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[RP] le troisième sous-sol

Matouminou
Matou suivit Mith, se demandant dans quelle histoire il allait la fourrer. Bien qu’elle lui fasse confiance dans l’ensemble, elle avait parfois quelques hésitations. En voyant l’homme qu’il lui présenta comme étant Huggylesbonstonneaux, ses doutes se confirmèrent. Il avait un air sournois, des petits yeux fureteurs et un sourire qui en disait long sur ses intentions. Lorsqu’il la regarda, elle eut la désagréable impression de se retrouver nue devant lui. Cependant, elle n’était pas du genre à s’arrêter sur ce détail. Elle le regarda sans baisser les yeux avec une assurance qui ne méritait aucune contestation.

L’homme, elle s’en doutait, en avait vu d’autres et n’était pas impressionnable et lorsque Mith lui rappela qu’il devait payer ses consommations, il lui rétorqua avec aplomb :


Tu me feras toujours rire...tu sais bien que je paie toujours mes dettes en échange de quelques broutilles...et la petite dame, je veux bien qu'elle me paye de la même manière...en nature!

Puis, il ajouta, s’adressant à elle cette fois-ci :


Alors M'Dame la sergente, ça sera quoi pour vous servir ? Enfin pour me servir un verre...
On a des problèmes avec des malandrins ? Allez-y poser vos questions que je puisse me rincer la gorge après!


Matou se pencha vers lui, offrant à sa vue son décolleté généreux, et, très calmement, lui répondit :

Un paiement en nature ? Vraiment ?..............quelle est la partie que tu aimerais tâter ? Ma main sur ta figure bouffie ou bien mon pied sur ton derrière rebondi ?

Elle le regarda d’un air narquois et continua :

C’est à boire que tu veux ? Alors ça va être donnant, donnant ! Si tu me trouves des renseignements sur cette personne, tu auras bien mérité les verres que Mith te paiera sans sourciller….n’est ce pas Mith ? lança-t-elle au tavernier qui semblait être un peu crispé. un souci, Mith ? le chou de midi qui ne passe pas ???

Puis s’adressant de nouveau à l’homme, elle fit glisser vers lui un bout de parchemin plié en quatre sur lequel elle avait écrit un mot : PESTIS. Elle le regarda droit dans les yeux et lui lança :

Alors le malin fort mateur?….je t’ai donné la parole…à toi de me faire la musique….Huggy !!!!
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Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
Verba docent, exempla trahunt
--Huggylesbonstonneaux


Un paiement en nature ? Vraiment ?..............quelle est la partie que tu aimerais tâter ? Ma main sur ta figure bouffie ou bien mon pied sur ton derrière rebondi ?

Huggy ne put s'empêcher de sourire malicieusement a cette remarque, tout en regardant Mith du coin de l'œil qui secouait sa tête de manière a dire "je te l'avais dit..."

C’est à boire que tu veux ? Alors ça va être donnant, donnant ! Si tu me trouves des renseignements sur cette personne, tu auras bien mérité les verres que Mith te paiera sans sourciller….n’est ce pas Mith ? lança-t-elle au tavernier qui semblait être un peu crispé. un souci, Mith ? le chou de midi qui ne passe pas ???

Il en avait marre de cette femme qui parlait beaucoup pour ne rien dire a son goût. Elle voulait avoir la maitrise de la conversation et ne pas perdre la face. Il regarda au plafond lors de sa tirade longue comme une guerre déjà perdue.

Si on en venait au fait?

elle fit glisser vers lui un bout de parchemin plié en quatre sur lequel elle avait écrit un mot : PESTIS.
Alors le malin fort mateur?….je t’ai donné la parole…à toi de me faire la musique….Huggy !!!!

Il prit un air déçu en voyant les lettres du bout de papier...Il le tendit a Mith qui lui donna le contenu du mot:

Pestis...C'est un nom.

Ne savant pas lire il trouvait en Mith un allier parfois utile pour lui retranscrire ce qu'il avait subtilisé dans les bureaux.

