment. Je te remercie pour tout ce que tu m'as appris et j'espère que tu accepteras de me reprendre au dispensaire quand je reviendrai. Je retrouverai le chemin de toutes façons, je n'aurai qu'à suivre l'odeur de tes tisanes!

Puis, elle déposa un baiser sur la joue du médicastre et sortit doucement.
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Sarinea entra dans la pièce ou Flamel travaillait ....il lui sourit , mais son sourir,disparu quand elle lui dit..

elle s 'effondra en pleure .... Flamel la réconforta
" conduisez moi vite et expliquez moi en chemin,...."
il prit vite son manteau et sa besace ...et ils partirent
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le petit groupe arriva au dispensaire .. Flamel fit conduire Melchior
sur une table de soin.... il laissa Satinéa Alphy, et les deux jeunes godelureaux .. dans la salle a a manger ...
" Dame Satinéa préparez moi s il vous plait un bon bol de bouillon pour Melchior, et après servez tout le monde,il y a au fond de la marmite deux ou trois morceaux de lard que vous vous partagerez .. "
il entreprit d ausculter Melchior en attendant la soupe ...
il avait apparemment un bon refroidissement ,il fallait éviter que ca lui tombe sur les bronches il prépara un cataplasme de moutarde ...et lui
appliqua .... puis le couvrit ....
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Flamel écouta Satinéa.
vous avez bien répondu . je vais vous donnez les premiers rudiments
de médecine" il lui tendit un rouleau , prenez ceci et lisez le si vous avez des questions n hésitez pas ....( mp)
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Flamel vit revenir Satinea ... il lui sourit elle semblait en proie a un grand questionnement .... elle le lui expliqua ....
il sourit ...
" voila les réponses....La maladie est un déséquilibre des humeurs, entraînant des symptômes qu’il faut corriger en utilisant les qualités de l’humeur opposée. Une maladie froide et humide nécessite donc des aliments chauds et secs, comme le poivre ou la moutarde, qui provoquent une sensation de brûlure, tandis que la laitue ou la pêche rafraîchissent et apportent de l’humidité.

Le système est cependant complexe, et s’adapte à la morphologie de chacun et à l’endroit où il vit. Ainsi, la femme est plus froide et plus humide que l’homme, les vieillards sont plus froids et plus secs, les jeunes plus chauds et plus humides.
Les gens du Sud sont plus chauds que ceux du Nord. L’hiver est froid et humide, l’été chaud et sec. Il faut donc éviter de manger cru un concombre en hiver ou de boire trop d’hypocras en été, tout comme il faut particulièrement surveiller les gens sanguins durant l‘été !

alors si vous avez bien comprit dites moi ....

a) Quelles questions posez-vous à un nouveau patient pour connaître son humeur dominante ?

b) Quel métier proposeriez-vous à un homme mélancolique ? "


il regarda la jeune femme .... asseyez vous et réfléchissez et vous sert une tisane ....ce qu il fit le gobelet fumant attendait ... devant la Dame qui réfléchissait .....
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A ces mots, Satinea s'autorisa à relâcher un peu sa posture. Elle prit la tasse dans ses mains et but une gorgée. La chaleur du breuvage lui fit du bien.
Puis elle releva les yeux et les plongea dans ceux de Flamel.

En effet, sire, je viens de m'inscrire à l'université de Belrupt. Malheureusement, la prochaine session ne commence pas avant le mois prochain. J'aurais aimé commencé à apprendre avec vous

Elle but une deuxième gorgée lentement.

Je serai constante, sire, et je retiens assez vite. Je suis aussi très à l'écoute des autres. Peut-être mon grand défaut sera-t-il ma précipitation mais je pense que vous serez assez exigeant pour me faire changer sur ce point.

Satinea sourit: ainsi, Flamel la mettait à l'épreuve... Elle le regarda avec assurance et répondit.

J'ai choisi l'université de Belrupt sur les conseils de Magaly, sire. C'est elle qui m'a parlé de cet endroit quand je lui ai fait part de mon envie de suivre des cours. J'ai reçu hier la confirmation de mon inscription pour la prochaine session.

Puis elle se tourna vers le panier et sortit une poignée d'écorce de saule.

Je vous ai apporté de l'écorce de saule car je n'avais plus assez de châtons. Je m'en sers souvent pour faire baisser la fièvre, mais cette plante a aussi des vertus apaisantes.

Puis,elle tira une autre plante:

J'ai rajouté du thym également car il est très utile en cette saison. En tisane pour soigner les maux de gorge et les problèmes digestifs. Son odeur m'apaise également et je trouve que l'on respire mieux après avoir mis son nez au-dessus d'un bol de thym fumant.

Satinea sourit à la pensée de Flamel le visage rougi, penché sur un bol pour soigner son rhume.
Enfin, j'ai mis du tilleul car il facilite l'endormissement et espace les vomissements.

Elle regarda le médicastre et ajouta:

Je pense que ces plantes doivent avoir d'autres vertus sire, mais je ne les connais pas. De plus, je les utilise presque exclusivement en tisane. je ne sais pas préparer de cataplasme avec. Peut-être pourriez-vous m'en apprendre davantage?

toujours a l écoute de Satinéa ...Flamel sirotait sa tisane .....

il lui sourit ....

" non votre complexion reste la même ,mais sanguine et une réponse correcte ... je vais vous donnez la suite de la leçons."
il se dirigea vers le tiroir de son bureau et en sorti un autre parchemin ...
qu il lui tendit ...
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Satinea but une gorgée de tisane, décidément, elle en faisait une surconsommation en ce moment...

Je pense que je suis sanguine sire.

En effet, même si je suis une femme donc plus froide que les hommes, je suis jeune. De plus, je suis née au printemps, une saison chaude et humide et c'est à cette période que je suis le plus souvent malade.
Je n'arrive pas vraiment à savoir où je me situe par rapport à mon origine car Niort n'est pas une ville particulièrement chaude ou froide...
L'humidité est dans toutes mes caractéristiques et je ne suis définitivement pas phlegmatique... Il me reste donc une seule possibilité: sanguine.

J'ai tout de même une question: Est-ce que ma complexion peut varier selon la saison? Puis-je être sanguine pendant l'été et phlegmatique l'hiver par exemple?
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La porte s'ouvrit sur un visage bienveillant.

" Bonjour , vous êtes sans doute Dame Satinéa , entrez je vous prie...."

Satinea suivit le médicastre dans la salle de réception qui embaumait la lavande. Cette odeur calma quelque peu son appréhension.

"asseyez vous .... je vous sert une tisane?"

- Volontiers, je vous remercie. Sire Flamel, je viens aujourd'hui à vous car je voudrais que vous me preniez comme apprentie. Je ne possède que peu de connaissances: je connais un peu les simples par ma grand-mère et j'utilise quelquefois des tisanes pour soigner des maux bénins. D'ailleurs, je vous ai apporté quelques plantes car on m'a dit que de nombreux blessés s'étaient succédés au dispensaire ces derniers temps.

Elle s'interrompit un instant et lui donna son panier.
Je suis aussi assez douée en couture mais je n'ai pratiqué aucune suture sur un corps humain. J'ai conscience que ma formation va vous demander un temps dont peut-être vous ne disposez pas, mais qui sait? Cela pourra peut-être être bénéfique pour vous ensuite?

Le souffle court, elle attendit sa réponse.

Phil vit Flamel arriver, il laissa place au maestro et l'écouta...
"Pourtour, pourtour... C'est quoi ça déjà ?" Il regarda la plaie puis se dit que s'était en fait le contour de la plaie, enfin il espérait et nettoya, stressant légèrement...

Au bout de quelques minutes il se recula attendant la réaction de Flamel, ne disant mot...
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Voyageur.
Parrain des deux filles de Messires et Helana.

