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[RP] le troisième sous-sol

Matouminou


Parfait! me voilà avec un garde du corps!!! Bon...et bien, je vais faire avec...

Elle regarda Aupyl et le remercia d'un large sourire. Puis se tournant vers Horloger et Mith, elle leur dit:

J'espère trouver des informations sur cette femme et sur ce double meurtre...SURTOUT ne vous inquiétez pas!!je suis en bonne compagnie...

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Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
Verba docent, exempla trahunt
Mithryn
J'espère trouver des informations sur cette femme et sur ce double meurtre...SURTOUT ne vous inquiétez pas!!je suis en bonne compagnie...


Mith se souvint qu'il avait une bicoque a brûler dans le quartier pauvre... Il allait faire la sale besogne, profitant de la panique après le meurtre survenu.

Attendez! Je vais me joindre a vous! J'ai quand même a cœur de savoir ce qui ce passe là bas! J'enquêterais de mon côté hein!
Allons-y gaiement! Enfin...autant que possible.


Il prit son gilet, l'enfila et attendit la suite des événements.
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Matouminou
Matou s'apprêtait à sortir de la taverne avec l'homme de confiance d'Aupyl, lorsque Mith l'interpela:


Attendez! Je vais me joindre a vous! J'ai quand même a cœur de savoir ce qui ce passe là bas! J'enquêterais de mon côté hein!
Allons-y gaiement! Enfin...autant que possible.


Merci Mith...bon, je pense qu'il faut être discrets...Essayez autant que possible une fois là-bas de vous fondre dans la foule ...Pestis sait qui je suis donc je vais me contenter de relever les faits...toi Mith tu laisses trainer tes oreilles, l'air de rien...quand tu vois que quelqu'un est prompte à bavarder, n'hésite pas à lâcher quelques écus!!

Elle se tourna ensuite vers la baraque sur pieds et lui dit avec un grand sourire:

Et vous, je vous fais confiance pour ne pas nous perdre....vous suivez un peu en retrait sans me lâcher des yeux....
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Matouminou
Heureuse Fécampoise
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pnj
Chez elle

Il l'entendit crier par la porte ouverte. Malthus se fit une idée un peu plus précise par ce qu'il entendait. On avait tué un femme et un gamin derrière chez Yersinia dans le but de l'accuser. Il se demandait pourquoi même les pauvres lui en voulaient comme ça. Il s'approchait en claudiquant pour voir de plus près lorsque qu'il fit l'amalgame dans son esprit. Il en frissonna d'effroi.
Elle était sortie, puis revenue avec plein de sang sur ses vêtements mais avec un lapin dépécé dans une main. Ce sang sur elle, ce n'était pas celui du lapin mais celui de la femme. Il se dit qu'elle était devenu folle, et qu'elle avait deux personnalités, tout aussi démoniaques l'une que l'autre. Et cela lui fit grand peur. Elle serait bien capable de le tuer dans un excès de rage.
Il lui fallait fuir.
Il donna un rapide coup d'oeil dans la pièce.
Il prit un des châle de Yersinia, se le mit autour du cou et autour de la tête pour se camoufler, puis déverrouillant la porte de devant, il laissa entrer la foule qui s'agglutinait et profita de ce mouvement pour s'éclipser en boitant.
Horloger


Horloger, entendant Matou dire qu'elle souhaitait aller enqûter sur place, se leva aussitôt. Pas question qu'il laisse sa future femme aller seule dans un lieu de perdition comme celui-ci; même en compagnie d'une armoire, fut-elle Normande. Il prit sa besace, la passa autour de ses épaules, et dit:

"Nous ne serons pas trop de quatre pour aller rôder dans le coin. De toute façon, la nuit ne va pas tarder à tomber, et la foule se sera certainement dispersée. Ce sera mieux, si l'on veut fouiner tranquillement. Prenons chacun une torche, et essayons de voir si l'on peut trouver quelque chose."

