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[RP privé] La nuit de Vengeance...

Leonin


Face à Vengeance et à Fleur.

Elle avait relâché l'étreinte autour du cou de Fleur. Léonin, pour le moment du moins, était soulagé. Il savait bien au fond de lui qu'elle était vivante, sans avoir besoin que la tortionnaire le confirme. Il avait compris ce que cette femme voulait : les torturer par simple envie. Mais pourquoi ? Pour quelle raison elle faisait ça ? Tous deux ne l'avaient jamais rencontrée, pour ainsi dire jamais vue. Qu'est-ce qui avait pu amener cette femme qui a première vue n'avait pas du tout l'air animée d'une telle violence à faire ça. Il réfléchissait à tous les gens que les deux fiancés avaient rencontrés. Mais aucun ne correspondaient à elle, rien qui ne les rattache à elle. Ces pensées du moment étaient-elles tellement embrouillées pour que déjà il ait oublié la raison ? Pourtant il le savait, il avait déjà trouvé la réponse il y a de cela si peu de temps, quelques minutes qui n'étaient pas si longue que ça.

Il avait perdu de sa superbe le soldat d'élite. La peur de perdre Fleur ne l'avait pas anéanti, mais Vengeance avait déjà bien compris ce qui le ferait craquer. C'est surtout qu'il ne savait pas comment allait réagir Fleur à ces tourments qui s'annonçaient ... Allait t-elle seulement supporter ? Il ne pensait qu'à elle pour le moment. Il se ressaisit et il releva la tête pour la regarder, d'un air un peu plus calme et sereint que tout à l'heure. En l'espace de quelques secondes il avait repris du poil de la bête. Lui, il allait se battre, jusqu'au bout, il ne la laisserait pas gagner si facilement. La partie n'était pas encore totalement jouée. Il posa son regard sur Fleur, qui n'avait plus la corde autour du cou puis il posa les yeux sur Vengeance.

Elle venait de prendre une dague. De loin il reconnut la sienne. Il l'aurait reconnue entre mille, sa lame de Damas brillait sous la lumière des torches et là il comprit enfin pourquoi ces lames étaient presque considérées comme magiques. Les reflets bleutés en devenaient presque effrayants. Une atroce douleur ? Pour la réveiller ? Il n'était pas d'accord, il ne voulait pas de ça. Alors, d'un air plus fier que tout à l'heure :

Je préfèrerais moi.

_________________
Léonin de Monmouth, Vicomte de Sellières et de Doubs
Fleur


Fleur, feignant toujours d'être inconsciente pour se donner une marge de manœuvre face à la torture, entendit son fiancé répondre à Vengeance de bien vouloir relâcher la pression sur sa gorge. "Parfait, se dit-elle, mon leurre fonctionne à merveille pour le moment." Elle avait recouvré du poil de la bête... la rage d'avoir revu son époux décédé qui n'avait pas trouvé mieux que de l'abandonner sans mot dire venait de refaire surface. Il était clair que sa colère n'avait plus aucun égal à cet instant. Elle venait de comprendre que la démone voulait faire souffrir les deux tourtereaux de manière différente, l'un souffrirait physiquement au supplice du second qui serait atteint mentalement. Très bien. Elle savait parfaitement quoi faire à présent. Hors de question de céder à tout ceci sans se battre, quelle que soit la manière de faire et peu importe les blessures que cela occasionnerait. Elle avait la ferme intention de les sortir vivants sains et saufs... que ce soit physique ou mental. Jamais la démone ne les aurait.

Vengeance reprit la parole... Voilà qu'elle avait pour projet présent de lui arracher un ongle pour la réveiller, à moins que Léonin ne choisisse que ce soit lui qui y goûte. Elle lui laissait le choix. Étrange pour une tortionnaire? À moins qu'elle ne cherchait qu'à l'atteindre encore plus. Fleur savait que son fiancé allait demandé à la femme de le choisir lui... et bien entendu, Fleur ne le laisserait pas faire. D'ailleurs, sa réponse ne tarda pas et confirma ce qu'elle avait déjà deviné.

Il était hors de question que Vengeance ne réalise sans mal son dessein. Elle sentait d'ailleurs la respiration de la folle à ses côtés, ce qui l'insupportait au plus haut point. Prenant une longue inspiration et sans que personne ne s'y attende, elle balança sa tête avec force contre celle de la femme, lui faisant lâcher la dague qui valdingua à plusieurs mètres de là.


"Ne t'avise jamais de menacer qui que ce soit de mon entourage! Si tu veux me faire souffrir physiquement, vas-y, mais dis-toi bien que ce ne sera pas sans mal, car je ne me laisserai pas faire. Tu veux te battre? Détache-moi à moins que tu ne sois trop lâche pour te battre à armes égales contre moi. Il est facile de faire mal sournoisement, quand les gens te tournent le dos ou par malice, mais il en est autrement quand ceux-ci sont en face de toi, prêt à parer chacun de tes coups tordus. Tu es l'incarnation du mal, je ne doute pas que tu en sois fière mais peu importe ce que tu envisages, sache que l'amour qui empli cette pièce, malgré la noirceur de tes desseins sera plus fort que toutes tes tortures! Détache-moi et bats-toi! Diantre!"

