[RP] Dispensaire d'urgence Niortais

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Flamel lui sourit
" oui passes au poste nous en discuterons ....."
il se leva et réajusta son manteau ..
"bien je vais te laisser ,si tu a besoin de moi tu sais ou me trouver ...."
après lui avoir fais la bise il sorti en direction du poste de police
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Alphy ne connaissait pas toutes les histoires que pouvaient avoir ces deux amis, car Mess lui avait présenté Phil parrain de ses deux filles mais surtout comme "son ami" ce qui était étonnant en les voyant maintenant. Quand à Emeric, ne le connaissant pas du tout, elle n'avait pas posé de question en se précipitant derrière lui pour venir au dispensaire.

Elle était donc là, interloquée, heureuse de voir Mess se réveiller, sorti apparemment totalement d'affaire, l'écoutant en souriant car ces quelques mots même sybilins démontraient qu'il vivait. En même temps, elle se trouvait, démunie face à la tension qui régnait dans la pièce, les non-dits passant au dessus du bonheur de le voir en vie.

Pour gagner un peu de temps, n'ayant pas eu de réponse de Phil, elle décida de donner à Mess un peu de son infusion bien chaude. Cela ne pourrait que lui faire du bien et lui permettrait de savoir peut-être ce qu'elle devait faire en pareille circonstance. Elle lui releva la tête doucement...

Tiens Mess, voilà une infusion bien chaude, bois cela d'abord, cela te fera du bien et ensuite oui, si tu veux nous pourrons discuter mais... crois-tu être suffisamment fort pour... elle allait dire penser à l'avenir mais changea ses mots... pourquoi d'ailleurs ? Justifier ton acte ? Tu n'as pas à te justifier, vis à vis de moi, je veux dire... En fait, je ne connais rien de ton histoire et c'est peut-être mieux ainsi ? Elle faisait des efforts car son envie en fait de tout savoir, dès le début était forte, lui permettrait sans doute de faire la part des choses mais ce serait épuisant pour lui, maintenant. Il serait temps plus tard, à tête reposée de voir cela... Elle n'avait pour l'instant qu'une envie... l'embrasser heureuse de le sentir si vivant, mais un regard vers Phil et elle comprit qu'il n'avait pas l'intention de les laisser seuls. Que se passait-il dans son esprit en ce moment pour qu'il se comporte de la sorte ?
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Flamel sourit a Cornelia
" Hummmm ... je ne pense pas que cela te conviennes ,car vois tu
a moins d être plusieurs, la police et bloquée a Niort...,pour bien faire il faudrait être six pour pouvoir organiser des périodes.... mais là ....."
il la regarda fermer ses flacons et d un geste machinal s essuyer sur son tablier
" mais si tu le souhaites on peut toujours s arranger, après c est une question d organisation"
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Phil décida de revenir au dispensaire. Il entra donc et chercha Flamel ou Cornie, il vit Flamel avec Kelya et se dit qu'il ne les dérangerait pas. Il alla dans la salle de préparation où il était seul et sortit de son petit sac qu'il portait sur l'épaule un livre (*) sur les plantes médicales et se mit à réviser les plantes et leurs bienfaits qu'elles apportent aux malades.

Il s'installa donc près des tables de travail, prit une bougie dont il se servait pour éclairer les feuilles portant dessins et descriptions des plantes.


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Parrain des deux filles de Messires et Helana.

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Flamel qui levé avant l aube comme a son habitude pour aller chercher
quelques ingrédients a ses préparations ,vit sortir une ombre furtivement
son œil de policier remarqua la silhouette et reconnue la démarche encore
mal a l aise de Messire .
il sourit ....
"Ha!! décidément L amour et vraiment une bonne motivation contre la fatigue"
il suivit du regard le jeune homme qui avançait dans la pénombre ,mais cette fois nul besoin d' aller le soutenir ,il avait la force pour rejoindre sa dulcinée ...
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Phil, en train d'admirer les fresques de ses parchemins représentant des plantes, entendit des pas dans le couloir et des petites tapes faites sur la porte. Il se retourna en écoutant ce que disait Cornie, il lui sourit et répondit :

Hum... Si tu pouvais me trouver quelques autres bougies pour que je puisse mieux étudier les schémas représentatifs des plantes médicinales à fin de mieux les repérer et de mieux les reconnaître dans la nature quand j'irai cueillir des plantes pour aider Flamel voire faire des potions ou autres pour soigner des personnes... dès que j'aurai officiellement le certificat d'herboriste pouvant exercer.

Il lui sourit, se disant qu'il n'attendrait pas ce certificat si le cas était urgent et que les études paraissent assez longues jusqu'à l'examen...


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Hou hou..

Un topic RP ne pouvant dépasser 50 pages selon le règlement de ce forum, je pose un petit verrou en accord avec l'auteur du topic.
Chouette jeu à tous..
{H} 17/05/2012

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Cela faisait quelques jours que Messires se reposait au dispensaire. Il n'avait rien à faire à part rester coucher. L'ennui était son passe-temps et Alphy lui manquait terriblement. Helanaavait beau avoir une partie de ses pensées elle n'avait pas la même place dans son coeur.
Il avait besoin de revoir sa maîtresse et de sortir du dispensaire ou sinon il allait devebir fou. Alors durant sa dernière nuit au dispensaire qui fut une nuit sans sommeil se solda d'une préparation de son départ de ce lieu. Tout simple à préparer ! Aucune affaire, juste un plan pour sa fuite.

C'est au première lueur du jour qu'il se leva, titubant de fatigue et encore de sa tentative de suicide. Mais cette fois-ci il pouvait marcher. Certes pas des jours entiers mais plus qu'une dizaine de mètres.
Mess prit sa chemise sale qui avait été lavé et l'enfila. Il ouvrit la porte de sa chambre, traversa le dispensaire silencieusement et sortit à la recherche d'Alphy.
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Phil n'avait pas vu beaucoup de monde sortir du dispensaire, donc il décida de jeter un coup d'oeil pour aller aider si besoin. Il entra et vit Alphy "discuter" avec Cornie qui avait un air las, puis Flamel qui parlait aussi, il regarda Mess qui ne semblait avoir trop besoin d'aide, donc il les laissa à des gamineries en prononçant quelques paroles sur un ton sévère :

Hé bien, on n'écoute pas les propriétaires de ce dispensaire, ça montre bien le niveau élevé de ces gens... Suis-je le seul assez bien éduqué pour suivre les conseils qu'on donne ? Heureusement que la personne intéressée ne veut que le bien du malade et que pour ça il faut qu'elle parte, je dis ça, je dis rien...

Il secoua la tête, exténué par les conneries de l'un et le non respect de l'autre et dit en s'en allant :
Le dispensaire perd de son prestige à cause des gens qui ne respectent pas les règles dictées... C'est simple de respecter un lieu comme ça pourtant !
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Phil la regarda en roulant son livre et en le rangeant dans sa besace. Il dit :

Bon, et bien allons-y, on passe par chez toi ?

Phil n'attendit point de réponse, souffla les bougies et partis, attendant Cornie.
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Charles5 voulait se repentir, car la qualité d'un ami c'est avant tout de pardonner.

Il s'approcha du dispensaire avec un plat de biscuit qu'il avait tenté de faire, la moitié étaient brûlés mais bon, l'autre moitié était encore mangeable.

Il s'approcha du dispensaire avec bonheur, ce dernier s'effaca lorsqu'il vit que Cornélia montait la garde devant la porte.

Euh, bonjour Cornélia, c'est des biscuits pour les souffrants et plus particulièrement pour mess, pour me faire pardonner, alors euh...Tu pourrais me laisser entrer s'il te plaît ?

Flamel revint dans la salle ou patiemment Dame Kelya l 'attendait, il passa derrière sa table et s assois .
" bon , j'espère que cette fois on sera tranquille ,"
il lui sourit ,
" alors je vous disais ,ça fait deux mois a peu près ....si vous avez des questions ,ou des préoccupations je suis là pour vous aidez "
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Mess avait été bien plus rapide qu'elle ne l'aurait pensé mais voilà, il avait présumé de ses forces. Une première fois il fléchit repoussant toute aide, il tenait à partir mais la deuxième fois, il s'effondra dans le couloir et resta là assis contre le mur en pleurs.

Les hommes congédiés par Flamel étaient partis ou bien restaient dans la chambre, sans se douter de l'état de Mess et Cornélia près de la porte fut plus rapide qu'elle pour aider Mess à se relever. Elle n'osa pas s'interposer, Mess avait l'air de lui faire confiance et Alphy savait que l'infirmière pouvait avoir du caractère.

D'ailleurs, elle en fit preuve puisque d'un air revêche et d'un ton qui ne laissait pas de doute sur son état du moment, elle expédia les derniers visiteurs. Cornélia entre elle et Mess, Alphy ne comprit pas tout de suite à qui était adressé ses ordres... en insistant sur le "tous" et sur le fait qu'elle s'occuperait seule avec Flamel de Mess, Alphy eut un moment de recul puis se reprit bien vite, n'appréciant pas vraiment les allusions de l'infirmière.

Dame Cornelia, je vous remercie d'avoir aider Mess mais je crois que maintenant je peux veiller sur lui.. D'ailleurs Flamel m'a donné les consignes et je saurai parfaitement les maintenir sans avoir besoin de diplôme de médecine. Il a besoin de temps et de douceur. Alors à moins que ce ne soit lui qui le demande, je vais aller lui préparer la tisane prescrite par Flamel.. Elle avait pris un ton calme mais ferme et n'avait aucunement l'intention de partir d'ici, le démontrant en s'approchant de Mess et en lui passant sur le front un tissu humide pour qu'il se sente mieux.
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Phil écoutait et admirait la scène, surtout le long baiser, un sourire sadique apparaissait sur son visage criblé de fatigue. Des idées noires vinrent à son esprit mais il les laissa sans en exécuter l'une d'elles. Il ne bougeait pas, il voulait juste "faire chier" son monde par sa présence. Il était prêt à gifler le Mess si ça allait plus loin que ça, voire plus que la gifle.
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Charles5, intrigué par la récente discussion en taverne arriva au dispensaire, et compris un peu mieux ce qui se passait, la honte le tenait, mais la curiosité était plus forte.

Il s'approcha, il vit messires qui embrassait Alphy, tandis que Phil leur jetait des regard noirs et que Emericbr s'était assis.

Il ne savait que penser ou que faire, il réfléchit, puis s'avanca

Euh... J'espère que je dérange pas j'étais juste intrigué, sachez que je peut me rendre utile.

Il pesa le pour et le contre, il se dit tout d'abord que l'amour pouvait les sauver; mais ensuite il remarqua qu'on pouvait tuer par amour et donc que l'amour ne pouvait pas les sauver.Il s'approcha ensuite de Phil et lui dit:

Ecoute Phil je suis sûr que vous allez trouver une solution, ou au moins une alternative a la violence.

Il repensat a La légende de Troi Pâris et Hélène qui avait sacrifier une ville pour vivre ensemble, cette dernière réflexion lui fit prendre le parti des deux hommes.

Messires sentit qu'on lui prit le bras. Il regarda la personne qui lui proposait son aide et vit que c'était Cornélia. Il lui sourit, pleurant toujours autant. Merci Corni...Je crois que je vais é...écouté Alphy...je vais rester ici... Il s'appuya sur elle et reprit la direction à son rythmne de la salle de soin.

Il était ravagé, humilié et énervé. On venait de l'offenser et ça il s'en souviendrait longtemps. A ce moment là et pendant une durée indéterminée il ne voulait plus les voir...
Messires s'asseya et se coucha sur son lit remarquant que Phileasthelove était toujours là... Il pleurait toujours autant, son visage toujours déformer par la haine qu'il ressentait et la tristesse du fait qu'il ai était ainsi humilier, que son meilleur ami est réagis ainsi et des raisons qui l'ont pousser au suicide. Messires se recroquivilla sur lui même comme pour se protéger d'une autre attaque, secouer par ses sanglots...
Ils n'attendaient qu'une chose. Pouvoir se retrouver seul avec Alphy...
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Phil observait et écoutait, Flamel et ensuite Cornie l'avait congédié, du coup il se souleva, soupirant de bonheur de ne plus avoir à regarder ce soit disant spectacle pitoyable entre un être mourant aux récupérations rapides et aux rechutes encore plus rapides. Il salua donc Cornie et Flamel en leur disant ces quelques mots :

A une prochaine fois, appelez-moi si besoin, je suis toujours là pour aider ou pour apprendre.

Il disparu vite.
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Messires avait fait abstraction du monde qui l'entourait et du lieu où il était. Seul Alphy comptait. Il la regarda de ses yeux brillants de joie d'être avec elle. Il l'embrassa une nouvelle fois laissant ses mains se balader partout sur son corps. Ses lèvres s'aventurèrent dans son cou et revinrent capturer les siennes avec fougue. Il ne voulait plus se cacher...il voulait l'aimer.
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Aux paroles de son parrain Ante s'excécuta, il pris place devant l'assiette que lui avait mise Clémence...il regardait chaque geste de Clémence avec beaucoup d'attention tout en écoutant Flamel pendant qu'elle lui servait ce délicieux ragoût....
Merci mon ange ça ira....

