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Info:
Une simple missive, et revoilà l'aventure...

[RP]L'aventurier des passés perdus

--Le_visiteur


C'est par les flots qu'il franchit l'entrée de la Cité.

Pour autant, son périple n'avait en aucun cas été un long fleuve tranquille.

C'est que la personne répondant au doux nom de Marie De Vergy était plus que difficile à pister. Une longue enquête l'avait mené en Autrey, village voisin de Montjustin, dépendance du Comte de Bourgogne.

De là, il avait silloné la Bourgogne afin de suivre sa trace jusqu'en Bourbonnais-Auvergne. L'investigation n'avait pas été une partie de plaisir, la jeune femme, devenue une dame depuis, ayant pris la fantaisie de se présenter sous un surnom, hérité de son enfance. Cela avait été un choc pour lui. Ainsi, c'était elle, cette Marie de Vergy...

Mais arrivé en la patrie des fiers avernes, voilà qu'il apprenait que la Dame et sa famille avait migré sous des cieux plus cléments. Le Très-Haut mettait-il sa patience à l'épreuve, comme pour lui signifier que toute récompense se méritait ?

Quoi qu'il en fût, il finit par apprendre que la femme objet de ses recherches demeurait désormais sous le ciel de Gien.

Profitant de la sagesse de Sa Majesté le Roy Levan, qui avait organisé en son Royaume le transport fluvial, il avait embarqué à Moulins sous un nom d'emprunt, afin d'arriver incognito en la riante citée, autrefois dirigé par le Connétable de Richemond.

Un rapide passage au cadastre l'amena alors devant le numéro 15 de la rue des Artistes, nouveau domicile de celle qui lui avait fait parcourir tant de lieux.

Le coeur battant, il frappa à la porte trois coups énergiques. Et s'il s'était trompé ?
Aiguemarine
[ Gien - Un passé qui la poursuit ?! ]

Enfin, ils y étaient.
Enfin, ils y étaient arrivés.
Après une attente longue d'environ 5 mois, la famille était enfin arrivée en Orléanais.
Gien, village qui leur avait plu tout de suite. Comme un coup de foudre...

Les enfants s'installaient dans leurs chambre, aidés par *Ma*.
Nic et Aiguemarine s'occupaient d'aménager le rez de chaussée.
Des travaux étaient prévus pour la cheminée...

Quand soudain...Quelques coups contre l'huis.
Qui donc venait les visiter ?!
Aiguemarine posa ce qu'elle avait dans les mains et se hâta vers la porte.
Un homme inconnu se trouvait face à elle.


Oui ?!

_________________
--Theobald


La porte s'ouvrit et deux yeux d'un bleu azur le fixèrent.

Aristote soit loué, il était bien arrivé à la bonne adresse...

Le regard intrigué de la Dame lui rappelèrent les efforts qu'il avait dû déployer pour masquer son identité. Il releva donc la capuche de son mantel.


Dame Aiguemarine, je suis Messire Theobald, vous vous souvenez ?

Puis-je entrer quelques minutes afin de vous exposer l'objet de ma venue, ou préférez vous que je repasse à un autre moment ?


D'un coup d'oeil, le ménestrel avait aperçu les paquets déposés ça et là dans la maison. Manifestement, la petite famille emménageait. Pourvu qu'il n'arrive pas à un moment inopportun...



Theobald
Ménestrel et découvreur de passés perdus
Narrateur de
"La Geste d'Orient"
Aiguemarine
Grumphhh, une capuche qui se rabat, et finalement, l'inconnu ne l'es plus vraiment aux yeux d'Aiguemarine.
Theobald vivant et ici à Gien ?!
Et dire qu'elle le croyait mort quelque part non loin de l'Adour.
Décidément, certaines choses lui échappaient.
A l'occasion, il faudrait qu'elle en reparle avec Sindbad.
D'ailleurs, savait'il, lui aussi, que le Ménestrel était à Gien ?! Sûrement, s'il était passé par le bureau du cadastre pour les retrouver.


