--Lebourreaurouge
LeBourreauRouge tourna la tête vers son assistant. Celui-ci venait de lui demander quand on commencerait...il sourit sous sa cagoule. Heptoilabas était toujours préssé d'en finir; et d'une certaine façon, lui aussi. Il n'aimait pas faire traîner ce genre de choses. Cependant, quelques instants plus tard, une jeune femme l'apostrophait:
Matouminou a écrit:
Hey!! vous!!!!....que comptez-vous faire? Exécuter cet homme? Il n'a même pas eu de procès....qui vous envoie?
Il ne put réprimer un large sourire.
Qui m'envoie? Mais le tribunal, voyons! C'est donc qu'il a été jugé, ou alors je n'y comprends plus rien! Souhaiteriez-vous qu'il ait un second procès? Vous avez demandé recours au maire, et au Prévôt...soit! Fécamp est une ville bien agréable, je veux bien attendre quelques heures leur réponse...mais sans nouvelles de l'un d'entre eux, je l'exécuterai.
A ces mots, Heptoilabas se mit à battre frénétiquement des mains. LeBourreauRouge leva la main, ce qui eut pour effet de faire cesser sur-le-champ les appluadissements de son assistant; celui-ci, avec un air contrit, s'affaira à préparer le restant de matériel, et à vérifier que tout fonctionnait. Il avait eu une riche idée de le faire taire, à l'autre voleur; au moins, on n'entendait plus ses beuglements. LeBourreauRouge laissa sa hache plantée dans le billot, et descendit de l'estrade, afin de se dégourdir les jambes. Décidément, les exécutions n'étaient plus ce qu'elles étaient! Si on devait attendre d'avoir l'aval du maire ou du Prévôt pour raccourcir les malandrins, où allait-on?