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[RP privé] La nuit de Vengeance...

Leonin


Léonin, face à Fleur, sur sa chaise dans une semi conscience.

La douleur était encore vive. Il avait encore sous les yeux ces flammes, ces fichus flammes qui étaient sur ses jambes. Il n'avait pas oublié, il n'oublierait jamais d'ailleurs. Qui sait ce quelles séquelles il aurait dans sa vie future ? Séquelles physiques ? Séquelles psychiques ? Personne pour le moment ne pouvait le savoir, et encore moins lui. Il était toujours dans sa semi conscience, ce demi-coma que seule la douleur vive peu créer. Il ne gémissait plus. Depuis quelques secondes enfin, il reprenait du poil de la bête et surtout il faisait tout pour ne pas penser, pour ne plus avoir ces images de feu sur ses jambes. Doucement tout de même, il ouvrit les yeux et il vit ...

Ses jambes,ses braies, ou ce qu'il en restait, mais surtout sa peau cramoisie en certains endroits. Heureusement que le feu avait été arrêté, juste à la dernière minute sinon il aurait pu perdre l'usage de ses jambes, voire même plus ... Il avait toujours le visage baissé et son regard sur ses cuisses. Quand tout à coup un cri strident le sortit totalement de sa torpeur du moment. Il sursauta et la douleur se réveilla pendant quelques secondes. Il fit une grimace tandis que son regard se portait sur Fleur et leur tortionnaire. Elle n'avait plus ses long cheveux blonds vénitiens que Léonin aimait tant. Mais ce n'était pas le plus grave, elle avait un clou de planté dans sa main et du sang coulait de la blessure. La tortionnaire s'apprêtait à l'enfoncer encore plus. Léonin ne pouvait bouger, même s'il tentait de se détacher comme il le pouvait, rien à faire, aucun mouvement n'était possible ou presque. Il serrait les dents, préférant de rien dire, mais ses yeux étaient rivés sur ceux de Fleur, ou du moins il tentait pour lui donner du courage pour endurer ces tortures. La douleur à ses jambes avaient totalement disparue et elle avait laissé place à une haine et un désir de vengeance contre celle qui les avait emmenés ici et qui maintenant les torturait.

Par la pensée et dans son regard il envoya un message à sa bien aimée en face de lui :

Courage ! Tiens bon !

_________________
Léonin de Monmouth, Vicomte de Sellières et de Doubs
--Soap.



Soap avait à peine eût le temps de récupérer de la dernière bataille qu'il se retrouvait à nouveau embringué dans un nouvel affrontement. Apparemment, Agato avait du prévoir leur venue et avait fait appel à tous ses comparses les plus louches pour leur tomber dessus. Alors qu'il évitait les coups de taille maladroit du félon, il se maudit pour s'être fait berné aussi facilement. Comme quoi l'on pouvait être doué et tout de même commettre des erreurs.
Le problème, c'est que l'adversaire détenait des informations capitales pour pouvoir retrouver le comte et sa compagne. Il ne pouvait se permettre de lui rompre la nuque ou lui renvoyer la lame, comme il l'aurait fait pour n'importe quel autre agresseur. Forcé d'user d'esquive et de son agilité, l'homme tenta de le démunir. Dans son dos résonnait déjà les entrecroisements d'armes entre les mécréants et ses compagnons. C'est à cet instant qu'il entendit Caro le menacer de mort.
En fuyant un coup d'estoc, Soap pivota sur le coté. L'élan emporta Agato plus en avant, cisaillant le vide de son arme tandis qu'il laissait le champ libre de sa tête. Il lui passa un bras autour du cou, l'autre allant entraver le bras armé de l'ennemi puis, tout en l'envoyant s'écraser contre le mur d'en face, Soap répondit avec un sourire dévoilant des dents toutes blanches :


- Je le savais que tu regrettais nos bons vieux échanges dans la boue Rose Noire. Ce sera un réel plaisir...