Dame Aiguemarine, je suis Messire Theobald, vous vous souvenez ?
Oui, bien entendu, je me souviens de vous. Sacrée surprise que vous nous faites là, dites moi.
Puis-je entrer quelques minutes afin de vous exposer l'objet de ma venue, ou préférez vous que je repasse à un autre moment ?

Ah ?! Il était donc là dans un but précis ?!
Léger plissement des yeux comme pour tenter de sonder ses intentions.
Il n'avait jamais été belliqueux envers elle et sa famille. Donc, elle n'avait rien à craindre de le laisser entrer.
Et puis, 2 bras supplémentaires ne pouvaient mieux tomber.
Aiguemarine ouvrit davantage la porte et l'invita de la main à pénétrer dans la demeure.


Faites donc. Mais dites moi : Sindbad sait'il que vous êtes là ?!

Elle l'entraîna vers le salon, endroit où devait se trouver Nic, sûrement à réfléchir de "comment-qu'on-répare-c'te-fichue-cheminée".

Mon ange, regardes qui est là !

Pour sûr que son époux serait aussi surpris qu'elle.
Aiguemarine débarrassa quelques sièges et invita Théobald à s'installer.
C'était encore un peu beaucoup le bazar là...


Désolée. Les "joies" de l'emménagement...
Hum...vous souhaitiez nous parler ?! Nous sommes tout ouïes.


En attendant qu'il ouvre la bouche, Aiguemarine tentait de se remémorer les aventures du Constantinopolitain à Lourdes puis à Albi.
A nul moment, il n'avait parlé que ce dernier était vivant.
Curieux ça tout de même.

_________________
Nictail
Toute la petite famille s'installait tranquillement.
Nic et Aigue s'occupaient du salon et Nic était tracassé par la cheminée.
Comment allait-il réparer ça ?! Cela s'annonçait plus difficile qu'il ne le pensait. Mais ils s'en sortiraient.
Quelqu'un avait frappé à la porte et Aigue était partie ouvrir.
Profitant d'un peu de répit, Nic revenait inlassablement à sa cheminée ...

Enfin, Aigue revint avec un invité, et pas n'importe qui. C'était Théobald.
Nic le croyait mort pourtant ...
Il se frotta les yeux. L'était surement trop fatigué. Il se pinça même. Mais non, c'était bien lui.


Messire Theobald. Quelle bonne surprise que de vous revoir !

le temps de se remettre du choc qu'Aigue avait déjà fini de débarrasser quelques sièges. Ils s'installèrent donc tranquillement pour discuter.

Désolée. Les "joies" de l'emménagement...
Hum...vous souhaitiez nous parler ?! Nous sommes tout ouïes.


Pardonnez-moi de ne pas vous proposer à boire ... Mais je ne sais pas où c'est rangé.
J'irai nous chercher un peu d'eau tout à l'heure.
Mais, qu'avez-vous à nous dire de si important pour avoir fait tout ce chemin ?! Nous vous écoutons !


Nic serra la main de son épouse dans la sienne et lui sourit.
C'était une bonne nouvelle de plus, le conteur était vivant ...

_________________
--Theobald


Ouf...La Dame de Sarliève l'avait reconnu.Elle n'avait pas oublié sa saison dans l'équipe des Bûcherons de Montpensier. Lui non plus, d'ailleurs, n'était pas prêt de l'oublier. Des matches mémorables...

Puis, arrivèrent les questions sur le héros de
"La Geste d'Orient"

A la vérité, je ne l'ai pas recontacté depuis son entrée au monastère d'Albi. Il souhaitait se retrouver, et je devais gagner mon pain avec mes talents...Mais nous avions un accord tous les deux : mon récit devait s'achever par son trépas, afin que tous le croient mort.
.
Tout en parlant, il suivit la maîtresse de maison au sein de la demeure en cours d'emménagement, alors qu'elle interpelait son époux. Tout en s'asseyant sur le siège qui lui était proposé, il réalisa qu'à quelques semaines près, il aurait pu la trouver en sa demeure de Montpensier, ou dans son domaine de Sarliève. Dès lors, ses péripéties auvergnates étaient moins le fait d'un quelconque retard pris au cours de ses investigations.

