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[RP] Et les clans s'allièrent

Akiyo


Akiyo, depuis aussi longtemps qu'elle s'en souvenait, avait rêvé de devenir une guerrière . Quand son parrain avait lui avait annoncé leur depart pour faire la guerre , elle s'en etait rejouit interieurement . Enfin.... c'était l'aboutissement .

Elle avait trépigné d'impatience dans ce camp près de Nakastu en attendant les combats, et en cette aube du 6eme jour de combat , sa foi était intact , son envie aussi . Non qu'elle prenait plaisir de se battre contre des paysans et des villageois , mais elle était fière, d'appartenir à une armée, fière de se battre pour une cause, même si au dires de certains villageois ils étaient « les envahisseurs » . Elle avait confiance en ces chefs , ces décideurs qui disent que c'était pour le bien de ce village .

Elle pris donc la route dès l'aube pour les remparts, son lieu d'affectation depuis le début. En arrivant elle sentit cette odeur propre aux champs de combat , on pouvait sentir l'odeur du sang et de la mort aussi , il restaient même au sol des armes détruites , des vêtements souillés de sang et on pouvait voir que des blessés avait trainer sur le sol.
Elle distinguait à travers le brouillard des hommes et des femmes qui voulait en démordre , certains était juste armés d'un bâton . Elle pris un profonde inspiration et se mit à courir vers ces homme en criant:

Gloire aux Shendeï!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

elle se battu toute la journée aux cotés de Mitsu , Miel et son parrain Taka , on pouvait entendre des cris de blessés , des katanas qui se croisaient. Akiyo ne sut dire avec combien de gens elle combattu , mais la rage était toujours là , intacte..la faisant décupler ses forces contre ces hommes et ces femmes ...ceux qui était des ennemis.
A un moment elle se retourna et vit son parrain Takamoto tombé sous le coup d'un homme , elle le vit tombé à genoux.... au ralentis , elle eu l'impression que le temps s'arrêtait. Alors une colère sourde et aveugle monta en elle elle laissa échapper un cri rauque

NOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN

Elle se précipita en courant vers cet homme , et de toute ses forces, elle l'embrocha de son katana puis le remonta d'un coup sec dans le corps de celui-ci et le retira lentement , tout comme la vie quitta l'homme . Il y eu un instant de flottement où l'homme resta debout, puis il s'affala sur le coté ..il était mort .

Akiyo croisa le regard de son parrain et ce qu'elle y lu , la fit sourire et la gonfla de fierté. Elle hocha la tête et repartit se battre..... elle ne vit même pas que miel était tombée elle aussi. Elle ne le su que plus tard

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Samouraie


[Sur le champ de bataille]

Le tambourin de Taira rythmait leur folle chevauchée au milieu de la pagaille.

Bam!Bam! Bam! Un coup de latte par-ci, un coup de katana par là, des coups de tambourin à droite, à gauche... Le couple père et fille semblait en parfaite harmonie jusqu'à ce que le silence se fasse.

Samouraie talonnait vivement sa monture pour s'élancer vers Takamoto lorsqu'il le vit en difficulté, mais faillit choir lorsque la petite voix de sa fille l'appela à l'aide, et qu'il tira de toutes ses forces sur les rennes pour stopper la jument.


Bon sang! Elle va se faire piétiner comme une endive!
Taiiiiirrraaaaa!
Le cheval rua sévèrement avant de repartir en sens inverse. Le chef des To-Yuushi vu rouge et pris le risque de tirer sa fille de cette situation délicate, en se penchant dangereusement alors qu'il était en pleine course.
Il l'attrapa par un bras et la souleva comme un fétu de paille, presque inconsciente.
Samouraie était sur le point de poursuivre l'assaillant de Taira lorsqu'il vit Sieynoma s'en charger et lui porter un coup mortel.
Sans plus tarder il se retrancha, portant quelques coups furieux pour ouvrir le passage et conduisit sa fille en base arrière pour la faire soigner.

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Taira
[ Kékpart, entre rêve et réalité ]

Taiiiiirrraaaaa!