Magaly était partie soigné son Ange et Flamel avait reprit les soins ...
Phileas faisait office d assistant et se débrouillait pas trop mal ....
Après qu il eut nettoyé le pourtour de la plaie non sans avoir marqué un léger temps d arrêt ,Phileas s 'était reculer légèrement ...
Le médicastre le regarda ....et lui sourit .... il avait pratiquement terminé
la couture ....il lui dit
"Bien, tu as vu comment je pratique? je vaist e laisser finir le travail pour que tu puisses sentir cette action il te reste un environ 1 pouce .... alors surtout sois précis et sans hésitations....je te regarde ......"
il lui tendit les ustensiles ....
" a toi d' officier "
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Flamel regardait Phileas œuvrer ..;il voyait les gouttes de sueurs apparaitre sur le front du jeune assistant .Une fois qu il eu fini et pousse un soupir de soulagement Flamel lui sourit...

"Bien , tu t 'en es bien sorti ....il faut que tu gardes a l esprit qu une couture
bien faite ne dois pas laissé de grosses cicatrices , bien sur cela dépend du
type de peau et d autres facteurs....."
après avoir bandé la zone de cicatrisation et passé un onguent prévu a cet
effet Flamel laissa la patiente se reposer ...
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les jours étaient passés , Niort avait retrouvé son Maire" perpétuel..".
Flamel avait reçu une missive d une Jeune Dame qui désirait apprendre
il se prépara donc a la recevoir ...mis un peu d ordre dans la pièce
qui avait vu passé pas mal de blessés ces derniers temps ....
il fit bruler de la lavande pour assainir l atmosphère....et mis a chauffer de l eau pour une tisane ..... il s assit et attendit....
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Elle avait l'impression d'se répéter ... la fatigue sans doute...
Hochant la tête, elle pris note mentalement des directives.

Prend le pot, le zieute ... hum.

" d'accord... "

Elle grimaça... ça f'sait longtemps qu'elle n'exerçait plus c'métier de tisserand ... mais elle n'avait pas le choix...
" Je vais d'abords nettoyer ... 'suite passer l'onguent ... pis j'viendrais d't'voir ... mais euh ... comment est ce qu'on sait que la plaie se guérit avant de recoudre exactement ? " Elle prit la deuxième préparation... une fiole... bon elle n'avait jamais vraiment manipuler des remèdes aux noms aussi bizarres...

" Ok, donc appliquer ça juste avant de recoudre pour endormir la zone ... c'est vraiment efficace ? Bon ... "

Sourit à son ami.

" Merci Flamel... je vais lui dire ... mais je doute qu'il ne change d'avis... aussi je vais me charger de la couture ... avec cette potion ^^ "

Prennant le sachet ... elle rangea le tout dans sa besace ... comme un petit apothicaire d'à point.

" Je viendrai te voir tous les jours pour te dire quoi ... l'évolution... j'espère que tout ceci sera efficace ... Merci beaucoup Flamel ... mais j'avais encore deux questions à t'poser ... pour les ecchymoses on fait quoi ? et pour ses côtes ? comment savoir si elles sont brisées et comment les rétablir ? ... je suppose qu'il ne devra plus trop bouger pour un moment ... "
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Sourire crispé aux lèvres, elle le suivit dans la pièce à coté ... remarquant avant de s'assoir, posés sur des étagères des petites fioles et petits bocaux ... avec des noms bizarres ... vaguement du latin ...écrit sur chacune des étiquettes...

Se dit qu'elle poserait la question plus tard sur en quoi consistaient ces fioles à moins que cela ne soit tenu secret par le fabriquant... mais elle était venue pour parler d'un sujet beaucoup plus important à ses yeux !

Se callant bien sur sa chaise elle écoutait le médicastre quand il lui répondit ceci :

Elle pris un moment de réflexion, cogitant à toute volée... comment expliquer ? Reprennant ses esprits pour formuler des informations précices sur le blessé en question, bien concentrée :

" Euh hé bien ... hum d'abord cette blessure énorme qui lui entrave le flan droit ... pas beau à voir je l'confirme ... * fit une grimace rien qu'en souvenir de ce qu'elle a vu la veille... en avait le coeur tout r'tourner
* hum ça suinte joliment d'une couleur claire... jaunâtre ... hum à mon avis c'est là qu'ça coince ... c'est pas bon signe ! Ensuite il a des ecchymoses assez volumineux ... 'sont pas y aller d'main morte avec le bâton ! * fronce les sourcils bien bas, indignée ... * dans l'bas des reins ... partout ... 'sont complétement tarrés ... * re-indignation * ... p'tites contusions égratignures multiples... ah oui ... il se plaind d'être essoufflé quand il marche ou pour se mouvoir ... il pense avoir deux côtes cassées ... fort probable aussi ... * soupire ... déglutit * Alors pour la sudation ... ben là à première vue il n'a pas l'air de transpirer... ni d'avoir chaud ... je lui demanderai si il a eu de la fièvre ici dernièrement ... surement que oui ... je surveillerai cela aussi * se pinçant la lèvre légèrement ... honteuse de ne pas y avoir songer plutôt * ... mon compagnon est du genre un peu têtu sur les bords et refuse de venir ici-lieu alors * soupire impuissante *

" Tu es mon seul recourt Flamel ... j'attends tes instructions " ... Evitant de lui dire se que pensait véritablement son Blondinet des médicastres ... humpf'
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Flamel voyait son Amie bien embarrassée ....tout ça n 'était pas facile

c 'est vrai les ecchymoses ,et les cotes , la blessure avait tout occulté ...
il se tourna de nouveau vers ses étagères de produits .... regarda ...
chercha une autre Fiole qu il tendit a Magaly ......
" Tiens tu lui fera des applications de cette préparation ... sur les bleus ...."
il soupira
" malheureusement pour les cotes avec la plaie nous sommes ennuyé...
de toute façon il aurait fallu immobilisé ..... donc avec le bandage pour la plaie ..... je pense que ça devrait faire aussi office pour les cotes...."
il réfléchit un court instant
" est ce que ça émet un sifflement quand il respire ?"
il posa la question tout en priant Aristote pour que la réponse fut négative ....
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Elle répondit poliment : " Enchantée messire Charle ... d'accord " Avec courtoisie il la laissa passer devant ... pour qu'elle puisse entrer et rencontrer son ami Flamel le médicastre qui fut débordé entre les plaintes des patients...Faisant un signe de tête pour dire " Merci " ... elle vit enfin Flamel avec un autre messire venu l'aider pour administrer les soins...

" Non pas moi ... merci Flamel ... mais mon compagnon ... c'est grave si on ne soigne pas tout de suite ... j'aimerais bien te voir en privé pour te demander les soins à prodiguer ... mais il est un peu têtu sur les bords et ne veut absolument pas se rendre au dispensaire ... alors je vais jouer le rôle de garde-malade attitrée pour quelques temps ... mais pour ça j'ai besoin de ton aide dès aujourd'hui " ...Elle attendit, tendue...

Charles entid les paroles de la nouvelle venue:

Bonjour dame Magaly, moi c'est Charles5, enchanté. Flamel est un petit peu plus

loin là bas, il s'occupe des blessés, avec le sieur Phileasthelove.

Puis il s'écarta de la porte afin de laisser passer la dame.

Flamel sourit a Phileas ....
"bien passes l' onguent sur les plaies pour les endormir un peu ... après nous allons recoudre ......"
a ce moment

Flamle reconnu la vois de Charles5 il se retourna
" Oui Charles , s' il te plait ramène nous de l eau et met la a bouillir dans la bassine qui est sur le feu ....."
en disant ces mots il lui désigna la bassine qui chauffait en permanence
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Charles5 s'éxcuta et fut un instant supris du monde qui allait et venait, il se remit vite a

sa tache en allant puiser de l'eau dans le puit.

Il revint au dispensaire et replaça la bassine sur le feu.

Sentant bien l'occupation de tout ce petit monde il prévint Flamel:

"Flamel, je vous laisse travailler, je revient plus tard pour re-remplir la bassine

lorsqu'elle sera vide a moins que tu veuille que je m'occupe d'autre chose ?"

