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[RP] le troisième sous-sol

Matouminou


Matou était pressée ce matin là. Non seulement elle devait surveiller le marché et l'installation des marchands mais en plus elle avait promis au chapardeur de l'embaucher pour récolter son champ de légumes. Elle avait longuement parlé avec Horloger et Pardy. Selon eux, le chapardeur ne voudrait pas se faire remarquer. De plus la place de l'Eglise grouillait de monde: des marchands qui allaient s'installer sur le marché, poussant leur âne ou pour les plus riches, faisant avancer leur charrette, des femmes, paysannes ou servantes qui se pressaient pour acheter aux meilleurs prix quelques légumes ou autres denrées, sans compter les gardes qui faisaient leur ronde et les soldats, sur leur cheval, qui partaient ou revenaient de mission . Matou avait réussi à surmonter sa peur. Il ne pouvait rien lui arriver, le chapardeur n'était pas bête. Il n'oserait tout de même pas s'en prendre à elle.De plus, Horloger et Pardy la suivaient à distance prêts à intervenir. Il fallait qu'elle le mette en confiance. Elle allait lui proposer cet emploi, lui montrerait le champ et là une surprise l'attendrait.
Elle le vit de loin, sa grande silhouette dégingandée lui faisait penser à une marionnette. Elle eut un élan de pitié mais se reprit très vite, elle ne devait pas oublier que lui seul pouvait leur apporter des éléments nouveaux sur Pestis. elle s'approcha en ralentissant malgré elle, son coeur battait douloureusement dans sa poitrine. Elle tenta de se reprendre, jeta un coup d'oeil autour d'elle, espérant apercevoir son mari ou Pardy, mais la foule était trop dense. Elle gravit les escaliers du parvis de l'église et s'approcha de l'homme:


Le Bon jour Messire Mal...thezer! Je vois que vous êtes matinal...c'est bien pour celui qui veut travailler... Bien!!! toujours prêt à vouloir gagner quelques écus?...Le travail n'est pas dur mais il faut le faire correctement. Je pense qu'à la fin de la mâtinée vous aurez fini!

Elle leva vers lui un visage qui se voulait souriant et rassurant.

Suivez moi, je vais vous accompagner jusqu'au champ et nous parlerons en chemin du salaire ...

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Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
Verba docent, exempla trahunt
pnj


Elle était venue seule, si il avait été encore souple et agile, il aurait fait quelques bourses sur le marché. Mais bon, il ne pouvait plus se permettre de prendre des risques avec sa patte folle.

Suivez moi, je vais vous accompagner jusqu'au champ et nous parlerons en chemin du salaire ...

Arf, une soupe chaude à midi, et pareil le soir, ca me suffit, je suis pas difficile. Ensuite pour les écus, si vous êtes contente du travail, vous donnez ce que vous voulez. Hey, attendez marchez pas si vite...

Il s'appuyait sur sa canne en marchant jusqu'à ce qu'elle l'amène à son potager.
Pardallian
.
pardy était allé sur la place du marché ,qui ce matin de printemps attirait
une foule aussi bien de marchants que de badauts.
Pardy patrouillait d'un coté de la place ,et Horloger de l'autre coté.

Pardy ne perdait pas de vue Matou,mais cela s'avérait plus dure que prévu
trop de monde entre elle et lui.
il vit arriver au loin la silhouette de l'homme,,matou se dirigea vers cet homme et lui parla et ils repartirent dans la direction opposée,il y eus alors un attroupement devant un étalage ou un homme arrenguait la foule pour vendre ses légumes a bas prix.
PARDY le temps de traverser la foule compact,venait de perdre de vue Matou et l'homme qui était a ses cotés.

Pardy pesta contre les badauts ,qui lui barraient le passage
arrivé de l'autre coté ,il ne vit plus Matou,il chercha partout ,rien ,et le pire c'est qu'il ne savait meme pas ou était le champs de Matou.

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--Huggylesbonstonneaux
Après avoir "ramassé" quelques écus, Huggy se dit qu'il pouvait bien s'offrir un tonnelet dans une taverne miteuse des bas quartiers.
Il entra sans trop attirer l'attention sur lui... De toute manière, la taverne était pleine a craquer. C'était l'endroit où se réunissaient les voyous et autres voleurs, les discutions, assourdissantes, pouvait parfois rapporter de nombreux écus a Huggy qui glanait des informations pour les revendre. Ils n'étaient pas très discrets ces bœufs...
Après avoir récupéré son tonnelet au tavernier édenté, il alla s'installer sur une chaise seule et se balança contre le mur tout en buvant goulument... il en mis d'ailleurs plus par terre que dans sa gorge. Peu importe, ce calva était affreux, le but était simplement de boire le plus vite possible pour éviter le gout et d'atteindre un état second qui était le seul moyen pour Huggy d'oublier sa misérable vie.

