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[RP privé] La nuit de Vengeance...

Fleur


La rage faisait place à la surprise. Fleur avait toujours les yeux rivés sur celui qui avait voulu assommé son fiancé. "Approche mon mignon, viens, tu vas voir de quel bois se chauffe une fleur enragée, une fleur qui sait sortir ses épines à bon escient. N'aie pas peur, allez viens, je te réserve un chien de ma chienne, mon mignon!", se disait-elle. Elle se mit en garde, prête à transpercer de sa lame le mercenaire. Sans qu'elle sut comment, elle sentit quelqu'un dans son dos, l'empêchant de reculer plus avant. Elle se sentit prise au piège et pourtant quelque chose lui disait qu'elle n'avait rien à craindre. Une voix plus que familière lui murmura d'un ton qui ne souffrait aucun refus :

Fleur... la porte de la taverne...

Fleur avait bien compris où voulait en venir Léonin, sauf qu'il oubliait une chose et pas des moindres, c'était le colosse qui se tenait devant elle et qui lui barrait le chemin de la porte. Sans compter que Léonin venait de fermer, ou du moins elle le pensait, cette maudite porte. Alors se replier vers la taverne, il fallait oublier cette issue et trouver une autre solution. "Réfléchis ma belle, fais marcher ta cervelle de moineau! Si tu veux revoir le soleil demain matin aux côtés de ton fiancé, tu as plutôt intérêt à te creuser les méninges!" Deux issues s'offraient alors à elle pour le moment, pourfendre le colosse ce qui ne serait pas une mince affaire étant donné qu'il était armé d'une masse et elle d'une simple épée, épée forgée dans un métal précieux par un de ses amis aujourd'hui décédé mais qui l'avait protégée jusque-là, ou tenter de battre en retraite, sauf qu'elle préférait se battre plutôt que de fuir, car il n'était pas dit qu'on l'attaquerait sans qu'elle ne se défende. Ne répondant donc pas à Léonin quant à son "ordre", elle finit par se fendre sur le mercenaire, aussi rapide qu'une lionne sur sa proie, mais elle le rata. Elle se remit en garde et bougea de sorte que le colosse s'éloigne de plus en plus de la porte. Tentant le tout pour le tout, Fleur se refendit sur le mercenaire ne cherchant pas vraiment à le tuer de suite, juste à le faire reculer. Son regard sadique en disait long sur ce qu'il voulait lui réserver, mais elle ne la lui donnerait pas facile, ô que non!. Au bout d'un court instant à se tourner autour, assaillant et défenseur avaient changé de position. Fleur, avec Léonin toujours dans son dos, avait accès à la porte de la taverne, tandis que l'assaillant se trouvait un peu plus loin. Elle fit reculer Léonin afin qu'il puisse ouvrir la porte, mais surprise! La porte était bel et bien fermée et au juron que prononça son fiancé, elle comprit de suite qu'il ne retrouvait pas la clé... sans doute perdue lorsqu'elle l'avait rudement poussé un peu plus tôt pour lui éviter un coup sur la tête.

Soudain, un cri de ténor se fit entendre et elle vit une hachette tournoyée dans les airs et massacrer un mercenaire. Elle reconnut le petit homme qui les avait mis en garde et qu'elle avait cru, un court instant, être l'auteur de ce guet-apens. Elle profita de l'effet de surprise chez leurs assaillants pour prendre Léonin par la main et courir droit devant elle, esquivant le colosse et se retrouver sur la place publique où la bataille faisait rage. C'était donc loin d'être fini...leurs assaillants semblaient décidés à leur mener la vie dure. Dans sa course, alors qu'elle ne s'y attendait pas du tout, elle fut arrêter dans son élan, si bien qu'elle valdingua un peu plus loin, échappant sa Précieuse...et la main de Léo. Elle poussa un cri au moment de tomber au sol :


"Attention, Léoooooo!!!"

_________________
En reconstruction...
Fleur de Monmouth
Baronne douairière de Quingey
Dame de Villers-Farlay
--Pariah


Un sourire monstrueux se peignit sur le visage de Pariah devant la panique générale que prenait les deux tourtereaux. Passer par la porte d'une taverne fermé à clef, se retrouver dos contre dos contre cinq mercenaires qui les encerclaient et commençaient à faire monter la pression. Bientôt, il serait trop tard pour penser ou vivre la liberté. Le Comte méritait bien sa réputation. Malgré les nombreux signes qui témoignaient de son état d'ébriété – Sans compter sa chanson stupide lorsqu'il verrouillait la porte – il avait eu la force et l'agilité suffisante pour tuer l'un des agresseurs. Pas mal, voilà quelques pièces de plus qui iraient s'ajouter à sa récompense.

Pariah s'amusait depuis un certain temps avec sa compagne. Il allait et venait, esquivant à plusieurs reprises ses coups d'épées lancées dans une posture défensive médiocre. Dans le but de donner mieux dans le spectacle, il se lança plusieurs fois à l'offensive puis recula immédiatement lorsqu'elle lui répondait. Pendant ce temps, un stupide nain s'était mêlé au combat du coté des lames comtales qui avaient fort à faire. Les mercenaires, pour peu qu'ils soient nombreux, étaient suffisamment compétent pour les tenir en respect.