Puis il entendit qu'on toquait a la porte; il l'ouvrit par réflexe.

Charles5, ne pouvant vraiment plus supporter les cris qu'il entendaient en passant

devant le dispensaire. Cet après-midi n'y tenant plus il se présenta au Dispensaire: il

toqua a la porte et l'ouvrit:

"Bonjour, je passais devant et j'ai entendu les cris déchirants des blessés voulez

vous que j'aille cherher de l'eau ou autre chose qui vous permettrait de gagner du

temps ?

Puis il fut pris d'une certaine nausée, qui s'amplifiat et en constatant les blessés,

Phileasthelove et Flamel étaient débordés.

Ce n'était sûrement pas le moment.

Flamel vit arrivé avec grande stupeur Keena elle c 'était levée et entreprenait de rafraichir le visage de Malels....
Flamel sourit a la jeune femme qui faisait montre d une grande robustesse
" Ne restez pas trop longtemps debout ... et faite attention a votre blessure."dit Flamel en s adressant a Keena ....puis une voix retenti

Flamel se tourna et après un dernier regard a Keena passa de l autre coté du
rideau....Phileas avait bien nettoyé les plaies ,c’était du tres bon travail..
il regarda les blessures ....là encore il fallait évite le pire...il regarda Phileas
" Bien Phileas , peux tu s'il te plait préparer un onguent avec cette plante"
il désigna le panier de feuilles de menthe poivré ....pendant ce temps Flamel
examinait la blessure pour pouvoir faire un travail qui ne se voit pas trop....
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keena se réveilla lentement. Visiblement la tisane du médicastre avait agi.
Elle remua doucement et retint un léger cri de souffrance. Bon ce n'était pas encore cela mais sa jambe paraissait moins lourde, elle respirait plus facilement. Messire Flamel n'était peut être point tisserand mais visiblement, il était très doué en couture.

Mais avant de lui octroyer des félicitations, il fallait vérifier l'ouvrage.Prudemment, elle risqua un oeil sur les sutures. Pas mal, elle se souvenait vaguement qu'il lui avait parlé d'un cicatrice qui ressemblerait à une griffure. Pour l'instant, c'était encore rouge et enflé, mais cela avait déjà meilleure allure qu'à son arrivée.

Keena entendit du bruit dans le dispensaire à ce moment là. Visiblement, d'autres blessés avaient du arriver. Il était plus que temps qu'elle libère ce lit pour d'autres en ayant plus d'utilité.

Bien, il fallait faire les choses dans l'ordre si elle ne souhaitait pas se retrouver à nouveau par terre. Elle commença donc par s'assoir dans le lit avec prudence et respira doucement. Les douleurs étaient présentes mais tout à fait supportables.
Elle rejeta le drap et s'assit au bord du lit, jambes pendantes afin de permettre à son sang de circuler. Pour l'instant, cela n'allait pas trop mal mais l'étape suivante risquait d'être plus corsée.
Lentement, elle posa ses pieds sur le sol en se répétant qu'elle devait regarder droit devant elle. Elle fit un pas, puis deux en respirant doucement. Elle continua à avancer lentement et se dirigea vers l'endroit d'où elle avait entendu les voix. Messire Flamel n'était plus là mais un jeune homme était étendu sur le lit. Elle s'approcha et reconnut avec horreur celui qui était là.

Maels l'impulsif, l'inconscient, la tête brûlée, tellement désireux de prouver qu'il était un homme, qu'il accumulait les pires bêtises, était blessé et visiblement grièvement.
Le roi de la couture apparemment avait déjé fait son oeuvre mais visiblement, une compresse ne saurait lui faire de mal.
Keena prit donc la serviette humide et en tamponna doucement le visage en sueur du jeune homme.

maintenant le sang ne coulait plus et Flamel passa une lotion d Arnica sur les contusions de Maels celui ci réussit a ouvrir les yeux deux seconde

Flamel sourit ...posa sa main sur le front de Maels ...
" ne parles pas ,et tu me remerciera plus tard quand tu seras guéri"...
il plaça une couverture sur le jeune homme
" dors un peu et je reviendrais te voir pus tard , j ai une Dame a soigner..."
il passa derrière le rideau et rejoignit Phileas ...
" alors Phileas .... ou en es tu comment va la jambe ....les pansements désinfectant ont ils fait effet....?
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Flamel qui occuper a finir le bandage sur la jambe de Keeena entendit Phil lui parler ..

il se retourna ,Kyr gémissait ,

Flamel regarda Phil
" je vois que ce n est pas bien engager ,mais la Dame semble robuste"
il posa sa main sur le front de Kyr
" de plus pas d' échauffement ...alors il serait dommage estropier cette jeune personne,j ' ai su par des aïeuls que les médicastre arabe lors des croisades
évitait l amputation et le marquages des chairs,par des soins d asepsie ,je fini
avec Keena,et je suis avec toi pour la suite ,en attendant nettoie bien la plaie débarrasses la de toutes ses impuretés et aussi tout le tour de la blessure..."
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Keena avait bu et surprit par la boisson se mit a tousser violemment Flamel
remarqua sur le visage de Keena une expression de douleur ,elle porta inconsciemment la main au coté....
Flamel saisie la blessée par les épaules et la rallongea ,dégrafa son corsage
et trouva la source de la douleur .... un pansement de fortune avait été fait
il l' enleva délicatement ,il découvrit une autre plaie causée par un coup d épée.Il se mit au travail la plaie était moins profonde et moins large que l autre ,asepsie ,et onguent désinfectant .
" je vais faire une autre petite couture .... pas grand chose ,si vous voulez reprendre de cette boisson... pour vous aidez a supporter...."
il lui servit un autre gobelet....
Pendant ce temps Phil s occupait ,de Kyr ,il fallait soigné cette préparation
car cela conditionnait toute la récupération de la jambe...de Kyr
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un petit sourire ,Flamel regarda Keena
" ne vous inquiétez pas , ce sera vite fait ce n est pas grand chose ,la blessure
et moins importante que l autre....et puis il vaut mieux diriger les chairs
que l inverse pour éviter une vilaine cicatrice ,vous ne méritez pas cà...."
il lui essuya un peu le visage avec un linge frais et parfumer a la lavande
" je fini et je vous donne une hummm tisane pour dormir et effacer les bleus et autres contusions"
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La jeune Dame était courageuse se dont Flamel ne doutait pas ,sinon elle ne serait pas là a souffrir....il fit le plus délicatement possible... enfin tout fut terminer,les pansements mis en place ....il passa une solution d arnica sur toutes les contusions ....prépara une tisane d' arnica,millepertuis et pervenche pour les soignées par l intérieur ...
"buvez cette tisane .... " il sourit " je sais ce n est certainement pas votre boisson préférée mais celle çi va vous faire grand bien..."
il passa sa main sur le front de Keena vit que ça allait ,
" vous avez été courageuse ,maintenant reposez vous ...je suis juste a cote pour soigner votre amie ,n hésitez pas a appelez si vous avez besoin.;""
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Maels avait voulu faire le malin, il voulait partir d ici malgré l interdiction de quitter la ville. il n avait pas voulu attendre pour aller voir rosana et il devait l avouer un peu il était partit sur un coup de tête rien que pour ennuyer la police de niort.

il ne fesait plus le malin la, et il devait bien admettre qu il avait ete plus que stupide, il n avait aucune force et aucune technique de combat il ne put rien faire quand il c est fait attaquer par cette armée.

il arriva jusqu au dispensaire de niort la main sur son cotes d ou le sang coulais , il ne savait même pas si ils allaient accepter de le soigner tellement il avait fait l imbécile.
maels avait trois puis très chaud il sentait ses faible force le lâcher il arriva a la porte voulu frapper mais s écroula devant celle ci et perdit connaissance .