**C'est mouaaaa, j'ai pas fait de bitise, je promets ! je jure ! même je crache si tu veux, mais mamou elle aime pas elle dit que a fait pas bien, crie pas !!!!!!!!**
Elle avait causé ? Ah bé non, mais bon elle le pensait quand même du fond de ses vappes, elle était mais complètement dans les choux la morveuse, une claque, un coup de pied par ci, un sabot évité par là, ou comment presque réduire en bouille une gamine pas bien haute.**Papou chouchou crie po coume çà chui làààààà , mais m'entend pas suila non d'une pipe en bois, va falloir lui décrasouiller les oreilles pfftttt...**D'un côté, c'était pas plus mal qu'elle soit inconsciente la gamine, parce que sinon on l'aurait entendu chanter a tue tête, juste pour faire enrager son père une rengaine un peu casse pied ** Un ptit bain pour le chef! Un ptit bain pour le chef !*** Ben quoi ? Il l'entendait pas causer son père, et elle s'évertuait a crier pourtant .. a moins que .. A moins qu'elle ne rêvait complètement la situation, et que roulée ainsi en boule complètement assommée, elle imaginait simplement tout ce qui se passait. Panique dans sa petite tête, elle arrivait plus a bouger, même pas un 'norteil", catatrophhheeeuuuhh, elle était morte ! ** AAAHHHHH j'suis trop jeune pour mouriiiiiiiiiir ! ** Léger moment de réflexion ** Taira spice de stupide morveuse, tu penses donc t'es pas morte ! ** Soupir de soulagement imaginaire de la gamine quand elle sent son bras happé et son petit corps s'envoler ]** AAAAAAAH quoi que c'est encore que ca ?!? Espèce de sale brute lâche moi ou j'te mords, t'entends!? .. humpf non t'entends pas , raaahhhh, mais lâââ.. **.. une présence réconfortante d'un coup, et le corps d'instinct qui se recroqueville contre celui de son père. Sentiment de sécurité soudain que nulle autre personne que son cher papou n'aurait pu lui donner, si ce n'était sa mère, mais elle était pas la et Taira n'étant pas stupide, elle le gueulait assez, elle savait que si un des deux n'était pas là , ben forcément c'était l'autre qui l'avait chopée dans ses bras .. logique nan ?

Elle se sentait ballotée de droite a gauche, sans pour autant pouvoir réagir, elle allait commencer a sérieusement s'énerver ein ! Non mais une louloute qui pete une case dans sa caboche et qui peut meme pas le dire, c'est un monde ! Screugneugneu, Papou t'es une brute, t'vas me faire tomber, et pis mon zouli tambourin l'est cassé, et pis je boude ! et pis je vais mordre tous ces vilains tous moches et vraiment pas beaux parce que bouhouhouhouhou mon tambourinnnn !! Bouhouhouhou n'a bobo ma tite têteuh , et pis je veux rentrer a ma maison, et pis je veux voir mes tits frères et pis je veux aller a la chasse a la gronouille, et pis je veux rebondir sur le ventre du vioc, et pis j'ai soif, et pis j'ai faim aussi, pis je veux aller faire une balade a cheval, et pis j'aime pas le sakéééé , m'fauuut ooott chooozzzz non d'une pipe et crotte de mouche ! Et pourquoiiiiiiii personne il m'entennnnnnnnnnnnnnnd !??? Pfiou .. faut admettre que c'était mieux en silence, z'imaginez si elle avait dit tout çà ? Ah pour sur ca aurait fini de mettre a terre ceux qu'elle appelaient les vilains .. épuisante cette môme, enfin là c'était plutôt elle qui avait l'air épuisée, vautrée calée contre son zouli popa.

Arrivés là ou Samouraie voulait les mener, la môme ouvrit enfin un oeil péniblement et complètement sonnée. Bah voui rappellez vous , avant qu'elle pense tout un tas de choses, elle s'était juste faite assommer pfff .. bref ! Nous disions donc que la mome ouvrit donc un oeil et de cet oeil loucha, si si on peut loucher que d'un oeil, si j'vous j'l'dis m'enfin .. et de ce zouli nyeux louchant elle regarda donc son papou, et esquissa un léger sourire ressemblant plus a une grimace qu'autre chose avant de bafouiller un brin


Z'crois bien que j'ai pris un coup sur ma tite tête ...Dis pas a Mamou ein va nous faire caca trois poules sinon !
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Mitsu.


Après des journées à rester en défense, Mitsu ce mit enfin à l'attaque pour la seconde fois. Son moral venait et repartait. Cette journée fut bonne pour elle.
Les défenseurs de Nakatsus, toujours sur le front ce débattait tant qu'ils pouvaient devant elle. Mais de rage de voir ses amis tombés sous le coup des katanas, elle ce précipita sur deux femmes, elle était sur d'avoir le dessus.
Première attaque et un coup de katana ne blessant que son adversaire, la brunette en face d'elle ne resta pas longtemps la, elle partit en courant, de peur d'en recevoir plus.
La seconde, Mitsu ce jeta dessus et l'assena de coup de katana, elle l'a mit à terre et l'embrocha laissant le sang de la femme couler.

Taka, jamais loin d'elle, ce battait plus fort que la veille, Akiyo faisait de son mieux ainsi que tous, mais la elle vit Miel qui partait, Yukimasa, ce retrouva aussi à terre.