Soudain Flamel le fît sursauter ............
Citation:
Ante Manges ça va etre froid !
Surpris il sourit à Flamel en lui faisant oui d'un signe de la tête et se tournant vers Clemence qui lui sourait..
Oui allez, manges ! Tu vas voir ça va te redonner des forces et surtout, te réchauffer !
Devant tant d'insistance de leur part il commença à manger son ragoût levant de temps en temps les yeux cherchant discretement du regard Clémence et prenant soin de ne pas avoir fini avant Flamel..
En tous les cas comme d'habitude il est très bon n'est-ce pas parrain...Dit-il ne voyant par contre pas son parrain levé beaucoup le nez de l'assiette...

Il s'était énervé. Le fait que Phil reste alors qu'il voulait passer un moment seul avec Alphy. Juste pour discuter en plus. Il s'était rendu compte qu'il était amoureux et il voulait en parlait avec la femme qu'il aimait.

D'ailleurs ils étaient entrain de s'embrasser, leur langue se liant dans un doux et long baiser. Il l'attira tout contre elle alors qu'elle lui murmurait. Il lui répondit, non pas dessus car il s'attendait à cette réponse, mais une pointe au coeur parce qu'il ne voulait l'entendre. Je suis fou oui...mais aussi amoureux...cela est aller vite entre nous deux alors prenons du temps à nous deux...et voyons ce que l'avenir nous réserve

Puis il regarda Phil d'un regard sûr. Il le défia du regard attendant une réponse de sa part.
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Le baiser donné démontrait la joie de se retrouver vivant, se transformant en baiser passionné mais ce que ne voyait pas Alphy derrière elle c'était le retour de Emeric qui se joint à Phil pour quelques commentaires.

Elle ne voyait pas non plus les regards échangés de défi entre les hommes, les mots de Mess raisonnant encore à ses oreilles.

Une voix connue se joint à celles des hommes, celle de Charles qui avait l'air de prendre parti lui de leur côté, à sa manière de les regarder... Elle commençait à perdre pied, son ami Charles lui aussi semblait les juger. Elle le regardait, espérant avoir l'appui d'une personne la comprenant en souvenir de leur amitié mais son regard se renferma et Mess dû sentir les frissons qui la parcoururent car il l’attira à nouveau à lui pour l’embrasser. Sa fougue décuplée semble-t-il par une sensation de tous les défier, voir de les provoquer carrément…

L’envie en elle était partagée, essayer de comprendre toute l’histoire, les écouter, prendre de la distance ou bien tous les envoyer au diable, elle avait elle aussi le droit d’être aimée et donner une autre chance à Mess qui elle le sentait n’était pas un mauvais homme même s’il avait sûrement fait de nombreuses erreurs. Mais dans un couple, les erreurs sont souvent des deux côtés et il ne fallait pas l’oublier…

Flamel arriva alors et élevant le ton, lui donna du répit… elle s’écarta et se mit dans un coin, les larmes au bord des yeux quand il vint examiner Mess. Elle écouta les consignes, lui souriant timidement quand il lui demanda de jouer « son infirmière » et qu’il demanda aux autres de sortir. Au moins lui ne la jugeait pas et voyait que pour l’instant, elle était là, près d’un patient qui avait besoin de soins.

D’accord Flamel… deux fois par jour, j’y veillerai… elle posa sa main sur son bras un moment en lui souriant et ajouta… Merci… merci pour lui…

Elle revint ensuite vers Mess et lui donna la main quand celui-ci demanda à sortir du dispensaire...

Mais euh.. Mess... tu n'es pas en état... il te faut quelques jours de repos, s'il le faut... elle se dit que ce qu'elle allait proposé était dangereux pour elle, j'irai chez toi te chercher des vètements propres enfin.. si Hélana veut bien m'en donner...
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Mess prit l'infusion que lui tendait Alphy, il la bu s'en délectant, appréciant de vivre et de pouvoir sentir le goût des choses. Il regarda celle qui lui avait apporté tant de bonheur et de tendresse ces derniers temps et lui fit faiblement un autre sourire. Il voulait la prendre dans ses bras, l'embrasser et l'aimer le plus longtemps qu'il pourrait.
Puis il posa le récipient et regarda Phil sachant très bien que s'il repartait vers la mort Alphy l'alerterait très vite. Donc la raison de sa présence était autre chose mais quoi ? Il ne savait pas. Oh mais Phil tu ne me déranges pas...je demandais juste avoir la paix et rester un moment avec la femme que j'aime ... Mais...Il s'arrêta net. Il avait compris. C'était pour les surveiller ou du moins les embéter. Mess le connaissait bien à Phileasthelove, mais à ce jeu c'est pas ce dernier qui allait gagner. Mais tu ne gênes vraiment pas ! Je vais rien te cacher !Il sourit en coin à Phil et regarda Alphy qu'il attira vers lui. Ah il voulait jouer à ça il allait être servit. Il caressa la joue d'Alphy et posa son regard dans le sien. Mais je ne voulais pas me justifier...je n'y arriverai pas... j'aimerai parler de nous deux...de notre avenir...oui mon amour...de notre avenir... Après avoir bien insister sur l'avant dernier mot, il ferma les yeux et approcha lentement ses lèvres des siennes, la prenant par la taille et venant frôler ses lèvres des siennes.
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Phil était très énervé contre lui. Il avait tout entendu, c'est sûr. Mais bon dans son état on pense pas trop à dire s'il te plait ou merci ou quelque chose d'autre mais on cherche à ne plus avoir mal, vivre et voir les personnes qu'on aime. Phil lui apporta de l'eau le mouillant bien au passage Merci... Il bu lentement et vit Alphy entrer dans la pièce. Il n'osa pas montrer sa joie devant les deux autres mais la fixa du regard. Il tendit une main vers elle. Il va falloir qu'on parle nous deux.. Il se redressa sur son lit, assez difficiliment Nous deux...en totale intimité...et maintenant... Il avait beau venir juste d'échapper à la mort et d'être faible, il fallait qu'il prenne une décision. Il fit un tendre sourire à Alphy et se tourna vers Phil et Em. Vous pouvez nous laisser un moment s'il vous plait ? Et vu vos regards...au moins vous me verrai plus...
Il venait de voir la mort donc leur regard noir ne lui faisait ni chaud ni froid. Il finit par posait son regard sur Alphy.

Merci à vous trois de m'avoir sauver.

Et il attendit que les deux hommes sortent.
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Phil regarda Alphy partir, le temps semblait être ralentis, heureusement Mess se réveilla et demanda de quoi boire. Il le regarda, gardant la petite auge pleine d'eau entre ses mains et dit :

Et le mot magique ? Je suis pas un serviteur.

Il l'entendit ensuite demander où était Alphy et il ne put retenir ces quelques mots :

Alphy n'est pas là, et tant mieux, ça t'évitera les bêtises !

Il lui posa non délicatement l'auge dans les mains, renversant de l'eau partout sur lui et reparti s'assoir.
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Il ne fallait pas qu'il s'endorme il le savait. Mais l'envie était plus fort que lui. Alors, il s'assoupissait petit à petit sentant et entendant Alphy et entendant Phil. Il voulait la rassurer mais il s'endormit dans ses bras.
S'il aurait pu il lui aurait dit qu'il ne voulait pas quitté ses bras mais il dormait enfin dormait... un état entre le sommeil et la perte de connaissance.
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Flamel écouta Kelya ,,elle était seule devant lui son compagnon étant parti
il lui prépara une tisane de camomille qu i l lui présenta
"Buvez cette tisane cela vous fera du bien ..." il lui sourit
pour vos douleurs ,vous souffrez d un mal bien connu des gens qui s aime
vous portez un enfant ...ce n est pas grave du tout .."
il attendit ça réaction...
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Il était là, tout contre elle quand elle sentit qu'il se laissait aller.
Je ne veux pas non plus que tu meurs... pour tes filles, pense à elles... elle allait rajouter "pour moi" mais il avait dit qu'il se sentait mal et bientôt elle vit ses yeux se révulser, ses paupières se fermer...

Mess... Mess !!!!! Tenant toujours sa tête dans ses mains, elle ne voulait pas le laisser partir et se refusait à écouter si son coeur battait encore... elle ne réussit qu'à appeler son ami

Phil !!!! s'il te plaît... dis moi... dis moi vite qu'il dort simplement... Elle sentait le sang battre dans ses tempes, se sentait bouillante et glacée en même temps, ses mains s'aggripaient maintenant au bras de Mess comme pour ne pas rompre le lien, pour ne pas vaciller aussi, ses jambes tétanisées.
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avant de partir vers ses autres patients il pris le temps de repondre
en souriant
"rassures toi ,c est des herbes séchées ,et il n y a qu une petite proportion
de chaque .....tu verras ça passera bien"
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Flamel allait rejoindre les patients .... il se retourna
" Patrie ... j 'ai l impression que tu ne me dis pas tout... repasse me voir
quand nous pourrons parlé tranquillement "
il lui sourit
" tu sais , je n aime pas te voir soucieuse ..."
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Flamel revint voir Patrie qui lui avait confié son mal de tete ...il lui tendit une tasse de tisane ..
" tiens bois ça ...camomille , lavande , orange , serpolet , thym , véronique , marjolaine , primevère , tilleul , mélisse , cyprès angélique aspérule odorante centaurée , ça te fera du bien"
il lui tendit aussi un petit sachet de cette préparation
" tu t en reprendras une autre ce soir avant de dormir "
il posa une bise sur son front ...et alla voir du coté de Messire ...

salle de soin de Messire
" Alors ou en est notre patient , a t il réagit a la potion?"
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Mess se contorsionnait de plus en plus et luttait pour garder les yeux ouverts mais les crispassions se voyaient sur son visage et la douleur continuait à le faire pleurer.

Elle ne savait pas quoi faire, souffrait pour lui et aurait voulu lui prendre son mal et quand Flamel apparu demandant de ses nouvelles.

Elle ne put que soupirer et le regarder implorante... Il souffre, la potion réagit mais les douleurs sont atroces... ne peut-on rien faire pour l'aider plus ? L'endormir mais j'aurai trop peur qu'il ne se réveille pas, le rendre inconscient mais... Elle entendit les murmures et le prit dans ses bras...

Chuttttt... calmes-toi, tu n'as rien à te faire pardonner...

Mais quand elle entendit à nouveau ses paroles elle se redressa, tourna la tête et regarda à tour de rôle les autres personnes présentes, s'arrêtant un instant sur Phil puis revenant vers Mess, elle lui chuchota à l'oreille

Mess.... je t'aime aussi Il fallait qu'elle le lui dise, car elle ne savait pas s'il s'en sortirait, voulait qu'il s'accroche à cela mais surtout, ne voulait pas lui cacher les sentiments qu'elle portait au fond d'elle sans l'avoir vraiment su jusque là. Puis comme soulagée de cet aveu, elle s'écarta pour laisser la place à Flamel et espérer, faisant une courte prière au ciel pour que tout se calme.
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Elle n'avait pas eu de réponse du messager qui avait l'air hébété le pauvre. Pris à parti, Emeric devait faire le garde malade, le messager et ce ne sont pas des rôles très agréables surtout quand une furie arrive et qu'elle l'agresse de questions.

Il fut sauvé par l'arrivée de Phil qui fit tant de bruits que Flamel apparu, les sourcils froncés, l'air fatigué. Elle entendit le traitement qu'il avait testé, Flamel avait l'air sûr de lui mais le dispensaire avait d'autres patients et il s'en retourna bien vite, surmené.

Elle était un peu rassurée. Les paroles dures de Phil pour que Mess réagisse, le ton professionnel de Flamel. Elle se rapprocha du visage de Mess et vit sur ses joues des larmes. Tendrement elle lui déposa une bise en murmurant. Mon chef charmant... c'est ton bras droit qui est là... j'ai encore besoin de toi et puis tes filles aussi, ne nous laisse pas, s'il te plaît.

Elle se releva et s'approcha de Phil, posant sa main sur son bras... Merci Phil, merci d'être là... pour lui...

Il lui fit une bise sur chaque joue, un peu plus appuyée qu'un ami. Elle lui sourit, quand il lui annonça ne pas avoir voulu la déranger.

Phil tu es mon ami... je sais que... enfin tu es seul et on s'entend bien alors je t'assure, tu ne me déranges pas. Quant aux danses et massages non, dernièrement je n'ai fait que travailler à mon moulin et à la maison des métiers. Je .... Elle regarda Mess. Je tiens à lui tu sais... mais je n'ai rien fait pour l'écarter de sa femme. On s'est simplement rapprochés, sans savoir pourquoi vraiment, tendrement, simplement. Il n'était pas heureux, mais pour moi il est toujours un époux et un père. Je le lui ai dit, je ne m'engagerai pas plus, tant qu'il... tant qu'ils, sa femme et lui.. ne se seront pas ... enfin que tout soit clair. Tu comprends ?