Profitant d'un moment d'inattention, la jeune femme leur faussa compagnie en emportant le comte dans son sillage. Pariah répondit immédiatement en balançant sa matraque en direction de ses jambes. Elle s'y empêtra, s'étala de tout son long en perdant compagnon et arme au passage, tandis qu'elle se m'était à crier. La cadence s'accélérait. Une femme et un homme venait de se joindre à la bataille. Le nain, cela suffisait. Deux combattants de plus, c'était bien trop.
Faisant signe à deux guerriers de son groupe, ceux-ci déballèrent un étrange paquet qu'ils tinrent à deux mains puis, dans un large élan, ils le lancèrent en l'air. Le paquet se déploya en tombant, se révélant être un solide filet de pêche qui s'abattit lourdement sur les deux tourtereaux.

- Qu'on en finisse ! S'écria Pariah en invitant les deux mercenaires à finir le boulot.

Tandis qu'il s'approchait pour assommer Léonin et Fleur puis les extraire du champs de bataille, l'homme reconnût la pucelle et eut un large sourire. Il fît un signe aux trois archers qui arrivèrent avec des chevaux, s'apprêtant à prendre en charge le colis de tourtereaux.

- Ma récompense pour sa capture ! Lança-t-il aux deux hommes qui avaient lancé le filet.

Les mercenaires se regardèrent, remarquèrent qu'elle était déjà occupée à empêcher que le nain ne soit submergé et en déduisirent que le travail serait facile. Ils s'élancèrent donc, arme en main, directement sur Caro dans le but de la prendre, blessé ou non, du moment qu'elle soit en vie et entre les mains habiles de Pariah. Comme si cela ne suffisait pas, celui-ci interpella l'un des archers et lui ordonna de viser le maire de la ville. Le mercenaire banda son arc, pointa la poitrine de l'homme au bouclier et lâcha son projectile. Les copains des deux tourtereaux ne survivraient pas, tels étaient les ordres s'ils se mettaient en travers de leur chemin.
Galin_percheron
Tranche ! Cogne ! Tranche ! Cogne !

Bien long le temps lui avait semblé depuis qu'il n'avait eu l'occasion de participer à une telle bataille. Sa voix de ténor résonnait tandis qu'il frappait encore, encore et encore. Généralement, la lame de sa hache venait percuter celle de l'ennemi en la parant dans son élan. Toucher un nain n'était jamais aisé puisqu'il fallait viser vers le bas, ce que tout combattant qui se respecte n'avait jamais pensé à faire lors des entrainements puisque l'ennemi était toujours plus grand que ça. En revanche, Galin avait davantage de points à atteindre. Pieds, jambes, aine ou bijoux de famille, il y avait toujours un endroit à viser. Simplement en levant sa hache au-dessus de sa tête, le torse et le ventre de l'adversaire pourrait également être ciblé.

Par chance, et par bonheur, son adversaire s'y connaissait plutôt bien. Ce n'était pas l'un de ces minables mendiants en mal d'or qui s'était nanti d'une vieille épée rouillée sans savoir s'en servir. Ceux-là, une petite feinte et ils allaient déjà dormir dans une fosse commune. La barbe ! Pour un nain, il faut du combat, du vrai ! Et là, il y avait de quoi faire ! Partant dans un rire grave et exagéré, Galin évita un coup de lame et frappa le crâne de son ennemi du bout de son arme, ne l'assommant que très légèrement. Il visa ensuite les orteils et passa à l'offensive à deux reprises. Le mercenaire recula vivement, inquiet pour ses pieds alors qu'il tentait d'empêcher le sol de tanguer. Tout autour, les lames comtales étaient aux prises avec les agresseurs. Pour des hommes, ils se défendaient plutôt bravement.

Dans la mêlée, Galin ne fît pas attention à un autre adversaire qui l'avait prit pour cible. L'épée allait le pourfendre lorsqu'elle rencontra une résistance inattendue. La femme avec qui il avait discouru un bon moment dans la taverne - pensant la convaincre davantage que les tourtereaux qui s'étaient enfoncés dans une légèreté décevante face à ses mise en garde – venait de faire son apparition. Le nain fracassa brutalement le visage de son ennemi du plat de sa hache, l'envoyant au sol. Il profita alors du faible répit pour se tourner vers elle et de déclarer, d'une voix forte et excitée :


- Ah ! Ne crois pas que je vais te remercier femme ! Il était pour moi celui-là !

Il tourna son regard vers son adversaire qui recommençait déjà à se relever.

- C'est bien !!! Il est pas mort !!! Que le meilleur des deux nains gagne, femelle !!!

Puis il se jeta sur l'ennemi avec joie.
Hooks


Celà partait de de partout , la bataille faisait rage ......... Mais que ce passe t'il ? un sifflement........ une fléche se plante non loin de Caro ........... elle l'arrache puis semble lire un parchemin attaché a celle-ci..........
D'ou il est il ne voit pas la place ou semble se battre tout un ost au complet vu le cliquetis et feraillement ...... Caro se tourne vers lui et lui chuchotte de la suivre , ils sont couverts ......... Couvert??? Mais par qui ??? MAis il a toujours fait confiance a Caro et se redresse en la suivant ....
Un autre sifflement .......................... Juste le temps de se proteger de son bouclier et elle se fiche dedans .........

Il n'avait plus vecus çà depuis longtemps , mais la rage monte ........... bouclier en avant et epée au clair il fonce auprès de Caro ......... Et vois le nain de la taverne .......... Decidemment il ne comprenait rien a rien mais savait ses amis en dangers.............
Io était maintenant au coté de Caro , et non loin du nain en pleine discution avec elle .
Deux hommes se jetent sur Caro ........... Bouclier en parade Hooks fonce sur le premier , le jetant a terre ...... et se retourne épée bien en main .

