Nessty
[1er passage à Vannes, un arrêt simple]
Une surprise attendait Nessty à Vannes en la présence de celui qu'elle avait catalogué lors de leur première rencontre comme le plus grand cocu breton tant son aigreur et sa rancoeur étaient persistantes. Celui là même qui avait été la cause de l'union de Link et de la Vilaine dans une joute verbale alors qu'il se montrait insultant envers un homme plus que respecté par l'impétueuse comme envers la gente féminine. Un fou offensant la réputation du Duc, en prime complice de la crétinerie bidulienne ! L'impétueuse maintint donc sans peine son mépris pour tel personnage et profita de l'échappatoire offert par un pigeon pour aller le plumer paisiblement dans sa chambre d'auberge. Malheureusement, le manque de clarté dans la chambre, la fatigue persistante de ce voyage sans fin, l'attente encore de son tendre eurent finalement gain de cause et elle s'assoupie jusqu'à l'heure du dîner qu'elle prit bien évidemment en taverne.
Une soirée passée avec un Kalderon déterminé à remuer un passé inconnu pour la poitevine mais point assez pour se confronter à l'intéressé, une éternité à scruter la moindre ombre d'un blondinet dans les ruelles au travers de la fenêtre crasseuse du premier bouge trouvé, une veillée émaillée par les rires rythmés des aventures de Link engrossée et de sa jument saillie par un fringant étalon. Nessty réussit à embrasser à une heure fort avancée son bienaimé avant de s'effondrée de fatigue sur une paillasse dont elle ne découvrit l'aspect douteux qu'avec les premières lueurs du jour qui annonçait le départ imminent vers Rohan.
La gueuse amoureuse n'en tint pourtant pas rigueur tant, depuis son arrivée en Bretagne, chaque matin lui paraissait comme un petit bonheur dès que ses paupières s'ouvraient sur le visage serein de Ryo encore endormi. Elle savait pourtant qu'elle se devait de repartir bientôt pour honorer sa parole envers l'Extra-belle mais elle n'arrivait pas à se faire à l'idée car il était là, allongé à ses côtés, un bras sur elle et son souffle diffusé dans son cou. C'est d'un geste tendre dans une chevelure dorée qu'elle tenta de réveiller cet homme qui partageait sa couche et dont elle ne se repaissait guère en admirant le moindre de ses traits. Dans un soupire de lassitude à l'idée de devoir s'extirper de la douce chaleur des lieux pour affronter une nouvelle chevauché, elle se serra un peu plus contre lui pour profiter pleinement des quelques instants qui la séparait du réveil de son compagnon, comme si un présentiment lui murmurait de suspendre ainsi le temps car la journée à venir allait être agaçante.
Ryo ?
Mais pourquoi l'embrassait il systématiquement lorsque qu'elle l'interpelait avec une voix aussi doucereuse ? Avait il crainte qu'elle ne divulgue l'irréparable en imposant à ses lèvres une autre occupation que celle d'émettre des sons inavouables ? ou était ce le fait d'avoir constater que sa langue n'avait point de rémission surtout si tôt le matin ? ou prenait il le ton affectueux employé pour une invitation ? Bah, peu importe, elle réitéra sa demande simplement pour... ben pour abuser pleinement de son état de de bizou-nouilleuse gravement atteinte.
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Une surprise attendait Nessty à Vannes en la présence de celui qu'elle avait catalogué lors de leur première rencontre comme le plus grand cocu breton tant son aigreur et sa rancoeur étaient persistantes. Celui là même qui avait été la cause de l'union de Link et de la Vilaine dans une joute verbale alors qu'il se montrait insultant envers un homme plus que respecté par l'impétueuse comme envers la gente féminine. Un fou offensant la réputation du Duc, en prime complice de la crétinerie bidulienne ! L'impétueuse maintint donc sans peine son mépris pour tel personnage et profita de l'échappatoire offert par un pigeon pour aller le plumer paisiblement dans sa chambre d'auberge. Malheureusement, le manque de clarté dans la chambre, la fatigue persistante de ce voyage sans fin, l'attente encore de son tendre eurent finalement gain de cause et elle s'assoupie jusqu'à l'heure du dîner qu'elle prit bien évidemment en taverne.
Une soirée passée avec un Kalderon déterminé à remuer un passé inconnu pour la poitevine mais point assez pour se confronter à l'intéressé, une éternité à scruter la moindre ombre d'un blondinet dans les ruelles au travers de la fenêtre crasseuse du premier bouge trouvé, une veillée émaillée par les rires rythmés des aventures de Link engrossée et de sa jument saillie par un fringant étalon. Nessty réussit à embrasser à une heure fort avancée son bienaimé avant de s'effondrée de fatigue sur une paillasse dont elle ne découvrit l'aspect douteux qu'avec les premières lueurs du jour qui annonçait le départ imminent vers Rohan.
La gueuse amoureuse n'en tint pourtant pas rigueur tant, depuis son arrivée en Bretagne, chaque matin lui paraissait comme un petit bonheur dès que ses paupières s'ouvraient sur le visage serein de Ryo encore endormi. Elle savait pourtant qu'elle se devait de repartir bientôt pour honorer sa parole envers l'Extra-belle mais elle n'arrivait pas à se faire à l'idée car il était là, allongé à ses côtés, un bras sur elle et son souffle diffusé dans son cou. C'est d'un geste tendre dans une chevelure dorée qu'elle tenta de réveiller cet homme qui partageait sa couche et dont elle ne se repaissait guère en admirant le moindre de ses traits. Dans un soupire de lassitude à l'idée de devoir s'extirper de la douce chaleur des lieux pour affronter une nouvelle chevauché, elle se serra un peu plus contre lui pour profiter pleinement des quelques instants qui la séparait du réveil de son compagnon, comme si un présentiment lui murmurait de suspendre ainsi le temps car la journée à venir allait être agaçante.
Ryo ?
Mais pourquoi l'embrassait il systématiquement lorsque qu'elle l'interpelait avec une voix aussi doucereuse ? Avait il crainte qu'elle ne divulgue l'irréparable en imposant à ses lèvres une autre occupation que celle d'émettre des sons inavouables ? ou était ce le fait d'avoir constater que sa langue n'avait point de rémission surtout si tôt le matin ? ou prenait il le ton affectueux employé pour une invitation ? Bah, peu importe, elle réitéra sa demande simplement pour... ben pour abuser pleinement de son état de de bizou-nouilleuse gravement atteinte.
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