La vue troublée, il posa néanmoins les yeux sur la gueuse qui était entrée depuis un moment et qui s'attablait un peu partout en quête de réponses certainement...ou de services.
Huggy s'approcha en chancelant de la table en se faisant bousculer a maintes reprises . Il finit par s'épauler a un pilier et écouta la conversation...

Quelle surprise cela lui fit de voir attablé Pestis, la fameuse Pestis que dont la sergente aigrie avait demandé des informations...Il écouta encore plus attentivement vu qu'il s'était déjà fait quelques écus en vendant la mèche sur quelques habitudes de cette dame.

Huggy allait de surprises en surprises...Il pensait par "services" une demande faite par la dame qui aurait voulu offrir ses charmes a quelques voleurs revenues avec des écus plein les poches... Il n'en était rien!
Cette dernière voulait s'octroyer DES services! Elle était vraisemblablement a la recherche d'une bande de marauds pour régler une affaire...elle restait vague sur cette histoire et Huggy ne put en apprendre plus...

Huggy était sorti de la taverne avec son tonnelet et se biturer dans les rues de Fécamp en zigzaguant dangereusement. Il alla finalement se lover dans un fossé tard dans la nuit, couché sur une flaque de dégueulis...
Matouminou


Matou marchait d'un bon pas. Cependant elle dut ralentir. Derrière elle, l'homme, celui qui se faisait appeler Malthézer avait du mal à suivre. Elle se retourna et s'excusa:

Je suis navrée...j'avais oublié votre jambe folle! Mais nous y voilà, vous me disiez vouloir une bonne soupe à midi et ce soir...ma foi je n'y vois aucun inconvénient...pour le salaire, ce sera 16 écus pas un de plus ni un de moins. Vous trouverez sous l'appentis là-bas, des cagettes dans lesquels vous mettrez la récolte. Je ne vois plus rien à vous dire. Avez-vous des questions?

Elle avait hâte de retourner sur ses pas. Il fallait qu'elle signale à Aupyl que le chapardeur était de retour. Elle regarda autour d'elle: personne! Elle ignorait si Pardy et Horloger les observaient, cachés quelque part. Elle réprima un frisson.

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Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
Verba docent, exempla trahunt
Pardallian
.
pardy se rendit a l'évidence ,il avait perdu Matou et l'homme qui l'accompagnait.
il venait rarement au marché,a cette heure ,il découvrait pour la premiere fois cette agitation ,il y avait beaucoup de marchants avec de beaux étalages,il se dit qu'il faudrait y venir avec Ange,elle aimerait cela.
son attention vagabondait devant tous ses étalages,il se reprit ,il était là avant tout pour le chapardeur,mais voila ,il n'était plus aussi sur que ce fusse leur homme ,en plus il ne voyait pas Horloger ,et avait perdu de vue Matou,il s'en voulait.
il espérait s'etre trompé et que Matou ne risquait rien ,il s'en voulait d'avoir révélé ses soupçons a ses amis .

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pnj


Ils arrivèrent près du potager, elle lui montra l'appenti où les outils étaient. Il lui fallait gagner la confiance de ces gens.

-16 écus?? mazette, j'vas pouvoir m'acheter quelques saucissons avec ça. Vous z'êtes bien généreuse. Devez être riche, non? Ca se voit à votre maison. Faut attention aux voleurs. Enfin, bon, je dis ça. C'est vous qui voyez.

Il bina, sarcla, ameublit la terre toute la matinée. Il grignota un poireau de la récolte pour repas.
L'après midi, il alla récupérer du fumier avec la brouette chez un éleveur pour fumer la terre.
Pendant son travail, il se sentait observer, mais lui aussi, il observait et notait comment pouvoir cambrioler la maison une fois qu'il aurait prévu tout son larcin.
De temps à autre, il testa la solidité des portes et fenêtres en évoquant un besoin en outillage.
Matouminou
Elle sourit en l'entendant. Ainsi, il la croyait riche. Oui, elle l'était, mais de ces choses qui ne s'achètent pas. Elle pensa rapidement cependant à la caissette dans laquelle, elle et Horloger, gardaient leurs économies.
Elle s'assura avant de partir que la porte de la maison était bien fermée. Elle le regarda un moment, il s'était mis au travail avec entrain. Il semblait ne pas rechigner à la tâche.