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Leonin


Devant la taverne.

Léonin était toujours dans le dos de Fleur. Pour lui c'était encore la moins mauvaise situation, si elle n'était pas désespérée. Il se demandait bien où se trouvaient les Gardes Comtaux, ceux qui devraient être là pour le protéger justement dans des cas comme celui-ci. Mais il comprit assez rapidement que finalement ceux qui en voulaient à lui avaient mis le paquet. Il était toujours persuadé que c'était à lui qu'ils en voulaient. Pour lui il était la meilleure monnaie d'échange présente à cet instant à cet endroit. Il évita et para tant bien que mal les attaques du mercenaire qui était devant lui. Il sentait dans son dos Fleur qui elle aussi se débattait comme elle le pouvait. Mais insensiblement tous deux ils se déplaçaient pour que Léonin se retrouve devant la fameuse porte de la taverne. Peut-être que la clé était encore dans la serrure ou alors il ne l'avait pas fermée ... Rapidement il regarda si il y avait la clé dans la serrure. Il devait faire vite, Fleur ne tiendrait pas longtemps et il eut un premier frisson. Il n'y avait rien dans cette fichue serrure. Alors tout de même, il tenta une fois puis deux de l'ouvrir mais elle résistait et autour de lui, pas de clé.

#@%& !

Un second juron. Ca faisait longtemps qu'il n'avait pas autant juré, pire qu'un charretier. Il fallait trouver une autre solution quelque chose pour sortir de ce mauvais pas qui venait de passer de critique à insurmontable. Alors qu'il était en train de se retourner pour trouver une autre porte de sortie, il sentit quelqu'un qui lui prenait la main. Mais après une demi-seconde il se rendit compte que c'était Fleur qui l'emparait. Alors, il partit bien obligé de la suivre à tel point qu'il faillit être déséquilibré quand elle partit. Mais rapidement il se reprit et il la suivit.

Mais ils n'eurent pas le temps d'aller bien loin que Fleur trébucha et tomba en criant. Léonin la voyant par terre et ne pouvant pas la laisser seule, il la releva pour repartir et s'enfuir. Mais à peine eut t-il le temps de se pencher sur elle qu'il se retrouva empêtré dans quelque chose. Impossible de bouger, impossible même de se relever. Il ne savait pas ce qu'il se passait et il prit Fleur dans ses bras. Non ... Un regard en arrière et il vit un homme, un colosse s'approcher avec un sourire démoniaque. Ne pas montrer qu'on a peur. D'ailleurs le Franc-Comte n'avait pas peur, en tout cas pas pour lui, mais pour Fleur. Lui il savait qu'ils ne lui feraient pas de mal, ou du moins il allait négocier et gagner du temps pour leur faire comprendre qu'il serait une magnifique monnaie d'échange.

Malgré tout, ne pas baisser les bras, alors il tentait toujours de se dégager, mais sans succès.

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Léonin de Monmouth, Vicomte de Sellières et de Doubs
--Caro




Alors que je me battais avec ce mercenaire le cri de Fleur tranchait dans la nuit.....

"Attention, Léoooooo!!!"

Je repoussais mon adversaire après que les lames se soient croisées et jetais rapidement un coup d'oeil en direction des cris. Fleur était à terre.... retour sur le duel... je reculais alors que le mercenaire revenait à la charge. Je parais l'attaque en remontant mon épée vers mon buste pour me protéger. Une fois de plus la lame vient frapper la mienne d'une telle force que je sentais la vibration dans tout mon bras. Me reculant de deux pas pour pouvoir me mettre en attaque et voilà mon tour arriver. Des échanges, plusieurs échanges tels que feintes, ripostes, attaques étaient au menu entre cet homme et moi.

Un court temps de pause lorsque sous la force l'un et l'autre nous prenions de la distance. Et bien sûr il fallait que Galin vienne me narguer. Je n'étais déjà pas assez occupée et en colère, il fallait qu'il s'y mette lui aussi.... et dire que nous étions à nous battre ensemble... une chance pour lui sinon il aurait droit à son coup d'épée aussi.....


La femelle elle va te montrer de quoi elle est capable ... je....

Pas le temps de terminer ma phrase que le mercenaire revenait à la charge manquant presque par mon inattention de me toucher au bras. Mais par réflexe je faisais un pas sur le costé et en profitais à mon tour pour lui frapper mon épée sur le bras qui tenait son épée.

Touché.....
lui ai-je dit tout en souriant.

La respiration était rapide, le coeur battant dans mes tempes.... je me rendais compte à cet instant que j'avais vraiment perdu en endurance... je tournais autour du mercenaire ce qui me permettais de reprendre mon souffle quand mon regard une fois de plus se dirigeait vers Fleur et Leo... et là... le filet qui se jette sur eux....

Rhaaaaaaaaaa

Violemment et de rage d'avoir vu ce qu'on venait de faire à mes amis, je me jetais sur le mercenaire qui se mettait en garde au mesme moment. La rage venait de prendre le dessus et ma lame allait se loger dans sa cuisse. Je la sentais pénétrer la chair et d'un coup sec je la ressortais. Le mercenaire sous le coup de la douleur se courbait et lâchait un cri sourd

Tu l'as voulu ? tu l'as eu !!!!... on ne m'a pas comme ça !!!

