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[RP] Et les clans s'allièrent

--Jiro
Vide… Esprit vide et sans tache. Seul une idée, un but… Un ordre était gravé profondément dans la chaire palpitante de son esprit : « Protection ». Né pour se dévouer, formé pour assurer sa fidélité. Ne laissant jamais son pied prendre un chemin autre ou détourné. Il allait droit à la mission qu’on lui avait assignée. Parce qu’il était le plus simple des guerrier, parce que dans ses veines coulait l’honneur que lui offrait la Iegara Ashikaga. Fidèle pour la vie et fidèle au delà de la mort.

Vide… Esprit vide et sans tache. Même devant le plus grand, sa réticente venait de cette idée lancinante : « Protection ». La vie de la fille, en elle coulait non seulement le sang de l’héritage mais de grande lignée, son sang surpassait même celui de ce Sanada. Et pourtant le Seii Ashikaga-sama avait ordonné aux femmes Ashikaga, de déposer leur front aux pieds de tout homme de sang et de position. Que cela soit au dessous ou au dessus du leur. Cela impliquait parfois que certains hommes adoptaient une attitude supérieure et là aussi les femmes Ashikaga devaient de taire et supporter. Mais Jiro avait entendu Yoshimasa dire un jour « Peu importe ce qu’ils voient, je ne les détournerai pas de leur croyance. Mes actes crieront eux même la vérité de qui je suis, non point ma bouche ».

C’est pourquoi il s’inclina devant le Puissant Chef Sanada et obéit s’inquiétant du pourquoi de tout ceci. « Déjà, comment savait-il pour Akemi ? Et que voulait-il faire d’elle ? ». Jiro fit glisser la porte des appartements, s'inclina extrêmement bas, les bras le long du corps et annonça l’homme:


- Honorable Ashikaga-sama, Sanada no Amateratsu du clan Sanada souhaite par vous être reçu.

Puis l'introduisant, il se posta ensuite au coté de la jeune fille, le visage presque grimaçant. Au coté? Non, si près qu'il la touchait presque, décidé à montrer qu'il la protégerait au prix de sa propre vie. Quand il vit comment elle salua le Maître, c’est maintenant un grognement qu’il dut retenir du fond de sa gorge. Un léger hochement désapprobateur indiqua sa pensée : « Si Ashikaga-sama était là… ». Mais il garda cette pensée pour lui, se fixant sur sa mission: Protéger!
Samouraie


[Sur les remparts d'Hita...]

Rien n'était plus touchant que les sanglots et le chagrin d'une femme...
Décontenancé par le désespoir de sa sœur, Sam tapotait maladroitement la main de Chani pour la réconforter.

Il n'avait pas les mots, ni l'art, ni la manière...Il avait toujours été un peu gauche dans ce genre de situation.
Il lui tendit sa fiole de saké sans dire un mot, et fut soulagé d'être interrompu par l'arrivée d'un coursier en charge d'un message à son attention.

Entre mille, il aurait reconnu ce parfum. Il glissa le parchemin dans son obi. Il le lirait plus tard...


Allons, Chanichou, sèche tes larmes, Poum se charge de tout.
Il sera toujours temps de la pleurer et de lui rendre un dernier hommage. L'heure est à la raison, rien ne doit détourner les esprits de notre objectif.

Le coursier qui venait de lui remettre un plis de son épouse, n'avait pas bougé d'un pouce et se tenait toujours face contre terre...

- Tu peux t'en retourner, il n'y aura pas de réponse ce soir!
L'autre, les yeux toujours baissé au sol, l'air embarrassé...

- Honorable Kenji, j'ai d'autres nouvelles pour vous.

- Parle!

- C'est plutôt d'ordre privé...

Sam se leva d'un bond et fit signe au messager.

- Suis moi!

Les deux hommes s'éloignèrent de quelques pas, à l'abri de toutes indiscrétions...

- Qu'as tu de si personnel à me confier?

- C'est à propos de votre épouse honorable Kenji, elle a été aperçue en gargote en compagnie d'étrangers!

Le chef des To-Yuushi convia l'homme à entrer sous sa tente et lui tendit une coupelle de saké pour le mettre en confiance...

- Dis m'en plus! Quels étrangers? Qui t'a demandé de m'informer? Parle, je vais pas t'étriper bon sang!

- Celui qu'on ne nomme pas, il veille sur elle jour et nuit comme vous le savez. Il m'a chargé de vous dire que Mahiro Sama n'en fait qu'à sa tête, elle use de subterfuges pour échapper à sa vigilance et quitter le château en toute discrétion.

- Tu veux dire qu'elle s'éloigne des enfants et qu'elle court au village dans son état sans protection?


- Elle a été aperçue en compagnie de Nath le Sempeï, et aurait retrouvé dans le plus grand secret une vagabonde qui se fait appeler Yu et qui vient d'arriver à Kurume.
La richesse de ses vêtements laisse à penser qu'elle n'a rien d'une vagabonde. Celui qu'on ne nomme pas craint qu'il s'agisse d'imposture et de conspiration. Il attend vos ordres pour agir!


La colère montait graduellement à chacune des paroles prononcées par le messager...

- Vas! Dis lui de resserrer la surveillance autour de Mahiro de jour comme de nuit, et de placer une personne de confiance sur les talons de cette étrangère qui se fait appeler Yu, je veux des rapports complets sur ses activités, ses allers et venues et surtout sur ses origines.
Qu'il se tienne prêt à mettre mes enfants en lieu sûr à la moindre alerte! Il connait mes plans!


Sam lui glissa dans la main une bourse pleine de kobans...

- Pour ta peine! Reviens moi au plus vite, je veux être informé des moindres détails de cette affaire!


