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[RP privé] La nuit de Vengeance...

Galin_percheron
Bonsoir. Les joueurs suivant sont autorisés à poster : Léonin, Fleur, Caro, Noa (pas obligé), Hooks (pas obligé), et Freddyane.
Vous ne postez qu'aprés la mise en place de l'embuscade...
Si un volontaire souhaite participer, qu'il envoie un MP à Léonin ou Fleur.
Bonne lecture.



La taverne de Poligny
Soirée du 06 novembre de l’an de grâce 1458


Galin quitta la taverne en grognant dans sa barbe. La situation ne s’était pas aussi bien déroulée qu’il l’espérait. Ses avertissements n’avaient conduit qu’à une certaine attente de la part des prévenus, incapable de pouvoir comprendre le véritable danger qui les guettaient. Comme si cela ne suffisait pas, il y avait également eu demande en mariage, ce que la folle ne tarderait pas à découvrir et user à son avantage. Voilà pas mal de temps que le jour avait fait place à l’obscurité. Peu de gens trainaient dans les rues à cette heure. Une partie était couchée pour se préparer à la nouvelle journée de labeur, l’autre festoyait en taverne, voir se trompaient les uns des autres. Les ruelles s’enchevêtraient, grandes ou petites, droite ou distordues, qu’importe puisque le nain connaissait son chemin. Silencieux, l'homme se rappela de Gloyin et de Marta, chers parents disparus. Tous deux nains, ils avaient pourtant été de grands et fiers guerriers. Ils lui avaient fait partagé l’amour de la guerre et de l’art de la hache, jusqu’à ce que cette horrible cinglée débarque et ne les tue par le vice et l’ignominie. Ce jour-là, Galin était parti fendre du bois pour la cheminée et vendre l’excédent pour se faire un peu d’argent. Solide et fort, il croquait la vie à pleine dent sans se soucier de son handicap : sa petite taille qui servait souvent à la moquerie. Galin était un nain et il en était fier. Très rare étaient les fois où il ne montrait pas son plaisir d’être ainsi.

Pourtant, s’il ne laissait rien paraitre de la douleur de la perte de ses parents, c’est parce que la haine et la colère demeurait trop violente. Celle qui se faisait appeler Vengeance avait payé les services d’une femme de joie pour dire à Marta que son mari était infidèle, des preuves fabriquées de toutes pièces à l’appui. Chez les nains, homme ou femme, on règle ses problèmes personnels à coups de hache. Et c’est en voulant venger l’outrage que Marta avait défié Gloyin. En rentrant dans une salle à manger inondée de sang, les fagots de bois entre les mains, il avait retrouvé ses parents sans vie. Ils s’étaient entretués et le dernier ayant lâché le soupir ultime était venu se nicher dans les bras de l’autre. Pendant longtemps, Galin s’était demandé ce qu’il s’était passé, si ses parents étaient brutalement devenu fou ou si quelqu’un d’autre en était responsable. Plus tard, une jeune femme magnifique s’était présenté lors des obsèques.

Elle profita de son état de faiblesse, Galin devenu un orphelin sans attache, pour lui raconter avec délectation ce qu’elle avait fait. Lui n’était pas armé, elle avait un couteau.
Discrètement, le nain posa une main sur sa hanche en se rappelant cette cicatrice. Cloué pendant des semaines, il avait ruminé sa colère et sa haine. Cette folle lui avait également amputé de tout respect envers la gente féminine, car aussi rancunier qu’il était, une bête comme elle ne pouvait pas exister et sommeillait peut-être chez toutes les autres.
Brutalement, alors qu’il s’enterrait encore dans le passé, une main se posa brutalement sur son épaule. Galin poussa un cri de surprise et se retourna brusquement. Ce n’est qu’au moment où il reconnu la silhouette discrète et parfaitement musclée de son compagnon qu’il se détendit.


- Par ma barbe l’ami !!! Je t’ai déjà dit de ne jamais me faire ça ! Garde donc tes tours de passe-passe pour les imbéciles !!!
--Soap.



Soap avait erré depuis si longtemps à la recherche de lui-même et d’une nouvelle vie. Comment pouvait-on continuer à respirer en sachant que l’on était le meilleur en meurtre et en vol ? Combien de vies avait-il prise, de malheurs causés ? Même s’il n’avait pas trouvé la réponse, il avait prit une nouvelle direction, choisit une voie sensiblement différente. Vêtu d’un complet noir en cuir qui épousait parfaitement son corps, allant même jusqu’à dessiner le moindre de ses muscles développés pour son type de travail, le silence et la discrétion étaient ses armes. Bien évidement, quelques lames et un arc noir, une demi-douzaine de flèches et un petit kit médical complétait son arsenal. Arrivé avec Galin il y avait trois jours, ils avaient commencé par ratisser la ville à la recherche de la meurtrière. Ils devaient à tout prix l’arrêter. S’ils faisaient équipe, c’était parce que leur but se rejoignait. Vengeance avait anéantit les parents du nain et lui…Lui dissimulait sa raison en esquivant continuellement les questions de son équipier. Quelque uns de ses amis lui avaient apprit le danger qu’était cette femme, la façon peu banale et incroyablement vicelarde dont elle procédait pour faire le mal. Et elle y arrivait !

Les D’Harlegnans avaient toujours été la cible, la clé. Après avoir fait brulé leur château, tué cinq gardes et six innocents du personnel de maison, elle avait filé avec leur fortune avant de disparaitre. Elle ne voulait pas le couple d’Harlegnans mort, non. Elle ne souhaitait que leur infliger une souffrance à l’état pur, les harceler continuellement et jusqu’à ce qu’ils se détruisent eux-mêmes. A chasser les indices, la piste les avaient mené droit en Franche Comté où résidaient deux grands proches de cette famille, Léonin et Fleur, ainsi que leurs propres amis. Nul doute qu’elle allait s’attaquer à eux pour faire souffrir la famille noble en Béarn. Malheureusement, après trois jours d’investigation, il n’avait trouvé aucune trace de cette femme. Il était peu probable qu’elle soit en retard et il fallait donc avertir les principaux concernés. En rencontrant le regard de Galin, Soap s’aperçut immédiatement que ça n’avait pas marché.


- Alors ?
- Pfeu !! Ils ont été aussi attentifs qu’une brique ces idiots ! Ils pensent faire le poids en restant soudés !
S’écria Galin.
- Combien sont-ils ?
- Bof, quatre, voir peut-être six !


Soap secoua négativement la tête.

- Les d’Harlegnans avaient des gardes et du personnel de maison. Tous ceux qui l’ont croisé ont été retrouvé mort ou torturés…
- Par ma barbe ! Suffit ! Tu prêches un converti, mes parents ont subi le même sort je te signale !


