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[RP] le troisième sous-sol

Matouminou
A LA MAIRIE



Matou regarda l'homme, il avait l'air terrorisé. Elle songea, qu'effectivement, ce qu'il avait découvert devait être abominable. Elle réfléchit quelques minutes et lui dit:

Je vous suis gré de vous préoccuper de ce que je peux voir ou ne pas voir....à vrai dire et en toute franchise...je ne tiens pas plus que ça à voir ce que vous venez de me décrire...cependant, nous devons prévenir quelqu'un...
Je crois que la meilleure solution est d'en parler au nouveau maire, Aupyl..mais, il va falloir attendre de le voir...à moins que je ne le trouve en taverne. C'est un homme de proximité...Je vous demanderai juste de n'en parler à personne. Vous avez bientôt fini votre garde?


L'homme acquiesça, elle poursuivit:

Bien...je vous conseille de rentrer chez vous après la relève...essayez de ne pas y penser...par contre, on aura besoin de votre témoignage, certainement. Pour l'heure, je m'en occupe...

Elle le regarda se lever en vacillant et d'un pas mal assuré se diriger vers la porte. Il voulut la remercier mais elle vit bien qu'il était encore trop bouleversé pour parler, elle-même n'en menait pas large...A priori, un nouveau crime avait été commis..était ce l'oeuvre de Pestis? Et si c'était elle, comment avait-elle pu entrer dans la mairie et accéder au 3e sous-sol? Et surtout qui était la victime cette fois-ci?
Elle rangea les lourds manuscrit dans l'armoire et sortit de la salle des archives. Entre temps, la mairie avait ouvert au public...voir du monde aller et venir la rassura. Elle franchit la porte de sortie et traversa la place. C'est en courant qu'elle arriva au Nain.

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Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
Verba docent, exempla trahunt
Aupyl
Le bonsoir à vous! Matou est partie apparemment en hâte de la maison, et je n'ai pas la moindre idée d'où elle a pu passer. ...................... Quelqu'un aurait-il une idée?"

La porte s'ouvrit et Matou la franchit.
-Tiens, quand on parle du loup, la voilà.
Puis avisant le visage blême de la sergente, Aupyl s'interrogea:

Humm, j'aime pas ça, t'as la tête des mauvais jours, Matou. ... ......Un souci? dit Aupyl en froncant les sourcils. Il imagina encore un escroc qui sévissait sur le marché ou un esclavagiste. Encore de la paperasse à remplir en perspective.

Vas-y, raconte, je suis sur qu'on va trouver un client pour notre ami, le bourreau.
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en cours de réalisation.
Matouminou


Elle poussa la porte et entra. Il y avait du monde dans la taverne mais très vite elle repéra les personnes qu'elle cherchait. Elle fit la grimace en voyant qu'il y avait aussi le bourreau. Elle joua des coudes pour atteindre la table. En passant devant le vieux miroir, elle vit son visage blême et ses traits tirés. Elle essaya en vain, de se ressaisir mais en arrivant à la table, elle s'agrippa au bras de son mari et se laissa choir sur le banc juste à côté du bourreau. Les quatre hommes la regardèrent avec un air interrogateur. Aupyl prit la parole:

Humm, j'aime pas ça, t'as la tête des mauvais jours, Matou. ... ......Un souci? .......Vas-y, raconte, je suis sur qu'on va trouver un client pour notre ami, le bourreau.

Elle ouvrit la bouche,la referma, puis en regardant autour d'elle, elle se pencha . Il était inutile que ce qu'elle allait leur révéler tombe dans l'oreille de n'importe qui.

Voilà, j'étais à la mairie, aux archives...je voulais voir si on avait conservé une trace de l'arrivée et peut-être du départ de Pestis...un des manuscrit a une page arrachée..je ne sais pas si ça a un rapport...mais ce n'est pas ça le plus grave....

Elle baissa encore un peu la voix, forçant les hommes à se pencher pour l"entendre.