Ne vous inquiétez pas pour l'eau, rassura t-il à l'intention de Nictail, je vois bien que j'arrive au beau milieu d'une nouvelle vie qui débute... Il marqua un temps d'arrêt, puis reprit : Ma venue en la ville de Gien est liée à Dame Aiguemarine... Puis, fouillant dans la poche de son mantel, il lâcha : ...à moins qu'il ne faille désormais vous nommmer Dame Azzura ?

Theobald
Ménestrel et découvreur de passés perdus
Narrateur de
"La Geste d'Orient"
Aiguemarine
Finalement, Aiguemarine avait bien fait de les faire tous s'asseoir, et il semblait qu'elle était loin au niveau des surprises.

A la vérité, je ne l'ai pas recontacté depuis son entrée au monastère d'Albi. Il souhaitait se retrouver, et je devais gagner mon pain avec mes talents...Mais nous avions un accord tous les deux : mon récit devait s'achever par son trépas, afin que tous le croient mort.

Elle dévisagea Theobald.
D'après le récit de Sindbad, il était entré au monastère afin de se remettre du poison que lui avait administré Graziella et dont il avait failli ne pas réchapper.
Quelque chose ne collait donc pas.

Aiguemarine le laissa toutefois poursuivre, le regard mêlé d'incompréhension et d'inquiétude.


Ma venue en la ville de Gien est liée à Dame Aiguemarine...
...à moins qu'il ne faille désormais vous nommmer Dame Azzura ?


Il n'avait pas revu Sindbad, mais pourtant il savait.
Sa main se crispa sur celle de son époux ; toutefois, elle se retint de laisser paraître toute émotion.
Aiguemarine se pencha vers le Ménestrel, et lui murmura en Italien quelques mots.

Dite non avere rivisto il constantinopolitain, ma sembrate conoscere la mia vera identità.
Come avete saputo?! parlate! o io non do caro della vostra pelle! *


Oups, elle avait oubliée que son époux ne comprenait goutte à l'Italien. Aussi rectifia t'elle le tir rapidement.

*Vous dites ne pas avoir revu le constantinopolitain, mais vous semblez connaître ma véritable identité.
Comment avez vous su ?! parlez ! ou je ne donne pas cher de votre peau !


Quiconque connaissait bien Aiguemarine savait qu'elle ne s'emportait que rarement.
Mais là, les conditions étaient telles qu'elle n'avait pas sue se tempérer.
Elle qui n'avait plus aucun souvenir de sa petite enfance et qui avait découvert il y a peu que son entourage lui avait menti.
Voilà que ledit ménestrel avait l'air d'en savoir bien plus qu'elle.
Une aubaine ?! ou le début de nouveaux soucis ?!

_________________
Nictail
Nic avait été aussi surpris que son épouse par les propos du ménestrel.
Comment diable pouvait-il connaitre son identité ?!
Nic sentit la main de son épouse se crisper sur la sienne et l'écouta parler en italien.
Rahhh, faudrait qu'elle lui apprenne un jour ... Peut-être.
Heureusement, elle fit la traduction aussitôt.


Vous dites ne pas avoir revu le constantinopolitain, mais vous semblez connaître ma véritable identité.
Comment avez vous su ?! parlez ! ou je ne donne pas cher de votre peau !


Nic connaissait son épouse. Elle n'était pas du genre à s'emporter.
Mais, dès que ça touchait à son passé oublié, elle était beaucoup plus tendue.
Normal, quand on sait les dangers dont a réchappé Sindbad.
Et qui plus est quand on connait la dangerosité des membres de l'Ordre de la Pierre-Dieu ...
Nic fixa son regard sur son épée, à proximité, toujours accessible. Il serait prêt à tout pour protéger son épouse et sa famille si cela s'avérait nécessaire.

Enfin, il se tourna vers Théobald et attendit ses explications, serrant la main de son épouse pour l'assurer de tout son soutien.
Même si elle 'na pas besoin de ça pour le savoir ...