Maintenant, il a essayé de mourir pour elle, je ne comprends plus. Il l'aime encore tant pour faire ça ? ou bien c'est son, enfin... c'est un homme et il a appris des choses qui l'ont à ce point là blessé ?. Je ne sais plus... je suis perdue... Elle se mit à pleurer, revenant vers le lit de Mess, cherchant des réponses.


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Phil se fit très tendre avec elle, la réconfortant du mieux qu'il pu dans ces circonstances, lui promettant de s'occuper au mieux de Mess c'est ce qui comptait après tout. Mais ces mots résonnèrent sur un ton bien sec à la suite... "Bien sûr c'est elle qu'il aime... elle, puisqu'il a voulu se supprimer pour elle et oui, il a des enfants... et toi tu n'as rien et tu n'es rien Alphy, simplement une assistante, simplement une oreille et une épaule proposée pour réconforter" Elle regardait Mess qui se mit à pleurer encore... ne sachant si elle devait encore se rapprocher de lui, lui tenir la main pour le soulager dans sa douleur au moins ?

Phil était son ami, il lui avait dit mais aussi le parrain des deux filles de Mess. Il voulait sans doute lui ouvrir les yeux et quand Mess se mit à rendre tout ce que son corps pouvait contenir, elle ne put que prendre sur elle et au moins venir aider Phil dans sa tâche.

Elle apportait un chiffon imbibé d'eau pour le nettoyer un peu pendant que Phil lui tenait la tête sur le côté quand elle entendit ses paroles... des paroles qu'elle n'avait jamais entendu encore... elle ne voulait pas y croire, lui prit les mains et regardant Phil, elle ne dit mot, pensant que la douleur et la fièvre devait le faire délirer...

Il est au plus mal et se trompe de prénom... dit-elle dans un murmure, autant pour s'en convaincre elle même que parce-que sa raison ne voulait y croire.
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Il regarda la réaction de Mess, se recula juste à temps et entendit le "je t'aime" de Mess malgré lui. Il devint rouge, regarda Em et mit ensuite la tête de Mess sur le côté pour éviter qu'il régurgite dans sa bouche et s'étouffe.
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Voyageur.
Parrain des deux filles de Messires et Helana.

Flamel qui etant revenu pres de Dame Kelya entendit du bruit dans les couloirs ils ressorti un peu agacé ... vit Patrie ..
" Patrie que fais tu la? que t arrives t il?
jetant un oeil plus loin il vit Alphy et Phil et Emericbr qui surveillait Messire

Flamel regardai Phil
" Bien je lui est administré de la poudre de Thériaque qui est un puissant contre poison il faut laissé le temps au produit de faire effet ,laisser le se reposer il va en avoir pour un petit moment ..surveilles juste que si il régurgite ,qu il ne s étouffe pas ....je compte sur toi Phil , j ai d autre patients en attente "
il retourna dans la pièce ou sa première patiente l attendait ....
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Le dispensaire... encore ce lieu qui la poursuivait... Mais pourquoi ? Qu'avait-elle fait à Aristote pour ça ? Telle une bourrasque, elle entra dans les lieux bien connus maintenant. Ne prenant pas la peine de demander quoique ce soit, ignorant même la présence des gens, la voilà qui parcourt les salles et voit dans une d'entre elle à la porte grande ouverte, le corps de Messires.

Son visage est blanc, ses yeux fermés et il l'air si mal en point. Elle regarde le messager tout près de lui et lui mettant une main sur son bras...

Où est Flamel ? Pourquoi Mess n'est pas revenu à lui ? Dîtes moi... messire, dîtes moi, ce qui lui a pris de faire ça ? Qu'est-ce qu'il faut faire ? Elle s'approcha alors de Mess sans savoir quoi faire, elle passa sa main sur son visage et prit sa main gelée entre les siennes.
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Phil avait soigné la première fois Mess de son poison, puis il avait su qu'il était au dispensaire. Sa jambe était soignée pensait-il, donc il partit en courant jusqu'au dispensaire. Il fit une entrée bruyante en poussant violemment les portes, il alla dans la salle de soin et vit Alphy, Flamel, Pat, Kelya et le corps de Mess blanc, yeux fermés. Il crut tout d'abord qu'il l'avait fait, l'irréparable bêtise. Il accourut à son chevet pour apercevoir quelques larmes, un soulagement le parcourut : en effet il se disait qu'il y avait encore de la vie en lui. Il serra fort la poigne de Mess et murmura :

"Mess... ne fait pas cette connerie de mourir..."

Il releva ensuite la tête vers Flamel et dit :

Que faut-il faire ? Le charbon n'est-il pas bon contre les empoisonnements ? Cornie m'en a fait prendre une fois quand je croyais m'être empoisonné.

Il repensa au goût du charbon en poudre qu'il avait ingurgité pour contrer le poison qu'il avait inhalé et dont il ne voulait parler.

Il pensa vite qu'il n'avait salué personne, mais bon, entre un qui veut le tuer après sa bêtise, une qui lui fait la tête, l'autre qui est plus trop comme avant avec, le médicastre, Mess mourant et Alphy qui l'avait repoussé avant son voyage et avec qui les rapports étaient plus distants et froids.
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Voyageur.
Parrain des deux filles de Messires et Helana.

L'homme suivit le médicastre qu cas où s'il avait des questions. Et il avait bien fait vu qu'il lui avait demandé comment il le savait. L'homme se tourna vers Flamel.

Bah M'sieur Flamel parc'qu'il souffre, qu'il est entrai d'partir, qu'il me l'a dit et qu'j'ai trouvé ste fiole !

Il lui tendit la fiole en question et attendit sa réaction. C'est pas que mais l'homme avait autre chose à faire.

Messires se sentait partir. Il entendait des voix lointaine.
Il était plus blanc que blanc, son ventre lui faisait terriblement mal et il avait à peine la force de respirer. Ne voulant plus souffrir il gémit en espérant qu'on l'achève.

Oui il voulait mourrir. Il était malheureux...
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Membre du Comité Des Fêtes Poitevins
Rédacteur en chef de la gazette poitevine
Marié à la douce Helana
Heureux papa de deux magnifiques petites filles : Chloé et Sophie
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Killerintheblack arriva main dans la main avec Kelya poussant la porte avec elle et attendis que quelqu'un vienne les acueillirs après l'annonce de sa douce lui entrecroisant doucement les doigts

On dirait que c'est calme ici ma chérie il vas falloir attendre un peu

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Flamel écouta la Dame qui avait pris la parole ...
" bonjour Dame Kelya et Sieur Killerintheblack, suivez moi "
il les précéda et les fit entré dan s la pièce de consultation;....leurs proposa une chaise ...
[b]" asseyez vous , et dites moi ce qui vous amènent... quels sont vos ressentis..."[/b
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Un homme amena Messires au dispensaire. Celui-ci avait le teint très pâle et il était à l'état de légume. Il n'avait presque aucune réaction. Le mourant se tenait le ventre et gémisser du fait du poison qu'il avait ingurgité.
L'homme posa Messires sur un lit. On pouvait l'entendre crier :

M'sieur Flamel ! C't'une urgence ! M'sieur Flamel z'êtes où ? C't'une tentative de suicide !!

L'homme cherchait le médicastre dans tout le dispensaire quand il le trouva avec un couple.

Désolé de dérangé... V'nez vite Messires a essayé de se suicider...il a avalé du poison...j'l'ai mis là bas sur un lit !

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Pas malheureuse de sortir un peu de la pièce pour aller réchauffer le bouillon, Alphy laissa Flamel avec Phil pour qu'il l'examine plus confidentiellement.

Elle mis du bois dans l'âtre de la cuisine, tisonna pour que les braises reprennent et posa tout près son pot de terre cuite contenant sa soupe. Puis s'assis un moment dans le fauteuil non loin pour souffler un peu. Les minutes passèrent et elle finit par s'endormir... d'un oeil... car elle luttait mais le calme revenu, elle ne pouvait résister.
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Lys se tenait devant la porte du dispensaire indécise, hésitant à entrer. Après quelques minutes à passé devant la porte à réfléchir, elle pousse le lourd battant en bois.

Ouh ouh... Il y a quelqu’un ? demada t-elle avec sa voie cassé.

En regardant autour d’elle, elle fronça les sourcils. Bien sur elle ne s’attendait pas à ce trouvé dans une taverne mais ça l’aurait pourtant rassuré. Aucune odeur de bière ne flottait dans l’air aucune chope ne trainaient sur les tables. Quand à l’odeur elle ne la reconnaissait pas.
Son inspection fut interrompue par une violente quinte de toux. Les bras autour de ses côtes elle attendit que sa passe en grimaçant de douleur.

Occuper à tousser, elle ne vit pas Flamel arriver mais elle le sentit l’entrainer dans une autre pièce.

bonjour Lys c est toi qui tousse de la sorte ?

Bonjour Flamel, dit-elle en regardant autour d’elle d’un air un peu inquiet. Et heu… oui c’est moi qui tousse, mais juste un peu. En faite c’est rien du tout.

assied toi et dis moi ce que tu ressent


Elle s'assit en réfléchissant à ce qu'elle devait lui dire.

Eh bien je tousse un peu. Cornélia m'avait donner quelques chose mais à ce moment là j'éternuais. Mais c'est fini. Enfin bon on m'a dit que si je venais te voir on me rendrait mes barbes. Renard me les a volé figure toi. Une nouvelle quinte de toux vint l'interrompre et c'est en grimaçant et en se frottant les cotes qu'elle repris d'une petite voi. Saurais-tu où il les a mises ?

" donnes moi plus d explications sur ce vol.

Tousse tout en prenant le verre de lait chaud.

Tu sais je suis une adulte je peux boire de la bière.

Boit tout de même un peu de lait.

Eh bien comme je tousse beaucoup... enfin non pas beaucoup juste un peu... Renard m'a volé mes barbes et m'a fait du chantage. Si j'allais te voir il me les rendrait. Nouvelle quinte de toux, elle grimace en ce frottant les cotes. Il m'a aussi dit qu'elles seraient peut être ici.

Regarde autour d'elle, cherche ses barbes du regard.

Elle n'en mène pas large quand Flamel lui demande de s'occuper de Phil qui sursaute à l'odeur de la fiole "ce n'est pas étonnant qu'il réagisse, ça pue ça..." . Elle fronce le nez et commence à passer un linge humide sur le front de Phil, sans mot dire...

Puis Flamel examinant Melchior lui pose une question à laquelle elle ne peut rester muette... Euh oui, on... enfin je lui ai fait donc un bain d'eau très chaude "pas la peine de mettre les autres dans le coup" puis je l'ai trempé dans la glace et c'est là que la dame là est arrivée un peu après Phil... et je lui ai donné 5 gouttes de ça. Elle lui montre sa petite fiole...

C'est quelque chose que j'ai acheté sur le marché à un herboriste "suivant les conseils de mon ami" faillit-elle dire mais il aurait voulu savoir qui et on en était pas sorti...

En fait c'est un liquide à base de la plante qui s'appelle Digitale, c'est très fort il paraît et ça peut tuer un boeuf mais juste 5 gouttes, ça fait marcher le coeur et apparemment... Elle sourit, se rendant compte que c'était peut-être ça qui avait sauvé Melchior en fait... puis baissant rapidement la tête pour ne pas attirer plus l'attention se tait et se mord les lèvres pour ne plus sourire.

"Ca peut tuer un boeuf et Melchior même costaud, l'est pas aussi fort que ça... j'aurai pu le tuer mais" inconsciemment, elle était contente d'elle même et ne regrettait pas son audace. Pour la suite, elle attendait la sentence.
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Alphy expliquait ses actions au médicastre qui l écoutait avec attention

il la regarda et allait lui expliquer certaines précautions a prendre avec cette médication
... lorsque melchior prononça ...

il revenait a lui tant mieux la décision d Alphy avait été judicieuse
il demanda au " revenant "
"comment vous sentez vous Melchior quels sont vos impressions?"
il allait falloir surveillé maintenant l évolution du malade
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Sortie d'un rêve ou d'un long cauchemar
Ombre qui se dessine
Visage familier
Souvenir qui remontent
Voix cassée et tremblante

Al ... Alph ... Alphy ?

Flamel encore tout occupé a analyser la situation ... entendit les mots de Cornelia , lui sourit ...Alphy voulait s exprimé mais n en eu pas le temps Philéasthelove s s effondra a ses pieds prit d ' un malaise...