Il s'est passé quelque chose d'affreux au troisième sous-sol...le garde, qui n'est pourtant pas une mauviette, m'a prévenue...un homme a été assassiné avec une violence inouïe...je...je....

elle ferma les yeux, déglutit avec difficulté et se força à continuer...

je voulais descendre voir mais le garde me l'a déconseillée...j'ai peur....qui est assez fou pour entrer dans cet endroit protégé?

Elle tenta de contrôler sa voix dans laquelle perçait l'affolement...

C'est Pestis....je le sais....c'est elle....

Elle ne se rendit même pas compte qu'elle avait élevé la voix pour jeter ces derniers mots.

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Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
Verba docent, exempla trahunt
Aupyl
C'est Pestis....je le sais....c'est elle....

Aupyl hocha la tête, il ne comprenait pas trop comment cette Pestis avait pu avoir accès au troisième sous-sol. Rare était ceux qui connaissaient l'existence de cet endroit. Ce n'était pas possible. Aupyl fut sceptique.

-Ca colle pas, ton histoire, je ne vois pas comment. . . . . . . . . .bon, on va aller voir ça de plus près. Qui vient?

Aupyl se leva et marqua une pause prêt de la porte. Il prit son baton et le saisit fortement comme pour se défendre. Puis il ouvrit la porte, et se dirigea vers la mairie. Il s'apprêtait à descendre au premier sous-sol, quand il fut assaili d'un doute: seul, il ne pourrait rien faire. Il attendit donc en haut des marches que l'on vienne le rejoindre.
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en cours de réalisation.
pnj
A LA MAIRIE



Il avait pris son tour de garde à l'ouverture de la mairie. Son collègue lui avait raconté une histoire bien étrange et si difficile à croire...un homme mort au troisième sous-sol. Les consignes étaient claires personne ne devait descendre à cet endroit...toujours surveiller que l'accès soit bien fermé...en cas de doute, prévenir le maire immédiatement...Il avait bien vu que le Justin, il tournait pas rond...Et puis, il lui avait dit qu'il avait prévenu une sergente...et que celle-ci était aller chercher le maire...

De Diou....c'est point clair, tout ça...j'vas en avoir le coeur net...ou l'Justin a bu un coup d'trop, ou je m'appelle pu l'pouilleux!!

Tout en maugréant, il se dirigeait vers l'entrée du tristement célèbre endroit. De loin, il vit un homme devant la porte qui était ouverte. Il se mit à courir en criant:

Ola...qui va là?? ne bougez pas Messire....il est inter.....

Les mots s'étranglèrent dans sa bouche...IL venait de reconnaître le maire...Il pâlit en maudissant son impair, dans un salut impeccable il se présenta et s'excusa:

Garde L'pouilleux, à votre service Messire Maire, je....je... vous avez pas reconnu!!
Horloger
En taverne



Horloger avait vu entrer Matou dans la taverne avec soulagement; il s'était précipité à sa rencontre. Elle avait l'air mal en point, et c'est en la soutenant légèrement qu'il l'accompagna à la table où ils étaient. Le Bourreau, Mith et Aupyl se poussèrent spontanément, afin de lui faire une place. Horlo n'avait jamais vu sa femme dans un tel état; elle semblait terrorisée, et après qu'il l'eut enlacée et qu'il lui eut servi deux calvas qu'elle avala d'un trait, ils entendirent son témoignage.

Matou a écrit:
Il s'est passé quelque chose d'affreux au troisième sous-sol...le garde, qui n'est pourtant pas une mauviette, m'a prévenue...un homme a été assassiné avec une violence inouïe...je...je....


Les hommes se regardèrent, interrogateurs. Matou avait l'air sacrément secouée; le Bourreau, qui semblait somnoler, avait ouvert un oeil en entendant le récit de Matou. Lorsqu'Aupyl proposa si quelqu'un voulait l'accompagner, le Bourreau se leva sans un mot, jeta quelques écus sur la table, et d'un pas assuré sortit de la taverne avec Aupyl. Horlo choisit de rester un peu avec sa femme; il s'agissait qu'elle se remette de ses émotions.