Fleur savait parfaitement qu'elle aurait droit à des représailles après avoir osé la défier en si mauvaise position, mais elle lui donnerait du mal dans tout ce qu'elle envisagerait. Pas question de baisser les bras. Un vieux dicton disait que l'amour venait à bout de tous les maux. À cet instant présent, l'amour allait lui donner des ailes et lui seul vaincrait le mal qui habitait cette personne. Elle ne les aurait jamais, même pas à l'usure. Fleur s'en fit la promesse. Elle ne regarda point Léonin, ne voulant pas se déconcentrer de ce qu'elle venait de se promettre. Le temps était à leur survie, rien qu'à leur survie.

_________________
En reconstruction...
Fleur de Monmouth
Baronne douairière de Quingey
Dame de Villers-Farlay
--Vengeance



Oh la belle petite fleur. Doigté de rosace aux pétales légères et douce, telle la brise matinale et la douceur de l'air rafraichissante de l'aurore. Sensibilité et colère qui vibre dans ta voix, de la haine qui n'aurait jamais dû t'animer.
Le voilà, le vice et la ferveur destructrice de mon aura qui s'insinue en toi, dans les moindres recoins de ton âme jusqu'à obscurcir tes pensées et ton âme. Provocation, provocation, suis-je donc si stupide que je détacherais tes liens pour m'emporter avec toi dans un combat singulier et honnête ? Quelle idée !

Le choc m'a fait voir de nombreuses étoiles. Inattendu et surprenant, me voilà à présent au sol, mon arme loin de moi et la douleur si chaleureuse, brulante, sur mes lèvres. Assise, je regarde avec fierté ma captive se lancer dans un monologue tandis que mes doigts partent frôler ma blessure. Une piqûre, un regard, un peu de sang. De la colère ? Non, du tout.
Fleur a dit quelque chose de très intéressant : La force de l'amour...

Silencieusement, je me redresse en reprenant la dague que je repose tranquillement sur l'étalage. La jeune femme pensait-elle vraiment que j'irais m'en prendre à elle ? Qu'elle s'attirerait les foudres en une piètre tentative de protéger son aimé ? Oui...Le protéger, voilà donc la clé.
Avec rapidité, ma main s'empare de la coupelle d'huile de baleine. Sans la moindre hésitation, j'ai déversé le liquide sur les jambes du comte qui imprégna immédiatement le tissu de son pantalon. J'ai ensuite pris la bougie puis j'y ai mit le feu en regardant la Fleur droit dans les yeux. Les flammes apparurent brutalement, rongeant l'étoffe et progressant sur la surface des mollets de son compagnon. Le feu ne tarderait pas à prendre de la profondeur et a grignoter l'épiderme. Si ses souvenirs se révélaient exact, il arriverait un moment où la victime perdrait l'usage de ses jambes. A moins...Qu'elle n'éteigne le feu avant.

C'est en maintenant mon regard diabolique dans celui de la jeune femme que je m'emparais d'un petit seau d'eau. Je me suis tranquillement installée à coté en admirant les flammes et la terrible douleur qui inondait le corps du comte. Nous allions voir jusqu'où allait la force de son amour pour lui, si elle serait capable de se soumettre pour lui épargner le trépas qu'offrirait le lent et irrémédiable embrasement de l'ensemble de son corps. Qu'allait-elle dire ? Perdurer dans la fierté derrière laquelle elle venait de s'enterrer ?
--Soap.



Pendant ce temps, devant la taverne.



Soap s'était laissé faire. Bien évidement, s'il s'était attendu à une pareille réaction de la part de la jeune femme, la gifle l'avait tout de même surprit. Il conserva l'inclinaison de sa tête que lui avait donné le coup puis il la fixa en bougeant légèrement sa mâchoire, son regard rivé dans le sien. La voilà à présent qui lui plaçait la pointe de son épée sous la gorge en proférant des menaces. Chose curieuse, elle avouait finalement la fierté qui était sienne et qui la perdrait forcément tôt ou tard. L'homme ne pût s'empêcher de sourire en la regardant éclater de sa colère. La perte de ses deux amis avait du la déstabiliser et les boutades de Soap n'arrangeait rien. Cela expliquait peut-être pourquoi elle perdait aussi rapidement son calme. Cette réaction lui était inconnue, c'était la première fois qu'il observait Caro ainsi. Il attendit donc quelques instants, la suivit alors qu'elle se rendait auprès de sa monture et en rajouta une couche de plus avec un sérieux déconcertant.

- J'ignorais que tu étais devenue stupide Rose Noire. Tes deux amis sont entre les mains de la plus folle et la plus dangereuse des meurtrières et tu ne songes, une fois de plus, qu'à ta fierté.

L'homme lui fît face de tout son long.