_________________
--Theobald


Deux pairs d'yeux lui lançaient des éclairs...Une phrase menaçante en italien ...L'ambiance venait d'un coup de se refroidir.

Theobald retira doucement la main de sa poche intérieure. Pas question de prendre un coup d'épée grave, voire mortel, pour rien.

Seul point positif : la Dame de Sarliève maîtrisait la langue transalpine, ce qui tendait à confirmer qu'il n'avait pas commis d'erreur sur la personne.

Il leva donc les mains en l'air pour tenter d'apaiser la tension :


On se calme...Je suis seul, sans armes, et n'ai aucune intention d'attenter à votre intégrité physique.

Il y a un mois encore, je n'étais qu'un simple ménestrel qui chantait et racontait la trame de "La Geste d'Orient" à travers les provinces du Royaume.

Le hasard, ou la divine Providence, au choix, menèrent mes pas vers cette cité nommée Mâcon, autrefois La Grande, mais qui a depuis quelque peu perdu de sa superbe.Je racontai, comme je l'avais fait dans de nombreuses ville du Royaume, l'histoire de La Geste d'Orient, telle que je l'ai vécu, sans omettre d'évoquer la mort du constantinopolitain, puisque tel était notre arrangement avant qu'il n'entre au monastère.

Une vieille femme vint à moi au terme de mon récit. Je crus d'abord qu'elle voulait me donner quelque obole pour ma narration. Mais me tirant par la manche, elle émit le voeu de m'emmener jusqu'à son logis. Elle détenait, prétendait-elle, la preuve écrite que l'Ordre de la Pierre-Dieu, auquel je faisais allusion, était implanté au Royaume de France, et qu'il fallait, sans tarder, en alerter la Grande Prévôté afin qu'un terme soit mis sans délai à leurs agisssements malfaisants. J'eus beau lui dire que mon histoire était romancée, rien n'y fit et je dus la suivre.

A la vérité, cette femme avait éveillé ma curiosité. Si elle possédait des écrits sur cet Ordre mystérieux, cela pouvait éclairer mon récit sous un jour différent.

Une fois en sa demeure,la vieille trottina jusqu'à une petite boîte qu'elle ouvrit, au moyen d'une clé attaché autour de son cou. Elle me tendit alors une liasse de correspondance entre deux personnes dont les noms m'étaient alors inconnus. Et effectivement, l'une des missives mentionnait explicitement l'Ordre de la Pierre-Dieu.


Le ménestrel remit la main dans sa poche, en sortit un vélin passablement jauni et lut à voix haute :


Citation:
De Iuliannos Apostolakis, à Azzura, dicte Marie de Vergy

Ma chère enfant,

Je gage qu'à l'heure où je vous écris, votre éducation est parachevée.

En vous plaçant chez ces braves gens à l'insu de tous, je souhaitais vous voir devenir représentante de l'Ordre de la Pierre-Dieu au Royaume de France. Hélas, le destin a contrarié mes plans. Défiez vous désormais de cet ordre, n'en parlez jamais à personne. Il y va de votre vie.

Mon état de santé décline rapidement, ma patrie d'origine, que j'ai servi avec foi et abnégation, est tombée entre les mains des barbares ottomans, ma disgrâce au sein de l'Ordre est complète, et Theodoros, mon fils adoptif que je chérissais comme le mien, est devenu un meurtrier et un voleur en fuite.

Que me reste t-il, à part vous ?

Accédez donc aux dernières volontés d'un vieil homme arrivé au soir de son existence, et qui sera inhumé en terre étrangère, chez ces chiens vénitiens complices de notre chute, de surcroît.

Respectez votre père et votre mère adoptive comme vous m'avez respecté lorsque votre mère de sang (que le Sans-Nom l'emporte) vous confia à nous. Assimilez leurs enseignements comme vous avez assimilé ce que vous enseigna Theodoros avant que de mal tourner. Et laissez s'épanouir la grande Dame qui sommeille en vous en portant et répandant autour de vous cette règle d'or que j'enseignai en son temps à Theodoros, et qu'à son tour il vous transmit : "servir et protéger".