L’homme le regarda, le silence recouvrit les lieux. Quelque part, dans cette ville, se terrait Vengeance. Elle préparait son plan, tranquillement au chaud, tandis qu’ils la cherchaient en vain. En reportant son attention sur le nain, Soap eût une voix nostalgique.

- Elle y était ?
- Oh que oui ! Elle ne te porte pas dans son cœur cette femelle !


Un large sourire parcourut son visage.

- C’est certain, j’ai marqué sa mémoire…
- Bon alors l’ami ! Que faisons-nous, hm ?
- Vengeance voudra les amis des D’Harlegnans. Ils sont dans la taverne, c’est donc cet endroit que nous surveillerons. Prépare ta hache au cas où...
--Vengeance



Chère duchesse, ma chère et toute belle duchesse, toi qui a volé mon mari, l’amour de ma vie…quelle erreur d’avoir cru que je ne reviendrais pas, que je ne me contenterais que des flammes de ton château.
Le délice de la mort, ton bébé défunt que j’ai exhibé, un crucifix dans le gosier…Oh, que j’en frémis une fois de plus. Le mal, le diable, la douleur que je cause, si belle et si forte, si délicieuse et agréablement excitante. Sentir la vie quitter mes proies, les orgasmes que cela me procure, la terreur que je provoque et la destruction dans mon sillage.
Oh oui ma duchesse, ma tendre telya, tu n’as pas fini d’entendre parler de moi. Toi qui as pendu mon homme, pierre, pour avoir osé dire que sa famille était affamée. Je me souviens des flammes ravageant ma maison alors que tes sbires me chassaient, mon enfant malade entre les bras. Je t’ai vu et entendu regretter, trop tard ma belle, tu as fait de moi la plus grande des meurtrières. Tes amis, si sensibles et compatissant, ils t’ont fait sortir alors que le monde s’effondrait autour de toi. J’ai tant aimé me délecter de l’expression de ton visage. J’ai fui avec ta fortune, te laissant avec des moyens déplorable pour une duchesse mais soit sans crainte : L’or servira mes noirs desseins.
Comment s’appellent-ils déjà ? Léonin et sa bigote…Ah ! Fleur !
Toi qui te trouves en Béarn, ma très chère duchesse, ignorante de la si belle surprise que je te prépare, sais-tu que je me trouve en Franche-Comté ? Une fleur, c’est si beau, si pur mais…Mmmh..Si fragile. Je suis le diable, je suis le mal. Je vais lui arracher ses racines, décrocher ses pétales les unes après les autres, la bruler, la décortiquer, l’écraser, la macher !!! Je vais détruire tout ton entourage, tous tes amis, tu en seras l’unique et seule responsable.

Ô ma duchesse, je te prépare un magnifique présent. Je ferais en sorte que tu te rappelles du raz de marée que je vais créer, de ce que tu as fait de moi, de ce que j’effectuerais à cause de toi et de ta fortune. L’heure de la désolation en Franche-Comté à sonnée, j’ai préparé mon plan depuis suffisamment longtemps à présent. Tout est prêt.
Evoluant avec une grâce infinie. Je me sens entourée d’une aura d’un mal terrifiant. Je progresse lentement dans les bas-quartiers de Poligny, à travers les rues malfamées. Tous ceux qui croisent mon regard son saisi d’effroi. Les poivrots gémissent, les pauvres tremblent et claquent des dents. La pilosité des épidermes des hommes, des chats et de tout autres s’hérissent à mon passage. La soif du sang monte, grandit, explose. Nous y sommes, la destruction totale aura lieu cette nuit, l’anéantissement et l’annihilation de leur bonheur, de leur envie de vivre. Une petite taverne au bois pourrie apparait au flanc d’une bâtisse branlante. Un portier au visage peu agréable se courbe, se ratatine en me laissant passer. Je le tuerais en repartant. Je le veux, j’en ai envie. Sa vie quittant son corps, l’horreur baignant ses yeux me déclencheront un nouveau choc, un nouveau plaisir qui me laissera tremblante et me poussera à continuer, à supprimer de plus en plus de vie…MAIS…Léonin et Fleur…Mes tout beaux…Oh, que vous me ferez plaisir vous aussi ! Que je vais aimer vous démolir et vous faire souffrir. Je vous veux…

L’intérieur de cette taverne sent la sueur rance, la vieille bière éventée et le pain moisi. Ici et là festoie la vermine et les termites. Un homme aux cheveux hirsute se présente, se courbe toute en regardant mes seins d’un air vicieux, la bave coulant de sa bouche pour perler le long de son menton. Il me dit que tout est prêt, que les meilleurs ont été enrôlés et qu’ils agiront ce soir, avant que vous ayez le temps d‘être prévenu...Quinze mercenaires bien bâti, expérimentés, réparti en trois groupes. Le premier, de six, attaquera la garde et les amis de Léonin et de Fleur, tandis que le second, de six également, vous capturerons, tous les deux, mes tout beaux... Mais ce n’est pas fini, j’imagine que vous avez de la ressource. Un troisième groupe de trois archers gardera des chevaux qui vous mèneront loin d’ici, dans un endroit secret où je prendrais mon pied avec vous.
Et alors que la peur vous paralysera, que vous serez transporté après avoir été assommé, ligoté et bâillonné, les archers et le reste couvriront la fuite. Moins il y aura de mercenaires survivants, plus la part sera grosse à l'arrivée. Cinq cents écus chacun en accompte avait amplement suffit à les motiver, tout cela…Avec la fortune des d’Harlegnans subtilisée. Que c’est magnifique, n’est-ce-pas ?
Je suis le mal, je suis le diable. Je vous attends à bras ouvert, vous ne pouvez plus m’échapper mes beaux amis, les proches de ma tendre duchesse.

Anéantissement…Annihilation…
J’ai…si hâte…
Caro
La taverne de Poligny
Soirée du 06 novembre de l’an de grâce 1458


Petit tour en taverne ce soir. Bien longtemps que je n’y avais plus été. D’ailleurs sortir pour se prendre un petit peu de bon temps devenait rarissime. Mais ce soir je ne sais pourquoi, en passant devant la taverne mon regard fut attiré par les personnes présentes à l’intérieur. Ma douce amie Fleur, son cher et tendre et non moins Franc Comte et ami, un jeune garçon que je ne connaissais pas, Fredyanne et bien sur l’ami Hooks.

De les voir attablés l’envie de partager avec eux une petite chope se faisait ressentir et c’est après avoir montré patte blanche devant la horde de gardes qui campait devant la porte de la taverne que j’arrivais enfin à entrer pour les rejoindre.

