[RP] Quand il faut se battre

Nagisa

De la chaleur... le froid qui l'habitait semblait être en opposition... elle se sentait une pression... la douleur revenait plus terrible qu'avant... les ténèbres la quittaient, on cherchait à l'en faire quitter alors que sa vie lui semblait liée à un fil tenu qui menaçait de se rompre à tout instant. La chaleur envahissait son visage sans qu'elle en comprit la raison et ses yeux s'entrouvrirent l'espace de quelques secondes, puis se refermèrent douloureusement

Ya...sa...

Elle sombra à nouveau, inconsciente, dans un rêve fou, tout se mélangeait et son esprit observait une scène externe à son corps, se revoyant combattre, Yasahiro lui aussi de son côté... il avait entendu son cri alors que la lame s'enfonçait, il avait été distrait par sa faute... il était touché... non pas lui aussi... plus du tout concentrée sur le combat, blessée, son sang se répandait sur ses vêtements alors qu'elle tentait de défendre sa vie... la nuit à nouveau... ses joues endolories... un oeil à nouveau qui s'ouvre, des gens qu'elle ne connaissait pas autour d'elle... son regard, hagard, n'avait aucune lueur de vie
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Daïkan, Ex Porte-Parole et Ex IAC du Daimyo d'Uchi

Uryu

Uryu etait comme à son habitude sur les remparts afin de repousser encore et toujours les Totos maux... losrqu'il vit sa cherie Setsuna tomber à terre, blessée par une lame.
Uryu court rejoindre son amour, la porte dans ses bras et lui dit:

Tiens bon ma cherie, tiens bon !!

Alors qu'il marchait, en regardant que les yeux de sa bien aimée, il reçu un coup de lame qui lui transperça son plastron pour se loger dans ses cotes... sans voir son agresseur, il s'ecroula lourdement au sol...

Katsumoto

Katsumoto,au cœur du combat ne vit qu'une chose,les défenseurs tomber un a un.Tant perturber par cette scène d'horreur,celle de voir des innocents mourir pour la cause d'intentions belliqueuses.Déconcentré par cette vue,Katsumoto fut légèrement blesser a l'épaule,elle était déboité.Prenant de l'autre main un baton qui trainait par terre et heurta un des soldats aux côtes,au point de le blesser légèrement,les derniers soldats de replièrent,prenant leurs mort avec eux,mais Katsumoto n'avait plus qu'une chose a faire,aider ses amis.Il farfouilla le rempart,a la recherche de gens qu'il connaissait,la plupart étaient soignés par les bons services d'Akeo,mais il devint blême en voyant Uryu et Nagisa au sol.

- Amaterasu!Dites moi que c'est une mauvaise blague!

Dit-il en fixant les corps semblant se vider de leurs vie.Aussitôt,il fit signe a un homme de construire des petits transporteur de corps avec les noboris d'Uchi.Prenant le temps de vérifier que ses amis allaient bien.

- Uryu-san!Vous m'entendez?Restez avec moi d'accord,je vais m'occuper de vous!

Portant son regard vers un nouveau corps qui se vidait de sa vie,il compris en voyant Uryu qu'il s'agissait de sa femme,aussitôt il ordonna de faire construire un troisième porteur de corps.Voulant se dépêcher,le mouvement brusque fit ressentir la douleur de l'épaule déplacer...Il fit simplement transporter les corps dans sa tente le temps de les soigner.

- Installez 3 tatamis,apportez de l'eau et prevoyer du fil et des aiguilles,emportez également des linges humides,et non d'un ptit kami!Remettez moi cette épaule en place!

2 hommes revinrent avec les fournitures demander,mais le moment le plus brutal fut le moment ou l'épaule due revenir a sa place.

- Prêt Katsumoto-sama?
- Mouais,si on veut...
- C'est parti!1...2...3!
- AAAAAAAARGhhhhh!!!BAKA!Tu as de la chance de l'avoir eu du premier coup ou je t'aurais fait écarteler pour ça!Maintenant sortez!Laissez moi m'occuper de ces 3 là!

Les 2 serviteurs s'empresserent de quitter.Katsumoto lui,terminait de se bander l'épaule encore douloureuse avant de se pencher sur le cas de ces invités.Il retira d'abord soigneusement l'armure de chacun,celle d'Uryu étant très endommagée...Il les déplaça soigneusement sur leurs tatami et examina les blessures de tous et chacuns,très graves,Uryu avait été transpercer,sa femme quasiment abbatue et notre pauvre Daikan sauvagement secouer...Avant de tenter quoi que ce soit,il tira des rouleaux de parchemins ecrit par sa mère concernant la médecine et revint a leurs chevet,les opérations allaient êtres complexe...Il commença par la femme d'Uryu-san,l'auscultation après différent coups d'oeil et toucher sur les zones blessées,il nettoya les blessure et entrepris de recoudre soigneusement les blessures et de les bandés.Se penchant ensuite du côté de Nagisa,il se contenta de nettoyer les plaies,bien que supperficielles,elle avait perdue beaucoup trop de sang,il fallait stopper l'hemoragie...Il banda rapidement les parties du corps concernée.Puis,le cas d'Uryu,espérant qu'il n'est pas trop tard...Il vérifia cette blessure qui traversait Uryu du dos jusqu'au ventre quasiment...Il se depecha de stériliser l'aiguille et de coudre la blessure du côté du dos.Il poursuivit en nettoyant la plaie du dessus,celle ci étaient plus petite et pris moins de temps a recoudre.Après un long moment,il remonta leurs couverture et leurs fit boire de l'eau avant d'aller s'asseoir a son bureau pour lire des manuscrits pour passer le temps.Jetant parfois un œil a ses invités pour voir si ils se réveilleraient...
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Kiriki

Kiriki répondant à la demande d'Akeo, s'approche de la femme en même temps que celui-ci saisit un corps et le jette par dessus les remparts!

Elle s'accroupit et se penche vers la femme en lui murmurant quelques mots pour la rassurer... elle réussit à peine à saisir un souffle ... Yassa...

À ce moment, arrive un homme large d'épaule et à la voix forte qui hurle des ordres :

Citation:

- Installez 3 tatamis,apportez de l'eau et prevoyer du fil et des aiguilles,emportez également des linges humides,et non d'un ptit kami!Remettez moi cette épaule en place!

Kiriki se redresse, écarte une mèche de cheveux et jette un oeil sur les grands oiseaux noirs qui planent toujours au-dessus des corps. Ce sera encore une longue nuit, se dit-elle. Puis elle retourne auprès d'Akeo pour vérifier si elle peut lui apporter son aide.
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Kiriki
Le véritable courage consiste à être courageux précisément quand on ne l'est pas.
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Kianjin

Il circulait au milieu des brancards , parmi tous les valides aidant les mourants et les blessés .
Donnant un coup de main pour soulever tel blessé ici , serrant une main là lorsque le médecin ne pourrait rien pour l'agonisant .
Il reconnut des visages parmi les visages crispés dans la douleur , il reconnut des amis , des proches , des moins proches mais tous défenseurs comme lui .

Il se sentit soulagé de voir Kiriki parmi les rescapés , aidant comme lui , ceux qui avaient eu moins de chance .Il médita le fait de ce soulagement .Cette femme prenait bien de la place dans ses pensées ces derniers jours .Y avait il une place en ces temps de tristesse pour une pointe d'autre chose ... mais quoi ?

Une fois l'organisation bien en place ,les premiers soins donnés , les blessés transportés , il réorganisa la surveillance avec les membres de la lance du lieutenant Hooks , il ne fallait pas trop s'apitoyer et laisser la porte ouverte aux Otomos .

Etsumii

Encore un jour à défendre la ville. Depuis combien de temps étaient-ils ici ? Etsumii ne savait plus. Les longues heures de veille, les nuits de combats lui avaient fait perdre toute notion de temps. Encore une fois, elle était sortie indemne de cette boucherie.
« Jusqu’à quand… ? »
Pourtant, elle continuerait à se battre, à défendre cette ville et la cause qui les rassemblait tous ici, sur les remparts.

Les ennemis repoussés, il fallait maintenant s’occuper des blessés et des morts. La jeune fille courait dans tous les sens, proposant son aide à qui en avait besoin. Elle fut soulagée de voir Dayzo, Akeo, Kiriki, Fanfan, Belsa et d’autres amis toujours debout, mais triste de voir certains à l’agonie.

Subitement, Etsumii s’arrêta. Elle venait de réaliser l’horreur… Tous ces corps déchirés, tous ce sang versé et puis les cris… Cris de douleur, de désespoir, d’appel à l’aide, cris à la mort.... Elle voulut sortir ce spectacle de sa tête : elle ferma les yeux, mis ses mains sur les oreilles.
« Ne plus voir, ne plus entendre ; penser à autre chose ; se retrouver ailleurs, se sentir ailleurs… dans un bel endroit, calme, qu’elle aimait, où elle se sentait bien…près du lac, dans la forêt de Miyoshi… »

Night_hooks

Hooks déchira son kimono, se retrouvant torse nu sur les remparts. Il pansa l'horrible plaie qui avait faillit lui couter la vie. Une lame s'était enfoncé dans son flanc, puis une autre dans sa cuisse, la marquant a jamais. Après avoir suivit les directives d'Akeo, Hooks, la prit délicatement dans ses bras et la conduisit a la maison des soins. Il devait faire vite, ses hommes attendaient encore ses ordres.

Constatant que Kianjin s'occupait de ses hommes, il se hata de la conduire en lieu sur où elle pourrait recevoir les soins. Il ne pouvait rester avec elle mais la rejoindrait après le combat futur. S'il y survivait...
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Connais l'adversaire et surtout connais toi toi-même et tu seras invincible. Sun Tzu " L'art de la guerre "

Kinzokutora

Noir...

Kinzo ne tient plus le compte des nuits de garde, de défense,...
Juste cette douleur...!

Rouge...

Elle n'a pas faim, non. Elle avait fait des réserves...

Noir...

Elle n'est plus fatiguée, non.

Rouge...

Elle se sent bien...

Noir...

Juste cette douleur à la poitrine...

Rouge...

Elle devrait se ménager. A son âge! Jouer les jeunes soldates...!

Noir...

Elle entend des voix, loin... Des armes qui s'entrechoquent... La bataille...

Rouge...

Mais... elle est en train de s'endormir...! Ce n'est pas le moment!
Elle sent qu'on la soulève.
Elle va se réveiller...

Noir...

Elle veut parler, dire au chef que ça va.

Rouge

Goût de fer dans la bouche...
Elle baisse les yeux.
Dernière vision: "Bizarre ce manche de Katana, là..."

Noir

La douleur s'estompe, les voix s'effacent.

Tout est blanc...

lieutnant suhi, incarné par Guyhom

[ Hotline BatonPlus]

tuuut

- Hotline BastonPlus bonjour, que désirez vous?
- wai koni, je vous appelle à propos d'un katana CT28!
- ah oui le katana casse tonche 28...vous avez votre numéro de commande?
- waii; c'est le 4578451, pour Nakatsu.
- ah, très bien...cavalerie ou infanterie?
- tu veux me la refaire deux fois celle là qu'on rigole?
- je vois...donc infanterie, ne quittez pas!

La société d'armement BastonPlus, le savoir faire de la métallurgie nippone, pour la paix...

- toujours là monsieur?
- Lieutenant!
- euh ne quittez pas Lieutenant!

BastonPlus, c'est 300 gammes d'armements personnelles du samouraï, mais aussi...

- euh toujours là lieutenant?
- Wai!

BastonPlus, la marque choisie par les armées de l'empire..

- toujours là?
- non mais dit donc!

BastonPlus...oh oui, BastonPlus...encore...

- toujours là?
- j'te préviens, tu remets encore une fois la musique à deux balles et je viens te casser la gueule!
- mouarf, et comment est ce que vous feriez?
- mon ingénieur n'a raccordé le cormoran instantané qu'à 5 personnes!
- et et comment?
- facile, je casse la gueule aux 5!
- et bien, je vous écoute.
- ben voilà, j'ai un katana tout neuf qui casse au bout d'un coup!
- un katana neuf?
- à peine sorti de son emballage! non mais y'a de quoi devenir cavalier!
- ah bon, et euh, vous avez vu l'intendant? chef des ingénieurs?
- wai, il dit que c'est sous garantie et qui faut voir avec vous!
- euh d'accord, bon euh, c'est de l'acier trempé?
- non!
- c'est pas de l'acier trempé?
- non du fer forgé!
- je m'serais trempé?
- wai et je vais te foutre une trempe si tu me changes pas tout de suite mon katana!
- euh oui bon, on va voir si la garde est bonne.
- c'est un garde! un de mes gars, pas une cavalière!
- non mais la garde du katana!
- et ça sert à quoi?
- ben si votre garde est bonne, on peut réparer!
- la garde?
- oui la garde...à vous! hahaha
- tu me la refais deux fois celle là et je te fous...
- ah donc c'est une garde fou..
- ok, bouge pas...
- non non...en fait la garde tient l'ensemble du système ce qui fait que sur ce type de katana, si la garde est intacte, on peut reforger la lame afin de...mais qu'est ce que vous fichez ici dans mon bureau?
- j'tavais dit que je passais latter les 5, coup de pot, t'es le premier que j'essaie...
- aie..aie..ouch...

tuuuut

-

Bartoyoru

Cette fois bartoyoru avait avalé une gorgée de saké de trop et la lame du katana de l'ennemi avait tranché net, ça fait mal ...!
Fini les gardes sur les remparts, son village lui semblait très loin, il s'écroula sur le côté, entendant les bruits de batailles continuer... il sombra dans un sommeil sombre et puis plus rien ... le silence, la nuit ...

Il se réveilla péniblement dans un lieu qui ressemblait à un hôpital, la voix de son amie fanfan lui résonna dans la tête, des encouragements et des félicitations ... ben pour ce que j'ai pu faire cette nuit, c'est bien la peine ...Allez filez moi une gorgée, que dis-je une gorgée... filez moi un tonneau de saké par tous les dieux, que j'prenne des forces !![/b]
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Iyo

Iyo essuie ses yeux du revers de la main, mais elle ne sait contenir ses sanglots.
Elle pleure comme une enfant perdue.

Quelqu'un a voulu lui ôter sa moitié, son souffle, et y était presque arrivé.
Sa gorge est usée du cri qu'elle a poussé quand elle a vu Oni tomber.
Ses mains ont mal de s'être accrochées à sa lame pour ne pas le suivre quand on l'emportait.
Elle a continué à défendre les grandes portes du Sô comme elle pouvait. Oubliant jusqu'à ceux qui se tenaient près d'elle.

Elle a peur. Elle n'a jamais eu aussi peur
Oni ne doit pas … il lui a promis.

Elle renifle, se ressaisit.
Son katana fauche l'air plus que les ennemis, elle s'épuise à lutter contre des ombres brouillées.
Oni est devant ses yeux, son sourire … lui …

Un bref scintillement et son katana tombe au sol, l'attirant irrémédiablement.
Hébétée, elle reste immobile un instant avant de se précipiter sur sa lame.
La main qui se tend n'est pas la sienne.
Souillée de sang, luisante de vermillon, écarlate …
Les doigts se refusent à saisir la garde enrubannée.
La douleur nait réveillant son esprit.
Son kimono est découpé de l'épaule gauche jusqu'au bras droit et la manche s'imbibe lentement du sang qui ne coule pas jusqu'à ses doigts.
Dans un éclair de lucidité, sa main valide ramasse la lame. Mais les assaillants rebroussent déjà chemin.
La fureur et les cris s'épuisent.
Un seul mot jaillit de ses lèvres:

Oni ...
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Akeo

Akeo s'activait, aidé de Kiriki.

Parle-lui, essaie de l'éveiller, et rassure-la si elle se réveille, Kiriki. Maintiens son attention, et rassure-la. Il faut qu'elle s'accroche.

Les mots s'Akeo étaient moins appuyés. La lassitude de tout ce sang s'emparait peu à peu de lui. L'ampleur de la tâche, toutes ces plaies à recoudre. Garder conscience qu'une vie se joue à chaque fois, ne pas tomber dans une attitude blasée. Mais il ne pouvait pas se plaindre, pas une seule fois il n'avait encore été blessé, alors s'occuper des autres, encore, toujours.
Son regard croisa celui d'Etsumii qui semblait saturer dans ce décors apocalyptique. Il serra ses mâchoires pour rester concentré sur ce qu'il faisait.
Ne pas s'apitoyer, rester pragmatique et efficace, ne pas flancher.
Coup d'oeil sur Kiriki, alors qu'il pensait la blessée.

Tu vas bien toi, pas d'égratignure...?
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Cora

( après la bataille sur les remparts )

Elle n'aurait jamais imaginé voir cela. les remparts de Nakatsu étaient noirs. Noirs de monde, monde qui porte des vetements noirs ou des casques. Mais le pire reste encore cette odeur. Cette odeur étrange de sang, de fer, de pourriture...étrange.
Elle s'avance, demande en quoi elle pourrait être utile.
On lui dit d'aider à rassembler les morts et de rassurer les bléssés en attendant qu'on les secours.
Elle s'éxécute, constatant les dégats, se consolant en se disant que c'est surement pire du coté d'Otomo. Elle a un rire bref et nerveux : drole de consolation.
Au milieu de tout ce champ de bataille, elle s'accroupie près d'un corps. Elle reconnait une sage vieillarde de Nakatsu qu'elle avait croisé.
Elle esquisse un faible sourire : une vraie combattante cette femme.
Doucement elle lui ferme les yeux et prie pour le repos de son âme

Fanfan

Fanfan avait encore une fois défendu sur les remparts avec sa lance au complet.
2 jours que Hyo avait récupéré de ses blessures et tout le monde était présent.
Lumia, pas très loin d'elle, surveillait ses faits et gestes.
Ils étaient tous regroupés et se battaient depuis de nombreuses heures. Ils avaient esquissés les coups, en avaient assainé aussi
Tout en repoussant l'ennemi, Fanfan surveillait sa lance.
Hyo frapait de toutes ses forces tout ce qui passait à sa portée et finit par faire voler son bâton en éclat. Il continua avec son bâton cassé, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus un seul otomien en vue.
Elle vit Dayzo en proie avec une jeune femme tout en rouge qu'il frappa de toutes ses forces, à en briser son bâton, puis un grand gaillard en noir et marron qui s'en prit à Barto.
Elle n'eut pas le temps de venir à son aide que celui ci prit par surprise s'écroula.
Elle se fraya un passage et oubliant que les coups pouvaient l'atteindre, elle s'agnouilla vers Barto et lui prodigua les premiers soins en lui parlant sans cesse afin qu'il ne la quitte pas.

"Ben alors, Barto, on voulait des vacances, hein...Tu en avais marre des remparts...hum, je suis sur que tu voulais profiter un peu de la pêche au bord du lac...Barto...Ouvre les yeux...Dis moi encore des bêtises, comme tu en as l'habitude...Sens moi ce petit saké fabriqué par Guyhom...Tu veux que je te dise pour une fois, ne pars pas, reste encore un peu...hum, alors je te le dis...Ne pars pas...Tu vas pas me lacher maintenant...Tu as été vraiment formidable...Ouvre les yeux...N'en profite pas pour faire semblant d'être mort, hein...Allez Barto, on a encore besoin de toi ici et on a une chasse aux trésors qui nous attend à Miyoshi..."

Fanfan disait n'importe quoi, se disant que tant qu'elle parlait, il ne pouvait pas mourir, d'ailleurs, les kamis ne voulaient ,surement pas d'un samourai alccolique

Elle fit signe à Lumia afin qu'elle l'aide à accompagner Barto dans la maison des soins et crut entendre marmonner Barto :Allez filez moi une gorgée, que dis-je une gorgée... filez moi un tonneau de saké par tous les dieux, que j'prenne des forces

Elle se dit que pour cette fois les kamis n'avaient pas voulu de lui et qu'on allait pouvoir le soigner. Il avait resister au saké de Raina, aux champignons de Miyoshi, il ne pouvait pas succomber à la lame d'un Otomien...

Nagisa

La jeune fille se réveilla, un cauchemar lui semblait-il, elle avait rêvé qu'elle se battait, que Yasahiro qui la protégeait était blessé et dans son horrible rêve, elle subissait les assauts en son ventre, qu'elle partait vers le pays de ses ancêtres... Encore endormie, ses yeux s'ouvrirent sur ce qui l'entourait, elle ne reconnaissait ni les visages, ni les lieux, ses entrailles lui rappelèrent vivement que le cauchemar était réalité. Nagisa porta la main à son ventre, des bandages gluants lui rappelèrent la triste réalité. Elle tenta de se soulever légèrement mais la douleur lui arracha un faible gémissement et dans son brouillard, à peine consciente, elle murmura

Donnez-moi... mon katana... et serrez ces... bandages...

L'effort l'épuisa, elle retomba allongée faiblement, tatant du bout des doigts sa blessure, inquiète soudainement... puis ses yeux s'ouvrirent à nouveau, elle cherchait son protecteur... où était Yasahiro ? Elle l'avait vu tomber à ses côtés... était-il mort ? La douleur de son ventre se fit plus vive et la jeune Daïkan ne put savoir quelle blessure la faisait souffrir le plus.

Pour info... pas une blessure superficielle svp
17-11-2010 15:01 : Votre arme a été détruite.
17-11-2010 15:01 : Maiong vous a porté un coup de katana. Vous êtes mort au combat.
45 jours d'indisponibilité

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Daïkan, Ex Porte-Parole et Ex IAC du Daimyo d'Uchi

Quand il faut se battre

Belsa

[Au porte de la ville]

Belsa était exténuée: les nuits blanches s'étaient succédées, sa main était endolorie d'avoir passé des heurs à écrire des courriers... Mais Belsa avait la conviction que Nakatsu allait prouver sa force et sa volonté de résister.

Les habitants se mobilisaient: des plus jeunes au plus âgés, du plus pauvre au plus riche... tous étaient là et prêt à se battre pour défendre leur terre, leur maison et leur ville.

La jeune femme restait donc la immobile. Il faudrait la tuer pour prendre sa ville et son Sô, elle savait qu'elle se battrait chaque jour jusqu'au bout...

Elle n'avait qu'un seul regret, qu'un marchand ne soit pas à ses côtés pour se battre mais elle ne voulait pas trop y penser.

Elle alla rejoindre ses chefs de lance : Iyo, Onibaka et Transallian sans qui elle ne serait pas arrivée à faire tout cela.
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Shushie

J'étais allée faire un tour dans la ville et autour de la ville, et je tomba sur le Shômin Belsa-san. J'alla vers elle pour lui parler.

Konnichi wa Belsa-san

Je me présente à vous. Je suis Yagyu Shushie du clan Matsudaira.

Je viens à vous pour vous dire que je suis arrivée à Nakatsu et que je suis Chef de lance aussi, donc si des personnes veulent rejoindre ma lance, ils seront les bienvenus.

Le bateau de notre ex-daimyo Dark-sama est reparti chercher des volontaires à Iwakuni, il y en a pas mal, je dirai environ une quinzaine de personnes vont arriver prochainement dont principalement pratiquement toute ma famille, ainsi que certains du clan Matsudaira.

J'attendis sa réponse.
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Ex-Générale d'Uchi.

Belsa

Belsa se retourna interpelée par une jeune femme qu'elle ne connaissait pas encore.

Elle était ravie de voir ces gens venu de loin pour aider la ville de Nakatsu.

Bienvenue ici et merci pour votre dévouement et votre aide. Je suis Belsa, simple habitante mais actuelle Shomin de Nakatsu.

Elle envoya rapidement un mot à ses gardes au Sô.

Mes gardes sont averti, vous pouvez vous rendre dans la salle privée du Sô ou nous pourrons discuter des besoins et de la mise en place de la défense.

Des tentes sont installées partout dans la ville et ma pension est prête à recevoir du monde pour la restauration et se reposer... et sachez aussi que le Sô nourrira les volontaires qui seraient en manque de nourriture.

Elle s'inclina.

Otomo n'a qu'à bien se tenir.

Et elle fit un sourire un peu crispé se voulant rassurante.
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Onibaka

Un sourire au lèvres, Onibaka vint faire son rapport du jour à la Sô.

" Nos ennemis sont parvenus en au pied de nos remparts, Honorable Sô ! Quelle déception pour eux de les trouver si bien garnis . Et je vois avec plaisir que nos alliés arrivent chaque jour plus nombreux pour nous soutenir..."

Le jeune se fendit d'un salut tout ce qu'il y a de plus protocolaire, envers les deux femmes.

" Votre présence à nos côtés est appréciée Yagyu Shushie et la nouvelle de ces renforts supplémentaires n'est pas pour me déplaire non plus... J'aime à penser que nous offrirons à ces importuns une réception digne et des funérailles solennelles! Après tout le sens de l'hospitalité d'Uchi est renommé dans tout l'archipel, n'est ce pas..."

Puis se tournant vers Belsa, reprenant un air plus sérieux:

" Je retourne au rempart nord, nous avons encore des préparatifs à terminer pour assurer une réception chaleureuse à ces malotrus d'Otomo. Mes gardes et moi restons à vos ordres, Belsa."

" Le mot d'ordre du jour de nos volontaires est défense impénétrable : Fukakaina bōei !"
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Belsa

Belsa, debout sur les remparts, observait, avec un sourire sur les lèvres, la défense se mettre en place.

Elle ne comptait plus le nombre de lettres de soutien, de nouveaux volontaires venus la voir, des propositions d'aide certain allant jusqu'à donner de l'argent pour aider à nourrir les plus pauvres qu'elle avait reçus durant la journée.

Les habitants de Nakatsu et d'Uchi étaient prêt à défendre leurs racines, leurs histoires, leurs villes!

Portée par cette mobilisation la jeune femme avait envie de se battre. Ses doigts la démangeaient et elle se réjouissait de pouvoir enfin utiliser son Katana.

Que le sang d'Otomo coule devant les remparts de Nakatsu...

