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[RP]Quand les fleurs d'Otomo tombent sur Uchi

Akeo


Allez hop !
Les cormorans ne risquaient pas de sombrer dans le chômage technique. On parlait même de repousser l'âge de la retraite de quelques mois chez ces volatiles tant les courriers affluaient ces derniers temps.
Akeo avait d'ailleurs du faire la queue patiemment avant de pouvoir enfin dire

Un Cormoran pour Kokura, s'il vous plaît.


Le blanc volatile attendait dont patiemment pendant que la plume d'Akeo glissait sur le vélin.

Citation:
Metetong, mon ami,

Voici quelques nouvelles de Nakatsu. Je ne sais pas ce qu'il se passe à Kokura, mais ici le moral est au beau fixe.
Deux armées d'Otomo étaient là dans la journée. Seulement, face à elles, elles ont pu observer des dizaines d'hommes et de femmes déterminés d'Uchi sur les remparts.
Leur départ fut assez cocasse, on aurait presque pu entendre des "bon, dépêchons-nous si on veut être à Kokura pour le souper de 19h30".
Je crois qu'Otomo ne s'attendait pas à voir des troupes chaque jour plus nombreuses. Je sens que leurs élites vont être un chouilla ennuyées quand elles vont comprendre que cette guerre va s'éterniser.

Nous, on s'en fout; on est chez nous. Mais je gage que leurs troupes baladées sans relâche chaque jour de Kokura à Nakatsu pour à chaque fois recevoir des ordres du type "Euhhh, sont un peu nombreux là, allez, euh, on rentre, Mais promis, c'est parce qu'on ne veut pas les blesser les pauvres, pas parce qu'ils vont nous plier"... Je gage que ces troupes vont finir par se lasser.
Loin de chez elles, réduites à devoir attaquer un peuple qui défend valeureusement ses terres, conscientes de plus en plus de se conduire en colonisateurs d'un Peuple qui défend sa terre.
Ils entendent parler de leur honneur par leurs chefs. Peut-être sont-ils en train de comprendre qu'ils ne sont que de vulgaires voleurs de poule et qu'ils valent un peu plus que ça.

Bref, nous avons face à nous un pouvoir qui manipule son peuple en le poussant à violer un territoire pour le seul honneur de ce pouvoir. Et puis, il y a nous. Un peuple qui se bat pour préserver ses Terres.

Sinon, quelques nouvelles de Darflex, notre samouraï en string. Non, ne ris pas en lisant ces lignes... la guerre est une chose sérieuse !
Par contre, tu aurais pu rire de ses déclarations, aujourd'hui. On aimerait vraiment le refiler à Otomo. Mais force est de constater qu'à chaque fois qu'il ouvre la bouche, il ne nous aide vraiment pas.
Sa dernière en date, exiger des preuves de la culpabilité de ses colistiers qui nous ont trahis en s'enfuyant avec les biens d'Uchi pour aller rejoindre Otomo. Quand tu sais que cette trahison est assumée par les principaux intéressés et que lui en est toujours à réclamer des preuves...
Avale ce courrier après sa lecture, car si des dirigeants d'Otomo venaient à le lire, c'est vraiment certain qu'on ne pourrait vraiment plus le leur refiler.

Voilà les brèves nouvelles de Nakatsu. Je suis heureux d'être ici. Le yoyo incessant des armées d'Otomo est assez cocasse, et je rencontre beaucoup de personnes de coeur et de personnes valeureuses.
J'aimerais que tu convainques des Uchiens de Kokura de venir combattre ici. Leur place est près de leurs frères d'arme. Cette terre, on va la libérer.
Toi et moi sommes de Miyoshi, mais ici, c'est Uchi !
Habitants de Miyoshi, de Kokura, d'Hita, de Masuda, de Matsue, de Iwakuni ou de Nakatsu, nous sommes tous de la Terre d'Uchi, nous sommes un même peuple, un peuple qui ne leur lâchera plus le moindre mètre carré.

Prends soin de toi
Akeo

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Belsa
Belsa avait difficilement trouvé un vieux cormoran malade et sans plume pour envoyer sa missive à l'autre bout de l'ile.

On lui avait expliqué que les cormorans étaient en grève. En effet la surcharge du réseau postale aériens et la fatigue de ces pauvres volatiles beaucoup sollicités ces derniers jours avaient causés un accident sur la ligne Nakatsu - Kokura. Un cormoran pressé était entré en collision avec un messager qui venait de kokura entrainant la mort de la pauvre bestiole. Une grève avait donc éclaté pour exprimer le "ras-le-bol" général.

Certain Cormoran retraité avait donc pris la relève pour assurer un service minimum à un tarif inavouable... Et c'est donc après plusieurs tentatives de décollage que le "postier" s'envola avec la missive de Belsa.





Mekong, mon guide,

Je dois vous l’avouer, votre missive me plonge dans le désarroi. En effet, depuis toujours j’ai voulu suivre un chemin qui me semblait juste et qui suivait les principes de Bouddha.