- Je vais réfléchir pour toi puisque tu as l'air de vouloir ressembler à toutes ces filles de joies dont l'intelligence ne dépasse pas celle d'une mouche. A l'heure actuelle, je suis le seul à savoir où chercher tes amis. Il va donc falloir que l'on fasse équipe comme au bon vieux temps et s'entendre un tantinet.

Il pointa ensuite son épée.

- Nous ne sommes pas sensé être amis princesse ! Tes petites menaces ne m'émeut pas. N'aie crainte, le jour viendra où nous réglerons nos comptes. Nous pourrons voir qui est le plus arrogant des deux. Où tu reprends ton calme et nous travaillons conjointement, où tu iras les chercher toute seule.
Fleur


Fleur n'en revenait pas. Elle avait provoqué sciemment la démone pour qu'elle ne s'en prenne qu'à elle, et contrairement à ses attentes, la démente n'en fit rien. Elle la vit reprendre la dague et la déposer sur l'étalage avant de s'emparer d'une coupelle emplie d'un liquide qu'elle déversa sur les jambes du Comte. Elle ne savait pas exactement ce que c'était, mais quand la femme prit une bougie et la jeta sur les jambes de son bien aimé, elle comprit ce qu'elle envisageait de faire. Mettre le feu à son bien aimé, pour que sa fiancée le regarde s'immoler pour mieux la faire souffrir...Elle ne pouvait supporter d'être la cause de ce carnage, sa stupidité à tenir tête à la démone venait de lui donner les armes pour mieux les anéantir. Les yeux écarquillés d'horreur devant les desseins de la maléfique femme, elle se mit à crier, à supplier sans plus réfléchir, oubliant toute fierté, ne souhaitant plus qu'une chose, le sauver, tout simplement le sauver :

"ARRÊTEZ!!! JE VOUS EN PRIE ARRÊTER... Plutôt moi que lui... Ne lui faites aucun mal...JE..., elle prit une profonde inspiration, JE VOUS PROMETS DE FAIRE TOUT CE QUE VOUS VOULEZ!!!! MAIS ÉTEIGNEZ ce feu...ne lui faites aucun mal....je vous en supplie, ne le tuez pas...ne tuez pas mon amour."

Prononçant ses derniers mots avec les yeux perlés de larmes, Fleur avait les yeux rivés sur son regard diabolique, elle l'avait vu prendre un petit seau d'eau et s'installer à ses côtés, contemplant le spectacle qu'elle venait de déclencher. Fleur était prête à tout pour sauver son fiancé, peu importe ce que cela lui en coûterait par la suite...

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En reconstruction...
Fleur de Monmouth
Baronne douairière de Quingey
Dame de Villers-Farlay
--Caro




Je remettais mon épée dans son fourreau tout en regagnant ma monture. Arrivée devant lui, je lui caressais le chanfrein. Il avait réussit à me taper sur les nerfs. Je l’étais déjà suffisamment du fait de l’enlèvement de Fleur et Leonin, mais il avait réussit à faire monter la pression bien plus encore.

J’allais remettre ma dague à sa place aussi quand Soap revenait à la charge. Je serais les dents, le moment n’était en effet pas venu du tout de régler nos comptes. Et je prenais sur moi, ô oui que je prenais sur moi…


Le fixant du regard

Tu me fatigues Soap, tu m’énerves… je ne vais mesme pas répondre tu n’en vaux pas la peine. Si cela te sied de penser que je suis stupide, que je veux ressembler à ces filles de joies… à ta guise…. Par contre ….

Court temps de pause, il venait de dire quelque chose qui ne m’avait pas échappé …

Tu es le seul à savoir où chercher ? tiens donc …. Serais-tu dans les petits papiers de cette meurtrière ? serais-tu de mèche avec elle pour que tu en saches autant ? mais si ton but est de m’achever vas-y fais le donc tout de suite au lieu de jubiler devant moi parce que TU sais où chercher, mais tu ne le feras pas Soap, je le sais…. Trop fier, tu me dis fière ? mais tu n’es pas mieux que moi… oui tu me fatigues Soap et le moment viendra je le sais…

Je détachais Khépris, prenais les rennes que je jetais par-dessus sa tête et montait sur son dos… avant de regarder Soap du haut de ma monture…

Bon au lieu de rester planté là…. Tu ferais mieux, si tu sais tout mieux que moi, de nous y emmener ….

Et de donner un coup de talon dans le flanc de Khépris pour qu’il se mette en marche, direction la place d’où je venais
Leonin


Face à Fleur, prêt à se faire arracher les ongles.

Il était prêt, il s'attendait à ce qu'un nouveau calvaire commence. Se faire arracher un ongle, expérience longue et douloureuse. Mais il était prêt. Il savait que la séance de torture serait longue, il gardait encore et toujours espoir que leurs amis les retrouvent et arrivent pour les sauver. Il s'imaginait toujours les voir débarquer, ouvrir cette porte et les délivrer des griffes de Vengeance. Alors il la regardait, pas dans les yeux pour ne pas faire de provocation inutile. La laisser faire, la laisser croire qu'elle maitrise, la laisser croire qu'elle les fait souffrir. Voila une solution. Mais ...