J'allais lui assainir un coup sur la teste avec la garde de l'épée quand derrière moi je sentais une personne contre mon dos. Rapide coup d'oeil en arrière... c'était Hooks qui à présent se jetait sur deux hommes qui se dirigeaient vers moi....


Par tous les saints !!!!!! regard sur le mercenaire à terre, coup de pied dans le visage.....

Et de Un le nain !!!!!


Le mercenaire venait de s'écrouler inconscient.... maintenant au suivant.....
--Soap.



Soap n'avait pas bougé. Après avoir suivi du regard Caro et s'être assuré qu'elle entrerait dans la bataille, l'homme encocha une flèche sans bander son arc et patienta. Il surveilla les combattants, tous aux prises entre les lames Comtales et les alliés. Très vite, les amis des d'Harlegnans, cible principale, furent submergés et capturés. Soap ne pourrait pas les aider de l'endroit où il se trouvait. Au milieu du champs de bataille, un mercenaire précédemment touché par l'un des gardes du corps du comte s'était relevé. Encore déboussolé, il examina rapidement la situation et se jeta sur le maire qui retenait deux autres guerriers. Étonnant, ceux-ci semblaient en vouloir principalement à la Rose Noire. Tirant la corde de son arc, Soap prit une profonde inspiration tandis que la pointe venait viser la tête de sa cible. Il expira ensuite lentement tandis que ses mains expertes calmaient jusqu'au moindre tremblement. Ses doigts se décontractèrent brutalement, libérant la corde qui éjecta le projectile. Le mercenaire s'apprêtait à enfoncer sa dague lorsque la flèche lui pénétra le dos, passant entre les deux omoplates et crevant un poumon au passage. Il lâcha un cri de surprise qui fût son dernier.
Hooks, qui avait été la cible d'un archer, ne s'attendait peut-être pas à ce que celui-ci renouvelle son attaque. Soap le trouva en train de s'armer d'une nouvelle flèche et de le pointer avec davantage de précision. Ce fût une course contre la montre. Tirant un nouveau projectile avec autant de lenteur, celui-ci se planta dans la jambe de l'ennemi avant qu'il ne tire à son tour. La flèche adverse qui devait emporter la tête du maire de la ville s'envola quelques mètres au-dessus, l'évitant de justesse.

L'état d'épuisement de Caro ne lui échappa pas. Il l'avait suffisamment surveillé et étudier sous toutes les coutures pour remarquer qu'elle avait négligé son entrainement quotidien. Elle eu toutefois la force et l'habilité nécessaire pour se débarrasser de l'un d'eux. Ce qui n'était pas un mal. Avec rapidité, Soap encocha une nouvelle flèche et la planta dans le torse du mercenaire que Hooks venait de faire chuter. Voilà qui équilibrerait la balance des forces pour un petit moment.
Galin_percheron
Plus que deux lames debout ! Les cadavres commençaient déjà à s'étaler sur le sol tandis que les résistants poursuivaient une lutte acharnée. Galin jouait de sa hache et esquivait avec hâte un lancier plutôt doué. Les cris se mêlaient aux chocs des épées et des boucliers tandis que les villageois, réveillé par un tel boucan, se terraient pour la plupart sous leur lit ou épiaient la scène discrètement planqué derrière les volets. Le chauve qui faisait face au nain utilisait l'allonge que lui conférait son arme pour le maintenir à distance. Excédé, Galin fît un pas de coté et abattit sa lame sur le manche de l'arme, la brisant en deux. Voilà ! Maintenant il n'y en aurait plus de l'allonge ! Un instant de répit lui permit de voir passer une flèche au-dessus d'un type qui se collait au dos de la femelle puis il repartit directement à l'assaut. A présent, le dernier morceau de bois en main, le chauve tentait de s'en servir comme matraque.

Citation:
Et de un, le nain !!


Galin grogna et abattit sa hache sur les mains de l'adversaire, entaillant profondément l'une et décapitant littéralement l'autre. L'effusion de sang s'ensuivit du hurlement de douleur du chauve.

- Aha ! Et moi j'en suis à deux !

Le nain remonta brutalement son arme entre les deux jambes son ennemi, lui perforant les parties. Celui-ci s'écroula au sol, ventre à terre, laissant son dos complétement libre. Il y planta sa hache avec violence sans la moindre retenue.

- Et de trois femme !!! T'es battue !!!

Pris dans une frénésie du diable, Galin se trouva une nouvelle cible en éjectant un garde comtal sur le coté. Il para un coup d'épée puis passa à l'offensive en écrasant violemment son pied sur celui de l'adversaire. Puis il poursuivit par des enchainements de coups : taille, parade, taille, parade.

- Allez !! Plus de nerfs toi !!
Hooks


Une fléche siffla a nouveau non loin de sa tete........ il l'avait echappé belle une fois de plus ........ Il pensait devoir cette chance a la personne dont parlait Caro , qui devait les couvrir.......... Il decida d'en finir avec cet archer qui lui en voulait ....... avant qu'il ne puissent de nouveau bander son arc .... Hooks se servit a nouveau de son bouclier mais cette fois pour faire choir l'homme de sa monture ........
Une fois a terre il lui planta son épée dans le ventre .......... au moins cette fois il n'avait plus a craindre ses flèches .....
Il cherchait Leo et Fleur des yeux ......
Le nain était impressionnant et semblait prendre plaisir a faire passer de vie a trépas bon nombre de ses adversaire ....... Il se demandait combien encore de brigands il pouvait y avoir , et se rapprocha a nouveau de Caro et du nain, persuadé qu'en groupe il auraient plus de chance

Bon a votre avis il va en venir encore beaucoup ??
...... La fatigue commençait a le gagner , mais hors de question de laisser celà transparaitre ..