L’ambiance était agréable, amusante même jusqu’à ce qu’un nain des plus comment dire…. Enfin petit par la taille mais alors énorme dans son peu de savoir vivre, changeait le cours de la soirée…. Enfin il fallait de tout pour faire un monde…

Et puis très vite la discussion joyeuse déviait. Le passé revenait nous taquiner. Il semblerait que la jeune femme qui ait causé tant de mal à Telya et son époux était en Franche Comté. Le nain qui n’avait pas daigné se présenter de la soirée, nous connaissait, me connaissait. J’étais des plus étonnée lorsqu’il m’appelait par le nom de Maledent. Comment pouvait-il savoir qu’avant d’avoir épousée Oli j’étais une Maledent de Feytiat ?

Très vite le mystère tombait…. Soap était un ami au nain….. ce Soap qui m’en avait fait voir de toutes les couleurs, ce Soap qui…. Enfin l’heure n’était pas à ressasser le passé. D’ailleurs d’après les dires du petit homme il serait également à Poligny. Décidément après Meliandulys avec qui j’avais des comptes à régler et que je n’ai pas eu le temps de croiser, à présent il y avait Soap et cette Vengeance ?

A croire que le temps de mon isolement se terminait et que j’aurai sans doute à faire, si les dires du nain se révélaient exacts…. Mais je n’avais pour l’heure aucune envie d’y penser. Une demande en mariage retenait toute mon attention et me procurait un grand moment de joie et de bonheur pour mes amis. Cela faisait du bien de pouvoir se rendre compte que ce sentiment de bien-être ne m’avait pas quitté. Mais je savais aussi que cela ne serait qu’éphémère et que très vite je retrouverai mon état d’esprit dans lequel j’étais depuis que je n’avais plus aucune nouvelle de mon époux….

Le nain avant de repartir, nous remettait en garde et lorsque mon tour de quitter la taverne arrivait, que je me retrouvais à marcher seule dans les rues sombres de la ville, ma main sur la garde de mon épée, prête à la sortir le cas échéant, j’avançais vers mon humble demeure en étant plus qu’attentive à tout ce qui se passait. Le moindre bruit, le moindre chien qui au loin se mettait à aboyer. Tous mes sens étaient aux aguets… Un peu plus et je me serai cru des mois en arrière, en Provence, à guetter le moindre danger……

J’arrivais donc chez moi en toute sécurité, sans aucun soucis …. Demain sera un autre jour, nous verrons bien….

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[en cours de modification]
Baronne douairière d'Autry
Dame de Toulouse-le-Château
Fleur


[Taverne municipale de Poligny
Soirée du 6 novembre 1458]


L'air était humide, les couleurs automnales étaient chatoyantes et mettaient du baume au cœur. Cela faisait deux jours que Léonin et elle étaient rentrés à Poligny. Deux jours où ils n'avaient pu passer une soirée agréable avec leurs amis, tellement ils étaient harassés de travail. Pourtant, vers la fin de l'après-midi, Léonin lui-même vint la chercher, lui sommant gentiment de l'accompagner à la taverne municipale où devait se tenir quelques uns de leurs amis. Fleur accepta volontiers d'abandonner ses registres de bailli et de passer une belle soirée en si charmante compagnie. C'est ainsi qu'elle se retrouva à la taverne municipale. Hooks, le Maire de la ville, fit d'abord son entrée, ensuite ce fut au tour de Fredyanne qu'ils n'avaient pas vu depuis longtemps et qu'ils revoyaient avec plaisir, puis Noa, le fils de Criss, qui leur parla de sa loterie à laquelle ils décidèrent tous de participer, et enfin Caro, sa sœur de cœur, était venue également faire son tour. Ils trinquèrent joyeusement à leurs retrouvailles. Même si tous se rendaient compte que Léonin paraissait un peu plus nerveux que d'habitude. Ils ne purent s'interroger sur son cas bien longtemps, puisqu'un drôle de personnage fit son entrée.

Il s'agissait d'un nain. Ô mais pas n'importe quel nain, un nain qui s'adressait à des femmes sous différents nominatifs très flatteurs et les prenait pour ses esclaves. Ils avaient eu droit à des ordres du genre "Femelle j'ai soif! Apporte-moi à boire!" ou encore "Femme! Fais ceci ou cela". Bien entendu Caro et elle n'avaient pu s'empêcher de lui faire remarquer que la femme était l'égal de l'homme et que s'il voulait à boire, il fallait qu'il se débrouille tout seul, qu'elles n'étaient pas ses esclaves. Après quoi, la situation devint encore plus étrange, le nain se retourna vers Léonin et Fleur et leur indiqua qu'il les connaissait, qu'ils avaient une amie commune. Fleur avait beau cherché elle ne se rappelait pas du tout ce personnage et encore moins de l'amie dont il parlait. Dans le noir complet, elle lui demanda de quelle amie il s'agissait, il la nomma : Vengeance... Soudain, une lumière se fit dans l'esprit de la jeune femme, des images du château d'Harlegnan en flamme, de son amie Telya prostrée par les différents évènements qui l'avaient touchée de près, des meurtres inexpliqués au domaine, lui revinrent en mémoire. Pourtant, cela faisait des mois qu'ils avaient quitté le Béarn et cette folle meurtrière enragée.

Fleur s'adressa au nain et lui signifia que cette meurtrière qui se faisait appelée Vengeance était loin d'être une de ses amies et que si elle la croisait, elle lui ferait passer un mauvais quart d'heure, pire elle la tuerait de ses mains pour avoir fait souffrir son amie Telya et son mari. Galin la rassura en lui disant que le mot "amie" était ironique, qu'il en avait après elle aussi, car elle avait tué ses parents. Il lui précisa qu'il était là pour les avertir que Vengeance était en ville et qu'elle était là pour les faire souffrir, les torturer car ils étaient amis avec les d'Harlegnan. Fleur ne put s'empêcher de prendre cela à la légère, non pas qu'elle ne prenait pas au sérieux le petit homme mais elle avait tellement été en face à face avec la Mort elle-même, qu'elle n'y prêtait guère plus d'importance qu'autre chose. Elle n'avait pas peur de mourir, loin de là. La seule crainte qu'elle avait c'était qu'on menace les gens qu'elle aimait. De savoir que Léonin était également la cible ne la rassurait pas, mais elle n'en fit rien paraître. Son visage était impassible et se moquait un peu de ce qu'elle venait d'apprendre, du moins en surface car à l'intérieur d'elle-même, elle n'en menait pas large. À un certain moment, il leur fit part que son collègue et lui, un certain Soap qui avait donné du fil à retordre à Caro à une certaine époque, étaient sur la piste de Vengeance et qu'ils avaient atterri en ville, sachant la meurtrière ici même. La conversation tourna essentiellement autour de ses avertissements. Devant leur légèreté face à ses avertissements, malgré ses mises en garde que pas une lame n'arrêterait Vengeance dans ses desseins, il grommela et se fit plus taciturne qu'il n'était. Vu que cela ne poignait pas comme il l'aurait voulu, il se concentra sur sa chopine.

