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[Rp] Une... ogresse... journée !

Orandin
Rp ouvert à tous à condition d'être cohérent.
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Bon RP !

[Dixième jour de Novembre, la nouvelle tombe.]
Citation:
Falfe a été élu maire de Bazas.

Il recueille la majorité des suffrages exprimés.
1. Falfe : 53.3%
2. Orandin : 46.7%


Source: La KAP

Il avait cru a une erreur mais non... c'était bien réel. Celui qui avait plongé la mairie dans le rouge, il y a quelques mois est de retour...
Il l'avait surnommé: L'ogre... Non pas parce qu'il mange les enfants mais plutôt parce que l'on pourrait croire qu'il mange les écus de la trésorerie de la mairie. Il se souvient dès que Messer Leepo avait reprit la mairie, il en avait chier et encore... le mot est faible. Rattraper deux milles écus de retard...

Les Bazadais l'ont choisi, pourquoi ? Avaient-ils vu ses magnifiques rapports de la prise de Mairie de Leepo ? Il en doutait...

Il était là, devant cette annonce, assit sur une chaise de sa taverne. Sancte avait peut être raison... "On a toujours les dirigeants qu'on mérite".
Il n'était pas d'accord avec cela mais avec l'élection de l'ogre... tout ses arguments tombaient à l'eau. Incapable de se défendre, l'ogre était là et la cité allait en prendre un coup. Tournant vers la tête vers la fenêtre, il pleuvait... l'Automne était déjà là et le froid aussi ce qui n'abrégea pas ses souffrances.
Il pensa à haute voix:

« Une cité... tu parles. Avec un ogre à sa tête... elle avait l'air de tout sauf d'une cité.
Bazas allait enfin avoir une bonne situation économique, mettre un terme à sa réputation... Mais aujourd'hui, nous allons devoir les subir encore en plus de la honte... »


Des souvenirs... il se souvient qu'il était avec ses 101 sacs de maïs et 70 miches de pains qu'il ne pouvait pas vendre car le marché était bloqué faute au Maire qui était tout sobrement Falfe.
Il avait du aller à Bordeaux, Capital endettée... pour pouvoir vendre ses denrées. Une honte !
Le programme que l'ogre avait proposé été magnifique... mais beaucoup de mensonges. Il pouvait citer un exemple: "Emploi pour tous" comme si la Guyenne était au chomage. C'était ridicule... mais on a voté pour lui.

Pour qu'il soit transparent en mairie mais dans quel sens ? Invisible en mairie ? ou bien alors... présent en taverne ? La dernière fois qu'il l'avait croisé en taverne. Il dormait alors que la taverne était pleine à craquer... mais cela remonte à quelques jours. Depuis, il ne le voyait plus.

« Dire qu'une partie des Bazadais ont gobé son programme... »

_________________
--Astan


Le vieillard qui était déjà dans la taverne, installé sur le rebord d'une fenêtre dont celle-ci était ouverte. Un pied sur le bord de la fenêtre l'autre qui pend dans le vide, une pipe fumante dans sa main gauche, regardant les ruelles noyées sous une pluie d'Automne. Pas un chat dans les ruelles... à croire que tout le monde avaient peur de l'eau à moins que ce n'est que la nouvelle qui l'est obligé à rester chez eux.

Le temps était merdique... et l'ambiance dans la cité aussi. Le Bourgmestre, ou du moins l'ancien Bourgmestre, était assit là, sur une chaise réservé à ces personnes qui ont de l'argent... et peuvent s'acheter un titre de noble valable qu'une vingtaine de jours. Il avait la gazette de la KAP en mains, il ne connaissait certainement pas encore la nouvelle.
Le vieux resta silencieux dans son coin, attendant sur le bord de la fenêtre qu'un habitant daigne sortir de chez lui mais rien...

Tout d'un coup, le silence mortel fut rompu par les pensées à voix haute du Rouquin. Il tourna la tête, la taverne était vide, il n'était que deux.

Astan lança un soupire fatigué, tout en regardant la ruelle toujours déserte, et prit la parole:


La vie est mal faite que veux tu, gamin... regarde moi, cloué ici par mon âge.

Il mit sa pipe en bouche, et fuma quelques secondes avant de poursuivre:

Profite de ta liberté... avant que la vie t'en prive définitivement. Laisse les dans leurs merdiers, t'façon... tu ne peux rien faire, la loi est faite ainsi.
--Lary


Lary entra dans la taverne, il s'installa au comptoir.
Commandant une bière à la tavernière, il écouta la conversation. Il devina très rapidement le sujet de conversation, l'ancien Bourgmestre ne pouvait parler que de cela.
Le vieillard avait prit la parole, et parla de liberté. Il bondit d'un coup et se tourna vers eux, s'appuyant avec son coude gauche sur le comptoir et dit:


« Liberté ? Justement... vous êtes au courant pour Messer... Falfe ? »

Ils le regardèrent avec un air d'incompréhension. Il comprit alors qu'ils n'étaient pas au courant.