Elle avait la certitude que les Kamis étaient avec Nakatsu. Elle savait qu'elle se battrait, chaque jour s'il le fallait, pour repousser ces envahisseurs...
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Akeo

Sitôt débarqués du navire, Akeo rejoignit les murailles. De Nakatsu, il ne connaissait personne. Quelques échanges écrits, mais hélas aucun visage identifiable.

Son katana battait son flanc à mesure qu'il progressait le long du chemin haut de la muraille.
Il observait silencieusement l'oriflamme de l'armée d'Otomo qui était aux portes de la ville.
L'étudiant en médecine entendait son coeur taper sa poitrine. Tous ces hommes, tout ce sang qui coulerait.

Tout en observant ces hommes et femmes, il se taisait. Et d'ailleurs, à qui pouvait-il bien parler? Cruel dilemme pour un homme ayant choisi la médecine que de s'apprêter à faire couler le sang. Il pensait soigner, guérir, aider la vie. Et il se voyait en haut de ces remparts prêt à répandre la mort.
Ses pensées presque schizophrènes le tinrent de longs instants.

Nouveau coup d'oeil attentif sur le bas des murailles.
Nouvelles pensées, nouveau silence...

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Guyhom

[ Nakatsu...rempart]

Guyhom était arrivé aujourd'hui dans l'après midi...à bride abattue sur son étalon ikki, il revenait de son voyage pour défendre son village menacé par les envahisseurs d'otomo...il les avait vu au loin arriver...mais une armée va moins vite qu'un homme et il avait réussit sans peine à rentrer chez lui.

Première chose, poser ses affaires. deuxième voir sa douce Belsa...troisième, préparer le combat. katana tout neuf, il alla vers les remparts...

Il observa les ennemis...espérant qu'il pourrait en trucider un peu...faut pas le faire chier le Guyhom...attaquer son village était la dernière chose à faire.

tsss...bande de brigands...oser venir ici chez moi...le sang impur qui circule dans vos veines coulera et abreuvera nos terres!

Il sourit méchamment....et alla à la rencontre des défenseurs avec du saké.

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Akeo

Akeo était encore dans ses songes et ses tiraillements quand il vit un homme s'approcher avec du saké. Habituellement, il n'avait gère de goût pour les boissons alcoolisées, mais le froid vif automnal l'enveloppait, alors pourquoi pas...

Il se tourna vers l'homme, délaissant de son regard les troupes ennemies stationnées dans le bas des remparts.

Konniwa, je suis Akeo, de Miyoshi. Arigato pour ce bol de saké; il ne sera pas de trop avec ce froid.
Etes-vous un habitant de Nakatsu ? J'ai reçu une missive de l'administratrice de la ville. Est-elle en ces lieux ?

Il tendit une main vers l'homme, prêt à accepter un bol de saké. Habituellement plutôt souriant, le Médecin-Boucher restait tendu, le visage rendu sévère par la destinée qui attendait autant les défenseurs que les troupes situées au bas de la ville.

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Fanfan

Fanfan avait suivi Akéo sur les remparts.
Depuis plusieurs jours, ils avaient quitté Miyoshi, perdu Chubby en route, pris le bateau pour la première fois, surmontés leur mal de mer et enfin, depuis aujourd'hui, ils étaient enfin sur la terre ferme.
Comme à son habitude, elle était allée en gargote et y avait rencontré des villageois chaleureux, qui avaient appréciés leur présence: l'un d'eux lui avait même confié que depuis qu'il les avait vu débarqués, il se sentait à nouveau remobilisé. Elle en avait été soulagée et heureuse, car un moment donné, elle se demandait s'ils étaient les bienvenus.
L'homme qui préposait un saké ne lui était pas inconnu. Elle avait suivi ses cours quelques fois à l'université d'Uchi. Les études...tout cela était si loin...Son compagnon lui manquait déjà...

Elle se ressaisit
Après qu'Akéo se fut présenté, elle en fit autant:

"Konnichi wa, je suis Fanfan de Miyoshi. Je ne dis pas non pour un bol de saké."

Akeo

Tout en regardant l'homme la main tendue, Akeo sourit à Fanfan. Voir ce visage familier alors que lui aussi avait ressentis de curieuses réactions, presque de défiance, de la part de certains habitants alors qu'ils avaient tout quitté pour venir les aider, lui rendait son sourire.

Fanfan, tu as pu écrire à Altahir ? As-tu eu des nouvelles de lui ? Est-ce que tout se passe bien à Miyoshi ?

Derrière son amie qui s'était tant impliquée dans sa ville, il regardait certains de leurs compagnons qui étaient déjà sur les remparts. Tia était motivée, tout autant que Sikomi, que Dayzo, ou que les autres.
Il lisait dans leurs regards leur motivation à aider, à risquer leur vie loin de leur cité.
Le combat allait être bientôt engagé, peut-être dans la journée. Tout le monde se tenait prêt.

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Guyhom

Un homme se présenta...puis une femme...pas du village mais ils étaient là pour défendre naka et c'est tout ce qui importait à Guyhom. Il servit le saké fumant et répondit:

Guyhom, de Nakatsu. Notre shomin est occupée en ce moment à bien organiser la défense du village en coordination avec le conseil, l'armée et autres bonnes volontés. Bref, elle a du travail. Mais je pense que lui envoyer un pti courrier lui fera plaisir.

Guyhom sourit amusé et porta le toast:

A Nakatsu et ses défenseurs!

Guyhom but son saké...et regarda dehors...

il va être temps...

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Iyo

[En haut des remparts ... aussi.]

Son arme de pacotille à la main, Iyo laisse glisser son regard sur les hommes et femmes qui comme elle, attendent la charge de l'ennemi. A ses côtés, des volontaires de Nakatsu qu'elle connait à peine, un peu plus loin des renforts des cités d'Uchi venu leur prêter main forte. Et entre tous, Oni … Elle veut taire ses inquiétudes, ne pas montrer que l'angoisse pointe son nez.

Elle inspire longuement et détourne les yeux vers ce qu'elle aperçoit des assaillants.
Ses mains serrent son bâton à s'en faire blanchir les doigts.
Elle mettra toute sa force et sa détermination à les repousser.

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Night_hooks

[Sur les remparts]

Du haut de ses deux mètres, le lieutenant des heishis attendait... des rondes, il n'avait fait que cela, son regard gris acier jaugeant les forces adverses. La poignée de son katana dépassant des épaules, le colosse esquissa un regard sur le coté, le nombre de défenseurs avait croît, mais ils manquaient toujours d'hommes.

Un long soupir franchit la barrière de ses lèvres, et son regard se braqua a nouveau en direction des assaillants. Il avait hâte d'en découdre. Mais ceux ci se contentaient d'attendre.

Akeo

Akeo engloutit le bol de saké que Guyhom lui proposa.

A Uchi et à ses hommes et femmes !

Le saluant suite à ses réponses, il porta machinalement la main à son katana. Oui, il était encore là, et bien là...
Comment aurait-il pu s'envoler..?

Le soleil était bien haut dans le ciel froid... Nouveau regard vers l'ennemi et stupéfaction amusée.
Le chef ordonna d'un son inaudible un ordre à ses hommes. Akeo tendit son oreille et son regard.

Dans un silence de plaine, il regardait l'ennemi tourner les talons et s'éloigner dans la brume... Le combat n'aurait pas lieu aujourd'hui, les troupes d'Otomo ayant préféré battre le replis.
Coups d'oeils latéraux sur les mines réjouies des uns et des autres.

Ils s'en vont !

Sourire, et souffle de soulagement pendant que le miyoshien regardait encore les troupes s'éloigner des remparts de Nakatsu.

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Fanfan

Fanfan était prête, son katana à la main, mais... elle n'en revenait pas. L'armée d'Otomo battait en retraite...
Un soupire...un rapide regard vers Akéo a qui elle n'avait pas encore eu le temps de donner des nouvelles de Miyoshi...

"Ce ne sera pas pour aujourd'hui" se dit elle

Elle vit son fillote à ses côtés, son bâton à la main et le regard déterminé malgré sa jeunesse...

"Tu vois, Dayzo, le nombre de défenseurs a découragé momentanement l'ennemi, notre présence n'était pas de trop..." lui dit elle en lui tapotant le bras , d'un geste qui se voulait rassurant

Night_hooks

Le Chûi Hooks se permit un sourire. Les forces enemies se repliaient, ils étaient donc arrivés au bon moment. Une pensée en entrainant une autre, Hooks songea aux renforts que les otomos allaient surement chercher.

Mais ils gagnaient du temps, ainsi d'autres renforts pourraient venir pour défendre nakatsu.

Il resta un long moment a observer leurs enemis qui quittaient les portes de la ville. Puis, il se retourna, il avait de nombreux courriers a écrire.

Sikomi

Sikomi venait retrouver le groupe sur la muraille, elle avait perdu assez de temps et voulait être à leur coté.
Elle avança en s'inclinant légèrement chaque fois qu'elle croisait un guerrier ou une guerrière en faction.
Elle trouva un espace inoccupé et s'y installa le regard scrutant dans le lointain.
Déterminée...
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Guyhom

[Sur le rempart]

Guyhom s'était préparé au combat...et rien du tout! l'armée s'était repliée gentiment...

Les lâches...pour prendre un village qui ouvre ses portes avec des complices c'est facile...mais pour combattre là...on trouve plus personne...

Guyhom décida de leur crier dessus pour accompagner leur retraite:

HONTE SUR VOUS ET VOS DESCENDANTS! LÂCHES! BANDE DE COUARDS! REVENEZ VOUS BATTRE MINABLES! VOS FEMMES VIENDRONT DANS NOS LITS POUR TROUVER DU RÉCONFORT, CAR VOUS N'AVEZ PLUS RIEN DANS LE FUTAL! VOS HOMMES VIENDRONT SE FAIRE DOMINER ICI PAR NOS FEMMES FIÈRES ET FORTE, PLUTÔT QUE LES MOLLASSONNES QUE VOUS ÊTES!

s'étant bien échauffé la voix, il regarda les défenseurs en ricanant:

allez, tournée générale dans nos tavernes et repos. ça nous fera tous du bien.

Ceux qui veulent et peuvent veiller et patrouiller, qu'ils le fassent.

Guyhom retourna chez lui.

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Night_hooks

Alors qu'il s'appretait a retourner en ville, un cri détourna son attention

Citation:

HONTE SUR VOUS ET VOS DESCENDANTS! LÂCHES! BANDE DE COUARDS! REVENEZ VOUS BATTRE MINABLES! VOS FEMMES VIENDRONT DANS NOS LITS POUR TROUVER DU RÉCONFORT, CAR VOUS N'AVEZ PLUS RIEN DANS LE FUTAL! VOS HOMMES VIENDRONT SE FAIRE DOMINER ICI PAR NOS FEMMES FIÈRES ET FORTE, PLUTÔT QUE LES MOLLASSONNES QUE VOUS ÊTES!

Il éclata de rire a ces mots, comme une grande partie des défenseurs présent sur les remparts. En descendant il croisa sa belle Yoshe qui avait elle aussi entendu les insultes
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Connais l'adversaire et surtout connais toi toi-même et tu seras invincible. Sun Tzu " L'art de la guerre "

Yoshe

Pas le temps de se reposer pour Yoshe. A peine débarquée, elle se joint à un groupe de défenseur et part en patrouille autour du village.

Le campement de l'armée à l'entrée du village ne bouge pas. Elle regarde au loin ne voyant qu'ombre et lumière. Elle s'assoit restant à l'affût du moindre bruit, du moindre mouvement.

Elle aimait se camoufler dans l'ombre pour surprendre ses adversaires, mais cela ne serait pas cette nuit que le combat allait commencer ...

Les lumières commencent à danser et le campement se replit. Yoshe soupire déçue, décidément elle qui voulait de l'action, elle devrait aller la chercher ailleurs ...

Elle décide de retourner dans le village et croise un beau et grand homme aux regard d'acier. C'est tout sourire qu'elle s'approche lui demandant comment la nuit s'était passée ...

Au même moment, un homme se met à crier ! Surprise elle se retourne et l'écoute.

hummm ... interdiction aux femmes de ces saligos de s'approcher du lit de mon chéri, par contre pour ce qui est de dominer, je suis partante.

Elle sourit, prend la main de Hooks et l'entraîne en gargote pour boire un bon saké.
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Shushie

RIEN
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Ex-Générale d'Uchi.

Akina

Akina, arrivée sur place, regarda la future ex-générale.

Pas d'instructions vous dites ?

DEFENSE DE NAKATSU en priorité ça ne vous suffit pas ?

Par ailleurs je tiens à vous signaler que les réunions du conseil se font au conseil et non par le biais d'oiseaux des plus bizarres.
Or vu votre présence au conseil, il est clair que vous ne devez pas être au courant de grand chose.

Pour le reste, je pensais passer sous silence vos dernières idioties en public mais vu vos propos diffamatoires je ne vai speut-être pas me gêner.

Akeo

Akeo écouta une nouvelle venue qui faisait péter ses galons de Général, alors qu'elle s'exprimait. Il fut étonné de l'entendre dire qu'elle prenait seule les décisions pour l'armée. Depuis sa décision de se mobiliser, Akeo avait reçu des consignes quotidiennes précises de la part de Darkanubis, puis de la Sômin de Nakatsu, de la part de Akina elle-même, mais jamais de cette personne qui laissait entendre qu'elle faisait tout, toute seule.
Des navires avaient été mis à disposition des troupes à Iwakuni, Akeo observait avec fierté tous ces hommes et femmes mobilisés sur les remparts en une demi semaine à peine...
Curieuse initiative que celle de cette "Générale" qui tirait dans les pattes de son Conseil en pleine guerre... Certains ne changeraient donc jamais... Mais venant d'une Générale, il y avait vraiment de quoi être déçu de ce comportement.

Un peu dépité, l'étudiant sortit un léger ouvrage de biologie de sa sacoche, puis après un sourire en direction d'Akina, il commença une lecture studieuse, tout en gardant un oeil sur l'horizon. Il lui restait seulement une page ou deux avant de le terminer, autant profiter de ce moment d'acalmie.

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Guyhom

Guyhom alla sur les remparts et s'adressa aux défenseurs de tous villages d'uchi et autres:

Koni à tous!

Je suis Guyhom, habitant de ce village. Certains me connaissent, d'autre pas. Mais sachez que si parfois je n'ai pas été tendre avec nos élites, que je ne porte pas dans mon cœur certaines décisions, conseillers actuels ou ancien, cela ne veut pas dire que je n'aime pas Uchi. Bien au contraire!

La liberté d'expression permet à tout le monde de dire ce qu'il pense. Mais aujourd'hui, nous nous devons de rester unis, malgré nos différends, face à l'invasion d'otomo.

Je suis le premier à défendre mon village, et par conséquent mon kuni. Malgré tous ses défauts, je le préfère largement à la tyrannie et pourriture des otomos, du moins si ce n'est pas de leur population qui est en grande partie pour rien, qui est plutôt celle de leurs élites, arrogantes, manipulatrices, imbues de leurs petites personnes et ô combien corrompu.

je n'aime pas non plus qu'on m'impose quoique ce soit et très franchement venir nous envahir pour des raisons aussi fallacieuses que redresser l'économie de nos villages ou pour des raisons d'humanité, c'en est risible d'hypocrisie et de démagogie.

je préfère nos défauts qui ont au moins le mérite d'être reconnu et qui nous donne une certaine vitalité plutôt que la mollesse intellectuelle sans débats chez eux.

Ils auraient pu aider Uchi en partenaire plutôt qu'en conquérant. Ils ont choisi cette voie pour satisfaire la soif de pouvoir de certain et l'égo d'autres bouffi d'orgueil.

Leur attitude condescendante envers les populations d'Hita et de Kokura sont insupportables. tout simplement en leur faisant croire qu'ils les gèreront mieux que les habitants de ces villages, les considérant comme des enfants à qui il faut tout apprendre. Ils les considèrent déjà comme des colonies et achètent la complaisance de certain par l'argent en leur faisant miroiter des promesses d'avenir prospère.

Ne les croyez pas. Ils ne sont là que pour nous coloniser, profitez des mines, de votre travail et de nos richesses. Sans comptez qu'ils voudront vous imposer leurs lois sans même se demander si cela nous convient. Après tout, ceux qui n'aimaient pas les lois d'Uchi sont partis en otomo ou ailleurs et vice versa. Ou alors se battaient pour les améliorer. Mais rien ne justifie leurs actions présentes.

Vous, habitants de Nakatsu, soyez fier de votre indépendance, de votre village! défendez le jusqu'au bout! sinon notre sort ne sera pas des plus enviables.

Vous les volontaires des autres villages du Kuni, habitants de kokura et d'hita, sachez que nous compatissons mais que nous sommes heureux que vous combattiez ici à nos côtés.

je vous appelle à l'unité, à la défense et à la résistance de toutes forces et de tous vos moyens. Nous devons tenir face à ces lâches qui malgré leurs armées hésitent à venir nous combattre.

Ils reviendront oui, mais toujours en surnombre, par peur de perdre leur misérable vie, car croyez moi, ce sont des lâches!

Habitants d'otomo qui êtes présent à Nakatsu, si vous êtes amis et que vous n'y êtes pour rien, ne prenez pas ça pour vous. Seuls ceux qui ont des intentions belliqueuses sont visés par mes propos.

Habitants d'Uchi, soyez courageux, forts et défendons nous ensemble, enterrons nos querelles inutiles face à l'adversité. Un jour oui nous pourrons réparer cet affront et faire payer Otomo de son erreur. Ce jour viendra, soyez en sur.

POUR NAKATSU, POUR UCHI!

Guyhom se tut et retourna à sa taverne discuter avec les renforts.

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Katsumoto

[Tente du patriarche,a l'intérieur des remparts]

Cela faisait maintenant quelques jours que Katsumoto était arriver a Nakatsu,aussitôt en vu,les gardes l'avaient laisser passer lui et les quelques soldats qu'il apportait.Le temps était compter,depuis quelques jours ses soldats patrouillaient le long du rempart,apportant aide,soutient et nourriture aux défenseurs déjà présent,son budget était limiter et le petit coffre qu'il trainait avec lui s'allegeais de jour en jour...L'un de ses hommes arriva,plier de rire,le seigneur cessa de compter ce qu'il lui restait et se tourna vers le soldat.

- Que se passe-t-il soldat,seriez vous victime d'un rire contagieux ou avez vous la le fou rire?

- Katsumoto-sama,hihi,vous devriez venir sur les remparts,haha!Guyhom-san nous fait tous bien marrer hihi...Venez écouter!

Le seigneur haussa les épaules et sourit en se levant pour aller voir ce qui se passait.En quittant sa tente il ferma le coffre a koban et laissa les soldats y entrer pour discuter,il gravi les marches de la longue muraille et se dirigea vers le groupe qui riait devant l'armée qui décampait au loin.Il écouta ensuite les propos de Guyhom et ne pu s'empêcher d'eclater de rire.Il faillit presque en perdre l'équilibre.Après que tous eut rit,Guyhom parti pour les gargotes du village mais s'arrêta pour faire un autre beau discour qu'il approuva d'un hochement de tête,il pris la parole avant que Guyhom ne parte.

- Defenseurs de partout,certains me connaissent de nom,d'autres ont surement travailler avec moi,ceux qui me connaissent savent que j'ai Uchi dans le cœur,ce que Guyhom-san a dit est vrai,nos espions n'arretent pas de rapporter des preuves qu'Otomo n'a que faire de notre bien,ils veulent du territoire et tente a tout prix de nous acheter avec de l'argent,nous faisant a tous oublier ce pourquoi nous nous battons!Quand ces armées reviendront,prêtes a se battre,que ferons-nous?Allons nous baisser nos Hakama et se soumettre?Non!On va leurs montrer la porte de sortie a coup de pied dans le derrière!Défendre notre honneur,voilà ce qu'il faut faire,accepter la mort et ne pas en avoir peur,Otomo n'a jamais compris qu'en Uchi,on n'obtient rien si on ne se bat pas pour l'avoir!Ces remparts sont faits en pierres et par des pierres venant de nos carrières,les pierres d'Uchi,ce rempart est issu de la sueur de nos frères et de nos ancêtres,allez vous laissez une bande d'assoifés de pouvoirs détruire ce travail?Allez vous laissez ces ignares rire de nos têtes plus longtemps?Prenez vos armes et dites leurs "NON"!

Dit-il en soulevant son katana dans les airs,tentant d'encourager les défenseurs,avant toute bonne bataille,les combattants devaient être supporter pour se remonter le moral.Il espérait que ça fonctionne.
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Yoshe

URGENT !!!!!APPEL A TEMOINS

Citation:

A LA RECHERCHE DE TEMOINS SUITE A LA PRISE DE KOKURA.

VEUILLEZ ME CONTACTER AU PLUS VITE.

Yoshe, votre nouveau procureur.

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Keanu

Keanu et Hinowa vivaient depuis fort longtemps en ce clan. Discrets, pourtant toujours présents pour répondre à défendre ou bien sauver l'honneur de leur lieu de vie commune, ils oeuvraient selon leurs idéologies et coeurs.

Ils avaient vu bien de leurs amis et connaissances partir ailleurs, baisser les bras et abandonner pour des arguments assez étranges que futiles.

Que ce soit à la milice ou à la défense, ils étaient présents et c'était cela l'essentiel.

Ils avaient prit leur place sur la palissade. Ils avaient donc défendus comme il se devait et ce, sans jamais narguer, ni insulter l'ennemi.

Bien souvent, dans les combats, la plupart oublier d'être humbles et le respect entre guerriers que l'on soit allié ou ennemi.

Et tout le soucis était là en fait.

Il sourit machinalement en entendant les diverses réflexions. Main dans la main avec Hinowa, ils regardérent leur clan.

Certes, on pouvait facilement dénigrer son ennemi du haut de sa palissade et surtout quand ils prenaient la fuite ou tourner le dos.

Keanu sourit un peu dépité mais il n'était pas étonné du tout. Même s'il défendait son clan, il savait pertinament qu'il le faisait aux côtés de certains membres qui ne méritait pas du tout qu'on leur apporte cette aide.

Il prit sur lui et ne pensa qu'au bien du clan pour l'instant.

Il prit doucement Hinowa dans ses bras et l'embrassa tendrement. Ils étaient de repos depuis quelques jours. En s'avançant vers la palissade, ils y grimpérent. Pas d'armée en vue.

Il lui sourit en grand et lui chuchota:

Journée Hibernation pour nos koalas...
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Belsa

Belsa était restée à l'écart de tout ce tumulte. Elle avait regardé partir les ennemis avec une pointe de déception... c'était maintenant la deuxième fois qu'ils jouaient avec la patience des défenseurs qui depuis plus d'une semaine attendaient un combat qui ne venait pas... Elle espéra que tous ces défenseurs ne se décourageraient pas d'attendre.

Solitude, fatigue, elle était épuisée. En se présentant aux élections, elle ne s'attendait pas à devoir gérer cet état de crise pour son village or tout son temps et son énergie elle le passait à discuter avec des villageois venant de partout, les encourager et organiser une défense...

Perchée sur son rempart, elle regarda ces villageois. La jeune femme savait qu'elle donnerait sa vie pour son village pour Uchi.

Mais maintenant elle voulait être seule... plus tard elle reprendrait son visage bienveillant et rassurant. Mais en ce moment elle voulait être seule..

Alors elle fixa la direction de Hita et passa la nuit à attendre des étendards reconnaissables qui ne manqueraient pas de revenir..
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Keanu

[ Hibernation, pas tant que ça...]

Alors qu'ils étaient sur le point de profiter de leur journée de repos, bras dessus dessous, un léger tumulte se fit entendre. Apparemment, il fallait rester sur ses gardes. Même si les armées ennemies allaient et venaient pour surveiller, épier leur defénse, ils reviendraient en nombre suffisants pour faire tomber leur clan.

Keanu regarda tendrement Hinowa. Ils se serrérent les mains trés fort. Ils ne pouvaient pas ne pas faire attention à ce qui se déroulait. Ils se mirent donc en défense et reprirent leurs places sur les palissades.

La nuit fut courte, trés courte. L'ennemi avait tenté une révolte. Ils s'étaient plutôt bien débrouillés et les avaient repoussés. Maintenant que la lutte commençait, ils étaient prêt à les repousser tous les jours à venir.

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Night_hooks

Hooks se rua vers les remparts, les enemis étaient enfin de retour, et cette fois c'était deux armées, leurs fiers étendards flottant dans le vent au dessus des soldats otomos.

Le colosse ne contempla pas longtemps le spectacle, il cria au soldat Kianjin qui passait par la, l'ordre de réunir la lance et de l'amener sur les remparts, afin qu'ils puissent faire ce pour quoi ils étaient venu.

Les otomos feraient moins les fiers lorque les lames des défenseurs les jetterais a bas des remparts!
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Connais l'adversaire et surtout connais toi toi-même et tu seras invincible. Sun Tzu " L'art de la guerre "

Guyhom

[sur le rempart de nouveau]

Katana prêt, Guyhom attendait l'assaut inéluctable des ennemis. Défenseur de son village, de ces convictions et du kuni. Unis face à l'ennemi. peu lui importait d'où venait les défenseurs...ils étaient ses frères d'armes.

Fier d'être avec eux, il les saluait, leur donnait un peu de saké en réconfort, quelques paroles encourageantes et se tenait prêt.

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Onibaka

Ayant appris que les sbires d'Otomo étaient de retour, Onibaka se rendit sur une portion des remparts. De là haut, il découvrit, les deux troupes ennemies en marche...

Déçu, il se tourna vers Guyhom.

