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[RP] Dispensaire d'urgence Niortais

Messires
Messires ouvrit les yeux lentement et il sourit à la vue du bol de bouillon.

Hummm... Merci Patrie, j'ai terriblement faim.


Il se redressa et s'appuya sur le coussin au préalable installer par Patrie.


Nous allons manger aussi Flamel et moi ;je repasse plus tard prendre le bol ; quand tu auras finit , tu le posera la sur la petite table juste a coté de ton lit. Elle lui carresssa le front et sortit de la pièce.
D'accord, pas de soucis.

Messires, était déjà un peu requinquer par se long repos, il apprécia le bouillon qui était tout de même très bon. Il finit son bouillon, posa le bol et se rendormit.

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Membre du Comité Des Fêtes Poitevins
Rédacteur en chef de la gazette poitevine
Marié à la douce Helana
Heureux papa de deux magnifiques petites filles : Chloé et Sophie

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Aalys
Elle s'était trouvée tôt dans la soirée une auberge où loger dans l'espoir de se remettre de la soirée chargée d'émotion et des douleurs qui parsemaient son corps. Le dos ceint par les tiraillements, le ventre valant son pesant, elle avait réussi néanmoins à se reposer.
Le calme avant la tempête.

Quelques douleurs la lançaient jusqu'à la tirer hors de son sommeil réparateur dans un petit gémissement avant de réaliser au bout de quelques temps, préférant rester allonger à somnoler, que celles ci se faisaient récurrentes. La jeune femme espérait qu'Elen presserait le pas dans la nuit pour venir à Niort avec les enfants, celui ci ayant réussi une fois de plus à rester sur place dans une quelconque taverne, et pour rendre le temps plus court tout en le mettant à profit, elle se fit un bain. Faire une chose, y entrer une autre. Surtout lorsque un liquide abondant s'écoule le long de ses jambes, lui donnant le signale d'alarme.

Connaisseuse, elle prit prestement sa besace après avoir enfilé une robe simple pour l'occasion et partit en quête du fameux dispensaire. Il faisait nuit mais qu'importe, l'urgence était là et elle ne ferais certainement pas long feux face à l'ardeur du nouveau né. D'une démarche peu assurée et plutôt nonchalante, loin de son élégance habituelle, elle fit le tour de la ville dans un effort qui ne tenait qu'a sa volonté jusqu'à le trouver.
Un panneau ornait l'entrée "Dispensaire d'urgence de Niortais". Urgence, c'était le cas de le dire.

Elle pénétra dans les lieux, le visage rougit par l'effort, quelques mèches de sa longue chevelure collant à son visage en sueur alors que ses yeux reflétait une légère panique à travers les larmes naissantes. Elle avait beau avoir eut trois grossesses auparavant, il n'en restait pas moins que chez une femme sur le point d'accoucher l'inquiétude d'être seule demeurait. Se tenant à l'encadrement de la porte afin de rester debout, tant bien que mal, la jeune femme cria désespérément en espérant ameuter quelqu'un.


Flamel ? Rhea ?

Pourvu que quelqu'un veille la nuit sur les malades parce qu'elle en aurait besoin. Pour l'heure, la rouquine maudissait une nouvelle fois son époux pour ce merveilleux cadeau dont elle était seule à en assumer la douleur puisque l'intéressé se trouvait au pays, à faire on ne sait quoi.
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Flamel
Citation:
Flamel ? Rhea ?

ces appel firent sortirent Flamel de ses préparations, il avait en taverne retrouvé Aalys sa Sœurette qui attendait de pouvoir accouchée,et Dame Rhea qui s 'était proposé de venir officier en tant que sage femme .
il reconnu la voix d Aalys... et se précipita a sa rencontre,l attrapant par le bras pour la soutenir
" Je suis la ne t inquiètes pas ,suit moi je te conduit a la chambre"
il avait préparer également sur les conseils de Rhea la pièce .
il plaça Aalys sur le lit en attendant la venu de la sage femme...
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Elenchild
Elen avait prit énormément de retard... Honteux à en mourir, il menait les enfants à un train d'enfer vers Niort où se trouvait leur mère. Une mère qui devait paniquer, pensait-il, seule dans sa souffrance, à accoucher d'enfants d'un homme qu'elle ne voulait plus. Il avait décidé de partir dès le petit matin, les enfants dormants comme des loirs, il n'avait pas souhaité les réveiller pour rattraper le belle, échappée devant.