L'attention se reporta sur Léonin qui semblait nerveux, non pas à cause de cette mise en garde, mais plutôt à cause d'autre chose... comme s'il désirait dire quelque chose et qu'il ne savait pas comment s'y prendre. Caro, puis Fredyanne le bombardèrent pour qu'il parle, et enfin Fleur. Il se tourna vers sa bien aimée et nerveusement, lui souriant tout de même, il lui posa la question qui lui brûlait les lèvres :


Ma chérie, veux-tu m'épouser?


Fleur en resta bouche bée, aucun son ne voulant sortir tout de suite. Elle était si émue que des larmes de joie perlèrent à ses yeux. Au bout d'un long moment, elle lui serra les mains et se jeta finalement dans ses bras pour lui murmurer au creux de son oreille :

Oui, je le veux!


Le nain qui avait assisté à la demande en mariage les félicita mais les mis en garde une nouvelle fois, en leur rappelant que Vengeance profiterait de leur bonheur pour mieux les détruire. Cependant, les amoureux et leurs amis ne voulant pas gâcher ce moment firent tourner les fûts pour fêter cette merveilleuse nouvelle. Le nain finit par prendre congé mais avant de sortir, il s'adressa à Caro de veiller sur ses deux amis insouciants et idiots de pas prendre au sérieux ses mises en garde, et qu'il serait à l'affût dehors avec son collègue. Caro le rassura et il sortit.

Après un long moment, Caro et Fredyanne prirent congé de leurs amis, rentrant en toute sécurité, puis ce fut à Hooks et Noa de leur souhaiter une bonne nuitée. Un dernier verre prit, et Léonin se proposa de raccompagner Fleur en sa demeure. Elle sortit donc en premier de la taverne et laissa Léonin fermer la taverne pour leur ami Hooks. Elle fit quelques pas, quand un cliquetis mit ses sens en alerte, elle posa la main sur le pommeau de sa Précieuse.

_________________
En reconstruction...
Fleur de Monmouth
Baronne douairière de Quingey
Dame de Villers-Farlay
Leonin


[Taverne municipale de Poligny
Soirée du 6 novembre 1458]


Léonin était nerveux, oui, nerveux.
En effet, c'était pour lui, mais pas seulement finalement, un grand jour, celui où il allait enfin faire sa demande. Alors, profitant qu'il ait fini son travail de Franc-Comte, il sortit rapidement. Tellement rapidement qu'il en oublia sa fidèle épée Joyeuse dans son bureau qui pourtant ne la quittait jamais. Sans se rendre compte de quoi que ce soit, il se rendit le plus vite possible chez lui, pour se changer. Il en avait profité pour passer par le bureau de son Bailli préféré pour lui demander de le rejoindre à la taverne Municipale de Poligny. C'était encore à son goût le meilleur endroit pour s'y retrouver et pouvoir faire cette fameuse demande. Maintenant, fin prêt, mais toujours aussi nerveux, il se rendit à la taverne et y entra.

A cet instant, il ne s'était toujours pas rendu compte qu'il n'avait plus son épée.
Il faisait semblant d'être décontracté et pour le moment personne ne se rendait compte de sa nervosité. Presque à chaque minutes il se préparait à faire cette demande, mais toujours quelque chose ou quelqu'un qui l'en empêchait. un coup c'était un ami qui entrait, un autre coup c'était Fredyanne qui arrivait, ensuite c'était la participation à la tombola organisée par Noa pour la mairie, à laquelle Léonin participa avec un grand plaisir, un peu plus tard c'était une bonne chopine qu'il avait sous les yeux en plus de celle qu'il avait dans la main. La boisson, oui, un peu pour l'aider à prendre son courage à deux mains. Il en avait sur les terrains de bataille mais devant sa bien aimée, pour faire cette fameuse demande ... Rien. il allait se lancer une énième fois quand un nouveau venu entra. Etonnement de la part du Franc-Comte quand il vit celui-ci : un nain.

Le seul nain qu'il connaissait, il ne l'appréciait guère. Alors, malheureusement pour le nouveau venu, aux yeux de Léonin, il partait avec un certain désavantage. Mais il se devait d'être poli en toute occasion, parfois c'est bien difficile. Ce fut le tour des mondanités basiques, des lieux communs habituels et mille fois entendus et rabâchés. Quand tout à coup celui-ci dit aux deux tourtereaux qu'il les connaissait. Pourtant le blondinet ne l'avait jamais rencontré, mémoire des noms, il n'avait pas, mais physionomiste ça oui. En plus celui-ci ajouta qu'ils avaient un ami en commun : une certaine Vengeance. Ce nom ne disait rien à rien à Léonin. Il avait beau chercher dans sa mémoire rien ne revenait. Elle non plus, il n'avait jamais dû la rencontrer, ou alors il devait y avoir si longtemps que son souvenir s'était estompé. Ou alors, c'était l'alcool qui commençait à faire effet, qui sait ? Mais lorsque Galin_percheron leur expliqua qui c'était, les souvenirs revinrent en mémoire. Des meurtres inexplicables, un château en flammes ... L'homme ajouta qu'elle était en Franche-Comté, à Poligny, même. Mais que pouvait t-elle faire ici ? Fleur était bien l'amie de Telya oui, mais sa vengeance irait aussi loin pour s'attaquer à des gens qui n'y sont pour rien ? De toutes façons, l'ancien militaire de carrière qu'il était, il n'avait pas perdu ses habitudes de s'entrainer avec son Maitres d'Armes, même si celui-ci avait des habitudes originales, celles de l'insulter copieusement pendant leur entrainement. Donc entrainé, oui et même très bien entrainé pour avoir vécu quelques batailles épiques au cours de sa vie. Donc, il ne montrait au nain qu'il n'avait pas peur et qu'il saurait attendre cette Dame. Mais quand même, au fond de lui il n'oublia pas : il devrait dès à présent se tenir sur la défensive, même s'il avait les gardes comtaux pour le protéger.

Ensuite, le ton devint plus décontracté et finalement la venue du messire de mauvaise augure lui avait donné du courage, mais surtout les questions qui devenaient trop pressantes de la part de ses amis, Caro et bien évidemment Fleur. Buvant sa dernière et énième chopine de la soirée, il se lança :

Ma chérie, veux-tu m'épouser ?