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Fleur


Au moment où elle tomba lourdement sur le sol, Fleur vit le mercenaire se rapprocher d'eux dangereusement. C'est pourquoi elle cria "Attention Léooooo!!!" Seulement au lieu, de ramasser son épée pour se préparer à défendre, Léonin s'activa à l'aider à se relever. Cet instant suffit pour que ce qui ressemblait à un filet de pèche s'abatte sur les deux tourtereaux. Fleur en avait tellement utilisé lorsqu'elle vivait de la pèche à Tarbes qu'elle savait exactement comment s'en défaire. Hé oui, elle était si maladroite parfois qu'elle s'empêtrait elle-même dedans. Néanmoins, ce ne fut pas chose aisée vu que son fiancé tentait de s'en dégager sans succès, pendant qu'elle essayait de se concentrer et de se rappeler comment elle s'en débarrassait. Elle releva les yeux un instant et vit un peu plus loin le nain et deux autres formes qui se battaient contre des mercenaires. Décidément celle qui en avait après le couple avait mis le paquet pour les capturer... Elle reconnut sa sœur de cœur et leur ami le Maire... arf eux aussi étaient aux prises avec ces hommes... pourvu qu'il leur arrive rien. Finalement, Léonin abandonna de se défaire de leur prison et la prit dans ses bras. Elle eut alors l'intuition qu'il s'en faisait plus pour elle que pour lui. Elle tenta de le rassurer par quelques mots rapides que lui seul pouvaient entendre :

"Mon chéri, tu te rappelles ce que le nain nous a dit en taverne? De nous tenir sur nos gardes car Vengeance était en ville et en avait après les amis des D'Harlegnan. Je crois que nous aurions dû l'écouter au lieu de minimiser tout cela. Tu sais que Telya est ma meilleure amie, je suis donc ciblée, tout comme toi car tu es mon fiancé et que tu étais présent lors de cette funeste journée en Béarn, lorsque le château D'Harlegnan est parti en fumée; sans compter qu'il a été facile pour cette Vengeance de retrouver notre trace vu que tu es devenu Franc-Comte et que je suis actuellement Bailli. Si Telya est vraiment visée, comme nous l'a précisé le nain, nous allons avoir sûrement droit à toutes sortes de torture et sans doute la mort, pour que Telya en souffre...Mon chéri, je tiens à m'excuser de t'avoir entraîné dans cette histoire... si tu ne m'avais point connu, ta vie ne serait point en danger à l'heure actuelle... je sais que c'est facile à dire... mais....pardonne moi...je te promet que je ferai tout pour nous sortir de là, en vie!"

Elle se tut s'attendant à ce que Léonin ne soit pas du tout d'accord avec son analyse de la situation... et pourtant, il y avait du vrai dans l'histoire. Le jour où ils s'étaient rendus au Château, il avait dû l'accompagner car elle s'était fait une entorse et qu'elle avait besoin d'un appui. Si cet incident n'était point arrivé, il n'était pas certain que Léonin l'eut accompagné avec Caro chez Telya et Geoffroy, mais bon avec des "si" on referait le monde, paraît-il. D'ailleurs, Léonin commença à lui exposer son désaccord, quand elle vit le mercenaire s'approcher et assommer son fiancé. Elle appela alors sa sœur de cœur assez fort avant de tomber inerte, assommée à son tour.

"CCCCCCAAAAAAAAARRRRRRROOOOOOOOO!!!"

Les deux tourtereaux furent débarrassés du filet de pèche, ligotés et bâillonnés avant d'être chargés sur des chevaux qui les emmenaient loin de ce tumulte, sûrement à la rencontre de cette Vengeance.

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En reconstruction...
Fleur de Monmouth
Baronne douairière de Quingey
Dame de Villers-Farlay
--Pariah


Pariah comprenait un peu mieux pourquoi la folle avait mit le paquet en embauchant une quinzaine de mercenaires. Malgré l'effet de surprise, ils commençaient à perdre du terrain face à la résistance acharnée des copains du comte. Les lames survivantes n'en démordaient pas non plus et il commençait à manquer d'hommes pour leur opposer une résistance convenable. Diantre, ils étaient également couvert par un archer bien planqué. Qui avait pu décocher ces flèches avec autant de précision ?

Non loin de lui, l'un de ses hommes s'écroula sous les coups du maire. Le temps pressait sérieusement. Lorsque les deux tourtereaux furent placés sur les chevaux et solidement arnachés, Pariah monta en selle et mit les voiles. Il tortura sa monture de coups de talons, suivi de prés par les deux autres archers qui devaient l'accompagner jusqu'au point de livraison. Il envoya son cheval au galop à travers les rues, ne se souciant guère des quelques badauds insomniaques qu'il aurait pu écraser en chemin ni des terribles ac-coups que recevaient les tourtereaux dans leurs positions inconfortables ; Pariah contourna l'église puis s'enfonça dans les rues malfamées. Le genre d'endroit où il était aisément facile de se perdre et où la prévôté aurait bien du mal à faire parler les témoins.

Pendant une dizaine de minutes, l'homme évolua sans s'arrêter. Il ne permit à sa monture de ralentir que lorsqu'il fût certain de ne pas être suivi. En tirant sur les rennes, Pariah fît une halte et passa sa main sous le ventre du cheval, feintant de chercher quelque chose.