Que l'Unique vous prenne sous sa sainte garde, je n'en n'ai plus la force.


Il tendit ensuite la missive à la Dame de Sarliève afin qu'à son tour, elle en prit connaissance :

Retrouver cette Marie de Vergy nécessita une longue investigation, d'autant plus qu'entre temps, vous vous faisiez appeler d'un autre nom. Mais je vois aujourd'hui que mes efforts ne furent pas vains.

Quand au Sieur Apostolakis, je n'ai pas encore eu le loisir de me renseigner sur son compte.Son patronyme semble être de consonnance grecque, je vais donc devoir rendre une petite visite à Messire Sindbad dans son monastère albigeois.

Mais je vous laisse cette correspondance. Si vous le souhaitez, nous pourrons aller ensemble revoir cette vieille femme, qui a refusé de me remettre les autres documents tant que je ne me représenterais pas accompagné de la personne répondant au nom de Marie de Vergy.

Il ne tient donc qu'à vous de décider si vous souhaitez laisser votre passé derrière vous, ou, au contraire, renouer avec.


Theobald se tut. C'est que l'histoire avait été longue, et qu'il avait soif...

Theobald,
Ménestrel et découvreur de passés perdus
narrateur de
"La Geste d'Orient"
Aiguemarine
Avait'elle inquiétée plus que de raison son époux ?!
Sûrement, car Theobald semblait vouloir apaiser la tension.
Bonne chose que celle de ne pas vouloir réveiller les réflexes d'un ancien militaire.
Combien de fois Nic lui avait'il répété qu'il serait prêt à tout pour elle et les enfants...même au pire.
Aiguemarine relâcha un peu l'étreinte sur la main de son époux, écoutant les révélations du Ménestrel.

Alors ce dernier, afin de subvenir à ses besoins, avait parcouru le Royaume pour narrer la Geste d'Orient, et notamment la Bourgogne.
Joli coup pour se faire repérer. Toutefois, si cela avait été convenu avec Sindbad, pourquoi s'en mêlerait'elle ?! Cette histoire ne lui "appartenait" pas.
Et qui était donc cette vieille femme Mâconnaise que Théobald avait croisé ?!
Elle aussi semblait en savoir long sur elle, et qui plus est, elle possédait des correspondances qui lui appartenaient.
Par quel moyen se les était'elle procurées ?! le mystère restait entier...pour l'instant.
*Ma*, sa fidèle gouvernante, pourrait peut-être l'aider aussi ?!

Prenant celle que Theobald lui tendait, Aiguemarine ne pût s'empêcher de la relire à voix basse. Rien en cet instant précis ne lui revenait, à part le fameux "Servir et protéger".
Un parchemin usé, jauni, mais qui, toutefois, avait une odeur particulière, familière.
Une odeur que la Dame tentait de reconnaître. Des épices, peut-être ?!
Elle soupira...quelque peu lasse.


Quand au Sieur Apostolakis, je n'ai pas encore eu le loisir de me renseigner sur son compte.Son patronyme semble être de consonnance grecque, je vais donc devoir rendre une petite visite à Messire Sindbad dans son monastère albigeois.

Nul besoin de vous déplacer jusqu'en terres albigeoises, Théobald.
Sindbad est beaucoup plus près que vous ne le pensez.
Je vais le faire mander.


Mais je vous laisse cette correspondance. Si vous le souhaitez, nous pourrons aller ensemble revoir cette vieille femme, qui a refusé de me remettre les autres documents tant que je ne me représenterais pas accompagné de la personne répondant au nom de Marie de Vergy.

Il ne tient donc qu'à vous de décider si vous souhaitez laisser votre passé derrière vous, ou, au contraire, renouer avec.