Pestis... Alors celle là, c'est vraiment pas le genre de personne qu'on a envie de connaitre! Elle est tellement répugnante qu'elle ne peut même pas habiter dans les bas quartiers... Elle vit un peu plus loin avec son pti lopin de terre et ses lapins. Elle se balade toujours avec le visage assez couvert, et ne prend pas la peine de parler...
Une femme recluse et insociable, et quand j'y pense, je me demande pourquoi elle vous intéresse tant que ça la gueuse. Parce qu'elle, généralement personne s'en intéresse.
Si vous me donniez plus de détails...je pourrais peut être vous en dire un peu plus...


Il essayait comme tout bon informateur, de glaner quelques informations de son côté.
Mais la dame n'ayant pas l'envie de bavarder plus que ça tourna les talons en emportant Mith avec elle... elle voulait réfléchir sur ce qu'elle avait appris au sujet de Pestis...malgré qu'il n'ai donné que très peu d'informations. Il connaissait l'homme qui lui servait de vendeur sur le marché pour ses maigres récoltes, homme qui en savait long surement et qui récolterait trop d'écus dans cette affaire a son goût...
--Lebourreaurouge


Il venait d'entrer dans une taverne vide, puis une autre...c'est dépité qu'il poussa encore une fois la porte d'une autre taverne; il fut surpris, et agréablement, d'y voir plusieurs personnes attablées. Son regard parcourut rapidement les gens; il reconnut encore une fois la jeune femme qu'il avait croisée, dans la ruelle, avec cette vieille qui semblait ne pas l'être...les hommes présents lui étaient inconnus. Il referma la porte; la nuit tombait vite à cette heure, et même s'il ne faisait pas encore un froid d'hiver, mieux valait essayer de se réchauffer un peu.

"Bonsoir, bonnes gens."


Il se dirigea vers une place libre, non loin de la cheminée, et y étendit ses jambes. Il tendit les mains vers le feu, tout en observant à la dérobée l'assemblée près de lui. Curieuse coincidence, qui le faisait retrouver cette femme à peu de temps d'intervalle...il haussa les epaules, et saisissant le pichet en étain sur la table, remplit son verre quasiment à ras bord, et l'éclusa d'un coup. Il le reposa bruyamment sur la table, et fit mine de s'avachir sur la chaise. Il aurait bien voulu savoir où était passé Heptoilabas, par exemple...des jours qu'il ne l'avait pas vu..."Bah, lui aussi a le droit de se distraire, finalement!" songea-t-il, en réfléchissant aux derniers évènements...
Aupyl


En taverne

Aupyl était en taverne quand le bourreau avec sa cagoule entra. Il lui faisait peur, Aupyl se demandait si il faisait ce travail pour le plaisir, pour l'argent, par passion, mais il n'osait pas lui demander. Ce genre de personnage l'intimidait et le rendait humble.
Pendant qu'il buvait ses calvas, il jetait souvent un oeil sur l'hommes des hautes oeuvres. L'alcool aidant, il se décida d'aller lui parler.
-Euh, b'soir l'ami, euh, . . . . . . .comment dire? . . .. . . . .. Ce boulot? C'est pourquoi que vous le faîtes? Je me posais la question avec mes amis là-bas.
Dit Aupyl en les désignant de la tête. Il se recula lentement, l'air embarrassé, craignant d'avoir froissé l'homme avec sa question idiote.

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en cours de réalisation.
Matouminou

Pestis... Alors celle là, c'est vraiment pas le genre de personne qu'on a envie de connaitre! Elle est tellement répugnante qu'elle ne peut même pas habiter dans les bas quartiers... Elle vit un peu plus loin avec son pti lopin de terre et ses lapins. Elle se balade toujours avec le visage assez couvert, et ne prend pas la peine de parler...
Une femme recluse et insociable, et quand j'y pense, je me demande pourquoi elle vous intéresse tant que ça la gueuse. Parce qu'elle, généralement personne s'en intéresse.
Si vous me donniez plus de détails...je pourrais peut être vous en dire un peu plus...


