Linon
La réponse ne se fit guère attendre, et c'est avec la certitude que son amie avait autant envie qu'elle de la voir que Linon, assise devant la cheminée et le sourire aux lèvres, décacheta la missive
Citation:Ma tendre amie,
Mes sincères félicitations pour vos épousailles et mes plus plates excuses! Mais voyez vous que ma grossesse m'a obligée à garder le lit six mois durant.
Je ne suis plus que l'ombre de moi-même. Vous vous figurez sans doute que mes journées sont paisibles, passées à flâner d'échoppe en échoppe à la recherche de soierie et de jolis meubles pour Lignières.
Que nenni. Je ne quitte plus ma chambrée , la mortaille est presque venue me cueillir lors de l'enfantement , c'est un miracle si je respire encore.
Je ne puis dans ces tragiques conditions entreprendre un voyage jusqu'enAnjou.
Croyez moi , chère Linon, le coeur me saigne de devoir décliner votre invitation.
J'aurais temps aimé connaître vos enfants! Le bonheur que me procure mon fils m'a ouvert les yeux, ces petites êtres sont de véritables dons du Ciel!
Envoyez moi donc un portrait. Je gage qu'elle a votre grande beauté et votre port altier.
Je me réjouis que vous ayez trouvé un mari digne de votre qualité et de votre futur anoblissement.
Voilà qui nous change de la racaille que vous affectionniez temps par le passé.
Fini de s'accoquiner aux fripouilles de grands chemins , vous allez devenir une véritable dame.
De grâce , jetez au feu cette immonde robe que vous traînez depuis votre Orient natal.
Je ne peux que vous prodiguez mes conseils par écrit : pincez les lèvres , tenez vous droite et battez des cils. Pour le reste , cela viendra en côtoyant la noblesse.
Et surtout , pavanez vous et montrez vous avec des plumes! La plume est la grande tendance cet hiver encore! La plume nous sauvera tous! Qui ne porte pas de plume , sera plumé , pour sûr!
Bien à vous.
Votre amie sincère.
Jo.
Le sourire se fit de plus en plus consterné au fil de la lecture, et la lettre faillit bien finir au feu.
Maudite soit cette peste rousse ! Qu'est-ce qu'elle raconte avec ses plumes??
Fumasse, Linon s'empara d'un parchemin et après une demi-seconde de réflexion, se mit à écrire.
Citation:
Ma chère Jo,
Je suis tout à fait navrée de lire que vous vous remettez mal de la naissance de cet enfant si cher à votre coeur qu'il n'a pas de nom.
Voyez-vous en Anjou, les femmes se remettent admirablement vite et bien grâce à un mélange secret à base de vin d'Anjou et de ce merveilleux air pur qui nous donne un teint frais et transparent qui vous siérait à merveille. Je comptais en plus inviter à Lenay un fameux médicastre tout à fait délicat, du nom de Lenflé du Pétard. Il a plusieurs fois soigné mon époux qui se porte comme un charme !
Je pensais que mon titre de marquise prenait le pas sur celui de baronne et que vous ne pourriez refuser mon invitation sans commettre un grave impair. Voyez comme je suis ignorante des usages du monde...
Je vais donc décommander les nombreux cadeaux que je voulais vous offrir, l'ameublement pour votre chambre, et instruire la haute noblesse d'Anjou que j'avais invitée rien que pour vous de votre refus de les rencontrer. Espérons que le Pair de France ne le prendra pas trop mal et ne fera pas peser sur votre famille son courroux, elle est terrible vous savez... Mais comment éviter de lui en parler alors que j'ai tant vanté votre beauté et votre esprit? C'est de plus la suzeraine de mon époux.
Enfin, c'est ainsi... J'ai parlé à mon époux des plumes que ma fille et moi devions porter. Il a accédé à ma demande pour une fois, et m'a donné quelques poignées de plumes. Je vous joins un exemplaire de ces méchantes plumes et je regrette bien cette mode malheureuse... Mais bon, je veux que Miel fréquente le meilleur monde, donc pour ne pas détonner, nous en portons chacune une sur la tête.