Une fois seul, il s'empressa de lire la missive de son épouse pour trouver des réponses à ses interrogations...
Rien des nouvelles qu'il venait d'apprendre n'y paraissait.
A quel jeu jouait elle? Pourquoi ces cachoteries et ses manigances?
Furax, Sam explosa d'un coup de pied un tabouret qui se trouvait sur son chemin...


Je vais lui en donner des lapinous des bois! Crois moi qu'elle va s'en souvenir!



_________________
Nath.25
[Au château des Sanadas]

Le vieux Nath avait réussi. Il avait emmené Mahiro jusqu'au domaine sanada et elle allait accoucher dans sa chambre, conformément à ce qu' elle désirait. Sa mère, Yu, l'avait accompagnée et l'aidait maintenant à accoucher. Les deux femmes se reconnaissaient maintenant comme mère et fille. Les deux chevaux allaient être rendus à leurs propriétaires respectifs, et la charrette était payée, largement payée! Chihiro lui avait promis de lui offrir un saké....bref tout était parfait! Ah! Quel baka ce Nath! Il oubliait qu'il devait écrire une lettre pour prévenir Samouraie!!
Il sortit de quoi écrire et commença:


Citation:
Cher Samouraie-dono,

L'heure n'est pas à la flemmardise, ni au repos! Mahiro-dono a réussi, je ne sais comment, à échapper à ses gardes et est venue jusqu'à Kurume se glisser en gargote. Elle y a retrouvé sa mère, mais ce n'est pas l'objet de ma lettre. Tu connaitras les détails plus tard! En pleine gargote, le bébé a décidé que le moment était propice à sa sortie. On a donc du la ramener au domaine, chose pas facile mais faite! (Je te passe encore les détails.) Elle est en train d'accoucher, et, pendant le voyage, elle t'avait plusieurs fois réclamé. Tu dois assister à l'accouchement de ta femme, Ama-dono comprendra tres bien! Cours, vole, et sois là à tant! Mahiro-dono a l'air de souffrir bien plus que pendant l'accouchement des triplés!! Elle a besoin de toi à ses côtés! Dépèche toi!
Ici, on attend le jeune père avec impatience!

A bientôt,
Nath


Il confia la lettre à un gamin qui avait l'habitude de faire ce genre de commissions pour le vieux. Il lui murmura:

Samouraie du clan sanada, sur les remparts d'Hita! Dépêche toi, c'est plus qu'urgent!

Et il s'endormit, terrassé par ce dernier effort.
[/quote]
Samouraie


[Sur les remparts d'Hita...]

Le manque d'action et l'ennuie commençaient à le rendre nerveux. Le chef des To-Yuushi se portait volontaire pour tous les tours de garde. Il devait se changer les idées pour ne pas ruminer et ne pas se laisser emporter par les dernières nouvelles...

Lorsqu'il revint au campement ce matin là, les courriers du jour trônaient déjà sur sa couche. Il était déjà bien tard et Sam avait trainé plus que de raison en gargote.
Il s'installait confortablement sur son lit et ouvrait une à une les nouvelles du jour.


Tiens! Poum!

Citation:
* Expéditeur : Poum
* Date d'envoi : XXXXXX
* Titre : XXXXXX

* Konni mon ami,

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX Réserve le saké et mets le au frais.

Que les kamis te protègent.


Sam sourit à la lecture de ces mots, le saké attendait depuis un moment déjà.
Des nouvelles de Hasekura, parti porter quelques offrandes aux Kamis et sur le chemin du retour.
Quelques notes des chefs de clans et de familles... Quelques plaintes pour agressions dont il devait s'occuper rapidement et une lettre du vieux Nath.


Bon sang de bois!

Elle avait vraiment déjoué la surveillance de sa garde personnelle...Retrouvé sa mère? Quelle mère? Elle a pas de mère?
"Tu connaitras les détails plus tard!" Non d'un cul de jatte! Comment peut il me passer les détails! Il perd la tête?
"le bébé a décidé que le moment était propice à sa sortie.....Elle est en train d'accoucher, et, pendant le voyage, elle t'avait plusieurs fois réclamé. Tu dois assister à l'accouchement de ta femme, Ama-dono comprendra très bien! Cours, vole, et sois là à tant! Mahiro-dono a l'air de souffrir .......Elle a besoin de toi à ses côtés! Dépêche toi! "

Sam lu et relu plusieurs fois la lettre de Nath. Il était coincé là, pris au piège comme un rat!
Impossible de quitter la place.
Impossible en ces heures sombres de se rendre au domaine de Sanada.
Même pas la peine de poser la question au Sempeï, d'une heure à l'autre ils se mettraient en marche.
Impossible de lâcher les To-Yuushi à un moment aussi crucial!
Et cette mère qui sortait de nul part! Un traquenard, une conspiration pour attenter à la vie de ses héritiers en profitant de la faiblesse de son épouse qui entrait en couche.

Sam se leva d'un bond, hurlant comme un damné pour évacuer toute la hargne qu'il contenait.
Renversant tout sur son passage, bousculant tout le monde qui se mettait en travers de son chemin.
Il devait trouver le général pour trouver au plus vite une solution et sauver sa famille...


AMMMMMMMMMMMMMMMMAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!!!!!!!!!!!!

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Chanichan


Il essayait de la consoler , cela la toucha! Fallait avouer qu son frère était un peu gauche dans ce genre de situation
Citation:

Allons, Chanichou, sèche tes larmes, Poum se charge de tout.
Il sera toujours temps de la pleurer et de lui rendre un dernier hommage. L'heure est à la raison, rien ne doit détourner les esprits de notre objectif.


Elle lui obéit et sécha ses larmes , de quoi avait elle l'air a sangloter ainsi alors que tant de leurs étaient aussi éloigner de leurs familles, elle ...une Sanada se devait de montrer l exemple et de garder secrète sa peine!