Matou l'écouta en hochant la tête, puis tourna les talons...elle allait réfléchir à tout ça. Pour l'heure , la taverne se remplissait, elle devait prendre les commandes...d'autant que Mith, ce paresseux, était allé rejoindre sa douce Ina. Elle sut qu'il n'y aurait rien à en tirer pendant un moment.
La porte s'ouvrit, laissant entrer le froid. Elle faillit interpeler vertement la personne qui tardait à la refermer mais les mots moururent sur ses lèvres. Elle avait en face d'elle le Bourreau. Elle baissa les yeux, son coeur s'affola. Il la terrorisait. Elle dut s'assoir un peu. Elle l'observa discrètement, n'ayant pas envie de croiser son regard. Il s'installa près de la cheminée semblant chercher la chaleur. Elle se dit qu'il était hors de question qu'elle le serve. Elle alla voir Mith et lui dit doucement:


Désolée de vous déranger, toi et Ina, mais il y a le bourreau qui vient de s'installer et moi il me fait peur...alors si tu pouvais aller le servir...un pichet, à mon avis , ne lui suffira pas...

La porte s'ouvrit de nouveau, laissant entrer Aupyl. Elle le vit regarder autour de lui, cherchant un visage familier sans doute. Il se figea en voyant le Bourreau. Après quelques instants d'hésitations, il s'installa sans quitter du regard l'homme. Elle s'approcha d' Aupyl et tout en posant une cruche de calva sur la table, elle lui dit:

Salut Aupyl...ça va? Au fait...tu es parti sans payer tes tournées hier soir...tu croyais que je ne m'en apercevrais pas....alors pense à sortir quelques écus avant de partir...je sais...je sais...ça va te faire un peu mal....mais tu verras...ça va t'alléger aussi!!

Elle retourna au comptoir et se plongea dans ses pensées. Ainsi Pastis, cette vieille femme, somme toute innocente en apparence, ne l'était pas tant que ça...Huggy avait dit qu'elle vivait en recluse et qu'elle était associable...pourtant elle lui avait parlé....il lui fallait en savoir plus...Elle vit Aupyl se diriger vers le Bourreau en hésitant puis lui parler. Elle était trop loin pour entendre leur conversation.

Elle lava quelques verres, les essuya et les rangea...puis elle regarda autour d'elle, satisfaite. Elle avait réussi à convaincre Mith de refaire un peu la décoration. Les murs en torchis avaient été passés à la chaux. Les poutres avaient été poncées et patinés. Différents objets de décoration étaient accrochés ici et là. Sur chaque table était disposé un bouquet de fleurs fraiches. Mith s'était moqué d'elle, lui disant que c'était un truc de bonne femme. Elle s'en fichait. Un peu de féminité ne faisait pas de mal à cet endroit.
Profitant d'un moment de calme, elle retourna auprès d'Huggy et lui dit:


c'est ça que tu appelles des informations sérieuses? je m'en fiche pas mal qu'elle ne parle à personne et qu'elle élève des lapins....je veux savoir son adresse exacte et d'où elle vient....

En disant cela, elle posa bruyamment un pichet de calva devant lui.

Tiens!! ça t'aidera à réfléchir!!!
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Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
Verba docent, exempla trahunt
--Huggylesbonstonneaux
Huggy était tranquillement en train de boire ses verres "durement" gagnés. Le bourreau était entré...ce fameux bourreau qui avait élu domicile a Fécamp du fait de son affaire de chapardeur qui n'en finissait pas...
Il s'était renseigné sur cette affaire auprès des autorités, mais il semblait que personne ne s'occupe du sort de ce voleur à la tire...a part les habitants qui avaient été victime du jeune homme. Le bourreau allait voir venir l'hiver avant que les choses bougent...
Il remarqua le malaise de la sergente, quand celui-ci rentra se boire un p'ti verre de calva. Cela eu pour effet de le faire sourire.
Il y avait trois endroits stratégiques... L'un avec le proprio au comptoir, ou la sergente et surtout tavernière venait pour réapprovisionner les tables en calva ou en nourriture. Le deuxième point était celui où le marchand ambulant dénommé Aupyl buvait allègrement avec quelques amis. Puis, tout seul, comme a son habitude, le bourreau. Étonnamment celui-ci revenait toujours dans les tavernes fréquentés, même si il passait tout son temps avec sa seule ombre.
Le train paisible des conversations cessa quand le proprio dût aller servir le bourreau et qu'au même moment le marchant vienne parler au bourreau... puis il vit la tavernière arrivait vers lui, un pichet à la main et lui dire:


