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[RP]Quand les fleurs d'Otomo tombent sur Uchi

Miyako
[Otomo, Bureau du Daimyo.]

Miyako regardait les cartes, les tournant, les retournants, lisant les différentes notes, les différentes informations qui arrivaient et la situation semblait empirer de jour en jour.Depuis le jour ou une très ancienne carte avait dévoilé que toute l'ile jusqu'au kuni d'Ito faisait partie de la même province, Otomo.

En désespoir de cause, elle convoqua les deux chefs d'armée, le Taisho, le daikan pour les coûts engendrés, l'intendant des armées, une décision définitive devait être prise.

Des mois de préparations, des semaines que les soldats s'entrainaient sans relâche en vu de cette mission que tous considérés comme essentielle pour l'avenir de leur kuni et tout cela pour rien ? Elle n'en revenait pas qu'à quelques jours de la date prévue, alors que le plan était exposé au conseil, tout ai été divulgué. Elle ne savait plus à qui faire confiance, elle ne pouvait que constater que des fuites avaient lieu...trahison ? par inadvertance ou stupidité ?
Il était temps de prendre une décision, et pour cela elle voulait l'avis des experts de l'armée.
La discussion dura des heures, entre l'envie de tout arrêter, la colère que tout ai été dévoilé, le désir d'éviter les morts de nombre de personnes innocentes.

Un plan...il ne satisfaisait personne...Un autre plan...qui n'avait toujours pas l'approbation et ainsi s'écoulèrent des heures, des jours. le désespoir gagnait certains, puis repartait et pour finir une idée...la dernière, l'ultime, à quitte ou double, réussir ou seppuku, tel était la dernière solution.

Miyako regarda le Général du kuni puis le chef de l'armée et donna son accord.
Les ordres fusèrent, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire des troupes entières se déplacèrent direction kokura.

A partir de cet instant, les heures d'angoisse, d'incertitude d'avoir pris la bonne décision, tourner et virer, attendre ...attendre...
Qui gagnerait de vitesse ? Le navire ? les soldats ? les renforts ? les traitres ?

Miyako se triturait les mains, marchant de long en large, sursautant au moindre bruit dans l'attente d'un messager quelconque.
La peur lui nouait le ventre, elle ne voulait perdre aucun de ceux qu'elle aimait mais l'attente se prolongeait...



(dit pour balisage)
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Aikendo
[Otomo, Bureau du Daimyo]

Aikendo était anxieux ces derniers jours, plus le grand jour approchait et plus il tournait en rond. Ses amis, sa famille, tous ou presque étaient dans l'armée en direction de Kokura. La tactique était infaillible, ou presque, qu'avaient-ils à craindre face à une population affamée et démunie? A la limite ils pouvaient compter sur l'aide des habitants de Kokura, mais pourquoi se mettraient-ils au travers de leur chemin? Ils avaient tout à gagner en rejoignant Otomo qui ne cherchait ni le pillage, ni la guerre. Les risques étaient donc limités, mais quand on parle d'armée il ne faut pas prendre les conséquences à la légère.

Il observait sa cousine tournant la carte dans tous les sens, il souriait en la voyant faire et la comprenait. Lui aussi était né à Kokura. Comment sa ville de naissance pouvait-elle se trouver en Uchi? Il y avait toujours ses parents et surtout sa gargote! Cette mission serait bientôt terminée, l'ambiance serait moins électrique au Conseil, car si son duo économique avec Akihiko fonctionnait plutôt bien, ce n'était pas l'idéal.

Avec Akihiko, ils tentaient de rassurer la Daimyo comme ils le pouvaient, mais ce n'était pas une mince affaire. Aikendo se demandait même si elle dormait parfois, toujours sur tous les fronts, elle s'investissait partout avec succès. Mais elle avait aussi besoin de soutien en ces temps troublés où ses responsabilités l'accaparaient et son honneur était en jeu. Aikendo ne quitterait pas Miyako qui était avant tout son chef de clan. Il la suivrait jusqu'au bout, coûte que coûte, plus qu'une question d'honneur, il s'agissait de confiance, car là où l'honneur est un dû, la confiance est un don.

