Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >>

[RP] Visite française en terres bretonnes

Amael
Amaël, docile, c'était peu commun, suivit Blanche qui le tirait par la main. De toute façon il n'avait pas le choix, de la manière dont elle le tenait, s'il avait voulu fuir, il aurait fallu qu'il la fasse tomber dans la neige après s'être débattu comme un forcené mené à la potence.
Il suivit donc la Baronne jusqu'à la demeure et donna également son manteau et ses gants au serviteur après Blanche.
Il était appréciable de retrouver la douce chaleur du feu après ce non moins agréable intermède dans la froide neige.
Ecoutant les paroles de son hôte, il fut intrigué par son discours. Que venait faire sa mère dont le ventre n'avait point été béni par de nombreux enfantements et sa mémoire, qu'il pensait plutôt excellente par ailleurs ? Ca, seule Blanche pouvait le savoir pour le moment.
Puis elle évoqua alors une ressemblance, certainement celle, étonnante, à laquelle il avait pensé en rencontrant cette jeune femme, quelques instants auparavant. Il était vrai que cela l'intriguait beaucoup, mais de là à comprendre le pourquoi du comment, il y avait pas mal de lieues à faire.


J'ai en effet été assez surpris de la ressemblance singulière de cette jeune femme avec moi. Elle a les traits de notre famille. Bien plus que ce parvenu en tout cas qui porte malheureusement notre nom, à ma grande honte.

Il était rare que l'Evêque se laisser aller à parler, ni même évoquer Shynai. Il détestait profondément cet homme, adopté par ses parents, qui avait ainsi insidieusement conquis le pouvoir afin de porter le nom et d'appartenir à la famille la plus puissante de l'Alençon, s'élevant ainsi jusqu'à la haute noblesse, alors qu'il n'était rien, de part sa naissance. Blanche ne devait d'ailleurs même pas connaître son existence, et trouverait certainement ses propos sibyllins.
_________________
Blanche_
Blanche haussa les sourcils, et fut presque offusquée que l'homme d'Église, un demi-saint, osât parler avec dénigrement d'une autre qui était -comble de l'indécence- l'un des membres de sa famille.
Mais cela était, assurément, parce que Blanche avait une confiance aveugle en sa propre famille, plus particulièrement en sa mère et amie d'enfance, en tous cas, en celle qui avait été la plus proche lorsqu'elle était au berceau, jusqu'à l'adolescence, Anastriana le Dü. Le Dü qui deviendra Walsh-Montfort, et ensuite du Rohannais, en prenant à l'enfante l'héritage qui aurait dû être sien.
Et oui, les promesses, non encore brisées, n'avaient pas atteint les oreilles de Blanche, et donc, elle adorait toujours autant sa famille, et Anastriana et tous les autres, et elle ne concevait pas, non, que l'on puisse ne pas faire de même avec sa propre famille. Amael, s'il n'aimait pas les siens, était simplement de nature rancunière, et peu aristotélicienne.
Et pourtant, il était évêque...
Dieu, que le monde était compliqué.

Elle aurait voulu le raisonner, mais ne le puis. Pataude car face à une réaction qu'elle ne comprenait pas, elle eut soudain peur d'avoir fait une erreur, fallait il ou ne fallait il pas mettre les deux héritiers l'un face à l'autre ?
Puisqu'ils soutenaient tous deux avoir le duchés de leurs pères, puisqu'ils aimaient leurs parents chacun à leur façon, ç'aurait été étonnant qu'ils s'adaptent et s'apprécient au premier regard. Mais...
Ce que Walsh veut, Walsh l'obtient.


C'est vrai qu'elle vous ressemble, cher Amael. Et j'espère que vous l'apprécierez autant que moi, car c'est Aranelle du Ried, votre...
Sœur.

_________________
Riches, tenez bon !
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)