c'est ça que tu appelles des informations sérieuses? je m'en fiche pas mal qu'elle ne parle à personne et qu'elle élève des lapins....je veux savoir son adresse exacte et d'où elle vient....

Elle posa le pichet avec une violence maitrisée en ajoutant:

Tiens!! ça t'aidera à réfléchir!!!

Il prit son air narquois et lui répondit

Et bien si je me trompe pas sur tes intentions, tu voudrais justement que mon esprit s'embrume. Finement joué, mais vraiment prévisible... Tu devrais plutôt bourrer l'homme à la cagoule là bas, tu pisserais un peu moins dans tes braies si tu le voyais aussi euphorique qu'une barque en pleine tempête. Ensuite si tu le crois moins dangereux que moi au point de venir m'envoyer tes discours de sergente un peu pompeuse, tu te gourres de personne!
Maintenant si tu veux des informations sur le lieu où habite cette dame et d'où elle vient, tu devras d'abord me dire pourquoi tu veux toutes ces informations sur elle... Il se trouve que le calva est mauvais ce soir...je l'apprécierais beaucoup plus en me sentant moins ignorant!


Il commença ensuite a se balancer sur sa chaise, une botte sur le bord de la table comme balancier, désinvolte et indifférent devant la dame qui bouillait de rage...mais les choses étaient ainsi, depuis toujours les malfrats sont les piliers de la loi, on ne pourrait même pas qualifier cet état de fait comme paradoxal...ainsi va le monde.
Matouminou
Décidément, Matou n'aimait pas le ton de cet ivrogne mal dégrossi. Elle ne lui faisait pas confiance. Tout ce qu'il voulait c'est se remplir la panse de calva...

Et bien si je me trompe pas sur tes intentions, tu voudrais justement que mon esprit s'embrume. Finement joué, mais vraiment prévisible... Tu devrais plutôt bourrer l'homme à la cagoule là bas, tu pisserais un peu moins dans tes braies si tu le voyais aussi euphorique qu'une barque en pleine tempête. Ensuite si tu le crois moins dangereux que moi au point de venir m'envoyer tes discours de sergente un peu pompeuse, tu te gourres de personne!

Dis moi Huggy...il me semble que tu ne craches pas sur le calva...mais si ça t'empêche d'avoir les idées claires, je vais t'offrir une petite tisane....quant au bourreau, laisse le où il est....et serre les fesses....qui sait? il viendra peut-être un jour pour toi!

Elle se tourna vers Mith qui était à l'autre bout de la salle et lui cria:

Heyyy....Mith, prépare donc une bonne petite tisane pour Huggy...il ne supporte pas le calva!!

Cela eut l'effet escompté...tous les visages se tournèrent vers Huggy, le dévisageant d'un air goguenard....certains éclatèrent de rire..elle entendit même des sifflements....Elle le regarda, moqueuse:

Oups, désolée, Huggy...il semblerait que ta réputation en ait pris un coup...bon...parlons peu mais parlons bien....je suis sûre que tu en sais plus que tu ne veux bien me le dire...

Il l'interrompit en faisant un rictus, ce qui le rendait encore plus laid:

Maintenant si tu veux des informations sur le lieu où habite cette dame et d'où elle vient, tu devras d'abord me dire pourquoi tu veux toutes ces informations sur elle... Il se trouve que le calva est mauvais ce soir...je l'apprécierais beaucoup plus en me sentant moins ignorant!