Cette guerre évidemment remet en question mon passé et redéfinira mon futur. J’en suis consciente pleinement.

Or je suis à nouveau confrontée à un choix, plusieurs chemins s’ouvrent devant moi : rester fidèle à ma famille et mes ancêtres et défendre ce qu’ils ont construit ? rester fidèle à ma croyance et devoir me retirer de la politique.. ? rester fidèle à mon pays à mes supérieurs… ? J’en arrive même à me demander si vous-même n’êtes pas perverti par cette politique et par ce conflit en défendant Otomo comme vous le faites ?

Je n’aurai sûrement pas du me porter candidate à une élection, ma faute et mes difficultés actuelles résultent de cette inconscience. Mais quand j’ai pris la décision de le faire mon objectif n’était pas de me mettre en avant et encore moins de me battre ! Non je voulais simplement aider les habitants de Nakatsu, de créer des liens forts et leur transmettre des règles de vie qui me semblaient juste. Etais-ce mal ?

Le destin a décidé que j’aurai une autre tâche à accomplir à la tête de Nakatsu. Le destin a voulu tester mon honneur aussi, et cela malgré mes convictions profondes qui est de prôner la non violence, je ne peux me résoudre à laisser Nakatsu. J’ai aussi été élue pour défendre cette ville et j’ai des obligations à remplir.. je le ferai. Même si je devrai porter la responsabilité de ces morts durant cette vie et les prochaines.

Mekong, vous n’avez donc pas entièrement tort. Un mal profond me ronge : le doute. Puis la tristesse quand la lame de mon Katana s’enfoncera dans les ventres des guerriers d’Otomo et que je verrai tomber autour de moi des amis.

Et pourrai-je encore compter sur vous après ce conflit ? Je sais que mon pardon je le gagnerai difficilement. Mais mon choix je l’ai fait lorsque j’ai décidé de donner ma vie à Nakatsu.

Votre dévouée Belsa

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Wilofus
[Kokura,après le repli]

La stratégie pour prendre Nakatsu n'avait pas marché,le général avait ordonné le repli a Kokura car les troupes étaient très divisés a Nakatsu et elles risquaient de se faire balayer par les résistants qui ne se laissaient pas faire comme Hita et Kokura,ceux la étaient bien décidés a garder leur ville par tout les moyens.
Pendant que le général réfléchit a une nouvelle stratégie pour prendre Nakatsu les soldats se rassemblent et affutent leurs lames car il risque d'y avoir un combat cette fois ci.

Wilofus alla sur les fortifications,il grimpa les marches une a une,l'air pensif.
Arrivé en haut des marches,il alla se placer au milieu puis il se mit a scruter l'horizon,les bras croiser,il pensait a ce qui allait venir,se demandant si les défenseurs de Nakatsu étaient vraiment déterminé a se défendre au risque de leurs vies ou si ils allaient laissé la ville a l'armée d'Otomo.La seconde solution était celle qui avait le moins de chance de se produire,les hommes ne voulaient pas perdre leur ville et il fallait les comprendre après tout c'était leur terres.

Le soleil était couché depuis longtemps déjà,Wilofus repartit en direction des marches.Avant de commencer a descendre il regarda une dernière fois l'horizon puis il jeta un coup d'oeil a l'étendard d'Otomo qui flottait au dessus de sa tete et repartit vers les quartiers des soldats.

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Mekong
Les cormorans étant des oiseaux très rapides, Mekong prit le temps de lire la réponse de Belsa. Il médita quelques heures dans l'enceinte du monastère, et alors qu'il avait fini de polir quelques instruments, il rédigea à nouveau une missive.




Belsa,


Lors de ma longue retraite où je me suis retrouvé nez à nez avec moi-même, saches que j'ai enfin atteint le Nirvana. Aujourd'hui, je suis pleinement conscient des choses qui m'entourent et je vois la vie, le monde, l'essence même des choses.

Les hommes ont peur de l'inconnu: ils redoutent la vérité en substance. Vois-tu, la seule idée de penser que l'âme, par les chemins de la pensée, ne puisse pas exister... Non, impossible de vous laisser passer de l'autre côté!


Pourtant, le Bouddha originel a bien mis en évidence que l'âme n'existe pas. Tout comme le fait que la vérité peut être atteinte. Or la vérité c'est que la province d'Uchi est à la base de la formation du Mantoru impérial, cette organisation népotique destinée à asservir les peuples. Ne t'es-tu jamais interrogée de savoir où partait l'argent? Des villages comme Masuda, mais pas seulement, on injecté des sommes faramineuses dans les caisses d'Uchi...pour quoi au final? Et cette alliance de clans destinée à dominer le conseil élection après élection?

La politique, tu l'exerces avec un grand art et à mes yeux, tu es plus honorable que la plupart des politiciens. Je crois en toi et en tes aptitudes et tu as, entre tes mains, toutes les cartes pour mettre un terme à ce conflit sanguinaire.


En attendant de te revoir dans des circonstances plus chaleureuses.