Elle se redressa , remonta son chignon et répondit a son frère d'une voix calme mais déterminée

Oui , Poum va se charger de Kaolyn , ne t inquiète pas pour moi mon frère, ca va....tu ne me verras plus pleurer , je te le promets

Elle lui souria puis le regarda s'éloigner avec le coursier qui venait d'arriver.

Elle même continua sa garde....

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_yoshimasa_ashikaga_


Il y a longtemps au Shogunat Ashikaga - Kyoto

- Tu me dois obéissance!
La gifle retenti tout autour d'eux cuisante et particulièrement humiliante et pourtant salvatrice, accompagnée de cette voix tonitruante qui lui cinglait ses préceptes. La gamine gisait au sol, la violente volée l'avait presque assommé et ses cheveux s'étaient complètement échappés de son eboshi*. Cependant, elle n'attendit pas pour se reprendre et vivement, la fille se redressa. Sur ses genoux et les bras tendue à plat par terre, son front effleurant le sol caillouteux. Étalée ainsi aux pieds de l'homme puissant, c'est avec une force impressionnante qu'elle fit sortir un cri féroce de son petit corps:
- Hai Senseï!
A nouveau du revers, le guerrier l'envoya voler dans un mouvement qui fit onduler sa crinière au dessus d'elle, suivant le geste de sa tête. Mais à nouveau à peine heurtant le sol, elle se remit à genoux bien que plus difficilement. Sa joue était tachetée de pigments rouge tant le coup fut terrible mais les traits de son visage n'exprimaient qu'une seule chose, la détermination et sa position, la soumission. Prenant une goulée d'air pour chasser toute faiblesse dans sa voix, elle s'écria encore:
- Sumimasen Senseï!
- Lève toi, lui commanda son père.
Yoshimasa se releva donc, aucune maladresse ne trahit ni la douleur de son crâne, ni la nausée qui lui tenaillait l'estomac. Sa chevelure sombre et soyeuse lui collait au visage, lui donnant un aspect encore plus jeune qu'elle ne l'était alors. Et Son regard ne fixa pas son Père et Maître car cela aurait été une offense. Se dernier eut un bref sourire satisfait. Sa fille avait fauté en allant participer à un combat qui n'était pas le sien et avait désobéit à son ordre directe de rester au Shogunat de Kyoto. Mais s'il la corrigeait c'était par pur formalité, car en vérité c'est ce qu'il attendait de son propre enfant. Il en était fier, car Yoshimasa savait à la fois se soumettre, agir avec la dignité et l'honneur des valeurs Ashikaga et supporter le poids de ses décisions.

- Retourne à l'entrainement Kohai, et ne cesse pas jusqu'au coucher du soleil.
Sur ses mots il l'abandonna. Quand le soir fut venu et qu'il se trouvait confortablement dans ses appartements. L'enfant apparut toujours revêtue de son uniforme et la joue rougeoyante. Il l'avait fait appeler avant qu'elle n’eût le temps de se laver et apparaître en tant que fille d'Ashikaga Yoshinori, il connaissait sa fierté. Sans un mot il lui désigna un siège et s'asseyant lui même en face d'elle, il entreprit avec des gestes délicat de rafraichir son visage et apaiser la douleur que lui infligeait sa blessure. De tous, elle était l'enfant qu'il lui ressemblait le plus et s'il veillait à ce qu'elle soit digne du Chef qu'il était, il ne manquait pas à redevenir un Père en dehors du Bakufu. Aussi il la promettait à un puissant chef de clan et la tradition voulait que les épouses de bushi sachent défendre leur domaine et le gérer d’une main de fer alors que le Maître se trouvait dans les combats. Il attendait d’elle qu’elle soit en tout point parfaite.


*Sorte de coiffure guerrière.


Éveillée par la lune pleine qui baignait son tatami, Yoshimasa ouvrit doucement les yeux. Mais tout observateur qui aurait contemplé son visage si féminin dans la nuit, aurait reculé sur le regard déjà si calculateur au réveil et tant inflexible. Elle se redressa sur son séant pour fixer l’astre qui la surplombait par la fenêtre et la lueur de la Dame Blanche dans ses yeux rendit son expression plus métallique encore. Sans le moindre bruit, ni soupir, la jeune femme se leva encore vêtue de son uniforme. Elle était un silence sans fond, ses traits ne trahissant ni pensée, ni émotion. L’enfant Ashikaga était devenue un Chef, non point une épouse et Yoshimasa, usait de son prénom masculin à bonne utilité. Tuant en elle-même tout ce qui pouvait offrir de l’attrait, se renforçant et donnant le tout pour les puissants idéaux de son Clan. « Paix et Progrès »…

Enfin, elle se tourna et s’éclairant un peu d’une flammèche, Yoshimasa s’assit à son bureau pour continuer un travail sans fin. Un bruit attira alors son attention bien qu’elle ne bougea pas. Puis un petit grattement discret contre la feuille de riz de la porte et enfin le doux glissement du bois sur le sol. Lentement, Yoshimasa leva son regard et aperçu sa servante à genoux près de la façade ouverte qui attendait qu’elle l’autorise à parler ou entrer. Déposant donc délicatement le pinceau d’une main et refermant le rouleau qu’elle lisait de l’autre, elle offrit un très léger sourire à l’enfant qui patientait discrètement.


- Tu souhaite me dire quelque chose Nonoe-chan ? Viens par là ma fille.