La journée ce termina et nous emmenions nos amis à l'infirmerie du clan. Nos effectifs diminuaient, Mitsu ce posa pres de la tente et nettoya ces armes. Voyant que Taka approchait, elle tourna la tête et le regarda. Un soupire, un regard, et elle rebaissa la tête sur son katana ...

Ses amis s'en sortiraient ils ? elle l'espérait, elle les vengerait, si il fallait que Mitsu y laisse sa vie, elle la laissera mais ses amis seront venger.

Taka s'éloigna sans rien dire. Mitsu, elle, une fois ses armes prêtes, partit ce reposé sans manger, plus la force de rien, elle pensait à ses amis, à cette guerre sans fin. Ce battre... elle était née pour ça ... mais à quel prix ... Combien allait elle perdre d'être cher ... après ses parents, son frère ....

Allongé en position du fœtus, les yeux fermés, elle sentit une présence ce rapprocher, Taka venait enfin ce coucher après de longue heures passer sans lui. Il se colla à elle, l'enveloppant de ses bras sans rien dire. Son souffle dans son cou ... Mitsu rouvrit lentement les yeux, le sommeil ne venait pas et la peur de perdre cet être la, la rongeait plus que tout. Et si lui aussi tombait ... Elle ne dit mot, ni ne bougea ne voulait faire savoir qu'elle ne dormait pas. Les larmes coulèrent lentement sur ses joues.
Il fallait en finir de cette guerre atroce, trop d'âmes s'envolaient d'un coup, trop de souffrance malgré son âme de guerrière.

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Amateratsu


[Devant les troupes ennemis]

Ama avait toujours une douleur lancinante dans le bras. Pourtant il ne pouvait plus attendre et il savait que sa place était au côté de ses hommes.

Ses hommes l'entouraient mais Samouraie son bras droit conservait l'autorité directe sur les troupes.
Le général lui faisait une confiance absolue et il avait bien compris que sa proximité d'âge avec les soldats, son courage et son talent au combat était des éléments importants pour les guerriers. Il se souvint des combats dans sa jeunesse et de sa propension à suivre le jeune chef plutôt que le plus mûr au coeur du combat et ce même s'il éprouvait un profond respect pour les plus anciens.
C'était autre chose... difficile à expliquer.

Au milieu de ses guerriers, les visages de ses anciens compagnons apparurent dans son esprit. Ceci le troubla un instant, il ne pouvait s'habituer à leur absence mais ce n'était pas le moment de pensez à eux...

Le cri de Samouraie retentit alors, la charge était donnée et le sempai chevauchait avec dextérité derrière le chef des To-yuushi. le choc fut à nouveau rude. Ama n'eut pas le temps de voir grand chose et il ne parvenait à toucher aucun de ces foutus soldats du Daimyo d'Uchi,elle même scrutant le champ de bataille d'une butte sans doute. Il était trop bien entouré par ses soldats qui ne voulait pas qu'il soit blessé à nouveau et quand un nouveau guerrier l'approcha avec un bâton ce dernier n'eut l'occasion que de le secouer légèrement avant d'être repoussé par ses soldats.
Ama fulminait mais il comprenait leurs gestes protecteurs, il en aurait fait de même et il fut plutôt rassuré et même touché par leur dévotion. Ils ne lui tenaient pas rigueurs d'être tombé le premier jour... au contraire... peut être s'en voulaient-ils même.
Il avait en outre le géant occidental prêt de lui qui semblait attendre le moment propice pour frapper. Ils sont étranges ces occidentaux, trop... raisonnables.

Soudain un cri retentit, Ama n'eut que le temps de se tourner qu'il vit la jeune Taira attrappé par son père au sol. Il observa la scène et fut soulagé. Ce n'était pas la place d'une enfant décidément... mais elle jouait si bien du tambourin de guerre.

Samouraie esquiva, eut bien de la chance... le général se demandait bien ce qui pouvait le protéger aussi bien de toute agression...



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Otomo no Taishi(ambassadeur)
Usagibushi, incarné par Amateratsu


[Au-dessus de la mélée]


Yaaaaaaaaaaaaaa, tchak tchak, Ouai comme ça vas-y une bonne peigne youhouuuuuuuuuuuuu!! t'es un bon mon champion vas-y!

Attention derrière!


L'entité étrange esquissa un geste qui fit trébucher le soldat attaquant Sam par derrière.

Héhéhé, Wouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah

Les yeux bleus de la bestiole mythique s'animèrent d'un rouge flamme!

Non mais tu croyais pas toucher mon champion na moi?!!
J'ai pas choisi ce petit gars pour rien! Un vrai crétin certes, mais j'en ai fait el roi des copulateurs, il procréait plus qu'un lapin! J'en ai fait un grand guerrier, il est fort et puissant, on le suit au combat!
Je n'ai pu en faire une personne à l'intelligence sur-développée! je n'avais le droit qu'à 2 vœux!!! foutus traditions des Kami.


