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[RP] le troisième sous-sol

Aupyl


Ah? tu te réveilles? C'est moi, Aupyl. La tête? Quelle tête? t'as mal à la tête?

Aupyl la soutenait dans un position semi-assise. De la main en extension, il essayait d'asperger d'eau le visage de Matou.

Ca va mieux? Fais voir ta tête, tu es tombé desssus? T'as une bosse?

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en cours de réalisation.
Matouminou


Ah? tu te réveilles? C'est moi, Aupyl. La tête? Quelle tête? t'as mal à la tête?
Ca va mieux? Fais voir ta tête, tu es tombé dessus? T'as une bosse?


Matou regarda la fontaine puis Aupyl. Elle planta ses ongles dans son bras et s'y accrocha de toutes ses forces. Elle se releva et toujours agrippée à l'homme, elle reprit lentement ses esprits. Elle poussa un gémissement.

Auuupyyyl!! regarde...regarde sur la fontaine....oh mon dieu.....la tête....pas la mienne....la tête décapitée....ohhh...c'est un cauchemar!!!

Elle porta de nouveau sa main à sa bouche. Elle eut un haut le coeur qu'elle réprima. Au loin, elle entendit un chien qui aboyait, l'église sonna la tierce. Elle lâcha Aupyl et, d'une voix où la peur était perceptible, elle murmura un nom, celui qui la hantait depuis des mois, celui qui la terrorisait et qu'elle aurait aimer oublier à jamais:

Pestis?

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Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
Verba docent, exempla trahunt
Aupyl


Elle lui plantait ses griffes dans son bras. La douleur était supportable, mais quand même.
Elle lui désigna la tête posée sur le pilier de la fontaine. Aupyl grimaca, cela lui rappelait le spectacle découvert dans la salle du troisième dessous de la mairie. Il ferma les yeux, et détourna la tête.
Et là, il se rappela les chats devant chez lui, mais surtout le morceau de viande.

Et si.......???
Attends, viens avec moi, faut qu'on vérifie une chose.
Vois-tu, cette nuit, des chats se battaient devant ma porte pour un morceau de viande.
Il faisait nuit, je voyais pas grand chose et j'ai jeté ce morceau.


Il marqua une pause, l'air interrogateur.

Je sais pas pourquoi, mais j'ai comme l'impression que c'est un morceau de l'homme ou de la femme qui est là, dit-il en désignant la fontaine.

Ils se rendirent chez Aupyl. Puis, il ouvrit le tonneau à compost et jeta un oeil rapidement.
Le morceau de viande, bien que mangé en partie, avait la forme d'un pied.
D'un pied humain.
Aupyl eut un haut le coeur, et déglutit, il sentait son repas qui commençait à faire la navette dans son oesophage.
Détournant les yeux, il vit les traces de sang sur son perron. Ce fut la goutte qui fit déborder le vase ou plutôt son estomac. Il se pencha et vomit tripes et boyaux.

-Beuahhhh!!

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en cours de réalisation.
Shawenn


Shawenn devait passer chez Aupyl ce soir-là.
L'heure était tardive.
Elle devait lui demander comment fonctionner un mandat.
Elle sortit de son moulin. Elle prit la direction de la demeure du Maire.
Un vent frais se leva. La jeune femme remonta le col de sa chemise et elle arriva à la porte d'Aupyl.
Elle frappa fort. Elle lui demanderait un petit verre de calva pour se réchauffer les os.
"Tiens, c'est étrange...Il n'a pas l'air d'être là. "
Elle fit le tour de la maison. C'est là qu'elle entendit des râlements venant du jardin.
"Aupyl, t'es là ?"
Matouminou


Sans un mot, Matou suivit Aupyl.Elle comprit vaguement qu'il avait peut-être trouvé une autre partie de corps humain. Curieusement, Matou ne réagit pas. Elle se contenta de marcher à côté de lui. Elle avait l'impression que son esprit s'était complètement désolidarisé de son corps.
Aupyl se dirigea vers le fond de son jardin et ouvrit un tonneau. Matou plissa le nez. L'odeur était pestilentielle. Elle mit sa main sur son nez. Aupyl regarda quelque chose à l'intérieur du grand réceptacle. Elle le vit blêmir. Il recula, jeta un regard vers le perron. Elle suivit son regard et ne vit rien qu'une tâche brune. Puis, brusquement, il se plia en deux et vomit bruyamment. Elle détourna la tête et s'approcha du tonneau. Elle jeta un coup d'oeil rapide et reconnut un pied humain. Elle resta là, les bras ballants, le regard dans le vide. Que se passait-il donc? Quelle damnation s'était abattue sur Fécamp?
Elle sursauta en entendant quelqu'un appeler:


"Aupyl, t'es là ?"