- Un message vient d’arriver Ashikaga-sama,
lui répondit l'enfant. Vous nous aviez averti que s’il venait un message du Chef Sanada-sama, nous devions vous l’apporter au plus vite qu’il face nuit ou jour, que vous soyer éveillée ou endormie. Alors voici…

Le vélin lui fut tendue et avec un bref remerciement, Yoshimasa le prit et le lu rapidement. La lettre avait un aspect abimé et était datée d’il y a déjà un bon moment, certainement que sa nièce se trouvait en sécurité auprès des Sanada. Et la guerre… Yoshimasa ayant perdu le meilleur de ses informateurs, celui qui lui donnait maintenant quelques nouvelles était bien trop fervent à la cause Uchienne pour que ses renseignements soient d’une authenticité parfaite. Il se disait qu’une des armées d’Otomo avait été repoussée. Il était temps de retirer sa nièce de l’île. Un temps de silence puis elle lui dit sur un ton calme mais exigent:

- Tu as bien fait. Que l’on prépare mes effets, je pars pour un très long voyage. Faites éveiller mon escorte la plus discrète et envoyer un message au port pour que l’on prépare le navire. Ensuite reviens-moi, j’aurai un message à faire porter au fauconnier.


Yoshimasa préférait la voie des airs pour ses messages, les bateaux étant plus faillible de la nature selon elle. Et pendant qu’elle entendait la maisonnée s’éveiller, elle rédigea un mot à l’adresse d’une personne dont elle devait cacher le nom même par écrit. Détestée de beaucoup, eau calme et paisible mais parfois sauvage.

Citation:
Âme Guide et Protectrice,

Les cris de la guerre sur vos terres se faisant bien trop forts et bien trop pressants, je n’ai pu demeurer silencieuse à mon tour. Bien que les terres d’Oda ne soient pas plus paisibles, je tiens à vous faire savoir que je prends chemin vers vous avant que je ne sois trop prise par la politique du pays.

Ma nièce demeure chez les Honorables Sanada. Ne vous méprenez pas, je respecte et comprends vos choix, respectez dont les miens. J’ose vous parler comme étant votre amie, bien que notre dernière entrevue fût brève, je sais que vous avez reconnu en moi un trait qui nous liait. Acceptez l’amitié que je vous offre et je vous promets ma plus grande discrétion et ma neutralité comme j’en ai toujours fait preuve jusqu’ici. Vos affaires sont les votres et ne m’y mêlerai en rien.

J’ai ouï dire que vous aviez promenade sur mer. S’il vous plait, si vous apercevez des oriflammes s’éclairer d’or laissez donc passer, car cet équipage vient seulement chercher une vie Ashikaga prise au piège dans une guerre qui n’est pas la sienne. Otomo a déjà ordre de me laisser passer en paix. Enfin, je souhaite profiter de ce court voyage pour vous voir. Je crois avoir aperçu que votre esprit est assez objectif, même envers vous-même, pour que vous puissiez me narrer les difficultés que vous rencontrez. Si je me déclare être votre amie, autant vous le démontrer.

Je vous écrirai une fois arrivée en votre terre mère.
Prenez grand soin de vous petite Ombre,
Seii’ Ashikaga Yoshimasa


Le message fut envoyé à la patte d’un faucon alors que la jeune femme prenait voile pour l’autre île, direction Nakatsue dans l’espoir que le conflit n’avait pas atteint les lieux au-delà d’Hita.
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Samouraie


[Sur les remparts de Hita...]

Une discussion de la plus haute importance avait eu lieu en aparté avec le sempeï, et décision fut prise.
Une permission de 24h, le temps d’aller et venir pour s’assurer que les plans mis en œuvre prouveraient de leur efficacité…

Il devait partir dans l’instant, et c'est à Nakatsu qu'il rejoindrait l'armée et ses guerriers.

Lorsqu’il s’élança sous les yeux du Général, il s’attira quelques regards noirs et des jurons marmonnés de la part des guerriers qu’il bousculait sur son passage.

Personne n’osa le défier, à cet instant, le cavalier n’était pas du genre que l’on houspille impunément. Peut être était-ce la taille prodigieuse de sa jument ; Peut être le gris dangereux et glacé des yeux du guerrier ; ou, plus probablement, la lame nue de son katana posée à même sa cuisse.

Sam fut escorté par ses To-Yuushi sur quelques lieues. Il laissa son impressionnante escorte, dont la présence intimidait paysans et marchands , se disperser aux abords des frontières…et continua seul en direction de Sanada…


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Chanichan




Du haut des remparts , elle vit s'éloigner son frère ! Les missions se succédaient!

Elle même avait un projet dont elle avait vaguement parler a son père , a part a lui , Chani n en n’avait parler a personne et ne comptait pas le faire avant de savoir si le projet était réalisable.

Les cavaliers n'étaient déja plus que des fourmis au loin quand elle sortit de ses pensées.

Elle demanda un vélin et une plume et se mit a écrire a la personne dont elle avait entendu parler.

Quand elle eut fini ,elle roula le vélin et quémanda un coursier
Elle lui tendit une bourse

va , ne t arrête que pour manger et dormir , ne parles a personne et si tu devais être prit , manges ce message elle lui glissa a l oreille le lieu où il devait se rendre et le laissa partir avec une bourse suffisante

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Samouraie


[ Domaine des Sanada...]


Porté par les vents, il chevauchait dans la plaine. Les fantômes d’une autre vie s’abattirent sur lui. Les tourments et la douleur de son passé l’enveloppaient comme un linceul.

Maudits soient l’obscurité et le faut sentiment de sécurité qu’elle lui donnait. Quand aurait-il conscience qu’aucun lieu n’était sûr pour mettre à l’abri ce qu’il chérissait le plus au monde…

Il éprouva un curieux mélange d’émotions dans sa poitrine. Et si l’enfant n’avait pas survécu ? Et si Mahiro n’était plus de ce monde ?
Les paysages défilaient comme des ombres menaçantes au cœur de la nuit.
La tour de garde était enfin en vu. Oppressé par la peur qui l’empêchait à présent de respirer, Sam dû mettre pied à terre pour se calmer avant de se faire annoncer aux portes du domaine. Il se soulagea du poids de son armure et s’immergea dans les eaux glacées de la rivière, gonflée comme un torrent par les pluies d’automne.