C'est donc très très tôt le matin qu'il les réveilla. Tout d'abord les plus grands, puis les plus petits furent posés dans la carriole. Il les menait donc d'un train d'enfer sur le chemin vers Niort. Il faisait beau malgré le frais du soir, la marche était donc facile, mais l'âne qui menait la carriole, rechignait parfois à avancer retardant l'arrivé.

Elen se posait mille questions, comment allait-elle ? Où se trouvait-elle ? Est-ce que le travail avait commencé ? Lui en voudrait-elle de l'avoir laissé ? Il s'en voulait énormément, se rongeant les doigts jusqu'au sang. Elle était devenue la prunelle de ses yeux, et ses enfants ses joyaux. Il les prenait pour fils et fille sachant pertinemment qu'ils n'étaient qu'enfants d'un autre. Mais un enfant a besoin d'une présence masculine, et espérait donc leur apporter ce qui pouvait leur faire défaut.

La route était longue et sinueuse, armé de son bâton, il épiait chaque recoin sombre. La crainte des brigands et la peur pour les enfants, lui faisait prendre plus de précaution qu'il n'en fallait. Il lui faudrait plusieurs heures avant d'arriver à Niort, et plus le temps passait, plus l'anxiété s'insinuait dans sa tête. Il voulait être avec elle, la soutenir dans cet évènement, mais il n'y était pas et ne saurait comment ce faire pardonner... Il pressa de nouveau le pas, tirant sur la corde le reliant à l'âne.


Avance bourrique !! Elle nous attend !

Son espoirs le plus fou, arriver à temps pour voir l'accouchement, lui tenir la main, lui biser le visage... La soutenir de sa présence... Dans sa tête, tout tournait en ce sens...
Rhea_de_lisenne
Sortie de la taverne tard la nuit regagnant sa couche, elle se déshabille pliant lentement ses vêtements, l'esprit brumeux, tandis qu'un baiser la hante,celui là même si surprenant qu'il avait fait fuir Lys..


"Parbleu Lyyys, je l'avais presque oubliée"

Et voilà comment elle se souvient qu'elle ne savait même pas comment va la jeune femme, et qu'elle était trop loin pour qu'on l'appelle, elle se lève et dans un vent d'affolement ramasse ce qu'elle peut, prenant soin de ne rien oublier, revenant sur ses pas ayant omis de remettre ses chausses, et c'est ainsi qu'elle court vers sa maison d'abord, elle avait amassé tout ce qu'elle pouvait de plantes, mixtures, huiles et poudres de quoi toute matroine digne de ce nom ne saurait s'en passer.
Le panier en osier enfilé, elle demande sur son chemin à un enfant où se trouvait le lieu, dans sa tête tourne une prière qui l'obsède
"pourvu qu'elle n'aie pas eu besoin de moi alors que j'étais au verger".

Essouflée, elle cogne le marteau contre la porte en bois

Messire Flamel, Ouvrez c'est Rhea la matrone!