Il connaissait déjà la réponse en fait. Mais une longue attente, une bouche grande ouverte devant lui mais pas de son qui sorte. C'était à son avis, plutôt bon signe. Quand tout à coup elle se jeta dans ses bras et lui répondit dans le creux de l'oreille :

Oui, je le veux !

Galin_percheron ayant participé à cette annonce, prit congé et sortit. Léonin s'en rendit à peine compte, trop heureux de la réponse faite par Fleur mais aussi par l'idée de sa vie future. Déjà bien embrumé par les bières bues avant, voila que de nouvelles tournées arrivent, après que Hooks ait demandé de refaire la réserve. Mais malgré tout, il se faisait tard et les joyeux lurons quittèrent petit à petit la taverne. Il ne restât finalement que Léonin et Fleur, Hooks leur ayant laissé la clé pour fermer.

Alors Léonin laissa sortir Fleur en premier, lui s'occupant de fermer la porte. Mais il avait un soucis, ou plutôt deux, ou finalement trois, il s'en rendait compte au fur et à mesure. Le premier était qu'il ne se souvenait plus où il avait laissé la clé de la taverne. Il ne devait pas partir sans l'avoir fermée, le second c'est qu'il ne se souvenait plus qu'il avait laissé son épée dans son bureau et évidemment il la cherchait dans la taverne et le troisième c'était cette fichue chanson qu'il avait en tête depuis tout à l'heure et qui décidément il n'arrivait pas à s'en défaire. Alors il la fredonnait tandis qu'il était à la recherche des deux autres fameux objets en fouillant partout dans la taverne.

Chevaliers de la *hips* table ronde, goûtons voir si le vin *hips* est bon.
Chevaliers *hips* de la table ronde, goûtons voir *hips* si le vin est bon.
Goûtons*hips* voir oui oui *hips* oui *hips*
Goûtons voir non *hips* non non*hips*


Il ne s'était pas encore rendu compte que Fleur était dehors à l'attendre. Quand tout à coup, il se souvint de tout : son épée était dans son bureau et la clé ... Dans sa poche. Heureux de sa découverte il s'approcha de la porte, et pouffant de rire il éteignit les torches puis il entreprit de fermer la porte dans la pénombre de la nuit.

Il ne s'était rendu compte de rien, confiant en Fleur qui était derrière lui.

_________________
Léonin de Monmouth, Vicomte de Sellières et de Doubs
Hooks


(La polignoise 6 Novembre 1458 fin de soirée)

Quelle soirée ........ Hooks n'avait plus passer un soirée comme celle_ci de puis longtemps .... mais comme d'habitude , il était interrompus sans cesse ..... tantôt pour obligation municipale, tantôt pour d'autres transactions ........ Il etait heureux , dejà Fredy etait là ........... Fredy ......... que son absence avait attéré, il se sentait perdu sans elle .........
Il regardait le ciel de Franche Comté en sortant de la taverne, il n'y restait que Noa, Leonin et Fleur ............. Il réalisait a quel point il avait été seul ces dernier temps et que Fredyanne avait été un garde fou souvent pour lui ......... Sa pipe, il fourra du tabac dedans et alluma celle_ci....... Mais que se passe t'il dans sa tête, dans ses idées pffffffffff.
Il avait juste fait attention au nain....... Trop soucieux de ses papiers , transfert ......... il n'etait pas a la conversation ........ Des brides de conversation ...... Le chateau d'Harlegnan en feu ...... quelques souvenirs de Bearn ..... Comme a chaque fois il n'ecoutait jamais tout, ne se souciant que de peu ....


(Chemin de Grimont )

Voilà le voilà chez lui .......... Il reflichissait encore a la demande qu'avait fait Leo ....... Il se disait en entrant dans la grande maison vide qu'il avait manqué pas mal de chose , surtout une personne pour partager sa vie ....

C'est là qu'il s'aperçut qu'il avait oublier ces dossiers a la taverne ........ Il n'avait pas sommeil ...il decida de repartir vers la taverne ...... au pire la maison de Léo n'est pas loin il le croisera avec Fleur en route .......
il reprit sa pipe , qu'il avait faillit éteindre ........ raviva la flamme et repris le chemin du centre du village ......

_________________
--Pariah


Quinze mercenaires. Cette donzelle avait réellement exagéré en demandant de capturer deux personnes, un couple de tourtereaux qui plus est. Seulement, lorsqu’on lui avait dit qu’il s’agissait du comte Franc-Comtois et de sa compagne, les cinq cents écus d’avance et le surplus de combattant s’expliquait plutôt bien. Pariah, ainsi qu’il aimait se faire appeler, devait diriger le premier groupe qui s’en prendrait aux futurs otages. Lui et ses cinq compères avaient pour tâche d’assommer et de ligoter ces deux-là, de les amener jusqu’à l’endroit où se trouvait les chevaux et d’accompagner le convoi. Pour les six autres, ils occuperaient la garde et copains, le temps de faire place nette. Les ordres étaient plutôt clair et agréable : piller, tuer, détruire et violer tout ce qui n’était pas comte et amour du comte. Depuis qu’il observait, Pariah avait remarqué une pucelle à son goût qui, bien malheureusement, avait quitté la taverne avant l’heure de l’assaut. Tant pis, si elle les aimait bien, elle se mettrait à leur recherche et il aurait le loisir de l’attendre de pied ferme.
Pour les autres, les hommes, ôter la vie offrait un sentiment de puissance et de supériorité, surtout en les rossant. Alors s’il en restait un peu, pourquoi pas ?
Bon, ne pouvant pas être à deux endroits en même temps, Pariah se concentra sur son objectif et oublia ses envies passagères. Au lieu de ça, il zigouillerait un ou deux mercenaires en cours de route pour grossir sa part. D’ailleurs, pourquoi ne pas envoyer une demande de rançon au conseil en même temps ? Part encore plus importante, tout cet or…

En planque non loin de la taverne, il remarqua que le comte, sa compagne et leur escorte étaient les derniers à sortir. Les copains en avait eu marre d’attendre surement, ce serait du gâteau. Empoignant sa matraque, Pariah se leva et longea un mur avec son équipe. Il attendit l’assaut de l’autre groupe sur les gardes pour se jeter sur le damoiseau qui lui semblait sacrément éméché. Quelle aubaine, ce serait d’autant plus facile. En souriant de plus belle, Pariah s’élança, la masse sur le point de s’abattre sur le crâne du comte. Frapper un homme à la tête du pouvoir, c’était sacrément grisant…
Caro
J’allais pousser la porte pour entrer chez moi… la main posée sur la poignée prête à ouvrir quand un long frisson me parcourait tout le dos. Léger froncement de sourcils. J’ai quitté la taverne et …. et……

Non impossible qu’il leur arrive quelque chose, il y a là toute la garde comtale pour les protéger et puis si ça se trouve ce nain n’aura que rajouté un peu plus dans son discours pour peut-être nous mettre la pression. Qui sait ?