Puis il reprit son combat dans le but d'immobiliser complétement Agato.
Caro
Tout cela commençait à estre des plus pénibles et j’en étais à me demander si nous allions en arriver au bout et retrouver Fleur et Leo en vie. Cette femme avait réussit à rameuter tant de personnes, mais si seulement ils savaient à qui ils avaient eu affaire ….

Ces pensées me traversaient l’esprit alors que je me défendais comme je pouvais. La douleur de la blessure faite auparavant je ne la ressentais pas, trop occupée à sauver ma peau. Trancher dans le vif, je n’avais pas le choix. C’était eux ou moi et pour moi il était hors de questions que ma vie se termine ici dans un quartier malfamé, laissant mes amis, mon époux, ma fille sans moi. Oh que non mon heure n’était pas encore arrivée…

Les épées s’entrechoquent, ou alors ma lame allait briser les manches de bois qui tentaient de m’infliger corrections pour me faire courber l’échine… et après quelques échanges un manche se brisait, une peau était entaillée, la rage et la colère étaient revenues au galop et c’était sans compter la remarque de Soap qui n’en loupait pas une. De dominant à dominant je ne sais lequel des deux aura le dernier mot

Sans me tourner pour le regarder et alors que mon épée se dirigeait vers un autre manche….


Ton combat de boue tu te le mets là où je pense….. et change de refrain tu en deviens lassant…. Mais je vois qu’il t’en faut peu pour te satisfaire….. tu ferais mieux de nous sortir de cette m**** au lieu de penser à ton propre plaisir…..

Non mais c’était bien un homme ça !! échanges dans la boue, je vais t’en donner moi des échanges dans la boue !!!!… et de me reconcentrer sur le moment présent pour esquiver une attaque

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[en cours de modification]
Baronne douairière d'Autry
Dame de Toulouse-le-Château
Galin_percheron
Dans une ruelle à sens unique, deuxiéme heure.



MOUAHAHAHAHAHAHAHA !
Encore de la bagarre !!!


Le cri du nain avait raisonné bruyamment dans la rue tandis qu'il plongeait sa hache dans le ventre d'un malheureux.

- Bats-toi au lieu de gémir, femelle ! S'écria-t'il en esquivant un coup de couteau.

Sans songer à ce que serait la réponse de la jeune femme, trop occupé à se régaler des pauvres attaquants inexpérimentés pour la plupart, Galin retira sa lame et l'envoya dans la rotule d'une nouvelle cible. La force de l'impact et le tranchant de l'acier lui supprima son membre et il chuta dos au sol, juste à coté de sa jambe amputée tandis qu'il hurlait à la mort.

- Ah !!! Et de sept ! Oui ! Sept choppes de bières sur ton compte femme !

Un brun armé d'un gourdin recula de quelques pas en fixant son camarade à l'agonie et la hache encore ruisselante. Il sentait la peur à des mètres à la ronde. Le nain, lui, s'approchait avec une étrange lueur d'avidité dans les yeux.

- C'est bien ! Va y'en avoir bientôt une huitiéme...Petit, petit, viens donc là !!!!

Mais le brun prit de panique détala en prenant ses jambes à son cou. Il n'imagina pas un moment que le guerrier s'était emparé de sa petite hache de lancée et l'avait envoyé de toutes ses forces en un cri puissant et viril. L'arme tournoya dans les airs en sifflant puis vint se planter avec violence dans...l'une de ses fesses.
Un cri de surprise accompagna le choc de sa chute alors qu'il se mettait à ramper vers l'extérieur, certain de sa mort imminente. Le nain s'approcha avec l'idée de le finir lorsque, ayant amorcé son geste, il se contenta de retirer son arme en ignorant le mal supplémentaire qu'il causait.


- Teuh ! Cette vermine ne fera plus de mal ! L'ira mendier avec son séant en morceaux !!!

Il s'approcha ensuite de Caro.

- Eh oh ! Ca compte quand même pour huit !!! Et c'est pas fini !....Enfin j'espére...