Matou ravala une remarque cinglante, décidément l'homme était coriace:

Tu crois quoi? qu'on te sert la cuvée spéciale? Ce serait donner de la confiture au cochon!!!!
Bon...tu veux en savoir plus....donc on a inversé les rôles...c'est moi qui t'informe maintenant? Tu me fais rire....bon...en quelques mots...on cherche un homme qui était sur le point d'être jugé pour quelques larcins...or, comme par hasard...un peu avant son procès...il disparait....faut le faire....il est dans un état de faiblesse avancé, attaché depuis des jours au pilori et pfiouttt!! l'oiseau s'envole...tu te doutes qu'il a été aidé....La Pestis.....mon petit doigt me dit qu'elle a à voir quelque chose dans toute cette histoire...indirectement peut-être...je veux savoir où elle habite...après j'en fais mon affaire...Satisfait???

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Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
Verba docent, exempla trahunt
--Lebourreaurouge


Le Bourreau vit arriver un homme, qui était parmi les autres convives, attablés plus loin. Il se redressa, et se resservit un verre de calva, qu'il sirota, cette fois-ci, tout en dévisageant l'homme. Bien habillé...un marchand, certainement, ou quelque dignitaire haut placé...l'homme s'installa à table, l'air gêné; le bourreau le détailla à travers sa cagoule. L'avantage de regarder sans que l'on puisse deviner ce qu'il pensait, sous son masque d'infâmie...après s'être raclé la gorge, l'homme dit:

Aupyl a écrit:
Euh, b'soir l'ami, euh, . . . . . . .comment dire? . . .. . . . .. Ce boulot? C'est pourquoi que vous le faîtes? Je me posais la question avec mes amis là-bas.


Le Bourreau sourit, et reposa son verre. Il laissa s'écouler quelques instants; le temps qu'un malaise encore plus grand s'installe...il avait l'habitude des soupçons, des questions embarrassées; des yeux qui se détournent. Au moins, celui-ci l'abordait franchement. Sans répondre tout de suite, le Bourreau poussa un verre vers l'homme, et sans autre forme de procès, remplit son verre. Il dévisagea l'homme, et dit:

"Ma foi...personne n'aime ce travail, et donc, je l'ai fait...mon père l'était; il m'a enseigné quelques astuces...et je suis assez bien payé!"

Il rit, d'un rire bref et sans joie.

"Cela dit, je ne fais pas cela de gaité de coeur, ça non! Mais que voulez-vous...il en faut un, je suis celui-là."

Il reprit son verre, et sirota encore une gorgée. Il avait dressé l'oreille, car à la table voisine, il avait entendu la femme parler avec un autre homme, et, le ton montant, il avait entendu des bribes de conversation:

La jeune femme a écrit:
on cherche un homme qui était sur le point d'être jugé pour quelques larcins...or, comme par hasard...un peu avant son procès...il disparait....faut le faire....il est dans un état de faiblesse avancé, attaché depuis des jours au pilori et pfiouttt!! l'oiseau s'envole...tu te doutes qu'il a été aidé....La Pestis.....mon petit doigt me dit qu'elle a à voir quelque chose dans toute cette histoire...indirectement peut-être...je veux savoir où elle habite...après j'en fais mon affaire...Satisfait???


Il fit celui qui n'avait pas entendu, et un éclair passa dans son regard. Ils parlaient certainement de l'homme disparu; l'autre maraud...et la vieille...était-ce elle, qu'on appelait Pestis? Il regarda à nouveau l'homme en face de lui, guettant sa réaction aux paroles de la jeune femme.