Nous irons d'ailleurs demain visiter la Baronne de Chemillé, Grand maître de la Garde Robe et Maître Couturière Royale. Nous ne manquerons pas de vous signaler comme à l'origine de cette mise à la page, j'espère ainsi que votre réputation de femme de goût atteindra les appartements royaux.
Je vous laisse ma chère, je dois rejoindre mon mari qui n'a pas le délicat tempérament du vôtre et me frappe dès qu'il n'y a plus de vin dans son verre, et comme il est ivre du matin au soir... Auriez-vous la recette d'un onguent qui masque les couleurs jaune, bleu et vert sur la peau?
Soyez aimable de saluer de ma part le duc de Mattei et le comte de l'Isle-Jourdain, j'ai appris qu'ils allaient se croiser en Berry sous peu pour des missions diplomatiques. Je vous envie de pouvoir évoquer avec eux de vieux souvenir.
A vous ma chère Jo, le Très-Haut puisse-t-il vous donner meilleure santé
Linon
Dame* gribouillé* Marquise de Lenay.
Une vilaine plume de poule grise fut jointe à la lettre, puis Linon s'attaqua à la missive suivante
Citation:
A Maleus d'Assay et à ce qu'il reste de la Zoko ad Eternam
Cher Mal',
Je ne sais trop quel forfait tu prépares en ce moment, mais j'ai un contrat à te proposer.
J'ai besoin que vous alliez me chercher ta cousine la baronne rousse en Berry et que vous me la rameniez ici en Anjou par la peau des fesses. Bien sûr je paye, indique-moi ton prix.
Et si tu as besoin d'une motivation supplémentaire, sache qu'elle vous traite de racaille et de fripouilles de grands chemins dans toutes ses lettres ! Pas étonnant que vous soyez listés dans tous les coins du royaume même là où vous n'avez jamais mis les pieds.
Comptant bien sûr sur ta discrétion,
Linon
Voilà ! Si avec ça elle ramène pas son précieux séant...
Linon quitta la cheminée pour envoyer ses lettres et trouver Miel. Il était temps de travailler le port altier de cette petite._________________
Linon
Ah tiens? Il t'a demandé ça...?
La mère plissa légèrement les yeux en suivant du regard la petite chipie qui avait décidé de décider elle-même ce qu'elle devait faire. Mais un léger sourire flottait sur ses lèvres . Miel était bien la digne fille de son père, mais Linon n'avait pas dit son dernier mot quand à son éducation... Et s'il fallait en passer par Titi pour atteindre la petite, pas de problème ! Le Maje ferait faire des révérences à l'enfant contre un baiser et une part de tarte de sa femme...
Alors qu'elle concoctait un plan éducatif machiavélique, un pigeon berrichon apporta une nouvelle lettre odorante de la baronne.
Citation:Votre pesterie *raturé* magnificence,
Marquise rien que ça? Quelle coïncidence, on m'a proposé le titre de Reine des courges mais vous me connaissez, les titres et les fioritures très peu pour moi!
Je vous interdis de sortir de chez vous affublée de ces plumes de volaille! Ou alors taisez mon nom!!
Vous avez toujours su me prendre le chou *hachuré* par les sentiments. Nous venons. Sur le champs.
Et je vous apporte des plumes dignes de ce nom!
Préparez quelques chambres. Vous savez mon goût pour les voyages en grande pompe , je ne pars pas en goguette sans une armadas de valets, d'autant plus qu'à en juger par votre courrier nous allons passer le plus clair de notre temps en banquets , bals et autres frivolités.
Je gage que notre séjour sera à la hauteur de vos promesses.