Dans le plus grand silence, il poussa la porte et entra à grands pas dans la chambre. Il était magnifique dans un kimono de soie noir, les cheveux encore mouillés soigneusement tirés sur le sommet de la tête.
Il avait l’air sauvage et dangereux lorsqu’il s’arrêta net en la voyant.

Surprise, elle avait bondit hors de son lit pour se saisir du katana de son père, qu’elle avait juré de toujours garder prêt d’elle en son absence.
Puis elle rougit en le voyant, elle n’était vêtue que d’une chemise de nuit qui laissait apparaitre sa nudité dans la faible lueur que produisaient quelques flammes blanches dans un brasier.

Il l’observait de ses yeux pénétrants, gris comme l’acier.


Vous avez pleuré ?

Il s’avança vers elle et ouvrit ses bras pour l’enlacer.

Je suis désolé que vous ayez dû endurer le tourment et la douleur en mon absence.


Lorsque ses mains enserrèrent sa taille, les larmes de Mahiro prenaient tout leur sens, ses rondeurs avaient disparues, et il en déduit qu’elle avait perdu l’enfant et qu’il arrivait trop tard.

Une boule lui obstrua la gorge et il lui fut presque douloureux de lui murmurer
« Je suis désolé, j’aurai dû arriver plus tôt…je suis sincèrement désolé mon ange.

Le visage enfuit dans le cou de Mahiro, il continuait de la serrer, incapable de trouver des mots de réconfort, profondément meurtri lui-même par la violence de cette douleur qui le transperçait.

Ni vous ni moi ne sommes responsables, les Kamis auront décidé pour nous Sam !


Le cœur au bord des yeux, le chef des To-Yuushi admirait le courage, la force et la volonté qui se dégageaient de son épouse. Peut-être était elle plus forte que lui, plus résistante même à la douleur.

Il luttait pour ne pas se laisser emporter par une violente vague de désespoir qui tentait de lui arracher un cri de douleur. A voix basse, presque dans un murmure…


J’ai eu le message envoyé par Nath, je n’ai pu accourir plus tôt, les armées sont en marche sur Nakatsu, je ne pouvais déserter. Je me suis chargé d’organiser votre sécurité lorsque j’ai appris pour Yu et vos escapades en gargote. Si c’est elle la responsable, je la tuerai de mes propres mains !



Sam ! Votre fils est né ! Pourquoi vous tourmenter ! Il est en bonne santé et moi-même je me porte à merveille. Ce ne fut pas chose aisée de l’accueillir si tôt mais il est bien né ! Les larmes que vous avez surprises ne sont pas des larmes de tristesse, je me languis de vous, vous me manquez et je désespérais de vous présenter votre fils, voilà tout !

Il fut pris à contre pied par ses aveux inespérés. Dans un élan de joie il la souleva pour la faire tournoyer. La haine qu’il contenait quelques minutes plus tôt se mua en un rire sonore et assourdissant qui flotta dans la brise nocturne résonnant jusqu’à la rivière…

Il porta son regard sur son visage rieur et l’embrassa fortement et avidement. Sa chemise de nuit s’ouvrit et Sam se perdit dans un monde de sensation dénué de pensées. Sa main trouva les courbes suaves de son corps. Sa taille presque fine, ses hanches insolentes et arrondies l’invitaient aux caresses et à l’amour.
Il dut inspirer profondément pour ne pas céder à la tentation.


Je ne suis pas venu ici pour cela mon ange !

Mais je ne vous laisserais par repartir sans que vous m’ayez apaisé mon époux !


Le désir le brulait et il laissa ses mains remonter sur la finesse de ses courbes, voilant volontairement l'étincèle d’honneur qui lui commandait d’arrêter. Il lui avait promis de la laisser souffler avant de l’engrosser à nouveau.
Ne voyant aucune résistance, sensible à l’abandon et à la confiance totale de son épouse, il eut peine à se ressaisir.


Par tous les Kamis !

Il était noyé par la force de la passion, le partage de ce même désir fou qu’il percevait en elle. Lorsque sa chemise céda sous ses attentions plus aucuns remparts ne se dressaient devant lui. Elle s’arquait sous son étreinte et il mourrait d'envie de la couvrir comme un étalon, de perdre sa maitrise et de lui arracher des cris d’extase.
Alors l’étincelle de l’honneur le rappela à la réalité et il se détacha dans un sursaut de conscience, l’abandonnant gémissante sur la couche. Il se mit debout et la fit se lever à son tour.


Nous sommes complètement fous !

Il la couvrit de son kimono et l’embrassa tendrement comme pour demander pardon.

Où est notre fils ? Où sont les enfants ? Où est votre ange gardien ?

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Mahiro
La seule chose qui passa ses lévres fut un grognement sonore. Il avait le don, malgré la distance qui les séparait, malgré son visage fatigué, sa barbe bien installée et qui lui donnait un air encore plus viril, d'allumer ses sens, de l'emporter d'un simple regard dans les méandres de l'amour. Sauf que là, pour la première fois depuis qu'ils s'aiment, il la plantait, sans un mot, sans explication... Juste un baiser pour se faire pardonner. Il en faudrait plus pour calmer la princesse de Sanada. Ah moins que...

Votre fils, Kenji, dort dans le berceau que vous aviez fait pour Nobuyuki.

