Mithryn
Matou prit en charge de prodiguer les premiers soins a son bras sanguinolent. Ce qui ne manqua pas de lui brailler quelques jurons quand cette dernière lui appliqua le contenu de sa dernière flasque de calva. Elle cru ensuite bon de lui arracher un autre morceau de sa chemise pour appliquer un tissu neuf sur la plaie fraichement nettoyée.
Il se retrouva ainsi avec une chemise en lambeaux et un bras inutilisable... Il avait la parfaite apparence du gueux du quartier...pratique pour se fondre dans la masse. Enfin c'était pas vraiment sa tasse de thé de passer pour un va-nue-pied.
Voilà...il faudra quand même te faire soigner...ce serait dommage que tu perdes ton bras....bon, on n'a plus de temps à perdre maintenant. Les pleurs de ce bébé viennent de cette bicoque là-bas...Allons-y
Pendant qu'ils se dirigeaient vers la maison de cette fameuse Pestis, les cris et pleurs du bébé avaient cessés. Trouvant difficilement leur chemin sans les bruits du bébé, ils se guidèrent grâce au balancement de lumière des torches dans la nuit.
Ils entendirent un léger bruissement venant du champ sur leur droite mais ne goutèrent peu a l'envie d'aller vérifier le pourquoi de ce bruit...surement un animal........
Ils arrivèrent en vu de la baraque d'où plus aucun bruits filtraient. Peu courageux, Matou, Horlo et Mith se tournèrent vers le gros bras d'Aupyl pour lui demander gentillement de passer devant.
L'homme entra doucement et plissa le front quand la porte se mit a grincer. L'homme, dans l'encadrement de la porte, fit une grimace.
Curieux de savoir le pourquoi du comment, Mith se faufila entre l'homme et le battant pour voir...
Oh bordel...On a mit le nez dans une affaire assez sordide...
Il recula pour laisser a la vue de tous le bébé éventré qui gisait sur le lit.
La personne qui a fait ça est partie il y a peu... Elle a tout laissé en plan. Le foyer encore brûlant, une soupe en train de mijoter dessus... Elle n'a pas prit le temps de cacher le corps du fait que quelqu'un soit passé par ici, ou bien nous...On peut pas dire qu'on était discret.
Il s'agissait sans doute de la maison de cette Pestis. La similitude des meurtres avec une telle sauvagerie... Ça ne pouvait qu'être elle.
Faut la retrouver avant qu'elle ne fasse d'autres meurtres...surtout dans le genre. Mais ça nous ôte un doute, elle n'était pas la femme qui a délivré le chapardeur, sinon il serait ici...et probablement mort.
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Il se retrouva ainsi avec une chemise en lambeaux et un bras inutilisable... Il avait la parfaite apparence du gueux du quartier...pratique pour se fondre dans la masse. Enfin c'était pas vraiment sa tasse de thé de passer pour un va-nue-pied.
Voilà...il faudra quand même te faire soigner...ce serait dommage que tu perdes ton bras....bon, on n'a plus de temps à perdre maintenant. Les pleurs de ce bébé viennent de cette bicoque là-bas...Allons-y
Pendant qu'ils se dirigeaient vers la maison de cette fameuse Pestis, les cris et pleurs du bébé avaient cessés. Trouvant difficilement leur chemin sans les bruits du bébé, ils se guidèrent grâce au balancement de lumière des torches dans la nuit.
Ils entendirent un léger bruissement venant du champ sur leur droite mais ne goutèrent peu a l'envie d'aller vérifier le pourquoi de ce bruit...surement un animal........
Ils arrivèrent en vu de la baraque d'où plus aucun bruits filtraient. Peu courageux, Matou, Horlo et Mith se tournèrent vers le gros bras d'Aupyl pour lui demander gentillement de passer devant.
L'homme entra doucement et plissa le front quand la porte se mit a grincer. L'homme, dans l'encadrement de la porte, fit une grimace.
Curieux de savoir le pourquoi du comment, Mith se faufila entre l'homme et le battant pour voir...
Oh bordel...On a mit le nez dans une affaire assez sordide...
Il recula pour laisser a la vue de tous le bébé éventré qui gisait sur le lit.
La personne qui a fait ça est partie il y a peu... Elle a tout laissé en plan. Le foyer encore brûlant, une soupe en train de mijoter dessus... Elle n'a pas prit le temps de cacher le corps du fait que quelqu'un soit passé par ici, ou bien nous...On peut pas dire qu'on était discret.
Il s'agissait sans doute de la maison de cette Pestis. La similitude des meurtres avec une telle sauvagerie... Ça ne pouvait qu'être elle.
Faut la retrouver avant qu'elle ne fasse d'autres meurtres...surtout dans le genre. Mais ça nous ôte un doute, elle n'était pas la femme qui a délivré le chapardeur, sinon il serait ici...et probablement mort.
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