Il resta muet face à sa cousine, un léger sourire confiant sur les lèvres, le grand jour était là et tout Otomo allait s'apprêter à fêter sa Grandeur.

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Sue.lee
[au sein du conseil d'uchi]

L'intendante au commerce en était désormais sure, Otomo allait lancer l'attaque. Depuis des semaines, Sue entandait des rumeurs venues des villes frontalières d'Uchi. Il fallait riposter, mais comment? Tout le conseil était en état d'alerte afin de se parrer au mieux pour affronter l'ennemis. Différentes stratégies étaient mises en place, de nombreuses propositions avaient été faites. Mais Otomo avait un coup d'avance sur l'échiquier de l'invasion: ils savaient de source sure qu'Uchi ne disposait d'aucune armée.

Sue, elle, ne savait que dire ou que faire. Elle ne voulait pas être inactive, mais était impuissante. Trop de conflits avaient animés le conseil durant ce dernier mandat pour qu'il ait pu se préparer convenablement à affronter l'ennemis. Une seule phrase lui vint, peut etre du futur, qu'elle prononça à ses collègues:


"Pour les vaincres, il nous faut de l'audace et encore de l'audace, toujours de l'audace, et Uchi sera sauvée".

Suite à ses paroles elle médita sur le futur d'Uchi.
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Akeo
[Dans une ruelle de Miyoshi, en Uchi]

Akeo avait appris la nouvelle. L'ancien somin de Miyoshi n'était hélas pas surpris. Il ne savait quasi rien d'Otomo, mais ils semblait qu'ils étaient bien mieux organisés qu'Uchi.
Comment s'en étonner quand des discussions politiques qui engageaient l'avenir du Kuni tournaient systématiquement au "kika la plus grosse ?"

Il espérait au moins que cette situation alarmante allait réveiller les consciences. Que certains conseillers bodybuldés, n'ayant même pas la décence de passer un kimono allaient voir de près le fruit de leur oeuvre.
A force de diviser un Conseil, et bien, oui, un conseil ne peut agir d'une seule voix.
Le Kuni n'avait toujours pas d'armée. Mais comment s'en étonner ?
Depuis des mois, les débats ne tournaient qu'autour des mines, qu'autour de l'ego d'une seule personne, sans doute trop abrutie pour prendre conscience du sang qu'elle porte désormais sur les mains.

Akeo se sentait dépassé. Si loin depuis son village, si hors du système. Il espérait toutefois que le village serait vite repris aux intrus qui s'en déclaraient maîtres.
Il espérait surtout que cette situation de crise allait ramener à la vie du Kuni les personnes de qualités qui se tenaient loin de sa vie politique depuis de longs mois.
Tout n'était pas à jeter dans ce Conseil. Certaines personnes tenaient la route et avaient désormais une certaine expérience.

Le miyoshien garderait quoiqu'il en soit un oeil attentif sur les événements d'outre détroit.

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Mikomi
[Imari, le départ]

Mikomi n'était pas un soldat, en fait, elle n'avait rien d'une combattante. C'était une jeune fille de 17 ans, aux grands yeux bleus si étranges et aux longs cheveux noirs, au corps pleins de la grâce de la danseuse qu'elle était. En fait ses seuls liens avec l'armée d'Otomo tenait en deux personnes, son frère ainé Kurayami, soldat, et Kiato-san qui accompagnait les troupes.

Aussi la jeune fille prit-elle la décision de se joindre à l'armée, malgré sa peur et son dégout de la guerre, afin de pouvoir soigner les blessés éventuels. Malgré les protestations de sa famille, et l'ordre de rester à Imari loin des dangers, la frèle jeune fille s'équipa d'un bâton et se fondit dans le groupe des soldats qui partaient en campagne, son sac de voyage emplis d'onguents que son amie Mayu-san, lui avait donné. Ainsi commença le voyage.