Fleur dans un mouvement que Léonin ne comprit pas le but, elle lui donna un violent coup qui fit lâcher à cette femme la dague, l'objet de torture et celle-ci se retrouva par terre un peu plus loin. Le Franc-Comte se demanda bien ce qui allait se passer, si cette femme était, du moins pour le moment hors d'état de nuire. Deux otages attachés solidement et leur tortionnaire assommée. Pensées en même temps qu'un monologue dont Fleur avait le secret. Pensées qui furent rapidement remises en doute. Elle se releva. Dommage. Alors, il la vit poser sa dague sur la table et prendre en main un récipient. Elle s'approcha de lui et il ne la lâchait pas du regard. Quand elle versa un liquide sur ses braies, Léonin fut pris d'une panique à l'odeur que celui-ci répandit : de l'huile de baleine. Peur qui s'amplifia encore lorsqu'elle prit une bougie. Il ne lâcha pas un seul de ses gestes, espérant qu'elle l'arrêterait à temps. Il savait que trop bien les effets de ces blessures qui peuvent être d'une extrême gravité.

Il ouvrit la bouche pour tenter, au moins une fois, de la raisonner, mais trop tard. La flamme toucha ses braies qui s'enflammèrent d'un coup. Là, il ne sentait pas la chaleur pour l'instant mais au bout de quelques secondes seulement, la sensation devint de moins en moins agréable sentant la brûlure sur la totalité de ses jambes.

NOOOOOOOOON ! ! PAS CA ! ATEIGNEZ CA TOUT DE SUITE ! ! ! ARRETEZ CA ! !

Il ne criait pas, il hurlait. Les flammes n'allaient pas tarder à entamer ses chairs.

_________________
Léonin de Monmouth, Vicomte de Sellières et de Doubs
Galin_percheron
Un peu plus tard, devant la taverne.


- Descends donc de ta monture femme ! Nous sommes tous à pieds ici !

Le nain était en train de nettoyer sa hache du sang qui avait imprégné la lame. Pour se faire, il s'était permit de déchirer la chemise d'un mort et de tremper le morceau de tissu dans une flaque d'eau. Pour la dame, s'il pouvait la respecter un minimum en tant qu'humaine, il laissa paraître sa colère lorsqu'elle lui indiqua la fontaine. En grognant de plus belle, il se tourna vers elle et leva la tête pour croiser son regard.

- Par la barbe des enfers ! Ils ont pas voulu me croire quand j'ai prévenu et maintenant je dois leur courir après sans avoir pu me désaltérer un tantinet ?!?

Il la pointa de son doigt.

- Très bien femelle ! Mais une fois fini, je veux un tonnelet de rhum sur ton compte ! Nul nain ne fête sa victoire avec de l'eau !!! Allez ! Allons fracasser quelques crânes !

Citation:
Pas de dispersion svp. Le tour à Soap, Caro puis Hooks s'il le souhaite. Ensuite viens Vengeance, Léonin et Fleur pour deux tours, action-réaction.
Merci ^^
--Soap.



"Ah oui, effectivement, il est difficilement concevable de trouver plus fiére..." S'était dit Soap en s'éloignant.

Prenant les devants, il rejoignit le nain et fouilla les corps des mercenaires à la recherche d'indices. Aucuns d'entre eux n'avait gardé leur avance. Ils avaient surement tout dépensé avant même d'attaquer. C'est en prenant son temps que l'homme testa l'arc d'un mort et il récupéra ensuite ses flèches, ajustant tranquillement le carquois sur ses épaules. Ça ne permettrait pas un excellent tir mais Soap ne tenait pas à partir sans armes. Pensif, il fixa un instant Caro, eût un sourire en la croisant puis se retourna. Si quelqu'un devait mener la barque, c'était lui.


- Je dois contacter l'une de mes sources. Il sait toujours tout ce qu'il se passe dans cette ville.

Puis sans attendre, il enjamba un cadavre et progressa le long de la rue principale à vive allure. Beaucoup de spectateurs étaient encore perché sur les fenêtres et nul doute que la milice était déjà en route. L'homme progressa en restant prés des murs et vérifiant consciencieusement les moindres recoins. La folle avait peut-être eu d'autres surprises qu'elle leur avait réservé. Pendant une bonne vingtaine de minutes, Soap évolua comme s'il connaissait les moindres recoins de la ville. Il évita de prendre les rues les plus fréquentées, celles où ils étaient le plus exposé puis il pénétra dans des petites ruelles plus sombre. Alors qu'il s'avançait en silence, il se rappela de ce qui avait fait de lui le meurtrier et le criminel qu'il était réellement. Dire qu'au départ, il œuvrait dans l'ombre pour la justice. Au final, un client mécontent avait placé un contrat sur sa tête et celle de sa famille. Il y avait perdu claire, sa femme, puis l'enfant qu'elle portait. La cicatrise sur sa poitrine témoignait de leur tentative à lui ôter la vie. Un couple de chasseur l'avait recueilli. Pendant qu'il guérissait de ses blessures, les braves gens avaient enterré la dépouille de sa femme et de son enfant dans un lieu tenu secret, dans le but que les ignobles tueurs ne reviennent pas troubler leur repos. La haine et l'envie d'en finir avait fait place au désir de vengeance. Voilà ce qui avait fait de lui un nouveau criminel. Il offrait ses services pour voler et tuer afin de remonter jusqu'au responsable et lui faire payer ses crimes. Soap avait pratiquement réussi. Il ne fallait réussir plus qu'une seule mission avant de pouvoir rencontrer le grand patron et enfin faire justice. Ce contrat avait été dressé sur la tête des Maledents dont Caro. Il ne l'avait pas tué et avait failli à sa mission. Sa chance de se venger avait disparu avec l'hypothétique aisance que lui avait offert son sordide métier. Oui, tout cela, pour une femme étouffée de fierté. La rancune et l'amertume se faisait violente.
En sortant de ses pensées, Soap atteignit un ruelle a l'aspect abandonné. Il s'agissait d'un bidonville créé à partir de déchet. Un homme aussi maigre qu'une anguille y vivait. Crasseux et une chevelure de paille, son sourire hypocrite trahissait ses intentions. Son mot d'ordre : Être du coté de celui qui payait le mieux.