Edit : désolée, remaniement de l'espace et du temps pour plus de cohérence
Flamel
Citation:
Messire Flamel, Ouvrez c'est Rhea la matrone!

de nouveau un appel venant de la porte,Flamel laissa Aalys un instant
et alla ouvrir il vit avec joir Dame Rhea
" Venez vite elle a perdu les eaux , j allias vous faire quérir ..."
il la guida vers la chambre et la fit entré
" Voilà ,Aalys Dame Rhea et arrivée ,tout va bien "
il se tourna vers la sage femme
" bien dite moi si vous avez besoin de quelque chose ,ou de l aide, je vais mettre chauffer de l eau surtout prenez soin d elle ,je vous fais confiance"
il sorti ....
" n hésitez pas a me demander "
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Rhea_de_lisenne
Flamel le médecin dont tout le monde parlait à son arrivée à Niort se dressait devant elle. Elle avait entendu parler de ses prouesses médicales avant même de le voir, et la veille, elle découvre que cette femme enceinte jusqu'au menton était sa soeur, et qu'elle pouvait donc les assister dans l'accouchement.

Sa mine accueillante mit en confiance la jeune femme, c'était important qu'il lui fasse également confiance, et ce n'était pas évident qu'un médecin et son frère de surcroît, laisse sa soeurette chérie entre les mains d'une inconnue tombée d'il ne sait où. Appréciant cette confiance à sa juste valeur, et résolue à être à la hauteur, elle le salue courtoisement, brièvement, tout en écoutant tout ce qu'il lui annonçait d'une traite, les yeux cherchant Lys en même temps
.

-Perdu les eaux? A la bonne heure! Ben leou, n’en sera eis ahi ! et eis ouï !* (*Bientôt elle sera aux aïe et aux ouilles)

A peine eut elle fini sa phrase qu'elle se retrouve en le suivant, dans la chambre qui lui a été aménagée à la rousse, posant le panier enfin sur une table de chevet elle s'approche d'elle et pose sa main sur ses cheveux les caressant doucement, nulle pudeur désormais dans les gestes sans aucune ambiguïté, elle et la jeune femme s'embarquaient pour une histoire de vie ou de mort, sans fioritures

je craignais que tu accouches un vendredi et que ton fils aie des visions toute sa vie, le mardi c'est parfait!..heureusement que j'ai veillé cette nuit, je suis passée à tout hasard ..dis moi Lys comment te sens tu car ça ne va pas du tout tarder?

La question supposait une réponse mais la main de la jeune femme s'était déjà posée sur le ventre de Lys touchant le durcissement annonciateur de contractions, ne s'aventurant guère plus loin pour l'instant devant son frère quand bien même il était médecin, et tout en écoutant elle prend le temps de lui glisser à l'oreille "si tu as de l'or sur ton corps confie le à ton frère avant qu'il ne s'éclipse"

" bien dites moi si vous avez besoin de quelque chose ,ou de l aide, je vais mettre chauffer de l eau surtout prenez soin d elle ,je vous fais confiance"

Oui Flamel s'il vous plait, j'ai besoin d'huile de Laurier et de violette que je n'ai plus pour dilater le col, et j'ai besoin qu'on lui prépare un bain chaud, j'ai tout ce qu'il faut : du lin, de la mauve, camomille, fenouil et orge..

Besoin aussi d'un verre de vin pour que je lui dilue dedans de la matrice de lièvre, et pendant qu'elle se détendra, me faudra un petit brasero avec des braises pour les fumigations..

le reste je m'en occupe, est ce que son compagnon est là? Est ce qu'il y'a une autre femme qui pourra m'aider à la tenir sous les bras? Si ce n'est pas le cas, nous pouvons disposer des voilages ou cordages dans ce lit à baldaquin, elle pourra s'y accrocher..

Se penchant sur la bouche de la rousse, elle sent son haleine, et relève la tête la confortant d'un sourire
Bonne haleine, l'accouchement devrait être facile Lys, ..ton compagnon devra chercher de l'église un cierge béni et quitter les lieux..on l'allumera
Aalys
A peine l'eut on placé sur le lit, se sentant désormais plus en confiance avec la présence bénéfique de Flamel, que Rhea arriva. Soit elle avait été au taquet soit les pigeons volaient rudement vite. Dans tous les cas, Lys sentit une bouffée de reconnaissance l'envahir envers cette jeune femme qui sans plus tarder se mit au travail.