Phil sourit à la remarque de Flamel, puis il écouta ses conseils et commença à nettoyer les jambes et les pieds de la jeune femme en grimaçant, il ne put se retenir de dire :

Ils se sont bien acharnés sur ses jambes la pauvre c'est pas beau à voir...

Puis il continua de nettoyer les plaies, de replonger le linge dans la bassine d'eau vinaigrée et de recommencer l'acte en lui retirant le mieux possible les bas qui étaient restés collés à sa peau par la cicatrisation.
Après quelques longues dizaines de minutes il observa les plaies aux jambes et demanda conseil à Flamel :

Hum... Flamel, tu me conseillerais quoi ? Je suis sûr que c'est bien partis pour une infection voire plus, je peux pas la recoudre si ça s'infecte mais je peux pas la laisser comme ça... Le cautère peut-être ? De l'alcool fort ?

Il le regarda.
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Voyageur.
Parrain des deux filles de Messires et Helana.

Flamel lui sourit ,voyant de quoi elle parlait....au même instant Dame Kyr
reprenait du poil de la bête

elle expulsa la tisane sur les bottes de Phileas...la regarda éberlué elle débita une diatribe que Phil écouta ..placidement puis fut radical en lui assenant
un coup sur le crane pour l estourbir Flamel le regarda
"Pas tres médicastre Phil mais efficace "
Phil commença les soins ... Flamel du coin de l œil perçu la jambe et le pied de Kyr cela ne se présentait pas tres bien ....tout en cousant Keena le plus délicatement possible il dit a Phil ..
" tu devrais commencer par nettoyer les jambes et les pieds ,ça ne me dit rien qui vaille...."
la couture de Keena se déroulait bien Flamel sourit en pensant que la cicatrice ne se verrait pas plus que lorsque l on se griffe aux branches d un arbre si par bonheur l infection ne s y mettait pas, et il ferait tout pour cela il nettoya et aseptisa la plaie plaça un linge propre et enduit d un onguent cicatrisant ....alla chercher dans son armoire une fiole et versa
le liquide dans un gobelet qu il tendit a Dame Keena
"tenez buvez ça ..... ça va vous requinquer attention c'est un peu fort...
mais je pense que vous supporterez...."
il avait obtenu ce breuvage d un ami écossais....
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keena regarda le sourire rassurant de Messire Flamel. Il avait l'air de savoir ce qu'il faisait donc autant lui faire confiance et tâcher de se détendre un maximum. Elle savait que si elle se crispait, elle lui rendrait la tâche plus difficile et que cela serait plus douloureux aussi pour elle.

Elle esquissa un semblant de sourire en prenant l'espèce de cuillère qu'il lui tendait.

En effet, Messire, je préfère que vous gardiez l'usage de vos mains pour vos travaux de couture, je serais plus rassurée et vous mordre, priverait bien des gens de vos services et je crois qu'ils sont très appréciés en ce moment crucial.

Puis elle mordit dans l'instrument et le laissa officier.

outch, elle mordit plus fort en sentant l'aiguille traverser sa chair. Se détendre, se détendre maugréa t'elle intérieurement, comme si c'était facile. Il lui fallait penser à trandhull, l'ancien curé de Marseille, qu'elle avait plus souvent rencontré en taverne qu'à l'église, il fallait bien le reconnaître mais bon que disait il déjà ?
Ah oui, lorsque tu as besoin de réconfort, songe à un lieu calme et apaisant, cela ira tout de suite mieux.
Bon, un lieu calme et apaisant ? pas ici cela c'était sûr.
Les calanques de Marseille, le sable fin et les cigales, ça c'était beaucoup mieux mais pourquoi diantre les avait elle quitté ?
La réponse était évidente, des gens souffraient, ils avaient faim, leur apporter à manger était une chose primordiale en temps de guerre. Ses souvenirs de la guerre en Provence étaient trop vivaces pour qu'elle ignore ces souffrances.

aie cela faisait mal malgré tout, Elle maudit Trandhull et ses idées quand soudain le résultat de son enseignement fut clair et limpide pour elle. Forcèment, quand on est dans un état second, tout paraît plus simple. Du coup, elle cracha la cuillère et s'adressa au médicastre :

Dites-moi Messire, vous n'auriez pas quelque chose qui anesthésie le cerveau et le corps par la même occasion?

Phil fit boire la tisane à Kyr puis il le regarda du coin de l'oeil préparer de quoi faire une couture, il s'approcha donc de son oreille et lui murmura très bas :

Si tu as besoin d'aide pour la couture, dis-le moi...

Puis il retourna vers Kyr et attendit qu'elle se calme pour la soigner.

Keena se détendait et commençait a se poser des questions en voyant l'aiguille triangulaire....

Flamel lui sourit , la regarda
"Dame Keena , ne vous inquiétez pas ,je vais vous faire une belle couture
on ne la verra même pas "
il regarda de nouveau la configuration de la plaie ,pour décider de son
angle d attaque ...
" je vais commencer dites moi si je vous fais mal....normalement l onguent a fait son effet ,mais si il faut j en rajoute un peu...."
il lui tendit une sorte de cuillère en bois propre, il vit son regard interrogatif
" mordez dedans , je ne peux pas vous donner ma main j en ais besoin...."
il lui sourit ... et commença......
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la Dame revenait a elle ,elle trouva la force de se présenté, Flamel soulagé
lui sourit ....Dame Keena essaya même de se lever mais retomba aussi tôt.
" je suis Flamel médicastre , je vais soigné vos blessures "
dans le même temps Phileasthelove se faisait marteler le torse par Dame
Kyr qui hurlait a la mort de son amie... il fallait essayé de la calmer,
Flamel s approcha pendant que Phileas la reconduisait sur sa couche..
" Allons Dame Kyr ,resté calme vous êtes en sécurité ici nous allons vous
soignées toutes les deux , mais il vous faut pour cela nous laisser faire
..."
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Flamel vit arrivé une Dame bien fatiguée....

il écouta les paroles de Kyr la regarda ,elle se laissa aller sur une chaise
"bien voulez vous me suivre dans la pièce de soin pour que je vous examine"
il lui prit le bras et l aida a se lever pour la conduire de l autre coté...puis
la fit s allonger sur la table de soin....les bleus et autre ecchymoses prouvaient de la violence du combat ,il commença a passé une compresse
d'eau pour nettoyé le visage de Kyr il faisait le plus délicatement possible pour ne pas faire souffrir la patiente ....
il entendit frapper a la porte ...il posa le linge dans la bassine et alla ouvrir.il là une Dame gisait sur le seuil ... du sang semblait s échappé de la blessure.... il la souleva comme il put et la porta dans la pièce de soin
au coté de Kyr.... il releva la robe pour voir la blessure et entreprit d arrêter l hémorragie il plaça un pansement pour empêcher le saignement
essaya de ranimé le Dame, lui passa un linge humide su r le front ....
" Dame, Dame ,revenez nous , vous m entendez ? "
se tourna vers Dame Kyr
"Connaissez vous cette Dame est ce votre ami?"
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a ce moment , Phileasthelove entra dans la salle ...

Flamel le regarda ... lui sourit
" bonjour Phileasthelove ....toute aide est bonne a accepter de plus si Cornelia te recommande je te fais confiance"
"je vais m occuper de cette blessure qui est sérieuse ,peux tu s il te plait
nettoyé les plaies ,de Dame Kyr qui est a coté ? "
Flamel sorti des linges propre et fit bouillir de l eau vinaigré pour laver les blessures...
il plaça sur la blessure de la Dame après nettoyage un onguent a base
de soucis aux vertus cicatrisante ... enroula une bande de tissus blanc et propre...
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Phil écouta Flamel puis répondit :

Oui, je vais le faire Flamel.

Il s'avança quand Kyr se précipita telle une tortue pleine de courbatures vers lui et commença à tapper sur son torse. Il ne comprenait rien.