[Kokura, la révolte]

La pauvre Mikomi avait été fort éprouvée par le voyage. Plus d'une fois, elle se demanda ce qu'elle faisait là. Mais elle s'accrocha et arriva à Kokura plus ou moins en un seul morceau. Là, suivant les ordres, elle s'était postée discrètement avec les autres membres de son groupe, puis avait attendu le moment opportun pour attaquer. Les gardes avaient été sudmergé sans rien pouvoir faire. Et Kiato-san était maintenant assis sur son fauteuil rembouré.

Mikomi passa la journée à soigner les bosses, bleus et écorchures récoltées, plus par liés à la maladresse et à la précipitation, qu'aux affrontements. Les onguents étaient efficaces et elle s'en servit avec dextérité, n'hésitant pas à soigner les gardes malmenés eux-même, bien qu'ils soient sous bonne garde.

L'un d'entre eux tenta de profiter de l'occasion pour s'échaper. bien qu'elle comprenait qu'il souhaita regagner la liberté, elle ne put s'empécher de grimacer quand il serra son poignet au point d'en imprimer des marques violécées. Plus agacée qu'effrayée, Mikomi planta son regard bleu dans celui du garde, déteminée à le faire lâcher, malgré le fait qu'il pesa le double du poids de la jeune fille.


Il suffit ! Lâchez moi ! Vous me faites mal... Si vous continuez, je hurle pour rameuter tout le monde !
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Akihiko
[Otomo, Bureau du Daimyo]

Ce jour là fut bien l'un des plus long qu'eut connut Akihiko. Le jeune shomin de Nagasaki vit les heures s'égrener au rythme des premières feuilles cuivrées qui se détachaient des arbres. Combien de temps avait il passé avec le Daimyo d'Otomo à énoncer tous les problèmes, les défaillances, et les revirements de situation qui s'amoncelaient à mesure que l'opération, bien que très minutieusement préparée et planifiée, avançait ?

En compagnie d'Aikendo sama et du Daimyo ils retinrent leur souffle lorsqu'un coursier délivra un rouleau qui informait que Kiato dono, conseiller d'Otomo.


Enfin, Kokura est prise…ou plutôt libérée…lâcha Akihiko, le Hanji des vénérables terres que constituaient Otomo. Lui également, dont les premiers pas sur cette île se firent à Nakatsu, ne concevait pas que l'île de Kysuhu ne soit pas unifiée et que les habitants d'Uchi vivent dans la misère et l'obscurité la plus totale. Révoltes, pauvreté, instabilité, désorganisation, voici l'état dans lequel était Uchi, une terre pourtant ancienne et riche d'esprits brillants, mais qui avait tourné le dos aux traditions et coutumes ancestrales nipponnes.

L'angoisse était terminée, la pression était retombée d'un cran.

J'espère que les habitants d'Uchi comprendront que nous ne sommes pas là pour porter la guerre et piller quoique ce soit…de toute façon il n'y a plus rien à piller. Nous sommes là pour apporter ce qu'Otomo a de meilleur pour tous : prospérité, stabilité, et compétence.



Puis il regarda le Daimyo. Elle était épuisée, il faut dire tout le monde était épuisé, ils avaient beaucoup de charges sur leurs épaules, et aucun, ou presque n'avait failli à sa tâche. Ses pensées allèrent surtout aux vaillants soldats qui portaient les fleurs d'otomo dont le parfum se répendaient dans les rues de Kokura...
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Kiato
[So de Kokura]

La journée de la veille avait été des plus tendu... Il faut dire qu'il avait fallu ce faire discret...Ne pas se faire remarquer... il en allait de l'avenir de la mission... Et pour notre Kiato... s'était loin d'être évident... Il n'avait pas pour l'habitude d'être discret... Et en plus il n'était pas venu seul... loin de la !