Mekong

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Envie de RP? RDV tout en bas du forum, dans "Ikko no runesansuki".


Sun Tzu "Tout le succès d'une opération réside dans sa préparation"
--Metetong


Kokura...
Le problème des cormorans empirait. Les jeunes cormorans avaient rejoint leurs anciens. Manifestations sur manifestations. Il fallait savoir que la part de jeunes cormorans en recherche de missions augmentait jour après jour. Alors, ce projet de repousser la retraite des vieux cormorans avec leurs ailes toutes abîmées les avait révoltés.
C'étaient donc des dizaines de jeunes cormorans en quête de leur première chance qui zébraient le ciel pour protester.
Il fallait le reconnaître, sous le ciel de Kokura, les jeunes cormorans étaient un peu pris par leurs aînés pour des branleurs. Les années passaient et se ressemblaient. Avant on disait insouciants, immatures, fantasques, mais même désignés autrement le fond du regard des anciens sur les plus jeunes restait.

Metetong, alors qu'il lisait sa missive, observait un jeune et un vieux cormoran abîmé par le temps se faire face.

- îiîkkkk îîîkkkkkk iik îîîkkkk (à ton âge, je travaillais déjà!)
- îîîikk îîîkkkkkk îîkk (et moi à ton âge, je travaillerai encore!)

Metetong resta dubitatif, ne comprenant pas évidemment ce que ces volatiles se voulaient.
Toujours était-il qu'il avait trouvé un dresseur d'albatros, vastes oiseaux des mers, qui suivent, indolents compagnons de voyage, les navires glissant sur les gouffres amers (1).
Aussi, il se permit de pouvoir répondre grâce à cette nouvelle concurrence venue sur le marché du courrier. L'albatros semblable au prince des nuées qui hante la tempête et se rit de l'archer, exilé sur le sol au milieu des huées, ses ailes de géant l'empêchant de marcher, (1) avait pourtant ses limites. Mais le rapport qualité-prix restait indéniable.

Citation:
Akeo,

J'ai bien reçu ton courrier.
Ici, je ne puis rien noter de notable, c'est pourquoi je songe à vous rejoindre. Plus nous serons nombreux sur nos remparts, plus nous aurons de chances de les repousser.
Leurs discours de Seigneurs de Guerre me lasse, et j'ai besoin de retrouver des gens aux mêmes valeurs que les nôtres.
J'espère que beaucoup de Kokura nous suivront. Nous devons d'abord assurer Nakatsu pour ensuite leur reprendre notre territoire mètre carré par mètre carré.
Le temps joue en notre faveur, ne l'oublions pas.

A très bientôt

Metetong


(1) extrait de l'Albatros de Ch. Baudelaire


Raina
[Miyoshi...]

Raina était restée à Miyoshi pour différentes raisons, après avoir longuement hésité. Cela lui avait fait mal au coeur de laisser partir ses amis sans les accompagner mais ...
Elle avait trouvé ce matin là, dans son petit jardin si coquet malgré son peu de ressources pécuniaires, un drôle de gros oiseau blanc mal en point, avec attaché à une patte, ce qui avait du être un message. Mais il était illisible.

Après avoir nourri et soigné le volatile, elle prit ses pinceaux et une feuille la plus résistante possible et se mit à écrire :

Citation:
Konni Akeo, Metetong, Fanfan, Barto, Kiriki et les autres ...

Ce petit message pour vous donner des nouvelles de Miyoshi. En fait, cela va être rapide : il ne se passe rien !

Je m'ennuie beaucoup de vous tous et j'ose espérer que vous vous portez bien. Les vagues nouvelles que nous avons ne font pas mention de batailles, ni de blessés, ce qui me rassure pour vos vies.

Faites bien attention à vous ! Je me languis de vous revoir après que vous ayez fini de bouter dehors l'ennemi.

J'ai l'espoir que ce drôle d'oiseau arrivera à trouver Akeo, puisqu'il était l'instigateur de votre départ, et que ce dernier vous transmettra mes pensées.

Amitiés
Raina

Elle roula soigneusement le document et tenta de le protéger du mieux possible puis voyant que l'animal à grandes ailes avait repris forces et vivacité, elle l'envoya porter sa petite missive.
_________________
Raina
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Fanfan
[Nakatsu]

Déjà plus de 10 jours qu'ils avaient quitté Miyoshi...
Avec Akéo, Estu, Barto, Dayzo et Tia, ils avaient pris la route pour Iwakuni, très peu chargés, car il avait fallu se limiter. Ils aveirnt même perdu en route Chubby entre Miyoshi et Iwakuni.
Ils avaient retrouvé sur le port Kiri qui les attendaient.
Ils avaient réusssi à tous embarquer sur le même bateau et s'était retrouvé 3 jours plus tard sur l'ile voisine, à Nakatsu.
Ils avaient été bien accueillis en gargote, puis dans le village et leur vie avait commencé à s'organiser doucement au rythme des alertes lorsque les Otomiens approchaient un peu trop près du village
Ce soir, elle avait un peu de temps, elle s'installa au bord du lac et prit un parchemin et un pinceau.
Il n'était pas un moment où elle ne pensait à son homme qui lui manquait tellement. Habituée à le voir tous les jours, elle n'avait pas mesuré en partant que l'éloignement pouvait être aussi éprouvant. Il lui manquait terriblement malgré qu'elle soit souvent occupée en défense.
Mais ce soir, elle avait une pensée particulière pour son amie Raina qu'elle n'avait pas eu le temps de voir avant son départ

Citation:
Konnichi wa Raina!