J’entrebaillais la porte pour la refermer aussitôt et me mettais à parler toute seule.


Quinze minutes en courant, trente en marchant…. Dix voire un peu moins si je cours chercher Khépris et que je le selle en vitesse….

Sans plus attendre ma décision était prise…. Troisième solution…. Et c’est donc en courant que j’allais à l’écurie, que je sellais tant bien que mal Khépris et que je repartais en direction de la taverne le plus rapidement possible, soit au trot pour ne pas réveiller toutes les maisonnées lorsque j’arriverai au centre et que les sabots claqueraient sur les pavés. En plus côté discrétion je crois qu’il y avait bien mieux ….

A l’approche de la taverne je ralentissais pour mettre Khépris au pas. Plus qu’une centaine de mètres et j’y serai et je pourrai ensuite tranquillement rentrer chez moi, sachant que tout le monde se portait bien et que mon intuition s’était trompée. Fallait bien qu’elle se trompe de temps en temps. D’ailleurs elle manquait surtout d’entrainement depuis de longs mois, donc peut-être qu’elle me jouait un mauvais tour histoire de me rappeler à son bon souvenir et de vouloir me faire comprendre qu’il était temps que je reprenne « du service », qu’il était surtout temps que je me reprenne en main aussi. Que ce n’était pas moi actuellement la personne que j’étais. Oh que oui il fallait que je me reprenne en main et surtout que j’arrête de me lamenter sur mon sort. Il est ainsi mon destin et je ne le changerai pas apparemment et ce mesme si je l’avais souhaité fortement, ce mesme si j’avais tout mis en œuvre. On dit bien chasser le naturel et il revient au galop … et bien apparemment il en était de mesme pour le destin. Rien ne sert de le fuir, il vous rattrapera toujours et je venais je crois de le comprendre enfin….

Alors si mon intuition me trompait et c’est exactement tel que je le pensais à l’instant mesme, je décidais également de me reprendre en main tout en me disant que le message était bien reçu.

Encore quelques mètres de plus et je verrai la taverne devant moi. Tout serait éteint, et peut-estre qu’ils ne seraient pas loin non plus… voire déjà chez eux entrain de se préparer pour la douce nuit qui leur tendait la main et moi comme une idiote je serai revenue sur mes pas….

"N’importe quoi Caro, vraiment n’importe quoi" voilà ce que je pensais encore à cet instant…. J’approchais un peu plus encore là ….


Intuition Intuition……. murmurais-je tout en descendant rapidement de ma monture, attachant rapidement Khépris devant une autre taverne afin qu'il ne décide pas de me suivre, de sortir l’épée de mon fourreau et d’avancer discrètement vers la taverne. Je ne savais pas si quelqu’un m’avait vu arriver. La distance d’avec la taverne était tout de mêsme encore grande, comme si je me trouvais à l’opposé d’une grande place mais que je pouvais distinguer de mon emplacement ce qui se passait devant la taverne.

Un… deux… quatre…. Nom d’un chien mais qu’est ce qu’il se passe ici ?

A pas de loup je m’avançais et le spectacle qui s’offrait à moi me faisait rugir intérieurement de colère. "Ma Fleur, Leonin…. Mais Nom d’un chien ils font quoi ces gardes à la noix ????,c’est pas possible ça ?????"

Je longeais les maisons pour rester au maximum dans l’ombre, gardant au mieux mon calme…. Je me retrouvais à devoir voir cet horrible tableau et ne pouvoir rien faire…. J’étais seule et eux à au moins une douzaine voire plus…..rien.... je ne pouvais rien faire mais l’envie de leur rentrer dedans était immense….. réfléchir, il fallait que réfléchisse très vite à ce que je pourrai faire pour les aider.

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[en cours de modification]
Baronne douairière d'Autry
Dame de Toulouse-le-Château
Fleur


Fleur sur ses gardes écouta le cliquetis, elle aperçut les gardes en train d'en découdre avec quelques hommes un peu plus loin. Serait-ce des brigands? Elle n'en savait strictement rien mais les paroles du nain lui revinrent en mémoire. Et si finalement c'était lui qui leur avait tendu un piège? Après tout il savait beaucoup de choses sur eux notamment le triste épisode qu'ils avaient vécu en Béarn à cause de cette Vengeance et l'amitié qui les liait aux D'Harlegnan. Il savait également qu'ils venaient de se fiancer et qu'ils étaient en train de fêter cela en taverne. Quoi de plus naturel que de tendre un guet-apens aux tourtereaux? Le moment était idéal et ils ne connaissaient guère ce personnage. Elle en était là de ses pensées quand Léonin sortit enfin et mit un tour de clé dans la porte en chancelant légèrement, comme s'il était bien éméché. Elle se retourna vers lui et allait lui murmurer ce qui se passait, quand une ombre derrière son fiancé se dressa et elle vit une masse prête à s'abattre sur le crâne de son bien aimé. Elle poussa un cri et s'élança vers Léonin qu'elle poussa rudement, ce qui déséquilibra et son fiancé et l'assaillant quelques secondes mais pas assez pour que ce dernier tombe par terre.

ARGHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH!!!!!!

Fleur n'eût pas le temps de dégainer son épée qui s'était coincée dans son fourreau ou alors les vapeurs de l'alcool ne s'étaient pas encore dissipées bien qu'elle eût peu bu pour la grande occasion, ce qui expliquait qu'elle n'arrivait pas à se préparer à défendre. Pourtant, il le fallait, il était hors de question qu'il arrive quoi que ce soit à Léonin. Il avait un Comté à diriger, elle... et bien elle on pouvait très bien s'en passer. Une pensée furtive traversa son esprit. Pourquoi maintenant? Pourquoi tout cela arrivait alors que le bonheur avait décidé enfin de frapper à sa porte? Décidément, elle était maudite et c'était peu de le dire. Elle s'escrima sur sa Précieuse pour la faire sortir de sa prison, avec la rage que cet assaut avait fait naître en elle, elle y réussit juste au moment où leur attaquant se trouvait à quelques pas d'elle prêt à frapper. Elle releva la tête armée de son épée et croisa le regard étincelant de son assaillant, qui se rapprochait d'elle de plus en plus avec un rire démoniaque. Elle aurait pu paniquer, elle aurait pu fuir, mais rien de tout cela n'arriva. L'adrénaline la fit rester sur place, prête à en finir avec ce mercenaire. C'était sans compter sur la vivacité de son assaillant et des autres mercenaires qui les entouraient.