Au fur et a mesure que la journée avançait... plus ils étaient persuadé qu'ils n'avaient pas du être repéré... aucun courrier de mis en demeure malgré la loi martiale déclaré... aucune augmentation de la défense... Aucune agitation supplémentaire... Bref tout marchait comme prévu... Mais cela ne rassurait pas pour autant l'ainé des Akikuro... Tout était trop simple... Il y avait forcement anguille sous roche ! Il ne tenait plus... L'angoisse ne cessait de manquer...

Plus l'heure fatidique approchait... plus le doutes le gagnait... Il savait que suite a cette révolte il avait de grande chance d'être Shomin...Et c'est ce qui se passa... le grand nombre de révoltant permis une prise de so assez facile et rapide... Aucune personne n'avait été blésé... ou presque... du moins il n'y avait pas de grande blessure... juste quelques blessure légère provoqué par la cohue...

Bref c'est donc assis dans son nouveau bureau.. qu'il pris le temps d'écrire a ca sœur resté en Otomo... Il fallait bien la tenir informé des dernier évènement...




Konnichi wa petite sœur

La mission c'est passez sans aucun problème... Je suis le nouveau shomin de kokura... J'ai ouvert les portes de la ville a nos armée... Malheureusement le Pearl avait déjà accosté... on ne pourra pas lui fermer l'accès au port...

Sinon le so comme c'était prévisible a été vidé... il ne restait plus qu'un riz et une trésorerie en négatif... Ah si il y a également quelques produits sur le marché... mais je doute qu'ils partent...

J'ai hâte que Kokura rejoigne notre kuni... au moins je pourrais vraiment intervenir sur le marché et tenté de relancer l'économie de la ville...

Je crois d'ailleurs que l'ancienne shomin a sacrifié ca ville... mais pas les kobans de celle ci... Elle n'a sans doute pas compris que nous n'avions aucunement l'intention de pillé les villes... mais bel et bien de les faire prospérer...

Enfin...

Ton frère Kiato


Bref une fois la feuille de riz écrite il donna des ordres pour que celle ci parvienne au main de la Daimyo... La lettre n'avait en soit rien d'officiel.. Mais il fallait tout de même rassuré Miyako sur ce qui ce passait a Kokura...
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Aikawa.sen
[Départ d'Imari]
La jeune Jun i de l'armée était aussi une guerrière chevronnée... Depuis des mois elle subissait un entrainement intensif en vue de ce déplacement....
Enfin le jour J arriva. Aikawa était prête et avait fait le plein de son énergie ... Elle suivit sur les chemins rocailleux les autres soldats et ne pensait qu'à une chose, mener à bien sa mission....

[la révolte, Kokura]
La journée avait été longue, attendre comme des invisibles... ne faire qu'un avec le paysage....Mais quand la nuit se mit à tomber sur Kokura, les soldats commencèrent à se faufiler comme des ombres dans la ville.....Tout habillée de noir, la tête recouverte également d'un tissu noir, elle alla se planter et attendit que les ordres tombent....
Ensuite tout alla très vite.... Quelques cris étouffés chez l'adversaire, du sang éclaboussant quelques murs....Et en quelques heures la ville était à eux.... Kiato sama prit la place du shomin....
Quand le calme revint, Aikawa fit le tour de la ville afin de voir le nombre de blessés,quand elle entendit un cri....
Elle se précipita et vit Mikomi san, son amie, aux prises avec un ennemi.... Aikawa sortie son katana et trancha le bras qui tenait la jeune femme.... L'homme s'écroula, se tordant de douleur, la main toujours attachée au poignet de Mikomi san....