"Seulement deux armées ? Ces rats sont trop couards pour attaquer à moins d'être à 20 contre un! On va encore devoir patienter longtemps qu'ils vident leurs égouts pour rameuter du monde? Si ça continue à cette allure, je crois bien que je vais sortir les rosser d'importance pour retrouver enfin mes nuits de repos! Pas de temps à consacrer à leurs enfantillages de pleutres à faces de kappa "
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Cora

Les ennemis étaient revenus et cette fois en nombre.
Elle frissona, il faisait vraiment froid aujourd'hui. Elle regardait ses compagnons d'armes. Tous de braves gens prets à defendre leur village à nimporte quel prix. Regardant la poignée d'hommes sur les remparts face aux deux armées, elle se dit que c'était perdu d'avance. Mais elle était là et elle allait se battre quand même.

Belsa

Belsa, après avoir fait le tour des troupes, retourna sur les remparts.

Elle aperçut Guyhom, depuis son retour ils s'étaient à peine croisé et elle réalisait qu'elle avait été insupportable avec lui...

Elle s'approcha des Guyhom et Onibaka et leur sourit.

Alors prêt à nourrir nos Katanas avec le sang d'Otomo?

Elle regarda Guyhom, elle savait qu'il n'aimait pas les démonstrations d'affection en publique alors elle resta sur place et regarda les armées ennemies.
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Guyhom

Guyhom sourit à Oni, son mentor privé sur les bonnes manières avec les femmes...

Ma foi mon ami, ils font ce qu'ils peuvent. Parait que c'est pas leur genre la baston. Ils préfèrent envoyer de la racaille prendre d'assaut le sô avant pour leur ouvrir les portes. mais là...il semblerait que les renforts, nos amis, et les habitants aient prouvé leur attachement à Uchi.

Guyhom sourit...puis grimaça...

pas comme certains traitres....si je les choppe, je me les fais...mes carpes adoreraient manger leurs yeux...

Belsa arriva et de sa seule présence, le visage marqué de Guy s'éclaira..

tiens, te voilà toi...finis le boulot? tu viens pour un massage?

Guyhom sourit et décida que de toute manière, il s'en carrait l'oignon de montrer ses sentiments. Que tous sachent qu'au moins, l'amour et l'espoir était présent ici. Il l'embrassa tendrement avant de passer son bras sur ses épaules, contemplant avec elle les ennemis qui assiégeait la ville.

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Belsa

non j'ai encore à faire... mais tu m'as promis un massage... alors je prend une pause!

Elle sourit et se retourna pour embrasser Guyhom et le serrer fort contre elle. Elle s'était montrée froide et distante ces jours mais au fond d'elle-même, elle avait peur de le perdre ou de le faire souffrir!

Elle chuchota tout contre l'oreille de Guyhom :

je sais que c'est ni l'endroit ni le moment de le faire, mais quand tout ça sera terminé... accepterais-tu qu'on.. hum.. régularise notre situation..

Pourquoi lui dire ça maintenant? elle n'en avait aucune idée.. Elle le fixa et rougit.
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Yoshe

La journée se terminait, le soleil tombait peu à peu sur la mer. L'obscurité laissait apparaître les feux de camps repartis sur les bordures du village. Les troupes étaient prêtes, le silence régnait comme avant une immense tempête.

Elle se relève, s'époussette légèrement son hakama et prend la direction des remparts. Le regard sombre elle traverse le village, repensant à tout ce qu'il s'était passé ces derniers jours.

Les envahisseurs, les voleurs, les espions ... tous prêt à mettre Uchi en péril. Mais c'était ensemble que les villageois de Nakatsu et d'autres village d'Uchi avaient décidés de se serrer les coudes devant cette stupidité humaine qui avait traversé l'esprit des Otomiens.

Pour la belle cela serait son premier vrai combat. Elle y était entraînée, elle n'était pas forcément prête, mais elle était fière d'aider son Kuni.

Sa seule inquiétude, la réaction qu'elle aurait lorsque son katana goûterait la chair ... Comment réagir ... elle était jeune mais déterminée, voila ce qu'elle se répétait sans cesse.

Les remparts, enfin elle y était, regardant autour d'elle si elle apperçoit sa petite troupe pour les rejoindre.

Elle cherche Hooks dans la foule, mais ne le voit pas, trop de monde, trop de fumée puis il faut avancer et se mettre en place.
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Akeo

Akeo se tenait prêt. Comme beaucoup, il scrutait les troupes qui avançaient vers les murs de Nakatsu. Sa main serrait nerveusement le manche de son katana.

"Ne pas regarder les visages, ne pas réfléchir, ne pas penser, et apporter la mort froidement, comme on débite un cochon... Ne regarde pas les visages, ne pense pas..."

Ces phrases tournaient en boucle dans son esprit. Ne pas les voir comme des humains. L'oublier pour ne penser qu'à leurs armes venues se dresser entre le peuple d'Uchi et sa liberté.
Akeo jetait des coups d'oeils latéraux. Il était comme tous ses camarades de combat, de tous villages, mais de la même terre d'Uchi.
Attendre le signal de ceux d'en face pour se battre et pour défendre jusqu'au bout la dernière parcelle d'Uchi de ce coté-ci du détroit.

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Dayzo

Sur cette muraille, je ne suis qu'un paysan armé d'un bâton.
Non loin de là j'entends l'armée d'Otomo qui se prépare pour monter à l'assaut. A côté de moi ce sont mes frères qui patientent, regardant au loin la mort qui leur fait signe. L'air est frais, l'attente est insupportable... Je ne suis personne. Je n'ai pas de nom. Je n'ai pas de racine. Je suis orphelin abandonné à mon propre sort. Je l'attend aussi...
Je suis la force, le courage et la détermination. Je me bât pour une terre car je veux qu'elle soit mienne. Je me bât pour celle qui m'a tendu la main alors que n'étais rien. Je me bât pour faire exister encore cet univers que je suis devenu lorsqu'elle s'adresse à ma personne.

Je ne suis qu'un paysan sur la muraille armé d'un bâton...

A Fanfan...

Fanfan

Fanfan avait délaissé les bancs de l'université pour venir rejoindre avec sa lance les défenseurs sur les remparts. Ils avaient tous répondus: présents.
Les visages inconnus des premiers jours avaient maintenant un nom, car depuis quelques jours qu'ils étaient en ville, ils avaient rencontré pas mal de gens en gargote et c'était ces mêmes visages qu'elle retrouvait là aujourd'hui.

Un petit signe vers ses amis, la main sur le katana
Une dernière pensée pour Altahir: le revera t elle?

Elle était prête

Uryu

Uryu se tenait sur les remparts de son clan, fût t'il nouveau, c'était le sien à present.
Uryu se réjouissait de pouvoir sortir son Katana.
Il etait fin pret à les repousser !!
Sa p'tite soeur etait là, à ses cotés, bien qu'il préfaira qu'elle aille dans sa maison, il ne lui dit pas un mot... il savait qu'elle combatrait à ses cotés de toute façon...

Kiriki

Kiriki était jusqu'à présent demeurée à l'écart de toute polémique autant que de bataille. Elle avait observé et écouté en silence. Aujourd'hui, en réponse à l'appel de Fanfan, elle s'était levée, puis engagée... non sans être auparavant passé au marché se munir d'un simple bâton comme arme.

Elle souhaitait depuis le début que les envahisseurs se découragent, mais peine perdue, il fallait se battre.

En cette fin de journée, elle s'avance donc sur la muraille à la recherche des gens de son groupe. Elle avait choisi... elle voulait se tenir à leurs côtés.

Son regard scrutant les visages, elle reconnait d'abord le grand Hooks, bien armé, à la tête d'un groupe de Miyoshi, puis un peu plus loin, Fanfan, qui se tient bravement debout tout près d'Akeo. Elle se dirige lentement près d'eux en esquissant un triste sourire.
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Kiriki
Le véritable courage consiste à être courageux précisément quand on ne l'est pas.
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Hinowa

Hinowa ne se souvenait plus quand ça avait commencé... comment oui. Mais la fatigue se faisant sentir depuis qu'elle était monté sur les remparts avec son cher et tendre, elle ne comptait plus les heures... les jours...
Regardant keanu elle se sentit un peu plus forte. En lui elle puisait son courage. Toujours il était à ses côtés, jamais il ne l'avait laissé. Et tout deux avaient répondu à l'appel.
La jeune femme se rappela lorsque le village fut déserté, abandonné par une partie de ses villageois dont leurs amis les plus proche. Keanu et elle avait tenu à rester à Nakatsu. Ils n'avaient pas abandonné le village et ça n'était pas maintenant qu'ils allaient le faire. C'est justement le moment où il fallait être les plus fort et résister.

- Deux armées... il y en a deux maintenant...

Hinowa fronça les sourcils , s'avança sur les remparts en regardant en contrebas les deux armées ennemies et leva son bâton en criant.

- Nous sommes un peuple fier! Jamais nous ne vous remettrons les clés de la ville ! Nous nous battrons unis et forts !

Hinowa fit demi tour et vint se réfugier dans les bras de Keanu.

- Hein oui qu'on est fort ?

La jeune femme déglutit en l'espérant de toute son âme.

Akeo

Akeo tout à ses songes vit arriver Kiriki, absorbée et toute triste. Il se tourna vers elle et lui ouvrit amicalement ses bras pour l'embrasser.

Ca va aller, Kiriki... On retrouvera bientôt tes poupoules...

Il resta un long moment à observer son regard bleu emplis d'une certaine détresse. Il la connaissait assez, elle n'était que vie, et aujourd'hui, elle allait peut-être côtoyer la mort.
Lui qui pouvait parler des heures avant de réaliser que plus personne ne l'écoutait était en train de lui sourire benoitement, ne sachant trouver les mots.
Regards pour Fanfan qui était près d'eux, pour Dayzo, pour tous ceux de son village, puis de nouveau pour Kiriki.

On reviendra tous... Je l'ai promis à Altahir que l'on reviendrai tous en un seul morceau.

Sourires à Fanfan, à Kiriki.
Promesse sotte... Il le savait, mais chacun ferait son possible, il le savait aussi.

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Katsumoto

Ça y est...Les ennemis revenait...Une,deux...Ou est la troisième?Ou est Amateratsu?Ou est ce lâche a la tête de cette armée clanique?En retard?Hummm....Par ou viendrait-il?Par le sud,l'est ou le nord?Pas le temps de penser,d'abord défendre le rempart contre ces andouillettes d'Otomo.Il pris son grand arc et prépara une fleche.Personne n'avait le droit de toucher aux terres du daimyo Uchi.Il tendit la corde de son arc,avec sa flèche encocher et attendait le premier soldat venu qui sera a portée de tir. Ses soldats attendaient aux portes avec la milice,ils renforçaient la porte pour qu'elle tienne le plus longtemps possible.Il se rapprocha de guyhom et sa petite bande.

- Si l'un de vous est bon pour viser,qu'il prenne son arc car je doute qu'on atteigne quiconque avec nos katana du haut des remparts!Mais si je devais mourir au combat,je serai heureux de mourir pour le peuple de Nakatsu,mais je ne partirai pas dans l'autre monde avant d'avoir venger ces trahisons,ces attaques sournoises et digne des imbéciles qu'ils sont!

Il déposa un carquois complet de fleche près de ces derniers et se concentra,vider son esprit et faire confiance a son instinct,oublier ses inquiétudes et rugir tel un tigre,bannir ses craintes et montrer son courage.Méditation faite intérieurement,il était prêt,il banda a nouveau son arc et se mis a viser le porteur du nobori d'Otomo,quelques pas et ce dernier se prendra une flèche en plein dans la traché,ou peut être ailleurs,son oeil était précis mais pas autant que celui du faucon....
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Dayzo

Je n'ai pas sommeil, je ne suis pas fatigué. Tout autour de moi c'est le calme et mes pensées me travaillent sans cesse. Pourquoi suis-je la?

C'est mon premier voyage et ma première bataille. Peut-être sont-ils les derniers... Cette muraille devient comme une famille. Nous sommes tous frères et ceux qui nous guident nos pères et nos mères. Nous comptons sur eux et eux comptent sur nous.

Certains sont là pour la gloire. D'autre le sont pour une cause. Puis d'autre encore sont là par hasard, suivant leur destin... Ces derniers ont suivi une trace, une lumière entre la vie et la mort. Devenir quelqu'un au prix de ne plus être...

Pour ma part j'ai suivi Fanfan en compagnie d'un petit groupe et nous a réuni avec en tête Akeo. Je suis impressionné par ce personnage charismatique et fier. Je suis par là même rassuré, investi de bravoure. Son autorité me rend fort.[/b]

Belsa

Elle attendit un peu la réponse de Guyhom... mais les défenseurs arrivaient. Alors elle se détacha de la douce étreinte rassurante avant de faire face aux défenseurs réunis. Elle les observa, un sentiment de fierté de faire partie de ce village et de la province d'Uchi la submergea et c'est avec une voix émue qu'elle leur dit:

Il y a bien quelques années maintenant, alors que Nakatsu n'était qu'un petit village de pêcheur, mon frère était administrateur de Nakatsu, il s'appelait Kumako. De ce temps là, Uchi était traversé par des luttes internes et mon frère désespérait de constater cela... Il m'avait dit alors qu'un jour Otomo viendrait se battre contre nous mais qu'Uchi se laisserait prendre... Ce jour là, j’ai lu dans son regard la tristesse, je le savais aussi très malade. Je lui ai alors juré que jamais je ne laisserai pareil chose se produire et que malgré les tensions j'avais foi en Uchi, en ses habitants. Je lui ai promis de toujours me battre pour défendre cette province et Nakatsu... Il est mort quelques jours après.

Et aujourd'hui, quand je vous vois réuni je sais que je tiendrai ma promesse.

Elle leur sourit.

Nous sommes tous la réuni pour nous battre. Chacun se bat pour ses propres raisons mais nous avons tous en commun de savoir ce que nous défendons!
Quand je vois... des gens de tout Uchi réuni à Nakatsu, je vois de nouvelles amitiés se créer, une entraide et des liens forts et cela me rend fière !

Je sais que ce soir certains sont effrayés. Deux armées nous font faces... mais nous vaincrons! Car nous nous savons ce que nous défendons! Combien de guerrier d'Otomo savent pourquoi ils vont se battre? Bien peu... la plupart ne sont que des pions pour satisfaire un besoin de pouvoir des dirigeants.... Nous on sait ce qu'on défend! Et regardez-vous! Chaque jour de nouveaux défenseurs viennent grossir nos rangs! Chaque jour des personnes viennent défendre ce qu'ils sont!
Et observez ces remparts construits par nos ancêtres... ils ont connu tremblement de terre et ouragan mais ils sont toujours la!

Alors moi ce soir j'ai la certitude qu'Otomo va se casser les dents contre ces remparts! Et chaque soir, quand ils tenteront une nouvelle attaque, nous les repousserons!

Vont-ils même oser attaquer ce soir? Où vont-ils encore ne pas avoir le courage de nous affronter ! Chacun de vous est bien plus courageux que tout Otomo réuni!

Et je vous jure ici, que chaque jour de combat je serai devant, en première ligne avec mon arc et mon katana! Et chaque journée de repos je serai aussi la pour soigner nos blessés et nourrir les plus faibles!

Mais Nakatsu tiendra! Uchi tiendra! Nous combattons pour notre liberté !

La jeune femme observa une dernière fois les rangs formés puis pris son arc et se prépara au combat.
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Mimi23

Mimi arriva vers Belsa comme promis...
Elle devait se retrouver toutes les deux pour les acceuillir a leur maniere,
elle regarda Belsa, lui fit une bise..

Alors ma belle, tu est prete?

Elle lui sourit et elle savait que Belsa été prete, tout comme elle,
elle se mit en place et attendit qu'ils arrivent ou qu'ils se barre en courant encore une fois..^^
elle cherchait Trans du regard, et se demander ou il etait...

Transallian

Transallian arriva en courrant devant les remparts.

Toue essouflé il s'arreta pres des deux femmes.

GRRRRR encore en retard moi! j'ai ratté quoi?! ils sont deja partie?! peut etre un discourt du chef?!

Puis en se retournant vers mimi il sa sera fort dans ses bras,

Tu devrai etre derière toi tu sais....

Fanfan

Fanfan regardait les rangs sépaissir en haut du rempart faisant face aux 2 armées d'Otomo, qui sembalit encore si lointaine...

Elle croisa le regard de Kiri qu'Akéo réconfortai à sa manière.

Elle vit que Dayzo les regardait et senti qu'il cherchait lui aussi un peu de réconfort.
Elle l'encouragea

" C'est une première pour nous tous, tu sais et si tu veux mon katana, je te le cède et je prendrai ton baton. Qu'importe l'arme, c'est la volonté et la détermination qui nous feront vaincre et surtout notre esprit d'entraide et de solidarité" lui dit elle en saississant son bâton et en lui tendant son katana.

Puis elle lui chuchota en souriant: "Ne t"inquiète pas pour tes petits bras, pas trop musclés, dès qu'on est de retour à Miyoshi, je m'occupe de ton régime carné..."Puis elle ajouta:

"Reste derrière moi, je te protégerai le plus possible et surtout reste bien concentré et bats toi comme tu peux. On les fera reculer..."
Elle voulait se persuader que tout se passerai bien, ne pas se laisser envahir pas de sombres pensées...

Puis regardant à nouveau Kiri et Akéo

"Nous sommes prêts"

Mimi23

Mimi sourit en voyant Trans arriver, elle le regarde puis lui sourit et va se blotir dans ses bras...

Euh non pas derriere...devant comme j'avais dit^^

Elle l'embrasse puis lui sourit, et se dit qu'il été temps de se remettre en place...prete a bondir...^^

Quelqu'un a penser au saké??
j'ai soiffff c'est juste pour etre bien en forme hin^^

Mimi evita le regard de Trans quelques instant et sourit...

Transallian

Tran sourit a mimi.

Toujours le saké hein! tu t'arretera jamais!
Mais tu as de la chance, si on gagne tu en aura du saké! je remplirai la reserve pour feter ca!

Il sera une nouvelle fois mimi et belsa dans ses bras...

Bon courage toutes les deux!

Il se mit ensuite devant mimi, etant plus tranquille la sachant derière lui en securité, puis regardat au loin cherchant l'enemi du regard...

Night_hooks

[Sur les remparts]

"Qu'ils viennent..." songea Hooks.

Il était au beau milieur des remparts, a la tête de sa lance. Ses yeux couleurs gris acier fixaient les enemis en mouvements. La poignée de son katana dépassait de ses larges épaules. Le colosse regarda autour de lui, inquiet pour Yoshe, la cherchant du regard. Il dominait les autres d'une bonne tête mais le nombre de défenseurs était tel qu'il ne parvint pas a la repérer.

Hooks reporta son attention sur les enemis, pressé d'en découdre. Ils étaient nombreux certes, mais les défenseurs étaient determinés et avaient l'avantage d'etre postés sur de hauts remparts.

"Qu'ils viennent..." répéta t'il, une lueur meutrière dans le regard
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Connais l'adversaire et surtout connais toi toi-même et tu seras invincible. Sun Tzu " L'art de la guerre "

Mimi23

Mimi le regarda et lui dit...

oui bonne chance a toi aussi...et bonne chance a vous tous...

Mimi etait prete, elle vit Trans se mettre devant elle,
elle s'eloigna de lui et se mit devant un peu plus loin...sans rien dire...

Dayzo

Dayzo regarde tout autour de lui, ses frères, ses amis, ses maîtres... Puis regarde au loin l'ennemi:

Venez bande de chien... Venez qu'on vous crève et qu'on en finisse...

Dayzo s'en retourne auprès de Fanfan:

Garde ton Katana, il te seras plus utile... Mon bâton me suffit et tu as raison, seule la détermination compte... Ne t'en fais as pour moi, tout ira bien...

Puis Dayzo rajouta:

Puis tu sais ce que je t'ai dis... Je met les premières baffes et toi tu tranche les têtes... Yek Yek Yek!!!

A tous mes frères et mes soeurs de la muraille... Du saké pour trinquer ensemble à la volonté, à la détermination, au courage et à l'amour...[/b]

Akeo

Akeo souriait en écoutant Dayzo. Qu'il aimait son enthousiasme.

Si vous cherchez une troisième lame pour le coup de pied aux fesses, je suis là, hein!

Coup d'oeil par dessus les remparts. Une nouvelle fois l'armée d'Otomo battait le replis. Sourire amusé par ces brailleurs qui excellaient plus dans le demi-tour que dans le combat.

Ils s'en vont ! Dayzo, j'aime pas des masses l'alcool, mais je prendrais avec plaisir un bol de ton saké pour fêter ça !

Sourires amusés d'Akeo et plaisir de relâcher la pression quelques heures.

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Belsa

Soupire de la jeune femme!

Bande de lâche!!!

combien de temps ce petit jeu allait encore durer? Elle prit un cailloux entre ses mains et le lança par dessus les remparts.

Un chien a plus de courage que vous!

Elle tourna les talons et retourna au Sô... il allait devoir donner les ordres pour la journée.
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Night_hooks

"C'est... décevant, il n'y a rien d'autre a dire! Ces couards devaient compter sur la révolte d'hier pour pouvoir entrer tranquillement aujourd'hui! Mais regardez les! Ils fuient! Voila leur seul talents! Ils n'ont eu que des victoires faciles jusqu'ici et a la première difficulté ils s'en vont!"

Hooks était furieux contre cette bande de pleutres.Ils étaient presques deux fois plus nombreux qu'eux et ils s'en allaient la queue entre les jambes, leurs étendards pliés en signe de couardise.
En secouant la tête d'un air accablé, Hooks se tourna vers la lance.

Rompez, la première tournée est pour moi...
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Connais l'adversaire et surtout connais toi toi-même et tu seras invincible. Sun Tzu " L'art de la guerre "

Keanu

A nouveau le même dilem. Ils viennent, ils titillent et ils repartent. Keanu s'en moque. Ils sont dans les bras l'un de l'autre, sur les palissades et s'embrassent longuement.

Ils regardent autour d'eux les autres du clan. Ils ont envie de leur dire que seule la patience aurait raison de tout ça. Il n'y avait pas de raison qu'une telle solidarité ne puisse pas vaincre.

Il y avait eu quelques échanges pour repousser la révolte mais rien d'autre.
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Dayzo

Dayzo s'impatiente... Tourne en rond sur la muraille. Tantôt sourit a ses frères et tantôt grimace les armées d'Otomo...

Dayzo se retourne vers Akeo:

Une troisième lame ne serait pas de refus si tu es assez habile pour leur couper leur reste de dignité qui leur sert de relique entre les jambes...

Akeo

Akeo sourit à Dayzo en regardant les oriflammes d'Otomo se diriger vers Kokura.

Habile et surtout précis, oui. Je vais peut-être y aller au bistouri plutôt qu'au katana, car il ne doit pas y avoir grand chose qui doit dépasser dans cette zone là.

Sourires pour ceux de son village, puis pour les autres défenseurs de la ville. Otomo souhaitait annexer, mais annexer sans risquer la vie de ses guerriers.
Une chance pour Uchi. Le courage et l'honneur avaient choisir leur camp. Celui des défenseurs de Nakatsu.

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Guyhom

[ milieu de l'après midi, rempart de Nakatsu...]

Interloqué par la demande de Belsa, mais au fond de lui son coeur faisait des bonds partout...comme ça au moins, cela serait plus difficile pour les ennemis de le toucher. Il allait répondre mais les ennemis étaient là...Belsa se détacha et tous, tendus se préparèrent au choc...des gens qu'ils connaissaient depuis longtemps, des nouvelles rencontres...Il vit Katsumoto mettre à disposition de son groupe un arc et des flèches...il sourit et le prit sans un mot. Sachant tirer depuis longtemps, il n'eut aucune difficulté de se rappeler comment faire et ses réflexes revinrent...la longue pratique de ses années folles de jeunesse avait rendu Guyhom plus dangereux que certains le pensaient...

Prêt à tirer...sur...des lapins!

Il baissa l'arc...les deux armées qui selon les dirigeants d'otomo sont toutes composées de guerriers armés de katana reculent...Guyhom ricana...leur daimyo devrait se taire parfois...il leur adressa un geste grossier et d'une voix moqueuse accompagna leur retraite:

ALORS MES CHERIES, ON A PEUR D'UNE BANDE DE PAYSANS MAL VÊTUS, AFFAMES ET ARMEES DE BÂTONS?

BEN MES COCOTTES, ON PREFERE MARCHER PLUTÔT QUE DE SE BATTRE?

VOUS N'ÊTES QU'UNE BANDE DE LÂCHES, DE BALTRINGUES, DE BOUFFONS!

VOUS ÊTES PIRES QUE DES LAPINS, LA PREUVE VOUS VOUS TERREZ EN SECURITE ET VOUS COURREZ PLUS VITE QU'EUX!

REVENEZ RACAILLES! REVENEZ VOUS BATTRE! MONTREZ QUE VOUS EN AVEZ DANS LE FROC!

Peine perdue...enfin bon, au moins, il avait pu voir que la souillure d'uchi, darflex était parti dans leurs bagages. le sale traitre avait montré son vrai visage tout comme ses compagnons. Jamais ils ne pourront plus revenir en Uchi. Guyhom s'en chargerait lui même...

Il prit l'arc, le carquois et regarda Katsumoto:

Je prends. Je vais m'entrainer un peu...un pti concours? j'offre le saké.

Guyhom sourit et repartit chez lui. se reposer et s'entrainer. Sur le chemin, il repensa à Belsa...officialiser leur relation...d'accord mais comment?

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Dayzo

Dayzo regarde Guyhom émût: Laisse tomber mon frère, ce ne sont que des Lâches. Repos pour aujourd'hui et gardons la tête froide et le coeur chaud car ce n'est pas fini certainement. Pour aujourd'hui il n'y a rien d'autre à faire que de communier pour notre solidarité, notre fierté et notre courage. C'est un honneur que d'être auprès de vous tous...

Dayzo tourne le dos à ces fuyards et va à la pêche, sa passion et son humble ressource...

Guyhom

Guyhom rit...oui mais ça défoule! l'attente ça use, alors autant se laisser aller un peu pour évacuer la pression.

Et puis l'honneur est partagé. C'est Nakatsu et Uchi qui vous seront redevables. J'espère venir chez vous un jour.