Connaissez vous le nom de cette vieille femme ?!
Et pour ce qui est de vous accompagner à Mâcon afin de la rencontrer, je... ça tombe mal en ce moment.
Et si vous la rameniez jusqu'ici ?! Nous pouvons vous trouver une escorte !
regard vers son époux. Aiguemarine lui avait fait la promesse de se poser un peu quelques temps à Gien, le temps pour eux de s'intégrer tranquillement à la vie du village. Et puis, il y avait la construction de leur bâteau aussi...Le Mirabella. Autant de projet qui ne pouvait encore souffrir d'un retard.

Il fallait aller chercher Sindbad, et qui de mieux que son filleul pour le faire venir.
Elle se leva de son siège, ouvrit la porte et appela Thomas.
Sûr que son petit bonhomme serait ravi d'exécuter cette "mission" pour elle.
Une fois que son fils l'eût rejoint, Aiguemarine lui murmura à voix basse...

"Mon fils. Ca te dirait d'aller jusque chez ton Parrain et lui dire de venir jusqu'ici.
Dis lui que j'ai une "surprise" pour lui."
Elle lui fit un sourire, avant de l'embrasser sur le front.


D'accord Maman ! j'y cours ! J'reviens vite, promis.

Les 2 demeures n'étaient pas très éloignées. Aucun danger pour Thomas.
Et puis, il connaissait les consignes.
Ne pas parler aux gens qu'il ne connaissait pas, et encore moins les suivre.
En attendant que celui-çi ne revienne, Aiguemarine fila en cuisine, fouilla les nombreuses malles afin de trouver des verres et de quoi étancher la soif de leur hôte surprise.

Puis, elle regagna le salon, une bouteille de Mirefleurs et 4 verres en main.
Sûrement que le nectar de leurs Suzerains délierait davantage la langue du Ménestrel.
Elle fit le service et tendit le verre à Théobald.

_________________
--Theobald


Bien, les choses semblaient se décanter.

La Dame de Sarliève et son époux l'avaient écouté sans mot dire. Manifestement, l'histoire était de quelque intérêt pour eux...

Un détail turlupinait toutefois le ménestrel : la Dame semblait dans l'ignorance totale d'une histoire qui, pourtant, était la sienne. Stratagème de sa part, afin de mieux le sonder ? Il avait donc intérêt à se tenir sur ses gardes.

Mais sa surprise fut grande, en apprenant que le constantinopolitain était
"plus proche qu'il ne le pensait"

Ne me dites pas que Messire Sindbad vous a suivi à Gien ? laissa t-il échapper.

Mais la Dame était déjà passé à autre chose, se préoccupant de l'identité de celle qui lui avait transmis cette correspondance. La faire venir jusqu'à Gien ? Theobald eut une moue dubitative :


Cela va solliciter un peu plus qu'une simple escorte. La Dame se déplace avec difficulté, en s'appuyant sur une canne. Je vois difficilement comment elle pourrait parcourir le chemin qui la sépare de Gien. Sans compter le retour...En plus, avec l'âge, sa raison tend quelque peu à s'égarer.

La Dame fit alors venir son fils et lui murmura quelque chose, qui sembla réjouir l'enfant. Peut-être l'envoyait-elle chercher de quoi manger...Hypothèse d'autant plus plausible qu'elle revint avec des verres et une bouteille de vin.

Il prit donc le verre qui lui était tendu, et porta un toast :


A nos retrouvailles...

Theobald
Ménestrel et découvreur de passés perdus
Narrateur de
"La Geste d'Orient"
--.thomas


Alors qu'il aidait *Ma* à ranger les affaires dans un peu toutes les chambres, Thomas entendit sa mère l'appeler du bas de l'escalier.
Bien content d'abandonner quelques minutes toutes ces corvées, le petit garçon dévala l'escalier rapidement.
Il écouta attentivement sa mère. Chouette, elle lui confiait une mission.
Aller chercher chez lui son Parrain et le ramener ici.
Ca, c'était dans ses cordes. C'était pas loin, il aurait vite fait.
En plus, Thomas avait hâte que Sindbad lui apprenne les noms des étoiles.