- Que se passe-t-il ? Demanda l'un des archers.
- Je ne sais pas ! Il semble blessé...

En bel acteur, il soupira et montra sa frustration en ne trouvant pas l'objet imaginaire. Sa main gauche, habilement dissimulée sous son armure venait de s'emparer d'une dague à lame courbe. Comme il l'avait imaginé, sa cible se pencha pour se mettre à la recherche d'une quelconque blessure de la monture, offrant à l'homme une nuque complétement dégarnie.

- Je ne vois rien !
- Je sais...Puisqu'il n'y a rien à voir !

Et Pariah enfonça brutalement sa lame dans sa nuque. La pointe trancha net les cervicales et ressortit à l'air libre à l'opposé, emportant en même temps la moitié de la pomme d'adam. Un gargouillis se mêla au bruit que fît le sang en giclant. L'archer mourût sur le coup et s'effondra à terre en un bruit sourd tandis que son autre compagnon, dérriére lui, s'écriait en tentant maladroitement de prendre son arme :

- Vil traitre !

Ce fût ses derniers mots. La lame de Pariah s'envola avec une nette précision jusqu'au visage de celui-ci, pénétrant l'œil droit et venant crever sa cervelle dans un claquement sec et distinct. Enfin débarrassé de ces deux guignols, un large sourire se dessina sur ses lévres tandis qu'il s'imaginait la montagne d'or qu'il recevrait. Nul doute que le reste des combattants laissés sur place plieraient sous les coups des amis des prisonniers. Cela faisait de lui l'unique survivant et bénéficiaire de toutes les parts d'or des mercenaires. Son seul regret, alors qu'il repartait vers le point de livraison, fût de ne pas avoir pu emporter la pucelle avec lui. Ses formes étaient appétissantes au point qu'il serait bien retourné là-bas avec une nouvelle quinzaine d'hommes. Seulement, comme le disait sa chère maman avant qu'il ne la tue : « On a pas toujours ce que l'on veux ».
--Vengeance



Ô ma duchesse, voleuse de vie, voit ce que je te prépare. Le spectacle promet d'être somptueux, magnifique. Les acteurs presque rassemblés, il ne manque plus que les planches et les costumes. Oui...La vie est une magnifique pièce de théâtre, nous en sommes les créateurs. Dans cet ordre d'idée, bien mal aisé aurait été de ne pas participer à l'acte que j'ai écris, moi, vengeance, en envoyant ces quinze mercenaires sur vous n'est-ce pas ?
Manquer tout ce sang, ne pas me délecter de votre souffrance en observant la scène, aurait été un manque flagrant de respect de ma part. Oui...Je ne vous ai pas déçu, j'ai été là tout le temps. Du haut de cet église, sur le clocher, j'ai observé la magnifique scène de ma longue-vue, dessinant le moindre de vos mouvements, vos courbes, vos muscles. J'ai aimé voir la sueur perler de vos fronts, la surprise distordre les traits de vos visages alors que mes pions s'alignaient face à vous.

Hmm...Un comte qui se met dos à dos avec une femme...La femme qui lui prend la main...Le couple qui s'enlace une dernière fois avant la capture. Que serait-ce cette scène sans de profonds et sincères sentiments ?
Un sourire meurtrier étire mes lèvres tandis que ce long et lent grésillement sadique parcourt mon échine. Les idées me viennent en masse, vos deux visages m'obsèdent. Oh oui, je vous veux devant moi, nous passeront un moment merveilleux ensemble. Mes beaux petits agneaux qui n'avez jamais côtoyé le mal à l'état pur, je vous briserai. Votre volonté fragmenté s'enfoncera dans les méandres du néant, faisant de vous des coquilles vides dépourvus de la moindre humanité. Je ne vous tuerais pas...Oh non ! Ce serait bien moche et beaucoup trop gentil...Je laisserais votre corps meurtri vivre. Ma belle duchesse, ma tendre et toute belle telya, je l'observerais venir vous rendre visite, se rendre compte que ses amis auxquels elle tennait tant sont morts, tout en restant vivant.
Sa douleur sera en moi la douceur sucrée de ma vengeance, le début d'un spectacle grandiose qui n'aura de fin que son suicide ou la fatale déchéance du temps.

Si vous saviez, ma fleur et mon léonin, bailli et comte, comme j'ai tant hâte de vous voir, de vous toucher. Vous serez le merveilleux outils de mon déchainement. Je vous montrerais à quel point la cruauté n'a pas de frontières. Oui...Vous serez magnifique entre mes mains.
Mais avant....Avant....Vos amis n'en resteront pas là, je le sens. Moi non plus d'ailleurs. Le bossu qui me suit attend mon signal et je ne tarde pas à le lui donner.
Ce qu'il y a de si bien avec les nobles, mon cher Léonin, c'est que tous n'aiment pas forcément de te voir sur le trône, surtout trois d'entre eux, qui ont acceptés de se battre pour moi si je leur promettais ta mort. Ils sont si crédules...
Le bossu brandit une torche qu'il secoue habilement et, dans la rue principale, trois nobles masqués, tout en armure et sur monture, s'apprêtent à donner une charge qui balayeront vos amis. Ils agoniseront alors que les sabots auront brisé chacun de leurs os, broyé leur muscles et déformé chacune des parties de leur corps. Leur plaintes de douleur et les longs cri d'agonies que je m'imagine m'offre une excitation endiablée. Sur les galets de la rue résonne la cavalcade des nobles, épées au poing. Ils seront bien difficile à vaincre.