Voilà, nous sommes à Nakatsu et je pense que nous y resterons encore un petit moment; du moins jusqu'à ce que la menace otomienne disparaisse.
Nous avons trouvé des gens très chaleureux ici et accueillants. les gargotes sont vivantes, mais le marché est très élévé. C'est une politique voulue apparement, mais un peu difficile pour nous qui n'avons pas une bourse bien remplie; mais je ne me plains pas, car quand je peux travailler, c'est vrai que mon salaire d'érudit est plus confortable que celui de paysan. Nous avons de la chance, il y a un lac ici très poissonneux et c'est du bord de celui ci que je t'écris.
Nous nous sommes retrouvés déjà 2 fois en face des Otomiens et jusqu'à présent, ils se sont repliés. Mais nous ne relachons pas la défense, au contraire, car de drôles de lance trainent par ici...
Akéo est de partout; il a une âme de chef et sait trouver les mots qu'il faut à chacun pour les dynamiser.
Kiri et Barto se languisent d'une nouvelle animation et regrettent comme moi de n'avoir pas eu leur lot pour la chasse aux trésors, car quelques denrées supplémentaires n'auraient pas été du luxe ici...On se rattrapera à notre retour.
Un jeune miyoshine nous a suivi Dayzo et je me suis improvisée sa marraine. Il est très courageux et il goute aux joies de la pêche quand il n'est pas de garde. Son dynamisme te plairait
Le sômin Belsa est une femme extraordinaire et je suis sûr que tu te serais très bien entendu avec elle. J'ai quelques nouvelles de Myoshi par Altahir...enfin nouvelles...Il me dit que c'est mortel...je suis sûr qu'il exagère...Il doit dire çà pour me taquiner...Vous nous manquez beaucoup , tu sais et on pense souvent à vous, surtout quand on passe des heures sur les remparts.
Il commence à se faire tard, je vais aller me reposer un peu, car qui sait ce que nous reservera demain.
Prend soin à toi et réfléchis à une petite fête pour notre retour...mais ne me demande pas la date...un jour...
Bisouille

Fanfan


Puis elle roula son parchemin, se leva et attrappa le premier volatile assez valide près d'elle pour lui confier le message.

"Allez file et tache de pas te faire prendre" lui dit elle en lui liant le message à la patte.

Elle regarda autour d'elle
Il y avait encore quelques pêcheurs au bord de l'eau, mais elle reprit le chemin du village.
Un peu de repos ne lui ferait pas de mal, car on ne savait pas de quoi sera fait demain...
Akeo


Nakatsu...
Akeo vit arriver deux volatiles presque coup sur coup.
L'un de Metetong, l'autre de Raina. Il sourit malicieusement en observant les deux signatures, se rappelant de regards et de sourires croisés qu'il avait pu capter dans la salle du conseil ouvert de Miyoshi, à l'époque encore récente où les Miyoshiens pouvaient encore assister et participer aux décisions prises au Sô.

Il prit sa plume, pendant que les deux messagers reprenaient leur souffle.


Citation:
Raina,

Ton courrier nous fait très plaisir. Pour ma part, j'ai été avare en nouvelles, alors je prends ces instants précieux pour te répondre.
Miyoshi me semble si loin, mais toi et d'autres m'accompagnez au travers des nombreuses pensées que j'ai pour vous.

Ce départ a été précipité. Deux jours pour tout préparer et pour se mobiliser, la route pour Iwakuni, une traversée de deux jours, et nous voici sur la partie sud d'Uchi. Une partie que peu d'entre nous avaient visité avant, et une partie que nous défendons désormais avec beaucoup de personnes valeureuses et déterminées.

Nous ne sommes pas à plaindre. Malgré les incertitudes que nous avons sur l'avenir, aussi bien sur celui d'Uchi que sur celui de chacun d'entre nous, notre quotidien n'est pas désagréable. Ici la vie est très animée, et nous vivons de joyeux moments sur les remparts.

Il parait que seuls les imbéciles ne doutent jamais. Et pourtant, je n'ai aucun doute sur la nécessité de notre présence ici. Je n'ai aucun doute car je sais que notre combat est légitime. Nous défendons notre Terre, comme le font tous ceux qui combattent à nos côtés. Et ton image, celle de ton sourire, l'image d'Altahir, celle de son str... sourire aussi, nous accompagnent et nous donnent la force de croire en ce que nous faisons.