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En reconstruction...
Fleur de Monmouth
Baronne douairière de Quingey
Dame de Villers-Farlay
Hooks


Descendant tranquillement vers le village , Hooks entendis moultes cliquetis , des bruits de bagarre ..... Il sortis son epée au cas ou ....... il s'approcha furtivement en longeant les murs . Il aperçut le cheval de Caro et elle un peu plus loin tapie dans l'ombre ....... Il s'approcha discretement , et non loin d'elle lui fit signe en essayant d'etre le plus discret possible ........ Il esperait qu'elle l'entendrait mais pas les autres qui menaient a mal les gardes de Leo et Fleur .......... Il avait aussi garder son bouclier , esperant pouvoir faire une ronde cette nuit .......... Bien lui en avait pris .........

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Leonin


Léonin était toujours à moitié en dehors de la taverne.

Il était seulement en train de fermer la porte, cherchant tant bien que mal le trou de la serrure, chose simple d'habitude, mais qui s'avère difficile lorsqu'on ne voit rien, qu'on a pas l'habitude de fermer cette porte en particulier et surtout quand on a un coup dans le nez. Après quelques secondes d'effort, enfin, il réussit à mettre la clés dans cette fichue serrure. Evidemment, il ne se doutait pas du tout de ce qui se tramait derrière lui, il étant surtout content d'avoir enfin réussi et il s'imaginait encore la douce nuit qu'il allait passer dans son lit douillet. Et puis, il ne se faisait pas de soucis, il avait toujours avec lui des gardes qui le suivait partout. A tel point que parfois ça l'énervait car ils en faisaient trop, beaucoup trop. "Bientôt ils me suivront jusqu'aux latrines" répétait t-il parfois en riant. Mais en fait ça ne le faisait pas tellement rire.

Donc il était confiant. Trop ...

Il entendit que Fleur criait avant que quelque chose le pousse violemment contre le mur. Pendant une demi-seconde il fut déboussolé par ce qu'il se passait. Mais cela ne dura même pas une seconde. Rapidement il se retourna et comprit ce qu'il en retournait. Fleur était en arme, face à un assaillant. En réalité ils étaient plus d'un. Dégrisé à une vitesse folle par la situation, en tout bon soldat d'élite qu'il avait été et dont il avait fait en sorte de garder son entrainement, il fit une rapide analyse de la situation. Ils étaient deux contre ... Au moins une dizaine de mercenaires. Les gardes Comtaux semblaient soit morts, soit aux prises avec des ennemis, soit enfuis. Fleur et lui étaient pratiquement dos au mur sauf que ... La porte de la taverne ... Une porte de sortie possible. Rapidement il porta sa main à son épée ... Qu'il ne trouva pas.

Oh #@%$# !

Il avait lancé ce juron digne des pires charretiers sans même s'en rendre compte. Soudain, il vit un autre mercenaire s'approcher de lui rapidement pour l'attraper. Celui-ci c'était rendu compte que le Franc-Comte était désarmé. Grossière erreur. Il n'avait pas son épée, oui. Mais il ne se déplaçait jamais sans quelques "surprises" sous ses habits, soigneusement cachées dans des endroits stratégiques deux dagues plus deux Sgian Dubh ramenés par un ami lors d'un de ses nombreux voyage. Alors, prestement il sortit une dague et évita d'extrême justesse le coup porté par ce mercenaire. Il se décala d'un pas leste sur la gauche et positionna sa dague à hauteur de la poitrine de son agresseur et fit un mouvement rapide avec son bras en avant. L'agresseur, comme déséquilibré par son attaque qui avait loupé irait simplement s'empaler sur sa dague. Enfin, il l'espérait ...

Mais Léonin ne se faisait pas trop d'illusions. A deux contre dix, même cinq, ils n'avaient pas beaucoup de chance d'en ressortir vivants ... Mais au fond de lui, ne se souvenant pas des avertissements du nain à cause de l'excitation du moment, il savait qu'ils ne lui feraient aucun mal. Un Franc-Comte, c'est une excellente monnaie d'échange quand c'est en vie et en bonne santé. Donc, pour lui il n'avait pas peur, c'était pour Fleur qu'il tremblait le plus pour l'instant. Ainsi, débarrassé du premier agresseur il s'approcha rapidement de Fleur pour lui porter secours, sans s'occuper de l'état de celui qu'il s'était occupé, ne sachant pas spécialement s'il était simplement blessé ou mort. De toutes façons, pour lui il lui semblait qu'il n'était plus en état de combattre.

Il se retrouva dans le dos de Fleur, comme pour parer les coups qui pourraient venir de derrière elle. Il lui murmura en parlant avec des mots directs sans en ajouter et ne suscitant pas la moindre réponse ou réfutation possible :

Fleur ... La porte de la taverne ...

La seule porte de sortie possible face à cette horde ...

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Léonin de Monmouth, Vicomte de Sellières et de Doubs
Galin_percheron
La bataille faisait rage entre les lames comtales et le peloton de diversion. A six contre deux, non, maintenant cinq, les tourtereaux semblaient bien mal engagés. Le tel nombre semblait clouer sur place les deux amis, Caro et Hooks, alors que Galin, dans son coin, ressentit une joie et une excitation difficilement descriptible. Soap avait vu juste, voir pas assez grand. Des tout beaux, des biens gros et bien bâti qui se trémoussaient, offrant une cible de choix pour le nain. Emergeant d’une ruelle proche, sondant avec étonnement toute la vivacité qui baignait devant la taverne, le guerrier s’arma de la petite hache à une main qui pendait à sa ceinture et s’élança. De sa petitesse, son sprint ne semblait pas l’être, un petit trot tout au plus. Il alarma les adversaires de son approche en s’écriant de sa voix de ténor, une terrible excitation dans la voix, comme un garnement gagnant sa friandise :

- Ah ! Ici ! Ils sont pour moi ceux-là !

Il prit pour cible le plus proche et, avant même qu’il ne se rende compte du minuscule homme trapu qui fonçait sur lui, il lança la petite hachette. L’arme tournoya dans les airs en sifflant et vint se planter avec violence contre le torse du mercenaire qui s’écroula net. Un soupir de soulagement filtra à travers la gorge du nain qui empoigna sa hache, la vraie, à double tranchant puis fît face à un nouvel ennemi.

- Par la barbe des enfers ! Commençait vraiment à me manquer cette distraction ! Viens-donc par ici mon gaillard, que je te fasse goûter le fer de ma lame !!!
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Quoi de mieux qu'une bonne hache pour régler ses problémes ?!?
--Soap.