J'espère que mon état de santé ne se dégradera pas sur la route. Ce suppôt de Bacchus qui me sert de cocher a toujours le feu aux rênes, je crains que cela ne me provoque de vilaines palpitations. Le médicastre m'a sommé de garder la couche mais puisque vous avez besoin pressant de ma personne à vos côtés...
Si je devais trépasser avant d'arriver en Anjou, sachez que votre amitié aura sans doute apaisé quelques peu mes souffrances.
A très bientôt.
Votre Jo.
Mouahahahaha !!!
J'aurais espéré que c'était de me savoir battue qui l'aurait décidée... Mais vanité des vanités, ce sont bien sûr les plumes qui ont gagné !
D'excellente humeur, Linon se précipita dans l'escalier la lettre à la main pour rejoindre Miel et son père, rattrapa et ramassa la fillette et lui déposa un gros baiser sur la joue.
Tu as raison ma belle, allons voir le Maje pour lui annoncer la grande nouvelle de l'arrivée de tata Jo. Il doit lui aussi s'entraîner à faire une réverence !
Titouuuuuuuuuuuuuuuu !!!!!!!!!!!!_________________
Johanara
Quelques jours plus tard...
La jeune Baronne de Lignières se promenait dans les couloirs de la demeure de son amie Linon.
Elle avait quitté ses terres en Berry et son fils dà peine quelques mois . La brune souhaitait que Johanara lui inculque les rudiments et les bonnes manières propres au futur titre de Dame quelle allait acquérir. Elle navait pas assisté aux épousailles de son amie et trouvait en cette occasion une bonne manière de se racheter. Et puis Linon lui avait tellement manqué
Des souvenirs heureux saccrochèrent à ses prunelles émeraudes tandis quelle repensait à au temps où son amie et elle vivaient sous le soleil accablant de LArmagnac.
Linon allait être satisfaite. Les domestiques de la Baronne navaient pas chômé. Trois toilettes plus éblouissantes les unes que les autres lattendaient dans sa chambrée. Lune était de velours bleu, brodée de fils dargent, lautre était taillée dans un satin violet bordé de vison. Quant à la troisième soie crème et perles nacrées rivalisaient déclat. La jeune femme à la longue chevelure de jais serait certainement des plus ravissantes.
De plus, Johanara avait ordonné à quelques un de ses valets et de ses bonnes de rester en Anjou pour servir Linon avec autant de fidélité que si elle avait le duc de Berry en personne.
Lune delle savançait justement vers elle et se fendit dune révérence avant de lui tendre une missive.
La belle manqua défaillir en découvrant le contenu de la lettre. Les sanglots létranglèrent et la chambrière la prit par le bras pour lempêcher de tomber.
Les larmes perlaient à ses longs cils noirs et épais tandis que ses joues devenaient écarlates de courroux.
Comment osait il? Devant la mine déconfite de la toute jeune fille , Johanara poussa un soupir las et lui fit lecture du billet. Certes ce nétait quune domestique et cette affaire était hautement privée mais elle devait partager sa détresse avec quelquun et pour lheure elle était seule dans cette grande maison
Citation:A l'attention de Johanara, Baronne de Lignières,
Salutations,
Vous aurez certainement déjà deviné l'objet de ma missive mais par la présente je mets fin à ce qu'il reste de notre relation.
En effet, je ne puis tolérer plus avant votre comportement indigne d'une épouse fidèle. Vos minauderies envers des inconnus, passe encore. Mais depuis votre retour en Berry, vous avez fait de la ribauderie votre mot d'ordre.
Je ne saurais en effet tolérer que ma femme se balade librement dans les royaumes en menant une vie de débauche, qu'elle passe l'essentiel de ses journées dans des tavernes sordides au lieu de s'occuper de son foyer, son époux et pis encore son enfant. Mais j'imagine qu'avec la naissance vous avez réalisé que vous n'aviez point vécu pleinement votre vie de femme...
Je vous ai aimé, plus que jamais je n'ai aimé. Et en un sens je vous aime encore, aussi comptez moi dès lors dans la longue liste des curs que vous avez brisé.