Alphy se pencha pour s occuper de Phil

.apres avoir placer Phil sur une couche a proximité sorti une petite fiole de sa poche Flamel fit respirer ,l' homme qui sursauta et rouvris les yeux ,
mais resta sur la couche hébété...
"Alphy veux tu veiller sur lui s il te plait ?"
le médicastre se plaça au chevet de Melchior... qui venait d' émettre un léger râle Flamel remarqua le petit mouvement des muscles du visage et des extrémités ...puis quelques paroles
inaudible firent comprendre que Melchior revenait a lui ...ce qui était
très bien ...Flamel se tourna vers Alphy
" dis moi Alphy lui as tu donné quelques chose ?a part le bain,"
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Phil écouta attentivement, puis il se rapprocha, sans sa canne, du premier bac et prit le corps tout seul. L'homme était recouvert d'eau chaude puis il réfléchit et changea de direction pour l'installer sur une table. Il regarda ensuite Alphy et dit :

C'est Flamel qui a demandé de faire ça ? Pourquoi n'est-il pas là ? Il le devrait à cause des risques qu'encoure Melchior... Je refuse d'être complice du meurtre... Expliquez-moi de suite ce que vous vouliez lui faire...
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Voyageur.
Parrain des deux filles de Messires et Helana.

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Surprise elle laissa à nouveau Phil porter le corps de Melchior pour le poser dans le baquet de glace.

Elle resta là un instant, encore étonnée d'avoir eu tant d'audace. Son coeur et ses temps battaient si fort qu'elle ne put retenir un sourire quand elle entendit ce que Phil lui dit qui lui était adressé tout naturellement en guise de remerciement.

Puis, sans prendre le temps de reprendre son souffle, la voilà qui vient prendre à pleines mains les morceaux de glace pour les entasser sur Melchior, pour que son corps soit totalement enfoncé dans ce manteau gelé. Elle sentait sous ses mains, la chaleur de l'homme qui contrastait avec le froid de la glace.

Elle regarda le visage de Melchior qui se mit à blanchir, puis à bleuir légèrement. Son corps ne se tétanisa pas comme auparavant. Melchior avait l'air de se laisser aller doucement. Elle posa sa main sur son cou, pour sentir les battements cardiaques, présents, réguliers mais ralentissants, elle eu peur et se mordit la lèvre pour ne pas le montrer, continuant à frictionner avec la glace tout le corps, espérant une réaction, se maudissant elle même "mais qu'est-ce que tu fais là ? Pour qui tu te prends ? Pour un grand médecin, pour dieu peut-être ?"

Elle ne voulait pas arrêter, tournant autour du baquet pour frotter les jambes puis les bras, faire circuler le sang, attendant un miracle. "Aristote, tu sais.. je te l'ai déjà dit.. je ne sais pas prier et je ne le fais pas pour moi là... s'il-te-plaît... montre moi... montre moi le chemin pour aider cet homme qui n'a rien demandé en fait..."
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Phil regarda Alphy frictionner le corps devenu bleuté de l'homme. Il passa sa main droite sur son front et sur son cou pour avoir les battements et la température de ce corps. Il grimaça et dit en commençant à sortir le corps de l'eau et de la glace.

Alphy, il va mourir de froid et votre potion miracle ne pourra rien pour lui. Je ne veux pas le faire mourir, désolé. Désormais il faudra me passer sur le corps pour le refaire souffrir comme ça.

Il n'avait pas entendu Cornelia, concentré sur ce qu'il faisait et n'entendant que les battements de son coeur dans son cou, sa poitrine et ses tempes.
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Voyageur.
Parrain des deux filles de Messires et Helana.

Une voix nouvelle se fait entendre dans la pièce mais elle n'en a cure, simplement dans son champ de vision rétréci, concentré autour du baquet, une ombre, elle ne veut pas s'en préoccuper. Ses mains ne ressentent plus rien, ses doigts sont raidis par le froid, sa peau est rouge vif, ses articulations pratiquement à sang d'avoir frotter le corps avec l'eau glacée. "encore un peu, encore... résiste Alphy"

L'épuisement la gagne, le doute devient plus important que l'espoir et quand Phil lui dégage le corps des mains, lui intimant l'ordre de ne plus l'en empêcher, elle n'a plus la force de lui dire non, s'apprête à attiser le feu et à entourer Melchior de couvertures, à baisser les bras devant l'inévitable mais prend dans sa poche sa petite fiole dont elle fait glisser 5 gouttes pas plus entre les lèvres bleues de Melchior en regardant Phil...

C'est un extrait d'une plante que l'on appelle digitale ... Autant poison à fortes doses que miraculeuse pour... Elle s'arrête, regarde le visage de Melchior qui se crispe, son corps qui se raidit puis se jette sur son torse pour écouter son coeur, se rapprochant, elle croit entendre sa voix...

Il.... Il a ... Il a réagi... Tu l'as entendu ?.... Elle ne veut pas se réjouir, trop angoissée pour analyser, lui prend la main et lui sert doucement...

Melchior ? Melchior.... tu m'entends ? C'est Alphy... Serre moi la main, si tu m'entends... tu es en sécurité... Elle reste là, suspendue à la moindre réaction, prête à défaillir tellement la tension en elle est forte.
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Phil avait déjà sorti l'homme de l'eau, se dirigeant lentement vers la table quand on lui arracha le corps des mains, c'était Cornie. Pleins de questions arrivèrent ce qui le fit devenir blême et défaillir très vite, s'effondrant vite par terre. Avant cette chute et cette perte de conscience il avait crié sous la douleur que lui causait sa jambe.


Mais ce petit malaise ne put contrer contre la douleur de sa cuisse le transperçant et le faisant se réveiller en sursaut et hurlant. La scène se déroula si vite que le malaise ne put presque point être aperçu et ressembler juste à une grande crampe dont il était la victime depuis des semaines.

Il se releva comme il peut et alla aider Cornie en prononçant tout bas :

Je sais que je n'aurai dû... Mais j'ai pensé qu'il y avait des chances... Je veillai à ce qu'il aille bien.... ses battements sont toujours les mêmes, se ralentissant peut-être quelques fois mais bon...

Il avait la tête baissé, oubliant sa douleur dans cet instant, il savait que si ça s'apprenait il serait dans une situation très ambarassante.
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Voyageur.
Parrain des deux filles de Messires et Helana.

Phil passa, dès son retour à Niort au dispensaire pour voir ce qu'il s'y passait. Il entendit des bruits et alla voir la source de ces bruits. Il vit deux femmes et un homme. Il entra et déposa sa sacoche sur une table.

Hum, bonjour, ça va ? Besoin d'aide ?
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Voyageur.
Parrain des deux filles de Messires et Helana.

A peine le médicastre sorti, elle avait mis le grand chaudron empli d'eau à chauffer puis elle avait sorti le grand baquet de bois qu'elle alla mettre près du lit de Melchior toujours inconscient.

Dans sa poche, une petite fiole se trouvait et régulièrement elle posait sa main dessus comme si, cela pourrait conjurer le sort... Allait-on la prendre pour une sorcière... "je vais me retrouver sur le bûcher" se dit-elle.

Elle n'eut pas le temps de s'inquiéter très longtemps, n'ayant pas entendu toquer, elle s'étonna d'entendre une voix féminine dans la pièce principale.

Oh Dame Wantaka, vous voilà... Tout va bien ? Vous n'avez pas vu Flamel ? Il ne rode pas dans le coin ?
... Vous avez caché le baquet comme je vous l'ai demandé tout à l'heure ? De mon côté l'eau chauffe, le baquet là est vide et j'ai été faire provision au marais ce matin là pour le reste... avec ce froid, j'ai de la chance, ça ne risque pas de fondre dehors...
.... Je réchauffe mon bouillon et je vous laisse placer votre baquet près de l'autre. Dès que Melchior aura bu ma souplette, on pourra commencer...
Euh.. Vous ferez une petite prière pour nous hein ? La main sur sa poche, elle la regardait, attendant d'elle un petit réconfort... après ce flot de paroles.
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La diaconesse qui ne savait pas où voulait en venir Alphy était un peu gênée apparemment. Alphy lui avait vite mis une cuillère en main afin qu'elle nourrisse un peu Melchior pendant qu'elle mettait son plan en action.

Un baquet de bois fut rempli d'eau très chaude, pendant qu'elle allait déverser le contenu de son chariot à bras dans l'autre baquet tout à côté. De la glace, c'était cela qu'elle avait été cherchée au petit matin près des marais. Elle n'avait pas ménagé sa peine et avait cassé de gros morceaux sur des flaques stagnantes avec ses mains entourées de chiffons et le tisonnier emprunté à l'auberge municipale. Les blocs transportés jusqu'ici emplissaient maintenant aux deux tiers le baquet. A la chaleur de la pièce, il ne fallait pas traîner, surtout qu'elle ne voulait pas être surprise par Flamel non plus.

Nous y voilà... On va commencer par le mettre dans l'eau très chaude, faudra l'y maintenir, son corps par réaction risque de se contracter... Elle avait déjà vu les effets de personnes possédées par la fièvre, leur force était décuplée et elles ne seraient pas trop de deux pour le maintenir.

Ensuite, nous le ferons glisser dans la glace et nous devrons le recouvrir entièrement et si Aristote est avec nous, il réagira mais... son coeur peut aussi s'arrêter de battre à cette terrible différence de température... Elle scruta le visage de Wantaka puis dit haut et fort autant pour la rassurer qu'elle même... j'ai ce qu'il faut pour cela. Elle mit sa main sur sa poche, pensant à son ami herboriste qui lui avait transmis l'utilisation de ce remède. On y va ?

Elle ne lui laissa pas le temps de réfléchir, pris Melchior par les épaules et attendit que Wantaka l'attrape par les pieds pour le faire glisser dans l'eau aux volutes de vapeur difficiles à supporter pour leurs yeux qui se mirent vite à pleurer... Allez dame diaconesse !!! Il doit être totalement immergé, c'est pour son bien...

Le corps de Melchior s'arc-bouta, ses traits se crispèrent pendant que les mains des jeunes femmes s'ébouillantaient à le maintenir dans l'eau.
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Satinea veillait sur Melchior ... Flamel lui sourit et acquiesçât aux propos
de la jeune apprenti ... il sorti de la pièce et alla retrouver Alphy qui recroqueviller dans une coin a coté de l âtre dormait .... des quintes de toux
sèche la faisait tressautées sans la réveillé ... il s approcha et posa doucement sa main sur le front de la jeune Dame ...
. sur qu il devait y avoir un bon échauffement .....Flamel la prit dans ses bras et la souleva pour l emmener sur une lit .... dans la pièces voisine de celle ce Melchior ....il l étendit et la couvrit .... comme elle dormait encore il alla lui préparer le traitement qu il lui donnera a son réveil...
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Des frissons l'envahissaient, des rêves lui parvenaient.

De l'eau noire, profonde et froide où régnaient de curieuses créatures mi-humaines mi-animales qui essayaient de communiquer avec elle, la pauvre cultivatrice de blé.

"Oui ??? Qu'est-ce que vous me voulez ? Non je ne peux pas vous suivre." Elle rêvait et s'agitait en toussant. Quelque chose de froid sur son front, elle tenta de le repousser mais cela ne devait être qu'en pensée, car aucun de ses muscles ne répondaient.

"Non, je ne veux pas. Laissez-moi... je dois trouver..." je dois trouver

Quelques mots murmurés puis elle sentit son corps flotter. C'était agréable et elle avait envie de se laisser aller dans ses flots devenus chauds. "Oui un bain, seulement un bain mais rapide après, je dois partir. Il a besoin de moi, je ne peux pas le laisser" Sensation d'apaisement mais les quintes de toux s'amplifiaient et le murmure se transforme en cri.

Je dois l'aider... laissez moi... Elle tente de se soulever et retombe sur la paillasse essoufflée dans un sommeil agité.
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Flamel travaillait a l élaboration des remèdes .... Satinea vint derrière lui pour observer ...
il mit a fondre le saindoux et prit dans un pot les feuilles de la plante nommée la mauve ... les mis dans le saindoux et laissa refroidir ...
prépara des linges propre ... la pommade était réalisée ... il prépara également une tisane d eucalyptus et une fumigation de lavande ...
en attendant qu Alphy se réveil ...
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Venant des marais puis des remparts du village , le petit groupe avait mené bon train derrière l'homme immense qui faisait le passage. D'un geste, il écartait les badauds intrigués par tel rassemblement hétéroclite.

L'homme géant devant tenant sur son épaule une couverture roulée où sortait à peine tête et pieds d'un autre homme inconscient, le médicastre, Satinéa et Alphy resserrant sa chemise gelée sur elle et claquant des dents et le gamin qui les suivait sous la promesse de quelque récompense.

A peine entrés au dispensaire, Flamel fit déposer le corps dans une salle de soin et les autres purent rester dans la salle à manger où enfin un grand feu flambait. Alphy s'y précipita, se mettant au plus près, tendant les mains, y puisant quelques forces nouvelles mais elle était épuisée et fini par se mettre dos au mur réchauffé accroupis, recroquevillée sans plus dire un mot, tâchant de faire cesser le claquement de dents qui ne le quittait plus.