Nous aimerions vous avoir avec nous parce que vous nous manquez, mais Miyoshi doit continuer à vivre.
Ce manque, nous ne sommes pas les seuls à le ressentir. Ceux d'Iwakuni, ceux de Matsue, ceux de Masuda le ressentent aussi parfois pour leurs proches. Mais nous retrouverons un jour nos terres et nos amis, nous vous retrouverons vous.
Uchi devra être libérée avant, car cette cause transcende nos états d'âme. On ne peut pas subir l'arrogance d'hommes et de femmes qui n'ont que les mots guerre et conquête à la bouche.
Nous voulons nous offrir la liberté de vivre sur une Terre de Paix.

Garde-nous ton beau sourire pour notre retour, car même si nous sommes loin, nous pensons à toi.

Akeo




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Akihiko
Un messager d'Otmo près des remparts de Nakatsu. Avec son kyū*, il décocha une flèche à l'intérieur des murs de la cité assiégée. Une feuille de riz était enroulée autour de la flèche :





A l'intention de Belsa-sama,
de la population de Nakatsu,
des défenseurs et des conseillers d'Uchi,

Par un facétieux tour des Kami, moi Akitsu no Kamijou Akihiko je me présente à vous en tant que Daimyo d'Otomo, du moins pour quelques jours. J'ai en effet pris la succession du Daimyo Hashimoto no Miyako, qui a souhaité mettre fin à ses fonctions en tant que seigneur des terres sacrées d'Otomo.

Certains d'entre vous se réjouiront, d'autres penseront que des dissensions et querelles intestines se sont insinuées jusqu'au Conseil d 'Otomo. Sachez qu'il n'en est rien, la cohésion est forte et rien ne saurait ébranler les solides fondations qui ont fait la prospérité de notre Kuni.

Nombre d'entre vous exhortent à la guerre totale contre Otomo et à massacrer les nôtres sans considération. C'était inévitable. Mal me prendrait à concevoir qu'une guerre puisse se faire sans douleur et sans victime, mais je demande solennellement aux défenseurs de Nakatsu de déposer les armes afin d'éviter un éventuel bain de sang qui ferait un nombre incommensurable de morts dans chaque camp. Jusqu'à présent, nous nous sommes efforcés de faire le moins de victimes possibles. Certains appellent ça de la lâcheté, moi je dis que l'honneur n'est pas fonction du nombre de cadavres qui jonchent le sol, mais bien de la dignité des combattants et de notre façon à conduire la guerre.

Un épandage de sang et de tripes qui peut être évité n'a rien d'honorant à mes yeux. Les gens de Nakatsu sont des frères et soeurs, car le destin a voulu que ce soit dans cette ville que je fis mes premiers pas.

Maintenant, nos navires ont établi un blocus maritime, votre ville est isolée. Honorable, Belsa-sama allez vous prendre la décision pour votre peuple de les conduire au massacre ? Vous m'avez l'air d'être une personne raisonnable, peut être bien l'une des seules d'ailleurs. Je demande la permission à l'armée d'Otomo d'entrer pacifiquement dans Nakatsu, et nous assurerons un sauf-conduit pour toutes les personnes désireuses de rejoindre Uchi sur l'île d'Honshu. Les souffrances de Nakatsu s'arrêteront instantanément.



Akitsu no Kamijou Akihiko, Daimyo d'Otomo




*kyū : arc traditionnel qui fut l'arme de prédilection des guerriers japonais avec le sabre, avant l'introduction du mousquet.

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Belsa
La jeune femme « gogeait » dans l’eau bouillante directement issue de source d’eau chaude, moment de détente bien mérité après des jours passé sur les remparts de Nakatsu.

Mais comme la vie n’allait pas de pair avec la tranquillité pour la jeune shomin, un volatile insouciant osa pénétrer dans l’antre et cela à ses risques et périls.

L’accueil fut des moins chaleureux et ce qui sembla être un caillou failli atteindre le pauvre oiseau qui n’avait, après tout, rien demandé. Mais après un soupire de dépit d’une jeune femme fatiguée, la lettre fut détachée et accompagné d’un grognement qui aurait pu dire :


Pas cinq minutes de tranquillité, on m’écrit même quand j’suis dans mon bain.

Mais la lettre la laissa pensive et malgré ses membres encore douloureux elle sortit de son « chaudron » pour retrouver son bureau envahit lui aussi par le vélin.

Une réponse ne tarda pas à s’envoler :




Mekong,

Vous qui êtes bouddhiste et qui avez atteint le Nirvana je ne vous comprends plus. Vous m’avez toujours dit que les choses passent mais qu’il faut se détacher de tout bien matériel et prendre de la distance par rapport aux intrigues politiques. Car, après tout, tout shogun tout gouvernement n’influent que peu dans le temps et que les problèmes des sociétés et des être vivants c’est chacun par nos propres actes qui les résolvons alors que les grands guerriers ne s’en préoccupent que peu.

Alors pourquoi défendre Otomo ? Qu’a le gouvernement d’Otomo de plus qu’Uchi ? Les habitants d’Uchi vivaient bien et heureux et l’arrivée d’Otomo n’a fait que créer des problèmes. Comment pouvez-vous justifier pareil acte ?