Elle tourna les talons et se dirigea vers la mairie.
A l'intérieur, il y avait foule et le mécontentement se lisait sur certains visages. Elle saisit quelques mots en se frayant un chemin pour tenter d'atteindre le bureau du maire: "impôts", "certains métiers plus taxés"...Elle comprit qu'Aupyl avait commencé à appliquer sa réforme fiscale. passant devant le tableau des offres d'emploi, elle y jeta un coup d'oeil, notant qu'il n'y avait rien pour l'instant. Elle fit une petite grimace. Au pire, elle irait à la mine.

Un garde barrait l'accès au bureau du maire. Elle s'approcha de lui pour se faire reconnaitre. il lui adressa un grand sourire et l'informa que le maire était en inspection sur la plage. Il recençait les pêcheurs. Elle fronça les sourcils. Depuis quand Aupyl s'occupait-il de ça?
Elle salua le garde et décida, pour éviter la foule, de sortir par la porte de derrière. Cela la fit passer devant la porte du troisième sous-sol. Elle eut une petite pensée pour le bourreau et feu son aide.
Le soleil était déjà haut dans le ciel. Il la fit cligner des yeux. Elle réfléchit un instant, puis estimant que la situation était urgente, elle prit la destination de la plage.

En descendant la jetée, elle aperçut au loin un couple qui marchait sur la plage. Elle mit ses mains au-dessus de ses yeux et l'observa. Elle reconnut Aupyl en compagnie d'Arté. C'est ainsi qu'il comptait les pêcheurs! Elle se mit à rire tout haut... Elle hésita. Curieusement, elle eut le pressentiment qu'elle ne serait pas la bienvenue. Elle décida alors au prix d'un effort considérable de ne pas les déranger. Elle avait encore une bonne partie de la journée pour alerter le maire, elle espérait juste que celui ci ne roucoulerait pas pendant des heures.

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Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
Verba docent, exempla trahunt
Mithryn
Sur la route, légèrement en déclinaison, il avançait sans trop faire attention. Regard rivé vers le sol, yeux mi-clos, chapeau rabattu, il trainait ses pieds sur le sol poussiéreux laissant dans son sciage un épais nuage bien vite balayé par le vent.

Du coin de l'œil il vit cependant au bord du chemin de terre, dans le léger renfoncement du bord de la route, un homme vêtu de drôles de frusques. Il comprit vite qu'il venait enfin de trouver Huggy... végétatif.
S'approchant, il put observer le souffle saccadé soulever le peu de terre s'étant déposé sur les rejets gastriques de son comparse. Il mit un léger coup de pied a l'homme étendu lui soutirant un grognement, comme si on le tirait de sa paisible sieste des plus confortables.
Il le prit par le bras et tira pour finalement le mettre sur son séant.
L'homme avait les yeux encore fermés et mâchouillait dans le vide comme pour retrouver des sensations dans sa mâchoire.


Bah alors Huggy, on fait la grasse matinée?
Mith s'agenouilla en face de lui et lui lança un bout de tissu au visage et ajouta:
Essuie toi le visage, tu as encore des restes de ton maigre repas d'hier soir collé sur ta moitié.

Après s'être essuyé l'homme ouvrit les yeux dans un pénible effort et lança a Mith:

C'est comme ça que tu réveilles tes amis?!

Je t'ai jamais considéré comme un ami tu sais! Il se mit a ricanait bientôt suivi par Huggy, qui se prit vite la tête dans les mains...

Je crois que j'ai pris une sacrée cuite... et pas une cuite de bourgeois dans ton genre! J'ai un de ces mal de crâne!


Mith afficha un sourire et lui dit:

Je suis de bon humeur ce "matin"... Je t'offre un repas -que j'espère tu ne régurgiteras pas tout de suite- en échange de quelques informations que tu aurais pu apprendre...en espérant que ta "cuite de femmelette" ne t'ai pas ôté tout souvenir.

Huggy, qui se massait les tempes, acquiesça:

Va falloir que tu m'aides a bouger! Sinon on est pas arrivé!


Mith éclata d'un rire gras et le toisa...

Tu peux creuver! T'inquiète pas je te suis de près! On va aller au nain...c'est pas bien loin, et ça m'évitera de porter un résidu dans ton genre!