Je ne tiens guère à porter des cornes, et encore moins à les porter dans ce bled paumé où vous nous avez enfermé. Aussi, je quitterai le Berry avant ce dimanche.
Je vous dit adieu.
Valezy
Vois comme il est dur et ingrat? Quai-je fait pour mériter tant de mépris? Nai-je pas été lépouse la plus fidèle et la plus aimante? Ne me suis-je pas donnée à lui , vierge et éperdument amoureuse? Nai-je pas défier ma famille en épousant un Auvergnat? Je tuerai ce butor de mes propres mains sil éloigne mon fils du Berry! Donne moi de lencre et une plume! Vite!
Citation:Mon ami,
Votre jalousie maladive vous aveugle. Ne voyez vous pas que votre épouse vous aime et que jamais elle ne vous a déshonoré?
Je ne vous ai jamais donné de raison de croire le contraire. Jétais si heureuse de revenir en Berry avec vous et notre fils , mais vous avez tout gâché par vos reproches et vos accusations infondées.
Qui êtes vous pour me juger ainsi? Ne vous ai-je pas tout donné? Je ne vous laisserai pas minsulter ainsi impunément Valezy dEmerask, jai toujours été une femme droite et une épouse fidèle et je défie quiconque prétendra le contraire.
Je ne vous supplierai pas. Et ne demanderai certainement pas pardon pour des fautes que je nai pas commise. Mais je vous aime et je ne désire rien dautre que votre amour. Si je vous ai blessé, je ne lai pas fait intentionnellement mais votre missive contient trop de venins et de méchancetés.
Il vous faudra des années pour vous faire pardonner. Mais sachez que dans ce siècle et celui daprès mon attachement à vous restera inconditionnel et démesuré.
Si vous vous obstinez à quitter Lignières, sachez que nul retour ne sera possible. Je ne suis pas une de ces femmes que lon quitte puis que lon retrouve à loisir.
Une dernière chose. Mes hommes chevauchent à présent vers le Château pour sassurer que mon fils se porte bien. Quoique vous fassiez, laissez Alexander en dehors de ça ou je jure de faire brûler lAuvergne et de trancher moi-même votre jolie tête de bourrique.
Je jure de vous tuer si vous osez encore une fois me traiter de ribaude.
Johanara.
_________________
Miel.
Retour dans le temps, tentative de corruption échouée. Même joueuse joue encore -_-'
Miel avait tenté de trouver dans son père un allié de taille pour refuser les leçons d'éducation. Plan diabolique qui avait fonctionné... une journée. Le temps d'admirer le bordel ambiant dans la tour majique de son papounetchérietadoré.
Papounet chéri et adoré.
...
TRAITRE plutôt !
Deux trois minauderies de la mère, quelques regards noirs échangés entre eux, des discussions sans fin où le ton montait et ... et ... il avait cédé.
La gamine, déçue, écouta quand même ses vieux schnocks, avant de grimper dans les bras du Maje, son Idole. Et de lui chuchoter la question fatidique :
- Pourquoi on ment ?
- Fichtre ! Bon ma fille, c'est une amie à trognon enfin ta maman, donc pas d'blagues!
On range les sort nauséabonds et les conjurations de démons, faut être une tite fille modèle
Compris?! Ajouta t-il, en sortant ses gros yeux, sans omettre le ton autoritaire qui lui collait si mal à la peau.
- Pourquoi ?
- J't'ai dit pourquoi ! Pour trog..maman! Et sinon t'aurais pu l'droit de v'nir dans l'atelier. Comme tu seras punie, tu pourras plus les tester.
Ouais, terribles menaces... Mais pas assez puissantes pour faire peur à la môme, qui avait compris que la bataille était perdue d'avance. Elle changea son fusil d'épaule. Ok. Ok pour entrer dans la vaste mascarade. Mais les parents vont trinquer, elle y tirera son épingle du jeu.