Matouminou
EN TAVERNE



Ca colle pas mon histoire, ça colle pas...il en a de bonnes Aupyl...en attendant, elle a déjà tué trois personnes....peut-être quatre...

Matou se servit un autre verre de calva...Elle se serra contre Horloger et regarda Aupyl s'en aller...il s'arrêta un instant, se retourna et lança à leur adresse:

bon, on va aller voir ça de plus près. Qui vient?

Elle soupira. Le bourreau se leva et suivit le maire.Pour sa part, elle ne se sentait pas le courage de descendre au troisième sous-sol..cependant, elle n'y était jamais encore allée...ce serait peut-être l'occasion...Elle hésita...En tant que sergent, elle se devait d'être confrontée à des situations difficiles...mais là c'était une affaire que personne ne comprenait. A priori, et si c'était une fois encore l'oeuvre de Pestis, elle semblait bien connaître les lieux et surtout, elle n'avait aucune pitié....On ne savait pas pourquoi, elle faisait ça....Elle se tourna vers son époux:

Chéri...que va-t-on faire? comment peut-on la retrouver? l'arrêter? cette femme est folle...sans compter qu'elle a aussi envoyé un pigeon où elle menaçait de tuer notre progéniture....

Matou gémit...elle frissonna...quel genre de monstre était cette femme??

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Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
Verba docent, exempla trahunt
Mithryn
Mith avait suivi sans un mot toute la conversation. Il n'avait même pas répondu quand Aupyl avait demandé qui voudrait l'accompagner. Songeur il s'extirpa de sa rêverie et vit les écus précédemment lancés sur la table par le bourreau...

Matou venait de poser une question a Horlo:

Chéri...que va-t-on faire? comment peut-on la retrouver? l'arrêter? cette femme est folle...sans compter qu'elle a aussi envoyé un pigeon où elle menaçait de tuer notre progéniture....


Mith se leva et leur dit:


Je vais aller voir huggy... Il a peut-être quelques informations sur cette histoire... Le fait est que je ne sais pas où il traine en ce moment. Je vais aller le trouver, on verra bien ce que ça donne. Au point où on en est, pas d'autres solutions!

Il n'attendit pas de réponse, empocha les écus du bourreau et sortit de la taverne en quête d'une autre. Il faisait jour et la nuit avait dût être riche en activités... Il devait retrouver un homme qui était probablement en train de cuver son calva dans un fossé près des tavernes du village.
Il se lança a la recherche d'huggy avec seulement peu d'espoir de le trouver et d'en tirer quoi que ce soit...

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Aupyl


Le garde l'avait arrêté dans sa descente vers la salle, il l'avait reconnu juste à temps.

Garde L'pouilleux, à votre service Messire Maire, je....je... vous avez pas reconnu!!
-Oui, oui, repos, enfin je sais pas comment ils disent à l'armée. Bon, il faut des torches, et on va descendre voir. Vous passerez devant, Lepouilleux.

Ils récupérèrent chacun une torche, les allumèrent puis entreprirent la descente vers la salle. Vu ce qu'avait raconté Matou, Aupyl n'en menait pas large, il sentait son pouls frapper sa carotide à chaque pulsation, il se demandait ce qu'il pouvait y avoir de si affreux. C'est vrai que la torture n'était pas une chose qu'il aimait voir et encore moins faire, mais c'était un mal nécessaire pour calmer les marauds et autres brigands. Il avait assisté dans ses voyages à quelques écartelements et avait vu quelques pendus sur le bord des routes, mais toujours de loin ou en passant rapidement devant les corps.
Là, c'était différent, il approcherait de près l'horreur et ses turpitudes. Aupyl, après son gros coup de détermination pour se rendre à la mairie, commençait à respirer de plus en plus difficilement, ses pas dans l'escaliers en colimaçon devenait moins certains, il trainait presque la patte, l'angoisse montait de plus en plus. Il s'arrêta de temps à autre, soupirant de plus en plus fort pour évacuer cette boule qui se formait dans son ventre.