Ca va Mikomi San ? attendez je vais la détacher....
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Mikomi
[Kokura, devant le Sô]

Mikomi regarda le membre accroché à son bras avec une horrible impression de déjà vu. Serait-il possible que ses sauveurs évitent de découper ses géoliers en la secourant ? Et puis, elle venait de le soigner ce garde... Et puis son kimono était foutu... Décidément, Mikomi détestait la guerre.

Le garde fut emporté pour être soigné et mis en isolement pour éviter toute fuite. Pendant ce temps, la jeune fille posait son regard d'azur sur le macabre trophée qui encerclait son fin poignet. Des hématomes violacés s'étalaient sous l'emplacement des doigts.


Arigato Aikawa-san... Mais pourriez vous m'enlever cela...? Avant que je ne m'évanouisse...

Ou que je vomisse, songea-t-elle, son teint devenant un peu pâle.
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Katsumoto
[Kokura,dans la montagne,forteresse Hosokawa]

Le clan Hosokawa de sa forteresse avait accueilli le plus de paysans possible et préparait ses guerriers.La montagne avait des avantages stratégiques,les routes étaient étroites dans la montagne,empechant ainsi de grandes lignes de fronts.Lorsqu'un messager arriva,portant l'oriflame d'Otomo,il n'eut pas le temps de prononcer un mot,que la sentinelle décocha sa flèche.L'horreur devant leurs yeux en avaient trop dit.Un messager avait été envoyer en gargote pour exposée le point de vue du clan a cette attaque.Les portes étaient fermées.La forteresse étaient barricader durant la préparation des renforts.Un vieux dock près de la montagne était prêt a accueillir les renforts du nord,des passages dangereux,des routes escarpés attendait les renfort,mais tant que Kokura était protéger,tout irait bien.Le seigneur se préparait,une armure rouge et dorée,un kabuto impérial de combat,un sabre reluisant,il était prêt lui aussi.

Maintenant,ce regroupement derrière les murailles et la fumée qui émanait du sô ne signifiait rien de bon.Si ses alliés d'Otomo ne l'avait pas informer,le kuni serait encore surpris sur le moment...Son samouraï Hawokk le rejoint pour lui tendre une lettre provenant des seigneurs du nord,ça y était,les renforts étaient en chemin!Les embarcations arrivaient.Son armée était prête derrière et formait des rangs,prête a quitter la forteresse et marcher dans les rues de kokura pour tuer toute personne portant un oriflamme d'Otomo.Mais d'abord,envoyer du renfort aux portes de la ville...Le temps lui était compter
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Mitsuhide_
[Kokura, la révolte]

Enfin, il allait pouvoir partir pour une entrevue à Kurume. Mitsuhide ne se faisait pas trop de soucis tant pour son voyage et sa rencontre que pour Kokura. Ses questions dans la journée étant rester sans réponse, il pensait qu'Otomo ne montrerait pas le bout de son nez avant quelques semaines voir quelques mois.

Alors qu'il sortait de sa maison, il tomba nez à nez avec un homme habillé de noir, le visage masqué. Avant de se demander si son destin venait de le rattraper l'homme leva un katana en l'air dans le but de le fendre en deux. Alors que la lueur du croissant de lune s'y refléta, la lame s'abattit. C'est alors que Mitsuhide réalisa une chose impossible pour un paysan. Une capture de lame à mains nues. Il se laissa alors partir en arrière entrainant l'homme masqué pour le déséquilibrer et rapidement il lâcha la lame pour lui enfoncer la pointe de ses doigts dans la gorge de sorte à ce que celui ci ne crie pas l'alerte. Sans perdre de temps il sauta sur lui pour l'étrangler. Mais il ne le tua pas. Simplement évanouit.

Un peu tardif, il sentit l'adrénaline monter en lui. Il vérifia alors que personne n'avait put l'apercevoir. Aucun signe de vie. Tant mieux. Le sô ! Peut être que l'attaque visait le sô. Mitsuhide se dépêcha d'y aller, craignant le pire.