Hum... Demoiselle, laissez-moi vous soigner vous vous occuperez de votre amie plus tard, ne vous inquiètez pas, Flamel va très bien s'occuper d'elle.

Il lui fit signe de retourner à sa place en lui proposant son bras pour l'aider jusqu'à sa place.
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Voyageur.
Parrain des deux filles de Messires et Helana.

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encore plus tard .....

l'automne pointait le bout de son nez.... et il fallait se tenir prêt pour tout les petits maux de cette saison.... inventaire des réserves du dispensaire..
refaire quelques préparations....Flamel s y employa.... quelques heures passèrent... il se fit chauffer de l eau pour une tisane....versa dans son gobelet l eau qui frémissait et laissa infuser ...il croisa les bras sur la table
posa sa tête .... ferma les yeux ....la fatigue eu raison de lui .... il s endormi ...
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Elle avait la rage la Bohémienne. Personne n’aurait pu reconnaitre l’ancienne Blondie comme aimait l’appeler le rouquin. Ses yeux prenaient la même couleur sombre que ses cheveux couleurs corbeau. Et son visage, qui n’en avait que le nom, n’avait rien de ce qu’il avait pu être encore trois jours plus tôt... . Impossible d’apercevoir le moindre signe de fatigue, ses traient étaient tout bleuis, et enflés, sa lèvre portait un sillon cicatrisé depuis peu… Les promeneurs n’pouvaient plus la contempler, sans éprouver nan pas une envie profonde comme peu de temps auparavant mais plus du dégoût... Les regards descendaient donc sur son corps à la recherche sans doute d’un endroit ou poser le regard…Mal leur en prenait, car la donzelle, avait perdue de sa superbe, sa chute de rein n’était plus visible car la berrichonne ne pouvait que se tenir courbée essayant au moindre pas de taire en elle, les arrachements, les brulures que chaque millimètre de peau ressentait au plus profond d’elle... Heureusement la plante de ses pieds avaient été épargnée par le carnage…elle pouvait donc prendre appuie sur l’endroit qu’elle jugeait le plus apte pour avancer le plus dignement possible...
En un mot elle représentait la honte…son corps portait les stigmates de ceux qui étaient considérés comme l’ennemi…on ne pouvait que se méfier d’elle, si on arrivait à dépasser la peur

Depuis trois jours, Charles, un des seuls habitués de ce trou perdu au milieu du Poitou la tannait pour qu’elle vienne en ce lieu se faire soigner… Elle avait résisté la donzelle surtout quand au détour d’une phrase elle avait entendu, que le médecin n’était autre que le lieutenant de cette ville…Lieutenant mot qui désormais dans sa tête résonnait comme soldat, armée, tabassage, massacre, mort, désolation….nom de Deos, jamais au jamais elle n’aurait pensé refuser l’invitation pour rencontrer un homme en tête à tête…comme quoi il ne faut jamais dire fontaine…..

Donc elle avait résisté mais n’en pouvant plus après deux nuits sans énormément dormir, passé à maudire le Poitou et l’organisation de m**** de leur armée, elle se convainquit que de toute manière rien de rien ne pourrait être pire que son état actuel. Elle avait donc franchit la lourde porte non pas avec espoir, ou détermination mais avec résignation…
L’ancienne kyr, était perdue au milieu de tout ce marasme. Elle avança de sa démarche claudicante, et regarda comme elle le put, le milicien en face d’elle...

V’là j’suis kyr, bohémienne venue porter secours à votre armée en lui filant de quoi se nourrir et prendre des forces pour mieux m’bastonner et encore en disant cela j’suis gentille, étant donné je fut laissée pour morte dans un fossé à coté de mes 6 compagnons d’fortune… alors …

Elle s’interrompit plongeant son regard dans le sien puis lentement articulant bien ses mots lui dit :

1 même pas à poil tu m’verras
2 Même pas un doigt me touchera
3 tu as interdiction de vomir devant moi
4 aucun breuvage non alcoolisé je boirais
5 …

Elle s’interrompit en manque d’inspiration…décidément plus rien ne tournait rond dans sa caboche depuis ce funeste jour. Elle prit une grande bouffée d’air et poursuivit pour sauver la face

Ben 5 riens de tout ceci tu ne parleras

Et maintenant ben j’t’écoute et j’accepte l’absinthe pour avoir moins mal…

Puis sans attendre elle se laissa tomber comme un sac à patate sur une chaise, grommelant les plus vieille insultes du monde en faveur des armées.
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Flamel revint après avoir fait un brève passage au moulin pour y déposer le
magnifique coquillage offert par Patrie .
il entra et découvrit avec surprise les pots de miel et comprit que Clemence
était passé ...il vit le mot le lu .... sourit ....il était heureux d avoir de telles
Amies ...mais hélas il pensa qu il ne les voyaient pas assez souvent
ses occupations bouffaient sa vie ... et maintenant avec le climat qui régnait
ça n allait pas arranger les choses ....
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tout a ses préparations Flamel fut surprit par ...

il se retourna et vit Patrie toujours aussi rayonnante il lui fit la bise

il lui sourit
" je vais bien merci et toi ?"
il lui tendit une chaise sortie deux gobelets et une bouteille de préparation
il versa le liquide ....
" tiens gouttes moi ça , une sorte de liqueur faite avec des plantes ...."
il attendit sa réaction
" alors que deviens tu ? pour ma part je suis tres inquiet des derniers événements aussi bien sur Niort que dans le Poitou.... les temps vont être rudes ...."
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Flamel sourit a cette annonce... il regarda Dame Rhea plein de gratitude,
" Merci Dame Rhea....allez reposer un peu et prenez quelque chose pour vous restaurer,j' ai préparer de la volaille et son bouillon...je vais d ailleurs en porter a l heureuse Maman...."
il ne lui parla pas de la secondine ayant comprit qu' il avait a faire a une Dame qui connaissait son art...
Flamel entra dans la piece ou la mère et les enfants reposaient
il passa un linge humide frai parfumé a la lavande sur le front de Aalys
regarda les petits....sourit
" ils sont magnifique Aalys....comment les appelles tu?"
il sourit et passa sa main doucement sur le front de sa Sœur....
"je t ai préparer du bouillon de volaille et j y ai rajouter les morceaux de
blanc ..en veux tu en peu ?"
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le regard vers les petits Flamel sourit...

" des prenons commençant par A... comme Aalys ...."

il servit un bol de bouillon et coupa en petits dés les morceaux de blancs de volailles , il s assis sur le bord du lit et doucement porta une cuillerée a la bouche d Aalys ...le bouillon était juste a température ,et Flamel aidait sa Soeur a reprendre des forces après qu' elle eut une nouvelle fois donnée le vie.
les enfants tendrement endormies aux bras de leur Mère
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le dispensaire était calme silencieux ... reposant .... il y faisait frais
Flamel entra dans la pièce des préparations et confectionna quelques onguents et portions .... en prévention....
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Elen suivit les indications de Flamel et alla déposer le cierge dans le bougeoir prévu à cet effet. Il regarda les enfants qui jouaient doucement ensemble. Maewenn s'avança vers lui et lui demanda où se trouvait Lys. S'agenouillant pour la regarder en face, il lui prit tout d'abord les épaules en signe d'affection et afin de la rassurer sur ce qu'il allait lui répondre.

- Écoute chérie, ta maman va bien mais, elle doit restée seule pour attendre la venu de ton petite frère ou petite sœur. Elle risque d'avoir mal un peu mais elle vous reviendra, promis.

Tout à coup Flamel se mit à crier à travers la porte. Prit d'un terrible effrois, Elen se relevant et resta tout d'abord stoïque puis ensuite apeuré. Il commençait à culpabiliser, elle l'avait attendu, c'était presque sûr, et en plus, il l'a vu avant son accouchement, signe de malheur...