Yeux de biche et reniflement de la petiote devant son père.
- Snif. Mais euh, j'aurai droit à kekchoz en échange ?
Maje qui s'étrangle et étrécit les yeux -mais on ne sait pas trop pourquoi..
- Humpf ! Marchand d'poiscaille!
T'veux dev'nir poissonnière? Sentir le poisson pourri que l'pecheur aura pas réussi a vendre?Dis moi?
Tu veux devenir ca ou une grand majicienne?Voler les yeux des gens ? Faire bouger les statues et créer des étoiles?
- Oh ouiiiiiiiiiiiiiiiiii Battement de mains enfantin, symbolisant son enthousiasme.
- Aaaah tu vois! Donc tu fais c'que j'dis et tu s'ras pas poissonnière.Ajouta t-il, soulagé, avec un grand sourire, au grand damn de la petite, qui soupire de dépit. Tirer son épingle du jeu... 'tain, faut pas la jouer subtile avec lui, il est trop doué... Majique.
- Et j'aurai le droit à une belle robe ? Et aussi à un truc là, un truc pour les dames? Mime un bustier, chose inutile pour combattre les Démons, quoique, ca peut valoir une armure +5 en force de séduction.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que le père, en face, ne s'attendait pas à ca. Visiblement, il avait oublié qu'il avait pondu une .. fille.. si si... Ecarquillement d'yeux et grattage de barbe. Il l'amène devant ses yeux et lui réplique.. un truc .. qui lui coupera la chique pendant quelques instants.
- D'accord si moi aussi j'y ai droit. Après tout pourquoi c'est toujours ta maman qui aurait les cadeaux hein?
- Dacodac !
- Farpait! Fais moi un bisous avant d'filer La repose
Se retourne, et regarde son père, avant de filer Comment qu'elle s'appelle déjà, la grognasse ?
- QU'EST CE QUE J'AI DIT ?
- Euhhhh *se rend compte du gros mot* de la dame ?
Mure réflexion du Maje, qui n'avait pas plus de tête qu'elle pour retenir les noms à rallonge
- Dans le doute elle s'appelle "Belle Grande Dame"
sinon c'est ..euh.. Jo...Jotra...
Jotralala
voila Jotralala
- Woooow ! Trop bien! Ca ressemble à Falbala !
Retient le nom, bisouille le papou, et s'en va rapidement, tentant une démarche gracieuse, pour s'entrainer ... avant de .. sauter dans la boue les pieds joints, juste avant d'entrer dans la salle à manger voir sa mère. Heureusement qu'il restait quelques jours pour peaufiner l'éducation de la gueusaille...
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Baby chérie de Linon & Letiti.
Chieuse en couche-culotte.
« Ça y est... Je vois trouble. C'est le manque de gras, je me dessèche. » (Karadok)
Miel.
[ Dediou, planquons nous, vlà la Dame-à-qui-il-faut-faire-croire-qu'on-est-civilisé. Jour J et à venir...]
Cétait pas Falbala et Tragicomix qui venaient de débarquer à eux seuls, dans une fumée de poussière, de leur char pourri, mais plutôt un cortège de faste et de luxe. Combien de soubrettes ? Combien de malles déchargées ? Miel en était sciée. Jamais elle navait vu cela.
Oh bien sur, leur nouvelle demeure était devenue un endroit inconnu
Déjà parce quils ny vivaient depuis peu de temps, mais des tentures et tapisseries nouvelles venaient dêtre accrochés ci et là. Miel soupçonnait sa mère davoir conclut un marché avec quelques autres notablo-nobles du coin. Notamment la tata Kilia, la suzeraine majico-majique du Maje. Notons au passage que la petite a le don de créer des intrigues et embrouilles sans quil ny en ait forcément. Du coup
On ne sait vraiment doù vient ce chamboulement (peut être du Majicien lui-même, tiens !) mais il était bel et bien présent.
