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[RP] le troisième sous-sol

Matouminou


Matou regarda Mithryn, il avait raison...il fallait en avoir le coeur net...elle ne serait pas rassurée tant que le chapardeur n'aurait pas été retrouvé. Suivre le bourreau ne l'enchantait guère mais elle n'était pas seule. Elle suivit Mithryn, mais avant elle accrocha un panneau sur la porte de la taverne:

ON REVIENT!!!!


Puis elle courut pour rattraper Mith.

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Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
Verba docent, exempla trahunt
pnj


Il sentit qu'on le délivrait de ce carcan de bois, mais n'ayant plus de force, il ne vit pas qui le détachait. Dans un semi coma, il se sentit transporter, peu lui importait la destination, il voulait juste que cela finisse.
Peu après, il sentit la chaleur l'envahir, il se dit qu'il devait passer au gril, mais non, il était dans un lit bien douillet.
Ouvrant les yeux difficilement, il vit qu'il était dans une pièce qui ne ressemblait en rien à une salle de torture. Une femme sommolait dans un fauteuil près de lui. Il voulut parler mais sa gorge n'émit qu'un râle. Puis il replongea dans les bras de Morphée.
Matouminou
Elle rattrapa Mith et ensemble ils allèrent vers la place. Le bourreau était en train de houspiller son aide...comment s'appelait-il déjà ? Heptoilabas ...Ce dernier avait un air contrit mais le rictus qu'il affichait montrait bien qu'il n'en pensait pas moins. Elle entendit le bourreau lui reprochait de s'être endormi laissant sans surveillance le matériel. Elle les regarda l'un et l'autre et se dit qu'ils formaient un duo bien étrange. Se tournant vers Mith, elle lui murmura:

Bon...on fait quoi maintenant? On ne sait toujours pas où peut se trouver le chapardeur...de plus, il était dans un si mauvais état...comment a-t-il fait pour s'échapper?.....je suis sûre qu'on l'a aidé.....
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Matouminou
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Mithryn
Vu la tournure de la conversation entre le bourreau et l'assistant, ça ne pouvait être ce dernier...


Bon...on fait quoi maintenant? On ne sait toujours pas où peut se trouver le chapardeur...de plus, il était dans un si mauvais état...comment a-t-il fait pour s'échapper?.....je suis sûre qu'on l'a aidé.....


Bah y reste les gardes mais on sait pas qui était de garde ce soir là ni pourquoi ils sont partis.

Comme pour fouler son raisonnement, ils virent arriver les 2gardes ...ainsi qu'une femme passablement éméchés qui chantaient a tu-tête. Bras autour des épaules les 3 ivrognes allèrent direction; une autre taverne ou bien une rue tranquille...

Bon... Heuuu bah là on peut dire que le chapardeur, bah on l'a aider a s'échapper. Tu peux pas marcher comme si de rien n'était après plusieurs jours sur un pilori. Reste a savoir qui l'a aidé, pourquoi et surtout si il a quitté la ville ou pas. Bhé je vais aller annoncer ça au bourreau. Je reviens...

Celui-ci était toujours en train d'engueuler ce fameux "heptoilabas". Mith décida de couper la conversion et laisser au jeune homme un peu d'air:

Et bien! Voilà les deux gardes de ce soir! dit-il en pointant les 3 personnes titubantes.
Bien accompagnés les bougres! Mais pas de trace du chapardeur sous leurs bras. Votre hache va devoir s'aiguiser sur autre chose...d'ailleurs, si besoin est, j'ai une forge! Évidement ce sera prix d'amis... On reçoit très peu de bourreaux ces temps si, autant bien les accueillir! héhé

Restait plus qu'à savoir qui aurait bien l'obligeance de s'occuper des recherches... C'était le boulot du sergent sur ce coup là...
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Matouminou


Matou écouta attentivement Mith, il ne fallait pas être sorti de l'université ni être sobre, ce qui arrivait rarement à ce dernier, pour comprendre que quelqu'un avait aidé le chapardeur à se faire la belle....enfin façon de parler....par contre quand elle entendit que c'était l'affaire des sergents, son sang ne fit qu'un tour:

Ah NON!!! c'est pas notre boulot ça....faut voir avec le lieutenant ou le prévot... En tout cas, une chose est sûre on a un sacré problème sur les bras....