[Surtout, restez tous concentré. Je veux terminer ce RP dans les régles même si ma fréquence est moindre. Continuons ensemble...]
--Vengeance



Cette belle et brave petite fleur avait les mains clouées par deux-trois morceaux de fer sur chaque accoudoirs. C'est avec avidité que j'observais le sang fuir des plaies sous pression pour venir goutter le long du bois. Je respirais l'odeur du sang, le regardait perler sur mes doigts cueillant le liquide visqueux tandis que je me délectais des gémissements de douleur. Dans un moment d'intense extase de monstruosité, je me suis redressée pour lui déchirer ses vêtements, la mettre à nue pour que la honte et l'humiliation vienne la saisir. Des craquements s'élevaient de concert avec les morceaux de tissus qui se séparaient, dévoilant finalement une belle poitrine que je ne manquais pas de fixer avec une fascination de déviante. Un ongle plein de sang passa le long de son épiderme, remontant jusqu'au sommet de l'un de ses seins en y laissant une longue trace rougeâtre. Mes dents malmenèrent ma lèvre inférieure.

- J'aurais bien aimé avoir de si beaux atouts...Ça me rend jalouse...

La pointe d'un couteau remplaça mon doigt.

- Je pourrais te les découper et ôter en toi tout ce qui fait ta féminité. Ce serait des plus agréables de détruire un être plus beau que moi...

Un sourire carnassier illumina mon visage. J'ai pressé sur la dague de plus en plus fort, jusqu'à ce que la lame pénètre d'un bon centimètres et tienne seule dans la peau. Mon regard passa alors sur le comte, seul homme dans la pièce et pénible faiblard qui n'avait même pas tenu à l'introduction. Un peu de feu et le voilà déjà complétement sonné. J'ai repris la dague en veillant à l'avoir tournée dans la plaie avant de la retirer puis je me suis approchée doucement de lui. Je l'ai rappelé à la réalité en enfonçant l'un de mes ongles dans l'une des auréoles noire puis mes lèvres atteignirent son oreille avant d'y souffler :

- Ta belle, je la laisse en vie si tu me donnes ce que je souhaite. Mes hommes l'assommeront, panseront ses plaies et la relâcheront devant l'antre des prévôts. Je ferais en sorte qu'on t'en raméne une preuve. Si tu refuses, je vide le reste de mon huile de baleine sur son joli petit minois et j'y met le feu. Toi qui en a fait l'expérience, imagine un peu ce qu'elle endurera...

J'ai coupé ma proposition d'un ricanement.

- Et tu peux me croire, oh oui, je le ferai. Elle ne m'est pas utile dans mes desseins, ce n'est qu'un poids mort que je peux égorger sous tes yeux à tout moment. Tu as le choix de sa survie ou de sa mort...

J'avais bien évidemment veillée à ce que la jeune n'entende rien pour que seul, son comte cheri, puisse choisir. Mon regard qui alla à la rencontre du sien était cruel, véridique. Il y verrait que ce n'était plus des menaces mais, avec l'aide du ton employé, une promesse réelle.
Fleur