Prochain arrêt, la salle spéciale dit le garde en passant le dernier palier.
S'en fut trop pour Aupyl, son estomac se retourna d'un coup, il eut à peine le temps de s'appuyer contre le mur qu'il aspergea.
-ca va pas? msieur le maire? on est descendu trop vite?
Aupyl fit un signe que tout allait bien, chose qui n'était pas vrai. Il s'essuya la bouche puis fit signe de d'ouvrir la porte.

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en cours de réalisation.
pnj
MAIRIE




L'Pouilleux n'en menait pas large aussi poussa-t--il un soupir de soulagement quand il entendit le maire lui dire de se mettre au repos. Comme l'exigeait le maire, il passa devant, non sans avoir récupérer une torche, et commença à descendre les escaliers. Il l'entendait derrière lui souffler bruyamment. De temps en temps il s'arrêtait pour l'attendre. Faut dire que le Messire, il avait quelques livres en trop....l'était même sacrément imposant...

Ca va Messire? ça tourne un peu...c'est ça les escaliers en calissons...euh...colissamon..enfin...les escaliers qui tournent quoi!!

En guise de réponse, il ne reçu qu'un grognement. L'avait pas l'air en forme...l'bourgeois.
L'Pouilleux se demanda comment allait se passer la remontée...puis il chassa très vite cette pensée...déjà fallait-il arriver en bas. D'après l'Justin, le spectacle serait pas joli, joli...Bah...des boyaux et des tripes, il savait ce que c'était...il avait fait parti de l'Ost comme simple soldat, pendant la guerre contre la Bretagne....et du breton étripé...il en avait vu pas mal...Il pouvait se vanter qu'aucun spectacle aussi horrible soit-il, ne l'ébranlerait. Il ne restait plus que quelques marches jusqu'à l'entrée de la salle. Il annonça, non sans une pointe d'ironie dans la voix:


Prochain arrêt, la salle spéciale...

Soudain, il entendit un drôle de bruit. Il se retourna et ne voyant plus le maire, il remonta quelques marches...Le spectacle qui s'offrit à sa vue, le fit sourire...ben voilà aut'chose, pensa-t-il...puis, il recula...l'odeur était effrayante
...pfffiou...l'cochon...l'a du aller manger au cimetière...ça puire....se dit-il tout bas. Il le regarda reprendre son souffle et ajouta tout haut cette fois:

-ca va pas? msieur le maire? on est descendu trop vite?

Le maire le regarda et lui fit un petit signe pour lui dire de continuer.Il s'exécuta aussitôt. Ils se retrouvèrent devant la porte. Le moment était venu. L'Pouilleux était curieux de voir ce qui les attendait. Il poussa la porte qui s'ouvrit en grinçant faisant sursauter le maire. Puis le garde s'effaça pour le laisser passer.
--Lebourreaurouge
MAIRIE



Le Bourreau était sorti juste derrière le maire. Ils avaient remonté en silence les ruelles menant des tavernes à la place du marché, et le maire était passé devant, au moment d'entrer dans la mairie. Le Bourreau s'était alors arrêté sur le seuil. Une sorte de mauvaise impression...il se mit à regarder les alentours. Le bâtiment de la mairie, massif, s'élevait devant lui. Il se retourna, et embrassa du regard la place du marché, vide à cette heure, sinon quelques mendiants qui quémandaient une pièce. Il jeta un oeil vers les ruelles adjacentes, mais ne vit rien. Il décida d'entrer à la suite du maire. Il décrocha une torche, et toujours en maquant ses yeux, entreprit la sescente des escaliers en colimaçon. Il entendait la voix du maire, et d'un autre homme; quelques dizaines de pas plus bas. Au fur et à mesure de sa descente, il ressentit l'humidité du lieu; son obscurité aussi. Les murs suintaient, et en faisant décrire à son bras un mouvement circulaire, il vit que personne n'était descendu ici depuis longtemps...enfin, la femme pensait le contraire. Comment s'appelait-elle? Ah oui, Matou. Il achevait sa descente lorsqu'une odeur infâme le prit aux tripes. Il balaya la zone devant lui, et vit que quelqu'un avait rendu tripes et boyaux. Il avisa un garde, souriant, et le maire, blanc comme un linge. Il s'approcha de lui, et lui dit d'un air goguenard:

"Alors, monsieur le Maire, on commence à avoir les foies? Qui c'est qui a voulu y aller? Alors maintenant, on ne recule pas!"