Elle regarda les gardes passer, accompagnés d'une femme de petite vertu sans doute...elle se dit qu'ils n'avaient pas perdu de temps....elle voulut les apostropher mais ils ne firent même pas attention à elle....Elle s'adressa au boureau:

Votre aide, là, l'espèce de raleur...il est bien resté tout le temps ici?? Il a peut-être vu quelque chose? enfin...c'est vrai que si il s'est endormi...

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Matouminou
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--Lebourreaurouge


Il était retourné directement sur la place du village. Là, il avait vu, avant même d'arriver, le carcan de bois, vide. Il chercha des yeux Heptoilabas...il n'était plus à son poste. Morbleu, s'il avait laissé les outils sans surveillance...il pressa le pas, et, avisant la volée de marches, négligea de les emprunter. Il sauta directement sur l'estrade. Bon, ses outils étaient là...une bonne chose! Mais où pouvait bien être Heptoilabas? Il s'avança près du bord de l'estrade, et le vit, couché en contrebas.
Le Bourreau Rouge sauta à bas de l'estrade, et, se penchant vers son aide, sentit l'odeur du calva...Par tous les saints, il était tombé dans un tonneau, ou quoi? Il l'attrapa au revers de sa chemise, et le secoua. Rien...quelques gifles bien administrées n'eurent pas plus d'effet. Il le laissa choir dans l'herbe, et se mit à réfléchir.
Cela ne faisait pas de doute que Heptoilabas avait bu, et même sacrément bu. Bah, on faisait un rude métier, alors...il fallait bien un remontant, de temps à autre; et il savait que le calva de Fécamp était réputé pour être le meilleur...il en avait eu confirmation, tout à l'heure, en taverne, avant que l'homme ne vienne lui annoncer que le chapardeur n'était plus là.
Il poursuivit sa réflexion, en se frottant la barbe. Bon, bourré, certes, mais pas au point de ne pas pouvoir se réveiller...est-ce que...
Il plissa les yeux. Est-ce qu'on aurait pu le droguer? Verser dans la bouteille quelque substance apte à l'endormissement? Il en avait entendu parler, de ces poudres cachées chez certains apothicaires...Heptoilabas ronflait à poings fermés, maintenant. On ne pourrait rien en tirer pour l'instant.
Il se releva, et vit que la jeune femme de l'auberge était là. Elle l'apostropha tout de go:


Matouminou a écrit:
Votre aide, là, l'espèce de raleur...il est bien resté tout le temps ici?? Il a peut-être vu quelque chose? enfin...c'est vrai que si il s'est endormi...


Il sourit.

"Il est endormi, certes...mais à mon avis, pas de fatigue...je suis à peu près certain qu'on l'y a aidé!"




Matouminou


--LeBourreauRouge a écrit:


"Il est endormi, certes...mais à mon avis, pas de fatigue...je suis à peu près certain qu'on l'y a aidé!"


Matou en resta sans voix...elle regarda le bourreau puis Heptoilabas...son regard se posa sur Mitrhyn qui semblait comme elle assez étonné:

Vous...vous...plaisantez??? Qui aurait fait ça?

Matou se mit à trembler de nervosité et de froid....la situation la dépassait...qui avait intérêt à faire ça? Qui tenait tellement à ce que le chapardeur retrouve sa liberté? Où étaient les gardes à ce moment là?
Elle regarda encore une fois le bourreau...

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Matouminou
Heureuse Fécampoise
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pnj
Peu à peu, la place commença à se remplir de personnes qui avaient appris la nouvelle ...La foule se massa autour de l'estrade montée par le bourreau. Les gens chuchotaient, se regardaient et semblaient perplexes.
Un enfant se mit à pleurer...Les murmures s'amplifièrent et se transformèrent en grondement. Un homme leva le poing et cria au bourreau:


Alors??est ce qu'on va savoir ce qu'il s'est passé?? On est tous d'honnêtes citoyens....on a le droit d'être au courant....

Le bourreau resta imperturbable. Son aide se cacha derrière lui...visiblement mal à l'aise. Une femme poursuivit:

Il a raison....on a peur pour nos enfants...cet homme...le chapardeur....où est-il? Comment a-t-il réussi à s'échapper?