Guyhom s'inclina devant les combattants de miyoshi, admiratif de leur courage et s'en alla voir si il pouvait battre katsumoto à l'arc.

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Akeo

Akeo souriait en écoutant la malice des propos de Dayzo. Il regardait ceux de sa lance, des miyoshiens, des Nakatsuuu... enfin, des habitants de Nakatsu, quoi

. Il aimait ce mélange, ce rassemblement des deux îles d'Uchi, un rassemblement que l'on retrouvait jusque dans les corps d'arme qui défendaient la ville.

Bonne pêche, Dayzo. Nous, nous restons ici, avec d'autres, pour défendre.

Guyhom, vous et Belsa serez les bienvenus chez nous quand vous voudrez venir nous voir. Vous et tout ceux de Nakatsu quand nous aurons libéré cette partie d'Uchi. J'espère juste que vous pourrez le faire en d'autres circonstances.

Akeo fit un signe amical à ceux en compagnie desquels il allait monter la garde. Il sortit un manuscrit de son sac et profita des derniers rayons de soleil pour étudier un manuscrit sur l'art de l'estampe.

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Fanfan

La tension était retombée. L'ennemi s'était momentanement replié.

"Tu as raison, Dayzo, ce n'est que partie remise; ils reviendront sans doute encore plus nombreux, mais nous serons encore là... En attendant, bonne pêche à toi et renseigne toi auprès des pêcheurs locaux avant de poser ta canne, ils doivent connaitre les coins poissonneux..."

Puis elle se tourna vers Kiri

"Tu vois, ma belle, tes petits muscles les ont fait fuir...En attendant, on se boit ce petit saké que Guyhom nous propose si gentillement. On ne refuse jamais un peu de potion magique, nous, hein!" ajouta t elle malicieusement

Elle vit Sakitoi et Barto, comme de nombreux miyoshiens qui avaient tout quitter parfois même ceux qu'ils aimaient pour venir aider leurs concitoyens. Elle pensait à tous ceux qui étaient restés là bas et qui devaient se faire du soucis pour eux.

Keanu

Quartier libre pour aujourd'hui. Keanu regarda tendrement Hinowa. Il l'enlaça tendrement dans ses bras. Moment savoureux et préféré des deux koalas. L'hibernation était de retour pour eux deux. Keanu l'entraina par la main jusqu'à leur bicoque,leur antre secréte.

A la recherche de la chaleur, Keanu prépara un thé bien chaud et vint l'accueillir dans ses bras loin de tout ce tumulte guerrier. Il les recouvrit d'une chaude couverture. Le temps passa et petit à petit, bien installés à l'extérieur sur la petite terrasse qui donnait vu sur le lac avec un soleil qui réchauffait un peu, Keanu prit conscience de la chance qu'il avait.

En effet, Keanu avait fait la connaissance de Hinowa, voilà 8 mois et 13 jours.
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Katsumoto

Katsumoto afficha un grand sourire,encore une fois Otomo fuyait.

- Ils veulent nous donner une leçons d'honneur quand nous voulons leurs en donner une mais regarder les fuirent devant la puissance réuni d'un peuple qui a a cœur ses principes et non pas l'argent!

Il se tourna ensuite vers guyhom qui,amusé insulta l'armée d'Otomo tout en lui proposant une épreuve a l'arc.Il banda son arc et regarda Guyhom en souriant.

- Quelle est la cible?
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Yoshe

Encore une fuite, décidément ils avaient l'art et la manière de prendre leurs jambes à leurs cou.

Elle regarde au loin la poussière qui se soulève à la fuite des armées en secouant légèrement la tête.
Il faudrait encore patienter avant un affrontement.

Certaines troupes commençaient à reprendre le chemin du village en descendant les remparts, mais Yoshe reste la, priant les kamis de veiller sur sa famille s'il devait lui arriver malheur aussi loin de son village.

Puis elle pense à des choses meilleures comme la forêt d'Iwakuni qui rejoint Miyoshi, ainsi que son moulin qui doit être remplit de poussière depuis le temps qu'elle n'y a pas travaillé.

Un léger sourire se dessine alors sur son visage fin, elle voudrait être un oiseau pour pouvoir rentrer la journée et saluer sa famille, ses amis qui lui manquent puis revenir pour la garde aussi vite qu'elle serait partie.
Mais cela était impossible, elle les reverrait un jour, mais il faudrait encore attendre que les choses s'arrangent.

S'adossant aux remparts une jambe contre celui ci, elle regarde autour d'elle ... et attend.
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Kiriki

Citation:

"Tu vois, ma belle, tes petits muscles les ont fait fuir...En attendant, on se boit ce petit saké que Guyhom nous propose si gentillement. On ne refuse jamais un peu de potion magique, nous, hein!" ajouta t elle malicieusement

Kiriki regarde Fanfan et lui sourit. Arigato Fanfan chan. Ta présence ici et celle d'Akeo me sont d'un grand réconfort ...

Elle tend ses petites mains un peu gelées et prend un bol de saké chaud. Le tenant dans ses paumes, elle se penche et met pratiquement son nez dans le bol !

Ohh que cette chaleur est réconfortante dit-elle, le nez un peu humide.

Elle jette un coup d'oeil à Akeo qui semble absorbé par une lecture et fait un petit signe à Dayzo qui quitte les remparts pour aller pêcher.
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Kiriki
Le véritable courage consiste à être courageux précisément quand on ne l'est pas.
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Guyhom

- Quelle est la cible?

Et bien...j'aurais dit la tête de Darflex...mais j'ai appris qu'il n'en avait pas. donc je te propose une cible ronde, d'entrainement. à moins que tu ais quelque chose de mieux?

j'avoue que je suis un peu rouillé...et puis peut être qu'on pourrait inviter quelques autres participants.

Guyhom attendit la réponse de Katsumoto, se demandant si un concours d'archer ne serait pas une mauvaise chose pour le moral.

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Dayzo

Dayzo regarde Guyhom et Katsumoto amusait. Il observe leur arc comme un enfant, une coupe de saké à la main... Que c'est beau ce dit-il... et leur dit:

Je veux bien essayer le tir à l'arc, car pour l'instant les seules cibles possibles sont les fesses de cette bande de dégonflés...

Pt'etre même qu'avec la chance du débutant, je vais vous mettre une raclé...

Aller 10 points par postérieur ennemis...

Dayzo est ravi d'être encore là et de pouvoir plaisanter auprès de ces valeureux hommes et femmes... Dayzo tapote l'épaule de Guyhom et Katsumoto, lance un dernier regard vers Akeo en levant sa tasse de saké et répond au signe de Kiriki en souriant...

Cette fois Dayzo s'en va a sa pêche et retrouver un peu de sérénité...

Belsa

Belsa se retourna et vit les jarres débouchées et le saké couler à flot ainsi que des concours d'arc débuter. Elle souriait car malgré la guerre de nouvelles amitiés étaient nées. Elle s'apprêtait à rejoindre les hommes pour montrer que malgré ses petits bras, elle savait viser juste.

C'est à ce moment là qu'un Cormoran de malheurs venu directement de Nagasaki se posa sur son épaule.

La lettre annonçait rien de bon et troubla la jeune femme. Comment allier, devoir, fidélité et croyance? C'est ce que lui rappelait Mekong dans cette lettre qu'elle aurait préféré ne jamais recevoir.

Elle changea de chemin et décida d'aller marcher un peu..
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Akeo

Akeo leva les yeux vers Kiriki quand il l'entendit parler à Fanfan. Il lui adressa un sourire ému qui filtra probablement sous sa carapace du moment.
Son regard partit ensuite vers Dayzo qui les quittait, non sans leur faire profiter de sa jovialité.
Muré chez lui avant le conflit, tout à ses études, il n'avait jamais rencontré cet homme débordant de vie à Miyoshi, mais il fallait bien reconnaître que c'était un plaisir de le côtoyer.
Regard pour Belsa qui semblait déstabilisée à la lecture d'un courrier. Probablement une nouvelle tentative de déstabilisation de la part d'Otomo. Mais il apprenait à connaître peu à peu la sômin de Nakatsu, et connaissait sa force de conviction.
Akeo leva le bol près de lui en direction de Fanfan, Kiriki et Dayzo, puis il jeta un coup d'oeil par dessus les remparts. Il était de garde, il ne l'oubliait pas.

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Night_hooks

Le lieutenant Hooks, posté sur les remparts, contemplait l'armée enemi avec un rictus amusé. Ils étaient finalement revenu, encore moins nombreux qu'avant, qu'esperaient t'ils? Une seule armée était venu.

Une pensée en entrainant une autre, Hooks se demandait ce que cela pouvait cacher. Les manoeuvres des otomos étaient pour le moins surprenantes a vrai dire. C'était troublant.

Un haussement d'épaule pour toute réponse, Hooks donna l'ordre a sa lance de se tenir prête au combat.
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Guyhom

Alerté, Guyhom se rendit sur les remparts, avec son groupe. Tous prêts à en découdre. Il regarda la pauvre armée en face...il sourit amusé des manoeuvres ennemies...se rendaient ils compte un jour qu'ils sont perdus? pas évident au vu de leur propagande et discours.

Il regarda tous les défenseurs autour de lui, sourit amicalement à ceux qu'ils connaissaient, puis se reconcentra. L'arc prêt, le carquois à porté de main. Cette fois, les cibles étaient vivantes...un peu de piquant dans son concours avec Katsumoto.

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Dayzo

Dayzo, des l'appel de Fanfan, parti du lac pour se joindre aux défenseurs des remparts... L'ennemi était revenu. Il serra son bâton fermement, scruta l'horizon afin d'apercevoir les oriflammes des Otomos...

Enfin ils sont revenus... Alors les filles, on vient contempler de vrais hommes!... Aller! Courage mes Louloutes, nous sommes là!!!...

Aller ne soyez pas timide quoi! Venez!

Night_hooks

Hooks se permit un sourire, écoutant les plaisanteries des défenseurs qui raillaient leurs enemis. Le colosse marchait sur les remparts, tentant d'évaluer l'ampleur des forces enemies. A vrai dire il était déçu. C'était a se demander s'ils convoitaient rééllement Nakatsu. Des deux armées présente il y a quelques jours, il n'en restait qu'une.

Il salua les défenseurs présent sur les remparts et continua sa ronde, perdu dans ses pensées, tentant de se représenter la bataille a venir... si elle avait bien lieu

Bon bon bon... vont ils se battre cette fois?
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Katsumoto

Voyant que les troupes revenaient a nouveau,katsumoto banda son arc et commença a viser.

- Le ou la première qui touche le porteur d'etendart de leur armée fait 3 points,en 3 flèches!
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Akeo

Akeo se présenta à son tour sur les remparts. Le katana battait son flanc. Comme beaucoup d'autres, il scrutait le bas du mur. Quelques étendards, rien de bien méchant, tandis que sur ses côtés grossissaient à chaque instant les rangs d'Uchi.

Il salua amicalement Dayzo et Guyhom qui étaient déjà présents, souriant une nouvelle fois aux propos de Dayzo, puis il fit un signe rapide à d'autres.

Il se mit en place. Les récentes provocations, les récents courriers qu'on avait pu lui montrer rendraient les choses plus faciles cette fois.

Aucun doute, défendre cette terre coûte que coûte.

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Etsumii

Etsumii arriva sur les remparts et entendit Dayzo crier aux ennemis :

Citation:

Alors les filles, on vient contempler de vrais hommes!... Aller! Courage mes Louloutes, nous sommes là!!!...Aller ne soyez pas timide quoi! Venez!

Elle s’adressa à lui en riant :Je suis là moi… Où puis-je trouver les « vrais » hommes à contempler ?

Elle lui sourit, salua les autres défenseurs puis s’éloigna des Miyoshiens et s’isola.
D’où elle était, elle apercevait la mer ; elle laissa son regard voguer sur les eaux, se demandant quand tout ceci serait fini, quand elle pourrait reprendre le bateau pour retrouver son île et son village…

Dayzo

Dayzo se retourna face a Etsumii et répondit: Mais regarde tout autour de toi voyons... Ne sommes nous pas tous magnifique?

Dayzo s'inclina tout en riant... On est beau, on y peut rien c'est comme ca... On l'a pas choisi! Les Otomos sont pas beau eux, pas de chance pour eux, c'est la vie!!!

Etsumii

Avant de s'éloigner:

Oui, je sais: eux, ce sont des "vilains-méchants-pas-beaux", lui répondit-elle en souriant. C'est comme ça que je les reconnais en gargote, ajouta-t-elle en clignant d'un oeil.Mais, je cherche, je cherche, je ne vois pas les "vrais" hommes... Ou plutôt, j'attends de voir en pleine action... =)

Fanfan

Fanfan arriva à son tour sur le rempart. Elle avait prévenu sa lance, mais avait un peu flané en gargote avant de venir. Elle aimait y rencontrer les gens.
Alors qu'elle se plaçait, elle vit les visages connus du départ, et d'autres qu'elle ne connaiisait pas encore

"Konni à tous...Kiri arrive...Barto,aussi...il va pas tarder lui non plus..."

Puis s'adressant à Dayzo dont l'enthousiasme faisait plaisir à voir

"Toujours pas envie de te servir de mon katana? Il est tout neuf, tu sais, il n'a pas encore servi..."ajouta t elle en l'enlevant de son fourreau

Puis voyant Etsu un peu perdue sur ce rempart

" Tu vois, c'est là qu'on les trouve les hommes...Pas en gargote...On va leur montrer ce que valent les Uchiens à ces Otomiens, hein!..." lui dit elle en lui décrochant un clin d'oeil.

Belsa

Belsa arriva, comme chaque soir maintenant, sur les remparts.

Je devrai y installer ma maison.

Elle méditait encore sur certains courriers reçu resté sans réponse de sa part... méritait-il une réponse d'ailleurs? Quand elle entendit :

Mais, je cherche, je cherche, je ne vois pas les "vrais" hommes... Ou plutôt, j'attends de voir en pleine action...

Elle sourit! Malgré le stress et la fatigue la bonne humeur régnait toujours par ici et la jeune femme y lisait un bon signe.

Vaste sujet les hommes... ma mère disait toujours : dans une famille l'homme c'est l'empereur et la femme le shogun... or c'est le shogun qui au final dirige l'Etat tout en laissant croire que c'est l'Empereur qui a tous les pouvoirs...

Elle rigola, prit son arc et attendit une éventuelle attaque.
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Dayzo

Dayzo aperçu Fanfan qui arrivait en toute hâte mais un peu en retard...

Marraine, j'ai failli vous attendre!!!

A la proposition de prendre le Katana de Fanfan, Dayzo répond: Honorable Marraine Fanfan-san je ne puis accepter ce Katana car de plus vous le portez très bien. En ce qui me concerne mon bâton est à la hauteur de mes convictions. Voyez-vous il y a certains hommes pour qui le Katana compense ce qu'ils ne pourront jamais avoir. En ce qui me concerne je me sens très bien de ce côté là...

Dayzo s'incline respectueusement face à Fanfan...

Fanfan

Dayzo avait l'art de détendre l'atmosphère.

Elle ne put s'empêcher de rire.

"vraiment?...bon, bon...je n'insiste plus"

Puis voyant Belsa arriver

"Konni Belsa. On vient gouter au saké du rempart?" ajouta t elle malicieusement

Puis son regard se dirigea à nouveau avec détermination en contre bas.

"Qu'avaient ils décidé? un pas en avant..ou un pas en arrière? Qu'importe, ila allaient pas être déçus...On les attendait de pied ferme...du moins encore à cette heure...Barto n'avait pas encore répandu son saké frelaté" songeait Fanfan , fière de se trouver de ce côté du rempart, avec des gens qui savaient encore ce que les mots honneur et solidarité voulaient dire.

Uryu

Uryu arriva sur les remparts avec sa soeur Airi et son amour Setsuna, à la demande de son ami Guy.

Bon, j'espere couper une ou deux tetes cette fois ci...
A moins qu'ils en ont pas assez dans le Hakama pour combattre avec une armée contre des lances....

Dayzo

"Du haut des remparts"

La nuit a été fraiche. Toujours cette lancinante attente sans que rien ne se passe. Dayzo fait face à cette nuit trop calme entouré par ses compagnons d'armes...

Il observe ces beaux guerriers avec leur kimono et leurs double sabre, leur armure... Quelle élégance! Avec leur belle manière et leur savoir-être en société. Il se regarde à lui avec son bâton et son humble hakama sale et déchiré, pour autant il n'a pas honte mais parfois les envies...

Avec réserve et timidité, Dayzo croise le regard D'Akeo. Cette homme l'impressionne de part son charisme. Il est une icône pour lui, une légende aussi. Pourtant il y en a plein d'autre autour de lui mais c'est le seul qui attise avec perfection sa confiance...

Tout près se trouve Fanfan. Dayzo ne la lâche pas, faisant preuve de toute son attention envers elle. Il la regarde tendrement. Il n'a peur de rien sauf de la perdre... Cette femme qui l'a recueilli à Miyoshi le touche profondément. Elle est son guide...

Bartoyoru

Konnichi wa tout le monde !! alors quelles sont les nouvelles de ces lâches ?

Bartoyoru se dirigea vers fanfan, et salua les autres en passant ...

Il tendit un petit paquet à son amie, et sortit sa pipe d'écume de sa poche

" j'ai pensé à toi fanfan, j'ai ramener quelques champignons de notre jolie forêt, tu sais ce qu'on pourrait en faire ...! J'ai aussi un peu de saké dans ma gourde pour ceux qui ont un peu froid , ça réchauffe !!"

en regardant sous les remparts il vit l'armée d'otomo qui patientait

" dites donc ils attendraient pas une invitation des fois ? quelqu'un à penser à faire des cartons d'invitation ? parce que ces otomos ont l'air timides, ils vont jamais vouloir entrer .."

Bartolan sourit en tirant quelques bouffées sur sa pipe ...
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Ikichi

Le campement était enfin monté à bonne distance des remparts, Ikichi observait ceux-ci, il y appercevait bon nombre de silhouette, certains semblaient excité et gigotaient dans tout les sens ...

Hum ... Sa grouille sur les remparts ...

Il continua son observation tandis qu'un homme à cheval s'approchait de lui, lorsqu'il fut tout près, il lui tendit un message, Ikichi l'ouvrit et lu, il leva la tête ...

Un message du Daimyo pour Nakatsu ...

Il appella un de ses hommes et lui ordonna de placarder le message sur la porte de la ville. L'homme prit une flèche et enroula le message autour, il s'avança vers la porte, bandant son arc, à une distance ou il était sur de ne pas la rater, il décocha sa flèche qui quelques secondes plus tard se planter dans la porte de la ville, il retourna ensuite au campement ...

Ikichi reprit son observation des remparts ...

Lorsque les habitants ouvriraient le message, il pourrait lire celà :

Citation:

Du blocus maritime...

Ô toi peuple d'Otomo no Kuni, futurs frères et soeurs d'Otomo, ainsi qu'à toutes les personnes présentes sur l'île de Kyushu et particulièrement à Nakatsu,

Je tiens à vous informer de la mise en place d'un blocus maritime de la ville de Nakatsu par notre flotte. Tout navire battant pavillon du Kuni d'Uchi, ou étant manoeuvré par des ressortissants d'Uchi ou transportant des ressortissant d'Uchi, qui tenterait de rallier le port de Nakatsu sera attaqué et coulé sans sommation.

J'ai également appris que le Sinner_2 qui fut coulé par nos navires tandis qu'ils tentait de forcer notre blocus, était destiné à récupérer les membres du Conseil d'Uchi et à les ramener sur l'île d'Honshu. Cette tentative de "fuite" par ces honorables conseillers me surprend un peu, étant donné leurs discours poussant à défendre et à sacrifier jusqu'au dernier homme.

Quoiqu'il en soit, dès lors que le Kuni d'Uchi nous aura rendu la ville de Nakatsu, le blocus maritime cessera instantanément et tous les navires uchiens seront libres de naviguer à leur convenance.

1458年10月30日
Akitsu no Akihiko, Daimyo d'Otomo

Merci d'afficher sa à la vue de tous

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Onibaka

Eclatant de rire, à la lecture du torchon couvert de fautes grossières (décidément ces otomiteux ne respectaient rien pas même la langue de leur ancêtres) qu'on leur avait fait parvenir, Onibaka se pencha par dessus les remparts.

"Rendre Nakatsu ? Vraiment ? Et à qui ? A ton armée de majorettes otomiteuses qui ne sait que faire de jolies manoeuvres et lever des nuages de poussière, chère cheftaine de revue ? Cette demande en plus d'être ridicule est limite offensante, on pourrait croire que les gens d'Uchi ont la même absence de courage que celle affichée par Otomo. Enfin pour ce qui est des frères et des soeurs, nous en avons à revendre pas besoin de vos marchandises importées, garde ta camelote. "

Mielleux, Onibaka ajoute:

"Approchez si vous êtes plus que de pauvres pantins et nous vous ferons rendre gorge déjà, si vous désirez un acompte! Sinon retournez dans votre "otomo" et essayez de trouver un homme ou deux , des vrais hein, pas de la danseuse emplumée comme ce ramassis qui s'étale sous nos yeux!"

Ayant donné le fond de sa pensée, Onibaka reprit sa ronde
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Akeo

Akeo regardait l'affiche, la mine un peu sombre... Thaï et sa moussaillonne qui avaient transporté ceux de Miyoshi ici reposaient désormais au fond des eaux.

Uchi n'a pas à leur "rendre" Nakatsu... Nakatsu, pas plus que Kokura ou que Hita n'ont jamais fait partie d'Otomo.
Et Uchi ne leur "donnera" pas non plus Nakatsu, parce que Uchi, c'est nous tous, rassemblés sur ces remparts.

Nous aurons une pensée pour Thaï et sa moussaillonne, ce soir.
Y'a-t-il un religieux ou une religieuse ici pour organiser une cérémonie de recueillement en leur mémoire ?
Ils ont été, parait-il, coulés alors qu'ils avaient accepté de faire demi-tour, ce qui en dit long sur la barbarie de ceux qui sont au bas de nos murailles.
Ayons une pensée pour eux, qui sont morts sur l'autel des ambitions carnassières d'Otomo.
Et surtout, préparons-nous au combat

Akeo regardait tous les défenseurs. Lui qui était plus habitué à jouter avec l'ennemi qu'à s'adresser à tout un groupe, dont beaucoup qu'il ne connaissait pas, les regardait.
Tous prêts, tous valeureux, quelques soient leurs origines sociales, quelques soient leurs villages.

Nous sommes tous cloués ici, ne les laissons pas faire, battons-nous jusqu'au dernier.
Pour notre Province, pour nos frères de Nakatsu, de Kokura, d'Hita, pour notre liberté.

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Onibaka

Oh crois moi Akéo, je me battrai jusqu'au dernier de leurs soldats. J'attends juste d'en voir un ...
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Night_hooks

Le lieutenant Hooks, exaspéré par le message, arracha un arc des mains d'un de ses hommes, celui ci lui tendit precipitemment une flèche. Il avait prit le temps d'écrire une réponse, elle ne reflétait que sa pensée mais il avait prit soin de la lire a haute voix pour les défenseurs présents sur les remparts.

Le colosse banda son arc au risque de rompre la corde, et lacha sa flèche qui alla se planter dans un arbre près du campement de l'armée enemie.

Citation:

"Konnichi wa très cher enemi,

Le message que vous nous avez fait passer est très clair et témoigne de votre couardise. Vous tentez de nous faire passer pour des lâches pour masquer votre propre lacheté. Kokura et Hita ont été prises, vous n'en avez tiré que peu d'honneur la victoire était facile. A la première difficulté vous fuyez, je ne compte plus le nombre de fois où vos armées se sont pointés ici pour repartir d'où elles étaient venues.

Nous sommes impressionnés par votre tenacité. C'est ironique bien entendu vous l'aurez compris. Envoyer des fauteurs de trouble pour formenter une révolte est une représentation exacte de ce que vous avez dans le hakama... RIEN! Battez vous un peu, au lieu de faire des allers retour pour rien!

Je ne peux parler au nom des défenseurs, mais moi au moins je vous attend de pied ferme, et je ne suis pas le seul! Envoyez vos femmes elles sont certainement plus de courage que vous!

Au plaisir cher enemi

Avec un hochement de tête satisfait, Hooks rendit son arc au soldat.
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Connais l'adversaire et surtout connais toi toi-même et tu seras invincible. Sun Tzu " L'art de la guerre "

Fanfan

Fanfan reprit les dernières paroles d'Akéo

"Pour notre liberté!" cria t elle

Elle était écoeurée comme tous ici,par ce qu'elle venait de lire, mais elle n'avait pas peur de mourir. Elle savait que le combat été imminent cette fois...si l'ennemi se décidait...mais elle était prête et malgré l'éloignement et leur isolement, elle savait qu'ils étaient tous unis et là pour une même cause : leur liberté et leur légitimité

Puis elle ajouta:

"Ils n'arriveront pas à altérer notre confiance, nous resisterons et nous vaincrons. Nous n'avons pas besoin de l'écrire, nous le crions haut et fort. Vous nous trouverez tous les jours en haut de ce rempart et toujours plus nombreux. Quand je pense, qu'on essaie de nous faire passer pour des colons...Nous ...des vrais Uchiens...On était là bien avant eux et nous y seront encore bien après..."

Guyhom

Guyhom haussa les épaules à la lecture du torchon otomo...mais il avait autre chose à faire...

Hey Oni, tu me le files ce truc? je crois avoir trouvé une utilité à cette chose...vu que là j'ai une envie pressente, je pense que ça peut m'aider....

Guyhom ricana et prit, ou plutôt arracha des mains le papier et alla vers l'endroit d'aisance...lieu tout indiqué pour l'usage qu'il réservait à ce...truc?

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Belsa

Belsa arriva trop tard...

Euh... Oni y avait un papier pour moi?

Regard d'Onibaka en direction des lieux d'aisance, grimace de la jeune femme..

plutôt que de gaspiller du papier ils pourraient passer aux choses sérieuses.