Une fois que sa mère l'eût embrassé, il enfila son manteau et quitta la maison.
Sur tout le chemin, il se mit à courir, et c'est un petit garçon qui arriva un peu essoufflé devant la maison de son Parrain.
Il tambourina à la porte, tout en reprenant son souffle, et attendit que quelqu'un vienne lui ouvrir.


Parrain, t'es là ? C'est moi, c'est Thomas !



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Fils ainé de Nictail et Aiguemarine
Frère attentif d’Athalia, Aurore et Nathan
--Aparajita


Décidément, elle avait beau respecter Ganapati, parfois, il ne comprenait rien à rien...

Il voulait s'installer comme on dort dans les champs, sans même respecter la Tradition...Rien de tel pour attirer un
asura...

Elle avait donc dû s'y mettre, et tant pis pour ses sourcils froncés et son regard incrédule.

La veille, elle avait d'abord calculé l'heure à laquelle ils pourraient entrer dans la maison. Puis, elle avait dessiné sur le sol un damier autour duquel elle avait disposé des vases de taille différente représentant les planètes. Et au milieu de la pièce central, elle avait allumé un feu.
.thomas a écrit:
Parrain, t'es là ? C'est moi, c'est Thomas !


En charge de la garde de la nouvelle maison, Aparajita reconnut la voix du jeune Daamara(1). Lui ouvrant la porte, elle le salua ses deux mains jointes à hauteur de son front.

Namaste, Ganapati occupé ranger maison. Aller chercher. Daamara vouloir lait ?

(1) chevalier

Aparajita
Mi-femme, mi-bête
Protégée de
Ganapati
Entraînée au combat par l'Ordre de la Pierre-Dieu
Sindbad
Malgré des années passées à pratiquer la diplomatie, Sindbad était sur le point d'exploser.

Une installation qui aurait pu être l'affaire de trois fois rien de temps s''était transformé, par la grâce de sa protégée, en un cérémonial alambiqué de deux jours, au cours duquel rien ne lui avait été épargné : dessin sur le sol, feu dans la maison, réveil aux aurores et, pour couronner le tout, un stupide bovidé prenant son mur pour les latrines. Ah oui, il avait aussi cela à gérer. Mais bien sûr, Aparajita s'en moquait comme d'une guigne, puisqu'elle ignorait la fonction de ce lieu.

Et alors qu'il était sur le point de s'occuper desdites latrines, la Dravidienne qui venait le prévenir de la visite de son filleul. Il poussa un soupir :


J'y vais...Ce n'est plus à la minute près.

Il n'avait pas la tête aux travaux, de toute manière. Alors autant aller se détendre en compagnie de son filleul. Cela lui ferait oublier ses contrariétés.

Arrivant dans l'entrée, il trouva Thomas assis sur un siège de fortune dégustant un verre de lait. Finalement, la vache de ce matin avait servi à quelque chose...Il salua Thomas :


Bonjour mon grand, que puis-je faire pour toi ?
_________________


Délégué Territorial orléanais auprès des provinces angloyses, protecteur d'Aparajita
--Thomas.


C'était Aparajita qui l'avait accueilli.
Il n'avait pas tout compris, mais il avait saisi l'essentiel.
Il accepta un peu de lait et la dravidienne l'installa sur un siège de fortune.
Et quelques instants plus tard, son Parrain fit son apparition.


Bonjour mon grand, que puis-je faire pour toi ?

Bonjour Parrain.
C'est maman qui m'envoie te chercher.
Elle dit qu'elle a une surprise pour toi et qu'il faudrait que tu viennes à la maison.


Son Parrain sembla sourire et acquiesça de la tête.

Dis, en chemin, tu m'expliqueras pourquoi t'as l'air ronchon ?
T'as la même tête que Papa quand il n'a pas assez dormi !


Le petit garçon se mit à rire en repensant à la tête de son père.
Une fois qu'ils furent prêts, il entraina Sindbad et Aparajita jusque chez eux, un pas rapide, mais sans trop se presser.
Et les voilà qui entrent dans la maisonnée.


Nous sommes arrivés !!




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Fils ainé de Nictail et Aiguemarine
Frère attentif d’Athalia, Aurore et Nathan
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