Vous m’avez dit de me détacher de tout lien… or vous défendez une cause, celle d’Otomo et rabaissez Uchi, seriez-vous donc lié à quelques choses de temporelle ?

Je ne remets pas en cause les enseignements que vous m’avez transmis, ni votre sagesse, je souhaite comprendre ce qui vous pousse à vouloir me convaincre qu’Otomo serait un meilleur avenir pour ma ville.

Ces derniers jours, je pense souvent à notre pèlerinage. Je me rappelle le bonheur de faire un avec la nature ainsi que les bienfaits de la méditation. La vie y est pure et simple. Nous devrions tous prendre le temps de se « retrouver » car après tout les conquêtes et le pouvoir ne sont que bien peu de chose. Ces envies d’expansion ne sont-ils pas simplement un indice d’un mal être de la personne ? Car après tout c’est quand on ne possède rien et que nous n’avons plus aucun lien que nous avons une chance de trouver la sérénité et le bien être.

Je vous remercie pour les compliments sur ma politique. J’ai toujours voulu gérer ma ville en suivant les enseignements de Bouddha et malgré les conflits, j’aide ces habitants du mieux que je peux. J’espère pouvoir contribuer à mettre fin à ce conflit mais il n’est pas aisé de trouver le chemin pour y parvenir.

Belsa

L’encre avait à peine fini de sécher qu’une deuxième lettre arriva. Que de coïncidence ! Cette fois on lui proposait de donner Nakatsu à Otomo cela pouvait sembler si simple… La jeune femme repensa aux propos de Mekong et reprit sa plume.



Honorable Akihiko,

Vous ne devez sûrement pas vous en souvenir mais, il y a quelques mois de cela, j’ai passé quelques temps à Nagasaki et vous y étiez shomin si ma mémoire ne me fait défaut. Je me demande ce que vous répondriez à pareil missive si la situation était inversée.

Tout d’abord sachez que nous n’exhortons pas à la guerre totale contre Otomo et à massacrer les vôtres sans considération. Non, nous appelons simplement à la défense de notre patrimoine, de nos coutumes et de nos terres. Je rappelle que la guerre c’est vous-même qui l’avez déclarée. Vous parlez de libérer Uchi, mais avez-vous simplement demandé aux peuples d’Uchi s’ils avaient besoin de cette « libération » ?

Alors, nous, à Nakatsu, nous répondons à cette question ! Et nous disons NON ! Notre liberté c’est en haut des remparts et contre vous que nous allons la gagner. C’est en défendant nos racines et ce que nous sommes que nous allons la conserver. Nous, le peuple d’Uchi, nous avons du courage et l’honneur de défendre nos terres.

Mais vous ? Aurez-vous le courage de nous affronter à Nakatsu ?

Mon honneur je le gagnerai dans la bataille et jamais je ne me rabaisserai à m’agenouiller devant vous et vous ouvrir les portes de la ville. La mort est un destin bien plus honorable que de devoir vivre avec la honte d’avoir été lâche et ne pas avoir soutenu son pays.

Avec tout mon respect,
Belsa, Nakatsu, Daimyo Uchi

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Mekong

Alors pourquoi défendre Otomo ? Qu’a le gouvernement d’Otomo de plus qu’Uchi ? Les habitants d’Uchi vivaient bien et heureux et l’arrivée d’Otomo n’a fait que créer des problèmes. Comment pouvez-vous justifier pareil acte ?



Mekong reçu la réponse de Belsa et lui non plus, ne comprenait pas la teneur des propos de la jeune femme. C'était comme s'il s'était engagé dans un dialogue de sourds. Il prit la décision de lui répondre brièvement.





Belsa,


Vous nourrissez l'idée fausse que je prendrais ainsi parti dans une guerre territoriale. Vous avez grand besoin de vous ressourcer, de retourner à la méditation, je vous y enjoins car je sens en vous une tension. Une frustration, hélas.

Je me dois donc de vous expliquer un fait. Il fut un temps où toute la partie de Kyushu qui parlait la même langue était aux mains d'un seul clan, les Otomo. Puis est venue la tribu Uchi qui lui a spolié une partie des terres. Si je regarde ces faits sereinement, il ne s'agit pas d'autre chose qu'une querelle territoriale banale entre deux sources de la soif* humaine.

Ikko recommande la lutte contre cette soif. La lutte contre ceux qui accaparent le pouvoir systématiquement.



Belsa, tu n'as pas lu attentivement ma dernière lettre. Ne crois pas que celui d'Otomo en soit exempt, de tares. Mais je me dis qu'il est plus sage pour une ile d'être gouvernée par un seul gouvernement plutôt que par une multitude de potentats. Car il ne t'échappera pas que dans leur quête épique de pouvoir, les politiciens aiment à s'opposer les uns aux autres, et que le prétexte territorial est une carte que l'on pose souvent sur la table.