- Agato ! C'est moi !
- Oui messire !


Soap décrocha sa bourse et l'envoya dans les bras du profiteur.

- J'imagine qu'il est inutile de t'expliquer la situation...Dit moi où ils sont !

Agato considéra la bourse d'un regard cupide et eût un sourire mauvais.

- J'ai reçu bien plus...
- Tu as reçu quoi ?
Demanda Soap inquiet.

Remarquant le changement de direction dans le regard du poivrot, puisque l'odeur de la bière éventé était son parfum habituel, l'homme se retourna brutalement. Les deux ruelles se rejoignaient en une, se transformant en une voie sans issue où se trouvait le bidonville. Deux portes s'ouvrirent à la volée en dévoilant plusieurs pauvres à l'affût. Vu leur tête et les armes de misère qu'ils tenaient, tous espéraient recevoir la récompense pour la mise à prix de leur vie.

- J'ai reçu plus ! Répéta Agato en extirpant brutalement un couteau abimé de sous sa veste.
- Attention !

Soap recula vivement en esquivant la lame de justesse. Il dégaina sa dague et se plaça de façon à se défendre. Derrière eux, les mécréants s'unissaient dans leur efforts, fermant les deux issues possibles.
--Caro




J’arrivais à hauteur de Hooks et de Galin, lorsque ce dernier m’interpella avec son éternelle "femme"

- Descends donc de ta monture femme ! Nous sommes tous à pieds ici !

Ainsi donc personne à part moi n’avait de cheval ? Pourtant il était hors de question que je laisse Khépris ici. Certes je descendrais de ma monture, mais elle me suivrait, et avoir besoin de lui n’était surtout pas à négliger. Tôt ou tard il nous servirait. D’ailleurs il devait bien rester des chevaux

Tous à pieds ? ah bon ? et bien le nain… au lieu de penser à ton gosier et ton tonneau de rhum, au lieu de penser à « oui je les avais prévenu etc etc », il y a sans doute des chevaux pas loin. Sont pas tous venus à pieds nos gugusses… et il y a la garde comtale aussi… donc mesme si dans l’immédiat, ils ne servent pas à grand-chose, on va pas les laisser….

Puis regardant autour de moi…

Tout comme ces armes…. Faut fouiller les corps et prendre ce qu’il y a à prendre

Justement Soap était à le faire avec un arc….

Je descendais de ma monture et commençais à faire le tour des cadavres. Prenant arc, carquois, épées, poignards… enfin tout l’arsenal qui était là à notre disposition. Puis me tournant vers Hooks

Ca va toi ? tu ne dis rien ….

Hooks depuis son duel à mort n’avait plus dit un mot. Allait-il bien au moins ?

Je prenais une belle dague dissimulée et allais la loger à costé de la mienne. Ca peut toujours servir…. Alors que je tendais une épée à Hooks, Soap me dévisageait, et en me croisant arborait son sourire qui en disant long …. Oh que ça pouvait m’agacer ce genre de comportement et il le savait en plus… mais une fois de plus j’étais à me dire, que ce n’était ni l’endroit ni le moment. Nous devions avant tout retrouver Fleur et Leonin avant qu’il ne soit trop tard


- Je dois contacter l'une de mes sources. Il sait toujours tout ce qu'il se passe dans cette ville.

Je me retournais vers Soap qui partait sans dire un mot de plus….

Non mais faut surtout pas attendre ! …..

Un regard à Hooks

Il va pas s’en tirer comme ça et nous laisser là…. On le suit….