Hurlements de douleur, cris insupportables aux oreilles, voilà ce à quoi était réduite Fleur. Le premier clou, elle avait réussi à changer son mal de place, mais les deux autres, elle en ressentait la vibration dans tout son corps, comme si on perforait sa chair à différents endroits. Elle avait affreusement mal, et encore c'était un euphémisme vu la douleur atroce qui se répercutait dans tout son être. Son visage était déformé par cette douleur lancinante, tordu en grimaces affreuses qui faisaient oublier ses beaux atours. Pourtant, la seule pensée qui lui traversait l'esprit était de savoir comment allait son cher et tendre fiancé. Comment vivait-il la chose? Elle puisa en elle, la force nécessaire pour rester éveillée. En d'autres circonstances et sans la présence de l'homme qu'elle aimait en face d'elle, elle se serait laisser aller à perdre connaissance, mais là elle se l'était interdit. Elle devait garder le centre d'attention de leur tortionnaire, peu importe ce qui pourrait lui arriver. Elle tenta de faire fi de la douleur, mais sans trop de succès, relevant les yeux vers la démone qui se trouvait à quelques centimètres d'elle, recueillant le sang qui giclait de ses plaies pour se déverser le long du bois de la chaise. Puis soudain, sans qu'elle prévoit le coup, Vengeance se redressa et lui déchira ses vêtements, la mettant totalement à nue. Fleur était pudique et de se faire tant malmenée la fit rougir de honte. L'humiliation que lui imposa cette folle la saisit au plus profond de son être, elle baissa les yeux ne pouvant se couvrir et cacher sa nudité. Elle resta prostrée, plus aucun son ne sortit de sa bouche. Elle n'osait regarder son fiancé et ne s'aperçut nullement que la démone s'était approché de lui pour lui parler. Paroles d'ailleurs qu'elle n'entendit pas, n'étant plus consciente de ce qui l'entourait tant elle se sentait humiliée. Comment cette femme avait pu oser la mettre à nue de la sorte devant son fiancé? Elle était choquée... et le mot était faible. Elle pria... c'est tout ce qui lui importait maintenant, prier Aristote de lui pardonner d'avoir été aussi faible et de pas avoir su protéger ceux qu'elle aimait, dont son fiancé. Elle le pria de lui pardonner de se trouver en si méchante posture et d'être dénudée... là sans avoir pu empêcher cela. Elle le pria de laisser la vie sauve à Léonin... quitte à prendre sa propre vie... voilà où elle en était rendue. Il était temps que les secours arrivent... car sa raison ne tenait qu'à un fil désormais.

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En reconstruction...
Fleur de Monmouth
Baronne douairière de Quingey
Dame de Villers-Farlay
Leonin


Attaché sur sa chaise et à moitié conscient.

Il allait mieux maintenant, enfin du moins il le pensait. La douleur avait disparu, ou presque. Et c'était bien le "presque" le problème. Non qu'il n'était pas douillet, mais la vision des flammes sur ses jambes l'avaient largement ébranlées. Lentement, il reprenait ses esprits et il relevait la tête. Cela lui prit quelques secondes et enfin il commençait à comprendre et à entendre ce qu'il se passait autour de lui. Il ouvrit les yeux et il regarda Fleur qui était en face de lui. Il remarqua tout de suite qu'elle avait les mains cloués au bois de la chaise et que de ses plaies coulaient du sang. Il fit la grimace, pas à cause du mal sur ses jambes, mais à cause de ce qu'il voyait.

Il regardait impuissant à ce qu'il se passait devant lui. Il n'avait pas pour le moment beaucoup de force, mais petit à petit il reprenait du poil de la bête. C'est justement à ce moment-là qu'il vit Vengeance se relever après avoir parlé à Fleur et lui déchirer carrément ses habits. Fleur, la magnifique Fleur se retrouve à moitié nue devant cette folle qui en plus de ça la touchait. Et lui, en face, ne pouvait rien faire, toujours attaché à sa chaise. De nouveau elle recommençait à la torturer, à lui enfoncer une dague. Il ne disait rien, préférant garder ses forces pour la suite, car il le comprenait bien qu'il y aurait une suite, et elle ne serait guère réjouissante pour les deux amoureux.

C'est juste à cet instant qu'à nouveau elle retira sa dague et s'approcha de lui. Pour bien le réveiller, elle enfonça dans ses chairs meurtries de ses jambes ses ongles. Il grimaça un peu et enfin, il fut totalement réveillé et enfin il reprit parfaitement ses esprits. Il écouta avec attention ce qu'elle lui disait. Sa proposition était alléchante et intéressante. Il pourrait accepter, il préférait que ce soit lui qui soit torturé qu'il endura à la place de sa belle-aimée. Devait t-il la croire ou pas ? Elle ricane et ça ne donne pas envie de la croire. Et puis, quelle serait sa preuve ? Pourtant, lorsque son regard croisa le sien il y vit un promesse réelle. Mais malgré tout, il se demandait si ce n'était pas encore un autre piège. Mais en se remémorant la proposition, il n'avait finalement pas le choix.

Tant pis, il fallait tenter d'une façon ou d'une autre. Alors il répondit tout doucement :

Je suis d'accord ... Faites donc ...

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Léonin de Monmouth, Vicomte de Sellières et de Doubs
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