Elle regarda dans la direction d'où venait la voix, elle reconnut Shawenn, elle lui fit un signe et d'une voix tremblante l'appela:

Par ici Sha...

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Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
Verba docent, exempla trahunt
Horloger


Horloger était parvenu à sortir de la foule du marché. Laissant les beuglements et autres vociférations derrière lui, il arriva bientôt au champ que possédait Matou. Un rapide coup d'oeil lui apprit que le boîteux n'était pas là. Le champ avait cependant été travaillé. Il fit le tour de la remise où Matou laissait les outils pour les personnes qu'elle embauchait; puis il ouvrit la porte. Tous les outils étaient là, en ordre. Il referma, et resta ainsi quelques instants.Nulle trace du boîteux...or, celui-ci avait grand mal à se déplacer. Où pouvait-il bien être? Horlo redescendit la petite pente herbeuse, s'éloignant du champ, et coupa par un petit bois; bientôt, il fut sur un chemin de terre, où les herbes essayaient de pousser malgré le tracé de pas. Il vit, à une centaine de pas, la ruelle perpendiculaire qui menait au village, côté mer. Il décida d'aller chercher Matou; peut-être avait-elle d'autres informations.
Matouminou


Matou se précipita vers Sha, elle vit alors derrière elle une silhouette familière...son mari!! Elle courut vers lui en criant:

CHERI!!!!

Elle s'arrêta, essoufflée et désemparée. Elle attendit qu'il la rejoigne. Peut-être avait-il du nouveau? Elle se demanda s'il savait pour les morceaux d'être humain trouvés...une tête, puis maintenant chez Aupyl, un pied...Elle le regarda s'approcher d'elle à vive allure, soulagée de le voir.

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Matouminou
Heureuse Fécampoise
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Shawenn


Shaween entendit la voix désespérée de Matou, elle en eut des frissons. Elle sentit quelqu'un derrière elle. Elle se retourna et elle vit Horloger qui se pécipita pour rejoindre sa femme. La jeune femme vit Aupyl dans un triste état et le visage de Matou était tout blanc.
Horloger


Horloger se mit à courir; il avait vu Sha et Matou, côte à côte; Matou semblait avoir vu le Sans Nom lui-même. Il salua Sha, et prit le visage de Matou dans ses mains. Les deux femmes semblaient bouleversées; Matou était pâle et tremblante.

"Tout va bien, chérie? Que s'est-il passé?"

--Yersinia_pestis


Elle jubilait.
Dans la taverne des bas-fonds, un de ses amants lui avait raconté ce qu'il avait pu voir dans les quartiers de la haute. Il édulcorait la vérité afin de profiter un peu plus des charmes de Yersinia


-Pis, le maire, il a rendu tout son repas devant chez lui. Il est même tombé dans les vapes, et la sergente pareil. De petites natures.. .Doivent tous être en train de dormir

- Très bon, tout ça. Viens, mon gars, on va aller dans un coin tranquille, t'as bien mérité une petite récompense.
lui dit-elle en passant la langue sur ses lèvres et en lui clignant de l'oeil. Ca me donne des envies. Et, je vais de faire une chose que je fais jamais.

-Ah? C'est quoi?
dit l'homme émoustillé.

-Crédit. Allez viens.

Elle se leva en souriant, d'un sourire pervers, et s'éclipsa de la taverne avec son client.
Elle avait réussi à remplir de terreur ces bien pensants, elle pourrait passer à la vitesse supérieure pour son prochain crime. Elle les tenait dans sa main.
Matouminou
DANS LE JARDIN D'AUPYL ET ARTE



Matou leva un visage angoissé vers son mari:

Chéri, je suis si heureuse de te voir...il se passe des choses affreuses...quelqu'un s'amuse à répandre des restes humains dans Fécamp!! J'ai vu, une...un...oh mon dieu....

Elle baissa les yeux. Elle revit la tête décapitée et poussa un gémissement:

c'était une tête...et là...chez Aupyl c'est un pied...un pied humain, mon coeur.....Ohhh...qui peut être aussi cruel pour agir ainsi?

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Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
Verba docent, exempla trahunt
Matouminou
QUELQUES JOURS PLUS TARD



Après les découvertes macabres, les personnes mises au courant décidèrent d'un commun accord qu'il valait mieux ne pas ébruiter cette affaire. Ils espéraient tous que d'autres morceaux ne seraient pas trouvés. Quelques jours passèrent les rassurant, si autres morceaux il y avait , les chiens et les corneilles s'en étaient surement occupés. Du moins c'est ce que pensait Matou en habillant sa fille. Elle l'avait cherchée en début d'après midi chez la nourrice. Il faisait beau et elle décida de sortir dans le jardin avec elle. Elle prit une couverture et mit dans un panier une miche de pain frais et quelques fruits. Mahaut prit avec elle sa poupée préférée, celle qu'elle ne quittait jamais.
Sitôt dehors, Mahaut lâcha la main de sa maman et courut jusqu'à l'enclos où se trouvaient Hihan et Alambic, l'âne et le poney. La petite fille les adorait. Elle les appela de sa petite voix fluette:

Hihan!! Lambic!!