Je voulais prendre un bain pour me détendre un peu mais pas eut le temps. Je suis venue aussitôt...et dans ces circonstances, je ne suis pas au mieux mais nous avons surement encore un peu de temps.

En fait, elle espérait prendre le bain...Son petit plaisir.
La laissant d'une main experte voir d'elle même l'avancement du travail , hochant de la tête, elle retira pour la première fois son alliance dorée qu'elle remit entre les mains de Flamel tout comme la veille avec sa ceinture et son collier. Durant le voyage Lys ne s'était guère parée de bijoux, restant surement une des rares nobles à privilégié les tenus communes et simples en voyage et ce, malgré les rencontre avec certains de son rang.

Un petit sourire à l'encontre de Rhea qui s'effaça bien vite à l'énonciation du père et époux de la rousse. Elle se mordilla la lèvre inférieure pour retenir ses larmes.


Je crois bien qu'il n'y aura pas de cierge...

Elle voulait chasser les pensées des tromperies subites, celles de ses absences et du coeur brisé par la suite. Les souvenirs de tout les évènements qui l'avait conduit jusqu'ici.
Pourvu qu'Elen arrive vite pour palier à cette insupportable absence et que tout ceci soit terminé.

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Elenchild
Après de longues heures de marche intensives, des enfants bruyants qui rugissaient d'être emporté dans une vulgaire carriole, Elen et sa troupe arrivèrent devant les murs de la ville. Yann Izildur dans les bras, Elen s'avança vers les portes grandes ouvertes. Il était encore tôt car le soleil n'était pas encore bien haut.

L'odeur de la vie commençait tout juste à pleuvoir sur Niort. Les badauds sortaient un à un de leur chaumière. Elen contemplait ce réveil d'un regard fatigué. La marche avait été éreintante mais il ne pouvait se stopper, car il sentait que Lys l'attendait. Il s'arrêta devant un boucher qui préparait son étalage.


- Bonjour monsieur le Boucher... j'aurai aimé savoir où se trouve le dispensaire ?

- Ah dam !! Vla t'y pas q'vous v'nez d'être là !! Et qu'd'où vous êtes ti gars ?

- Euh de Bretagne... mais je n'ai pas le temps voyez vous. J'ai ces quatre enfants qui veulent revoir leur mère.

- Pardi !! c'es qui sont m'gnon vos marmots !! Et comment qui s'appel t il ?!

- Yann Izildur est dans mes bras, ensuite il y a Kerian, Maewen et Swann. Et pour le dispensaire ?

- Damned, ils vous r'ssemblent comm deux goutes d'eaux !! beau marmots q'vous avez là l'père !!

- Ils ne sont pas de moi, bon allez vous me répondre à la fin ...

- pas avant qu'vous ayez ach'té ... Si qu'vous aviez point comprit, c qu'vous n'avez rien dans la caboche ...

Sortant les écus de sa poche, il s'empressa d'acheter un bon gros morceaux de viande.

- Voilà, maintenant répondez-moi où je vous fous votre viande en pleine poire.

- bah c'es simple mon gars !! t'va la bas au fin fond d'la rue !! T'verras ya un panneau qu'l'indique !! faut tourner à gauche et j'crois bin qu'après s'ta droite !! Pis tout dre !! Vous pouvez pas vous tromper messire !

Elen n'avait rien comprit et était bien mal en peine... Malgré tout, il reprit son chemin dans le méandre des ruelles de Niort. Les habitants avaient eu tôt fait de sortir, ce n'était plus comme il y avait quelque minutes. Les marchands se criaient dessus à qui passera devant l'autre avant.

Elen paniquait quand à lui. Il n'arrivait pas à trouver ce dispensaire où, pensait-il, elle l'attendait. C'est Keiran qui lui montra tout à coup du doigts. Le pauvre tomba à genoux, le dispensaire devant lui et ce depuis le début. Il se trouvait en face du boucher qui l'avait donc arnaqué. Jurant à qui mieux mieux de se venger plus tard, il fonça vers la porte pour l'y frapper de son poings.