"Le contre-coup Alphy, ça va aller, ce n'est que le contre-coup, tu vas te remettre tu es jeune et forte." Satinéa lui glissa un bol fumant entre les mains peu de temps après et elle se jeta dessus, espérant se réchauffer les entrailles au plus vite. Le bol avalé elle se retrouva là, épié par le gamin et son immense ami ; elle n'avait plus la force de parler et bientôt sa tête fini par tomber. Epuisée, elle s'endormit accroupis tout prêt du feu. Il n'y avait pas que sa chaleur ressentie mais bien la fièvre qui la gagnait. Quelques quintes de toux de plus en plus fortes ne firent que la faire sursauter mais rien ne pouvait la réveiller encore.
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Alphy arriva au dispensaire ,elle se portait beucoup mieux et remercia le médicastre ,elle portait du bouillon a Melchior ....

il la regarda ....lui sourit ....
" bien ,alors dans ce cas , je vais prendre un peu l air .... merci pour la garde ....."
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Flamel qui c était absenté quelques instants dans la piece voisine ,
n entendit pas que quelqu'un un était entré... il le découvrit en trouvant le parchemin sur la table ...il dénoua le ruban bleu et lu ....
il sourit ... Patrie était revenu dommage qu elle ne se soit pas fais entendre ... il la verrait sans doute .... en ville .
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Satinéa s en était allée vers sa destiné ... c est ainsi que va la vie ..
Dame Alphy recouvrait des forces petit a petit et se sentant mieux voulu retrouver un peu de liberté.

Flamel sourit ,
" bien , je n ai fais que mon devoir ,... bien sur vous pourrez venir ,et j espère
que Melchior va sortir de sa léthargie ....alors si les bouillons que vous lui confectionnez peuvent aider ....."
il la regarda et ...
" et si par chance il vous en reste un peu ......"
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Flamel préparait quelques remèdes ,il fallait trouver une solution pour le
traitement d Alphy.... Satinéa entra

il se tourna et lui sourit...
" je suis heureux pour toi ,je te souhaite la réussite...et bien sur que tu pourras revenir après ton diplôme ....ça m aidera bien...prend garde sur la route...."
il ouvrit une porte de l armoire derrière lui et tendit a Satinea les manuscrits
des cours ....
" tiens prend ça relis les ça pourra toujours te servir ..."
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Combien de temps, avait-elle dormi ? Où se trouvait-elle d'ailleurs ? Elle avait l'impression que tout son corps était raide et douloureux. Des odeurs particulières, des fumées odorantes lui parvenaient... des souvenirs lointains de voix apaisantes puis les idées se remettent en place en même temps qu'une quinte de toux, lui arrachant les entrailles.

Au feu !!!! Elle tousse, se frotte les yeux en se relevant, regarde autour d'elle mais pas de feu... Encore un moment, elle frissonne puis se souvient voyant dans l'encadrement de la porte le médicastre et Satinéa...

Une nouvelle quinte de toux la prend mais doucement, elle se met à questionner, elle veut savoir. Je suis où ? Au dispensaire ? J'y suis arrivée ? et... Melchior lui aussi est arrivé ? On l'a sauvé ? Je peux le voir ? Elle commence à faire basculer ses jambes à l'extérieur de la couche mais une nouvelle quinte arrive et elle a l'impression qu'un feu intérieur la ronge, pendant que sa tête se met légèrement à tourner. Elle ne peut que rester là, une main sur le torse à essayer de retrouver son souffle.
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Satinea se força à relever la tête, cela ne servait à rien de pleurer pendant que Mel était peut-être en train de mourir.
Elle passa devant Flamel, ouvrant la route.

Il n'allait pas bien ces derniers temps, il pensait à sa compagne disparue, se sentait seule. Je venais d'arriver dans le village, je le trouvais franc et intelligent et j'aimais converser avec lui. Mais mon coeur appartient à un autre homme et il ne l'a pas supporté...Il m'a écrit une lettre d'adieu et je ne l'ai plus revu...C'est Alphy qui l'a trouvé inconscient dans une barque. Voilà...

A cet instant, elle entendit un cri:

A l'aide !!! A l'aide !!! Venez le sauver !!!

Satinea n'en revenait pas: cette voix, ce n'était quand même pas Alphy! Cela signifierait qu'elle avait porté Mel jusque devant les remparts de la ville!

Ils se mirent à courir vers la voix et s'arrêtèrent net devant Alphy et son fardeau. A ses côtés se tenait un gamin d'une dizaine d'année...

http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1841999
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Satinea se pencha sur la préparation du bouillon. Elle ajouta de la cardamome, du poivre noir et un peu de gingembre pour éviter les refroidissements. En effet, Melchior n'était pas le seul à avoir souffert du froid: Alphy qui avait plongé dans l'eau glacée du marais commençait à avoir les yeux brillants. Ça ne pourrait pas faire de mal non plus aux deux pauvres hères...
Elle leur octroya d'ailleurs la plus grande partie du lard et apporta les bols fumants dans la salle à manger. Elle adressa un sourire narquois à Six-roses quand celui-ci examina son bol avec un air suspicieux.

Elle alla ensuite rejoindre Flamel dans la salle d'examen. Celui-ci venait de couvrir Mel après lui avoir appliqué un cataplasme....à la moutarde d'après l'odeur. Mince, elle avait raté la préparation!

Elle regarda Flamel et se décida à lui poser la question:

Comment avez-vous préparé ce cataplasme, sire? Pouvez-vous m'expliquer les différents ingrédients et les étapes pour que je puisse réaliser le prochain?
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Satinea prit le rouleau, remercia chaleureusement le médicastre et sortit.

Arrivée chez elle, elle s'installa près de la cheminée, une tisane fumante sur ses genoux et commença sa lecture. Ainsi, les êtres humains étaient régis par des humeurs...

Elle apprit consciencieusement les différents termes et les organes associés mais une question subsistait. Cette théorie des humeurs supposait une bonne connaissance du patient par le médicastre, comment faire pour déterminer l'humeur d'un voyageur de passage par exemple et donc le soigner? Fallait-il lui demander directement comment il se définissait ou y avait-il un moyen très simple de le diagnostiquer?

Cette question la hantait, elle décida donc de retourner au dispensaire. Elle y trouva Flamel, occupé avec ses herbes.

Sire, j'ai lu votre rouleau et j'ai une question pour vous.

Satinea lui fit part de son problème et attendit la réponse du médicastre.
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Satinea regarda Flamel en plissant le nez... Elle était venue avec un problème et après lui avoir fourni quelques pistes de réflexion, il lui renvoyait sa question ...habile... mais difficile.

Pour déterminer l'humeur dominante d'un patient, il fallait donc prendre en compte son âge, son sexe et son origine. Mais ça ne suffisait pas car cela aurait voulu dire que tous les hommes de la même région et du même âge avaient la même humeur dominante. On pouvait peut-être demander en quelle saison le patient se sentait le mieux et à quel moment de l'année il tombait malade le plus souvent. Peut-être aussi ce qu'il avait mangé dernièrement car cela pouvait expliquer un excès de la présence de cette humeur chez lui. Ainsi: si un patient était malade car il avait consommé des épices dernièrement, on pouvait certainement en conclure qu'il était bilieux...

Moui, elle n'était pas tout à fait convaincue de son raisonnement...

Quant à la question du métier de l'homme mélancolique, elle séchait un peu aussi. Elle avait compris qu'il fallait lui proposer un métier à l'inverse de son humeur pour compenser l'excès de mélancolie chez lui et donc provoquer une certaine stabilité. Une idée lui vint à l'esprit et elle se mordit les lèvres: bouffon de la reine!!! Non, elle ne pouvait pas proposer cela à Flamel.

Elle se concentra davantage et proposa:

- On pourrait peut être proposer à l'homme mélancolique de devenir tavernier? Il ne serait jamais seul, serait environné de joie et de chaleur toute l'année...

Elle regarda Flamel, indécise...
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Flamel sourit ....Satinea se détendait et c 'était bien..
" Belrupt ... pourquoi ce choix plutôt que Paris ?"
Le Médicastre observait la Dame essayant de percevoir en elle les signes de sa
volonté a faire ce métier.
"bien connaissez vous également L herboristerie.?"
puis lui montrant le panier sur la table...
" pouvez vous me dire ce que sont ces plantes et leur vertus?"
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Satinea ne prit pas la peine de frapper à la porte, elle entra brusquement suivie par une rafale de vent glacé.

Flamel qui s'était levé avec un sourire changea rapidement d'expression en voyant le visage de son apprentie ravagé par les larmes.

Sire, il faut que vous nous aidiez... C'est Mel..chior.Percheval. Alphy l'a découvert inconscient dans une barque. Il respire encore mais son teint est gris et ses membres sont glacés. J'ai laissé Alphy avec lui en lui demandant de ne pas arrêter de le frictionner pour le réchauffer jusqu'à votre arrivée. Je crois que c'est à cause de moi qu'il est dans cet état...au lieu de soigner les gens, je les pousse à se faire du mal

Satinea s'effondra dans les bras de Flamel torturée par sa conscience.
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Flamel écouta les réponse de Satinéa ....
" c est pas mal pour un début ... alors petite précision il faut dire complexion pour humeur , je ne vous l avait pas préciser ,ensuite il faut aussi prendre en compte la période de naissance du patient ...."
il but une gorgée de tisane et enchaina ...
" bien pour le mélancolique ... alors maintenant avec ce que vous pouvez
savoir ... quelle est votre complexion?"
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Flamel absorbé par ses pensées entendit malgré tout frapper a la porte
il se leva et alla ouvrit ....
la porte s ouvrit sur une jeune Dame légèrement intimidée Flamel lui sourit
" Bonjour , vous êtes sans doute Dame Satinéa , entrez je vous prie...."
il s effaça pour laisser entrer la Dame ... puis lui désigna la direction de la salle de réception du dispensaire . il l aida a se débarrasser de son manteau
qu il prit soin de placer sur ce qui servait de porte manteau .....
"asseyez vous .... je vous sert une tisane?"
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Flamel servit Dame Satinéa ,mais celle ci sans doute intimidée se lança dans sa présentation puis après une respiration lui tendit un panier rempli d herbe ....elle le regardait en attendant une réponse Flamel lui sourit
" je vous remercie " il prit le panier et le posa sur la table ...
" mais détendez vous Satinéa... asseyez vous....et buvez un peu de cette tisane verveine et menthe ...."
il s assit et commença a boire sa tasse....puis la regardant dans les yeux lui dit
"vous m avez parlez d une inscription a l université.... quand commence vos cours ? ou attendez vous de moi une formation initiale ?"
il bu une deuxième gorgée de sa tasse ,
" si vous avez la motivation... et la constance qu il faut , je suis prêt a vous aidez...."
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Elle fit de grands yeux quand à l'aveu de Flamel ...

" ah oui quand même ... " resta un moment figée, pensant : il la échappée belle !

Soupira de soulagement, se leva, tenant sa besace qui commençait à peser avec tous les remèdes que Flamel lui avait confié...

" merci mon Flamel ^^ Sans toi je n'aurais pas su quoi faire pour bien le soigner... j'y vais j'y vais ... "

Vrai, le médicastre avait quantité de choses à faire... aussi elle prit congé de lui, lui fit une bise et s'en alla...

Salua d'un signe de tête messire Charle et messire Phileasthelove... puis sortit un peu plus sereine pour la suite...

Phil le regarda attentivement recoudre la plaie puis quand il lui dit de finir le travail il frissonna légèrement, il avait déjà recousu quelques plaies mais pas aussi profondes et aussi moches. Il s'avança, prit les ustenciles, et finit le travail comme montré par Flamel.
AU bout d'une dizaine de minutes d'un stress intense et de grande précision il se recula et laissa Flamel regarder son travail.
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Voyageur.
Parrain des deux filles de Messires et Helana.

beaucoup plus tard ...;

Flamel était deja dans la pince des préparations,il remettait de l ordre et
reconstituait les potions et onguent ,le dispensaire était redevenu plus calme
il se demandait quand allait finir cette folie .... l Ostel de Poitiers avait encore pas mal de visite ,et il fallait qu il s y rende aussi ....
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Flamel regarda Magaly et émit un petit soupir de soulagement quand elle lui signifia ...

Voyant son air légèrement angoissé... il lui dit
" ta réponse me soulage et tu n as pas raison de t inquiété outre mesure
je te l ai posé car si cela avait été le cas cela aurait voulu dire que le poumon
était touché .... et là ......."
il la raccompagna pour qu elle aille vite soigner son Homme...
" allez va vite t occuper de lui et surtout n hésite pas a venir me trouver ..."
il rejoignit Phileasthelove qui avait fini d appliquer l onguent sur la plaie
de Dame Kyr..... après s 'être lavé les mains il prit le fil et l aiguille
et commença le travail ......
" Phileas... voulez vous s il vous plait essuyez le pourtour de la plaie "
La Dame ne grimaçait pas trop ,.... courage .... ou ne sentait elle rien??
ce qui n était pas forcement de bon augure ...."
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Elle prit le deuxième petit pot qu'il lui tendit...

" Merci "

Fronçant les sourcils, tracassée la Mag' pour le coup ...