Elle tendit la main pour montrer le berceau. Elle se rajusta un peu plus, se barricadant presque dans son fin kimono. Pouvait elle avouer que son corps ne le paraissait plus aussi attrayant que ce qu'il avait été ? Oui, elle aurait pu, mais elle n'en dirait rien à Samouraie. Pourquoi lui dire d'ailleurs, la manière dont il l'avait laissée sur sa faim était peut être le signe que lui aussi s'en était aperçu. Et c'était bien normal après ses grossesses successives. Elle se leva et alla chercher le petit. Doucement elle le prit, il ronchonna un peu et grimaça. Mahiro ne cacha pas son sourire et murmura :

Oh mon tout petit je suis désolée, mais ton père est venu faire ta connaissance.

Elle le berça quelques instant, regarda Samouraie, les yeux brillants et lui mit Kenji dans les bras.

Samouraie, je vous présente votre fils, Kenji.

Elle regarda le père et le fils, attendrie, mais une pointe au coeur. Samouraie n'était là que pour un temps. Il retournerait bientôt avec les guerriers et surtout les guerrières. Elle ne vivait plus de le savoir là bas, parmi les femmes, toutes plus belles les unes que les autres. Son coeur se serra. Et si elle le perdait, si il se désintéressait d'elle... Elle se ressaisit, ne rien lui montrer, ne pas l'inquiéter un peu plus

Les poussins sont dans leur chambre, j'allais aller les chercher pour les coucher avec moi. Si vous le permettez, j'irais les chercher.

Quant à l'autre, je pense qu'il a du vous voir arriver et qu'il est parti ailleurs s'occuper.


Elle n'osait plus bouger, elle le regardait, le gout de ses lèvres toujours sur elle. Il lui semblait sentir encore ses mains sur elle, sa douceur.
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Samouraie


[ Domaine des Sanada...]

La tête complètement immergée dans une bassine d'eau froide, Sam reprenait doucement ses esprits. Content d'avoir fait diversion et presque fier de "sa maitrise de soi" pour une fois qu'il y parvenait.
Il finit de s'essuyer les mains et le visage lorsque Mahiro lui présenta son fils.

Ce petit bout fait de sa chair et de son sang tenait à peine dans une de ses larges mains. La peau légèrement mat, les cheveux noirs de geai, il semblait robuste et en bonne santé malgré sa petite taille.
Le chef des To-Yuushi fut pris d'une vive émotion lorsque son regard croisa celui de l'enfant et qu'il lui sourit.
Comme lui, comme son premier fils, Kenji avait les yeux gris.


Bienvenue parmi nous mon fils!Tu seras un fier guerrier comme ton père et ton grand-père!

Sam fit quelques pas dans la pièce en berçant son fils, lui murmurant déjà quelques secrets et quelques stratégies de combat, tout comme il l'avait fait avec son fils ainé, puis il vint aux côtés de Mahiro pour déposer un tendre baiser sur son front.
Merci ma douce, merci pour tout ce bonheur dont vous me comblez!
J'ai, comme vous le savez, peu de temps devant moi. Je dois encore rencontrer celle qui se dit être votre mère et votre protecteur avant mon départ. Les heures nous sont comptées et je dois me rendre à Nakatsu la nuit prochaine.


A peine avait-il prononcé ces mots qu'il avait décelé dans son regard comme un voile de tristesse, une pointe de mélancolie qu'il connaissait bien chez elle, et qui le piqua à vif bien qu'il n'en laissait rien paraitre.
Il déposa délicatement son fils dans son berceau et se plaça derrière sa femme pour l'enlacer tendrement couvrant sa nuque de baisers.


Soyez patiente mon ange, encore quelques semaines et je serai à vos côtés!

Il se garda bien de la regarder en tentant de la rassurer. Ses yeux l'auraient trahi.
L'avenir restait bien incertain pour tout le monde.

Il se serra un peu plus contre elle, des ondes de désir le parcouraient doucement. Il sentait la chaleur et la passion dans tout son être, surtout à l'endroit où son cœur battait.

Puis une pensée stupéfiante lui traversa l'esprit et il se rétracta légèrement avant de la faire pivoter sur elle même pour l'embrasser avec passion.
Il s'abandonna à toutes ses envies de l'embrasser et de la caresser, la préparant à recevoir sa fougue. Il ne pourrait se contrôler plus longtemps, peut être serait-ce la dernière fois qu'il lui ferait l'amour.


En début d'après midi, alors qu'il avait accompli tâches et devoirs, le Kenji d'Otomo reprenait la route, le cœur plombé d'abandonner ainsi sa famille.
Il rejoint comme il s'y était engagé auprès du Sempeï, l'armée Otomo no Gouhei Habatsu qui siégeait maintenant sous les remparts de Nakatsu...

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Amateratsu


Le général se trouvait debout devant la jeune fille attendant l'acquiescement de cette personne pour entrer dans sa chambre. Il sentait la tension de son gardien prêt à jaillir au moindre signe de menace.

Amateratsu le regarda dans les yeux, puis lui sourit amicalement afin qu'il comprenne que ses intentions n'étaient pas viles.
Le garde ne broncha pas et le sempai sentit les muscles de l'homme toujours tendu.
"Il ne devait pas être habitué à faire confiance trop facilement" se dit Ama. " Il ne serait pas un luxe à mes côtés lors des combats... je ne peux le détourner de sa tâche pourtant... dommage".

Face au salut de la jeune fille, dont le visage fin et la peau satiné et assez blanc démontrait qu'elle était d'une extraction noble. Toutefois elle n'était pas chez elle et il était le chef ici. Il se contenta donc de s'incliner de façon courtoise mais en gardant son statut. Il ne lui montra cependant aucun signe de condescendance et lui sourit sincèrement en répondant.


Konni chi wa Ashikaga Akemi san!
Bienvenue en terre de Kyushu...