Afin de conduire le maximum de monde vers le Nirvana, éliminons une bonne fois pour toute ce prétexte de désordre. Car nous ne pourrons réaliser activement notre mission s'il nous faut naviguer dans les eaux troubles. Bouddha nous dit que dans une mer où les requins baignent, il vaut mieux assainir les eaux afin de pouvoir les distinguer plus clairement.


Mekong


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Sun Tzu "Tout le succès d'une opération réside dans sa préparation"
Akihiko
Dans les jardins luxuriants du château d'Otomo, Akihiko savourait son thé vert, qu'il dégustait brûlant après chaque fin de repas, lorsque Hara, son fidèle bushi, lui remit alors une lettre qui venait tout droit de Nakatsu.




A l'intention de Belsa-sama,
de la population de Nakatsu,
des défenseurs et des conseillers d'Uchi,

Rassurez-vous, ma mémoire est tout à fait intacte, et je me souviens parfaitement de votre séjour parmi nous, où vous avez pu profité de notre hospitalité avec vos deux compagnons. J'espère d'ailleurs que vous en gardez un bon souvenir.

Toujours est il que je suis déçu, mais peu surpris par votre refus. Ce que vous semblez occulter est que votre décision n'implique pas seulement votre personne, elle entraîne également la population de Nakatsu avec vous, qui devra de ce fait endurer privations et souffrances, ce que vous auriez pu évitez. Que ferais-je à votre place ? Je ferais le choix le plus sûr pour la population dont la responsabilité me serait échue. Voilà ce que j'estimerais être un choix courageux. Cet acte lourd de conséquences sera désormais le poids de votre conscience.

Vous savez ce que c'est de faire preuve de courage et d'honneur ? C'est de prendre une décision difficile que l'on estime être le meilleur choix, envers et contre tous, et de la prendre seul. Cependant, je suis bien conscient que votre entourage, qui semble davantage plus extrémiste que vous, vous pousse à sacrifier jusqu'au dernier homme vivant plutôt que de se rendre.


Ce que vous semblez ignorer, et il est peu probable d'ailleurs que vos dirigeants vous en aient fait part, c'est que vos racines sont bien Otomiennes, et non Uchiennes. Kokura, Nakatsu et Hita ont été spoliées par Uchi, lorsque ceux ci vinrent de Honshu par navires.

Uchi a été bâti, non dans le respect des traditions, mais bien dans le mensonge. Si nous parlons de libération c'est à juste titre, afin de vous libérer de l'imposture qu'est le Mantoru Impérial, qui vous fut imposé par vos précédents dirigeants. Instigué par un seul homme se réclamant du nom de notre Empereur, alors que nous savons tous deux que l'aura divine du Mikado n'a plus de prise sur le pouvoir des hommes, qui est détenu depuis deux siècles déjà par le Shogûnat.

Ce mensonge s'est insinué de manière si insidieuse dans vos clans et dans vos familles que désormais il ne vous est plus possible de voir l'éclatante vérité. Je suis profondément attristé de voir une partie de l'île de Kyushu vivre dans l'imposture et sous l'égide de dirigeants qui ont gravement négligé leur peuple.

Je sais bien que toute vérité n'est pas bonne à entendre, et que vous avez choisi la mort plutôt que d'ouvrir les yeux. Mais j'aurais tout du moins essayé de vous faire entendre raison afin de mettre fin à la guerre sans victimes supplémentaires.


Avec mon plus profond respect,
Que les Kami nous préservent du chaos à venir,

Akitsu no Kamijou Akihiko, Daimyo d'Otomo

あきつの明彦


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Akina


A l’attention d’Akihiko nouveau daimyo d’Otomo,
Des conseillers d’Otomo,
Des armées d’Otomo,
De la population d’Otomo,

Il semble que les daimyos se suivent et se ressemblent en Otomo.
Ils osent parler d’honneur là où il n’y a que soif de pouvoir et goût de la domination, mais connaissent-ils seulement la définition de ce mot ?
Quel honneur y a-t-il à mettre à sac une province sans défense ? A massacrer des hommes, des femmes et des enfants qui ne demandaient qu’à vivre une vie paisible dans le daimyo qui les a vu naître ?
Au contraire de ce qu’affirme votre chancelier, nos peuples semblent bien différents car l’honneur en Uchi a une toute autre définition et de celle-ci vous avez une image dans les défenses de Nakatsu.

Comment un kuni aussi puissant qu’Otomo peut-il se targuer d’honneur alors qu’il n’a pas eu la franchise de déclarer la guerre, préférant annexer des villes par surprise comme de vils brigands et se cacher derrière de multiples fausses raisons ?

Comment un kuni qui n’existait pas au moment de la fondation des trois premières villes d’Uchi peut-il se proclamer propriétaire des terres ancestrales d’Uchi ?

Comment reprocher au conseil actuel sa position par rapport au mantoru, alors qu’il n’a même pas eu le temps de consulter le peuple sur ce sujet ?