Des tapisseries frappés de leurs propres blasons.
Des draps en soie dans les chambres occupées
Une paire par chambre, hein, faut abuser non plus
Elle nest là que pour quelques jours, la Grande Belle Dame.
Des bijoux et des tenues qui apparaissent en plus de ceux habituels portés par son adorable mère.
Et surtout
surtout
tout resplendissait. Les vitres de la tour étaient claires : un vrai miracle, surtout vu létat initial de la Tour (cf topic à côté ^^)Aucune poussière ne trainait au sol.
Tout était
parfait. Exquisement parfait. Farpaitement majique, je dirai même plus, farpaitement marquise !
Miel avait pris des lecons de
de
mensonges. Non, déducation. Elle appelait sa mère « Marquise Trognon », était propre et lavée, avait promis de ne plus jouer avec les grenouilles pendant le temps du séjour. Et avait aussi appris à faire les révérences, les « oui » de la tête, les sourires, et tout le tralala
Toujours montrer que l'on est mieux que la Jotralala. Et être aimable. Et pas trop manger de biscuits.
Que Linon ne lui en veuille pas, mais une enfant reste une enfant
Chassez le naturel
il reviendra tôt ou tard au galop.
La fillette sétait fait discrète les premiers temps vis-à-vis de la Grande Et Belle Dame Rousse. Qui avait plus de ventre que sa mère, cela dit. ^^
« Baronne ». Sefforca t-elle de prononcer, effectuant avec grâce la révérence tant apprise.
« Vous ressemblez pas trop trop à Falbala, Grande et Belle Dame. Mais c'est po grave, vous êtes belle quand même ! Et mici pour la poupée... Elle est joulie. »
Gaffe ? Ou pas ? Peu importe, y a du raffut dans la Tour, et hum, cest une réelle torture pour la gamine que de ne pas sy engouffrer de suite pour aider le Maje à sauver le monde des Diaboliques Créatures. Comme les poissonniers par exemple.
Oh, il coupe po du bois, on a un jardinier pour ca. 'pa, il est juste fort pour ... *cherche une feinte* ... s'entrainer aux machins, là, les sports comme tous les nobles, sauf que comme il pleut, bin il fait ca dans la tour. Du sport en chambre, quoi.
Traduction de la petite : devenir un athlète olympique. C'est ca, sa définition de sport de chambre. D'où un sourire radieux, certaine d'avoir cloué le bec à la Belle Grande Dame.
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Baby chérie de Linon & Letiti.
Chieuse en couche-culotte.
« Ça y est... Je vois trouble. C'est le manque de gras, je me dessèche. » (Karadok)
Letiti
Le maje testait une nouvelle composition de sa fabrication de l'armure anti monstre et autre abominations démoniaques. Avant cela on n'avait pu entendre bon nombre de bruits diverses et variés provenant de la dangereuse pièce :
Citation:Atelier expérimenTitif
hiii
vzzz
hiiii
vzz
Le bruit aiguë et régulier de la scie sur une planche, suivis une bonne demi heure apres
hiiiïïïï
hiiiïïïï
Les ressort compressés puis relâchés donnait un autre rythme à la sombre pièce. Une bonne heure plus tard finalement on a pu entendre:
boinnnn boinnnn
Ouiiiiiii
boinnn boinnn
Ouiiiiiii
Bong!
outch
Maje qui grommèle en se frottant le crane. Bon le concept marchait pas mal..mais plutot en extérieur. il avait cloué une vielle paire de botte sur une planche fixée sur deux ressort. Le Maje comptai avancer en sautillant et ainsi agrandir ses pas que tout le monde persévérait à dire ridiculement petit.
Satisfait au dela de toute espérance, le maje déboula dans les escaliers
Trognonnnnnn
Ca marcheeeee
C'est sur j'vais devancer Milo et Crokie avec ca!
trognonnnn_________________