Le kami tutélaire de Samouraie était fier de sa création, il correspondait en tout point à son kami, et Usagibushi était heureux d'avoir une copie conforme de lui même chez les humains!
Il avait même réussi à le marier à une femme superbe et intelligente dans un des plus grands clans du Japon. Il avait l'espoir d'être le meilleur des Kami. Alors quand cette guerre commença il avait l'espoir que son champion lui permettrait d'être reconnu là où il était un peu al tête de turc des autres kami du coin.


je te protègerais mon grand, je te protègerais...


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Samouraie


[A l'infirmerie...]

Il avait gardé son sang froid jusqu'à ce qu'il dépose sa fille sur un des lits du quartier des soins.
Bon sang ce qu'elle était petite, et encore si fragile! Qu'est-ce qui lui avait pris de l'emmener avec lui!
Mahiro lui pardonnerait jamais si leur fille ne s'en sortait pas...
Sam tenait sa petite main dans la sienne, lui baisant le front en priant les Kamis de lui laisser son enfant, de la protéger, jurant de faire offrande de toutes ses réserves de saké conservées précieusement dans les caves du château.

Lorsque Taira lui fit une grimace en guise de sourire il en tomba à genoux, les yeux brouillés de larmes de joie.


Z'crois bien que j'ai pris un coup sur ma tite tête ...Dis pas a Mamou ein va nous faire caca trois poules sinon !


Tu m'as foutu une de ces frousse! Taira! Bon sang!Tout en s'activant aux soins de premiers secours... Bah tu sais si moi je ne lui dit pas, elle le saura quand même, tu sais bien que ta mère sait toujours tout, elle a les oreilles effilées, et c'est pas caca trois poules qu'elle va nous faire, mais me mettre au régime sec et à l'eau, tu peux en être sûr!
Pas impossible qu'elle vienne même jusqu'ici pour te chercher tu sais! Je la connais!


Il finissait d'examiner sa blessure...Je crois que tu t'en es bien tirée, ce n'est qu'une égratignure, dans quelques jours tu seras de nouveau sur pied, mais je sais pas si je risquerai de te reprendre en croupe! T'es comme tonton Ama toi, au moindre coup de bâton tu tiens plus en selle!

Fais pas cette bouille ma puce, je plaisante, à toi il aura fallut deux coups de bâton! T'es plus robuste que le Sempeï. Vas pas lui répéter hein, sinon je t'affecterai à son chevet à sa prochaine blessure!


On va attendre ici que Zak où Chani viennent te faire un joli bandage. Tu en profites pour te reposer un peu pendant que je prépare une lettre d'encouragement pour nos guerriers! Les combats ont encore fait rage aujourd'hui et certains sont tombés. Je dois prendre de leurs nouvelles et les soutenir dans leur peine.

Le chef des To-Yuushi finit de nettoyer la plaie de son bout de choux et rédigea un grand nombre de missives qu'il adressa à tous les guerriers de son armée.

Citation:


Que les Kamis et la paix vous accompagnent.

A tous ceux qui ont été blessés ou ont perdu des proches lors des derniers assauts sous les remparts de Nakatsu.
Je vous écris aujourd’hui à vous, à votre famille et à votre clan, avec la conscience que mes paroles et mes actions ne pourront jamais ramener ceux que vous avez perdus.
Je demande à nos guerriers, anciens combattants, et ceux remis de leurs blessures, encore en service, de garder le moral et la volonté de vaincre. Gardez courage et espoir de bientôt aboutir.
Nous nous devons de poursuivre notre tâche en mémoire de ceux qui sont tombés et qui se remettent doucement de leurs blessures, en nous battant fièrement pour l’honneur de nos familles, de nos clans, pour la gloire et la fierté de notre Kuni .

Nous entrerons dans Nakatsu et tous, ensemble, nous prierons pour nos frères et sœurs tombés sous les assauts violents qui déchirent notre peuple.
Face à tant de douleur, l’amitié et l’amour sont peut-être les seules choses auxquelles se raccrocher. La tristesse et la douleur se partagent, au même titre que la joie de remporter une victoire.

Restons unis et plein d’espoir ! Pour la gloire ! Pour l’honneur ! Pour la liberté de tous ! Pour la grandeur de notre Kuni !
Que les Kamis vous protègent à chacun de vos pas.


« Être toujours prêt sans rien attendre »

Samouraie Sanada
Chef des To-Yuushi de Sanada
Dirigeant actuel de l’Armée "Otomo no Gouhei Habatsu"


Quant il eut donné toutes ses missives au porteur, Samouraie s'agenouilla aux côtés de Taira endormie et pria de toutes ses forces ses Kamis. Plus que jamais ils les sentaient proches de lui, veillant sur sa force, son courage et sa vigueur...