Disant cela, il s'approcha des torches fichées dans le mur, et en décrocha deux; il en tendit une à Matou. Le Bourreau et Aupyl les regardaient s'affairer, silencieux. Lorsque Mith et le compère d'Aupyl eurent chacun pris une torche, ils sortirent tous les quatre. Le vent était tombé; ce qui préserverait la flamme des torches, et se mirent en route vers le bas Fécamp, prenant soin de regarder où ils posaient les pieds; la pluie avait encore raviné les ruelles, et les flaques de boue étaient nombreuses. Horlo et Matou se tenaient par la main, silencieux et attentifs; Mith et le comparse d'Aupyl marchant quelques pas derrière.
Mithryn


La nuit était tombée... Il pesta contre le temps qui ne faisait qu'avancer en prenant dans sa main son amante; la mort.
Buvant une rasade de calva de sa flasque, il en proposa a l'homme de main d'Aupyl qui refusa prétextant vouloir avoir les idées claires...
piètre excuse...il fait nuit pauvre c**! pensa t-il tout bas. Son raisonnement était pourtant tout aussi voir encore plus c** que les idées de l'armoire de muscles.

Ils arrivèrent enfin au quartier où un faux silence régnait...Il prit soin d'attacher solidement sa bourse qu'il avait prit soin de lester avant de s'aventurer ici bas. Il fit s'arrêter le groupe pour prendre la parole:


Bien bien bien! Nous voilà rendu! Je vais fureter dans le coin nord est du quartier... D'après Huggy, il y a beaucoup beaucoup de choses a faire là bas! On se rejoint dans 2tours de sablier!

Il prit soin de rallumer sa torche qui lui serait fort utile pour plus tard. La nuit s'étant invitée, il allait en profiter pour passer inaperçu.

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Matouminou


Matou remercia Horloger d'un sourire. Il avait raison, on ne serait pas trop de quatre. Elle prit la torche qu'il lui tendait et ils sortirent tous ensemble. Il faisait froid et nuit. Elle frissonna:

Croyez-vous que ce soit une bonne idée d'y aller comme ça la nuit? On risque d'être plus vulnérable...

Cependant, elle n'insista pas, voyant que les trois homme avaient l'air bien décidé. Elle serra fort la main de Horloger et ils marchèrent avec hâte, sans parler, jusqu'au quartier où avait eu lieu le double meurtre.
Ils y parvinrent assez rapidemet et Mith leur lança:



Bien bien bien! Nous voilà rendu! Je vais fureter dans le coin nord est du quartier... D'après Huggy, il y a beaucoup beaucoup de choses a faire là bas! On se rejoint dans 2tours de sablier!


Pas d'imprudence Mith....on se retrouve plus tard...
lui dit-elle.

Elle indiqua à Horloger l'endroit où pour la dernière fois elle avait vu la femme et ses enfants. Derrière eux, plus silencieux qu'une ombre, l'homme de confiance d'Aupyl les suivait. Ils croisèrent quelques personnes, pressées de rentrer chez elles. Elle arrêta un homme et lui demanda:


Bonsoir, brave homme...il se passe quoi dans votre quartier? on a entendu qu'une femme et son enfant s'étaient faits assassiner....vous savez quelque chose?

L'homme secoua la tête en maugréant quelque chose. Elle crut comprendre qu'il n'était pas du coin. Ils le laissèrent repartir.
Elle reconnut l'endroit où la jeune femme lui avait parlé de Pestis. Se tournant vers Horloger, elle lui dit:


C'est ici, mon coeur, que j'ai vu pour la dernière fois la jeune femme....Pestis nous a vu discuter....comment va-t-on faire? Il faut fouiller les alentours....