Certes Uchi a connu par le passé une gestion catastrophique qui laisse des traces mais n’était-ce pas à nous, habitants d’Uchi, de reprendre les rennes en main ?
Nous l’avons fait, nous le faisons. Pourquoi nous couper l’herbe sous le pied si c’est réellement le bien du peuple d’Uchi que vous voulez ? Les raisons avancées pour cette guerre sont-elles vraiment honnêtes ?

Au lieu de jalouser nos terres que nous défendrons jusqu’à la mort, ne feriez-vous pas mieux de vous réjouir d’avoir hériter d’un passif aussi positif et de l’utiliser pour le bien-être de vos habitants plutôt que de le dilapider pour semer le malheur ?
Nul doute qu’avec pareil héritage, il est facile de gouverner !

Votre demande me laisse perplexe : par dessus ce manque évident d’honnêteté, vous voudriez encore que les uchiens s’assoient sur leur fierté et ouvrent les portes de la dernière ville ancestrale d’Uchi ? Mais pour qui donc prenez-vous les uchiens ?

S’il vous reste une once d’honneur et de sagesse, évitez le bain de sang ! Laissez donc vos frères et sœurs choisir leur destin et retirez-vous des terres d’Uchi !

Yamato no Akina, daimyo d’Uchi

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Otomo : A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
Maruku
Nakatsu, sur un mur.


Accoudé au parapet, Maruku observe, imperturbable, la troupe qui prend position non loin du mur d'enceinte. Parait que c'est courant ici, ça va ça vient, enfin là c'est sans doute le prélude à plus sérieux. May lui avait dit hier que c'était le calme avant la tempête, et s'il fait encore beau aujourd'hui, le ciel commence à s'obscurcir dans le lointain.
D'ailleurs un signe qui ne trompe pas, les piafs et les projectiles de toutes sortes se multiplient et volent bas depuis leur arrivée, cela annonce un orage en général. Bientôt on entendra grondements et tumulte tout autour de la cité.

Prudent, le jeune meneur des Lucioles rentre d'ailleurs légèrement la tête dans les épaules et rajuste son chapeau de paille. Il n'a pas choisi la place idéale, même si elle fait un bon poste d'observation. C'est un coup à vous faire éborgner par un archer distrait ou à recevoir une vilaine fiente sur le bout du nez.

Constatant qu'en apercevant les hommes en armes en contrebas certains défenseurs commencent à se préparer et à s'agiter, l'héritier des Katanabe lâche quelques constatations, le regard toujours rivé sur les nouveaux venus et parlant surtout pour lui-même finalement.


Ca c'est juste l'armée de "négociation", la troupe envoyée par le daimyo pour voir si par miracle les portes de la villes allaient finir par s'ouvrir toutes seules.
Y aura pas d'assaut tout de suite, le plus gros morceau arrivera plus tard, à moins qu'ils aient fini par se bouffer entre eux en chemin.


Toujours plongé dans une contemplation devenue presque somnolente, Maruku se demande d'ailleurs si les stratèges d'Otomo sont à la hauteur, et s'ils sauront conclure cette guerre qui n'en est pas vraiment une, puisque jamais déclarée.
Ce n'est pas Otomo qui attaque Uchi, c'est une poignée d'individus qui a décidé de mener une action plus ou moins en douce, regroupant au maximum leurs partisans autour d'eux, et tirant chacun un morceau de couverture pour récolter une quelconque gloriole personnelle.
Ah que la propagande peut être niaise et exécrable parfois, et comme l'honneur a bon dos, on peut le mettre à toutes les sauces celui-là.
Les hommes feraient mieux de suivre quelques principes simples, à commencer par l'honnêteté et le courage d'assumer ses actes...

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~ . ~ Luciole ~ . ~

Suchi, incarné par Akeo


- Mais laisse moi, Grotomo, ôte tes sales pattes de sur moi.
- Mais laisse-toi faire Suchi, c'est pour ton bien !
- Pour mon bien ? Mais tu plaisantes ?? Enlève tes sales pattes de là, je te le redemande !
- Mais si c'est pour ton bien. Je suis plus fort que toi; il faut bien que je te protège!
- Me protéger en me souillant ? Tu plaisantes, j'espère !!
- Tu as besoin de moi !
- Besoin de toi ?? Mais je ne t'ai rien demandé !
- Me force pas à te frapper !!
- Me frapper, mais pourquoi ??
- Parce que tu ne te soumets pas à mes désirs !
- Mais je n'en veux pas de ton désir !
- Ah ben, tu vois! Ne t'étonne pas après si je te frappe, ce sera de ta faute !
- De ma faute parce que je ne veux pas te laisser prendre ce que tu veux ??
- Bien entendu, sinon, je n'aurais pas à te frapper !
- Essaie un peu de me frapper pour voir, sale type !
- Ce sera de ta faute ! Soumets-toi, laisse-toi faire, donne-moi ce que je veux, et je ne te frapperai pas, promis !
- Mais je veux pas me soumettre! C'est clair Grotomo ???
- Très bien en ce cas, tu l'auras cherché, ce sera de ta faute !
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