Puis de prendre Khépris par les rennes et de suivre Hooks. De l’autre costé de la place une monture seule apparaissait, sans doute l’une des mercenaires que nous avions mis hors d’état de nuire… je ne cherchais pas à comprendre et la prenait par les rennes au passage. Les portes se refermant tour à tour à notre passage

Les ruelles s’enchainaient et Soap nous menait dans des recoins de Poligny que je n’avais pas encore visités. Faut dire que l’endroit semblait plutost malfamé et qu’il n’invitait pas vraiment à estre connu… le genre d’endroit où je n’allais que parce qu’il le fallait, le genre d’endroit qui me rappelait étrangement Arles où je m’étais cachée des provençaux lors de la guerre. Je restais sur mes gardes tout en suivant Soap. L’avancée relativement rapide faisait trottiner le nain, ce qui me faisait légèrement sourire. Pas tous les jours qu’on voit un nain trottiner avec sa hâche….

Au détour d’une ruelle, Soap interpellait une personne. Restant un retrait, j’observais la scène, mais ce qui se disait et se passait n’avait pas l’air d’estre ce que Soap avait prévu…oh que non et bien loin de là d’ailleurs. Le sourire de cet Agato ne présageait rien de bon, pas plus que ses paroles, les portes qui s’ouvrent et le couteau qui venait de surgir de sous sa veste.


Cré non ! ça ne va pas recommencer !!! Hooks, le nain….. en garde !!!

En mesme temps que mes paroles, je lâchais les rennes des chevaux et sortais mon épée de son fourreau pour la deuxième fois

- Attention !

Ah ben je ne l’avais pas remarqué dis donc ! il était temps que tu nous préviennes… si on en sort vivant de cette histoire je vais te tuer Soap !!

L’épée bien en main mesme si la légère blessure se faisait sentir un peu, en mode défense j’attendais qu’on vienne sur moi. Et au vu des personnes face à nous, avec un peu de chance en deux trois mouvements nous en aurions terminé, mais restait à savoir combien qu’ils étaient….
--Vengeance



Mon regard s’était perdu sur les flammes et la magnifique couleur qu’elle reflétait sur le visage horrifié du comte. Les cris qui se mêlèrent a l’apitoiement de la femme me fît sourire de plus belle. Elle était beaucoup moins solide qu’elle avait voulu le montrer un peu plus tôt. Avant que le feu ne puisse brûler les chairs du comte trop profondément, car je nourrissais un projet très spécial pour lui, j’ai jeté l’eau sur le brasier. Celui-ci s’éteignit brutalement en lâchant un sifflement grave, comme lorsque l’on pince la flamme d’une bougie avec ses doigts.
C’est d’un regard attendri que j’ai observé les quelques brûlures qui parsemaient les cuisses de l’homme. J’ai particulièrement aimé la couleur noircie du tissu qui avait fusionné avec la peau. Tous ces cris, ces plaintes, les respirations irrégulières de mes captifs, ne faisaient que me donner davantage l’envie de leur faire du mal. Je voulais entendre leur hurlements, qu’ils me supplie de tout leur cœur, qu’il ait de la reconnaissance lorsque je leur éviterais une blessure que je leur avais promise.


Un sourire diabolique n’acquit sur mes lèvres. Je me suis armée du couteau puis je me suis approchée de la belle fleur. Après avoir contemplé une nouvelle fois sa chevelure, je lui ai violemment tiré les cheveux en arrière pour lui faire lever la tête, lui faire tendre son cou si fin. Je me suis penchée à coté de son oreille puis, alors que je lui découpais la tignasse lentement, jetant des touffes de plus en plus grande sur le sol, je lui ai chuchoté à l’oreille :

- Je vais l’égorger…Lui ouvrir la gorge en évitant qu’il se vide de son sang. Il n’arrivera plus à respirer et l’image qu’il aura de toi sera ton regard en pleur…MAIS…si tu décides à ma place sur quelle partie de son anatomie je vais l’entailler, alors peut-être pourras-tu préserver sa vie.

Ma bouche s’approcha davantage de son oreille et mes dents allèrent cueillir son lobe tandis que ma voix se faisait plus douce et sensuelle.

- J’oubliais…Une réponse fausse ou erronée, un coup de tête, une demande en pitié…je l’exécuterai sans la moindre hésitation…Amoureuse hein ? Que préfères-tu ? Lui infliger une lente souffrance pour le garder avec toi plus longtemps ? Ou une mort rapide pour lui éviter la douleur ? Choisit !
Fleur


Fleur était ébranlée, plus qu'ébranlée...au point de supplier leur tortionnaire. Erreur fatale, cette dernière n'en avait cure de ses supplications, tout ce qu'elle voulait c'était de les faire souffrir, se délecter du spectacle qu'ils lui offraient. Le mal à l'état pur était dans cette pièce, Fleur en avait conscience. La seule chose qui pourtant pouvait les sauver était justement l'amour qui la liait à Léonin... Ne disait-on pas que l'amour venait à bout de tous les maux? Ne disait-on pas qu'il était plus fort que tout? C'était le moment de vérifier si cet adage était bien réel. Fleur tenta de se calmer doucement, de reprendre un semblant de sang froid, surtout quand elle vit la femme jeter l'eau sur le brasier. Les cuisses de son fiancé étaient noircies, brûlées au premier degré, aucune blessure irréversible à première vue. Fleur soupira de soulagement... enfin pour le moment car lorsqu'elle la vit se saisir d'un couteau, elle se disait que la douleur allait encore frapper. Elle sentit qu'on lui tirait sa belle chevelure vénitienne, ce qui lui arracha un cri et lui fit relever la tête.