La shomin haussa les épaules et retourna au Sô, distribuer la nourriture aux volontaires.
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Uryu

Uryu, s'étira longuement, de tout ses membres, sortant de son sommeil apres sa nuit sur les remparts...

Bien on a eu confirmation de mes dires...pas grand chose sous leur Hakama, ils n'osent meme pas attaquer avec une armée...

Uryu eu un rire moqueur en regardant ces petits êtres

Ha les "Totos Maux" doivent avoir mal au bide... d'ou leur "maux"

Uryu reprit sa place et rajouta

J'espere qu'il en passera par ici, apres avoir coupé leurs tetes, on retournera leurs hakamas et on les suspendra aux arbres....avec un petit mot...
Jadis, ici, aux portes de Nakatsu, il y eu un campement d'une armée des Toto Maux, dont il ne reste plus que leur "étandard" accrochés aux branches...à moins qu'ils ne soient...collés...

Hitashi

Ne voyant personne venir à la demande d'Akeo, Hitashi se mit au travail, répétant les gestes du Shugendo que son grand-père lui avait appris.

Hitashi installa les éléments pour opérer la cérémonie funéraire à destination de Thaï et sa moussaillonne, cérémonie demandée par Akeosama.

Il définit sa position d’officiant.

Il plaça en triangle le cylindre creux surmonté de ces trois piliers. Au centre le pilier de brocart, entouré des deux piliers de soie noire. Le cylindre est ouvert sur l’avant, il déposa les deux cuillères dans les deux bols contenant l’eau. Entre les bols, il mit la coupelle contenant le riz complet, symbolisant les cendres funéraires ainsi que le sceptre à une seule pointe. Derrière ces bols, il plaça les deux coupes contenant les huit feuilles de l’arbre sakaki, sièges pour les divinités invitées au feu.

A sa gauche, il installa la table où il disposa l’encensoir à main, le couteau pour couper les ficelles liant les bûchettes à brûler, les pinces pour le feu.

Il installa le brasero et empila les trois grandes bûchettes de bois. En commençant par la gauche, il aligna quatre baguettes verticalement, puis cinq autres horizontalement en débutant par le fond.
Il prépara les deux petites torches pour allumer le bûcher où les 108 bûchettes des passions devront être brûlées

A sa droite, il plaça les deux claves représentant Bouddha lui-même, lesquelles entrechoquées donneraient le rythme. Il posa le bâtonnet pour frapper la timbale, l’éventail en cyprès pour attiser le feu et porter les paroles jusqu’au Bouddha, ainsi que la conque pour le début et la fin du rituel.

Il souffla dans la conque, mit l’encens à brûler et commença la combustion des bûchettes tout en psalmodiant le Hyobyaku et le Gamon. Frappant la timbale, il versa l’eau dans le cylindre à l’aide des cuillères,puis entrechoquant les claves l’une contre l’autre à chaque fin de phase du rite, pour rythmer son chant avant chaque nouveau groupe de bûchettes à brûler, utilisant les pinces pour que le rituel soit pur. Il agitait l’éventail à chaque passage du texte chanté qui devait être porté à Bouddha lorsqu’il versait une part du riz complet dans la fournaise.

Le riz entièrement consumé, il termina son chant.

Il souffla à nouveau dans la conque.

Il ramassa précieusement ses objets rituels qu'il déposa dans sa masure et s'en fut regagner ses champs.

Hinowa

Hinowa inspira profondément l'air qui fouettait ses cheveux ébène. La nuit passée au chaud dans les bras de son Keanu l'avait ragaillardie .
Lorsque le message était arrivé, comme tous elle l'avait lu, regardant amusée ce qu'il en était advenu.

Ses traits se durcirent en observant le campement de leurs ennemis. Étonnamment, ce qu'elle avait pu lire lui donna plus de force. Elle esquissa un sourire avant de dire du bout des lèvres.

Merci à toi armée d'Otomo. Peu m'importe ce que tu essaies de faire, tu n'y parviendra pas. Mais tes mots qui se veulent si habiles ne sont que vent futile qui à peine soufflé retombe piteusement .
Nous n'avons pas à rendre ce qui a toujours été à nous. Jusqu'au dernier d'entre nous, tu ne trouveras pas plus valeureux guerriers.
Merci à toi, armée d'Otomo car grâce à toi dans mon coeur à présent boue l'ivresse de l'affrontement et la force de tenir plus longtemps.

Belsa

La jeune shômin pria pour les guerriers et Thaï qui s’était fait injustement massacré par Otomo. Enfin ces envahisseurs montraient leur véritable visage ! Enfin la cruauté de ces hommes était affichée aux yeux de tous. Mais quel courage d’attaquer plus faible pendant que des armées reculent devant une ville qui elle est forte ? Est-ce ça l’honneur pour Otomo ?

Elle s’inclina et resta silencieuse quelques instants. Elle sentit sa tête tourner, depuis quelques temps des vertiges la surprenaient. Belsa ferma les yeux pour calmer cette sensation désagréable.
Non ce n’était vraiment pas le moment.

Mais pourtant depuis quelques temps, ses membres semblaient douloureux et elle n’avait plus d’appétit.
Sûrement toutes ces gardes et le travail…

Elle releva les yeux et chercha du regard Akeo, elle savait qu’il étudiait la médecine. Peut-être aurait-il un remède pour lui redonner un peu d’énergie ?

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Keanu

Keanu lisait sans réaction le message. Il se dit que rien ne l'étonnait. Tous les moyens seraient bon pour les faire plier. Foutu chantage...Il se demandait si tout cela méritait bien de respecter ses ennemis. Finalement, respectait-il eux-même les traditions ?

Alors que eux ne refusaient pas le combat comme il se doit, leurs ennemis exerçaient une pression psychologique, un chantage malsain.

Keanu regarda tendrement Hinowa et lui souffla:

Je commence à en avoir assez d'être intelligent, posé, et respectueux. Je sens que je vais opter pour une autre solution...

Ayant entendu les paroles du bout des lévres de sa compagne, Keanu en fit autant:

On est en pleine hibernation nous, alors on aimerait vite en finir avec vous pour pouvoir reprendre nos activités hivernales...

Si avec ça, le message n'était pas clair.
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Akeo

Akeo s'était recueilli à la mémoire de Thaï et de son épouse qu'ils avaient cotoyé sur le Sinner 2, ainsi qu'à celle des hommes et femmes emportés dans les flots, suite à cette agression.
Il resta silencieux, partagé entre la tristesse et cette colère qui montait en lui. Chaque mort est injuste, mais encore plus celles là.
Il avait observé tout le rite d'Hitashi, restant dans ses propres songes.
Alors que celui-ci venait de terminer et de les quitter, il porta un regard machinal sur ses proches, puis sur Belsa qui semblait vasciller doucement.
Il s'approcha.

Allez-vous bien Belsa ? Vous semblez avoir besoin de vous reposer.

Il regardait son visage doucement crispé, attentif à sa réaction

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Belsa

Allez-vous bien Belsa ? Vous semblez avoir besoin de vous reposer.

Elle tourna la tête et aperçu Akeo. Les effets du vertige n'étant pas encore totalement dissipés, elle posa sa main sur le bras du médecin. Belsa espéra qu'il ne remarquerait pas qu'ainsi elle se retenait de peur de perdre l'équilibre.

D'une voix assurée mais basse elle répondit:

Pourrions-nous aller un peu à l'écart pour discuter?

Elle préférait éviter les regards des hommes et femmes rassemblés sur les remparts. Ils devaient garder une image d'elle comme étant une femme forte...

Elle emmena Akeo dans un coin à l'abri des oreilles indiscrète et lui dit:

J'ai cru comprendre que vous étudiez la médecine.

Elle le regarda puis continua:

Il faut que cela reste entre nous... mais depuis quelques temps je me sens fatiguée et j'ai des vertiges... vous n'auriez pas un remède miracle pour me redonner des forces?

Elle baissa les yeux pudiquement.
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Akeo

Akeo suivit Belsa répondant à sa demande de s'écarter de l'ensemble des défenseurs. Il l'écouta attentivement, essayant de masquer un regard discret qu'il faillit jeter sur Guyhom.
Revenant sur elle, il la regardait pendant qu'elle s'exprimait. Il connaissait son énergie, elle aurait pu accuser un coup de fatigue, mais certainement pas au summum de la tension.

Je... Je ne suis pas certain qu'il y ait des remèdes miracles pour tout... parce que vous n'êtes pas forcément malade, ou fatiguée.

Il se tut quelques instants, puis la regardant toujours, il poursuivit, toujours aussi discrètement.

Je vais devoir être fort indiscret, Belsa.
Avez-vous noté quelques modifications récentes dans votre corps, ou dans votre cycle naturel..?
Il se pourrait que le seul remède que je puisse vous prescrire soit un charpentier pour vous fabriquer un beau petit berceau, Belsa.

Akeo lui sourit. Annoncer une probable naissance au milieu de toutes ces armes était assez incongru. Mais guerre ou pas, la nature restait toujours maîtresse de ce qu'elle offrait, aussi bien que de ce qu'elle ôtait, aux hommes et aux femmes.

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Guyhom

[ habitation du moine guérisseur ]

Guyhom se rendit chez le moine qui guérissait les âmes troublées...il entra et trouva le moine assit par terre, un divan à côté de lui:

- hum koni...j'espère que c'est bien ici qu'on vient pour parler afin d'aller mieux?
- hum oui...entrez, je suis le moine sanfreudfu et vous devez être Guyhom...
- oui c'est moi.
- bien...vous venez pourquoi?
- je viens parce qu'on m'a dit de venir, rapport à mon léger problème avec ses empafés d'otomos!
- ah oui...on m'en a parlé...mais vous savez que la violence ne résout pas tout?
- non, c'est vrai? moi qui pensait que justement c'était plus facile de cogner dessus!
- justement pas...c'est bien pour ça que vous êtes là...pour que vous puissiez évacuer vos différends avec eux, verbalement...
- bof...je préfère régler ça avec mon arc!
- hum oui...bon, allongez vous sur ce canapé
- c'est obligé? en plus y'a même pas de gonzesses!
- oui, nous allons faire des tests projectifs
- d'accord, c'est parti...

Guyhom alla prendre un vase et le lança dehors par la fenêtre...

- non non, pas un lancer de vase abruti, euh cher ami...on va regarder ces rouleaux de lins avec des tâches et vous allez me dire à quoi cela vous fait penser!
- moi aussi je me sers de rouleau de lin aux toilettes...et ça fait des tâches aussi!
- ahem...bon que voyez vous là?
- une tâche!
- oui mais encore?
- une tâche en robe de moine
- mais non sur le rouleau...
- ah, euh un soldat d'otomo.
- et que fait il?
- il se prend un coup de pompe dans le cul!
- euh oui, passons à la suivante...et là?
- un otomo qui se fait piétiner par un canasson!
- euuuhhh mouiiii rouleau suivant...
- un otomo qui se prend un coup de katana!
- et celui là?
- ma maman...
- ah très bien, la mère revêt un aspect primordiale...c'est très positif...
-...qui est en train de corriger un otomo avec son éventail!
- ah...pfff j'ai rien dit. et sur cette dernière?
- ah là c'est pas facile
- prenez votre temps...évacuez vos conflits...
- AH! je sais, un otomo découpé en morceau et frit à l'huile de morue!
- bon, passons à un autre test, celui de l'arbre...prenez ce rouleau et dessinez moi un arbre..

Guyhom prit le pinceau et le rouleau et dessina un arbre puis rendit le rouleau au moine:

- voilà, c'est fait...
- ah? étrange, je ne reconnais pas ce type d'arbre...
- c'est facile, là on voit un otomo avec les branches qui sortent de son c...
- hgnénégéné...il faut que vous compreniez que la violence ne résout pas tout! il faut user de son esprit, de sa tête pour résoudre les conflits!
- ah oui, moi aussi j'utilise la tête pour régler les conflits avec les otomos...
- vous leur parlez?
- non je vise la tête avec mon arc.
- d'accord, d'accord, allons directement au fond du problème: pourquoi vous n'aimez pas otomo?
- c'est des tanches!
- oui mais encore? ce sont des nippons comme vous, vous pouvez ensemble faire de grandes choses, non?
- nan...pas envie! c'est des grosses baltringues! et ma chose est déjà grande...
- mais enfin...je crois que le conflit remonte plus loin, vous n'avez jamais eu d'envies de faire des choses avec votre mère...
- cause pas de maman comme ça!

Le coup parti...

- tu veux qu'on cause aussi de papa?
- non non...ça suffit...allez, partez, vous êtes irrécupérables...je veux plus vous voir ici!
- si c'était pour me dire ça, fallait le dire plus tôt!

Guyhom sortit de la maison et se dirigea vers sa gargote.

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Onibaka

Imperturbable, Onibaka fixait du haut des remparts les armées des envahisseurs d'Otomo continuer leur valse hésitation. Les masques étaient tombés, plus question de libération désormais, ne restait que le choix entre la soumission et la mort.

La politique l'ennuyait au plus haut point, surtout lorsque les hommes s'en servaient pour justifier leurs actes surtout les plus vils...

Nakatsu était sa ville, il y avait vécu depuis de longues années. Il y avait rencontré des collègues, des concurrents et des amis. Il y avait trouvé l'amour aussi. Il avait pourtant aussi commercé et lié des liens d'amitié avec des habitants de Kurume, sans jamais se départir de sa franche bonne humeur. Comment avait-on pu en arriver là?

Uchi avait privilégié l'administration et Otomo l'armée ! Nos dirigeants ont bien trop longtemps été des naïfs visiblement. Et Otomo qui osait se targuer de venir nous offrir la Libération ! Quelle blague tragique ! Otomo avait des armées, la tentation était trop belle d'en faire usage. Voilà tout. Frères et soeurs! La belle famille que voilà qui vient menacer, fomenter des révoltes et prendre par la force.

Onibaka ne savait trop bien que la torche de la guerre avait été jeté sur leurs terres. Les envahisseurs venaient les tuer et installer leur joug. Ne vous affolez pas voyons, il sera doux et profitable, nous répètent-ils à l'envie. Courbez la tête, ouvrez vos portes ...

Visiblement eux aussi savaient être naïfs parfois. Jamais les habitants d'Uchi n'accepteraient de leur jeter aussi facilement cette ville en pâture. Beaucoup allaient mourrir non pas pour un concept aussi abstrait que l'honneur mais pour la défense de leurs foyers, de leurs familles, de leur droit à disposer d'eux-mêmes.

L'honneur est dérisoire alors, la lutte avait été voulue par Otomo. Que le sang des héros tombe en pluie sur leurs fronts avides. Nos "frères et nos soeurs" viennent nous tuer pour notre bien. Rien à voir avec un guerre d'annexion, Otomo a des idéaux plus nobles voyons. Dommage pour nous ces idéaux, ils savent en faire si facilement abstraction lorsque l'occasion se présente de poignarder dans le dos. Comment croire alors une seule de leurs promesses ?

Jetant un oeil sur les compagnons qui s'alignaient à ses côté, il esquissa un sourire. Les bannières de Hita et Kokura leurs cités soeurs, mais aussi Iwakuni, Mioshi, Masuda, Matsue et bien sûr Nakatsu. De tout le daimyo avait accourru des renforts, certains fièrement et martialement équipés. D'autres portant les tenues de fonctionnaires, d'artisans, de pêcheurs, d'agriculteurs ou de simples hères et maniant de simples batons ou encore mains nus mais coeur fier. Tous réunis dans un seul but. Faire barrage aux Usurpateurs. Et qui sait un jour peut-être libérer les cités natales de leurs parents et amis forcées par de viles traîtrises.

La guerre de Libération d'Uchi serait longue et sanglante à n'en pas douter, mais les kamis connaissaient leur courage et reconnaitraient un jour leur bon droit. Un jour Nakatsu serait délivré de la menace étrangère. Un jour Hita et Kokura verraient l'Occupant mis en déroute.

Le temps de la paix s'achevait, sa vie prenait un tournant inattendu. Désormais, il refermait la parenthèse de sa vie de fonctionnaire et d'enseignant dévoué à sa ville et à son kuni, au savoir. Désormais, il allait devoir participer à la Résistance. Il lui faudrait faire couler le sang de ceux qu'il avait peut être cotoyé, avec qui il avait peut être trinqué à Kurume. Son coeur se serra à cette idée, mais on ne lui laissait pas le choix, Otomo voulait du sang et des conquètes.

Ils avaient leurs conquètes, maintenant ils venaient pour le sang...
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Belsa

Il se pourrait que le seul remède que je puisse vous prescrire soit un charpentier pour vous fabriquer un beau petit berceau, Belsa.

Non….

Pourtant, elle réalisait qu’elle avait perdu le compte des jours entre ses cycles naturels… trop de travail, la tête ailleurs. Elle fixa le médecin et avec une voix tremblante lui répondit :

N’en parlez à personne Akeo…

Et pour se convaincre.

C’est peut-être simplement de la fatigue…

Elle se releva.

Merci Akeo… je vais aller voir nos défenseurs ils ont sûrement besoin de nourritures.

Elle baissa les yeux, honteuse de s’être montrée ainsi faible et se dirigea vers les remparts.

Elle aperçut Guyhom qui sortait d’une tente, démarche décidée, il riait. Elle regarda Onibaka qui semblait pensif et fixait l’horizon attendant les étendards.

La jeune Shômin s’installa à côté de lui et regarda elle aussi au loin.

Elle se battait pour son frère Kumako, premier administrateur de Nakatsu, elle se battait pour sa famille qui se construisait, pour cet enfant qui ne devrait jamais connaître l’occupation. Elle se battait pour le travail qu’elle avait accompli, pour cette ville, ce kuni qu’ils avaient construit tous ensemble.

Les hommes et femmes avaient répondu présent, et étaient motivés. Ils étaient chaque jour plus nombreux à rejoindre les remparts, chaque jour la certitude qu’ils allaient battre Otomo grandissait. L’ennemi avait enfin enlevé le masque de gentillesse et avait montré sa véritable nature. Ils étaient cruels. Ils ne cherchaient pas à sauver Uchi mais simplement à satisfaire un besoin de grandeur et de pouvoir.

A Nakatsu on ne se battrait pas pour le pouvoir mais simplement pour défendre ce qui nous appartient. Les défenseurs de Nakatsu n’avaient pas répondu présent parce qu’on leur promettait un salaire exorbitant, ils étaient la simplement pour défendre leur droit. A Nakatsu on savait pourquoi ou pour qui on se battait…. Les soldats d’Otomo connaissait-il les raison de cette guerre ?

La jeune femme, qui portait une nouvelle vie en elle, savait qu’elle se battrait toute sa vie pour que les enfants d’Uchi, de Nakatsu grandissent libre.

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Fanfan

Fanfan avait repris sa place sur les remparts avec sa lance qui s'était étoffée encore de quelques habitants de Nakatsu.
Kiri, Dayzo et Barto étaient toujours là, avec la même foi qu'aux premiers jours quand ils avaient quitté Miyoshi pour venir en aide à leurs concitoyens. Ils étaient maintenant isolés comme eux, mais toujours persuadés que leur démarche était importante pour montrer qu'on était tous solidaire.
Un petit konni à Belsa, Akéo, Guyhom, Oni et les autres puis son regard se fixa au loin.
Un sourire aux gens de sa lance.

Combien d'armées seraient au pied du rempart aujourd'hui
Combien de traites se mélaient aux villageois et se révolteraient contre leurs concitoyens?
Combien de villageois de Nakatsu, d'Hita ou de Kokura augmenteront encore aujourd'hui les rangs des résistants?
Combien de villageois de Miyoshi, Iwakuni, Matsue et Masuda apporteront leur soutien dans ce combat après la lettre qu'Akéo avait écrit?
Combien de villageois régrettaient ils déjà l'envahissement des Otomiens sur leur terre

C'est toujours interrogative mais plus déterminée que jamais que Fanfan concentra son regard sur l'horizon afin de distinguer les oriflammes des armées otomiennes...

Dayzo

Je souhaite une BONNE FETE DES MORTS aux TOTO MITEUX!!!

Kiriki

Petite lumière bistre de l'aube, petit matin frais et humide, Kiriki, assise en tailleur, termine son deuxième origami.

Gestes lents, précis, esprit concentré, seul existe le papier, la forme, le pli exact. Face au soleil levant, elle s'interrompt finalement avec le sourire et offre son visage aux premiers rayons de l'astre de feu. Elle a le corps un peu courbaturé mais l'esprit apaisé et le mental satisfait. Si elle n'a pas retrouvé toute sa sérénité, elle se sent néanmoins apaisée et fière de son travail. Elle se lève doucement, s'étire longuement et fait son salut au soleil.

Puis, prenant délicatement entre ses doigts ses deux colombes en papier, elle les lance dans l'espace ouvert du haut des murailles. La voix un peu rauque, elle s'écrie : « Pour la paix ! Pour le repos de l'âme du capitaine Thaï et de sa compagne! » Elle laisse l'écho répéter ses paroles et les amener jusqu'aux troupes au loin là-bas.

Alors elle range ses papiers et ses ciseaux dans sa sacoche de soie, et prend le sentier qui descend de la muraille et la conduit vers un petit coin tranquille pour se reposer un peu.
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Kiriki
Le véritable courage consiste à être courageux précisément quand on ne l'est pas.
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Guyhom

petite pensée pour les marins tués par les otomos...puis il s'assied sur un tabouret, regardant au loin la campagne entre deux créneaux de la muraille de Nakatsu.

De garde il était, et vigilent il se le devait même si il avait passé une soirée arrosée en compagnie d'amis de tous villages. et de belsa...sa belle femme. à n'en pas douter...la séance chez le moine lui avait fait du bien...quoi de mieux que de taper un moine pour se sentir bien!

Guyhom sourit, sortit une petite pipe et l'alluma...tranquillement la nuit passerait jusqu'à son quart...il vit que son groupe patrouillait plus loin...uryu, sirena, kireo, cekuray, setsuna, airi et auxanya. Des amis fidèles, presque de la famille.

hum...pas ce soir qu'ils vont venir les toto maux....rien dans le calbute...préfèrent parler comme des femmes...enfin...si jamais des rigolos voulaient prendre le sô....ils étaient prêts à repousser ce genre de contretemps.

puis ses pensées dérivèrent vers Belsa et leurs jeux...

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Yoshi

Assis contre un des moellons de la muraille Yoshi regardait l'oriflamme de l'armée d'Otomo.
Ils étaient arrivés ce matin, et se préparaient certainement à les attaquer.
Il prit son bâton et le serrât fort contre lui. Il n'avait pas eut le temps de s'acheter une arme plus convenable, mais il s'en fichait. Il ne connaissait pas beaucoup de monde ici, mais son devoir lui demandait de combattre et de sauver les habitants de Nakatsu.
Sa petite sœur était restée a Matsue, il en était soulagé, elle était en sécurité.
Dire qu'il venait tout juste de la retrouver, après de longues années de recherche, et voilà que le destin les séparait à nouveau.
Il se servit sa dernière rasade de saké.
La nuit allait être longue et peut être tragique, pour ses hommes et lui même!
Il se renfermât dans ses pensées et rêvât de sa femme Kira.

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Sergent de la garnison de Matsue

Dayzo

Dayzo monta voir sur la muraille... Son coeur était lourd, chargé de toutes émotions. Il regarda au loin les troupes des Totos.. Son coeur était perturbé entre l'amour et la mort. Aujourd'hui il aimait; aujourd'hui il haïssait... Terrible tourment, comme une tornade dans son esprit. Il pense à elle et il pense à eux ces blaireaux... Il voulait vivre et savait que cela avait un prix.

Venez mes cocottes, venez que je puisse enfin passer au dessert qui me fait tant envi!!!

Dayzo était déterminé à défendre son droit de vie, pour l'amour et jusqu'à la mort...

Je l'aime... cette chienne de vie!!!

Akeo

Akeo retrouva les remparts. Il observait les troupes d'Otomo en contrebas, se demandant vraiment comment ces troupes avaient pu vider le marché, vu le nombre d'hommes et de femmes présents sur les remparts, à veiller sur la ville.
Il soupira, las de cette pauvre guerre, las des pauvres comportements récurrents de leurs adversaires.

En attente d'un début de mouvement qui ne viendrait sans doute pas cette fois encore, il regardait les dizaines de défenseurs à ses côtés.
Tous attendaient patiemment le combat. Aucun n'avait besoin d'être payé pour se battre. Tous défendaient une Terre, des principes, dont un fondamental.
Ne se laisser souiller par quiconque, et encore moins par des fabulateurs.

Si l'ennemi était à la hauteur, il serait fier de ses concitoyens. Au lieu de ça, il eut une pensée pour eux tous. Tous qui restaient dignes, quelques qu'étaient les circonstances.
Tous se battaient pour rester libres de leur avenir. Aucun ne se plaignait, tous attendaient.

Akeo ne savait qu'une seule chose. C'est que cette guerre ne se terminerait jamais pour lui. Otomo l'aurait constamment sur le dos jusqu'à la fin de ses jours.
Sa vie était en train de basculer. Partis pour faire des études, sagement, il savait désormais qu'il vivrait sa vie dans un chaos permanent.

Otomo était en train d'essayer de se construire une légitimité au travers de sombres magouilles.
Au fil du temps, beaucoup oublieraient, mais pas lui.
L'insulte faite au genre humain était bien trop grande.
Cette guerre se terminerait sans doute un jour par un traité. Mais pas plus qu'Otomo n'avait eu le cran de déclarer cette guerre autrement qu'en organisant des petites révoltes en douce il ne se déclarerait la fin de cette guerre.

Dernier coup d'oeil sur le marché vidé derrière les remparts. Nouveau regard pour les troupes d'Otomo de l'autre côté du rempart. Incompréhension. Ce rempart serait-il en mousse ? Ses nombreux compagnons qui veillaient étaient-ils des esprits immatériels ?

Tous les moyens seront bons, désormais...