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Hasekura
[Une paire de jours plus tôt, sur le champ de bataille.]


Pare… esquive… frappe… pare… esquive… frappe…
Tel était devenu son mantra. Des gestes sûrs et maintenant rituels depuis plusieurs jours.
Telle une représentation kabuki incessante, le scénario se rejouait inlassablement devant ses yeux. Seuls les acteurs restants allongés sur les planches changeaient de jours en jours. Et lui, imperturbable, continuait sa chorégraphie de destruction. Telle était le rôle du guerrier.

Repoussant quelques peu son adversaire directe, il se dégage quelques instants pour reprendre son souffle ; de plus en plus saccadés. Journées emplies de batailles et nuits agitées prélevaient un lourd tribut. La fatigue se faisait de plus en plus pressante : teint gris et cernes violacés… le guerrier clanique n’était plus que l’ombre de lui-même.
Une brève pensée pour l’ennemi. Derrière les remparts, la situation devait être des plus intenables ! Privations et assauts incessants auraient vite fait de rendre fous même les plus courageux.

Mais si Hasekura devait bien admettre la détermination de ses adversaires, il n’éprouvait pas le moindre remord à repartir sans cesse sur le champ de bataille. La plupart de ses frères ennemis se battaient pour leurs terres et non leurs seigneurs. Ils avaient donc choisis de livrer bataille… mais il se promit qu’ils ne trouveraient que la défaite.

Une profonde inspiration et il chargea. Son cri sortant du fond de son âme.


Pour les clans ! Nous connaîtrons la victoire !

Quelques passes exécutées avec célérité grâce à l’aide d’un regain d’adrénaline. Puis la douleur…
Posant son regard sur sa cuisse gauche, il vit avec consternation le fût mat et l’empennage blanc dépasser de ses chairs.


Les lâches… Siffla-til.

Le sang coulait mais la blessure ne semblait pas trop sérieuse. Par précaution élémentaire, il devait tout de même reculer.
Mais avant même qu’il puisse tourner les talons, les ténèbres le submergèrent.

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Chanichan




[entre les murs et le champs de bataille, le jour où son frère est tombé...]

Les derniers jours avaient étés éprouvants , tant physiquement que moralement!

Chani avait du mal a faire le vide dans son esprit. Pas de nouvelles de son fiancé, même pas un mot des médecins qui le soignait!

grrrr ne savent ils pas que je m inquiète?, elle parlait tout haut s'en vraiment en prendre conscience si ce n'était par les regards des personnes qu'elle croisait.

Chaque bataille amenait son lot de bonnes et de mauvaises nouvelles..son père avait été blessé mais s'était remit rapidement , la belle Zak , la jeune Taira et tant d'autre encore.

Un nouvel affrontement allait avoir lieu...Plus que jamais Chani était prête, prête a venger leurs morts et blessés.
elle se glissa parmi les combattants , regard porté vers son frère qui lançait l assaut.

Avançant ou plutôt s'élançant dans la mêlée avec rage..plus rien ne passait dans son esprit , seuls les gestes appris pour combattre...

Chani voyait sa soeur se battre non loin de là , son père a peine rétabli , Kiki , tous se battaient avec ardeur et son frère..;quel chef il faisait ..elle le voyait au loin , elle était fière

SAMOURAIE!!!!!! il était touché , elle voulu le rejoindre mais un solide guerrier lui fit barrage. La surprise d'abord la fit reculer, elle ne l avait pas vu surgir absorbée par le combat de son frère, tout allait très vite dans sa tête , quand le katana de son adversaire fendit l air , elle se baissa et reprit position, levant son arme comme on lui avait apprit a le faire.
Dans un cri de rage autant que de peine , elle abattit son katana sur son ennemi , le blessant grièvement!

Un de moins , pensa t elle .

Elle chercha alors Sam mais déja des hommes l emmenait vers l infirmerie.

un peu plus tard....

Les combats cessèrent....le lieu était étrangement calme...épuisée , Chani se laissa choir au milieu des morts et des blessés que l on transportait ..
Comment allait son frère? était il toujours en vie?
Père? Fubuki? Kiki?

Se relevant , elle le chercha du regard , rassurée en les apercevant , elle ramassa son Katana et gagna le campement...

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Hasekura


[Deux jours avant, au campement…]

La douleur lui vrillait l’esprit. Et sa tête, véritable tocsin maltraité par un sonneur zélé, lui cuisait.
Mais la souffrance avait un bon côté… au moins lui affirmait-elle qu’il était bien vivant.