- Bonjour !! je suis Elenchild, une dame du nom d'Aalys doit se trouver ici, je suis son ... enfin je suis un ... euh un très bon amis qui l'accompagne et j'ai ses enfants !! Puis-je entrer ?
Flamel
Flamel était parti chercher les différents choses demander par Rhea..
lorsque de nouveau la porte s ébranla
Flamel ouvrit et se trouva face a un Homme et une bande de gamins...
Citation:
Bonjour !! je suis Elenchild, une dame du nom d'Aalys doit se trouver ici, je suis son ... enfin je suis un ... euh un très bon amis qui l'accompagne et j'ai ses enfants !! Puis-je entrer ?

" oui mais pour l instant rester dans la salle qui est là"
il leur désigna une pièce
" bien je m occuperai de vous plus tard je dois m occuper d assister Dame Rhea" "
il les laissa s installer et parti chercher ce que la sage femme avait demander huile de Laurier et de violette ,verre de vin,un petit brasero avec des braises pour les fumigations..il porta tout ça dans la chambre de Aalys
" voila Dame Rhea tout ce que vous avez demandé"
vers Aalys
" ça va ? dis moi un homme viens d arrivé avec des enfants je suppose que c est ton ami"
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Rhea_de_lisenne
Je crois bien qu'il n'y aura pas de cierge...

Tout était dit, elle avait pour ainsi dire mis les pieds joints dans le plat. Prise decompassion pour cette mère qui accouche peut être seule, loin des siens, elle aide Flamel qu'elle remercie, à verser les chaudrons d'eau chaudes sur les herbes, des parfums floraux et herbacés de mauve, lin, fenouil se propageait dans la pièce dans des volutes de vapeurs d'eau.
La baignoire en bois cerclé n'attendait plus que Lys.
rhea avait lu tellement de tristesse dans ses yeux qu'elle décide de ne pas l'accabler de questionnements, juste l'aider à se délester de ses vêtements, et après avoir prévenu, elle mesure la longueur de son col, lui chuchotant
il est à 4 doigts..bientôt avant de l'épauler et la faire rentrer dans le bain.

-Voilà, laisse toi aller, respire..et profite surtout..mais avant..

Elle s'approche de son panier et sort deux objets distinct, l'un dans un flacon,l'autre dans un sac en velours.
Rhea commence par le poivre fraîchement moulu qu'elle ouvre et lui tend


-c'est du poivre respire un peu, pas trop ça brûle les muqueuses, ça te fera éternuer et donc forcément t'ouvrir d'avantage sous l'eau chaude qui aidera également, en attendant tend moi ta cuisse droite je te mets ce corail autour, et autour du cou ce sachet accoucheur..

S’exécutant avec l'aide de Lys, elle finit son oeuvre tandis que le premier éternuement s'amène

A tes souhaits! souriante elle lui tend un mouchoir au cas où ses narines couleraient.

Tout en en procédant aux mélanges pour les fumigations dès que le travail commencerait, elle dilue la matrice de lièvre dans du vin et la lui tend à boire
-Nous sommes fin prêts, Je te laisse si tu veux avec la personne venue te voir? mais dès que le travail commence je le mets dehors
Aalys
Ah le voilà enfin ! Toujours en retard !

Tu peux le faire monter ?

Ses vêtements tombèrent au sol pour choir sur celui ci, laissant le corps offert aux yeux de la sage femme. Il y avait longtemps que des femmes s'empressaient de leurs petits doigts de fée de l'aider à sa toilette jusqu'au bout de la longue chevelure de feu. Elle ramena d'ailleurs celle ci en hauteur pour enjamber le baquet où l'eau fumante dégageait les différentes senteurs de la nature, pour ne pas déplaire à l'herboriste qu'elle était.