De tous côtés des vociférations s'élevèrent, les hommes s'échauffaient, les femmes criaient en serrant leurs enfants contre elles. Tous voulaient des explications, des réponses à leurs questions....
Amyleed
Amy se baladait dans la rue pour se rendre à la mairie quand elle entendit la rumeur.

Comment ? Mais qui a pu ???
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pnj



Pendant qu'il continuait d'arranger les outils, une cruche d'un liquide avait été déposé discrètement dans un coin de l'estrade. Il ne souvenait pas qu'on lui avait donné. Il déplaca doucement son lieu de travail vers la cruche. Il savait que son maître n'aimait pas qu'il boive pendant le service, mais là, ce dernier étant parti, il se dit qu'il pourrait en profiter.
Il était donc tout proche de la cruche, zieutant vite fait alentour, il prit la cruche, alla se cache derrière la vierge de Nuremberg et en avala le contenu. Ses goûts n'était pas très développés, du moment que cela se buvait, il aurait même bu n'importe quelle piquette de vin pour étancher sa soif.
Mais là, il trouva un goût un peu apre à ce calva, mais bon, ça se buvait quand même.
Au bout de quelques instants, sa vue se brouilla, ses jambes flageolèrent, il se coucha et s'endormit très rapidement.





~Le cauchemar de Heptoilabas~
Une plage de galets. Des mouettes qui volent en cercle au loin. Soudain un rocher qui tombe de la falaise, il court vers le rivage, une vague l'emporte et le rocher s'écrase sans un bruit sur la plage. Les mouettes se posent près de lui. Elles viennent picorer son crane et lui arracher des cheveux. Le courant se fait plus fort. Les vagues le font dériver vers un ilot en forme de billot. Il veut nager, et il s'apercoit que ses mains sont deux hachettes. Les yeux hagards, complétement décontenancé, il s'échoue sur l'ilot. Une échelle est là, il grimpe, et il s'apercoit que les mouettes montent à l'échelle derrière lui. Il accélère son mouvement, regarde vers le haut, l'échelle n'a pas l'air d'avoir de fin, mais il monte. Les mouettes l'entourent de plus en plus. Voulant en chasser une, il chute de l'échelle. Et la chute n'en finit pas, les mouettes le tiraillent de chaque coté. Une des mouettes a le visage de la femme qui l'avait interpellé. Une autre celui de son maître qui sourit et le houspille en même temps. Dans son rêve, il s'aperçoit qu'il est entouré de piloris qui avancent seul vers lui.

Il pousse un cri et se réveille.
pnj
Au milieu de la foule de plus en plus grondante une jeune femme cria:

Comment ? Mais qui a pu ???

C'était pour avoir la réponse à cette question que tout le village s'était rassemblé. Mais qui leur donnerait une réponse claire? Qui savait ce qu'il s'était passé?
Un chose était certaine, tout Fécamp était en émoi...la peur se lisait sur le visage des femmes, les hommes affichaient un regard menaçant...certains serraient leur fourche, d'autres jouaient avec leur couteau et il ne fallait pas grand chose pour que tout ceci tourne à l'émeute....
Matouminou


Matou fut étonnée de voir autant de monde...Autour d'elle ce n'était que cris et vociférations. Elle regarda une dernière fois le bourreau et elle sut qu'il n'avait pas de réponses à toutes les questions qu'elle aussi se posait. Elle s'aperçut qu'elle avait perdu Mithryn. Elle eut soudain une idée...les gardes...ils étaient sensés ne pas avoir perdu de vue le chapardeur....elle devait les trouver et les interroger. Elle fendit la foule, jouant des coudes. Une femme la retint par le bras:

Tu ne sais rien toi? on t'a vu, tu as parlé à plusieurs reprises à ce gredin...tu lui as même donné à manger....

Elle se dégagea:

Laissez moi...j'essaie, tout comme vous tous de savoir la vérité...moi aussi j'ai peur....