" Personnellement je ne suis pas trop convaincue que la bande soutienne les côtes devenues fragiles ... ça va mettre du temps et peut être que ça restera à vie ... qu'il aura deux côtes en moins ! Franchement ça va lui faire bizarre le pauvre ! Et à mon avis un drôle de creux au touché ! "

Mais Flamel était en pleine réflexions ... le front plissé signe d'inquiètude apparente ... puis il lui posa une question ... ça avait l'air de le turlupiner d'en savoir la réponse ...

Elle répondit sure de la réponse :

" Non ... je n'ai rien entendu de tel ... la nuit la journée ... non ça va ... non il est juste oppressé ... il a mal ... ça oui ... mais pourquoi me poses-tu cette question ? "Pour un peu c'est lui qui va lui fiche la trouille ...
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Flamel se retourna alors que Magaly lui répondait .....

Flamel lui sourit .... et s adressant a Phileas....
" Phileas s 'il te plait peux tu désinfecter les aiguilles ,je vais entendre Dame Magaly a coté ..."
il prit Magaly par le bras et l entraina dans la pièce a potion a cote....
il lui tendit une chaise....
" assieds toi .... bien tout d abords il n est pas prudent de ne pas se soigner donnes moi les précisions concernant sa blessure et son état général échauffement , sudation ect ..."
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Flamel écouta Magaly et hocha la tete en pensant qu' il faudrait bien qu un jours les gens aient confiances aux médicastres....
" bien d après ce que j entend il faut s occuper de la plaie en premier,
d abords tu vas nettoyés la plaie avec de l eau préalablement bouilli
auquel tu auras rajouté du vinaigre ....il faudra aussi veiller a ce qu il ne reste rien dans la plaie ,pas de corps étrangers....ensuite tu lui passeras cet onguent " il lui tendit un pot sur lequel était écrit " onguent cicatrisant calendule"
" tu mettras un linge propre ,ensuite il faudra surveiller l'évolution..."il réfléchit
" après si tu t en sent le courage il faudra coudre la blessure , la meilleur solution est évidemment qu il vienne ici ..... " il regarda son Amie ...
" si ce n est pas le cas voila une préparation pour endormir les abords de la plaie avant la couture...."une autre fiole fut tendu a Magaly ainsi qu une aiguille triangulaire et du fil ,enfin ce fil est constitué en fait d intestins d animaux désinfectés.... couper en bandes fines ....pratique que Flamel connaissait de son vieille Hermite qui lui, avait côtoyé les Médicastre Arabes aux croisades....*
" bien si tu réussi a le convaincre il sera bien reçu ici..."
il lui donna un sachet d herbe .... tu prépareras une tisane avec ce sachet ça le fera dormir un peu , pour qu il se tienne tranquille après la couture
il sourit a Magaly
" ça va aller ne t inquiètes pas ...courage , et n hésitez pas a venir ....tous les deux."



(* voir fiche perso)
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Flamel regardait Phileas opérer ,il s 'appliquait a ne pas faire souffrir Kyr
plus qu il ne fallait et ilfut heureux de ce geste .... on prenait trop souvent les Médicastres pour des charlatans et des bouchers.....
il perçu dans l entrée des voix et outre celle de Charles il reconnu celle d' une Amie ..... il l avait aperçu lors des sa ronde du matin .....
il dit tout Haut.....
"Approches Magaly , tu n es pas blessée au moins?"
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Phil apporta l'onguent.

Il acquiessa et fit ce qu'on lui dit, il étala bien l'onguent sur les plaies avec attention.
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Phil regarda le bol et commença à préparer l'onguent en pilant bien les feuilles et en suivant toutes les étapes pour le constituer comme on lui avait apprit.
Un peu plus tard :

Flamel, voilà j'ai finis !
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Phil n'écoutait pas ce qu'il se disait, ne regardait point les gens qui arrivaient, les gestes etc... Il se concentrait sur les blessures de Kyr, continuant de les nettoyer à l'eau vinaigrée, puis à l'eau claire dégageant au plus possible les plaies pour laisser place à Flamel. Après des heures et des heures de travail appela :

Flamel, voilà tout est nettoyé, peux-tu venir ?
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Maels sentit que on l atrapa il voulais au fond de lui ouvrir les yeux , parler , expliquer mais rien, rien a part un gémissement a chaque fois que on le touchait.
il sentait que on le manipulais il avait froid il grelotait tout son corps lui fessait mal.
il arriva a ouvrir les yeux c était flou il vit flamel s afférer autour de lui.
il referma les yeux tout lui semblais si difficile lui qui avait la paroles facile d habitude pour faire le malin n arrivais plus a sortir grand choses.
il arriva a dire en chuchotant

merci fla.....mel

Kyr ne s’y était pas attendue à celle la… Peut-être car tout homme doté d’une cervelle n’aurait commis ce geste qu’en étant sur de la tuer. Car naturellement il faudrait s’attendre à une revanche terrible. Notre miss donc allongée, le corps abandonnée au désir du médicastre, ne semblait se rendre compte de rien...celui-ci en a donc largement profité sans doute pour effectuer les soins qu’il sentait nécessaire au vu de son état…
C’est ensuite dans un semi état comateux, qu’elle émergea d’un rêve ou étrangement un blond était apparu. Elle porta sa main à sa tête, grimaça sous la douleur et émit un faible…

Hahn…ou……….. ambes...?
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keena entendit le médicastre lui dire :

Elle prit le gobelet qu'il lui tendait et avala doucement une petite gorgée.

outch, Messire Flamel avait raison , c'était fort mais elle sentit une douce chaleur se répandre dans son corps. Du coup, elle avala une plus grande rasade, s'étouffa et se mit à tousser violemment.
Elle se plia en deux sous l'effet de la douleur, ses côtes venant brutalement se rappeler à son souvenir.
Ses soudards ne l'avaient vraiment pas manqués et malgré ses dents serrés, elle ne put retenir le gémissement de douleur qui s'échappa de ses lèvres. Elle espérait juste que le pansement avait tenu bon.
Elle n'arrivait plus à se souvenir si elle en avait parlé au médicastre mais les hurlements de kyr et son mal de tête lancinant avait occulté tout le reste.

keena essayait de reprendre son souffle en respirant le plus légèrèment possible lorsqu'elle entendit :

Aaaaaaaaaaaaaaaaah, elle était tombée sur un médicastre fou des aiguilles, il voulait devenir tisserand dans une autre vie, le contraire était impossible.

Excusez-moi mais c'est nécessaire là vos travaux de couture ? pas que j'ai pas confiance mais vous voir me raccomoder de partout ne me plait guère. Enfin si vraiment il faut, je reprends volontiers de votre breuvage pour me donner courage.

ne vous inquiétez pas, ne vous inquiétez pas facile à dire quand on coud la peau de quelqu'un d'autre maugréa intérieurement keena mais bon si il fallait en passer par là, elle n'avait plus trop le choix.

Bon, kyr lui aurait dit : assomme le médicastre et file mais pas sûr que le conseil aurait été judicieux.

De plus, vu l'état de sa jambe, elle n'aurait pas été bien loin et pas sûre que cela aurait modifié les projets de couture de Messire Flamel.

allons courage, à coeur vaillant rien d'impossible. Keena serra à nouveau les dents et essaya et de ne plus bouger pendant que le médicastre s'occupait d'elle.

keena se rendit compte, avec un soupir de soulagement, que visiblement, le médicastre avait achevé son oeuvre, Elle se détendit légèrement et l'entendit :

"

Arghhhhhhh, encore une tisane, décidèment Kyr avait peut être raison, ce médicastre voulait leur mort.

Puis après une courte période de réflexion, elle se dit que non, si il avait voulu les achever, il n'aurait pas pris la peine de s'occuper d'elles. Donc, elle allait avaler cette nouvelle décoction de elle ne savait quoi en priant Aristote de lui permettre de se sentir soulagé.

Non pas qu'elle doute des capacités du médicastre, mais ne lui avait on pas toujours enseigné qu'il valait mieux s'en remettre à Dieu qu'à de un de ses siens.

keena prit le gobelet tendu par Messire Flamel et tenta d'en avaler le contenu cul sec.

Mal lui en pris, impossible de boire cette horreur d'une traite. Elle se concentra sur l'unique chose importante à ses yeux.

"ne te ridiculise pas et ne vomis pas cet infect breuvage, essaie d'avaler cela et ensuite respire et finis de boire cette potion."

Ouf, cela était passé et elle put rendre le gobelet enfin vide à Messire Flamel.

Mais cela l'avait épuisée et elle s'abandonna au sommeil qui venait enfin.

Flamel se tourna vers la table de soin ou reposait Kir ..... lorsq il entendit un bruit ... il alla vers la porte et l ouvrit.... se trouva devant le corps d un homme étendu sur le seuil ..... il découvrit le visage et vit Maels.....
il hocha la tête ..... saisi le corps et le porta sur la table de soin voisine des deux jeunes femmes ,plaça un rideau .... il fallait s occuper rapidement
de cette vilaine plaie sur le coté....nettoya et désinfecta plaça un onguent pour stopper le saignement ....
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Phil regarda Kyr semblant calmée rejeter la tisane. Et paf, en plein sur les bottes. Il regarda ses bottes, puis elle, puis l'écouta parler à son amie.

Calmez-vous demoiselle on ne vous veut aucun mal !

Puis il l'écouta geindre sur ses instructions et blablabla...
Il s'approcha d'elle et lui donna un léger coup sur la tête pour l'assomer. Ensuite il pu commencer son travail.


Il prit le linge trempant dans l'eau chaude vinaigrée et lui nettoya les plaies les plus grandes et affreuses.
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Voyageur.
Parrain des deux filles de Messires et Helana.

Rhalalla la voilà allongée avec dans la bouche l’odeur âcre et horrible de la boisson censée la calmer…Mais à croire que les deux hurluberlus ne connaissaient pas la résistance de la donzelle…Elle l’allait point se laisser embobiner de la sorte et se releva sur un coude, bascula sa tête sur le côté et dans un moment de silence assez troublant elle mit son index dans sa bouche et évacua le liquide au sol, éclaboussant par la même les chausses du pseudo médicastre...

KEENA!! NE BOIS PAS ILS VEULENT NOUS EMPOISONNER !!!! J’SUIS SUR SONT PAYE PAR LES ROYALOS!!!!


TIENS BONNNNNNNNNNNNNNNNNN

Du coin de l’œil elle surveillait la réaction de son voisin, puis elle marmonna au prix d’un effroyable effort...

j’ai donné mes instructions m’sire !! Puis avant même de faire quoique ce soit je veux votre dossier judiciaire, votre autorisation d’exercer, votre duché d’origine et le nom de votre épouse !!!
Peut-être qu’après seulement nous pourrons faire connaissance !! Apres tout ne pouvons-nous pas faire les choses dans l’ordre ?

Mais permettez-moi juste d’enlever mes bottes qui me serrent effroyablement et empêchent le sang de circuler…

Ni une, ni deux, chose faite, elle se plia, en grimaçant, essaya tant bien que mal de délacer ses instruments de torture et les repoussa loin de la table d’auscultation. A la vue de ses bas légèrement rougit elle frémit et dans une grimace de douleur essaya de les faire rouler mais sa peau, était comme soudée à ce bout de tissus... sans nul doute que le temps avait commencé le travail de cicatrisation… Ses yeux commencèrent à rouler dans ses orbites, elle émit un faible juron :

Chreugneugneu de poitevin…j’vais m’gangrener...

Affaiblit par tant d’effort, elle se recroquevilla sur elle-même et laissa les larmes de désespoir la submerger...
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Flamel qui avait tourné le dos a Keena2 ne la vit pas faire sa tentative pour se lever il entendit juste le cris derrière lui

il se dit que la il fallait il impérativement les calmées .... sinon cela ne serait plus vivable .... il prépara une tisane

- Aspérule odorante (sommités fleuries) 10gr
- Lavande (fleurs) 10gr
- Oranger (bouton, feuilles ou fleurs) 10gr
- Saule (chatons) 10gr
- Amande (feuilles) 20gr
- Aubépine (fleurs) 20gr
- Marjolaine (feuilles) 20gr
- Mélisse (feuilles) 20gr
- Passiflore (feuilles) 20gr
- Serpolet (feuilles) 20gr
- Valériane (racine) 20gr
et demanda a Phyleasthelove de faire boire Kyr pendant qu il s occuperait de Keena .... il fallait attendre un peu le temps que ça agisse
Les deux Dames étaient maintenant allonger sur leurs tables de soin ...
Flamel releva le pansement précédemment mis en place sur la jambe de Keena la blessure était profonde heureusement la lame n avait pas touchée l artère... il re nettoya la plaie ,une fois propre il entreprit de faire une couture ça n allait pas être facile il pensa qu il devait endormir les chairs avant de travailler...il passa donc sur les bords un onguent
a base d aloès et de houblon ect... en attendant il passa un linge frais sur le visage de Keena pour la rassurer et la calmer
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keena avait bu la tisane de Messire Flamel et commençait à se détendre légèrement. Kyr avait cessé de crier ce qui était une véritable bénédiction pour son mal de crâne.
Elle avait fermé les yeux et profitait de cet instant de calme laissant le médicament faire son effet.
Messire Flamel passait une compresse fraîche sur son visage et cela la réconfortait quelque peu.
Il venait de défaire son pansement et passait une espèce d'onguent sur sa jambe. Il ne se passait plus rien donc elle ouvrit un oeil et vit une aiguille et du fil.
Il avait l'intention de faire des travaux de couture ? Encore à moitié dans les limbes, elle chercha le tissu qu'elle ne trouva pas et pour cause.
Soudain la réalité la frappa avec acuité. Le tissu c'était sa jambe.