Quelques instants après, cette douce odeur est remplacé par une qui ne manque pas de la faire éternuer, ébranlant pas la même tout son corps. Du poivre, elle détestait ça mais c'était pourtant nécessaire. Elle tournait après un second éternuement la tête, le nez chatouillant.
Sa jambe se leva pour que du corail y soit accroché tandis que se glissait autour de son cou un sachet. La voilà avec tout l’attirail de la parfaite parturiente. La rousse connaissait d'ailleurs bien tout cela pour avoir fait office de sage femme à de nombreux accouchements dont celui de sa belle soeur quelques semaines plus tôt.


Va pour quelques instants !

Elle sourit, bienheureuse dans son bain où elle en oublie presque ce qui va se dérouler sous peu, tout en sirotant son vin.
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Elenchild
Elen emmena les enfants dans la salle d'attente. A part les plus petits, les enfants se tenaient bien. Sans doute avaient-ils sentit qu'ici ce n’était pas un endroit pour faire les fortes têtes.

Assis à s'occuper de Yann Izildur, il ne se souciait plus vraiment de son retard. C'était mal connaitre Lys qui lui ferait sans doute la remarque. Quelqu'un entra dans la pièce, une jeune femme de belle allure. Elle se présenta sous le nom de Rhea. La saluant poliment d'un signe de tête et d'un sourire, il se présenta aussi.


- Bonjour damoiselle Rhea, je suis Elenchild le compagnon de Lys. Euh le compagnon de route hein...

Se mettant à rougir, il dégagea son regard du sien. Il n'avait pas pu voir la réaction de la jeune femme, avait elle sourit ? Ou était-elle restée stoïque ? tout en se le demandant, il reprit la parole.

- Comment va Aalys ? Le travail a t il commencé ? Pois-je la voir ? Les enfants pourront m'accompagner ?

Toutes ces questions fusaient à une vitesse vertigineuse. Il ne se rendait même plus trop compte qu'il la noyait dans ses interrogations qui sommes toutes ne ressemblaient guère à juste une anxiété d'ami.

Il finit tout de même à se calmer quand Yann se mit à pleurer doucement. Elen lui tapota le dos et le berça de baiser sur sa joue et son front, laissant ainsi la demoiselle lui répondre.
Flamel
Flamel retrouva Elenchild qui pressait de questions Dame Rhea...
"vous pouvez voir Aalys Sieur ...mais pas tres longtemps elle doit gardée des forces pour la suite,les enfants la verront plus tard....ensuite vous irez cherchez un cierge a l église et le rapporterez s' il vous plait "
Flamel laissa L homme et alla préparer du lait pour les enfants ...
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Elenchild
Elen se tourna vers Flamel qui venait de revenir et de prendre la parole pour lui répondre. D'un sourire vers lui, il signifia son soulagement et ses remerciements. Il n'était qu'une chose dont il était déçu, c'était de laisser derrière lui les enfants qui n'avaient qu'une hâte de revoir leur chère mère.

Il regarda Yann et le posa dans un couffin prévu pour lui.


- Merci encore messire et mademoiselle.

Il se dirigea vers la pièce où se trouvait la belle. Dans sa tête, il réfléchissait aux mots qu'il allait lui dire. Tout d'abord, un je t'aime de circonstance, ensuite, qu'il prierait Aristote de veiller sur elle et les enfants. Puis, il l'embrasserait. Oui, c'était bien ça, c'est ce qu'il ferait. La porte était devant lui, il appuya sur la poignée et entra.

Elle était là, fatiguée certes, mais toujours aussi ravissante. Elle ne souriait guère cependant, la douleur sans doute de l'accouchement. Il se rappelait le jour où feu sa femme avait elle-même accouché. Elle avait tant souffert la pauvre. Il s'approcha doucement. Et s'apprêta à sortir ce qu'il avait préparé.


- Bonjour Lys... Je ... enfin ... désolé pour mon retard, j'ai eu un petit problème de sommeil...

C'est ainsi qu'Elen, comme à son habitude, n'arriva point à dire ce qu'il avait sur le coeur. Les mots d'amour, sont parfois si difficile à donner...
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