La femme la regarda méfiante mais la laissa partir. Matou avait le coeur battant...toute cette histoire allait mal se terminer....elle devait trouver les gardes...mais où chercher.?
Elle fit le tour des tavernes, courut au port...pas la moindre trace de ces espèces d'analphabètes diplômés...Elle était furieuse....Elle eut l'idée d'aller derrière l'église...il se passait tellement de choses par là-bas...
Elle sut en entendant des gloussements qu'elle avait tapé en plein dans le mille...Elle vit l'espèce de fille de joie en train de réajuster son corsage...elle préféra ignorer ce qu'il s'était passé. Elle héla la femme durement:

Toi...tu ferais mieux de disparaitre...tu pourrais avoir des ennuis...faire ce que tu fais est condamné par l'église....alors file et que je ne te revois plus....

La femme ne se fit pas prier, elle partit en courant. Matou la regarda en se disant que la nature l'avait certes bien avantagée mais qu'au passage elle avait du oublier de la doter d'un cerveau...elle haussa les épaules...ce n'était pas son problème. Elle se dirigea vers les deux gardes. L'un était adossé contre le mur et ronflait comme un sonneur. L'autre était debout les bras ballant. Visiblement, il n'avait rien compris à la scène. Matou se dit qu'elle allait vite lui remettre les idées en place. Elle le saisit par le bras en lui disant:


Suis-moi, espèce d'anthropopithèque...

Elle l'emmena jusqu'à la petit fontaine qui faisait face à l'église et lui plongea la tête dedans. il gigota, cracha, rala...mais elle lui replongea la tête dedans encore une fois....Puis elle le regarda reprendre son souffle:

Ca va? bon...tu as une minute pour me répondre....où étiez-vous toi et ton collègue quand le chapardeur s'est enfui??

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Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
Verba docent, exempla trahunt
pnj


La tête lourde, le regard vitreux, il voit que son maître est là. La place si vide habituellement est rempli de monde qui discute, qui jacasse. Tout ce bruit insupporte Heptoilabas qui se bouche les oreilles. Il s'assoit sur le bord de l'estrade, ferme les yeux, et voit la foule qui tangue dans sa tête. Il se la maintient, des nausées apparaisssent et il se vomit dessus. L'air penaud, il saute en bas de l'estrade et va se cacher dessous.
Horloger


Horloger avait réparti les écus à redistribuer. Il les avait remis chez Matou et lui, et recherchait justement Matou. Elle lui avait dit que le chapardeur n'était plus sur l'estrade...il avait voulu constater cela de lui-même. Alors qu'il s'approchait du centre de la place, il vit une foule vociférer; des femmes criaient, serrant leurs enfants contre elles; des hommes brandissaient des fourches, des piques...se faufilant parmi la foule, il vit que le pilori était vide. Un homme se tenait sur le bord de l'estrade; il n'avait pas l'air dans son assiette: les yeux hagards, un filet de bave au coin des lèvres...qui cela pouvait-il être? Il chercha Matou du regard, sans réussite. Lorsqu'il releva les yeux vers l'estrade, le curieux personnage avait disparu...la foule continuait à crier, demandant qu'on retrouve très vite le chapardeur. Horloger s'était également attendu à voir le bourreau; celui-ci aussi était absent...tout cela était bien mystérieux. Pour l'heure, il fallait redonner les écus à ceux et celles qui avaient été volés. Il s'éloigna de l'estrade vide, et se dirigea vers les tavernes, dans l'espoir de croiser quelques-unes des personnes que le chapardeur avait dépouillées de leur bourse.
--Yersinia_pestis


*Chez elle*

Elle surveillait la convalescence de son "locataire". Son but étant de pourir la vie de ces braves villageois et elle avait trouvé son outil. Sa rancoeur venait de loin, très loin. Cela semblait dû à un physique assez ingrat, une élocution décevante et une jalousie qu'elle s'entretenait en permanence.
Les quolibets reçus dans sa jeunesse n'avaient rien arrangés.
Elle préparait donc sa vengeance depuis fort longtemps.
Elle avait laissé son lit avec son matelas de mauvaise paille à ce voleur, pour qu'il se repose, elle dormant dans sa brouette qu'elle avait rempli de foin. Elle lui préparait tous les jours une soupe épaisse pour lui redonner des forces.
Avec des recettes d'onguents qu'elle avait appris en cotoyant une rebouteuse que la populace avait fait brulé comme sorcière, elle enduisait les muscles atrophiés de son nouvel et seul ami.
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