Horloger


Horloger avait été en patrouille toute la matinée sur le marché; il était sur la piste d'un resquilleur, qui avait passé les portes de la ville. Il avait été pincé, mais avait avoué avoir des complices dans le bas quartier de Fécamp, où ribaudes et marauds s'adonnaient aux pires vices. Horlo s'y était donc rendu, et dans une ruelle, il avait été bloqué par un attroupement. Les gens hurlaient; certains vomissaient contre le mur d'une maison...il entendit les cris:

"C'est pas possib'! Par tous les diables de l'enfer, une boucherie pareille!" "Il faut retrouver celui qui a fait ça! Et qu'on l'étripe!" "Oui, qu'on le dépiaute comme un lapin, à cette raclure! Tuer un gosse!"

Horlo ne pouvait avancer, la foule étant trop compacte. Il tapa sur l'épaule d'un homme, devant lui; celui-ci se retourna; il portait, à la place de son oeil droit, une longue balafre qui lui zébrait la moitié du visage. Son unique oeil fixant Horloger méchamment, l'homme dit:

"Quoi? Tu veux quoi?"

Horlo le regarda, et lui empoignant soudain le bras, le lui tordit d'un coup sec dans le dos; l'homme gémit.

"Je veux juste savoir ce qui se passe...alors, tu baisses d'un ton, l'ami, compris?"

L'homme fit oui de la tête, et siffla:

"Il y a une femme et un gosse, là-bas...il ont été égorgés, il paraît! La mère et son enfant...j'en sais pas plus!"

Horlo lui lâcha le bras, et fouilla sa besace; il en ressortit deux écus, qu'il tendit à l'homme.

"Désolé pour t'avoir un peu brusqué...dépense-les bien!"

Il tourna les talons, et remonta la rue principale de ce dédale tortueux; il prit ensuite à gauche, la rue des tavernes, et poussa la porte du Nain. Il vit tout de suite Matou et Mith; puis un homme qu'il ne connaissait pas, apparemment en conversation avec eux; et enfin, le Bourreau Rouge, attablé avec Aupyl. Il referma la porte, et s'avança dans la taverne. Posant sa besace sur la table, il dit:

"Vous êtes au courant? Il paraît qu'on a tué un gosse et sa mère, dans le quartier du bas Fécamp..."
pnj
Chez elle

Pendant que le civet de lapin cuisait, il lui semblait que ça s'agitait autour de la maison. Sans doute, la maréchaussée qui venait l'appréhender. Il se leva difficilement à cause de sa cheville enflée. Il avança à tatons et en claudiquant, le long du mur. Par un interstice des volets, il put voir une foule qui grossissaient autour de la maison, dans le brouhaha, il entendit les mots "qu'on l'étripe", "Qu'on le dépiaute". Ce n'était pas le langage de ces nobliaux et autres notables. La fuite devenait impossible, lui à moitié infirme, la foule barrant le passage, tout ce remue-ménage allait inévitablement attirer la maréchausssée. La vieille apparut dans l'ouverture de la porte
-Oh? Tu vas où, mon mignon? C'est presque cuit. Va te recoucher, je t'apporterai une bonne cuisse de lapin.
-Oh arrêtes ça, j'suis pas ton mignon, ni même autre chose de plus intime. N'y pense même pas. . . . . . . . . . . . . .
Pis, c'est quoi ces gens autour de la maison? Si on peut appeler ça, une maison...... Ca t'inquiètes pas? Tout ce monde? Tu fais comme si de rien était. Attends, qu'est ce que t'as fait? Pourquoi ils ......?

La vieille avait blêmi, elle semblait écouter les bruits qui filtraient par les ouvertures.
-Bouges pas, je vais voir c'qui passe.
Puis elle se dirigea vers la porte arrière.
--Huggylesbonstonneaux


Huggy écoutait la dame qui avait du répondant et qui savait jouer sur les mots. Elle prit comme objectif de le ridiculiser devant toutes les personnes présentent

Heyyy....Mith, prépare donc une bonne petite tisane pour Huggy...il ne supporte pas le calva!!