Je voudrais tant vous observer, vous aussi, me délecter de votre souffrance. Mais mon chère Léonin et sa fleur m'attendent. Je vais de ce pas réceptionner ce que Pariah me doit, je viens vers vous. Je sens déjà votre sang se glacer à mon approche.
J'ai si hâte...Oui...J’ai…si hâte…
--Soap.



La bataille n'en finissait plus, elle atteignait son apogée. Les amis des d'Harlegnans capturés, le reste des mercenaires s'étaient jetés dans la bataille dans un vain espoir de survie. Ne pas revenir en les ayant tué signifiait pas de récompense. Et après tout ce mal...Ils étaient contraint d'aller jusqu'au bout. Le maire, le nain et Caro faisait le ménage autour d'eux, la défaite des adversaires était à présent inévitable alors que les survivants tentaient de se rassembler pour résister plus longuement. Hooks au prise contre l'archer qui avait failli avoir sa peau, la jeune femme était à présent seule de son coté. Apparemment, celui qu'elle avait assommé d'un coup de pied s'était réveillé et, malgré l'entaille de sa jambe, il s'empressait de réclamer vengeance. Toujours aussi attentif, Soap surveilla le champ de bataille en observant les entrées des rues. Une série de choc de sabot s'élevèrent faiblement, recouvert par l'ambiance du combat mêlant cris et tintements métallique. Intrigué, l'homme encocha sa dernière flèche et patienta, à l'affût.

Là ! Brusquement ! Trois cavaliers débarquèrent des ténèbres armes en main, poussant leurs montures dans une charge aussi titanesque que meurtrière. Profitant du fait qu'ils soient tous occupés, les nobles foncèrent en ciblant chacun un combattant. Ainsi, celui du milieu leva son épée avec la ferme intention de décapiter Caro qui se trouvait être la première sur son chemin. Dans le feu de l'action, n'ayant à peine quelques secondes pour réagir, Soap banda la corde de son arc et visa le torse de sa cible. Il savait pertinemment que son armure de plaque, bien plus solide que la maille, arrêterait le projectile sans mal. Il baissa donc son arc au dernier moment et visa la tête du cheval avant que son propriétaire n'abatte son épée par surprise. La flèche s'envola et manqua l'endroit visé, allant se ficher dans le poitrail de la bête qui, par chance, succomba immédiatement.

Le noble s'effondra brutalement sur le sol en un vacarme assourdissant aux pieds de Caro. En expirant bruyamment, Soap se dit qu'il avait tout de même réussi à tenir sa promesse et se leva rapidement, quittant sa posture discrète pour dégringoler du toit, l'arc tenu comme une matraque.


- Galin ! Hooks ! Attention à la charge ! S'écria-t-il en atteignant le sol.

Conscient que Caro ne serait pas capable de se battre sur deux fronts différents, le noble ayant réussi la difficile tâche de se relever, il passa devant elle et l'intercepta. Alors qu'il se défendait de son mieux avec le peu d'arme qu'il avait, un sourire ironique bariola son visage. Il imaginait la jeune femme devoir lui dire merci en comptant l'animosité qui les opposaient. Bien évidement, impossible.
Hooks


- Galin ! Hooks ! Attention à la charge !

Ces mot résonnèrent dans la tête de Hooks, suivi d'un bruit de sabot dans son dos ........ Il fit volte face rapidement et esperait que le nain puissent faire de même , bien qu'il n'avait plus a prouver ses habileté de guerrier .

Devant lui maintenant arrivait un cheval et son cavalier lancer au grand galop........ Hooks s'accroupit, bouclier bien devant lui ....... et au moment ou le cheval était suffisamment proche il profita de la charge du cheval pour lui couper les deux jarrets des avant jambes ............ puis il roula sous le coté , pour eviter le poids du cheval tombant non loin de lui .

Il se releva ....... et fixa le cavalier empetré sous sa monture ...... Il s'etait toutefois pris une estocade en haut de l'épaule a cause de l'epée longue du cavalier ........

La douleur aidant l'adrenaline Hooks se jeta sur le cavalier pour en finir avec lui ......

_________________
--Caro.



L'homme à terre fallait à présent qu'on se défasse des autres, alors qu'Hooks était on ne peut plus occupé de son costé et que le nain tout en me hurlant qu'il en était déjà à trois continuait à fracasser à tout va. Par contre le femme, femelle et tous les autres mots auxquels ils se donnaient une joie de prononcer commençait sérieusement à me courir sur le haricot... mais l'heure n'était pas au règlement de compte avec lui mais avec ceux qui en veulent à Fleur et Leonin, sans compter que tel que le soulignait Hooks nous ne savions pas contre combien nous allions encore devoir en découdre.

Je ne sais pas Hooks.... plus personne j'espère....

Des bruits de volets se faisaient entendre, une porte venait de grincer derrière moi. Je tournais la teste pour m'assurer qu'il ne s'agissait pas encore d'un homme de cette sorcière, un homme prêt à nous tuer.... et dans l'entrebaillement de la porte une petite fille d'à peine âgée de 5 ans. Mais que faisaient ses parents ? comment pouvait-on laisser une enfant de cet âge ouvrir une porte alors qu'au dehors il y avait du grabuge ? Seule réflexe de ma part ne pouvant aller vers elle....