J'imagine que vous devez être surprise par ma visite impromptue et le fait que je connaisse votre nom avant de vous avoir rencontrer... Je ne vais donc pas y aller par 4 chemins.
je suis ici sur demande d'Ashikaga no Yoshimasa sama...
Elle m'a écrit pour que je lui rende un service amical. Il semblerait que vous soyez bloqués par le conflit qui a court actuellement.
J'ai donc décidé pour votre sécurité de vous faire conduire dans le domaine Sanada afin que l'on prenne soin de vous et de votre gardien.
Mes gens auront ordre de vous servir avec respect et abnégation.

j'aimerais vous dire que vous avez le choix... Je ne me sers pas de vous comme otage et je n'aime pas bien ce genre de situation mais j'imagine que vous êtes assez sage pour obéir à votre chef de clan.


Le sempai eut un sourire pincé.

J'aimerai dans le meilleur des cas possible pouvoir satisfaire à la demande de Yoshimasa sama sans pour autant attirer sur moi vos foudres, ni celles de votre... garde.

Ama jeta un léger regard vers ce dernier. Il fit un signe de tête et des serviteurs entrèrent et s'accroupir pour saluer la noble dame.

Ces personnes vous aideront à ranger vos affaires et à les transporter jusqu'à vos chevaux. Si vous n'en avez pas nous vous en trouverons.
Nyngiou, ici présent, vous guidera ensuite jusqu'au domaine avec mes ordres.

J'attendrais dehors que vous vous décidiez... comme je vous disais je n'aime pas que l'on me refuse quoi que ce soit et je préfère le cas échéant attendre à l'extérieur.


Il s'inclina à nouveau et sortit sans attendre de réponse de la jeune femme.

Arrivé dehors il vit arriver affolé Samouraie. Après une brève explication et malgré sa crainte de voir partir son meilleur homme loin, il accepta de lui laisser 24 heures pour rejoindre Kurume et revenir. Il l'invita à rejoindre la troupe à Nakatsu et à rester prudent.

Quelques heures plus tard en effet l'armée se mettait en branle direction les murs de Nakatsu où une escarmouche entre l'armée d'Hanzo et les défenseurs avait tourné à l'avantage de ces derniers.

Le général pesta et sentit le vent tourner... Il espérait que la promesse du daimyo de recevoir des renforts ne se ferait pas attendre.

Les évènements malheureux se multipliaient autour d'eux.
A Hita, Nharia avait perdu la raison. Son attitude ébranla énormément le général qui lui vouait une confiance importante malgré les conseils apparemment sages de sa fille.

Il faudra apprendre à faire plus confiance à l'instinct d'une Sanada...

Malgré tout les préparatifs allaient bon train et le vent portait la fraîcheur de l'automne et la force de volontaires courageux.
le combat serait rude et décisif. La première bataille allait décider des suites de ce conflit.

Au bout de quelques jours Ama et Hanzo était fin prêt, Il ne désiraient maintenant plus qu'en finir avec la résistance des soldats du seigneur d'Uchi.

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Otomo no Taishi(ambassadeur)
Amateratsu


[Sous les murs de Nakatsu]

Le moment était venu.

Les quelques feuilles qui restaient sur les arbres ondulaient légèrement sous le vent frais qui venait du Nord. Ce vent était souvent un présage de mauvais augure avant les combats. Il n'annonçait pas que l'hiver période de fin des campagnes mais aussi, la parole froide de la mort sur les terres ancestrales de Kyushu.

Ama frissonna un instant et regarda les nuages qui devenaient de plus en plus bas. La neige ne tardera peut être pas cette année.

Il était juché sur son cheval de bataille. Un animal robuste et calme. Il avait une robe moins jolie et il était moins rapide que son cheval de parade mais il était sûr et puissant ce qui lors d'un combat s'avérait fort utile.

Autour de lui sa section composée d'une partie des membres de sa famille et de son clan. D'autres To-yuushi, tel Sieynoma, contrôlaient des sections un peu plus loin et enfin les sections des clans alliés protégeaient les ailes.

Il jeta un coup d'œil sur Takamoto-dono et Etsuko-dono afin de vérifier qu'ils étaient prêts. Leurs hommes les suivaient comme un seul préparés à donner leur vie pour leur chef.

le daimyo d'Otomo pouvait compter sur les clans qu'il avait sous son autorité. Ces chefs prêts à faire briller leur honneur dans le sang et la boue, dans le bruit sourd d'une lame tranchant la chair cru des soldats ennemis.

Du haut de son cheval Ama se décida à parler aux hommes.


Mes amis, mes frères, soldats des clans au service d'otomo.

Aujourd'hui est un jour qui apportera son lot de souffrance et de malheur, mais c'est également un jour qui apportera son lot de courage et de gloire. Aujourd'hui nous allons faire ce pourquoi nous sommes nés, nous allons nous battre. Nous battre pour notre seigneur, pour sa gloire et sa puissance, parce que c'est notre devoir, parce que c'est notre honneur.

Nous allons mes fidèles alliés affronter des défenseurs aguerris, des soldats retranchés mais qui ne s'attendent pas à trouver devant de tels hommes. Des hommes valeureux dont la force n'a d'égal que le courage.
Ils vont comprendre ce qu'est un combattant d'Otomo, ils vont découvrir que nous n'avons pas fait tout ce chemin pour rien.

Nous allons chasser de ces terres les vils démons d'Uchi des terres de kyushu. Nous avons un devoir envers notre seigneur et envers les kamis de nos ancêtres. Nous nous devons d'honorer leur mémoire et leurs noms. Nous devons les rendre fier de nous avoir appeler un jour "mes enfants".

Nous gagnerons où nous périrons tel est le destin des guerriers de nos terres.
Aujourd'hui même seuls les kamis pourraient nous vaincre.

Désormais nous allons attaquer sans répits, ni repos pour les faire plier. Notre volonté est tellement forte que nous plierions même le bambou au point le faire rompre!

Nous plierons le bambou jusqu'à le faire rompre!

Pour Les clans et Otomo!