« Et bien oui... il est en procès et pourrait être en taule dans les prochains jours !
Elle est belle notre réputation... un Maire en prison, on aura tout vu ici... Elle est bien belle la cité de Bazas ! »


Il soupira, et bu une gorgé de sa bière.
Orandin
Le vieillard l'avait écouté, il semblait dans la même rage que lui sauf qu'il était aigri de la vie.
Cependant lorsqu'il lui adressa la parole avec sa pipe en mains qu'il fuma de temps à autre, assit sur le rebord de la fenêtre regardant la ruelle sous la pluie, il trouva que ces paroles étaient censés.
Il en avait surement vécu des situations désastreuses, il ne pouvait qu'écouter sa voix, son opinion, sa sagesse. L'argument dont personne ne pouvait contester... la loi. Le rouquin comprit qu'il savait de quoi il parlait...

Quelques mots résonnèrent dans sa tête, il était assit sur sa chaise ne bougeant pas le moindre doigt réfléchissant. Il n'avait même pas vu qu'un Bazadais était entré dans sa taverne, appuyé sur le bar.
Il ne l'avait remarqué que lorsque celui-ci prit la parole, et ces paroles semblaient être... insensé mais ce n'était que la vérité.
Il le regarda très étonné et dit:

« L'ogre se serait présenté alors qu'il était en procès... et n'a certainement pas daigné se présenter à la séance. »

Il acquiesça d'un simple hochement de tête, Orandin était hors de lui. Il n'aurait jamais imaginé cela... Décidément, Falfe allait leur faire les quatre cents coups...

« Une cité... avec un Maire en taule. En aura tout vu ! Qu'elle est belle notre réputation de Bazadais ! »

Il lâcha un profond soupire, ce demandant ce que l'ogre pouvait bien faire encore...

_________________
--Lary


Des soupires et des soupires. La honte qui exerce sa force sur eux les obligeant à baisser la tête, déçu...
Un silence de mort s'installa dans la taverne et chacun se morfondu dans sa honte. Que pouvait-il faire, eux simple villageois de Bazas... simple Guyennois ?
Rien strictement rien, seul les personnes au dessus du rang de Maire pouvait agir mais il avait mieux à faire que s'occuper d'eux ce qui était logique.

Du jour au lendemain, l'ambiance en taverne et même les ruelles n'étaient plus les mêmes. Un silence de mort, un silence d'ennui et une pluie qui ne cessa de tomber sur le village.
La température avait baissé, il ne faisait plus très chaud et la fraicheur de la pluie fut transporter jusqu'à eux par le vent. Au même instant, il pensa à la mort à cause de cette image froide des corps morts puis avec le temps sombre qui fit penser à la faucheuse... mais ce n'était pas l'heure de leurs morts. Peut-être celle de la ville ? Qui sait ?

Quelques minutes après, il aperçut le gros titre de l'information sur la gazette. "élu" directement le fit penser à élection et là... il repensa à cet habitant qui lui avait parler du geste de Falfe durant la période des élections.
Il releva la tête et ajouta:

« D'ailleurs... d'après ce qu'on m'a dit, Falfe aurait acheter les habitants qui n'auraient pas voter afin qu'il vote pour lui. Il a vendu du pain à 2 écus pour qu'ils votent pour lui. »

A l'instant, les deux yeux du vieillard et du Rouquin étaient à nouveau rivés sur lui. Il hocha la tête et poursuivit:

« C'est un gueux qui m'en a parler sur le marché, l'ogre lui avait demander s'il avait voté puis lui a proposer un pain à 2 écus.
J'appelle ça de la corruption moi... »
Orandin
La surprise fut grande quand il écouta le Messer, Falfe avait "acheter" les habitants pour qu'on vote pour lui alors qu'il avait inscrit dans son programme: Le peuple aura la parole ?
Belle promesse, mensonge... ce n'était que mensonge son programme tout ce qu'il disait. Le rouquin était choqué que l'ogre avait copié une de ces lettres, c'était comme si c'était Orandin qui avait écrit cette lettre mais elle était utilisé à n'importe qu'elle sauce...

Il disait que c'était de la corruption, s'en était... Il salissait l'image des Bourgmestre, s'assoir sur ce siège le rendait sale... putride.
Ecoeuré, il l'était... et ce n'est que le premier jour de son élection. Il restait encore vingt-neuf jours encore !
Il avait déjà abusé les habitants, il était en procès, il a publié un programme bourré de mensonges... la liste était longue.

Leepo lui avait dit: "Bonne chance" mais là... il devait avoir plus que de la chance. Un brigand sur le siège de Maire... un Brigand, oui c'était le mot !
Traitant les habitants de Bazas comme des merdes, censurant presque leurs paroles avec sa corruption... et tout en osant dire dans son programme: Citoyen.
Le visage du rouquin était empli de dégout.

« Pauvre de nous... nous avons un Brigand à la mairie. Un Brigand qui est assit sur le siège de Maire... pourrissant le siège et l'image des Maires.
Ricanant dans son bureau, se moquant des citoyens qu'il a trompé en leurs proposant cette offre...

Et comble du bonheur... il nous reste encore 29 jours à subir cette crasseuse image de Maire Brigand. »

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