Il n'avait qu'une hâte. Qu'Otomo lance l'offensive.
Il n'avait qu'une hâte. Sortir son katana et laver les affronts de ces petits envahisseurs, de ces très petits envahiseurs.

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Etsumii

Etsumii arriva sur les remparts. Elle bisouilla ses amies, sourit à Dayzo, salua Akeo et les autres défenseurs. Elle porta ensuite son regard sur l’horizon et aperçut l’armée des « Totomos ». Elle frissonna, se figea. C’était la première fois qu’elle allait livrer bataille –enfin, si les ennemis ne fuyaient pas encore une fois…

Elle se tapota les joues et s’encouragea:
« Allez, ma fille, tu ne vas pas avoir peur d’une bande de rouleaux de printemps ! »
Un sourire illumina son visage en repensant aux petits délires qu’elle et ses amis avaient en gargote.

Kianjin

Depuis combien de jour Kianjin avait il débarqué de ce bateau ?Il avait perdu le décompte , accaparé par ses besoins vitaux tels que manger , travailler , s'entrainer .
Il côtoyait des personnes , comme lui , venues des 4 coins d'Uchi , défendre plus qu'une terre .
Cette idée prenait corps en son esprit , et il se sentait un avec tous les défenseurs , qui au petit matin se trouvaient là , le corps pas toujours alerte , mais l'esprit vif .
Il reconnut beaucoup de ses voisins , les salua , discuta avec certains , de tout de rien , seulement parler , montrer que l'on est ensemble , œuvrant dans un même but .

Son passé inconnu ne le troublait plus , malgré des réminiscences sporadiques , seul l'avenir incertain lui montrait que la vie pouvait être courte et méritait d'être vécu comme une suite de moments tous plus unique les uns que les autres .

Il trembla , non pas de froid , mais de l'idée que l'avenir de beaucoup allait surement se jouer aux dés en ce jour gris.

Il fronça les sourcils ,

Il murmura pour lui même

C'est ça la vie , des choix et des chemins pavés de trous béants qu'il convient d'enjamber sans y tomber .

Il jeta un dernier regard à l'extérieur de l'enceinte fortifiée sur laquelle il se tenait , sur la brume qui en disparaissant laissait voir les différents campements des envahisseurs , qu'ils étaient nombreux ...
Mais pas invincibles ...

Lorsqu'il se retourna pour rejoindre son peloton , un sourire éclairait son visage .

Naotaka

Naotaka qui depuis le début du combat se voulais neutre. En aucun il ne voulait faire coulé le sang des hommes. Lui qui était d'un naturel calme avais été stupéfait de voir la vitesse à laquelle le marché avait été pillé. Il avait quelque réserve et voulu en faire dont aux pauvres gens de la ville. C'est nakama de toujours. Mais il fut encore plus troublé de voir que l'instant d'après un habile voleur venait de tout prendre en une seule fois. Par quel miracle ca il ne le savait pas mais les maigres réserves qu'il avait gentillement donné pour nourrir le peuple venait de disparaitre. Pris d'une colère noir il décida de ce soulever à son tour contre cette envahisseur. Qui au lieu de se battre dans les règles, préfère agir sournoisement en affament la population qui n'a rien demandé de tout cela.

Chien, lâche ou te cache tu... criait il du haut des remparts en regardant non pas à l'extérieur mais bel et bien à l'intérieur du village.

Comment ose tu venir ici affamer ceux que tu nomme tes frères et soeurs. Tu dis vouloir les aider, est ce de cette façon que tu compte le faire..., en les laissant mourir de faim...

Il brandit son bâton et le frappa violament sur le sol ce qui eu pour effet de le briser...
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Akeo

Akeo regarda un homme qu'il connaissait simplement de vue pour l'avoir vu une fois ou deux. Entendant ses propos, il enchaîna

... en les laissant mourir de faim, ou en les poutrant s'ils veulent quitter la ville pour aller se nourrir ailleurs, si j'ai bien compris.

Je suis Akeo, si vous cherchez une lance pour ne pas avoir à combattre seul, vous y serez le bienvenu.

Akeo sourit à l'homme qui semblait très agacé, puis il jeta un nouveau coup d'oeil au bas des remparts. L'armée d'Otomo était toujours là, à attendre dans son campement.
Une nouvelle soirée et une nouvelle nuit de garde en perspective pour ses compagnons et lui. Attendre... faire les cent pas... jeter des coups d'oeil... se relayer pour dormir deux heures de temps en temps. Bref, une nuit comme les autres.

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Cora

Cora regardait l'armée d'Otomo bien tranquille dans leurs tentes. C'était sa première guerre et elle ne l'envisageait pas si monotone cependant il fallait reconnaitre que leur technique était efficace et vieille comme le monde. Faire un siège...c'était long, très long, surtout qu'ils étaient tombés sur une bande d'entêtés qui ne laisseraient pas tomber Nakatsu facilement...D'un autre coté, elle n'avait aucune éducation militaire et elle savait très bien que sauf un coup de chance, une attaque frontale lui serait fatale.
Elle commença à faire le tour des remparts, cherchant parmi la foule le visage de celui qu'elle aimait.

Belsa

Belsa courrait entre le Sô, le marché, les remparts... Elle était continuellement suivie par des cormorans, elle se demandait parfois si elle ne pourrait pas les utiliser comme arme!

Elle était consciente qu'elle manquait d'heure de sommeil et le peu de riz qu'elle avalait ne suffisait pas mais son énergie elle la puisait en regardant et écoutant ces villageois chaque jour plus nombreux à vouloir défendre leur ville et leur province!

La jeune femme faisait abstraction des douleurs qu'elle ressentait parfois dans son ventre. Elle ignorait ses vertiges et se cachait quand les nausées la prenaient par surprise.

Parfois quand elle avait mal elle caressait son ventre en pensant : c'est pour t'offrir un monde libre que je fais tout ça... bientôt je pourrai me reposer..
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Saiiko

Saiiko avait rejoins la lance de Naotaka.
Elle venait de recevoir des instructions et se rendaient sur les remparts pour défendre à son tour.

Elle était novice, ne portait que fin tissu et n'avait pour arme qu'une fourche empruntée au champ.
mais elle comptait bien s'en servir et se battre jusqu'au bout pour défendre cette ville et celles et ceux qui avaient su si bien l'acceuillir.

Elle avait de ses amis prisonniers en ville de Kokura et connaissait leur détresse à être obligé d'y rester sachant qu'ils se feraient tuer s'ils quittaient la ville.
Otomo mentait à tous en disant qu'ils étaient heureux de l'envahisseur.
Pour cela il fallait continuer à résister.

Elle ne connaissait personne sur ces remparts, juste des visages croisés parfois et des regards complices.

Au passage elle s'inclinait respectueusement devant chacun et trouva une place non loin de son chef de lance.

Elle était déterminée...
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Uryu

Uryu reprit sa place sur les remparts, demandant à sa cherie Setsuna et à sa p'tite soeur Airi de rester derriere lui... et quand il vit Guy, il lui dit...

Tiens, passe devant toi

Keanu

Keanu n'était pas un guerrier. Il vivait d'amour, de son amour pour Hinowa. Ils avaient toujours été ensemble. Ils comptaient bien le rester encore longtemps. Sans prêter attention dans le combat qui s'était livré, il pensait s'en sortir indenme sans blesser personne, sans que Hinowa ne soit blessée et sans que lui-même ne le soit.

Pourtant, il le fut. Le froid de la lame d'un katana était venu donc en son corps pour lui faire gouter à la douce chaleur du sang qui pouvait s'écouler par un léger filet. Il n'y fit même pas attention. Keanu n'imaginait pas cela possible.

C'est au bout de quelques minutes, que ses doigts furent recouverts de ce liquide rouge, léger, fluet. Il observa la plaie, rien de bien grave mais il allait devoir tout de même se reposer et prendre soin de lui en essayant de minimiser la chose pour que Hinowa ne s'inquiéte pas.

En silence, il avait recu un coup porté qui devait toucher Hinowa. Keanu s'était tout simplement interposé en silence et n'avait rien laisser paraitre.
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Guyhom

Tiens, passe devant toi

Guyhom sourit et râla pour la forme:

pourquoi? parce que je suis fort, avec une armure et un arc? bon d'accord...de toute façon si je meure t'auras rien du tout, mon testament est en faveur de l'institut pour la recherche du saké. et puis je reviendrais te hanter!

Guyhom sourit et prit sa position...des fois que les fous voulaient attaquer, son arc serait en première ligne pour leur apprendre ce que c'est de ne pas venir ici en touriste avec visa mais en clandestin sans papiers.

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Hinowa

Elle pensait qu'ils allaient prendre un peu de repos mais ordre était donné de poursuivre en défense dans la lance de Iyo. La nuit paraissait calme. Dans les bras de Keanu, tout deux emmitouflés dans la même couverture, Hinowa se sentait en sécurité malgré le danger qui menaçait .
Regardant à droite le long des remparts les vaillants défenseurs de Nakatsu dont elle reconnut certains visage, la jeune femme se frotta le nez contre la couverture et tourna son regard à gauche pour tenter de voir ceux qu'elle entendait murmurer . Et soudain ils furent là, venus d'on ne sait où.
Keanu et Hinowa se séparèrent brutalement, repoussant la douce chaleur de la couverture dans laquelle ils s'étaient enroulés , chacun prenant fermement son bâton dans la main, sans même avoir le temps de se regarder.
Les coups pleuvaient mais ils ne devaient être qu'une poignée. Sans doute la première vague. Hinowa et Keanu tenaient bon.
La jeune femme durant un bref instant ne vit plus rien car Keanu venait de se placer devant elle. Le temps qu'elle le contourne, ils avaient réussit à les repousser.
Essoufflée, Hinowa trouva quand même la force de crier victoire et se retourna pour se jeter dans les bras de Keanu mais fronça les sourcils en voyant le visage de son aimé se crisper.

- Keanu? Que se passe t'il ?Qu'avez-vous? Son sourire s'agrandit. On a réussit ... on les a repoussé !! Parfois sur le visage de son compagnon se lisait de telles expressions où il avait l'air très concentré... mais là c'était différent. Elle avait l'impression qu'il lui cachait quelque chose.

- Keanu ... ? Elle se détacha de lui et baissa les yeux sur son kimono qui soudain parut lui coller à la peau. Machinalement elle passa sa main dessus, rencontrant un liquide poisseux.
Aussitôt sur son teint déjà pâle disparurent le peu de couleur que la bataille avait amené .

- Ho non.. Keanu non! Mon amour.. vous êtes blessé !

Une peur terrible, effrayante s'empara d'elle. La peur de le perdre... que soudain il disparaisse de sa vie, de ses bras, de son lit... de son âme meurtrie.
Hinowa se secoua soudain en passant son bras derrière la taille de son compagnon.

- Terminé ! Finit pour se soir. rentrons mon amour. Rentrons vite chez nous que je vous soigne.

PLACE !!! Place vous autres, laissez nous passer, Keanu est blessé !

Les traits du visage tendus sous l'anxiété, Hinowa aida son aimé à traverser les remparts pour retourner dans leur petite maison en priant que ça ne soit pas grave.

Uryu

Guyhom a écrit:

pourquoi? parce que je suis fort, avec une armure et un arc? bon d'accord...de toute façon si je meure t'auras rien du tout, mon testament est en faveur de l'institut pour la recherche du saké. et puis je reviendrais te hanter!

Uryu sourit à son ami puis songea:

Un testament pour une institution??
Hummm va falloir que je crée une association moi...
heu...

Uryu réfléchissa un instant, un lac... des poissons...

Que dirais-tu de l'association de la peche à la truite? non, mieux la peche aux Totos Maux
mais il lui faudra un nom à cette association...
Hummm la peche aux Mulets.. voila j'ai trouvé et j'suis sur que t'y verseras une partie de ton testament...

Uryu ricana à ses propres propos et repartit à nouveau sur les remparts

Saiiko

Citation:

PLACE !!! Place vous autres, laissez nous passer, Keanu est blessé !

Saiiko s'avança pour leur ouvrir le passage, elle avait le coeur gros devant la detresse de cette jeune femme soutenant son aimé.

Elle les regarda quitter les remparts et ne détacha son regard que lorsque leurs silhouettes disparurent...

Elle reprit place, prit une grande bouffée de cet air qui était le sien...Celui de Uchi.
Son regard chaque jour devenait plus sombre...
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Keanu

Ils étaient là à nouveau, présents et fidéles. Profitant bien de leurs jours de repos pour être tous les deux. Keanu soigné par Hinowa ne prenait pas la situation avec drame. Non, la blessure était légére. Certes, il s'en serait passé de ressentir cet événement. Malheureusement, on ne pouvait pas faire autrement vu la situation.

Un ou deux jours ensemble. Puis ils retrouvérent le chemin des remparts, bras dessus, bras dessous. Keanu prit grand soin de ne pas appréhender son retour en ce lieu mais non, il n'eüt aucune peur ni recul. Bien emmitouflés dans leur couverture, soudain, un nouvel assaut fit fureur dans la nuit.

Les coups pleuvérent sans savoir combien ils étaient ni d'où cela pouvait provenir. Keanu reconnu à nouveau le bruit de la lame d'un katana qui fouettait les airs et s'abattait sans cesse autour de lui. Il sentit plusieurs présences. Il tourbillonnait sur lui-même avec son bâton, voulant faire fuir ou trop s'approcher de lui.

Certainement, une faille. Uns seconde d'inattention, et c'est un sentiment connu qu'il vient l'envahir à nouveau. Comme un déjà vu. Il sent une lame le prendre de plein fouet. Il gesticule comme il peut pour ne pas se laisser approcher encore plus. Son bâton bien en l'air pour riposter tel un aveugle se défendant comme il peut, soudain, son arme fut détruite d'un seul coup.

La lame du katana plus profonde cette fois-ci en son corps fut retirée avec une lenteur incroyable comme pour bien lui faire sentir toute la souffrance. Tombe sur un genou au sol, la main au flan et s'écrie, éperdu tout seul sans défense:

HIIIIIINNNOWWWAAAAAAAAA.....
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Night_hooks

L'attaque fut rapide, sanglante, impitoyable. Les coups fusaient autour de lui, le vacarme était assourdissant, les hurlements des combattants se mêlaient aux gémissement des blessés. Les défenseurs semblaient tenir bon, la ligne de défense était correcte et les chefs de lances guidaient leurs hommes avec précision.

Le lieutenant Hooks s'assura que ses hommes le suivaient et hurla ses ordres. Ce n'était pas bien difficile de se faire comprendre pour quelqu'un qui dominait tout le monde d'une bonne tête.

Formez la ligne! Les lames aux centres, les porteurs de batons sur les flancs!

Il prit la peine de s'assurer que les ordres étaient éxécutés, puis se plaça au centre, aux cotés de son chef Tocke sama. En l'absence du samourai impérial, Hooks comptait endosser cette responsabilité afin de protégé l'honoré patriarche.

La manoeuvre de Hooks était simple, les porteurs de batons devaient s'assurer que personne ne prennent les lames a revers en repoussant leurs enemis, tandis que les porteurs de lames devaient faire couler le plus de sang enemi possible au centre. L'un dans l'autre, la stratégie fonctionna plutot bien. Hooks avisa un guerrier otomo qu'il connaissait de vue et le marqua a jamais d'une fulgurante estocade. La lame ressortit dans le dos de son adversaire. Le colosse repoussa le mourrant d'un coup de pied et continua son avancée sans un regard pour son adversaire agonisant.
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Connais l'adversaire et surtout connais toi toi-même et tu seras invincible. Sun Tzu " L'art de la guerre "

Dayzo

Dayzo pris place sur la muraille... Il était de garde ce soir et déterminé à en découdre avec l'ennemi. Il est attentif à chaque consigne donné par ses ainés. Précis dans l'exécution de celles-ci:

Citation:

Formez la ligne! Les lames aux centres, les porteurs de batons sur les flancs!

Lui qui était si rebelle envers l'ordre établi. Lui qui défiait sans cesse l'autorité en la remettant en cause. Lui qui n'aimait pas recevoir d'ordre et ne reconnaissait aucun maître dans sa vie, se soumet aujourd'hui à ceux qu'il éprouve être ses guides dans le chaos. Son statut lui donnant la fonction de défendre la force et d'être offensif face aux assauts ennemi.

Il fait le vide dans son esprit, mais en vain. Il ne peut s'empêcher de penser. Il est inquiet, en colère de son manque d'aptitude au combat. Il a peur de perdre sa bien aimé ainsi que sa Marraine. Sa colère le hante de ne pas être capable de les protéger, de ne pas être suffisamment fort enfin que son corps puisse être le rempart salutaire pour elles face au chaos.

Son regard se plonge dans les yeux de tous ces hommes et ces femmes experts de la guerre. Ceux-la même qu'il considère être des guides fiables, réactifs et fidèles:

Yoshe, Akeo, Night et tous les autres donnaient moi la force d'être le prolongement de vos convictions les plus puissantes et si je meurs ce soir protégez Etsumii et Fanfan...

Uryu

Uryu reprit à nouveau sa place, il ne laisserait personne la lui prendre, c'était la sienne.
Il revenait avec sa p'tite soeur et sa cherie...et puis tout les autres qu'il voyait chaque soir, sans un mot... un regard suffisait pour comprendre que tous se soutenaient... là, pour la défense, c'etait une habitude immuable

Akeo

Akeo qui venait de se libérer de la maison des soins en y laissant quelques consignes pour veiller les blessés vint reprendre sa place sur les remparts.
Coups d'oeil pour ceux de sa lance. Mikoto, Tia, Hamato, Neehlan, Etsumii. Depuis le début, ils avaient répondu présent à chaque fois, toujours prêts à défendre ces remparts. Jamais le moindre signe d'agacement ou de lassitude, ils étaient tous là, encore et encore.

Akeo leur sourit fièrement, et tourna son sourire vers tous ceux qui allaient veiller encore. Il pensait à ceux qui se reposaient dans la maison des soins. Il pensait à tous ceux qui se battaient.
Un sourire à Dayzo en signe d'acquiescement à ses voeux de protéger tous ceux qu'il pourrait. Protéger les autres, se protéger soi-même, protéger une idée, protéger l'indépendance d'Uchi.

Essayant de ne pas se laisser submerger par l'honneur qu'il ressentait de faire partie d'un peuple aussi Brave, aussi vaillant, il jeta un coup d'oeil en contre-bas. Puis, il entama une marche calme le long de ces remparts, dont il allait finir comme beaucoup, par connaître chaque morceau de pierre.

Comme d'autres, il ressentait une paix intérieure totale. Il savait que ce qu'il faisait était juste et digne. Il savait aussi que sa mort ne provoquerait pas de chagrin, ce qui était sans doute le plus important à ses yeux.

Ses pas battaient les secondes qui passaient sur la pierre de la muraille, des pas qui le rapprochaient inexorablement de la prochaine bataille.
Mais il était prêt.

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Naotaka

Cela faisait quelques temps déjà que Naotaka vivais dans cette ville. Il passait pour le moment ses journées à flâner dans l’Hanamachi, attendant un peu qu'on lui assigne quelques tâches en tant que guerrier. Ce temps, cependant, n'était pas improductif, et lui permettait d'observer l'organisation et le fonctionnement de la ville dans ca globalité.

Ce soir la Naotaka qui n’arrivait pas a trouvé le sommeil décida de faire quelque pas sur les remparts pour passé le temps…
Avec un peu de chance le sommeil lui viendra sous peu, et si une alerte arrivais on viendrais bien le trouver.

Pendant qu’il marchait sur les longs chemin de ronde, sans réelle but, il pensait à ca journée passé. Il avait accomplis c’est tache comme toujours mais était tout de même sur d’avoir oublié de faire quelque chose…
Le temps passa et il arriva près de l'océan. Il ne pouvait penser à rien d’autre qu’a la beauté du lieu au clair de lune. Il trouva enfin la paix en ce lieu. Il alla s’assoir et contempla ce lieu en silence. Tout était calme, la lune ce reflétait quelque peux dans l’eau, il n’y avait pas de bruit, hormis celui du vent.

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Kiriki

Ayant quitté les rives du lac, Kiriki courait aussi vite qu'elle le pouvait, ne sentant ni la peur, ni la fatigue... Le temps qu'elle arrive sur les remparts, les défenseurs avaient réussi à repousser l'ennemi ! Elle admira la bravoure et l'efficacité de leurs troupes.

Essoufflée, elle regarda autour d'elle et vit avec tristesse que certains avaient été blessés et quelques-uns semblaient assez mal en point.

A ses pieds, une femme légèrement blessée lui demanda son aide... Elle l'aida à se remettre sur pied et descendit doucement le sentier vers la maison de soins en la tenant fermement par la taille et en se soutenant avec son bâton.
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Kiriki
Le véritable courage consiste à être courageux précisément quand on ne l'est pas.
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Saiiko

Saiiko avait rejoint sa lance, à nouveau elle prenait place dans son petit coin de rempart, la même fourche à la main.
La même détermination, bravant le froid et l'inconnu.
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Hinowa

Elle n'était pas tranquille. La blessure de Keanu n'était pas guérie mais son compagnon relativisait les choses et voulait retourner se battre.
Ensemble ils reprirent donc le chemin des remparts, avec toujours cette armée d'Otomo qui ne lâchait pas prise.
Hinowa avait glissé son bras sous celui de Keanu. Ils traversèrent les remparts en saluant les défenseurs qui étaient déjà là. Beaucoup n'étaient pas de Nakatsu mais risquaient leur vie aussi à leurs côtés pour faire front contre les envahisseurs.

Ils venaient à peine de prendre leur tour de garde emmitouflés dans la même couverture quand à nouveau ils furent assaillis par une attaque plus virulente que la précédente.
Hinowa et Keanu furent séparés , chacun devant affronter l'ennemi, défendant sa propre vie.

HIIIIIINNNOWWWAAAAAAAAA.....

Dans ce cri qui lui glaça le sang, la jeune femme ne reconnut pas la voix de son aimé. Ce n'est qu'en se tournant vers la provenance du cri qu'elle vit Keanu, un genoux à terre et devant lui, son assaillant retirant du corps de son compagnon la lame ensanglantée de son katana.
Il lui sembla qu'elle avait cessé de respirer, que le temps s'était figé. Les bruits agressifs de bataille autour d'elle devinrent un brouhaha de sons graves étouffés.
Elle qui n'avait jamais connu la haine, ressenti une rage profonde montant de ses entrailles. Levant son bâton elle fonça en hurlant , frappant à tout va tout ce qui se trouvait d'ennemi entre son Keanu et elle. Son bras prolongé de son bâton formait des arcs de cercle avant de frapper à nouveau en souhaitant ardemment que la tête sur laquelle son arme de fortune venait de s'abattre était celle de celui qui avait plongé son katana dans le ventre de son homme.

Ils réussirent encore à repousser l'assaillant. Hinowa lâcha son bâton pour tomber à genoux devant son aimé qu'elle recueillit dans ses bras. Avec une infinie douceur, elle l'enlaça, le berça en laissant couler ses larmes.

.. Keanu , mon amour... je suis là..

Les blessés, les morts de part et d'autres furent ramassés. Keanu fut porté sur une civière puis transporté à la maison de soins. Tout le long du chemin, Hinowa lui tint la main. Elle resterait avec lui le lendemain. Mais le jour suivant, ça serait seule qu'elle remonterait sur les remparts, pour se joindre aux défenseurs de Nakatsu.
Jamais elle n'aurait imaginé être séparée de lui; son amour, sa vie. Quand elle sera sûre qu'il sera hors de danger, elle reprendra les armes . Elle n'abandonnera pas, quoiqu'il lui en coûte...

Kianjin

Kianjin avait commencé cette grise journée en une simple méditation , implorant les dieux de lui permettre de se tenir droit face à l'ennemi , et dans la mesure du possible ne rien laisser passer .
Alors que le jour n'était pas encore levé , il avais pris un bol de riz à la va vite .
Il était frais et dispo , la journée précédente lui ayant permis de se reposer et de reprendre quelques forces .
Il s'était ensuite rendu sur la muraille et avait pris son service , sous les ordres de son chef direct , celui avec lequel il était arrivé , ici , à Katsura , quelques jours plus tôt , son lieutenant Hooks.

Attentif au moindre bruit , la nuit encore présente , son groupe était calme et concentré .

L'aube brumeuse commençait tout juste à poindre , lorsque l'attaque arriva , brutale , sans avertissement .
Alors même que chacun se redressait , il entendit l'ordre du lieutenant

Formez la ligne! Les lames aux centres, les porteurs de batons sur les flancs!

C'est qu'ils l'avaient tous répétée cette tactique , inlassablement des jours et des jours , en vue de ce moment là , et ils y étaient .

Les Otomos avaient choisis le levé du jour pour attaquer , leur destin ne leur appartenait presque plus .
Kianjin , eu une brève pensée pour ses compagnons qui comme lui devaient se durcir en vu du choc .

Il fut vite là .

La déferlante des attaquants arriva sur eux , Kianjin se retrouva face à un adversaire qui se fendit immédiatement .Son bâton tout neuf , acheté le soir précédent , entra en contact avec une lame .Le bruit le fit frissonner , mais il se remis en garde immédiatement .
Alors qu'il amorçait une attaque d'estoc avec le bout de son bâton , son adversaire , une femme , ré-attaqua , la lame de son sabre passa si près de son oreille qu'il en sentit le mouvement , alors même qu'il relevait son bâton afin de faire dévier la lame acérée .

Il eut la vision furtive de son lieutenant , sur sa gauche , embrochant un assaillant , et se concentra de nouveau sur le sien .

L'attaque reflua , seuls les cris des blessés et des agonisants restèrent .

Le soldat de Miyoshi , sourit , puis se mit franchement à rire , un rire à la limite de la folie , la folie des hommes prêts à s'entretuer
pour quoi ?

Il s'agenouilla , retrouvant petit à petit son souffle , il remercia les dieux de lui avoir permis de rester en vie , jusqu'à la prochaine attaque .