Un pied se mit doucement a avancer puis l'autre jusqu'à arriver devant la porte. Il posa son oreille pour essayer d'entendre. Pas un bruit, juste le silence de mort, une onde glaciale qui vous pétrifie les os. Rien de ce qu'aimait Elen. Il ne peut à son tour de crier.

Lys ?? Lys, tu vas bien ?[/i]

Alors qu'elle descendait elle eut le temps de croiser un homme qui manifestait son désir de voir Lys , mais elle avait tellement de choses entre les bras que Flamel s'en est aperçut, le temps de le saluer d'un sourire et elle s'éclipse le laissant entre les mains du médecin.

Puis les minutes s'égrènent, elle songe aller la voir et demander à Elen de prendre congé, mais à l'embrasure de la porte elle s'aperçoit que Lys était mal en point, le visage terrassé par la douleur

Messire Elen, je crois que c'est le moment de quitter la chambre, m'est avis que le travail commence

retroussant ses manches, elle va l'aider à sortir du bain tandis qu'il s'éclipse, l'aide à s'allonger sur le lit, réajustant les oreillers.
Les contractions se rapprochant de plus en plus sous ses mains posées sur le ventre, elle réajuste ses jambes soulevées et repliées

-Dis moi Lys si tu sens une forte envie de pousser, ce sera le moment

Tout en joignant le geste à la parole elle s'enduit les mains d'huile de violette et de Laurier, et procède aux vérifications de rigueur sur le col de la rousse.

Flamel retrouva Elenchild qui pressait de questions Dame Rhea...
"vous pouvez voir Aalys Sieur ...mais pas tres longtemps elle doit gardée des forces pour la suite,les enfants la verront plus tard....ensuite vous irez cherchez un cierge a l église et le rapporterez s' il vous plait "
Flamel laissa L homme et alla préparer du lait pour les enfants ...
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Menée au lit, sa souffrance n'est pas des moindres. Alors qu'aucune autre femme est présente, elle s'accroche tant bien que mal, lacérant presque les tissus sous ses mains. A grands pas les contractions pointaient le bout de leur nez, arrachant de minces gémissements à la rouquine puisque celle ci serrait les dents comme une forcenée pour ne rien laisser paraître.

Je veux pas !

Arrivé le moment fatidique, alors qu'elle espérait la délivrance, là voilà à vouloir faire un pas en arrière pour ne pas souffrir plus. En vain.
Le visage rougit à force de se contenir, oubliant quasiment de respirer, elle en profita pour se souvenir de pousser quand le moment vint. Lys fait le vide, se concentrant sur sa fastidieuse tâche, poussant encore et encore, suivant la souffrance de son corps. Elle a l'impression qu'on l'écartèle entre ses cuisses, qu'on lui ceint la taille, de donner sa vie ou plutôt qu'on la lui arrache. Et à chaque fois c'était la même épreuve.

Alors elle pensa à ses aînés qui deviendraient de nouveau frères et soeurs, à leurs petits rires cristallins et leurs pas rapides raisonnant sur le dallage de leur château, des domestiques fous à force de courir après ou encore la nourrice qui avait bien du travail et qui allait en avoir d'avantage. Et surtout l'envie amusante de mettre ses enfants entre les mains du Grand Duc afin qu'il leur apprenne la belle langue qu'était le Breton. Cela la fit sourire ce qui sembla plutôt une grimace avant que la réalité ne la ramène aussi sec par une contraction des plus violentes, lui laissant échapper un cri qui, elle l'espérait, n'affolerait pas Flamel et Elen.
Dans un effort parmi les autres, elle poussa avec conviction pour délivrer sa descendance, la laissant au bon soin de Rhea. Fille ou garçon ?
Qu'importe pourvu que l'enfançon crit.

Le souffle quelque peu retrouvé, corps en sueur, elle commençait à se redresser un peu plus en s'aidant de ses coudes quand une nouvelle contraction l'arrêta dans son élan. Ou comment maudire le Canard...
La jeune femme compris aussitôt de quoi il s'en retournait et c'est pour cela qu'elle lança un regard interdit à sa Sage Femme actuelle, lui transmettant son désarroi. Aalys n'avait plus qu'à reprendre le même exercice, puisant dans ses dernières forces...
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Elen emmena les enfants dans la salle d'attente. A part les plus petits, les enfants se tenaient bien. Sans doute avaient-ils sentit qu'ici ce n’était pas un endroit pour faire les fortes têtes.

Assis à s'occuper de Yann Izildur, il ne se souciait plus vraiment de son retard. C'était mal connaitre Lys qui lui ferait sans doute la remarque. Quelqu'un entra dans la pièce, une jeune femme de belle allure. Elle se présenta sous le nom de Rhea. La saluant poliment d'un signe de tête et d'un sourire, il se présenta aussi.

- Bonjour damoiselle Rhea, je suis Elenchild le compagnon de Lys. Euh le compagnon de route hein...

Se mettant à rougir, il dégagea son regard du sien. Il n'avait pas pu voir la réaction de la jeune femme, avait elle sourit ? Ou était-elle restée stoïque ? tout en se le demandant, il reprit la parole.

- Comment va Aalys ? Le travail a t il commencé ? Pois-je la voir ? Les enfants pourront m'accompagner ?

Toutes ces questions fusaient à une vitesse vertigineuse. Il ne se rendait même plus trop compte qu'il la noyait dans ses interrogations qui sommes toutes ne ressemblaient guère à juste une anxiété d'ami.

Il finit tout de même à se calmer quand Yann se mit à pleurer doucement. Elen lui tapota le dos et le berça de baiser sur sa joue et son front, laissant ainsi la demoiselle lui répondre.

Je crois bien qu'il n'y aura pas de cierge...

Tout était dit, elle avait pour ainsi dire mis les pieds joints dans le plat. Prise decompassion pour cette mère qui accouche peut être seule, loin des siens, elle aide Flamel qu'elle remercie, à verser les chaudrons d'eau chaudes sur les herbes, des parfums floraux et herbacés de mauve, lin, fenouil se propageait dans la pièce dans des volutes de vapeurs d'eau.
La baignoire en bois cerclé n'attendait plus que Lys.
rhea avait lu tellement de tristesse dans ses yeux qu'elle décide de ne pas l'accabler de questionnements, juste l'aider à se délester de ses vêtements, et après avoir prévenu, elle mesure la longueur de son col, lui chuchotant il est à 4 doigts..bientôt avant de l'épauler et la faire rentrer dans le bain.

-Voilà, laisse toi aller, respire..et profite surtout..mais avant..

Elle s'approche de son panier et sort deux objets distinct, l'un dans un flacon,l'autre dans un sac en velours.
Rhea commence par le poivre fraîchement moulu qu'elle ouvre et lui tend

-c'est du poivre respire un peu, pas trop ça brûle les muqueuses, ça te fera éternuer et donc forcément t'ouvrir d'avantage sous l'eau chaude qui aidera également, en attendant tend moi ta cuisse droite je te mets ce corail autour, et autour du cou ce sachet accoucheur..

S’exécutant avec l'aide de Lys, elle finit son oeuvre tandis que le premier éternuement s'amène

A tes souhaits! souriante elle lui tend un mouchoir au cas où ses narines couleraient.

Tout en en procédant aux mélanges pour les fumigations dès que le travail commencerait, elle dilue la matrice de lièvre dans du vin et la lui tend à boire
-Nous sommes fin prêts, Je te laisse si tu veux avec la personne venue te voir? mais dès que le travail commence je le mets dehors

A peine l'eut on placé sur le lit, se sentant désormais plus en confiance avec la présence bénéfique de Flamel, que Rhea arriva. Soit elle avait été au taquet soit les pigeons volaient rudement vite. Dans tous les cas, Lys sentit une bouffée de reconnaissance l'envahir envers cette jeune femme qui sans plus tarder se mit au travail.

Je voulais prendre un bain pour me détendre un peu mais pas eut le temps. Je suis venue aussitôt...et dans ces circonstances, je ne suis pas au mieux mais nous avons surement encore un peu de temps.