[Kokura, devant le Sô]

Le temps d'y parvenir, tout semblait s'être réglé... Mitsuhide continua sa course jusqu'à ce qu'on l'arrête. Il s'exclama alors :

"Je travail au Sô, j'exige de connaitre l'auteur de tout ce remue ménage ! Laissez moi passer !"

Bien qu'il parla de vive voix, il semblait plus inquiet qu'en colère...
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Soir d'automne
un corbeau passe
sans un cri
Etsuko
[Quelque part en Otomo]

L'annonce de la prise de Kokura amène un sourire las sur les lèvres de la Féline. Etre membre du conseil et l'une des dernières averties lui laisse un gout amer dans la gorge. Oh oui,elle a toujours dit que cette guerre intervenait trop tôt pour de multiples raisons. Déja combattre un ennemi qui ne peut se défendre, si au point de vue stratégique, c'est tout bénéfice, au point de vue de l'honneur, ça lui fait bizarre. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Un haussement d'épaules chasse ses pensées. Ça fait bien longtemps qu'elle sait que on se défie d'elle et elle s'en amuse. Puisque on ne saurait lui trouver d'utilité, elle joue les potiches. C'est bien, ce n'est pas fatigant.
Toute potiche qu'elle est, pour le moment la tache qu'elle effectue mobilise toute son énergie.
Si Etsuko affiche bien haut son aversion des sabres, elle n'en reste pas moins chef de famille. Et quand Otomo déclare la guerre, le devoir commande d'y répondre quoique on en pense.
Etsuko n'a pas emmené les enfants, leur place n'est pas ici. Mais des guerriers Hashamachi , il en reste quelques uns et pas des moindres.
Bander un arc de guerre requière la force de plusieurs hommes et en cet après midi, tous s'emploient à cette tache. Les flèches et leurs empennages ont déja été vérifiés. Les montures piaffent d'impatience dans les écuries. Les archers montés seront prêts pour porter haut les couleurs d'Otomo.

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Miyako
Le temps s'égrenait, elle finissait par croire que ses zori seraient usée à la fin de la journée.
Elle finit par entendre un cheval dans la cour du château et se précipita à la fenêtre, tout en se rappelant mentalement à l'ordre, elle reprit contenance, un Daimyo se devait d'être impassible en toutes circonstances et seuls les kami savaient combien il lui était difficile de l'être.

Son frère, sa soeur, ses cousins, ses amis, étaient la bas, au nord est de l'île, il lui tardait d'avoir des nouvelles, de savoir ce qui se passait, si tout le monde allait bien.
Elle attendit patiemment que Akihiko-san lise le rouleau, cachant ses mains tremblantes dans les manches de son kimono pour éviter de lui arracher, les bras posés en travers de son ventre, dans une attitude digne. Elle s'efforçait de se controler et de se reprendre en main.

Un souffle s'échappa de ses lèvres à l'annonce de la prise du sô, le soulagement fut perceptible dans la pièce, comme un poids qui s'allégeait sur leur épaules. Elle se laissa enfin tomber sur le tatami, rassurée pour l'instant.

Elle sourit aux mots de leur juge, accésoirement shomin ou chef de police, et ajouta à son intention...


Vous oubliez nos coutumes Akihiko-san. Je sais bien qu'elles ne sont pas parfaites mais ce sont les nôtres. Le travail ne manquera pas dans les prochains jours, nous ne sommes pas au bout de nos peines.
Je pense qu'il est l'heure d'aller renouveler nos offrandes aux kami, pour les remercier de leur soutien en ce jour en espérant qu'ils nous soutiendront encore.

Elle se leva et inclina la tête en direction des deux personnes qui étaient restés avec elle pendant toutes ses heures. Ils avaient tous besoin d'un peu de repos et besoin de ressourcer. Elle s'éloigna en direction du temple ou elle se purifia avant d'aller déposer ses offrandes et ses prières.