Il vit cependant le garde qui ouvrait la porte, et qui s'effaçait pour laisser entre le maire. Le Bourreau rouge se tint à distance, éclairant la pièce basse et voutée où ils se trouvaient.
Aupyl


La porte s'ouvrit, l'oeil livide, Aupyl regarda en penchant la tête, il n'aperçut rien que des cendres encore fumantes juste masquées par le recoin du mur. Les torches ne parvenaient pas à éclairer suffisament l'intérieur de la pièce. Du regard, il interrogea le garde, Aupyl grimaca voyant que le garde regardait partout sauf lui même.
Il lanca sa torche à l'intérieur de la salle voutée. Aupyl ne distingua rien de vraiment terrifiant lorsque la torche vola dans la pièce, alla se cacher derrière une caisse où elle s'éteignit. Peut-être seulement un linge rouge sur la droite de la pièce. Aupyl prit son couteau à sa ceinture et:
-Grumbl! faites suer. Allez, on y va tous ensemble.
Aupyl descendit le premier, regardant principalement là où il mettait les pieds sur les marches glissantes. Derrière lui, la torche du garde lui faisiat dessiner des ombres inquiètantes sur les murs.
C'est alors qu'il vit d'abord un sourire sur un visage d'un homme debout nu en dessous de la taille. Il l'avait déjà rencontré mais impossible de se rémérorer où et quand. Puis il vit une chemise rouge de sang, des pointes acérées le transpercant de part en part. Les yeux grands ouverts, la bouche ouverte et voulant crier mais ne pouvant pas, Aupyl déglutit.
-Nom de ..... Bouahhhhh.
Aupyl serra les genoux, lacha son couteau au sol, porta son poing à la bouche dans un geste d'effroi et se protégea le bas-ventre avec l'autre main .
-Il lui manque ses ..... Ahhh! Quel horreur! Laissez moi sortir!
Aupyl remonta en courant les marches du premier palier, se mit dans un coin et resta prostré en grimaçant du visage.

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en cours de réalisation.
pnj


Alors que le maire passait devant lui, le garde entendit quelqu'un dévaler les escaliers. Il étouffa un juron et se mit en travers de la porte. Il porta sa main libre à son épée et de l'autre il tenta avec la torche de distinguer qui pouvait bien arriver. Il poussa un soupir de soulagement en voyant apparaitre le bourreau. Il le connaissait bien pour l'avoir aidé à déballer son matériel et pour avoir descendu quelques verres avec lui. Il le salua et le laissa passer. A son tour, il entra dans la vaste pièce. Il entendit le maire grommeler:

-Grumbl! faites suer. Allez, on y va tous ensemble.

Il le suivit sans se poser de questions, il était là pour obéir aux ordres. Ils avancèrent lentement, on pouvait distinguer sous la lumière blafarde des machines étranges. Le maire progressait lentement. Soudain il s'arrêta si brusquement que Le Pouilleux faillit bien lui rentrer dedans. Avant qu'il ait pu se rendre compte de quoi que ce soit, il l'entendit crier et prendre une étrange posture. Sans ménagement, il lui passa devant et éclaira de prés ce qui avait tant effrayé le maire. Il ne put s'empêcher de lâcher un juron:

Corne de bouc...c'est ben vrai qu'c'est pas joli!!Des morts...j'en avions vu! mais celui là...il lui manque un morceau....