Il se releva , regardant autour de lui afin de savoir ou il serait le plus utile afin d'aider les blessés ....

Guyhom

[ Rempart nord de Nakatsu]

Le camp d'en face grouillait...malgré quelques escarmouches, le peu de morts et de blessé de part et d'autre ne signifiait rien. Aucun assaut véritable sur les murs. Tout au plus quelques échanges avec les archers d'en face.

il regarda son groupe...aucun mort, aucun blessé...du moins de ce qu'il avait observé. Il irait s'en préoccuper plus tard.

Cette fois pourtant, le camp d'en face ne semblait pas vouloir attaquer...mais fuir. ah oui...la randonnée était leur passe temps préféré...tant mieux...hormis quelques soldats valeureux, la plupart n'était pas de taille pour prendre la ville; Tout au plus piller le marché et se promener dans les tavernes impunément...ou presque.

l'armée ennemie partait...ils abandonnaient? vague d'espoir et d'émotion envahie Guyhom...mais telle la vague, elle retomba en voyant l'étendard de l'armée ennemie qui arrivait. Celle du sanada, protecteur des pillards du kuni. Évidemment...celui ci ne recherchait que la gloire éphémère des hommes...Il haussa les épaules...il se cassera les dents tout comme son pote.

il retourna à la pension, laissant des instructions à son groupe de combat. L'heure était pour l'instant au repos. Les combats reprendraient dans la nuit.

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Belsa

une nuit de plus sur les remparts.. elle avait arrêté de les compter depuis maintenant bien longtemps.
Elle n'avait pas été élue à la tête de Nakatsu pour se transformer en guerrière... elle souffrait de voir ses amis tombés, ces habitants être blessés.

Belsa avait cru en la bonté des hommes mais chaque nouvelle nuit de bataille la faisait douter, maintenant elle n'était plus certaine d'y croire encore.

Elle s'était battue cette nuit, nuit de souffrance.. et à l'aube quand elle était allée voir les hommes de sa lance, un manquait à l'appel : Zakakawa.

Non Zak...

Son premier amour, un illustre shomin, il n'avait pas pu tomber.. pas lui...

Alors, malgré la douleur qu'elle ressentait, malgré le mal qui la rongeait, elle partit à sa recherche. Le reste attendrait...
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Uryu

Uryu eu une petite engoisse en ne voyant plus sa P'tite soeur à ses cotés, mais avec l'aide de sa cherie, ils la retrouverent pas tres loin assoupit par tant de nuit blanche à repousser encore et toujours les assaillants. Ils s'intalèrent près d'elle et se reposèrent un peu, sachant innexorablement qu'il faudra continuer la lutte, etant determinés, seul les Kamis ou la mort pourra leur faire cesser cette lutte noble, celle de la liberté...

Kiriki

Après avoir remis la femme entre des mains soignantes, Kiriki se dépêcha de remonter sur les remparts afin de combattre aux côtés des autres défenseurs de sa lance. Elle aperçut Fanfan, fière et arborant un visage déterminé, puis Dayzo qui semblait trépigner d'impatience. Du côté de Hooks, la même détermination, avec parmi eux Kianjin, qu'elle avait croisé à quelques reprises et qui comme elle, avait un bâton comme arme.

Soudain, ils sont là ! Avec leurs cris, suivis des bruits de lances et de bâtons ...

Kiriki se met en garde, nerveuse, la posture un peu malhabile, quand sur sa droite la vision furtive d'une forme qui s'abat sur elle! Un assaillant la frappe et lui enlève son bâton! Encore sonnée, elle se redresse et voyant qu'il tente de fuir avec son arme elle lui empoigne les jambes et le jette par terre! Ensuite, à toute vitesse, elle lui reprend son précieux bâton, se remet debout et de toutes ses forces elle se met à le frapper à la nuque à plusieurs reprises, jusqu'à ce que son arme se casse en deux!

Hébétée, elle s'arrête, reprenant son souffle, les yeux hagards, surprise de sa folie meurtrière...
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Kiriki
Le véritable courage consiste à être courageux précisément quand on ne l'est pas.
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Setsuna51

Setsuna était aux cotés de son Uryu et de sa belle soeur. Elle tremblait un peu, elle n'avait pas l'habitude de se battre. C'était son devoir, elle devait défendre son village contre les envahisseurs.

Elle se savait protéger par son homme. Elle le regardait avec amour.

La nuit tomba, et à cet instant les assaillants arrivèrent. Elle sortit son katana de son fourreau.

Une personne se rua sur elle, Setsuna eut le réflexe de s'accroupir au moment où elle arrivait sur elle. Son katana s'enfonça dans le corps de cette malheureuse. Un filet rouge lui vint s'étaler sur son visage.
Setsuna n'eut pas eu le temps de réfléchir de ce qu'il venait d'arriver, une autre personne se jeta sur elle. Setsuna se protégea avec son arme contre l'homme. Setsuna ferma les yeux et brandit son katana sur lui. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle s’aperçut que l'homme avait posé sa main sur la blessure qu'elle venait de lui infliger. Il partit en retraite...

Le combat fut terrible, elle s'écroula sur ses genoux fatiguée. Elle trembla en regardant ses mains tachées de sang. Puis un moment d'angoisse passa, elle regarda tout autour d'elle afin de retrouver le regard bienveillant de son homme. Leur regard se croisa, elle fut rassurer.
Setsuna se releva encore tremblante, et alla dans ses bras. Elle le savait cette nuit elle avait eu beaucoup de chance.

Citation:

08-11-2010 15:01 : Vous avez frappé YYYY. Vous l'avez sérieusement blessé.
08-11-2010 15:01 : Vous avez frappé XXXX. Ce coup l'a probablement tué.

Fanfan

Trois semaines qu'ils avaient abandonné leur village et tous les gens qu'ils aimaient...
Fanfan ne regrettait pas son choix, même si parfois elle se sentait seule au milieu de tout ce monde.
La bataille de la veille avait été rude et son katana avait rougi...
C'est avec plaisir qu'elle vit l'armée s'éloigner. Mais ce fut un court répit. En effet, elle vit au loin une deuxième armée s'approcher. Sans doute des guerriers un peu plus frais, car ma foi, la nuit avait été chaude et de nombreuses personnes étaient tombées...
Puis après une nuit à surveiller les remparts, c'est deux armpées qu'elle vit au bas des remparts.
Elle se prépara à affronter à nouveau ces gens qui avaient décidé de s'approprier un village qui refusait obstinément d'être leur.
Elle se demandait ce qui pouvait bien pousser des gens à vouloir posséder à tous prix ce qui ne leur appartenait pas et surtout jusqu'où les hommes pouvaient aller par goût de pouvoir ou de possession.
Combien de vies allaient encore être sacrifiées ce soir?
Peut être la sienne, cette fois.
Elle regarda les gens de sa lance à côté d'elle qui prenait parfois à peine le temps de se restaurer pour être toujours là sur les remparts.
Elle était fière d'être à leur tête.
Elle devait montrer sa détermination, même si dans les moments d'acalmie, ses pensées étaient à Miyoshi.

Elle leur sourit

" Si nous mangions un petit encas, Dayzo? Je suppose que la journée va être rude "

Puis elle chuchota à Barto

"Il ne te reste pas un petit peu de saké de chez nous?

Puis elle sorti un papier de la poche de son kimono et le tendit à Kiri

"Tiens , lis, c'est un petit mot de Raina et surtout ne m'en fait pas un kirigami.." ajouta te elle en lui faisant un clin d'oeil.

Onibaka

Sur le rempart Nord, dans un angle jusque là boudé par l'Envahisseur, se tenait la Lance de l'Archipel. Navrés de n'avoir pu jusqu'alors faire leurs preuves aux cotés de leurs camarades plus aguerris, femmes et hommes s'ennuyaient ferme, même si le soulagement de ne pas avoir à risquer sa vie se lisait sur les visages de ces simples paysans ou artisans. Seul, une sentinelle scrutait les ténèbres pour débusquer toute approche ennemie...

Alors qu'il semblait bien que la nuit allait encore se passer sans alerte notable, soudain la vigie fit signe à ses compagnons de se mettre en position. Quelque chose se passait visiblement en contrebas....

Dans un silence de mort, chacun se saisit de son arme et rejoint son poste en toute hâte. Et effectivement , voilà que se présente une petite troupe d'Occupants.

Quelques signes sont échangés, les mains se crispent sur les bâtons et les trop rares lames quittent leur fourreau. Onibaka, son sabre à la main, fait une courte prière aux Kamis tous puissants, afin qu'ils protègent sa petite troupe de volontaires bien peu formés aux arts de la guerre. Puis, il ajoute un mot d'excuse à sa lame, présent d'amour qui risque hélas d'être souillés du sang d'un Envahisseur sous peu.

Une série de chuintement monte depuis les ténèbres sous les remparts. Comprenant de quoi il s'agit, le tisserand fait signe à chacun de s'aplatir contre la muraille. Quelques instants plus tard, une demie douzaine de crochets métalliques entourés de tissu tintent sourdement sur le chemin de ronde avant de revenir en glissant s'arrimer aux murs.

Les grattements et les grognements étouffés indiquent que l'escalade a commencé pour les assaillants. Mais les femmes et les hommes de la Lance de l'Archipel sont fins prêts désormais à les accueillir.
Le signal est donné, les gardes s'avancent et prennent position. Alors que les assaillants parviennent au parapet, ils sont accueillis par une grêle de coups assenés avec plus d'entrain que d'efficacité. La première vague désarçonnée est bientôt en route par la voie des airs pour rejoindre le sol quelques toises plus bas... Quelques bruits sourds indiquent que les atterrissages ont été plutôt lourds et peu contrôlés, et que certains des assaillants en ont entrainés d'autres dans leur chute.

Leur tentative furtive étant désormais vouée à l'échec et étant fort peu disposés à risquer leur peau, le reste des assaillant s'empresse de se laisser glisser au sol et de fuir au plus vite pour regagner l'abri de l'obscurité, se bousculant mutuellement dans leur fuite éperdue.

Voyant certains gardes se pencher pour saisir leurs arcs, Onibaka les arrête d'un geste.

« Ils ont eu leur compte, laissez les emporter leurs blessés, ceux là ne reviendront plus ce soir... Qu'ils racontent ce qu'il en coûte de vouloir s'attaquer à des gens libres et fiers de leur cité ! »

Laissant ses gardes commenter entre eux la victoire qu'ils venaient de remporter sur un ennemi trop confiant. Ne pas craindre les habitants de Nakatsu quand il s'agit de défendre leurs demeures et leurs familles. Les fous ! Le sang allait encore couler longtemps avant qu'ils ne comprennent...

Jetant un œil aux rares ennemis assez courageux pour être prêts à aider leurs camarades blessés au risque de prendre une flèche, -flèches qui ne viendraient pas d'ailleurs, heureusement pour eux-, Onibaka avise un homme gisant au sol, son cou formant un angle bizarre. Rengainant son arme, il récite une courte prière pour cet ennemi que la mort avait emporté. Deux autres semblaient bien mal en point et un dernier boitait bas...

Quatre de moins pour les prochains assauts...
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Kianjin

Promu depuis peu sergent , Kianjin alla voir chaque membre de la lance afin de vérifier que chacun allait bien .Il échangea quelques paroles avec ces fiers combattants , avec lesquels l'amitié ,la camaraderie ,le soutien mutuel auraient toujours un sens plus fort qu'avant Katsura .
Étant rassuré sur le sort de chacun de ses compagnons d'arme , il demanda l'autorisation au lieutenant d'aller aider sur le rempart .

Il arpenta le chemin de ronde , aidant quand il le pouvait ,
Kiriki qu'il connaissait depuis peu , semblait hébétée et quelque peu dépenaillée .Ici aussi l'attaque avait du être violente .
Il avisa que son bô gisait brisé à ses pieds , preuve s'il en fallait encore que les coups avaient du être rudes .

Posant doucement sa main sur l'épaule de la jeune femme , il demanda d'une voix apaisante

Êtes vous blessée Kiriki sama ?
Puis je vous être utile ?

Kiriki

Étant encore sous le choc, et prenant conscience avec étonnement de la violence qui peut se loger en elle, Kiriki promène lentement son regard, sur les lieux de la bataille. Elle voit des morts gisant dans leur sang, des blessés qui tentent de se relever avec peine, d'autres qui reçoivent de l'aide et se retrouvent allongés sur une civière.

Elle entend des plaintes, mais surtout des échanges à voix basses. Plusieurs défenseurs ressentent une fierté d'avoir pu semer la déroute chez les assaillants et comptent leurs blessés et les morts qui ne viendraient plus les attaquer ! D'autres parlent de leurs proches qui doivent s'inquiéter pour eux...

Voilà Fanfan qui s'adresse à elle et lui tend un papier : « Tiens , lis, c'est un petit mot de Raina et surtout ne m'en fait pas un kirigami!» Il n'y a qu'elle pour la faire sourire dans un moment pareil !

Un main se pose sur son épaule... elle sursaute légèrement. Puis une voix : Êtes vous blessée Kiriki sama ? Puis je vous être utile ?

Levant les yeux, elle reconnait le visage fatigué de Kianjin. Dans son regard, une bienveillance, qu'elle n'avait pas rencontré dans les yeux d'un homme... depuis Nashi...

Je ne crois pas être blessée Kianjin san. Mais j'accepterais volontiers que vous m'aidiez à me relever puis si vous avez le temps, si vous pouviez... enfin... me reconduire au camp...
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Kiriki
Le véritable courage consiste à être courageux précisément quand on ne l'est pas.
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Kianjin

Le ton était fatigué , pas celui qu'il avait entendu lors de leur première rencontre , plus ténu aussi .
Il avança sa main , espérant un peu .

Allez y dame Kiriki profitez de mon bras , je vous raccompagne .

Ils avancèrent doucement , évitant les débris qui jonchaient le sol .
Kianjin parlait doucement , essayant d'apporter un peu de douceur dans son monde qui avait basculé dans le chaos .
Le chemin fut long avant de se retrouver devant la gargote du Nippon .

Voulez vous un petit remontant ?
Je crois que je partagerai bien une petite bouteille avec vous , si vous n'y voyez pas d'inconvénient ?

Ils burent un bol de saké ensemble , le savourant comme le meilleur breuvage du monde .Le liquide tiède et brulant réchauffait le corps faute de réchauffer l'âme .
Kiriki silencieuse et perdue dans ses pensées avait l'air absente , et Kianjin ne voulait pas troubler sa méditation .
Il l'observa , trouvant son visage très pale , mais aussi très beau .

Le temps passa , la gargote se remplie petit à petit , passage des uns et des autres , prendre des nouvelles était devenu un réflexe .
Les conversations fusèrent , la vie revint progressivement et les rires se précisèrent , devinrent plus fréquents et plus vifs .
Dayzo avec son humour parfois viril et provoquant anima la soirée qui devint joyeuse , malgré ses ronchonnades .

A la fin , bien éméchés , alors que la taverne se vidait , seul le petit groupe de Miyochiens resta présents .

Dayzo , Kiriki et Kianjin sortirent ensemble , bras dessus bras dessous ...

Dayzo

Dayzo vient de sortir de la gargote et va rejoindre quelques compagnons sur la muraille... Il est tard, la nuit fraiche, des hommes en armes patientent leur ennui comme ils peuvent.

Kianjin l'avait invité a partager un jarre de saké... Mais quelle ironie cette convivialité. c'est tout ce qu'on a pour l'instant. Une muraille, de l'amitié, des ennemis et... du saké.

Nous n'avons rien d'autre à faire que de boire et d'attendre la mort si certaine arriver là, non plus sans surprise puisque habitué à son rythme, mais fauchant sans savoir qui, ni comment, ni pourquoi?

Kiriki devait nous rejoindre après sa pêche miraculeuse de crapets que l'on va se faire griller. Petit moment à partager, simple entre personnes de bonne compagnie...

Hey!! Kianjin, alors tu me la sert cette tasse de saké... en attendant Kiri, on va tout de même pas ce laisser aller, non?

Le paradoxe de la guerre c'est qu'elle a du bon à favoriser les rencontres, l'amitié et aussi... l'amour...

Hinowa

Avant hier elle avait du revenir seule, laissant Keanu aux mains d'un autre... quelqu'un d'autre oui, qui le soignerait bien c'est sur... mais pas elle.

Ca lui avait fait drôle de remonter sans lui sur les remparts. Première fois qu'ils étaient séparés ainsi depuis plus de huit moi.
Hinowa referma leur couverture sur ses épaules, sans la chaleur de son compagnon à ses côtés... sa moitié de pomme.

D'autres affrontements eurent lieux. Elle avait promis à sa chef de lance, alors elle était là. En y repensant ce soir, bizarrement la jeune femme ne se souvenait de rien. Est ce du à l'absence de son Keanu grièvement blessé? Est ce qu'elle s'habituait à se battre? Hinowa préféra penser qu'elle continuait simplement à défendre son village, sa terre et les âmes qui la peuplaient .

Une journée de repos hier qu'elle put passer auprès de son aimé dans la maison des soins puis... ce soir à nouveau elle se trouvait là avec sa couverture et son bâton, sans savoir si demain elle serait encore en vie. Sans savoir si demain elle aurait la chance de voir à nouveau son aimé.

Des yeux elle regarda le camp de l'armée Otomo. Une deuxième était là aussi, en renfort.... folie.. folie que tout cela... folie des hommes... Elle pensa soudain à eux en bas. Ils étaient comme eux finalement, avec leurs doutes, leurs pensées.
Hinowa secoua la tête, debout tenant son bâton dont une extrémité reposait sur le sol. Elle s'y appuya un peu en resserrant sa couverture sur elle et attendit en pensant à son amour blessé... attendit qu'ils viennent..

Kianjin

Kianjin sortit la bouteille de saké qu'il avait acheté dans la gargote du Nippon juste avant d'en sortir .
La garde serait longue et le saké atténuerait la froideur de la nuit , qui commençait déjà à se faire sentir .
Kian remplit 2 bols et en tendit un à Dayzo , en souriant .

Tient prends ça mon ami et attendons Kiriki avec ses crapets , elle ne nous a pas dis combien de temps ça lui prendrai pour avoir de quoi nous faire un festin .Ca pourrait être long .

Kianjin s'assit en regardant l'horizon .
Il restait suffisamment de saké dans la bouteille , largement de quoi servir Kiriki quand elle arriverait .Kian avait été impressionné par sa descente ...
Cette femme l'interpelait et lui plaisait , et pas seulement pour son gout immodéré pour le saké ...

Iyo

Joues roses et lèvres cerise, traces d'un émoi récent à nul autre pareil, Iyo observe celui qui fait de sa vie une route de bonheur parsemée d'instants de folie. Elle le détaille, des yeux qui la noient en passant par la moustache, douce alliée, aux lèvres qui la grisent de paroles et de baisers ... des épaules où elle se niche, à la taille où ses doigts affolés s'agrippent quand la liesse la submerge.
Elle ne sait expliquer ce qui la lie à lui, ce qui les lie. Elle sait simplement qu'elle ne s'appartient plus vraiment, que sans lui elle ne serait pas elle.

Ses pensées encore englouties dans le monde qui n'existe que pour eux, son regard parcourt les campements des assaillants. Ses mains portent toujours une suave odeur d'huile parfumée, malgré un rinçage soigné. Elle esquisse un sourire en pensant que son katana pourrait lui échapper des mains à cause d'un moment de … partage.

Un léger soupir s'échappe de ses lèvres. Il est temps de se concentrer sur plus guerrier. Les soldats en face se rassemblent. Le mouvement sur les remparts est le même. Il n'y a même plus besoin d'ordres. Tout le monde sait ce qu'il a à faire. Un dernier regard vers Onibaka, Iyo saisit son arme à deux mains.
Autour d'elle, les lames sorties de leurs fourreaux chuintent, les bô se dressent.
Nakatsu est prêt …
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Zakakawa

Une leçon qui lui couta presque la vie... On pouvait dire que Zak revenait de très loin!
Encore une dizaine de jours et il pourrait revenir aider sur les remparts pour que Nakatsu ne tombe pas aux mains de ces chiens d'envahisseurs!

Il serra un peu plus fort son katana et entreprit une série de figures d'attaque,
imaginant à chaque mouvement de sa lame,
une tête grimaçante d'Otomien tomber dans la poussière...

Son régime à base de cochon lui redonnait petit à petit des forces et il en avait bien besoin!
Cette blessure à la tête l'avait fortement diminué...
Il envoya une prière à HACHIMAN pour qu'il soutienne les efforts de nos vaillants défenseurs!
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Kianjin

Une nuit de plus sur les remparts .Il en connaissait le moindre recoin , la planche légèrement disjointe du bâtis de la tour , qui laissai apparaitre un peu de la lumière intérieure , il faudrait parler de cela à l'intendance d'ailleurs .
Les pas lents des gardes sur le chemin de ronde ne faisaient qu'un bruit minime , mais dans le calme de la nuit , ce bruit devenait assourdissant .
Et puis , un bruit différent , pas habituel .
Soudain en alerte , Kianjin ,
tapota l'épaule de son voisin , un des soldats de sa lance , lui aussi semblait avoir entendu ce bruit anormal à cette heure tardive .
Il laissa de faction le soldat voisin , Bandoru ou Myamoto , et descendit du rempart afin de vérifier l'origine de ce son .
Alors même qu'il s'approchait du sô , il vit que des personnes tentaient de forcer les portes .

Il entendit l'alarme sonner , il se rua sur les attaquants

Kireo

Kireo était tous les jours posté sur les remparts. Il n'avait pas encore pris part aux combats, il se tenait en arrière garde prêt à défendre, tout juste avait il assommé un Otomien qui avait venement essayé de passé les murs de la ville.

Il voulait en découdre, et s'impacientait de plus en plus, bien qu'il risquait sa vie chaque jour pour défendre sa ville, mais peu lui importait il ne faisait que ce qu'il lui semblait juste.
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Fanfan

Fanfan avait repris depuis plusieurs jours sa place sur les remparts avec sa lance.
Elle se tourna vers les villageois et les amis qui l'accompagnaient et leur fit un petit geste amical en signe d'encouragement.
Kiri, Dayzo, Barto,Lumia, Hyo, Fù et Yashimi...Ils étaient tous là, comme à chaque fois qu'elle les avait sollicités
Tout avait été calme ces jours ci, mais cela précédait la tempête et d'après l'agitation qui régnait en bas des remparts, elle se dit que le combat n'allait pas tarder à reprendre et que le choc allait laisser des séquelles d'un côté comme de l'autre.
Elle respira un grand coup, mis la main à la taille, pour s'assurer que son katana était bien là.
Une dernière pensée à l'être cher qui était si loin.
Elle était prête, attentive à tout ce qui l'entourrait.

Night_hooks

Dès que l'alerte fut donné, Hooks mit sa lance en formation. Il avait déja procédé ainsi lors des derniers combats et sa lance s'en était toujours sorti honorablement. Il comptait remporter ce combat comme ils avaient remportés les précédents. Une ligne infranchissable faites d'acier au centre et de bois sur les cotés.

Foooooormez la ligne! Lames aux centres, batons sur les flancs!

Il se plaça aux centre de la formation, katana en garde basse et attendit la vague otomienne de pied ferme. Le combat fut bref, mais sans merci. Ces hommes rendaient coups pour coups. Un otomien réussi a tromper sa garde et lui assena un coup de baton.

Citation:

16-11-2010 15:01 : Samoula vous a donné un coup de bâton. Ce coup ne vous a pas blessé.

Une grimace pour toute manifestation de sa douleur, le colosse saisit l'arme de son adversaire et la brisa pour la jeter a ses pieds. Puis, il empoigna son katana et repoussa son adversaire d'un coup de taille, le marquant d'une plaie sanguinolante au ventre avant que celui ci ne s'effondre inconscient sur le sol.

Citation:

16-11-2010 15:01 : Vous avez frappé Samoula. Vous l'avez sérieusement blessé.

Puis le combat reprit, tout aussi sauvagement qu'il avait commencé
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Connais l'adversaire et surtout connais toi toi-même et tu seras invincible. Sun Tzu " L'art de la guerre "

Lee

L'alerte avait été donnée.

Des hommes en armes s'étaient infiltrés par les remparts de la cité et se dirigeaient vers le Sô.

Ce jour la, comme déjà de nombreux précédemment, Lee avait fait le long et tortueux chemin qui séparait sa maison située à flanc de colline et le village de Nakatsu en contre bas .

Ce jour la, comme aucun jusqu'alors, il avait combattu les assaillants se présentant à lui et les hommes qui l'accompagnaient.

Citation:

Vous avez frappé Squall. Ce coup ne l'a pas blessé.
Vous avez frappé Fubuki. Ce coup ne l'a pas blessé.
Vous avez frappé Amateratsu. Vous l'avez sérieusement blessé.Cette
Votre arme a été détruite.

Ce jour la, il avait découvert pour la première fois toute la signification de cette guerre en regardant autour de lui les blessés ou les morts et le désordre ambiant...

Mais ce jour la n'avait pas été vain... l'ennemi avait été repoussé une fois de plus.

Citation:

Une tentative de révolte a eu lieu devant le Sô, et vous avez contribué à la mater.

Panyia

Panyia se trouvait une fois encore sur les remparts... un mauvais présentiment tordait ses tripes d'angoisse.
Les mains crispées sur son bâton, elle scrutait la nuit avec attention quand soudain, les évènements se déroulèrent d'un coup, sans qu'elle puisse les maitriser.

La bulle silencieuse de l'ingénue explosa au son des cris,des coups de katanas et de bâtons.
Elle réussit à se défendre au début, assenant un coup sur le crâne de deux adversaires comme le lui avait dit Maruku.

Citation:

16-11-2010 15:01 : Vous avez frappé Grandelf. Ce coup l'a probablement tué.
16-11-2010 15:01 : Vous avez frappé Coquiille. Ce coup l'a probablement tué.