Ce n'est que lorsqu'elle se sentie rassérénée qu'elle retourna à son bureau ou elle savait que la trouveraient les messagers et où du travail l'attendait.

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Ryuuichirou
[Départ de Kumamoto]

L'Ashigaru était en train de faire ses classes quand sonna le glas de la mobilisation. Les ordres du Taishô étaients clairs, et le petit bushi de Kumamoto admirait cet homme, tant par son charisme que par sa compétence.
ni une ni deux Ryuuichirou fit son paquetage, des sacs de riz et quelques fruits pour la route. il prit soin de vérifier qu'il n'avait pas oublié son katana, la plus belle lame de sa collection et s'intégra aux troupes de la grande armée d'otomo. la fierté de tout un Kuni.

[la révolte, Kokura]

Ca y est la feuille de riz avait été rendue publique par le Chûsa de Kumamoto, Shikibu san. L'assaut été lancé contre les forces uchiennes et les murs de Kokura.

Pour le Taishô ! Pour Otomo ! Pour le Daimyo !

Et le jeune ashigaru se lança dans la bataille, son katana sifflait dans les airs. il prit soin de blesser sans tuer ses adversaires, après tout, ils seront bientôt frères. alors il se contenta d'assommer et de blesser suffisamment pour que l'ennemi ne se relève pas.
Puis, le matin, l'oriflamme de la Otomo Okami Guntaï flottait au vent au dessus du Sô. Le général Kiato était désormais le nouveau seigneur de Kokura. Soulagé, il était heureux, et espérait que les habitants seraient heureux de voir l'amélioration de leurs conditions de vie, une fois qu'ils feront parti d'Otomo.
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Ashigaru de la garnison de Kumamoto
Matsuda
[Demeure Otori - Kokura]

Matsuda, assis en tailleur au centre du dojo en annexe de la maison, était plongé dans un ouvrage lorsque la porte s'ouvrit doucement. Un de ses serviteurs s'approcha sans trop de bruit et se pencha à son oreille pour lui murmurer les nouvelles de Kokura..

- Vous aviez raison Matsuda sama, leur première armée s'est faite ouvrir les portes du village et la seconde campe à l'extérieur. Par contre Kokura est à présent officièlement déclarée terre d'Otomo. Dois-je vous apporter votre Katana afin de tuer ces infâmes chiens ? Dois-je battre le rappel des gardes de la famille afin de les éventrer un par un ?
- Non ! un Samouraï agit sans haine ni colère..il ne faut pas foncer bêtement sans quoi nos efforts seraient vains.
Hum..ils ont fait vite pour l'annexion..bien apporte moi mon nécessaire à écriture..


Le servant perplexe s'exécuta néanmoins et apporta ce qu'il fallait. Une courte inspiration plus tard, Matsuda écrivit une note qu'il tendit ensuite...
- Tiens..porte la à leur chef au Sô..et reviens directement sans faire de bêtise..

Citation:
Konnichi wa Kiato san,

Je suis Matsuda Otori, habitant de Kokura, retiré des affaires publiques pour étudier les arts de la guerre.
Vous voilà maîtres de Kokura, en supériorité militaire avec vos deux armées, mais l'honneur me pousse à répondre par les moyens qui sont miens en attendant que le peuple d'Uchi ne vous amène à rentrer en Otomo.
Vous ainsi que vos deux chefs d'armée, êtes invités à vous rendre au Dojo de Kokura demain lorsque le soleil sera au plus haut. Nous confronterons donc nos techniques de combat à mains nues, et j'agirais selon les préceptes honorables du combatant que je suis, apportant ma modeste contribution aux voix de Kokura qui vous signifient que ces terres sont à jamais terres d'Uchi.
Que les Kamis vous apportent la sagesse et vous montrent qu'ici nul avenir n'est pour vous.

Matsuda Otori


Le servant inclina la tête et s'en alla accomplir sa mission, alors que Matsuda se replongeait dans sa lecture paisiblement...
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