ARGHHHHHHHHHH!

La démone entreprit de lui couper des touffes de cheveux doucement, lentement, lui susurrant au creux de l'oreille, des horreurs sur ce qu'elle envisageait de faire à son bien aimé.

Les yeux écarquillés, Fleur pensait qu'elle ne pouvait pas la laisser faire, mais justement comment agir? Soudain, elle repensa à sa dague qui se trouvait encore sur elle. Il lui fallait trouver un moyen de comment l'atteindre, surtout ensaucissonnée et ce sans éveillée le moindre soupçon.

Elle sentit la bouche de la démone enrobée son lobe et lui murmurer ensuite de manière sensuelle le choix qui s'offrait à elle avec les conséquences si elle tentait quoi que ce soit.
Une réponse, elle voulait une réponse... Bordel! Quelle réponse pouvait-elle vouloir? Il était hors de question que Fleur choisisse... tout ce qu'elle souhaitait c'était que son fiancé s'en sorte indemne, totalement indemne. Elle refusait donc catégoriquement qu'elle inflige une quelconque blessure à son fiancé, voire encore moins le tuer. De toute manière, il y avait fort à parier que quelque fut sa réponse, Vengeance n'en fasse qu'à sa tête, sans même l'écouter, aussi, elle s'exclama :


Vous voulez une réponse? Diantre, quelle que soit la réponse que je vous donnerai, vous en ferez qu'à votre tête! J'aime cet homme, d'un amour pur auquel toutes vos menaces et vos tortures ne pourront rien changer, je l'aime au point de donner ma vie pour le sauver, alors ne venez pas me demander quelle partie de son corps je veux vous voir entailler, car je refuse catégoriquement que vous lui infligiez la moindre blessure! Ce n'est pas une supplication, ce n'est pas de la pitié, non car vous ne savez plus ce que ces mots veulent dire, c'est juste de l'amour avec un grand A. Je ne vous le laisserai point faire. Je vous ai dit que je ferai tout ce que vous voudrez si vous ne lui infligiez aucun mal. Or, ce que vous me demandez de faire va à l'encontre de ce que je vous ai promis. Si vous voulez entailler une gorge ou une autre partie anatomique, ce sera les miennes, et non les siennes. Suis-je bien claire?

Fleur était en mauvaise posture, elle le savait, mais pourtant elle ne manquait pas d'aplomb et trouvait encore le moyen de défier la démone. Peu importe les conséquences, elle avait promis de faire ce que la femme lui demanderait si Léonin était sauf... pas si elle lui faisait du mal. De toute manière, la mort les saluerait bien vite, à ce rythme...

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En reconstruction...
Fleur de Monmouth
Baronne douairière de Quingey
Dame de Villers-Farlay
Leonin


Sur sa chaise, les jambes en feu.

La douleur devenait presque insupportable. Cette fois-ci ce n'était plus ses braies qui brûlaient mais aussi sa peau. L'odeur était atroce, celle des poils qui grillent et il hurlait de douleur. Il voulait que ça arrête mais plus aucun son ne sortait de sa bouche. Pour lui, il avait l'impression que que cette torture durait des minutes, des heures. Mais seulement quelques secondes s'étaient réellement écoulées. Il avait mal, son visage était déformé par la douleur et il ne voyait plus que ces flammes qui allaient entamer sa chemise et tout son corps. Il suffoquait, il ne pouvait plus respirer et il commençait même à étouffer.Si cela continuait, il ne serait bientôt plus. Son cœur battait à la chamade dans sa poitrine et menaçait de rompre à chaque seconde quand tout à coup, sans savoir ce qu'il se passait, il sentit une autre sensation.

Du froid, de l'humidité un bruit différent. Ses yeux s'entrouvrirent et il vit que les flammes n'étaient plus là. Par contre la douleur oui et même plus forte qu'avant.à tel point qu'il était en train de perdre conscience. Mais encore il avait conscience de ce qui l'entourait. Il était maintenant affalé sur lui même et la douleur commençait à s'estomper un peu. Il entendait à peine ce qu'il se disait autour de lui, juste quelques bribes de paroles, de voix. Il reconnu tout de même celle de Fleur, mais l'autre non. Il l'avait oubliée, pour le moment. Doucement il gémissait tandis que lentement il reprenait conscience un peu plus.

Il releva la tête lentement et rouvrit ses yeux juste à moitié pour tenter d'apercevoir quelque chose, mais la vue des flammes vives sur ses jambes l'avaient aveuglé en face de lui qu'un vaste brouillard et des forme diffuses au loin. Toujours des voix, mais il ne retenait pas ce qu'il se tramait autour de lui.

Il ne bougeait plus. Ne comprenant pour le moment pas ce qu'il se tramait et de nouveau la douleur dans ses jambes qui le reprenait et qui l'obnubilait. Il n'arrivait plus à penser à autre chose ...