Il mit croisa ses mains derrière la tête et ouvrit la marche en sifflotant...Huggy de son côté se relevé péniblement...sa manœuvre pour que mith accepte de l'aider n'avait pas fonctionnée...il manqua donc une occasion de voler quelques écus de sa bourse qui semblait pourtant bien remplie...
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Horloger


Au marché

Horloger, bousculé par les nombreux marchands, badauds et autres embobineurs de toutes sortes qui se pressaient entre les étals, avait perdu de vue sa femme. Les cris, les vociférations des uns et des autres n'aidait pas. Ici, une femme glapissait que le marchand l'avait estampée sur la qualité d'une étoffe. Là, un autre beuglait que le poisson acheté avait du traîner un paquet de journées sur la route avant d'arriver au marché. Plus loin, d'autres fieffés coquins jouaient au bonneteau, cherchant à dépouiller quelque naif, qui croyait deviner où se cachait l'écu, parmi les trois gobelets de cuir.
Horlo essaya de sortir de cette foule, et après quelques coups de coude, se retrouva à l'angle du marché, au début de la ruelle menant à l'église. Il réfléchit. Matou avait pour dessein de pousser l'homme à travailler; elle lui avait proposé une embauche. A n'en pas douter, elle pensait lui faire travailler son champ. Horlo jeta un regard circulaire, histoire de voir s'il discernait Pardy dans la foule. Le remue-ménage, l'agitation du marché ne facilitaient pas la tâche. Horlo avisa une borne de pierre, une sorte de petit muret qui venait en soutènement contre le mur de la maison faisant l'angle de la rue. Il se hissa dessus, et parcourut à nouveau la foule. Il ne voyait qu'agitation et mouvement. Il était prêt à descendre, et à se rendre chez Matou, lorsqu'il vit Pardy, à une centaine de coudées. Il n'avait aucune chance d'être entendu, aussi sauta-il du muret, et se mit à traverser le marché dans sa direction.
"Au pire", se dit-il, "si je ne peux rejoindre Pardy pour le prévenir, j'irai directement au champ de Matou. Elle n'a que peu d'avance, et l'homme n'a pas l'air bien gaillard, avec sa patte folle."
--Yersinia_pestis


Dans les bas fonds, les quartiers des gueux et autres mendiants.

Yersinia cherchait toujours des acolytes pour semer la terreur dans cette ville de bourgeois. Ses jambes étaient ses meilleurs compagnes, et comme le disait le dicton, "des fois, il faut écarter ses meilleurs amis".

Mais peu de bougres ne voulaient la suivre dans son entreprise criminelle, ils ne profitaient que de ses charmes contre une vague promesse mais, ils préféraient rester à l'écart de toute agitation, profiter des restes que ses actions pouvaient engendrer. Elle se demandait comment faire réagir ces larves.
Un soir qu'elle moyennait son petit trésor dans un coin sombre, elle profita que son client renfilait ses braies pour lui fracasser le crane avec une hachette. Puis, elle coupa les membres de ce gueux avec la hachette sur un billot et les amassa dans un sac de jute.

A la nuit tombée, elle roda dans le quartier des bourgeois et déposa les morceaux sur les perrons des maisonnées.
Ici, une main, là, une cuisse, ici encore les oreilles qu'elle avait cousue ensemble.
Elle déposa la tête, où plutôt ce qu'il en restait sur la fontaine de la grand place.
Elle riait d'avance en imaginant les servantes qui découvrirait ce macabre spectacle au matin.
Matouminou


Matou marchait d'un bon pas vers la mairie. Elle devait y déposer le compte rendu de la surveillance du marché qu'elle venait d'effectuer. Elle espérait retrouver ensuite son mari en taverne. Ils aimaient, le matin, alors que Fécamp se réveillait tranquillement, se retrouver tous les deux et discuter de choses et d'autres. Elle passa devant la fontaine. Celle-ci faisait entendre un joli son cristallin. Son regard fut alors attiré par un objet bizarre. Elle pensa d'abord à un sac. De là où elle était, elle ne voyait pas bien. Elle s'approcha de plus près et contourna la fontaine. Ce qu'elle vit la laissa dans un premier temps perplexe. Puis elle réalisa qu'elle avait devant elle une tête sanguinolente. Les yeux vitreux la fixaient. La langue pendait hors de la bouche mais le plus horrible était le crâne en bouillie. Il semblait en manquer la moitié. Curieusement, elle n'eut aucune réaction, comme si son cerveau se refusait à voir l'horreur de la scène. Brutalement, la réalité lui explosa au visage: devant elle se trouvait une tête décapitée. Elle eut un haut le coeur et mit sa main sur sa bouche. Elle fut prise de frissons. Le parchemin qu'elle tenait à la main lui échappa, tombant dans une flaque boueuse. Doucement, la fontaine se mit à se brouiller devant ses yeux. Il lui sembla que la tête s'animait et crut voir la bouche s'écartait en un affreux rictus. Un voile noir se mit devant ses yeux et lentement elle se sentit tomber.

