Nane94140
La frontière de l’Armagnac était enfin franchie. La petite troupe d’Albigeois en était fort soulagé cela signifiait que la fin de le voyage était proche. Les jours précédents n’avaient en effet pas été de tout repos. Mais enfin ca y était cette étape était achevée.
Le convoi était composé de deux charrettes ordinaires, contenant les bagages de ces dames, et d’une autre bien plus particulière tirée par des bœufs ? Pourquoi user de bœufs me direz vous ? C’est lent, c’est bête, ça fonce dans le tas…. Ben oui mais vu qu’aucun de nous n’en a jamais conduit jusqu’à présent alors on savait pas… donc une fois parti, trop tard pour changer d’attelage.
Revenons en a notre dernière charrette s’il vous plait ne nous dispersons pas allons !
La dernière charrette était bien différente, bien plus massive, carrée, on aurait dit qu’elle avait un toit, mais pas les toits des maisons tziganes comme on en voit passer quelques fois dans les comtés, un toit tout plat et semble t’il fort solide. Si l’on s’approche un peu de cette charrette on peut voir que le tour de la charrette est entouré de grosses toiles, bien solide. Pourtant par endroit des fentes paraissent. Quand cette charrette la est a l’arrêt, ce qui arrive parfois en cours de route, on se rend compte que même si le conducteur est parfaitement immobile, la charrette oscille sans cesse comme si quelqu’un bougeait à l’intérieur.
Pour l’heure, le convoi roule tranquillement au pas des bœufs. Il se dirige vers St-Lizier. Les quatre conducteurs sont épuisés de la route nocturne. Pourtant ils vont encore devoir travailler un moment avant d’obtenir le repos bien mérité. La blonde conduit les bœufs, elle se nomme Nane plutôt petite toute en courbes elle semble pourtant fort solide. La charrette suivante est conduite Par un homme au coté duquel se tient une femme brune. Les deux amis s’entendent comme larrons en foire mais passent leur temps à se chamailler pour tout et rien.
(Ben au moins ca prouve qu’ils sont en bonne santé.) Le dernier attelage est guidé par un homme aux cheveux long. Un cheval vieillissant, tout blanc tire la carriole, c’est Galopain et Marcj l’étalon blanc et l’époux de Nane.
Lentement la ville de St Lizier s’approche. Comme à leur habitude ils préfèrent traverser la ville dès potron-minet afin d’éviter la foule des curieux. Mais des bruits ont déjà filtré de leur avancée. Quelques badaud le nez à la fenêtre, ou entrain de vider leur vase de nuit, le bonnet de nuit encore enfoncé jusqu’aux oreilles, observent d’un drôle de regard cette intrusion dans leur village si tranquille.
Enfin le groupe arrive de l’autre coté de la ville la traversée s’est plutôt bien passée. Maintenant il leur faut une pâture légèrement isolée pour stopper leurs chariots et installer leur campement éphémère.
D’un œil scrutateur la blonde observe les alentours et choisit un espace relativement discret et isolé, une clairière ouverte coté route mais close pour le reste par de grands arbres qui les protégeront de la pluie, du vent, et d’une partie des regards curieux.
Les muscles engourdis par la position de conduite, les mains encore crispés sur les rênes, La blonde se déplie avec peine et fais le tour de l’attelage. Elle s’approche de la charrette de Marcj caressant Galopain au passage d’une main fort tendre, et récupère dans un panier plusieurs beaux poissons séchés qu’elle emporte avec elle vers l’attelage des bœufs…. (Mais non voyons c’est pas les bœufs qui vont manger le poisson ca se saurait depuis le temps sinon pfff !)
Elle soulève un coin de la toile et y glisse les poissons un grognement affamé se fait entendre.
Mais que transportent donc les voyageurs ????
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Le convoi était composé de deux charrettes ordinaires, contenant les bagages de ces dames, et d’une autre bien plus particulière tirée par des bœufs ? Pourquoi user de bœufs me direz vous ? C’est lent, c’est bête, ça fonce dans le tas…. Ben oui mais vu qu’aucun de nous n’en a jamais conduit jusqu’à présent alors on savait pas… donc une fois parti, trop tard pour changer d’attelage.
Revenons en a notre dernière charrette s’il vous plait ne nous dispersons pas allons !
La dernière charrette était bien différente, bien plus massive, carrée, on aurait dit qu’elle avait un toit, mais pas les toits des maisons tziganes comme on en voit passer quelques fois dans les comtés, un toit tout plat et semble t’il fort solide. Si l’on s’approche un peu de cette charrette on peut voir que le tour de la charrette est entouré de grosses toiles, bien solide. Pourtant par endroit des fentes paraissent. Quand cette charrette la est a l’arrêt, ce qui arrive parfois en cours de route, on se rend compte que même si le conducteur est parfaitement immobile, la charrette oscille sans cesse comme si quelqu’un bougeait à l’intérieur.
Pour l’heure, le convoi roule tranquillement au pas des bœufs. Il se dirige vers St-Lizier. Les quatre conducteurs sont épuisés de la route nocturne. Pourtant ils vont encore devoir travailler un moment avant d’obtenir le repos bien mérité. La blonde conduit les bœufs, elle se nomme Nane plutôt petite toute en courbes elle semble pourtant fort solide. La charrette suivante est conduite Par un homme au coté duquel se tient une femme brune. Les deux amis s’entendent comme larrons en foire mais passent leur temps à se chamailler pour tout et rien.
(Ben au moins ca prouve qu’ils sont en bonne santé.) Le dernier attelage est guidé par un homme aux cheveux long. Un cheval vieillissant, tout blanc tire la carriole, c’est Galopain et Marcj l’étalon blanc et l’époux de Nane.
Lentement la ville de St Lizier s’approche. Comme à leur habitude ils préfèrent traverser la ville dès potron-minet afin d’éviter la foule des curieux. Mais des bruits ont déjà filtré de leur avancée. Quelques badaud le nez à la fenêtre, ou entrain de vider leur vase de nuit, le bonnet de nuit encore enfoncé jusqu’aux oreilles, observent d’un drôle de regard cette intrusion dans leur village si tranquille.
Enfin le groupe arrive de l’autre coté de la ville la traversée s’est plutôt bien passée. Maintenant il leur faut une pâture légèrement isolée pour stopper leurs chariots et installer leur campement éphémère.
D’un œil scrutateur la blonde observe les alentours et choisit un espace relativement discret et isolé, une clairière ouverte coté route mais close pour le reste par de grands arbres qui les protégeront de la pluie, du vent, et d’une partie des regards curieux.
Les muscles engourdis par la position de conduite, les mains encore crispés sur les rênes, La blonde se déplie avec peine et fais le tour de l’attelage. Elle s’approche de la charrette de Marcj caressant Galopain au passage d’une main fort tendre, et récupère dans un panier plusieurs beaux poissons séchés qu’elle emporte avec elle vers l’attelage des bœufs…. (Mais non voyons c’est pas les bœufs qui vont manger le poisson ca se saurait depuis le temps sinon pfff !)
Elle soulève un coin de la toile et y glisse les poissons un grognement affamé se fait entendre.
Mais que transportent donc les voyageurs ????
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