Certains se mirent a ricaner..mais il ne s'en émut pas plus que ça...il ne se considérait pas comme un noble ivrogne, qui dépensait le peu d'écus qu'il trainait dans sa bourse que le duché pillait sans remords... même les habitants commençaient a piller la mairie...Un certain Ricou et gourdinou, ex maire de Fécamp...du joli.
Les gueux avaient au moins l'élégance d'affirmer leurs objectifs... eux étaient fourbes et calculateurs. De vrai gratte papiers qui s'efforcent de jouer aux bandits pour bouleverser leurs vies monotone et sans risques...

La jeune femme s'amusa encore un peu de la situation :


Tu crois quoi? qu'on te sert la cuvée spéciale? Ce serait donner de la confiture au cochon!!!!

Et bien, tu reflètes bien cette saloperie d'autorité, toujours a se marrer sur le dos des hommes qui gagnent durement leurs écus ou la chaleur de l'âtre. On les conspuent en publique et on vient leur demander des renseignements en cachette, avec de délicieux dessous de table que même un chien de noble n'aimerait pas se repaitre. Il est beau notre royaume!

La dame voulant couper court a la conversation prit enfin la direction de la réelle question:

Bon...tu veux en savoir plus....donc on a inversé les rôles...c'est moi qui t'informe maintenant? Tu me fais rire....bon...en quelques mots...on cherche un homme qui était sur le point d'être jugé pour quelques larcins...or, comme par hasard...un peu avant son procès...il disparait....faut le faire....il est dans un état de faiblesse avancé, attaché depuis des jours au pilori et pfiouttt!! l'oiseau s'envole...tu te doutes qu'il a été aidé....La Pestis.....mon petit doigt me dit qu'elle a à voir quelque chose dans toute cette histoire...indirectement peut-être...je veux savoir où elle habite...après j'en fais mon affaire...Satisfait???


Et bien voilà! On y arrive! Bon et bien ta garce tu la trouveras au sud du quartier pauvre, une baraque faite a la hâte, exigüe près de la rivière.
Entre nous... même si je t'apprécie pas plus que ça...je sais qu'le proprio a bien besoin de toi, donc un bon conseil, t'aventures pas toute seule là bas...a force de trainer dans l'coin, ils vont te repérer et t'ouvrir comme une huitre...après tu fais comme tu veux!


A ce moment là Mith revint vers eux entendant que la conversation avait reprise ...
Mithryn
Mithryn s'approcha de la table d'Huggy, qui devait donne une COUCHE assez importante d'informations d'après le ton de la conversation...
Au moment où il avait rejoint les deux compères, il se retourna en direction de la porte qui venait de s'ouvrir brusquement... Horlo s'avança jusqu'à eux et posant sa bourse, demanda de but en blanc:


Vous êtes au courant? Il paraît qu'on a tué un gosse et sa mère, dans le quartier du bas Fécamp...

La nouvelle fit sont petit effet... on eut même le droit de voir Huggylesbonstonneaux froncer les sourcils devant la révélation.

Nom de Gilles...un gosse ?! Là ils commencent a aller loin les salauds... D'accord ça fera un môme des rues en moins, mais bon faut vraiment avoir une haine surhumaine pour tuer un gosse...a moins que la mère soit la cible et que le gamin était un témoin gênant...

Il tourna son regard vers Huggy qui haussa les épaules en signe d'incompréhension... Puis il e tourna vers le couple, a leurs réflexions... en se tournant il remarqua le regard du bourreau et d'Aupyl qui s'étaient tournés dans leur direction.
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Matouminou
Vous êtes au courant? Il paraît qu'on a tué un gosse et sa mère, dans le quartier du bas Fécamp...

Le sourire de Matou se figea sur ses lèvres, elle reçut cette nouvelle comme un coup de poing dans l'estomac. Elle dut s'assoir tant elle était abasourdie. Elle laissa passer un moment, entendant à peine le brouhaha qu'avaient provoqué les paroles de Horloger. Elle repensa à cette jeune femme et à son enfant qu'elle avait rencontré et qui lui avait donné le nom de la vieille. Elle frissonna. Elle se leva, blême et se précipita vers Horloger qu'elle saisit par le bras.