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Matouminou
Heureuse Fécampoise
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--Yersinia_pestis


La foule arrogante et cruelle avait déferlé chez elle. Yersinia avait posé le bébé sur le lit et elle du jouer des coudes et des pieds pour faire évacuer les deux pièces de son taudis. Il lui fallu presque une heure pour virer tous ces gens. Elle s'aperçut alors que son "homme" avait disparu ainsi que pas mal d'objets et de vêtements qui lui servait au quotidien. Les ustensiles de cuisine avait changés de main, même son lapin qui cuisait avait également fait partie de ce cambriolage en règle.
Elle crut devenir folle. Toutes ses propriétés acquises plus ou moins légalement s'étaient volatisés en moins d'une heure. Elle s'assit sur le bord du lit et se prit la tête entre ses mains. Elle ne voyait plus comment maintenant assouvir sa vengeance aux noms des gueux du quartier, même eux ne faisaient peu d'écho d'elle apparement. Pour qu'il la vole aussi, c'est bien qu'ils n'en avaient cure de sa conditon tout aussi modeste et misérable.
Alors, qu'elle était dans ses pensées, le bébé se mit à pleurer et hurler. Ca allait être la goutte d'eau qui allait la faire plonger vers l'ignominie la plus totale.
-Mais? tu vas te taire! Sale petit morveux!
Matouminou


Matou regarda autour d'elle, les ruelles étaient sombres et les masures semblaient encore plus lugubres. Un chien aboya au loin. Elle ne put s'empêcher de frissonner. Elle se pressa contre Horloger. Le quartier, déjà glauque en journée, l'était encore plus la nuit. Des nuages passèrent sur la lune qui était presque pleine les plongeant dans des ténèbres irréelles. Seules les trois torches apportaient un peu de lumière. Elle jeta un oeil vers l'homme de confiance d'Aupyl, il semblait être aux aguets. Elle leva les yeux vers Horloger:

Bon, mon coeur, chuchota-t-elle, on fait quoi? je crois que...

Les mots moururent sur ses lèvres. Tout près de là, un bébé se mit à pleurer et une voix rageuse s'éleva:

tu vas te taire! Sale petit morveux!

Elle sursauta....cette voix....il lui sembla la reconnaitre....elle secoua la tête.....elle était trop nerveuse et devait se faire des idées.

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Matouminou
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Horloger


La nuit était froide; quelques ivrognes bramaient non loin, près d'un feu qu'ils avaient allumé à même le sol, et leurs clameurs trouaient le silence. A n'en pas douter, il gèlerait cette nuit. Matou, l'homme de main d'Aupyl et Horlo laissaient une traînée blanche à chaque respiration. Mis à part leurs torches, nulle lumière, nulle part. Une nuit d'un noir d'encre...ils marchaient avec précaution, éclairant leurs pas, afin de ne pas trébucher dans ces ruelles qui n'avaient de ruelles que le nom; plutôt des sentiers détrempés par les pluies des jours passés, et qui avaient eu le temps de sécher, laissant de profondes ornières. De temps à autre, un chat criait, courant après quelque bestiole; et les murs des masures, de chaque côté de la ruelle, projetaient leur ombre menaçante et déformée par la lueur des torches. Ils avançaient avec précaution, et Matou venait de parler à Horlo, lorsqu'ils se figèrent. Ils avaient entendu, non loin de là, une voix crier:

Citation:
tu vas te taire! Sale petit morveux!


Horlo regarda Matou; Il lui semblait que cette voix...n'était-ce pas celle de la vieille qu'il avait croisée, en train de discuter avec Matou? L'homme de main d'Aupyl s'était également arrêté sur place, et, indécis, cherchait à savoir d'où le cri avait été poussé...