Sa respiration était toujours courte ; mais il trouva néanmoins la force d’entrouvrir ses paupières.
A première vue, il devait être sous sa propre tente au campement de l’armée clanique. A ses côtés, une aide-soignante s’affairait à préparer quelconque onguent ou cataplasme. La quiétude des lieux le rassura. Au moins ne mourrait-il pas dans la boue du champ de bataille.


Que… que s’est-il passé ?

D’une voix rendue rauque par la soif et le sommeil, il s’enquit de son état. Sur un ton qu’il n‘aurait pas voulu si sec.

La réponse lui vint rapidement, mais il ne la saisit que par bribes. Coup de bâton… arrière du crâne… ramené au campement par les compagnons d’armes… flèche… jambe gauche… blessure nette… soignée… perdu du sang… plusieurs jours de repos forcé…

Hochement de tête pour remercier la jeune femme avant qu'elle ne l’aide à boire la décoction préparée par ses soins.
Déjà le monde tranquille des rêves l’appelle, aidé par les bienfaits de la liqueur d’herbes médicinales et narcotiques.






[Au campement…]

Dans sa tente, Hasekura passa sa main à l’arrière de son crâne. La douloureuse bosse qui, il y a une paire de jours, avait encore la taille d’un œuf de petit oiseau ; était maintenant des plus réduites. Il ne pu tout de même réprimer un léger frisson lorsque ses doigts affleurèrent la chair gonflée.
Il avait échappé de peu à la mort et le savait. Pour peu que le coup fut porté à la nuque avec force, s’en aurait été fini de lui ! Même la douleur à la tête avait fini par disparaître, balayée par les soins prodigués à sa personne. Les dieux devaient encore être de son côté.

Il noua ses longs cheveux en arrière et s’empara de son katana dont il tira prestement la lame d’une bonne paume. Le reflet qui lui fut renvoyé par l’acier poli lorsqu’il posa les yeux dessus lui plu : les cernes violacés qui, il y a peu, marquaient ses paupières avaient disparues et mêmes les nombreuses estafilades qui couvraient sa peau s’étaient pour la plupart cicatrisées. Elles ne laisseraient que peu de marque.
Il en soupira d’aise et reporta son regard plus bas -sa cuisse gauche. Le bandage qui entourait cette dernière n’avait plus qu’une toute petite auréole de couleur carmin. La flèche n’avait pas été empoisonnée et les soins reçus s’étaient révélé des plus efficaces.

Oh que oui ! Les divinités protectrices continuaient de poser sur lui leur regard bienveillant !
Il en rit de bon cœur tout en se levant. Tout ce dont il avait besoin était d’un peu d’air frais à présent.

Poussant les pans de sa demeure de campagne, il déambula quelque peu à travers le campement. Il accrocha rapidement le regard courroucé de la jeune aide-soignante ; et lui répondit d’un regard amusé et d’une élégante courbette. Il prendrait le temps de la remercier comme il se devait plus tard. Cette dernière, occupée avec d’autres « passants », se contenta de hausser les épaules avant de retourner à sa tâche.

L’air vivifiant lui ramena des forces. Très bientôt, il se sentirait capable de retourner dans l’enfer des combats. Seule la petite raideur de sa jambe blessée l’inquiétait.
Il avisa d’une petite prairie à l’écart. Quelques katas devraient lui permettre de retrouver une meilleure souplesse.

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Taira
[ Dans le coin des blessés ]

La morveuse avec sa grosse bosse sur la tete s'amusait a compter les zoziaux qui lui tournaient autours de la caboche. Après tout c'était une belle facon d'apprendre a compter ein !

Unnnnn, deuuuuuuuuuuuuuux , troiiiiiiiiiiiiiiis !

Et ramping carpette sans carpette pour aller visiter les autres blessés, et faire ce qu'elle savait faire de mieux, le pitre ! Bé quoi ? Paraissait que ca faisait rire, et quoi de mieux que le rire pour soigner les bobos ? Pis ses bisous aussi, ils étaient magiqueuh ! La morveuse rampait aussi a une autre recherche, parce qu'elle s'ennuyait a devoir rester comme ca, sans bouger, alors à chaque personne qu'elle allait voir et qui était conscient la question était

Diiisss t'aurais pas trouvé un amoureux pour moi quelque part ? Dis pas a Papou ein ! Sinon il va gronder !

Et la morveuse disparaissait aussi vite qu'elle était apparue , jusqu'a ce moment ou elle s'était levée d'un bond d'entre deux trucs qui la cachaient bien. Son papou venait d'arriver, mais pas pour la voir nan nan nan , il était pas bien son papou la . Et hop, ni une , ni deux la gamine débarque en courant comme une furie, les sourcils froncés et un regard qui en dit long sur sa colère mélangée de son inquiétude

Quiiiiiii n'aaaaaa ossééééééééé faiiire maaaaaaaaaal a mon papouuuu ??? Houuuuuuu je vais le bouffeerrr !!!