Keena s'éclaircit légèrement la voix et demanda tout doucement :

heuheu, excusez- moi. L'enseignement de couturier va de pair avec celui de médicastre ? Vous avez l'habitude ou bien juste des rudiments ? Juste pour savoir hein, ne le prenez pas mal surtout.

Espérant une réponse positive, elle décida de refermer les yeux et de serrer les dents. De toute façon, cela ne saurait etre pire que sa situation actuelle.

keena reprenait lentement conscience. Elle entendait vaguement quelqu'un lui parler.

Par Aristote, si seulement les résonnements de tambour dans sa tête voulait bien s'arrêter, elle arriverait peut être à rassembler ses esprits.
Que s'était il passé et qui était donc ce Messire à l'air inquiet ?

Elle voulut se relever mais presque aussitôt une douleur atroce lui vrilla le corps et elle se laissa retomber avec un gémissement.

Oui, cela lui revenait brutalement. Elle devait être au dispensaire sans doute et ce messire devait être Messire ... comment déjà ..............
Ah oui Messire Flamel sans doute.

Bonjour Messire, je suis keena de Monbazillac, Messire Charles m'a demandé de passer vous voir pour mes blessures.

Décidèment, tu vas mal ma pauvre fille, voilà que tu débites des évidences, il est médicastre, il voit bien que tu es blessée. Décidèment, elle n''allait pas bien mais pas bien du tout. Elle soupira en essayant une nouvelle fois de rassembler ses idées.

Dans sa vaine tentative pour se relever, keena avait aperçu un bien étrange spectable : une chose toute courbée et effroyable qui frappait le torse d'un Messire comme une enragée en s'époumonnant et en vociférant.
Elle n'avait pas encore suffisament récupéré pour comprendre ce que cette personne,si tant est qu'il s'agissait d'une personne, pouvait bien hurler.

Elle tenta donc de rassembler ses esprits et ce fut dans une sorte de brouillard qu'elle entendit le médicastre :

Par Aristote, il s'agissait de son amie qui avait du la voir inconsciente et devait la croire morte. Il fallait la rassurer immédiatement, elle devait se lever et aller vers elle lui prouver qu'elle était bien vivante.

Keena rassembla toutes ses forces et serrant les dents, elle fit une nouvelle tentative pour se lever. En vain, ses jambes semblaient de plomb et chaque mouvement lui causait une torture intolérable. Elle décida donc d'imiter son amie et hurla à son tour :

KYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYR, CALME TOI, JE SUIS VIVANTE, LAISSE TOI SOIGNER.

Epuisée par ce minuscule effort, keena soupira et constata que son mal de crâne avait encore empiré tout en pensant que ces médicastres allaient probablement les prendre pour des folles dangereuses.

Phil avait croisé des personnes blessées en taverne et voulant les aider il alla au dispensaire. Il entra et vit du sang par terre puis des gouttelettes qui décoraient le sol, donc il suivit la piste et entra dans la salle de soins, il vit les deux jeunes femmes puis Flamel. Il commença à parler :

Bonjour Flamel, j'ai beaucoup pratiqué de soins sur les routes donc Cornie m'a dit que je pouvais dire que j'étais médicastre, consens-tu à cela ?

Il regarda ensuite l'état de Keena et s'avança dans la pièce.

Mais bref je viens te donner un petit coup de main pour ces deux demoiselles, tu m'acceptes ? Dis-moi ce que tu veux que je fasse...

Il observa ensuite les lieux qu'il ne connaissait que trop peu pour être assez rapide au cas où.
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Voyageur.
Parrain des deux filles de Messires et Helana.

Kyr fusilla le m’sire qui faisant fi de ses recommandations se permettait de porter et le regard et les mains sur elle !!! Non de Non !! Jamais au grand jamais on n’avait ainsi osé porter la main sur elle sans son accord… Certes il ne les promenait pas d’une manière sensuelle mais plutôt tel un médicastre sur son patient…Mais c’était p’tre le simplet du village ? Comment savoir qu’elle avait affaire à la bonne personne !! Pis même !! Médicastre ou pas le patient avait le droit de mettre son veto.
Kyr s’apprêtait à répondre au premiers gus qui lui avait déjà légèrement servit de soupape quand elle le vit revenir à la porte avec son amie Kena…rhalalla les blessures de celle-ci d’apparence assez jolie la veille semblaient à présent avoir raison d’elle... kena, enjouée, souriante, gentille avec tous, serviable, le cœur sur la main se retrouvait tel un chien écrasé par les roues d’une chariote…Elle était pale, ses cheveux emmêlés, son visage comme figé, étendue sur le sol, une mare de sang s’étendant légèrement de minute en minute…R

HAAAAAAAAAAAAAAAAAAA L’ONT TUEEEEEEEEEEE KEEEENNNNAAAAAAAAAAAAA !!!!

Ni une ni deux voici la donzelle debout, la colère, la douleur déformant ses traits, elle allait se précipiter sur ce qui paraissait être une pâle copie de l’ancienne mairesse de Marseille. Elle se maudit à cet instant, se rendant compte du sacrifice que toute ces personnes avaient consentit à faire pour l’aider dans sa mission ridicule… Elle les avait mené au porte de la mort, et pire que cela, ils étaient partis insouciant de Marseille, en chahutant et rigolant.
A peine allait elle franchir la porte pour la rejoindre qu’un géant apparut devant elle…faut dire que toute personne ayant passé l’adolescence ne pouvait qu’être grand en comparaison à sa manière de se tenir toute recroquevillée.

Hein !! Qué !!! Quoi !!! Laissez-moi passer nom de Déos !!!

Elle se mit à frapper le torse de ses poings serré ne se rendant même plus compte de ce qu’elle faisait…
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plus tard

Flamel entra au dispensaire ;il repensa a la miche de pain trouvée quelques jours plutôt il se dit qu il devait remercier Patrie ...quand il la verrait en taverne.
il commença a préparer des potions et autres onguents .
il devait se tenir prêt car le bruit des armes n était pas loin...
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trois jours après ....

Flamel venait d arriver au dispensaire suite aux information de Charles
qui lui avait dit que trois personnes avaient été blessées.....il se mis en place pour les recevoir....
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ils étaient assis a déguster ce breuvage expérimental ...le temps suspendait
son vol .....

Flamel était désespéré de ce qu il entendait ,les blessés il les avait côtoyé
a l infirmerie de la légion .touts ces hommes qui se battent et qui souffrent
par la bêtise d autre ..... enfin c’était malheureusement ce que l humain avait de pire .
" eh bien tu vois , j essais de faire au mieux .... je suis partagé entre le dispensaire de Niort , l Ostel de Poitiers ,et l infirmerie de la légion,..." il marqua une pause
" la police , avec une Aspirante a former... , la guilde des herboriste ou je donne des cours ..pas le temps de prendre mon temps .... c 'est pas plus mal comme ça ça évite de pensé...."
il regada son Amie lui sourit
" alors comme ça tu as navigué? ça doit être bien ... quoique un peu dangereux non ,?"
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Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas vu son ami. Elle avait été assez prise ses derniers jours, elle avait recommencé à faire du miel. Ante travaillait dur alors, elle en profitait.

Elle mit plusieurs pots dans son panier et se rendit au dispensaire. Elle frappa et comme personne ne lui répondait elle rentra. Tout était en ordre et elle sourit en se disant que Flamel avait dû passer par là.... Elle déposa le panier sur la table et sortit les pots qu'elle laissa en évidence sur le bureau de celui-ci. Elle prit un petit bout de parchemin et griffonna ces quelques mots.

Pour toi mon ami

Je t'embrasse

Clemence

Elle reprit son panier et repartit vers le marché, elle avait encore fort à faire....
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Oui ça, elle l'avait bien senti. Alors la rousse continua ses efforts jusqu'à épuisement, tenant le bébé qu'elle avait posé sur elle sans pouvoir profiter de ce moment de bonheur. Heureusement Rhea l'aide à extirper le second bébé de son ventre, Lys pouvant enfin souffler après l'effort et après avoir été rassuré quant à la vie de ses nouveaux nés.

Silencieuse, elle regarde sa Sage femme prendre la suite en main, les bras occupés par les bébés. La jeune femme les contemple, les mots lui manquant, émue une nouvelle fois. Une seule chose lui manque...
Souriant désormais malgré sa fatigue, elle accueillit Flamel et sa Tendresse à son chevet. Se redressant doucement, s'adossant aux coussins, elle lui présenta les petits.

Je pense que ce sera Ailina et Arthur...

Cela surprendrais surement celui qui semblait tarder à entrer dans la pièce puisqu'elle ne lui avait pas expliqué le changement de prénoms.

Et je veux bien de ton bouillon...Merci.
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Flamel entra dans le dispensaire vide depuis le départ d Aalys et des nouveaux nés .Cornelia l avait mander a l infirmerie de la légion, il prit quelques affaires et se rendit pour aider son amie ...
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dans l autre pièce Flamel vit revenir Elenchild avec le cierge ...
les enfants étaient tranquille ,
" posez le cierge dans ce bougeoir sieur.."
soudain Flamel qui écoutait tout de même ce qui se passait a coté fronça les sourcil , un gémissement plus fort qu' un autre, puis un silence l 'inquiéta...
il s approcha de la porte ....
" Rhea !! Rhea !! tout va bien?"
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Tout va bien!

Tant pis si c'est un mensonge, elle était loin de la délivrance pour l'instant, mais c'est tout ce qu'elle pouvait lancer avant de voir les deux hommes inquiets débouler dans la chambre, pourtant la matrone avait d'autres chats à botter que de rassurer la famille.
Le travail avait bel et bien commencé, et voilà Lys pâle comme un cierge de pâques, haletante qui crie de douleur

Rhea du bout des doigts aidait et guider la tête du bébé, d'abord mal placée, puis réajustée, elle guidait la rousse dans sa respiration

A mon signal tu pousses Lys!! Non pas maintenant retiens toi je t'en prie!..

Puis soudain sa voix claque, pour encourager la maman dont tout le corps se contracte dans une douleur insoutenable que même Rhea n'a jamais dégusté

Maintenaaaant oui maintenant! Pousse pousse Lys je vois la tête!


Puis les minutes s'égrènent, paraissent trop longues, entre poussées, cris, c'était une bataille contre la mort pour Rhea, elle n'avait aucune envie que la jeune femme y laisse sa vie comme il était courant, ni le bébé, le corps en sueur à présent, elle tente de garder son calme, rassurant la maman, l'encourageant dans ses efforts titanesques

C'est bien Lys continue, souffle fort! Pousssssssssseee! encoooore!!!

Puis une épaule saisie, Rhea sent que c'est le moment, elle tire doucement le corps chaud et doux couvert d'un duvet blanc et qu'elle serre instantanément contre elle pour l'emmitoufler, le visage irradiant de bonheur. Elle le tend à Lys avant de revenir s'occuper de la délivrance, étape la plus importante aux yeux de la matrone, que d'hémorragies provoquées. La brune déglutit les yeux écarquillés, dans ce ventre un second bébé

Lyyyys tu as des jumeaux!! un deuxième arrive, continue tes efforts!

Et les voilà toutes les deux reparties, ses doigts l'aidant à trouver sa voie à ce bout de chair qui se fraye au gré des poussées de Lys un chemin vers l'exterieur

Tout doucement elle l'attire, tellement chaud et l'enroule dans une couverture prèvue à cet effet, cette fois ne retenant pas un rire de joie, elle n'a jamais été blasée par le miracle de la vie, chaque naissance d'enfants indemnes en était un à ses yeux

Qu'est ce qu'ils sont magnifiques Lys ces bébés! prends le dans tes bras c'est presque fini que j'appelle Flamel et Elen

Revenant auprès d'elles, comptant quatre doigt elle délie les bébés du placenta leur offrant une relative autonomie du ventre de leur maman.
Peu à peu elle les regarde chercher les seins de leur mère, éreintée, pâle, mais tellement épanouie.
Nettoyant doucement Lys avec un linge humide elle la couvre avant de se pencher vers elle et lui chuchoter "Tu as été remarquable! joli travail! je vais appeler Elen et Flamel"

Joignant le geste à la parole elle ouvre la parte et leur annonce la voix quelque peu éteinte par ses cris "Félicitations la maman est indemne grâce à dieu et les bébés aussi"

Elle finissait son vin toute seule, commençant à en sentir les effets ou alors était ce ceux des contractions qui prenaient peu à peu possession de son corps, quand Elen vint dans la chambre. Rougissant qu'il la voit dans ses plus simples apparats, elle le salua simplement son compagnon de voyage de la main.