Ferme cette porte, vite s'il te plait, ferme cette porte à double tour ma chérie, ne reste pas là.....

La petite ne bougeait pas...tant pis je prenais le risque d'aller vers elle et de quasiment lui claquer la porte au nez et de lui crier pour qu'elle m'entende au travers…

Et ne l'ouvre plus tu m'as bien compris ?

Bon et maintenant faut aider Fleur.... J'allais me rendre en leur direction. Ils étaient à une quinzaine peut-estre vingtaine de mètres de moi lorsqu'un nouveau cri déchirait la nuit et prenait le dessus sur le bruit des armes qui s'entrechoquent

"CCCCCCAAAAAAAAARRRRRRROOOOOOOOO!!!"

Puis plus rien un long silence... un silence qui me semblait durer une éternité alors qu'apparemment il n'y en avait pas eu. Mais ce cri qui me transperçait à présent l'asme m'avait donné l'impression qu'il me traversait de part en part telle une épée qui venait de m'embrocher. L'intention... la ferme intention d'aller cette fois-ci, et au péril de ma vie une fois de plus, les aider. Je ne pouvais pas, je ne me voyais pas les laisser ainsi sans leur porter aide. De toute façon Soap avait dit qu'il me couvrait, alors qu'il le fasse et qu'il montre de quoi il était capable.... oui qu'il me couvre et il avait intérêt à bien me couvrir s'il ne voulait pas avoir ma mort sur sa conscience.

Mais les destin en avait décidé autrement, l'homme que j'avais assomé revenait à lui et malgré la blessure infligée, il revenait à la charge. Je le regardais droit dans les yeux, épée en garde.


Cela ne t'as pas suffit la première fois ? et bien soit...... et avant même qu'il n'ait le temps de vraiment se mettre en position je lui fonçais dessus, ne me rendant même pas compte que Fleur et Leonin était mis comme des sacs de pommes de terre sur les chevaux et qu'ils étaient emportés dieu sait où...

La pointe de mon épée allait cette fois-ci légèrement toucher l'épaule du mercenaire. Rien de bien méchant apparemment puisqu'il revenait à la charge. Il fallait donc que je passe à la vitesse supérieure et retournais à la charge. Mais cette fois-ci il avait su parer mon attaque alors que nos deux lames se croisaient, nous nous arrêtions un court instant pour nous regarder droit dans les yeux. Le regard noir de l'un et l'autre était visible par la seule clarté de la lune bien haute dans le ciel et bien ronde. Mon amie la lune comme j'aimais à l'appeler souvent me donnait suffisamment de sa puissance pour percevoir que le regard du mercenaire était autant remplis de haine que le mien.

En terminer il fallait une bonne fois pour toute en terminer avec lui... mais un élément venait encore une fois tout changer..... un cheval venait de s'écrouler à mes pieds et sous son poids un homme cagoulé.

Mais c'est pas possible ça !!!! il y en a combien ?

Et je fais comment moi maintenant seule contre deux ? manquait plus que cela... allez du nerf ma Caro.... tu n'as pas le choix. Chaud j'avais chaud. Malgré le froid de la nuit je transpirais et mes cheveux commençaient à se coller au visage

- Galin ! Hooks ! Attention à la charge

Le Très Haut venait sans doute de m'entendre.... Soap arrivait et se jetait sur l'homme qui malgré le poids de sa monture morte avait réussit à se dégager. Une chance pour moi, mais je me doutais bien que Soap allait tôt ou tard me le ramener sur un plateau si je sortais vivante de cette ambuscade. Mais voilà ce qui devait arriver arriva... trop prise à regarder ce qui se passait tout autour de moi, je n'avais pas remarqué tout de suite que le mercenaire avec qui je croisais le fer avait reculé et revenait à la charge. Ce n'est qu'au moment où sa lame me passait sur l'avant bras droit tailladant mon manteau que je revenais sur lui.

Nom de nom ! toi tu as fini de vivre !!!

Je me ruais sur lui et après quelques échanges acharnés, la hargne, la rage et la colère de m'estre faite avoir si bêtement, je lui transperçais le flanc de part en part. Ses yeux s'écarquillèrent de plus en plus tout en ouvrant la bouche, alors que je ressortais une fois de plus ma lame de son corps, lame bien entachée de son sang, avant qu'il ne s'écroule au sol pour ne plus jamais se relever. Ses yeux grands ouverts me fixant...

Soufflant un bon coup je me retournais ... Hooks, Galin et Soap était occupés... j'en profitais donc pour voir ce qu'il était advenu de Fleur et Leonin, plus personne.....

Et m******* était les seuls mots qui sortait de ma bouche alors que je m'adossais contre le mur d'une maison tout en reprenant petit à petit ma respiration, mais tout en restant sur mes gardes......

Ma main droite tenant toujours fortement l'épée en main, je baissais mon regard et constatais que mon manteau était déchiré à l'endroit où le mercenaire avait frappé et qu'un peu de sang se faisait voir. J'écartais légèrement le tissu de ma main gauche, non sans jeter régulièrement un regard vers les autres.... Rien de méchant, la blessure n’était que superficiel et ne demandait aucun soin particulier.... une petite coupure... merci au tisserand pour la qualité du matériel utilisé...

Ne m'attardant pas plus sur ce léger incident... je me remettais aux aguets prête à intervenir si quelqu'un avait besoin d'aide ou si un autre mécréant venait à se montrer.....
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