Chéri...a-t-on parlé d'un bébé? sais-tu si il y avait aussi un bébé? la femme qui m'a révélé le nom....elle avait....oh mon dieu!!

Elle mit ses mains sur sa bouche, horrifiée. Elle était presque certaine que cette femme et son enfant avaient payé d'avoir trop parlé...Elle se sentait coupable... Elle se tourna vers Mith puis vers Horloger:

Je dois me rendre compte de la situation...je dois y retourner....il faut que je sache....ça ne peut être une simple coïncidence....

Elle se rendait bien compte que c'était de la folie que de retourner là-bas...sa fonction de sergente ne lui serait d'aucun secours dans ces quartiers sans foi ni loi...bien au contraire...mais il fallait qu'elle en ait le coeur net.
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Matouminou
Heureuse Fécampoise
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Verba docent, exempla trahunt
--Yersinia_pestis


Chez elle

Elle cuisinait tranquilement lorsqu'elle entendit son "homme" se lever.

Oh? Tu vas où, mon mignon? C'est presque cuit. Va te recoucher, je t'apporterai une bonne cuisse de lapin.
Il lui répondit sèchement, elle ne comprenait pas pourquoi il lui en voulait comme ça. Elle s'occupait de lui, le chouchoutait. Mais elle ne voulait le laisser partir si vite, voire même pas du tout. Dans son discours, elle remarqua que de l'agitation se développait autour de la maison.
-Bouges pas, je vais voir c'qui passe.
Elle ouvrit la porte, et elle vit une troupe de marauds hurlants, maugréant, avec l'air mauvais autour des deux corps étendus dont l' enfant. Elle feignit la surprise et monta sur ses grands chevaux
-Ah!! Mais qui est a tué cette femme et ce gamin? Mais pourquoi, là devant chez moi? On veut m'accuser de ça? Mais c'est pas possible, et c'est répu....
Elle eut un renvoi, l'envie de vomir se présentait à chaque regard sur les corps ensanglantés.
-Enlevez moi ça, c'est pas un cimetière ici! Mais qui aurait pu faire ça pour m'accuser, moi une honnête femme!!
Elle se pencha pour attraper un bras de la malheureuse, et le souleva en détournant les yeux.
La voyant faire, les autres gueux en firent autant et soulèverent vite fait le corps. Les cris d'un bébé se firent entendre d'un coup dès que le poids du corsp de son infortuné mère ne l'écrasa plus.
-En plus, il y avait un bébé, mais quelle horreur!!! Pourquoi cherche-t-on à m'accuser? Je ferais pas de mal à un enfant, j'aimerais tellement en avoir.
Elle prit le bébé dans ses bras, laissant le soin d'enlever les corps par les marauds.
-Viens bébé, pleure plus, je vais te donner du lait chaud....... Et appelez un curé pour lui donner les sacrements.
Aupyl


Dans la taverne

Aupyl écouta la réponse du bourreau.
-Ah? donc c'est de père en fils que ça se transmets. J'imaginais pas ça comme ça. Et quand vous "appreniez", votre père vous disait: "bourreaufils, fais ton office, fils"?

Aupyl rigola seul de sa bonne blague un court instant. Puis il enchaina:
-Mais? sinon? ça paye? Ca paye bien?

Il n'eut pas le temps d'entendre la réponse. Horloger venait de rentrer annonçant le meurtre ignoble d'une mère et son enfant dans les faubourgs pouilleux de Fécamp.
Il fît une mine de dégout, se signa et pria rapidement Aristote. Il vit Matou qui voulait partir derechef vers le carnage annoncé.
-Oh, attends! Matou!! Tu vas pas aller seul dans ces coupe-gorges, c'est trop dangereux.On va y aller à plusieurs!
Il fit signe à son garde du corps de l'accompagner et Aupyl resta bien au chaud assis.

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en cours de réalisation.
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