Les guerriers reprirent en cœur ces dernières paroles dans un cri unique, rauque, faisant vibrer chacune des cellules des êtres vivants aux alentours, répercutant chaque voix des ancêtres otomojin morts au champ d'honneur et qui habitent l'âme de leurs enfants.

L'armée d'Hanzo lança la première la charge. Ama le cœur battant lança un cri qui sonna l'attaque. Il chevaucha devant son armée prêt à en découdre avec l'ennemi.

Les hommes entrèrent en collision dans une grand fracas.
Le général voyait ses hommes se démener au milieu de ceux d'Hanzo. Certains se sauvaient mutuellement la vie comme une seule et même armée unie dans la douleur et le son du métal s'entrechoquant.

Ils parlaient de la même voix, celle du choc sourd des katana et des bâtons sur les crânes ennemis.

Ama tentait de frapper autour de lui, mais les lâches esquivaient ses coups. Il était trop lent... il sentit à ce moment le poids des années commencer à lui peser.
Il réussit enfin à atteindre une jeune femme qu'il blessa seulement légèrement.

Soudain il entendit un énorme cri dans son dos, Poum venait d'être frapper durement et il s'écroula. Cet évènement lui fit perdre sa concentration et il vit, affublé d'une lance un autre homme foncer sur lui, sa fille Fubuki tenta de s'interposer et le frappa. Un bruit sourd le fit comprendre qu'elle avait taper dans le bâton dans le blesser. Cette homme, Lee-san, dont il apprit le nom plus tard, le frappa alors durement à l'épaule.
Le choc sourd le fit trembler de bas en haut. Il se sentait flotter et effectivement il avait été projeté en l'air.

Il avait pourtant bien remis à cette fripouille raleuse d'Alexandrosse un plastron avec une cible qui aurait dû le désigner comme cible à sa place. Les réflexes se perdent je vous assure! Normalement quand on voit une cible on frappe dedans!

La réception au sol fut lourde. Le souffle coupé, et sonné, Amateratsu s'attendait à expirer rapidement. Heureusement il avait été projeté dans la masse des alliés. Il ne fut ainsi pas achevé. Les kamis ne voulaient pas qu'il meure encore aujourd'hui.

Il se sentit soudainement soulevé sans réellement comprendre pourquoi, il ne vit que dans le flou de ses larmes une cible rouge sur un plastron...

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Otomo no Taishi(ambassadeur)
Alexandrosse
Alexandrosse mercenaire et guerrier de Amateratsu Dono avait charger avec l'armée depuis le temps qu'il attendait sa il se battait comme un Lion taillant de parts et d'autre dans la masse d'ennemis mais les techniques de combat japonaise avait tendance a le dépasser dans leur finesse et leur exécutions.

Le Géant dépassait tout les japonais d'une bonne tête, ont aurait cru un démon au milieu de simples mortels avec sa cible rouge au milieu du plastron il perdait un peu de sa superbe et la frayeur qu'il était censé inspirer fallait qu'il en touche deux mots a Ama.

Au milieu de la bataille il entendis comme un bruit sourd et un cris de vieux grigou comme il en connaissait qu'un Amateratsu.

Vivement il se retourne et aperçus le vieux a terre.


Fichtre de foutre .

L'occidental de deux bon métres se jeta dans la mêlée coup d'épaule coup de katana de pied de tête finalement la cible humaine arriva enfin devant le général a terre.
Bon il devait pas peser bien lourd, d'une seule poussée il prit le général en sac de patate sur ces épaules et recula le katana a la main se défendant de la masse compacte d'ennemis.


Hey Ama claque moi pas dans les pattes ont va croire que ces de ma faute


Il l'aimait plus que ce qu'il montrait sont vieux général et si il lui avait demander de le suivre a l'autre bout du japon il l'aurait fais sur un pied si il le fallait
Amateratsu


[Sur le champs de Bataille]

Ama se sentit à nouveau décoller du sol. Il commençait à en avoir marre de se faire prendre pour une feuille morte.
Il se sentit transporter sans ménagement telle un pierre qui roule le long d'une pente.
Est-ce comme cela que l'on prend soin d'un blessé?

Il ne savait pas trop ce qu'il se passait autour de lui. Le visage de ses amis, des êtres qui lui étaient chers apparurent dans son esprit. Il se demandait ce qu'il était arrivé à tous, s'ils allaient bien.
Le visage de douleur de Poum apparut, était-il vivant? S'occupait-on de lui aussi?

Il est étrange de voir dans certains moments comme le temps passe vite et dans d'autres comme il passe lentement. Il est étrange que les moments de douleurs, de craintes, d'angoisse durent toujours plus longtemps que les moments de joie et de bonheur.

Fubuki qui avait tenté de l'aider... allait-elle bien. Chani qui était prés de Poum... la pauvre...
Zakouri chan qui était prêt de lui lors du choc, était-elle indemne?
Samouraie a-t-il pris les rênes du combat en son absence. Saura-t-il haranguer les troupes. Il étaient tombé si vite. C'était ça être un général?

Il avait envie de se maudire, il n'était plus là pour ses proches. Etsuko-dono, Takamoto dono... comment s'en sortaient-ils?

Et lui, se faisait remuer là mener loin du combat.
Il ne pouvait l'accepter.
le général tenta de s'appuyer sur l'épaule qui le portait pour se redresser. Il poussa sur ses mains et tenta d'ouvrir les yeux. Sa voix presque éteinte lança:


... Arrête... il faut... il faut que j'y retourne...

Il poussa un peu plus fort sur ses bras lorsqu'une douleur terrible sur tout le côté droit l'étreignit jusqu'à l'âme.

Il poussa un râle de souffrance terrible et s'évanouit sur l'épaule du colosse.

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Otomo no Taishi(ambassadeur)
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