Matou la rejoignit et l'aida à se hisser sur la barrière. Hihan tourna sa tête vers elles, agita ses grandes oreilles puis continua de brouter comme si de rien n'était. Quant à Alambic, il s'approcha tranquillement et se laissa caresser.
Puis Mahaut voulut cueillir un bouquet de fleurs sauvages. Matou l'aida. de temps en temps, la petite se figeait pour observer un papillon ou encore une fourmi. Elle essaya d'en attraper une et lorsque celle ci lui monta le long de la main, elle fit une moue et en secouant sa main, elle implora Matou:


Veux pas maman!!

Matou se mit à rire et d'une chiquenaude lui enleva la petite bête en lui disant:

Elle n'est pas méchante tu sais....

Puis elle se dirigèrent vers le grand pommier. Matou y installa la couverture et prit Mahaut sur ses genoux. la petite se cala dans ses bras. Matou lui chanta une chanson et tout doucement Mahaut s'endormit. Il faisait un peu frais , aussi Matou décida-t-elle d'aller chercher une autre couverture. Doucement, elle posa l'enfant endormie, elle mit la poupée contre elle et alla jusqu'à la maison en se dépêchant.

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Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
Verba docent, exempla trahunt
--Yersinia_pestis


Elle avait entendue toutes les rumeurs sur elle-même.
On l'accusait des pires maux.
Qu'elle faisait tourner le lait des vaches.
Qu'elle perforait les barques et les seaux.
Qu'elle était responsable de l'absence de curé.
Des impôts aussi. De la guerre contre les bretons. De la pluie. Des grenouilles dans les potagers.

Elle savourait ses instants en jubilant intérieurement.
Elle déambulait et vit une petite assoupie sous le pommier. Elle s'approcha discrètement et reconnut la petite de cette sergente fouineuse qui partait au loin.
Voilà, l'occasion de lui faire du mal à cette enquiquineuse.
Une fois la sergente hors de vue, elle s'approcha de l'enfant et la réveilla.


-Bonjour vous, tu es la petite de la sergente, n'est-ce pas? Elle m'a chargée de m'occuper de toi pour quelques jours, elle doit partir en mission en urgence pour son travail avec ton papa. Viens lève toi, on va s'installer chez moi en attendant, hein? Et je te ferais des gateaux. Tu aimes les gateaux,non?
--Petite_mahaut
L'enfant ouvrit les yeux et eut un mouvement de recul. Elle ne connaissait pas cette dame. Elle cligna des yeux et fit la moue, prête à pleurer. Elle serra sa poupée dans ses bras et dit:

maman...papa?

Elle écouta la dame parler. Elle ne comprenait pas tout de qu'elle lui disait, elle parlait vite. Elle entendit le mot "gâteau". Mahaut était gourmande. Mise en confiance, sa moue se transforma en sourire. Elle regarda la dame. Docilement, elle se leva.

--Yersinia_pestis
Yersinia sentit la crainte dans le regard de l'enfant au premier abord.
Puis, le mot gateau eut un effet magique.
Elle lui prit la main, mais la petite ne marchait pas vite.


-Attends, on va jouer à la princesse, je vais te mettre sur mon dos, c'est moi le cheval, et Mahaut, la belle princesse qui va chercher son prince à travers la forêt.

Elle la mit sur son dos, la petite s'accrochant autour de son cou. Et elle trotina jusqu'au bois à l'est de Fécamp.

"Cataclop, cataclop", la petite riait à chaque fois qu'elle disait ça.

Yersinia entra profondement dans le bois. Et s'arrêta dans une clairière. Toujours en riant, elle fit descendre la petite de son dos.


Elle attrapa la petite par le bras. Et un rictus effrayant se dessina sur le visage de Yersinia qui s'emplit de haine. Elle jeta à terre la môme.La petite se mit à pleurer.

- Tu vas payer, sale petite, je vais te faire souffrir comme j'aimerais que ta mère souffre. Ca la calmera. Mais, faut que j'aille chercher mes outils pour te couper tes jolies petites mimines.

Yersinai déchira les vêtements de la gamine, en fit un baillon qu'elle fourra dans la bouche, et à l'aide de sa propre corde qui lui tenait ses jupes, elle attacha les mains et les pieds de la petite autour d'un arbre.

-Tu restes là! je reviens! Peut-être que les loups vont te manger avant. HAHAHAHA!

Yersinia repartit vers la ville, tenant son jupon d'une main pour qu'il ne tombe pas, bien que la moitié des bas fonds de Fécamp en avait découvert les secrets cachés.
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