Il se retourna et vit le bourreau arriver à sa hauteur. Il jeta un coup d'oeil au maire qui gémissait, toujours prostré. Il s'en occuperait après. En tenant sa torche en dessous de la tête du cadavre, il dit au bourreau :

Mouais!! m'est avis qu'on a retrouvé vot' copain...enfin ce qu'il en reste....L'avait disparu d'puis un bout de temps...ben voilà...il s'est amusé d'un peu trop près avec ce joujou...L'a pas du lire la notice d'emploi....

Il ricana et laissa le bourreau regarder la scène. Puis il alla relever le maire et le fit sortir. Il était temps de remonter. Dans l'immédiat, il n'y avait plus rien à faire pour ce pauvre bougre.

On va remonter Messire...l'air frais nous f''ra du bien...je passe devant...sauf vot'respect!
--Lebourreaurouge
Au troisième sous-sol




Le Bourreau avait entendu les exclamations de maire, et l'avait vu reculer dans un coin de la pièce, les yeux hagards, en titubant. Il laissa entrer le garde, et l'entendit dire d'un air ironique:

Un garde a écrit:
Mouais!! m'est avis qu'on a retrouvé vot' copain...enfin ce qu'il en reste....L'avait disparu d'puis un bout de temps...ben voilà...il s'est amusé d'un peu trop près avec ce joujou...L'a pas du lire la notice d'emploi....


Le garde s'effaça à son tour pour le laisser entrer. Le Bourreau promena sa torche devant ses yeux, pour éclairer la scène. A la vue du visage de son aide, sa mâchoire se contracta. Le malheureux avait encore un rictus sur les lèvres; ses yeux ouverts sur le vide. Il détailla les pointes l'ayant transpercé de part en part, et vit qu'il avait été émasculé. Le sang, maintenant noirâtre, avait dégoutté le long des pointes, et avait formé une flaque aux pieds du malheureux. Le Bourreau n'était pas insensible, malgré son métier, et après quelques instants, il tendit la main vers le visage de son aide, et lui ferma les yeux. Puis, se retournant vers le garde, il l'attrapa vivement au collet, et approchant son visage de lui, lui dit à voix basse:

"Ecoute bien, l'ami. L'homme supplicié, derrière moi, était mon aide. Pas qu'il était très intelligent, mais il faisait sa besogne sans rechigner. Donc, je te conseille d'éviter les plaisanteries douteuses, c'est compris?"

D'une chiquenaude, il envoya valser le garde 5 pas plus loin; celui-ci s'affala dans un bruit d'étagères renversées. Le Bourreau se rapprocha de lui, s'agenouilla, et dit, encore plus doucement, mais d'une voix où on sentait poindre la menace:

"Maintenant, si ça te dit, je cherche un aide...la place te tente?"


Le Bourreau se releva, et alla en direction du maire.

"Messire, il va falloir faire enterrer ce malheureux. Pour le corps, je m'en charge, mais prévoyez un cercueil; l'un de vos charpentiers pourra nous fournir ça rapidement, j'en suis sûr."

Puis il fit un pas vers le garde qui se relevait, et lui dit:

"Aide le maire à remonter, et aide-le aussi à ramener un cercueil, et ne traîne pas!"

Le Bourreau le toisa un instant, puis retourna vers Heptoilabas. Il ferma les yeux, en un instant de recueillement, et entreprit de le déclouer de sa prison de fer.





















Aupyl


Aupyl se sentit soulevé, il vit le garde devant lui qui le tirait par les épaules, et le dirigea ensuite vers l'escalier menant vers l'air libre.

Aupyl avançait d'un pas lent, les idées brumeuses, la vision de l'homme empalé était imprimée dans son esprit, il ne dormirait pas sereinement cette nuit. Il entendit le bourreau parler avec le garde, mais il lui était impossible de comprendre quoi que ce soit.
On va remonter Messire...l'air frais nous f''ra du bien...je passe devant...sauf vot'respect!
Le garde le bouscula promptement et passa devant, il ne devait pas être dans son assiette non plus.
Aupyl remonta donc doucement les escaliers, il lui sembla que cette ascension dura des heures, que cet escalier était infini. Il arriva enfin à l'air libre, et s'assit dehors le long du mur.

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