Clac clac , les quenottes sortie et la gamine totalement démontée

Chaniiii, j'veux viendre avec toi, un tambourin ! mes dents ! J'vaiiiis smordreeeee ce vilainpabooo méchaaaaant !

Hé bé voila, ou comment mettre Taira véritablement en colère
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Samouraie


[A l'infirmerie du campement...]

Il s'attendait vraiment pas à occuper un de ces lits encore vacants lorsqu'il avait quitté son bout de choux la veille en la recommandant aux Kamis.

Une méchante entaille dans la cuisse le tenait cloué au lit pour quelques jours.
Plus qu'insupportable à rester inactif, le chef des To-Yuushi fut transporté loin des blessés et des mourants, que son humeur massacrante empêchait de se reposer.
Il n'y avait guère que Hasekura qui le supportait, et encore, son ami savait que ce n'était plus qu'une question d'heures puisqu'il reprenait du service.

Samouraie fut mis à l'isolement avec une jarre de saké et sa fille Taira, qui tambourinait à nouveau sans se soucier du reste du monde.
L'une tapait sans cesse sur son machin, tandis que l'autre gueulait comme un putois et vociférait du matin au soir en maudissant pour 7 générations le Nasukien qui l'avait entaillé.

Du statut de seigneur de guerre en quelques heures il était passé au statut de paria, tellement il emmerdait tout le monde a essayer de se lever, et à piquer des boken pour s'en faire des attèles pour se déplacer.
On interdit aux infirmières d'aller le soigner où de tenter de lui changer ses pansements.
Décision fut prise de faire venir son épouse pour le calmer un peu et pour tenter de canaliser sa mauvaise humeur.
Mahiro et toute leur tribu étaient en route pour gagner le campement(ouai, sans dec, les 4 mioches, l belle maman Yu., et la magnifique princesse de Sanada)
Le Sempeï avait même eu la charmante attention de faire venir Oki-chan Yu. pour que la famille soit au grand complet...grumph...

Inutile de préciser que Ama faisait un crochet à distance de sa tente, à chaque fois qu'il visitait les blessés. La rumeur courrait qu'il avait oublié de faire offrande d'un bout de viande confié par Sam à l'attention des ses Super Kamis... et que, bien sûr, c'était pour ça que Sam était tombé lors du dernier assaut...

Tout en noyant sa hargne dans le saké dont il avait déjà fort abusé, Sam observait sa petite Taira assise sur sa couche à essayer de sortir d'autres sons que le "Bam" exaspérant de son tambourin.


Laisse tomber cet engin de torture et vient près de moi ma puce, je vais te raconter une histoire rien que pour toi!

Sam laissa sa fille se blottir contre lui et l'entoura de ses bras. Il oublia pour un instant sa mauvaise humeur et retrouva sa légendaire tendresse paternel.

Tu sais que maman arrive demain avec les petits, nous n'aurons plus une minute à nous, c'est le moment d'en profiter. Tu connais l'histoire du lapin sur la lune? Non? Et bien je vais te la raconter!

Le lapin de la lune -月の兎, tsuki no usagi - ou encore le lapin de jade est une légende qui se retrouve dans toute l'Asie.
Cette légende provient de l'illusion que l'on à en regardant la lune. On peut apercevoir un lapin pilonnant dans un mortier. Il martèlerai constamment des herbes pour les immortels.


Sam s'empressa de faire un petit dessin pour illustrer son histoire...



Un mendiant demanda de la nourriture, un singe récolta des fruits et une loutre donna des poissons échoués de la rivière alors qu'un chacal déroba un lézard et un pot de lait caillé.
Le lapin quand à lui ne sachant que récolter des herbes, s'offrit en se jetant dans le feu que l'homme avait fait.
Le lapin ne fut pas brûlé. Le vieil homme se révéla être un Sakra. Il fut touché par la vertu du lapin. Il dessina la forme du lapin sur la lune afin que tout le monde puisse le voir. C'est depuis ce temps que l'on peut apercevoir un lapin.

Tu aurais peut être préféré une histoire de gronouille? Mais tu es fatiguée, il est temps de fermer les yeux, les gronouilles ce sera pour demain ma puce!


Sam souffla la chandelle et murmura à Taira quelques comptines pour l'endormir avant de sombrer lui même dans un étrange sommeil peuplé d'animaux et de Kamis bizarres...

Samouraie se voyait en partance pour un grand voyage avec ses nombreux frères.
En chemin, la troupe rencontra un lapin blanc, qui se garda bien de dire qu'il était un Kami.

Le lapin avait la peau nue, entièrement à vif. Il semblait souffrir terriblement. Les frères de Sam lui conseillèrent de se baigner dans la mer, puis de s'exposer au vent pour se guérir. " Le lapin suivit leurs indications, mais l'eau salée creusa d'avantage ses plaies et il souffrait encore plus.

