Mac_hyavel
Un crachin vivifiant (si si) mais ennuyeux, poussé par une brise légère venait s'écraser contre le visage de Mac Hyavel. Celui ci était agacé par les picottements liés à la fois à cette pluie et ce vent, mais aussi à ses mêches qui se baladaient le long de son front, venant le frotter.
Ses pas se faisaient de plus en plus difficiles, la faute à son troisième jour de marche sur des sentiers pas toujours commodes, des pierres venant s'incruster sur le chemin dans le but insidieux de le faire tomber dans la boue, des ronces bordant les herbes arrachant ainsi ses vêtements quand il sortait un peu trop du sentier pour éviter les pierres, tel était son quotidient depuis déjà trois jours et ce départ impromptu de Thouars. Il était plus ou moins attendu par certaines personnes en Bretagne, non pas qu'on avait besoin de lui non, mais celles ci avaient montré à son égard une envie de le (re)voir. Et, ne sachant trop quoi faire, perdu qu'il était, il avait accepté ces propositions de bon coeur.
L'homme soudain se retourna pour vérifier qu'il était toujours bien suivi par son canin compagnon de voyage, qui, avec ses puces, amies des canidés, suivait ses traces, tirant la langue et bavant joyeusement contre les marguerites, remuant la queue de temps à autres, aboyant même parfois, regardant de son seul oeil le chemin à suivre. Il était là depuis Thouars, laissant régner dans l'air son odeur puante. La pauvre bête semblait prête à crever d'un instant à l'autre, et l'un comme l'autre (Mac et le chien) s'étaient finalement accomodés de cette triste compagnie, se demandant qui des deux creveraient le premier. Mac avait donné au cabot l'amusant sobriquet d' "El Magnifico", le chien lui n'avait pas don de la parole : c'était un chien comme les autres.
Après une dizaine de lieu (il en restait 10 autres à faire pour la journée), les deux morts vivants, ou vivants morts, s'arreterent pour manger un brin : l'homme s'adossa contre un arbre, prit le pain, le rompit (le donna à ses disciples en disant...), et le mangea en machant bien, afin que la mie se réduise en bouilli, pour bien sentir le sel de se dernier, et l'avala tranquilement, sentant l'effet de la nourriture sur son organisme. Puis il jeta un os au chien, os trouvé d'un squelette d'animal que l'écossais avait emporté quand il le vit, par mesure de sécurité, sentant bien que le cabot le suivrait un petit bout de chemin.
Ils passèrent quelques minutes à se rassasier, toujours lavés par la pluie bretonne, qui contribuait à ramollir la miche, quand soudain, une toux grasse s'empara de l'homme, celui ci cracha donc les rejets visqueux de sa gorge, et blêmit quand il vit que ceux ci étaient rouges.
Qu'est ce que ?
Puis, il se rassura, en se disant que peu avant, il avait saigné du nez, qu'il avait avalé ce sang, que ceci était la cause de cette toux, et de la couleur de ces glaires, mais tout de même, l'ombre d'un doute planait dans son esprit, il se demandait si ceci était bien normal.
Puis, finalement, il se dit qu'il valait mieux ne pas penser à tout ça, et se promettant d'aller voir un médecin dès qu'il le pourrait, repartit affronter pierres, ronces et lieus, et ce dans le but d'aller à Rieux.
_________________
(0,n)
Ami lecteur auras tu compris l'allusion ? ^^
...
Ombre de ses propres pensées
Ses pas se faisaient de plus en plus difficiles, la faute à son troisième jour de marche sur des sentiers pas toujours commodes, des pierres venant s'incruster sur le chemin dans le but insidieux de le faire tomber dans la boue, des ronces bordant les herbes arrachant ainsi ses vêtements quand il sortait un peu trop du sentier pour éviter les pierres, tel était son quotidient depuis déjà trois jours et ce départ impromptu de Thouars. Il était plus ou moins attendu par certaines personnes en Bretagne, non pas qu'on avait besoin de lui non, mais celles ci avaient montré à son égard une envie de le (re)voir. Et, ne sachant trop quoi faire, perdu qu'il était, il avait accepté ces propositions de bon coeur.
L'homme soudain se retourna pour vérifier qu'il était toujours bien suivi par son canin compagnon de voyage, qui, avec ses puces, amies des canidés, suivait ses traces, tirant la langue et bavant joyeusement contre les marguerites, remuant la queue de temps à autres, aboyant même parfois, regardant de son seul oeil le chemin à suivre. Il était là depuis Thouars, laissant régner dans l'air son odeur puante. La pauvre bête semblait prête à crever d'un instant à l'autre, et l'un comme l'autre (Mac et le chien) s'étaient finalement accomodés de cette triste compagnie, se demandant qui des deux creveraient le premier. Mac avait donné au cabot l'amusant sobriquet d' "El Magnifico", le chien lui n'avait pas don de la parole : c'était un chien comme les autres.
Après une dizaine de lieu (il en restait 10 autres à faire pour la journée), les deux morts vivants, ou vivants morts, s'arreterent pour manger un brin : l'homme s'adossa contre un arbre, prit le pain, le rompit (le donna à ses disciples en disant...), et le mangea en machant bien, afin que la mie se réduise en bouilli, pour bien sentir le sel de se dernier, et l'avala tranquilement, sentant l'effet de la nourriture sur son organisme. Puis il jeta un os au chien, os trouvé d'un squelette d'animal que l'écossais avait emporté quand il le vit, par mesure de sécurité, sentant bien que le cabot le suivrait un petit bout de chemin.
Ils passèrent quelques minutes à se rassasier, toujours lavés par la pluie bretonne, qui contribuait à ramollir la miche, quand soudain, une toux grasse s'empara de l'homme, celui ci cracha donc les rejets visqueux de sa gorge, et blêmit quand il vit que ceux ci étaient rouges.
Qu'est ce que ?
Puis, il se rassura, en se disant que peu avant, il avait saigné du nez, qu'il avait avalé ce sang, que ceci était la cause de cette toux, et de la couleur de ces glaires, mais tout de même, l'ombre d'un doute planait dans son esprit, il se demandait si ceci était bien normal.
Puis, finalement, il se dit qu'il valait mieux ne pas penser à tout ça, et se promettant d'aller voir un médecin dès qu'il le pourrait, repartit affronter pierres, ronces et lieus, et ce dans le but d'aller à Rieux.
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Ami lecteur auras tu compris l'allusion ? ^^
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Ombre de ses propres pensées