En fait, elle espérait prendre le bain...Son petit plaisir.
La laissant d'une main experte voir d'elle même l'avancement du travail , hochant de la tête, elle retira pour la première fois son alliance dorée qu'elle remit entre les mains de Flamel tout comme la veille avec sa ceinture et son collier. Durant le voyage Lys ne s'était guère parée de bijoux, restant surement une des rares nobles à privilégié les tenus communes et simples en voyage et ce, malgré les rencontre avec certains de son rang.

Un petit sourire à l'encontre de Rhea qui s'effaça bien vite à l'énonciation du père et époux de la rousse. Elle se mordilla la lèvre inférieure pour retenir ses larmes.

Je crois bien qu'il n'y aura pas de cierge...

Elle voulait chasser les pensées des tromperies subites, celles de ses absences et du coeur brisé par la suite. Les souvenirs de tout les évènements qui l'avait conduit jusqu'ici.
Pourvu qu'Elen arrive vite pour palier à cette insupportable absence et que tout ceci soit terminé.
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ces appel firent sortirent Flamel de ses préparations, il avait en taverne retrouvé Aalys sa Sœurette qui attendait de pouvoir accouchée,et Dame Rhea qui s 'était proposé de venir officier en tant que sage femme .
il reconnu la voix d Aalys... et se précipita a sa rencontre,l attrapant par le bras pour la soutenir
" Je suis la ne t inquiètes pas ,suit moi je te conduit a la chambre"
il avait préparer également sur les conseils de Rhea la pièce .
il plaça Aalys sur le lit en attendant la venu de la sage femme...
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Sortie de la taverne tard la nuit regagnant sa couche, elle se déshabille pliant lentement ses vêtements, l'esprit brumeux, tandis qu'un baiser la hante,celui là même si surprenant qu'il avait fait fuir Lys..


"Parbleu Lyyys, je l'avais presque oubliée"

Et voilà comment elle se souvient qu'elle ne savait même pas comment va la jeune femme, et qu'elle était trop loin pour qu'on l'appelle, elle se lève et dans un vent d'affolement ramasse ce qu'elle peut, prenant soin de ne rien oublier, revenant sur ses pas ayant omis de remettre ses chausses, et c'est ainsi qu'elle court vers sa maison d'abord, elle avait amassé tout ce qu'elle pouvait de plantes, mixtures, huiles et poudres de quoi toute matroine digne de ce nom ne saurait s'en passer.
Le panier en osier enfilé, elle demande sur son chemin à un enfant où se trouvait le lieu, dans sa tête tourne une prière qui l'obsède "pourvu qu'elle n'aie pas eu besoin de moi alors que j'étais au verger".

Essouflée, elle cogne le marteau contre la porte en bois

Messire Flamel, Ouvrez c'est Rhea la matrone!

Messires ouvrit les yeux lentement et il sourit à la vue du bol de bouillon.

Hummm... Merci Patrie, j'ai terriblement faim.

Il se redressa et s'appuya sur le coussin au préalable installer par Patrie.

Nous allons manger aussi Flamel et moi ;je repasse plus tard prendre le bol ; quand tu auras finit , tu le posera la sur la petite table juste a coté de ton lit. Elle lui carresssa le front et sortit de la pièce.
D'accord, pas de soucis.

Messires, était déjà un peu requinquer par se long repos, il apprécia le bouillon qui était tout de même très bon. Il finit son bouillon, posa le bol et se rendormit.
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Membre du Comité Des Fêtes Poitevins
Rédacteur en chef de la gazette poitevine
Marié à la douce Helana
Heureux papa de deux magnifiques petites filles : Chloé et Sophie
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Flamel le médecin dont tout le monde parlait à son arrivée à Niort se dressait devant elle. Elle avait entendu parler de ses prouesses médicales avant même de le voir, et la veille, elle découvre que cette femme enceinte jusqu'au menton était sa soeur, et qu'elle pouvait donc les assister dans l'accouchement.

Sa mine accueillante mit en confiance la jeune femme, c'était important qu'il lui fasse également confiance, et ce n'était pas évident qu'un médecin et son frère de surcroît, laisse sa soeurette chérie entre les mains d'une inconnue tombée d'il ne sait où. Appréciant cette confiance à sa juste valeur, et résolue à être à la hauteur, elle le salue courtoisement, brièvement, tout en écoutant tout ce qu'il lui annonçait d'une traite, les yeux cherchant Lys en même temps.

-Perdu les eaux? A la bonne heure! Ben leou, n’en sera eis ahi ! et eis ouï !* (*Bientôt elle sera aux aïe et aux ouilles)

A peine eut elle fini sa phrase qu'elle se retrouve en le suivant, dans la chambre qui lui a été aménagée à la rousse, posant le panier enfin sur une table de chevet elle s'approche d'elle et pose sa main sur ses cheveux les caressant doucement, nulle pudeur désormais dans les gestes sans aucune ambiguïté, elle et la jeune femme s'embarquaient pour une histoire de vie ou de mort, sans fioritures

je craignais que tu accouches un vendredi et que ton fils aie des visions toute sa vie, le mardi c'est parfait!..heureusement que j'ai veillé cette nuit, je suis passée à tout hasard ..dis moi Lys comment te sens tu car ça ne va pas du tout tarder?

La question supposait une réponse mais la main de la jeune femme s'était déjà posée sur le ventre de Lys touchant le durcissement annonciateur de contractions, ne s'aventurant guère plus loin pour l'instant devant son frère quand bien même il était médecin, et tout en écoutant elle prend le temps de lui glisser à l'oreille "si tu as de l'or sur ton corps confie le à ton frère avant qu'il ne s'éclipse"

" bien dites moi si vous avez besoin de quelque chose ,ou de l aide, je vais mettre chauffer de l eau surtout prenez soin d elle ,je vous fais confiance"

Oui Flamel s'il vous plait, j'ai besoin d'huile de Laurier et de violette que je n'ai plus pour dilater le col, et j'ai besoin qu'on lui prépare un bain chaud, j'ai tout ce qu'il faut : du lin, de la mauve, camomille, fenouil et orge..

Besoin aussi d'un verre de vin pour que je lui dilue dedans de la matrice de lièvre, et pendant qu'elle se détendra, me faudra un petit brasero avec des braises pour les fumigations..

le reste je m'en occupe, est ce que son compagnon est là? Est ce qu'il y'a une autre femme qui pourra m'aider à la tenir sous les bras? Si ce n'est pas le cas, nous pouvons disposer des voilages ou cordages dans ce lit à baldaquin, elle pourra s'y accrocher..

Se penchant sur la bouche de la rousse, elle sent son haleine, et relève la tête la confortant d'un sourire
Bonne haleine, l'accouchement devrait être facile Lys, ..ton compagnon devra chercher de l'église un cierge béni et quitter les lieux..on l'allumera

A la réponse de celui-ci , Patrie sourit et trouva que son idée était plutot pas mal . Elle s'empressa d'aller chez elle remplis sa besace de tout ce don elle avait besoin. Legumes , viande pour le gout et quelques aromates.Ne perdant pas de temps elle s'en retourna au dispensaire a grandes enjambées.

Tiens Flamel ,prends donc le viande et mets la dans l’eau froide pendant se temps je m’occupe des légumes .

Épluchant ,lavant et coupant tout ses bon produits , elle les jeta dans l'eau , et posa le chaudron dans l’âtre.

Le bouillon sera pour Mess et nous deux nous mangerons les légumes et la viande , d’accord….
J’ai également ramené un bon chou a la crème comme dessert ….humm nous allons faire bonne ripaille


Tout cela prit un temps certain a cuire et au bout d'une demi heure , le fumet commençait deja a nous flatter les narines et nous mit en appétit...........
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Messires était blanc, plus blanc c'est transparent. Il dormait... enfin dans un état semi-comateux...