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Léonin de Monmouth, Vicomte de Sellières et de Doubs
--Vengeance



J'écoutais attentivement la jeune femme, je buvais ses paroles. A la lueur des bougies, je ne faisais que considérer son visage avec un sourire carnassier. Elle babillait, hurlait des inepties burlesque sur l'amour. Un soit-disant amour avec un grand A comme je l'avais vécu, moi !
Oui, mon pierre ! Que cette ordure de Telya avait fait pendre sans la moindre pitié. Mon pierre le brave que j'avais tant aimé et qui avait su me rendre heureuse malgré les temps difficiles de notre condition de paysans. Mais à présent, je n'étais plus une femme heureuse, je n'étais plus un femme tout simplement. Je suis un mal à l'état pur.
Alors ma belle fleur, tu te penses investie de l'amour avec ce grand A tandis que ton compagnon se concentre sur sa douleur. La torture vous abat déjà alors qu'elle ne fait que commencer, tout simplement. Il y a une chose de bien dans la nature humaine : la limite si fine entre la raison et la folie. J'avais l'envie de faire de toi, ma Fleur, l'imitation de ma haine et de ma colère. Je me suis armée d'un marteau et de quelques clous puis je l'ai fixé.


- Nous allons vérifier si ton amour est sincère...

Mes doigts placèrent une pointe sur le dessus de sa main. Elle serait assez longue pour la traverser et se planter dans le bois des accoudoirs.

- Lorsque la douleur sera trop forte, tu répondras à ma question.

Puis, sans la moindre hésitation ni un temps d'arrêt, le métal du marteau s'abattit sur la tête du clou. Sa pointe perfora brutalement la peau de la jeune femme et s'enfonça entre ses muscles, passant prés des os. Un brusque filet de sang jaillit soudainement de la plaie sous pression tandis que je relevais, non sans un certain plaisir, mon outil dans le but d'achever le travail.



[HRP : Désolé pour le retard. Ne vous dissipez pas à cause de moi]
Fleur


Fleur observait la démone, attendant les conséquences de son aplomb car elle ne doutait nullement qu'il allait y en avoir. Leur tortionnaire prit un marteau et quelques clous avant de se rapprocher de Fleur en la fixant. Elle plaça le marteau au-dessus de sa main prête à enfoncer le clou au travers de la main de Fleur. Elle n'écouta pas ce que cette dernière lui disait, fixant son attention sur le long clou qui n'allait pas manquer de s'enfoncer dans sa chair. Elle comprit juste les dernières brides de sa phrase comme "si ton amour est sincère". Bien sûr qu'il était sincère, qu'est-ce qu'elle croyait, qu'elle accepterait d'offrir sa vie sur un plateau d'argent si elle n'aimait pas l'homme qui souffrait partiellement de ses brûlures en face d'elle? De toute manière, que vaudrait la vie sans l'homme qu'elle aimait? Elle ne pensait guère à la réciprocité de leurs sentiments à l'instant présent. Tout ce qui l'importait c'était que Léonin soit sain et sauf, peu importe ce qu'elle devrait endurer. Elle chercha à se détendre, se rappelant ce que serait la douleur d'un clou enfoncer dans sa main, pour l'avoir vécu dans le passé dans son pied, bien involontairement. Elle en gardait d'ailleurs une infime cicatrice. Sur le coup, elle avait juste émis un cri, mais rien de comparable lorsqu'elle versa de l'eau sur la plaie pour nettoyer la blessure... cela lui avait fait atrocement mal. Cependant, elle était fin prête à se faire clouer les mains, par amour et pour éviter la moindre blessure à Léonin.

Elle n'eût pas le temps de prendre une grande respiration, la pointe du clou perfora sa main pour se planter dans le bois de l'accoudoir. Elle échappa un long hurlement à réveiller les morts. Des larmes se mirent à couler de ses yeux azurs sous le coup de la douleur.


AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE!!!!!!!!!!!

Le sang gicla de la plaie. La douleur était atroce, mais elle se mordit les lèvres jusqu'à s'en faire saigné pour contrôler cette dernière. Le fait de changer le mal de place réussit quelques instants, ce qui lui permit de se concentrer sur autre chose que sa main clouée. Répondre à sa question? JAMAIS! Elle releva la tête défiant son ennemie, et porta toute son attention sur le visage de l'homme qu'elle aimait éperdument, le couvant d'un regard tendre et amoureux puis l'implorant de ses yeux azurs de ne pas intervenir, qu'elle contrôlait la situation, enfin façon de parler vu que leur situation était désormais plus que critique. Elle garda l'espoir de sauver l'homme qu'elle aimait au péril de sa vie. Plus rien n'avait désormais autant de prix à ses yeux. La mort allait sans doute frapper icilieu, mais seule sa vie serait prise, si tel était la volonté du Très-Haut. À moins d'un miracle, une aide extérieure... chose qui lui semblait impensable en cet instant.

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En reconstruction...
Fleur de Monmouth
Baronne douairière de Quingey
Dame de Villers-Farlay
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