Ahounignaou
Kurume - hors de la ville - au campement
La nuit est longue, si longue lorsque sous les zoris des fourmis semblent vous pousser vers l'avant. Les hommes sont prêts, elle a fait le tour des Ogasawara et puis des hommes de sa lance en général. Tous sont impatients, même son père qui semble renaitre. Né pour la guerre, enfin dans son élément.
Hikari n'est pas en reste. Qui a une bonne partie de la soirée astiqué et lustré kurayami, son katana. En elle elle est entrée, en osmose avec ses sabres elle est. Ensemble ils ont envie d'en découdre. Pour Otomo.
Le camp est animé, peu semblent pouvoir dormir cette nuit. Des feux ici ou là sont allumés, des rires fusent, la joie règne. Partir à la guerre est un honneur pour un nippon digne de ce nom qui aime sa terre. Seuls les chevaux semblent comprendre que demain ils auront besoin de toutes leurs forces. Parqués dans un coin ils semblent dormir, pattes arrières légèrement soulevées.
Dans l'esprit d'Hikari les images se suivent ou se superposent. Le domaine à Kumamoto, les amis à Kurume, Fusihara, Za, et tant d'autres lui viennent à l'esprit. Elle aurait aimé les avoir à ses côtés. Et puis il y a le traitre, celui qui a filé discrètement vers l'ennemi viscéral. Elle attend, elle espère le croiser sur un champ de bataille et lui faire payer la salissure qu'il a apporté à son nom en partant ainsi guerroyer avec... elle n'arrive pas à penser le nom sans avoir un haut le coeur. La roue tourne.
Les clans d'Otomo se sont retrouvés pour un seul et même combat, la grandeur d'Otomo. Un seul navigue de son côté, mais qui en est surpris ? la soif de pouvoir les a menés vers leur future perte. Elle espère être au premier rang pour y assister notre Ogasawara. Si les jours à venir lui laissent la vie sauve.
Mais quelle plus belle mort que celle qui vous prend alors que vous vous battez pour vos terres ?
Mais la nuit est longue. Le temps s'écoule trop doucement pour elle. Elle aimerait déjà être sur place, sortir Kurayami et se battre. Alors assise contre un arbre de la forêt on pourrait l'imaginer en pleine méditation, mais non, elle repasse dans sa tête tous les enchainements, toutes les danses apprises et qui jusqu'ici ont fait d'elle une combattante digne de ce nom. La tête doucement roule sur le côté alors qu'elle imagine une passe ou un mouvement d'évitement. Hikari se bat déjà.
Alors certains pourraient dire qu'elle est une barbare, qu'elle est sanguinaire de souhaiter ainsi se battre et qui sait... tuer. Mais la vie du bushido se construit autour de cela. Toute sa vie apprendre, souffrir pour enfin un jour pouvoir mettre en pratique son art. Défier les brigands sur les routes est une chose, affronter des soldats aguerris est un honneur.
Les yeux s'ouvrent enfin sur ce qui l'entoure. Quelques parfums de viandes ou de poissons qui cuisent sur les feux de camps arrivent à ses narines. Le froid commence à se faire sentir, alors elle se lève et d'un pas léger, sourire accroché aux lèvres, elle part faire le tour du campement.
Saluer les compagnons, tous, quel que soit leur clan, quelle que soit leur origine, les saluer, et puis surtout leur exprimer sa fierté d'être là, avec eux...
La nuit est longue, si longue lorsque sous les zoris des fourmis semblent vous pousser vers l'avant. Les hommes sont prêts, elle a fait le tour des Ogasawara et puis des hommes de sa lance en général. Tous sont impatients, même son père qui semble renaitre. Né pour la guerre, enfin dans son élément.
Hikari n'est pas en reste. Qui a une bonne partie de la soirée astiqué et lustré kurayami, son katana. En elle elle est entrée, en osmose avec ses sabres elle est. Ensemble ils ont envie d'en découdre. Pour Otomo.
Le camp est animé, peu semblent pouvoir dormir cette nuit. Des feux ici ou là sont allumés, des rires fusent, la joie règne. Partir à la guerre est un honneur pour un nippon digne de ce nom qui aime sa terre. Seuls les chevaux semblent comprendre que demain ils auront besoin de toutes leurs forces. Parqués dans un coin ils semblent dormir, pattes arrières légèrement soulevées.
Dans l'esprit d'Hikari les images se suivent ou se superposent. Le domaine à Kumamoto, les amis à Kurume, Fusihara, Za, et tant d'autres lui viennent à l'esprit. Elle aurait aimé les avoir à ses côtés. Et puis il y a le traitre, celui qui a filé discrètement vers l'ennemi viscéral. Elle attend, elle espère le croiser sur un champ de bataille et lui faire payer la salissure qu'il a apporté à son nom en partant ainsi guerroyer avec... elle n'arrive pas à penser le nom sans avoir un haut le coeur. La roue tourne.
Les clans d'Otomo se sont retrouvés pour un seul et même combat, la grandeur d'Otomo. Un seul navigue de son côté, mais qui en est surpris ? la soif de pouvoir les a menés vers leur future perte. Elle espère être au premier rang pour y assister notre Ogasawara. Si les jours à venir lui laissent la vie sauve.
Mais quelle plus belle mort que celle qui vous prend alors que vous vous battez pour vos terres ?
Mais la nuit est longue. Le temps s'écoule trop doucement pour elle. Elle aimerait déjà être sur place, sortir Kurayami et se battre. Alors assise contre un arbre de la forêt on pourrait l'imaginer en pleine méditation, mais non, elle repasse dans sa tête tous les enchainements, toutes les danses apprises et qui jusqu'ici ont fait d'elle une combattante digne de ce nom. La tête doucement roule sur le côté alors qu'elle imagine une passe ou un mouvement d'évitement. Hikari se bat déjà.
Alors certains pourraient dire qu'elle est une barbare, qu'elle est sanguinaire de souhaiter ainsi se battre et qui sait... tuer. Mais la vie du bushido se construit autour de cela. Toute sa vie apprendre, souffrir pour enfin un jour pouvoir mettre en pratique son art. Défier les brigands sur les routes est une chose, affronter des soldats aguerris est un honneur.
Les yeux s'ouvrent enfin sur ce qui l'entoure. Quelques parfums de viandes ou de poissons qui cuisent sur les feux de camps arrivent à ses narines. Le froid commence à se faire sentir, alors elle se lève et d'un pas léger, sourire accroché aux lèvres, elle part faire le tour du campement.
Saluer les compagnons, tous, quel que soit leur clan, quelle que soit leur origine, les saluer, et puis surtout leur exprimer sa fierté d'être là, avec eux...