Il se réveilla Flamel venait de l'ausculter.
D'une faible voix, d'un très léger murmure : J'ai... soif... C'est lèvre ne bouger qu'a peine, même lui avait du mal à s'entendre.
Il se répéta plusieurs fois et finis par ouvrir soudainement les yeux quand une grosse douleur le prit au ventre. Elle lui arracha un long et énorme cri de douleur...
Messires commençait à trembler. Trembler ? Non, des spasmes...
La fièvre le prit mais il était frigorifier. Messires transpirait à grosse gouttes...
Il paniqua, se cambrant tellement que cela lui faisait mal, les yeux retournés et exorbités.
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Je vais être clair Fayom ... je sais que tu n a guère de temps pour les enfants mais là ....Cibeline a besoin de repos elle est tres fatigué ,le refroidissement va passer , mais ce qui m inquiétés c est cette espèce de lassitude qui se dégage d'elle...comme si elle avait perdu ses forces vitales...."
" je vais la garder ici le temps qu' il faudra pour que sa vitalité revienne
c est tres important ,....mais vois tu j ai comme l impression qu elle a voulu en finir..... qu'est ce qui c est passé?il faut que je le sache pour
adapter le traitement ...."

Voulu en finir ? Ces mots résonnaient dans sa tête et faillirent le mettre à terre. Pauvre Cibeline, que lui avait il pas fait, elle qui n'a jamais cessé de s'occuper de lui et ce depuis le premier jour. Fayom avait vraiment honte de lui, il la méritait pas.

Quelques minutes plus tard, Flamel ayant fait tout ce qu'il pouvait pour le moment, Fayom confia les enfants à sa belle soeur puis s'entretint avec Flamel sur les derniers évenements. Il était pas fier du tout et Flamel sut ne pas émettre de jugement. Ils revinrent dans la pièce puis il dit à son épouse toujours en colère contre lui :

Mon coeur, je vais te laisser te reposer. Je m'occupe des enfants ne t'en fais pas. Remporte cette bataille mon coeur, ne lâche pas, nous avons besoin de toi. Je t'aime.

Les enfants auraient aimé embrasser leur mère mais il refusa ne voulant pas les contaminer. Il encouragea Flamel à donner le meilleur de lui puis sortit du dispensaire.
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Pat qui regardait Flamel , vit de suite le changement de ses traits sur son visage . Elle avait touché un point un peu délicat a l’encontre de celui-ci. Le sachant très prit par son travail, elle pensait lui faire plaisir mais elle rata son coche …c’est comme ça qu’elle le ressentait . Reprenant son aire quelque peu désinvolte , les mains derrière son dos , elle fit le tour de la pièce regardant les fioles , les différentes herbes qu’il utilisait pour préparer ses potions « magique ». Elle l’appréciait beaucoup car il faisait beaucoup de bien autour de lui. Pendant qu’il vaquait a ses occupation , elle alla dans la salle de repos ou Messires était allongé. Un frisson la parcourra quand elle le vit .Il était pâle…suait …..tremblait .
Elle remonta la couverture , lui épongeait le front avec un linge trempé dans une eau fraîche . Elle ne dit pas un mot , il lui fallait du calme , du silence et c’est sur la pointe de pieds qu’elle s’en retourna voir le médicastre. Il s’était posé un instant ..en me voyant je lui chuchotait :

J’ai été voir ton patient et il n’est pas bien du tout….il lui faut tout au moins encore deux bon jours de repos…que dirais -tu si j’allais lui préparer un bon bouillon, il lui faut se nourrir .
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Elle savait que Flamel était bien souvent occupé au dispensaire a soigné ses brebis malade et qu'il ne sortait que rarement et de se fait ,elle alla lui rendre visite avec sa besace remplit de bonnes choses dont il pourrait s"en délecter.Il ne faisait pas très beau se jour la ; Elle jeta sa cape sur l’e , son panier sous le bras , elle se dirigea chez le médicastre pour lui amener un rayon de soleil. Pat était en formemalgré ses longues journée passée a la boulangerie .Chemin faisant , elle cueillit quelques fleurs pour égayer l’antre de Flamel , cette pièce qui a son goût a elle lui semblait bien sombre. Il n’en pas seul ; elle vit Mess entrain de se faire soigné;il semblait bien mal en point…le pauvre…..Un léger coup a la porte , Patrie entra de suite , retira sa cape , elle se dirigea vers le coin le plus éclairé de la pièce et posa ses affaires. Une fiole traînait par là , la remplissant d’eau , elle y mit les fleurs …reculant des trois pas , elle la regardait fière d’elle d’avoir mit une petite touche de couleur qui donnait un peu plus de vie a cette endroit là….. Tellement prise par ceci elle ne se rendit même pas compte qu’il était derrière elle et l’observait d’un œil attentif. Elle se retourna ,et pour ne pas perdre son sang froid et lui montré qu’elle le sait présent Pat lui dit tout bonnement :

Bonjour toi, regarde c’est pas beau ….cela égaie un peu ton dispensaire ; et comme tu peux le constater je viens te voir un peu ne te voyant nul par ailleurs …..tu es tellement prit par tes malades , tu en oublies tout le reste .

S’approchant de lui , elle lui fit la bise;

Dit -moi , je peux rester un moment ou est-tu trop occupé ?????????
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[A la Belle Niortaise]

Messires en très mauvais état depuis plus de deux semaines, avait rencontré ce jour là le médicastre à la belle niortaise.
Depuis c'est mystérieux mot,il crachait du sang lorsqu'il avait des quintes de toux, qui plus est, très violentes.
Il exposa ses symptômes à Flamel, qui lui dit de se rendre au dispensaire. Ce que voulut faire Messires. Il eut bien du mal à aller vers la porte de la taverne, qu'il eut des étourdissements et que ses jambes ne le portaient plus.

Ce que n'avais pas dit Messires, c'est que la veille au soir, il eut des délires et des spasmes. Qu'il fut en sueur malgré qu'il soit frigorifié.

Il alla au dispensaire... décidé à se guérir de cette mystérieuse maladie qui l'effrayé. C'est aussi pour sa femme, qui très inquiète, lui avait demandé de s'y rendre.

[Au dispensaire]

Messires ne pouvait plus marché, il n'avait plus la force de faire quoique se soit sauf vomir... vomir du sang, par terre.
Il ne se commandait plus... il tomba au sol. C'est les yeux retournés qu'il eut des spasmes baignant dans son sang vomit tantôt...
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Cibeline avait passé sa journée allongé, elle oscillait entre pleurs et moment de repos ou elle s'endormait comme une masse.
Elle avait entendu du bruit ce qui la réveilla totalement, elle toussait et éternuer en se redressant, elle avait attrapé un bon rhume. Elle entendait Flamel qui s'affairait et qui semblait avoir un autre patient.
S'asseyant sur son lit dans le but de se lever, elle se sentait mieux et voulait rentrer chez elle, enfin chez elle, non elle ne pouvait pas, elle irait à la taverne dormir dans une des chambres.
Elle attendit que Flamel soit disponible pour l'informer de son intention de partir et lui promettre de bien se soigner, elle ne pouvait pas rester ainsi, elle avait horreur de rester à ne rien faire, et surtout elle avait besoin de s'occuper, afin d'occuper son esprit.
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Cibeline le regarde et lui sourit :

"Non non Flamel je vais mieux, il faut que je me léve un peu, rester inerte à rien faire ne me fait rien de bon. Je voudrais rentrer à la taverne je vais dormir là bas, je dois surveiller mes enfants, ils ont besoin de moi.... Et puis la tisane je la boirais promis "éternue" et je me passerais le baume sur le corps promis" éternue encore. Reniflant elle ajoute :

"Puis ce n'est qu'un rhume, le mal dont je souffre au plus profond de moi n'a aucun rapport avec cela, personne ne peut le soigner pas même toi, ce dont je souffre est une blessure ici."

Lui montre son cœur.
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