Mithryn


Mith se faufilait des les ruelles pour trouver cette fameuse baraque... La description n'aidait que très peu la nuit. Il cru reconnaitre celle-ci au détour d'une ruelle crasseuse et s'aventura un peu plus près...
Il entendit d'abord grogner...Il recula instinctivement, plissa les yeux pour essayer d'apercevoir le molosse... D'un coup le chien se mit a aboyer et bondit sur le bras tendu de mith pour y planter ses crocs.
Mith poussa un cri et s'effondra avec la bête sur lui... avec Il tapa le museau du clebs avec son bras libre a plusieurs reprises ce qui lui permit de se dégager. Il recula vivement en s'aidant de ses jambes et son coude. Il soupira d'aise quand il comprit que le chien était enchainé et ne pouvait plus l'atteindre.
Il s'empressa de repartir pour éviter d'attirer l'attention sur lui...trébuchant par mégarde sur un gars imbibé de calva qui dormait sur le sol.
Remit de ses émotions il déchira un bout de sa chemise pour l'enrouler autour de son avant bras. Il déambula encore quelques minutes et trouva enfin la bicoque...Une lueur blafarde filtrée du seul carreau a peu près propre de la fenêtre. Il regarda par le carreau et vit la distillerie de fortune que l'homme c'était confectionné. Non loin de là l'homme s'était assoupi sur sa chaise, une bouteille de calva de son cru sur le bureau.
Il chercha de la paille pendant un moment, puis l'entassa avec son bras gauche dans l'arrière-cours sur la réserve de bois de l'homme.
Il pesta contre sa stupidité...il était dans un quartier pauvre...l'éclairage publique n'était pas monnaie courante par ici...
Il trouva finalement une torche a l'entrée d'une maison qui ne manquait pas de déteindre avec le reste du quartier...surement un repère d'une guilde de brigands...
Retournant sur le lieu, il versa le contenu de sa flasque de calva -non sans en avoir bu une gorgée au préalable- sur la paille. S'écartant légèrement il jeta la torche sur le tas. Il attendit un moment que le feu lèche le mur de la baraque et il se mit a détaler en criant:


Au feu! Au feu!

Il ne prit pas le temps de regarder si des gens s'en souciaient, il courra en direction du rendez-vous fixé plutôt dans la nuit, trébuchant a de nombreuses reprises, ce qui ne manqua pas de ravivait la douleur de son bras en essayant de se rattraper avec ce dernier...

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Matouminou


Matou regarda Horloger et sut qu'il pensait la même chose qu'elle:

tu crois que c'est elle? on devrait aller voir!

Soudain, ils entendirent des bruits de pas se dirigeant vers eux. Il faisait nuit noire et les torches commençaient à donner des signes de fatigue. Il était difficile de distinguer qui que ce soit. Immédiatement, Gigi, le garde du corps, qui en réalité s'appelait Domenico Giani, se plaça devant eux, prêt à intervenir. Matou se rapprocha de Horloger, pas très rassurée. Il mit son doigt sur sa bouche et d'un signe de la tête lui indiqua qu'elle devait se mettre derrière lui. Elle vit une ombre, mit sa main devant sa bouche et étouffa un cri. Une chouette hulula...Soudain comme sorti de nulle part, Mith se dressa devant eux...Il avait un regard fou et se tenait le bras, la manche de sa chemise blanche était maculée de sang.
Elle se précipita vers lui:


Mith!! tu es blessé!! mais que s'est-il passé?

Tout près le bébé continuait de pleurer.

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Mithryn


Il retrouva enfin le groupe...Ils semblaient d'ailleurs très inquiets. Quand Matou l'aperçut et commença a courir vers lui:

[color=indigo]
Mith!! tu es blessé!! mais que s'est-il passé?

Une saloperie de cabot qui m'a bousillé l'avant-bras... dit il en regardant sa blessure qui faisait atrocement mal..pour peu qu'il contracte la rage, il était bon pour le cimetière. Et en plus de ça ils trouvent judicieux de mettre le feu quand je suis dans le coin! J'ai préféré partir, je suis pas très vaillant quand s'agit d'éteindre un feu!
Il jeta un oeil vers le nord est du quartier pour essayer de voir si le feu n'avait pas trop prit d'ampleur...les gens de ce quartier étaient tellement amorphes et peu organisés qu'il craignait le pire...surtout de nuit.
Dans le courant de la conversation son attention se tourna vers les pleures d'un bébé...

Ya un bébé qui pleure ou bien c'est mon imagination?