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Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
Verba docent, exempla trahunt
Aupyl


Aupyl fut réveillé la nuit par des chats qui se battaient devant chez lui. Il se leva en tatonnant, alluma une chandelle et prit un gourdin pous chasser les chats.
Arrivé devant la porte, il l'ouvrit brusquement, les chats s'enfuirent.

-Mais? qu'est ce qu'ils ont? c'est la pleine lune ou quoi?

Il regarda le ciel, mais la lune était caché par des nuages bas. A l'aide de la chandelle il essaya d'éclairer au sol ce qui provoquait cette bagarre de chats devant chez lui. A la faible lueur, il ne vit qu'un morceau de viande saignante, il le prit et le mit dans le tonneau qui lui servait à faire du compost. Puis il se recoucha.

Le lendemain matin, il se dirigeait vers la mairie, il voyait au loin Matou qui marchait devant lui et qui s'arrêta devant la fontaine. puis il la vit défaillir, Aupyl se mit à courir dans sa direction pour lui venir en aide.

-Matou? ca va? qu'est ce qu'il t'arrive? Oh! réponds moi.

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en cours de réalisation.
--Lebourreaurouge


Ca faisait trois semaines que Heptoilabas avait été jeté dans la fosse commune. Le Bourreau avait été le seul à assister à la cérémonie. Enfin, si on pouvait appeler ça une cérémonie...pas de curé; juste deux hommes pour blanchir le cadavre à la chaux vive avant de le balancer dans le trou...Le Bourreau Rouge avait serré les dents. Non pas à cause du froid; le printemps avait fait son apparition, et les frimas n'étaient plus qu'un mauvais souvenir. Non, il bouillait intérieurement. Heptoilabas n'était pas un mauvais bougre, alors pourquoi l'avoir tué? Pourquoi l'avoir, au préalable, torturé? Il ne savait rien, même pas son nom...il avait contourné l'église, et était parti...

En cette fin de matinée, un remontant lui ferait le plus grand bien. Il poussa la porte; la taverne était déserte. Avisant un pichet sur une table, il s'approcha, et le sentit. Il remplit une chope d'étain, et la but debout. Le bruit de la chope heurtant la table résonna dans la taverne vide. Son regard parcourut la salle; lentement. Les rideaux aux croisées; les tables; les bancs et chaises...il se sentit brusquement mal à l'aise; ce silence l'oppressait. Il sortit, et, quelques ruelles plus loin, retrouva l'ambiance du village. Il avait vu un marchand ambulant; à quelques pas. Il lui acheta pour 5 écus du lard fumé sur une tranche de pain, qu'il mangea aussitôt, appuyé contre le mur d'une maison d'angle. Il entendait crier et vociférer au marché tout proche, et, finissant son repas, porta ses pas vers le marché. Il était particulièrement animé ce jour-là. Des marchands venus de loin proposaient des poissons spécifiques: perches, ombres...d'autres essayaient de rouler les badauds au bonneteau. Parcourant les allées, repoussant les bonimenteurs et autres ribaudes essayant de lui soutirer quelques écus, il décida de descendre vers le bas de Fécamp. La matinée était déjà bien commencée, aussi ne risquait-il rien, en plein jour. Heptoilabas n'était pas grand-chose, mais il lui avait rendu service, durant son ouvrage. S'il pouvait essayer de retrouver trace de l'auteur du crime, il sentait que cela le soulagerait. Il essaya de se remémorer le nom de cette femme...au bout de quelques instants, il ébaucha un sourire. "Pestis"...
Matouminou


Elle sentit qu'on la secouait. Au prix d'un effort considérable, elle ouvrit les yeux. Un visage brouillé lui apparut. Elle voulut se lever et fuir, mais impossible comme si elle était paralysée. Que lui était-il arrivé? Elle essaya de se souvenir. Elle entendit qu'on lui parlait, la voix ne lui était pas inconnue. Elle essaya de balbutier quelque chose:

Je....je....

Les mots n'arrivaient pas à sortir. Un froid glacial l'enveloppa.
Soudain, elle se souvint. Elle s'agrippa à la personne qui lui parlait, elle était paniquée.


La...la ....tête....ohhhh....mon dieu!!!!

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Matouminou
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