Soap s’était séparé du guerrier pour prendre son propre chemin, la voie de la discrétion. En s’approchant, ils avaient entendu le vacarme d’un affrontement acharné et en avait tout de suite conclu que les amis des d’Harlegnans étaient attaqués, déjà. Après avoir juré, l’homme s’arma de son arc et de deux flèches dans la même main puis contourna la taverne. Plus tôt, il avait passé son temps à repérer les lieux, à apprendre la disposition des rues afin de pouvoir y évoluer avec aisance. Agile, l’homme grimpa sur le tonneau d’une écurie, escalada le toit malgré sa fragilité et progressa avec lenteur, prenant garde à ne pas traverser la chaux et la paille. Une fois en haut, il eut un angle parfait sur le champs de bataille. Malgré l’urgence et le fait que les tourtereaux étaient complètement dépassés, Soap étudia minutieusement la situation et compta les acteurs. En vérifiant les alentours de sa position, il eût la surprise de trouver une chevelure qu’il connaissait plutôt bien. En dessous, bien caché à l’angle de la bâtisse voisine, l’homme remarqua l’ancienne Maledent, nouvellement épouse de la Rose Noire, la tigresse !! Il y avait également un autre homme qu'il savait maire de la ville et fidéle amis du groupe, il l'ignora pour se concentrer sur elle. Très vite un léger sourire se dessina sur son visage. Ne se préoccupant pas du combat qui avait lieu plus bas et du nain qui venait de faire une entrée fulgurante, Soap sortit un petit morceau de parchemin qui servait à envelopper la tête de ses flèches. Avec rapidité, il prit une plume de pigeon qui trainait non loin, s’entailla à l’aide de l’une de ses lames et écrivit quelques mots à la lueur de la lune avec son sang.

« Je te couvre »

Nul besoin d’en ajouter plus, la Caro devinerait parfaitement qu’elle serait bien obligée de lui faire confiance si elle voulait plonger dans la tourmente avec un minimum de chance de s‘en tirer. Expert dans son domaine, Soap vérifia une nouvelle fois qu’on ne l’avait pas repéré, prit une position confortable à partir de laquelle il pourrait décocher sa flèche sans être vu puis il visa Caro. La pointe du projectile s’aligna sur ses pieds, remonta le long de ses jambes, ses hanches, les épaules, pour finalement viser le bois à coté d'elle. Il pria pour qu’elle ne bouge pas comme l’avait fait la petite à l’époque et causé l’événement qui avait changé sa vie puis, lorsque la tige se planta dans la poutre sans l'avoir touché en un « toc » couvert par le cliquetis des armes, Soap se tapit dans l’ombre et observa la réaction de l’ancienne Maledent. De la malice scintilla dans son regard tandis qu'il plaçait son carquois devant lui, positionnant les projectiles à portée de main. Très vite, il allait y avoir de l’action.
La flèche, aussi noire que la suie, lui serait immédiatement familière puisque c'était sa signature.
Caro
Les yeux rivés sur ce qu'il se passait, pestant intérieurement de ne rien pouvoir faire. Je n'avais pas mon arc et mes flèches sur moi. D'ailleurs pourquoi je l'aurais prise ? je n'aurais franchement jamais pensé que ce que le nain nous avait dit arriverait si vite et avec autant de personnes.... Je regardais autour de moi, partout afin de trouver ne serait-ce qu'une once d'idées, une chose, qui me permettrait de leur porter secours meme s'ils étaient en grand nombre.

Plissant légèrement les yeux pour tenter de mieux voir, je tournais ma teste en direction de Khépris lorsqu'une silhouette apparaissait. Plus elle s'approchait plus je commençais à la distinguer et le signe..... oui aucun doute il s'agissait de Hooks. Discrètement à mon tour je lui faisais signe de s'approcher.....

Mais soudain un hurlement m'arrachait de la venue d'Hooks. Mon regard revenait vers le devant de la taverne pour y voir le nain s'élancer comme un fou, faisant tournoyer sa hache avant qu'elle n'aille se loger dans un des mercenaires qui s'éffondrait aussitôt. Et un de moins pensais-je.... à ce rythme nous pourrions sans doute intervenir avec Hooks. D'ailleurs il faudrait intervenir rapidement, certes le nain était leste, mais à lui tout seul, malgré sa grande énergie comparée à sa minuscule taille, il ne tiendrait pas longtemps. Et mesme si je ne le portais pas dans mon coeur, vu son comportement en taverne et ses paroles, il nous avait tout de mesme mis en garde....

Revenant rapidement sur Hooks, j'allais lui donner le peu d'informations que j'avais quand un sifflement passait à costé de mon oreille, suivi d'un bruit sourd se fracassant contre la poutre à ma droite. La teste qui se tourne rapidement pour voir ce que c'était ....


Non de nom..... murmurais-je en mesme temps que ma main gauche remontait pour aller arracher la flèche logée dans le bois.... il avait donc raison, il est là lui aussi....

Un long soupir s'emparait de moi en meme temps que j'otais le message. J'ouvrais le morceau de papier et lisais tant bien que mal, par la seule lumière d'une nuit éclairée par la pleine lune....."je te couvre"

Mon regard se détachait du papier pour regarder partout, fronçant les sourcils, tournant la teste de gauche à droite, levant le regard sur les toits... rien je ne voyais strictement rien....

"Mais où est-il nom d'un chien ? Soap tu joues avec moi, tu dois bien t'amuser de là où tu es !... mais je n'ai pas le choix, je me dois de te faire confiance... je n'ai pas le choix pour mes amis... pour ma soeur de coeur, pour eux.... " Les pensées allaient bon train et sans doute qu'Hooks qui venait de me rejoindre devait se poser tout un tas de questions par rapport à cette flèche et à ce mot...

Je le regardais et allais droit au but dans un murmure....


Hooks... on a pas le choix, on doit les aider... mais on est couvert.... tu as ton bouclier, j'ai pas le mien, tant pis on fera sans, mais faut aider le nain... on y va....

Et sans plus attendre, je partais en courant rejoindre le nain. L'épée bien en main, n'omettant pas de regarder du mieux que je pouvais autour de moi, je m'avaçais en direction d'un mercenaire qui tentait de prendre à revers le nain avec son épée. Ma lame allait embrasser celle du mercenaire dans un bruit de fer qui s'entrechoque... allais-je pouvoir le désarmer du premier coup ou un duel entre lui et moi allait-il se faire ?

J'espérais que Soap tiendrait parole.... qu'Hooks saurait quoi faire de son costé..... à présent nous étions nous aussi dans le feu de l'action...

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