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Matouminou


Matou écouta vaguement ce que lui racontait Mith. Elle enregistra cependant qu'un incendie s'était déclaré quelque part dans une partie des bas-quartiers et un bref instant se demanda si Mith n'y était pas pour quelque chose. Cependant la priorité était de nettoyer la plaie.

Pfff....Mith, tu n'en loupes pas une....qu'est ce que tu as été titillé ce chien....Tu ne vas pas me dire qu'il s'est jeté sur toi sans raison....

Puis se tournant vers Horloger, elle lui demanda de l'éclairer à l'aide de la torche. Elle remonta la manche de Mith. Ce dernier grimaça et lança un juron.

Allez....fais pas ta chochotte....tu en as vu d'autres....Mouai...c'est pas joli, joli....va falloir trouver un moyen de désinfecter...évidemment, dans le coin, on n'est pas rendu...., elle réfléchit rapidement, Passe moi ta fiole de calva...

Ne s'attendant certainement pas à ce qu'elle allait faire, Mith lui tendit sa fiole. Elle l'ouvrit et versa une bonne rasade sur le bras de Mith. L'effet de l'alcool ne se fit pas attendre. Mais ce n'était pas le même que quand il le buvait jusqu'à rouler sous la table. Il poussa un cri et retira vivement son bras. Elle le regarda:

Chuuuut.....tu vas réveiller tout le quartier....serre les dents...

Puis d'un coup sec, elle déchira un pan de la chemise de Mith et s'en servit pour faire un bandage de fortune.

Voilà...il faudra quand même te faire soigner...ce serait dommage que tu perdes ton bras....bon, on n'a plus de temps à perdre maintenant. Les pleurs de ce bébé viennent de cette bicoque là-bas...Allons-y

Alors qu'ils se dirigeaient vers la maison, Matou expliqua en quelques mots la situation à Mith.

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--Lebourreaurouge


[En taverne]

Le Bourreau Rouge était resté seul avec l'homme qui lui avait demandé des précisions sur son métier. Lorsque les autres étaient partis dans la nuit, il leur avait souhaité en son for intérieur bien du courage...ce quartier était la Cour des Miracles; la lie de Fécamp s'y retrouvait, et dans cette bauge, on n'entendait le plus souvent que des cris; rarement de plaisir, et très souvent de douleur. Il se ressevit un verre, et remplit à nouveau le verre de l'homme assis en face de lui. Il trinqua avec lui, en se demandant où était passé son acolyte, Heptoilabas. Des jours qu'il ne l'avait vu...décidément, la période se prêtait aux disparitions; et si celle du chapardeur lui importait, celle de Heptoilabas était autrement plus importante à ses yeux. Il remplissait bien sa tâche; il préparait bien ses outils; son billot était toujours propre; sa hache affûtée...il se mit à réfléchir. Quand avait-il fait affûter sa hache, dernièrement? Ca remontait à...hé, parbleu! Il avait demandé à Heptoilabas de s'en occuper; mais celui-ci était introuvable depuis des jours. Le Bourreau avait rangé ses outils dans son sac de cuir brun, et avait laissé tout cela dans la chambre de l'auberge où il dormait; le Nain Salubre. Elle était pas loin de celle-ci...il se souvint qu'en passant dans la ruelle adjacente, il avait vu un artisan forgeron s'installer; il ne se rappelait plus l'enseigne, mais il y avait une épée forgée ancrée dans le mur...il fouilla sa mémoire, et soudain, fit claquer ses doigts. L'homme en face de lui le regarda, interrogatif; il lui sourit, et dit:

"Le Fil de l'épée...voilà l'enseigne! J'irai le voir demain, pour qu'il affûte ma hache."

Il se leva, jeta quelques pièces sur la table, et serra la main de son camarade de table.

"Messire, je vais dormir. Je vous souhaite la bonne nuit."

Il se dirigea lentement vers la porte; lorsqu'il l'ouvrit, le froid mordant lui griffa le visage. Il sortit, referma la porte de la taverne, et, hâtant le pas, remonta les quelques maisons qui le séparaient du Nain Salubre.
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