Sam s'était laissé distancer par ses frères, souffrant lui aussi d'une grave blessure à la jambe.
A son tour, il arriva enfin à l'endroit où gisait le malheureux kami-lapin.
Le lapin lui raconta sa triste mésaventure et le chef des To-Yuushi eu pitié de la pauvre bête.

Il lui conseilla de se laver à l'eau douce puis de recouvrir son corps du pollen des joncs. Kami-Lapin guérit très vite et pris la forme de Amateratsu! Non pas la déesse du soleil! Nanananan Amateratsu le Sempeï de Sanada

Il regarda Sam droit dans les yeux et lui tint à peut prêt ce langage...

" Tu es le seul à être aussi généreux, déclara-t-il à son sauveur. Grâce à toi je vais pouvoir épouser la princesse Mahiro, et je te nommerai garde du corps de Oki-chan Yu. ma future belle-mère!"

Sam horrifié se réveilla en nage, hurlant comme un putois après Ama et se ressaisit lorsqu'il se rendit compte qu'il étranglait sa fille avec les lambeaux de son tambourin...


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Mahiro
[quelque part aux abords d'Hita]


Le froid s'immisçait dans la tente. Mahiro regarda les poussins dormir et serra un peu plus contre elle Kenji qui venait de prendre son du. Elle remonta sur eux la fourrure qui les recouvrait. Elle regarda Nobuyuki dormir à poing fermé. Il était calme et c'était un réel bonheur. Il était des 3 triplets le plus excité. Remarquez, avec un père pareil, quoi de plus normal. Il avait une capacité déconcertante à inventer de nouvelles bêtises. Mahiro pensait bien devenir chèvre. Aussi l'idée de les sortir du château avait été comme un miracle. L'héritier observait tout, s'émerveillait de tout... et surtout ça l'épuisait. Il était comme Sam, il dormait peu en temps normal. Les Filles étaient plus sage... la palme du calme revenant à Sara tandis que Aïko était la plus joyeuse. Toujours à rire. Elle couvait les enfants des yeux alors qu'elle sentit Kenji se crisper sur son sein, il s'étira et bailla. Naturellement, elle embrassa son front en souriant. Il était calme.

Un bruit dehors la fit se redresser. Elle connaissait les risques d'un tel voyage, surtout avec des enfants en bas âge. Mais elle avait refusé de les laisser derrière. Jamais elle ne laisserais ses enfants. La meilleure protection est celle que des parents peuvent offrir. Le dernier rempart pour des enfants, c'est les parents. Un père prêt à tuer pour sauver son enfant, une mère prêt à mourir pour son fils. Elle était jeune Mahiro. A 17 ans elle avait déjà 4 enfants, 5 avec Taïra qu'ils avaient adoptées, mais elle était pleinement Maman. Écoutant attentivement, elle comprit que les gardes se relayaient.

Elle regarda un instant Yu. qui dormait en serrant contre elle la petite Aïko. Les enfants l'aimaient déjà. Même si Sara restait la plus reservée, mais c'était une seconde nature chez elle. Elle était craintive avec tout le monde, sauf ses parents et ses frères et soeur. Mahiro soupira. L'entente entre Samouraie et Yu. n'était pas des plus cordiale... une tension régnait entre les deux... ça serait la petite guerre de Mahiro.

Elle ferma les yeux. Son esprit vagabonda vers un campement de Nakatsu. Il entra dans une certaine tente. Elle vit son époux, méconnaissable. Depuis combien de temps ne l'avait elle pas vu ? De longue semaine. Il allait trouver les enfants changés. Elle aussi avait changé. A force de restriction et d'entrainement, elle avait réussi à retrouver son corps. Bien sur, il restait des marques de ses grossesses successives, mais il ne les verrait pas. Son coeur se serra. Rien n'avait changé pour elle, si ce n'est qu'elle l'aimait encore plus. Elle se retrouvait dans le même état que quand elle l'avait rencontré pour la première fois. Et demain... demain... Elle le retrouverait pour ne plus le quitter... jamais. Elle s'endormit comme ça, pensant, rêvant au bras de son amant de mari, de son tendre lapinou des bois.


Mahiro...Mahiro


La voix était faible et ce sont les cris de joie de Aïko qui la réveillèrent, presque en sursaut. Elle ouvrit les yeux pour voir son frère de lait à l'entré.

Mahiro, il est l'heure de partir. Demain, tu auras retrouvé les tiens et cette partie de toi qui te manque tant.


Il avait raison, elle allait retrouver ce qu'elle avait de meilleure en elle, elle allait enfin retrouver son époux... et bien plus que ça.
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