Bonjour ! Ne t'inquiète pas pour ton retard, les enfants vont bien ? Moi ça va !

Sourire de circonstance pour cacher la crispation de sa mâchoire, reportant l'engueulade à un jour prochain où elle serait en état. Elle feint également de ne pas remarquer son trouble.

Enfin presque...Merci de ta venue, je suis rassurée. Tu peux attendre en bas après avoir ramené la cierge de l'église ?

Expéditif ? Oui mais elle se levait déjà en s'aidant du rebord du baquet comme appuie pour en sortir alors que Rhea remontait déjà. Sa respiration en avait prit un coup, tant par l'effort que par la douleur lancinante.
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Elen se tourna vers Flamel qui venait de revenir et de prendre la parole pour lui répondre. D'un sourire vers lui, il signifia son soulagement et ses remerciements. Il n'était qu'une chose dont il était déçu, c'était de laisser derrière lui les enfants qui n'avaient qu'une hâte de revoir leur chère mère.

Il regarda Yann et le posa dans un couffin prévu pour lui.

- Merci encore messire et mademoiselle.

Il se dirigea vers la pièce où se trouvait la belle. Dans sa tête, il réfléchissait aux mots qu'il allait lui dire. Tout d'abord, un je t'aime de circonstance, ensuite, qu'il prierait Aristote de veiller sur elle et les enfants. Puis, il l'embrasserait. Oui, c'était bien ça, c'est ce qu'il ferait. La porte était devant lui, il appuya sur la poignée et entra.

Elle était là, fatiguée certes, mais toujours aussi ravissante. Elle ne souriait guère cependant, la douleur sans doute de l'accouchement. Il se rappelait le jour où feu sa femme avait elle-même accouché. Elle avait tant souffert la pauvre. Il s'approcha doucement. Et s'apprêta à sortir ce qu'il avait préparé.

- Bonjour Lys... Je ... enfin ... désolé pour mon retard, j'ai eu un petit problème de sommeil...

C'est ainsi qu'Elen, comme à son habitude, n'arriva point à dire ce qu'il avait sur le coeur. Les mots d'amour, sont parfois si difficile à donner...

Ah le voilà enfin ! Toujours en retard !

Tu peux le faire monter ?

Ses vêtements tombèrent au sol pour choir sur celui ci, laissant le corps offert aux yeux de la sage femme. Il y avait longtemps que des femmes s'empressaient de leurs petits doigts de fée de l'aider à sa toilette jusqu'au bout de la longue chevelure de feu. Elle ramena d'ailleurs celle ci en hauteur pour enjamber le baquet où l'eau fumante dégageait les différentes senteurs de la nature, pour ne pas déplaire à l'herboriste qu'elle était.

Quelques instants après, cette douce odeur est remplacé par une qui ne manque pas de la faire éternuer, ébranlant pas la même tout son corps. Du poivre, elle détestait ça mais c'était pourtant nécessaire. Elle tournait après un second éternuement la tête, le nez chatouillant.
Sa jambe se leva pour que du corail y soit accroché tandis que se glissait autour de son cou un sachet. La voilà avec tout l’attirail de la parfaite parturiente. La rousse connaissait d'ailleurs bien tout cela pour avoir fait office de sage femme à de nombreux accouchements dont celui de sa belle soeur quelques semaines plus tôt.

Va pour quelques instants !

Elle sourit, bienheureuse dans son bain où elle en oublie presque ce qui va se dérouler sous peu, tout en sirotant son vin.
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Flamel était parti chercher les différents choses demander par Rhea..
lorsque de nouveau la porte s ébranla
Flamel ouvrit et se trouva face a un Homme et une bande de gamins...

" oui mais pour l instant rester dans la salle qui est là"
il leur désigna une pièce
" bien je m occuperai de vous plus tard je dois m occuper d assister Dame Rhea" "
il les laissa s installer et parti chercher ce que la sage femme avait demander huile de Laurier et de violette ,verre de vin,un petit brasero avec des braises pour les fumigations..il porta tout ça dans la chambre de Aalys
" voila Dame Rhea tout ce que vous avez demandé"
vers Aalys
" ça va ? dis moi un homme viens d arrivé avec des enfants je suppose que c est ton ami"
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Après de longues heures de marche intensives, des enfants bruyants qui rugissaient d'être emporté dans une vulgaire carriole, Elen et sa troupe arrivèrent devant les murs de la ville. Yann Izildur dans les bras, Elen s'avança vers les portes grandes ouvertes. Il était encore tôt car le soleil n'était pas encore bien haut.

L'odeur de la vie commençait tout juste à pleuvoir sur Niort. Les badauds sortaient un à un de leur chaumière. Elen contemplait ce réveil d'un regard fatigué. La marche avait été éreintante mais il ne pouvait se stopper, car il sentait que Lys l'attendait. Il s'arrêta devant un boucher qui préparait son étalage.

- Bonjour monsieur le Boucher... j'aurai aimé savoir où se trouve le dispensaire ?

- Ah dam !! Vla t'y pas q'vous v'nez d'être là !! Et qu'd'où vous êtes ti gars ?

- Euh de Bretagne... mais je n'ai pas le temps voyez vous. J'ai ces quatre enfants qui veulent revoir leur mère.

- Pardi !! c'es qui sont m'gnon vos marmots !! Et comment qui s'appel t il ?!

- Yann Izildur est dans mes bras, ensuite il y a Kerian, Maewen et Swann. Et pour le dispensaire ?

- Damned, ils vous r'ssemblent comm deux goutes d'eaux !! beau marmots q'vous avez là l'père !!

- Ils ne sont pas de moi, bon allez vous me répondre à la fin ...

- pas avant qu'vous ayez ach'té ... Si qu'vous aviez point comprit, c qu'vous n'avez rien dans la caboche ...

Sortant les écus de sa poche, il s'empressa d'acheter un bon gros morceaux de viande.

- Voilà, maintenant répondez-moi où je vous fous votre viande en pleine poire.

- bah c'es simple mon gars !! t'va la bas au fin fond d'la rue !! T'verras ya un panneau qu'l'indique !! faut tourner à gauche et j'crois bin qu'après s'ta droite !! Pis tout dre !! Vous pouvez pas vous tromper messire !

Elen n'avait rien comprit et était bien mal en peine... Malgré tout, il reprit son chemin dans le méandre des ruelles de Niort. Les habitants avaient eu tôt fait de sortir, ce n'était plus comme il y avait quelque minutes. Les marchands se criaient dessus à qui passera devant l'autre avant.

Elen paniquait quand à lui. Il n'arrivait pas à trouver ce dispensaire où, pensait-il, elle l'attendait. C'est Keiran qui lui montra tout à coup du doigts. Le pauvre tomba à genoux, le dispensaire devant lui et ce depuis le début. Il se trouvait en face du boucher qui l'avait donc arnaqué. Jurant à qui mieux mieux de se venger plus tard, il fonça vers la porte pour l'y frapper de son poings.

- Bonjour !! je suis Elenchild, une dame du nom d'Aalys doit se trouver ici, je suis son ... enfin je suis un ... euh un très bon amis qui l'accompagne et j'ai ses enfants !! Puis-je entrer ?

Elen avait prit énormément de retard... Honteux à en mourir, il menait les enfants à un train d'enfer vers Niort où se trouvait leur mère. Une mère qui devait paniquer, pensait-il, seule dans sa souffrance, à accoucher d'enfants d'un homme qu'elle ne voulait plus. Il avait décidé de partir dès le petit matin, les enfants dormants comme des loirs, il n'avait pas souhaité les réveiller pour rattraper le belle, échappée devant.

C'est donc très très tôt le matin qu'il les réveilla. Tout d'abord les plus grands, puis les plus petits furent posés dans la carriole. Il les menait donc d'un train d'enfer sur le chemin vers Niort. Il faisait beau malgré le frais du soir, la marche était donc facile, mais l'âne qui menait la carriole, rechignait parfois à avancer retardant l'arrivé.

Elen se posait mille questions, comment allait-elle ? Où se trouvait-elle ? Est-ce que le travail avait commencé ? Lui en voudrait-elle de l'avoir laissé ? Il s'en voulait énormément, se rongeant les doigts jusqu'au sang. Elle était devenue la prunelle de ses yeux, et ses enfants ses joyaux. Il les prenait pour fils et fille sachant pertinemment qu'ils n'étaient qu'enfants d'un autre. Mais un enfant a besoin d'une présence masculine, et espérait donc leur apporter ce qui pouvait leur faire défaut.

La route était longue et sinueuse, armé de son bâton, il épiait chaque recoin sombre. La crainte des brigands et la peur pour les enfants, lui faisait prendre plus de précaution qu'il n'en fallait. Il lui faudrait plusieurs heures avant d'arriver à Niort, et plus le temps passait, plus l'anxiété s'insinuait dans sa tête. Il voulait être avec elle, la soutenir dans cet évènement, mais il n'y était pas et ne saurait comment ce faire pardonner... Il pressa de nouveau le pas, tirant sur la corde le reliant à l'âne.

Avance bourrique !! Elle nous attend !

Son espoirs le plus fou, arriver à temps pour voir l'accouchement, lui tenir la main, lui biser le visage... La soutenir de sa présence... Dans sa tête, tout tournait en ce sens...

de nouveau un appel venant de la porte,Flamel laissa Aalys un instant
et alla ouvrir il vit avec joir Dame Rhea
" Venez vite elle a perdu les eaux , j allias vous faire quérir ..."
il la guida vers la chambre et la fit entré
" Voilà ,Aalys Dame Rhea et arrivée ,tout va bien "
il se tourna vers la sage femme
" bien dite moi si vous avez besoin de quelque chose ,ou de l aide, je vais mettre chauffer de l eau surtout prenez soin d elle ,je vous fais confiance"
il sorti ....
" n hésitez pas a me demander "
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Elle s'était trouvée tôt dans la soirée une auberge où loger dans l'espoir de se remettre de la soirée chargée d'émotion et des douleurs qui parsemaient son corps. Le dos ceint par les tiraillements, le ventre valant son pesant, elle avait réussi néanmoins à se reposer.
Le calme avant la tempête.

Quelques douleurs la lançaient jusqu'à la tirer hors de son sommeil réparateur dans un petit gémissement avant de réaliser au bout de quelques temps, préférant rester allonger à somnoler, que celles ci se faisaient récurrentes. La jeune femme espérait qu'Elen presserait le pas dans la nuit pour venir à Niort avec les enfants, celui ci ayant réussi une fois de plus à rester sur place dans une quelconque taverne, et pour rendre le temps plus court tout en le mettant à profit, elle se fit un bain. Faire une chose, y entrer une autre. Surtout lorsque un liquide abondant s'écoule le long de ses jambes, lui donnant le signale d'alarme.

Connaisseuse, elle prit prestement sa besace après avoir enfilé une robe simple pour l'occasion et partit en quête du fameux dispensaire. Il faisait nuit mais qu'importe, l'urgence était là et elle ne ferais certainement pas long feux face à l'ardeur du nouveau né. D'une démarche peu assurée et plutôt nonchalante, loin de son élégance habituelle, elle fit le tour de la ville dans un effort qui ne tenait qu'a sa volonté jusqu'à le trouver.
Un panneau ornait l'entrée "Dispensaire d'urgence de Niortais". Urgence, c'était le cas de le dire.

Elle pénétra dans les lieux, le visage rougit par l'effort, quelques mèches de sa longue chevelure collant à son visage en sueur alors que ses yeux reflétait une légère panique à travers les larmes naissantes. Elle avait beau avoir eut trois grossesses auparavant, il n'en restait pas moins que chez une femme sur le point d'accoucher l'inquiétude d'être seule demeurait. Se tenant à l'encadrement de la porte afin de rester debout, tant bien que mal, la jeune femme cria désespérément en espérant ameuter quelqu'un.

Flamel ? Rhea ?

Pourvu que quelqu'un veille la nuit sur les malades parce qu'elle en aurait besoin. Pour l'heure, la rouquine maudissait une nouvelle fois son époux pour ce merveilleux cadeau dont elle était seule à en assumer la douleur puisque l'intéressé se trouvait au pays, à faire on ne sait quoi.
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Il continuait a prépare se potions et autres onguents...Patrie passa voir Messire

" oui il n est pas des plus en forme.....son état me préoccupe...il faut qu il prenne encore quelques jours de repos ... avec les soins..."
"c est une bonne idée ,mais prépares juste un bouillon pas de solide ...et j y rajouterais une médication..." il la regarda
" viens le préparer ici on se tiendra compagnie ...." il lui sourit
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le fumet embaumait la pièce,et il tardait que cela fusse prêt,pour pouvoir
enfin se poser un peu et manger tranquillement....il prépara la table.
il regarda les choux avec envie.... le repas va être somptueux...
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