L'ingénue ne voyait plus rien, les larmes coulaient, la panique s'empara d'elle quand un premier coup vint la frapper aux cotes.

Citation:

16-11-2010 15:01 : Takamoto vous a porté un coup de katana. Vous êtes mort au combat.

Elle laissa échapper un hurlement de douleur, cherchant à rester debout, son bâton lancé contre ses adversaires à l'aveuglette. Une main plaquée contre son flanc, la jeune femme n'eut pas le temps d'atteindre quoique ce soit quand plusieurs coups la mirent à terre la plongeant dans une demi-inconscience. Les lâches la battaient à mort, ignorant ses suffocations et ses supplications.

Citation:

16-11-2010 15:01 : Jiraiya67 vous a donné un coup de bâton. Vous êtes mort au combat.
16-11-2010 15:01 : Kiki vous a porté un coup de katana. Vous êtes mort au combat.
16-11-2010 15:01 : Akinna_ vous a porté un coup de katana. Vous êtes mort au combat.

Elle ne put voir les autres personnes de sa lance tomber avec elle. Déjà son esprit partait, retenu difficilement par son envie de vivre.
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Guyhom

[ sur le rempart Nord]

Guyhom patientait, vigilent...pourtant...il sentait dans l'air comme...une odeur...celle du sang...sensation d'illusion olfactive, il le savait mais ô combien ce pressentiment allait lui donner raison...d'abord des ombres...puis des silhouettes se dessinèrent et enfin, le bruit qui venait sur eux...la bataille commençait.

Haha...enfin...voyons voir si j'ai perdu la main...

Il banda la corde de son arc...visa et tira!

et d'un!

Sans attendre, à la recherche d'une nouvelle cible...il refit le même geste...tira...

et flûte...! manqué de peu celui là...

Les assaillants étaient proches désormais...il s'apprêta à tirer une troisième fois, lorsque soudain...

ouch!

il ne l'avait pas vu venir celui là...on l'attaquait par derrière...il se retourna, vit une jeune fille en haillon! laissant son arc par terre, il prit son katana et s'avança menaçant...cette derrière prit la fuite...il s'apprêta à la poursuivre lorsqu'il vit plusieurs personnes se diriger vers le Sô...amis ou ennemis...? peu importe, il fallait protéger le bâtiment et surtout la protéger elle! Belsa!

Sans se préoccuper de ce qui se passait autour de lui, il descendit du rempart, courut au sô, tapant sur ceux qu'ils ne connaissaient pas et qui le ralentissaient dans sa progression...il arriva juste à temps!

HARDI LES AMIS! TUEZ MOI CETTE RACAILLE! RENVOYEZ LES CHEZ EUX!

je vais vous faire goûter le fer de mon katana, cela vous donnera un souvenir d'Uchi!

POUR UCHI!

Guyhom se joignit rageusement aux défenseurs du Sô, se battant ivre de fureur...les assaillants refluèrent petit à petit, ployant sous le nombre des défenseurs qui avaient accouru pour défendre le Sô...la révolte était matée...

Je crois que cette fois...ils ont compris.

La fatigue arriva après l'adrénaline du danger et du combat...il regarda autour de lui...des blessés, des morts...
Le Sô était intact! Il regarda plus loin vers les remparts...et vit les dernières escarmouches...les défenses avaient tenues semble t'il...il verrait ça plus tard. d'abord...

Belsa...

Guyhom se mit à sa recherche...

t'as pas intérêt à avoir la moindre égratignure...

plus léger, il se mit à courir à travers le village, la cherchant, sans s'être rendu compte que son plastron n'était plus sur lui...dans la rage des combats, il ne s'en était pas rendu compte que ce dernier l'avait quitté pour le paradis des boucliers perdus!

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Maruku

[Juste après l'assaut]

Avant les combats, il leur a dit, comme une plaisanterie, de bien serrer les fesses, en prévision de ce qui les attendait. Mais derrière le ton badin, c'est une réelle inquiétude qui a commencé à grandir chez le jeune chef de clan. La crainte que le sort n'épargne pas amis, connaissances et personnes qu'il commence à apprécier à force de partager le quotidien de ces courageux assiégés.

Maruku et May se sont préparés à accueillir le plus de blessés possibles à la pension, mais dès que la fureur des combats a laissé place au seul chant des mourants, l'apprenti-médecin a temporairement déserté son poste pour se rendre là où l'assaut a frappé le plus durement.
Il faut qu'il sache, qu'il s'assure que tout le monde va bien.

Escorté par un paire de balèzes pousseurs de charettes, il erre entre les ruelles, escalade les remparts, parcours le champ de bataille qui a vu se dérouler de sanglants corps à corps avant que les assaillants soient repoussés, au prix, semble-t-il, de lourdes pertes parmi les irréductibles de Nakatsu.

Chemin faisant, les battements de son coeur s'accélèrent. Il lui semble avoir aperçu Guyhom et Kireo. Belsa serait sauve, toujours en place à la tête du Sô. Mais Onibaka, l'homme à la conversation appréciée n'aurait pas eu la même chance, et l'on parle d'un Senshi quittant la première ligne en titubant dangereusement. Dans ce chaos, le jeune homme confronté aux horreurs de la guerre en profite pour tenter de se rendre utile. En plus de chercher à s'enquérir de l'état des "siens", il récupère par la même occasion les corps meurtris en multipliant les directives adressées à son équipe de brancardiers.

Là bas, cette femme, allez l'aider!
Et ces deux allongés par terre, embarquez-les!
Euh patron... ça et ça c'est l'même gars j'crois.
Ah? Hum bon, récupérez les morceaux quand même, on fera le tri plus tard.

La plupart des personnes touchées ont des proches qui les aident à se relever, ou les transportent vers les lieux de soin, mais il manque toujours quelqu'un. Une qu'il veut à tout prix retrouver.

Après d'interminables minutes de recherche, Maruku atteint finalement le point des murailles où la violence semble avoir atteint son paroxysme.
Sa mâchoire se crispe, les obsidiennes dévoilent leur tristesse, et il tombe finalement à genoux devant le corps malmené d'une rougissante, qui s'est teintée cette fois d'une bien funeste manière. Un rapide coup d'oeil circulaire donne une idée de ce qui vient de se produire ici. Panyia a véritablement du se battre comme une lionne. Des traces de sang maculent la scène, son bâton brisé git à ses côtés, et l'importance de ses blessures montre qu'elle a du faire face à un nombre élevé d'adversaires en même temps.

Soyez maudits...

Le poing de la luciole se ferme, jusqu'à ce que les jointures de ses articulations blanchissent. Mais un ténu souffle de vie parcourt encore la silhouette martyre, et l'urgentiste s'empresse de héler les porteurs qui l'accompagnent.

Par ici, vite!
Et faites attention, n'aggravez pas ses blessures en la transportant, j'y tiens à celle la.

On retourne à la pension...
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~ . ~ Luciole ~ . ~

Kianjin

Toujours le même sentiment de dégout face à tant de haine , dans le cœur noir des hommes , haine qui les conduits tous vers leur propre destruction .
Il n'était pas meilleur que les autres d'en face , pas pire non plus , mais pas meilleur .
Comme les autres , il avait défendu sa vie , sa vie attachée à un fil , ténu , si fin qu'il n'en sentait même pas la trame .

L'assaut avait pris fin , avec la débâcle des Otomos , laissant des débris divers sur les pavés .

Les défenseurs avaient laissé les blessés adverses se retirer clopin-clopant quand ils le pouvaient .Dans beaucoup d'autres cas , les valides soutenaient les blessés et les emmenaient dans leur camps , loin , de l'autre côté du rempart .
Les corps qui restaient étaient principalement des Uchiens , des amis , des proches croisés ces derniers jours , avec qui il avait ri , bu et maintenant pour certains , plus rien .

Son esprit vagabonda , retrouvant la fureur du combat ,les cris , les bruits immondes de la chair qui se déchire , qui se fend ...
Ils avaient obéis au lieutenant , puis tout était devenu confus avec la vague d'assaillants leur tombant dessus .
Le lieutenant touché , mais continuant à se battre comme un tigre , ses voisins repoussants l'adversaire , avant d'être repoussé eux même et finalement revenir à l'attaque .Pour finalement tenir un peu plus longtemps que les assaillants.

Il utilisa un bout de son bô pour s'aider à marcher tant la fatigue le taraudait , il reconnu un corps , pas loin ,le retournant il le reconnut , Myamoto ne se relèverai pas .Le pauvre venait tout juste de sortir de convalescence et reprenait la garde parmi eux .
Demain ça serait peut être lui , là , gisant au milieu des corps meurtris , baignant dans son sang et celui de ses ennemis .

La vie avait un gout bien amère !

Il entendit les secours , aider était bien la seule chose qu'il se sentait devoir faire ...

Night_hooks

Les otomiens se repliant, Hooks prit quelques secondes pour récupérer son souffle, puis il regarda autour de lui, mesurant l'ampleur du massacre. Uchi avait payé un lourd tribu pour cette victoire. Beaucoup de braves gisaient sur le sol, inanimés, u pire encore...

Hooks s'appretait a donner ses ordres quand il l'apercut. Yoshe, sa Yoshe gisait sur le sol, inanimé, dans une large flaque de sang. Un froid glacial envahit le colosse qui tomba a genoux devant elle, terrassé par la douleur. Oubliant tout le reste il ferma ses yeux remplis de larmes et posa une main sur son coeur, esperant sentir un battement qui lui redonnerait espoir.
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Connais l'adversaire et surtout connais toi toi-même et tu seras invincible. Sun Tzu " L'art de la guerre "

Kamakura

[après la bataille]

la bataille avait débuté, des coups avaient été portés, des hommes et des femmes étaient tombé, Kamakura se lança à l'assaut, un homme se présenta à lui le combat été engagé, il lui porta un coup, puis l'autre le contra, le combat dura dix bonnes minutes.

à la suite de cette assaut, l'ennemi tomba sous le coup du katana du shinshoku guerrier.

un autre se présenta, un combat s'engagea à nouveau de ce coté, premier coup porté et kamakura tomba directement, la fatigue des jours accumulés à défendre, à manger que du riz l'avaient affaibli et ce se fit bien sentir.

il tomba blessé et il savait que pour lui le combat et la guerre s’arrêterait la...

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Belsa

Mais non mais laissez-moi sortir!

La jeune shomin tapait sur la porte de son bureau! Les défenseurs d'un commun accord mais contre la volonté de la cheffe des lieux, dictatrice suprême du village de Nakatsu! Avait décidé que pour la sécurité de tous, elle devait rester dans son bureau!

Je veux tuer du totomo moi aussi!

Non mais... mais ils se battent tous et elle, elle est là à attendre! Apparemment elle est censée être la cerise sur le gâteau si Otomo arrive jusqu'à elle! Mais Belsa veut pas jouer à la cerise, elle veut se battre.

Non d'un ravioli frit! Je veux sortir.

Ni une, ni deux elle dégaine son katana et coupe en deux la porte.

AAAAAAAAaaaaahhhhhhhh

Venez m'affronter si vous en avez le courage, pauvres fous!

Mouai sauf que le combat avait pris fin. Elle n'eut que le temps d'assommer l'espèce de furie qui déjà l'autre jour avait tenté une révolte.

Citation:

16-11-2010 15:01 : Une tentative de révolte a eu lieu devant le Sô, et vous avez contribué à la mater. Dans la mêlée, vous avez reconnu Folkitu parmi les assaillants.

Pfff c'est tout ?

Elle regarde autour d'elle... du sang, des morts et des blessés... mais une armée qui avait fait demi-tour.

Elle avait honte de n'avoir pu se battre. Demain, elle serait à nouveau en première ligne avec les autres.

Je veux tuer du totomo et en faire des nems...

Mais déjà des hommes s'étaient rassemblés autour d'elle.

Emmenez les blessés dans ma pension, Maruku et May_lee les soigneront.

Et enterrez les morts. Nous organiserons une cérémonie en leur honneur!

Je vais distribuer de la nourriture et des armes de rechanges pour ceux qui se battront encore demain!

Allez vous reposer... demain la bataille reprendra.

Et bravo à tous! Nous avons encore remporté une victoire! Bientôt Otomo n'aura plus d'autres choix que de faire demi-tour... Vous pouvez être fiers de vous !
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Yoshe

Encore une nuit, encore un combat, la belle était prête, mais son adversaire n'était pas n'importe quel paysan. Elle avait suivi les consignes, elle était en place ... mais quelle place ...

Le bruit des lames, des cris, des pas qui se faisaient de plus en plus lourds ...

Puis le froid de la lame dans sa chair ... le bruit s'estompe ... sa vie défile ... sa main lache le katana.

Yoshe se retrouve à terre, se laissant emporter par un doux rêve ou elle se voit enfant à rire avec son frère qu'elle ne cesse d'ennuyer, ses soeurs qui rient de la voir faire ...

La douleur lui fait vite oublier se rêve. Sa main sur la blessure béante laissé par ce coup qu'elle n'a pas vu venir. Le sang ne s'arrête pas de s'echapper, elle ne peut appeler de l'aide, le mal est fait ...

Son corp tombe, gisant dans son sang, ses yeux se ferment, le noir est la ...
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Onibaka

Les combats étaient acharnés, femmes et hommes tombaient de part et d'autre. La lance de l'Archipel repoussait les assauts ennemis depuis plus de deux heures déjà...
Fatigué d'avoir tant et tant bataillé, Onibaka vit du coin de l'oeil trois des Occupants sans honneur s'acharner sur une jeune femme à terre. Et s'il s'agissait d'Iyo? Impossible de distinguer la victime, mais quelle qu'elle soit cette forfaiture de plus , il ne pouvait la tolérer.
Se précipitant vers la malheureuse martyre, le jeune tisserand leva son sabre et chargea en hurlant sa rage.

L'une des assaillantes a le courage de faire front mais est promptement abattue...

16-11-2010 15:01 : Vous avez frappé Akinna_. Ce coup l'a probablement tué.

Les autres, lâches, s'enfuient sans demander leur reste.

Se jetant à genoux aux côtés de la pauvre victime, il la saisit par les épaules pour voir de qui il s'agit, la peur au ventre. Soulagé de constater qu'il ne s'agissait pas d'Iyo mais de la jeune Panyia, il ne peut se résoudre à la laisser ainsi exposée. Prenant appui sur son sabre, il se releve en soutenant la jeune femme inconsciente.

Un choc au flanc droit.
Se tournant il entraperçoit un visage vaguement familier, une membre du clan Sanada si ses souvenirs ne le trahissait pas. Il suit son bras du regard jusqu'à la garde de sa lame.
Lame qui vient de frapper au défaut de la cuirasse. Ses jambes se dérobent sous lui...

16-11-2010 15:01 : Fubuki vous a porté un coup de katana. Vous êtes mort au combat.

Alors que son bras sans force ne parvient plus à soutenir la blessée et que ses yeux se voilent, une autre ombre surgit et le frappe derechef.

16-11-2010 15:01 : Benjisama vous a porté un coup de katana. Vous êtes mort au combat.

Déjà inconscient, il s'écroule...
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Akeo

Akeo s'était battu avec la constance d'un homme invisible depuis le début de ces assauts donnés pour tuer. Pas un seul de ses coups n'avait frappé l'ennemi, pas un seul coup ne l'avait lui-même blessé. Ce n'était pas faute d'avoir pris part à tous les combats pourtant.
Etait-ce un signe, pour lui, médecin, de ne pas avoir encore ôté la vie ?
Il l'ignorait, mais restait circonspect et perplexe alors qu'il voyait les assaillants se retirer.

Le sang coulait en nappes chaudes et fumantes sur le dallage des remparts, Akeo regardait tout autour de lui. Où aller, de qui s'occuper ?

Onibaka...
Akeo se précipita vers lui se laissant tomber brutalement à genou sur lui. Les doigts enserrent sa gorge, à la recherche d'une palpitation vitale. Rien... Se placer à califourchon, porter ses mains fermes sur sa poitrine, et appuyer fortement à intervalles réguliers.
Coup d'oeil sur Night Hooks qui est aux côtés d'une femme allongée.

Elle respire ? Night Hooks, est-ce qu'elle respire ?

Ses mains frappent sans décoller le coeur d'Onibaka, la cadence est régulière et les mouvements fermes.

Toi, tu vas te réveiller... Tu vas te réveiller. Interdit pour les chics types de mourir; réveille-toi.

Il frappe, et frappe encore la poitrine de l'homme inanimé, à l'affut d'une réaction, quelle qu'elle soit. Ne pas faiblir, continuer.
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Onibaka

Ténèbres...
Douleur...
Vacarme...
Cris...

"Toi... vas ...veiller..."

Ténèbres...
Inspiration douloureuse...
Que se passe-t...?
Une voix...

"Inter... pour ...hics... "

Qui?
Ouvrir les yeux....
Comprendre...
Qui ?
Ah Akéo?
Que veut-il donc?
Pourquoi me secouer ainsi?
Fatigué...
Nouvelle inspiration...
Côté ...mal, très mal...
Main vide...Pas bon...
Vide?
Onibaka reprend conscience soudain, et fouille du regard le sol autour de lui... Là ! Son cadeau...
Brisé...
Sa main glisse vers le pommeau avec le tronçon de lame décoré d'une fleur de cerisier, le saisit et le serre comme si sa vie en dépendait...
Soulagé sa tête retombe...
Iyo? Iyo!
Peur sourde...
Iyo, comment va Iyo?
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Belsa

Elle aidait ses amis à soigner les blessés léger, amener ceux qui étaient plus gravement touché dans sa pension.

Elle portait les hommes, bandait les mains, désinfectait au saké les blessures plus profonde.

Soulagement... quand elle avait vu Guyhom, qu'elle avait pu se blottir dans ses bras, des larmes au bord des cils. Elle l'avait embrassé avec passion mais avait sentit un peu de honte d'être heureuse pendant que d'autres souffraient.

Elle souffrait aussi, tant d'ami tombé et blessé. Pourquoi en arriver là? Cette guerre n'avait pas de sens...

Elle se remit au travail tentant du mieux qu'elle pouvait d'aider les gens. Elle écrivait aux familles, aux blessés... elle distribua : riz, udons et manches. Elle alla voir les blessés pour se rassurer et pour les rassurer. Elle tenta de les faire rire pour oublier la tristesse de ces jours. Elle tenta de remotiver les troupes car la guerre n'était pas finie... mais elle s'oublia. Ne pas écouter ses doutes et ses peurs non...

Elle avait vu Onibaka au sol et blessé! Elle avait retenu ses larmes, elle ne devait pas montrer sa tristesse. Elle avait envoyé du monde pour aider Akeo, elle avait demandé au médecin d'emmener Onibaka à la pension pour qu'il le soigne. Onibaka devait s'en sortir!

Elle avait vu Yoshe au sol... elle était allée rejoindre Night_Hooks et avait tenu la main de cet homme pour l'encourager... elle aussi devait aller à la pension. Il devait y avoir encore de l'espoir!

Et à chaque allez et retour entre sa demeure et les remparts, elle voyait le grand nombre de blessés augmenter. Elle aurait voulu aider Maruku et May_lee pour les soins... mais non elle ne pouvait pas tout faire.
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Akeo

Des yeux s'ouvrent, l'air afflue, Akeo regarde les pupilles d'Onibaka qui semblent reprendre vie en même temps que lui. Soulagement.

Le médecin déchire un pan du kimono d'Onibaka qu'il vient d'ouvrir, en regardant autour d'eux.

Respire, Onibaka... Iyo, non... Je ne la vois pas. Dès qu'on a des nouvelles d'elle, on t'en donne, promis, mais reste allongé et respire.

A la guerre comme à la guerre, le kimono n'est pas trop souillé. Prenant soin de ne pas bloquer sa respiration, le miyoshien applique la bande de tissus sur les plaies.

Une fois dans la maison de soin, on te bandera avec des tissus propres, et on va nettoyer tes plaies avec du saké fort, Onibaka. Ca va bien se passer. Tu pourras même en boire une goutte.

Coup d'oeil inquiet en direction de Night Hooks et du corps sur lequel il semble veiller. Consignes à deux hommes pour transporter Onibaka au repos.
Akeo se relève, et va porter des soins d'urgence aux hommes et femmes qui gisent sur le sol tout autour des défenseurs, hébétés, à la recherche de leurs proches.
Les inquiétudes se lisent sur les visages. Certains regards dévoilent parfois des liens bien plus forts, bien plus intimes que de simples liens de camaraderie. Les miyoshiens semblent avoir tenu le coup. Il les remarque tous, seule Mikoto semble superficiellement blessée. Il s'approche d'elle et lui sourit en la rassurant, pendant que son regard sonde les corps allongés.
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Night_hooks

Long soupir de soulagement, son coeur battait. Faiblement, mais au moins elle était toujours en vie. Il prit aussi soin de verifier sa respiration. Elle était irrégulière. La douleur avait plongée sa compagne dans l'inconscience et nul doute qu'elle mettrait longtemp a en sortir. Il prit la petite main de la belle dans la sienne et fit son rapport a Akeo qui était le plus apte a la sauver.

Akeo san, son poul est faible et sa respiration irrégulière. Elle perd beaucoup de sang que dois je faire!

Yoshe avait beau etre vivante, si elle n'était pas soignée rapidement elle mourrait probablement. Il se fit interieurement le serment qu'elle vivrait
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Connais l'adversaire et surtout connais toi toi-même et tu seras invincible. Sun Tzu " L'art de la guerre "

Guyhom

[j'aime pas les chatouilles]

Guyhom se préparait à l'assaut suivant...et il ne fut pas déçu. Encore une fois, son groupe était malmené...il vit son ami cekuray tomber sous les coups, ainsi que Uryu...ça allait mal...il tirait autant de flèches qu'il pouvait, avant de finir au corps à corps...

Aie! raaahhh, c'est pas vrai ça...toujours à taper par derrière...c'est qui là?

Guyhom se retourna, exaspération dans les yeux et le ton...encore une jeune fille, très sexy d'ailleurs, qui voulait lui faire du mal...n'ayant aucune tendance masochiste qui aurait pu satisfaire le sadisme de ces demoiselles d'otomo, il s'amusa simplement à lui faire peur:

Bouh! t'es moche et tu pues du bec! file te raser les aisselles!

la fille battit retraite en pleurant...déçu fortement par la non galanterie de ce goujat et rustre...incompréhension de part et d'autre, choc des cultures? allez savoir...Guyhom s'en tapait le coquillard et alla aider les médecins bien occupés, à découper et à recoudre...

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Nagisa

Une douleur lancinante la traversait de toute part, son corps lui semblait lambeaux tant elle souffrait, le noir, les ténèbres l'avaient envahie, son frère et son ancien fiancé tous deux l'appelaient mais... ils étaient au pays de leurs ancêtres ! Une autre voix lui parlait lui demandant de s'accrocher à la vie, cette voix... si lointaine... la souffrance se fit terriblement sentir et la Daïkan sombra à nouveau dans le gouffre de la noirceur, inconsciente.

Son coeur battait toujours en sa poitrine, faiblement, et la jeune fille tenta de bouger ses doigts, ceux-ci se montraient récalcitrants, un oeil s'ouvrit mais se referma aussitôt, la lumière lui vrillant les tempes avec une force ahurissante. Les secondes lui semblaient des heures et le faible effort lui causa une vive nausée, le moindre mouvement relevant de la torture.

Nagisa essaya de fouiller sa mémoire, elle se rappelait... mais quoi ? Les combats faisaient rage, elle avait chargé... la bataille s'était engagée avec une antagoniste otomienne... son katana à la main, elle avait frappé, contré pendant de longs instants jusqu'à ce que sa lame se brise... elle avait poursuivi... sans relâche avec son poignard... mais ensuite ? Une douleur l'avait transpercée... son ventre lui faisait mal mais dans le feu de l'action, elle avait poussé un cri de colère mêlé de souffrance... un autre coup l'avait atteint... puis un autre... un homme à ses côtés... elle se souvenait que de son visage... puis les ténèbres l'aspirèrent en son sein

Mais où était-elle ?
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Daïkan, Ex Porte-Parole et Ex IAC du Daimyo d'Uchi

Kiriki

Kiriki regardait autour d'elle... les blessés, des hommes et des femmes gisant dans leur sang... les morts, elle n'osait poser son regard sur eux, de peur d'y mettre un nom.

Elle se concentra sur son bâton... 2 morceaux de bois bien fragiles, mais qui en se brisant l'avait protégé mais surtout avait blessé un ennemi qui en aurait pour quelques jours à se remettre. À la suite de cet assaut, plusieurs défenseurs étaient tombé. Les plus faibles ou les plus forts ? Peu importe... la mort les guette tous, elle rôde, elle ternit les yeux, elle triture les chairs, elle s'empare de vos pensées. Levant les yeux, Kiriki aperçoit de grands oiseaux noirs, ailes déployées qui font de grands cercles au-dessus des deux camps.

Poussant un long soupir, elle se saisit d'un bout de son bâton cassé et se relève en s'appuyant dessus. Elle aperçoit alors Kianjin, debout, le visage triste et empreint de dégoût, qui marche lentement vers un corps inerte. Quelqu'un de sa lance ?

Puis, un mouvement rapide à sa droite, Belsa passe affairée, préoccupée, fatiguée... Kiriki l'observe. Elle aide à soigner les blessés, elle distribue nourriture et manches, elle encourage les proches des blessés, elle en dirige à sa pension. Elle travaille sans relâche malgré son état...

Elle la voit se diriger vers Akeo qui lui-même se bat et soigne, veille et réanime, encourage sans faiblir. Kiriki sent tout de même une inquiétude passer dans le regard du futur médecin, lorsqu'il le promène sur les différentes lances et scrute celles de Miyoshi en particulier.

Elle secoue la tête autant pour essayer d'effacer toute cette vision d'horreur, que pour tenter d'ébranler la torpeur qui semble l'envahir...

Un léger son tout près, un corps, une jeune femme... serait-elle encore vivante ?

Va, apporte-lui ton aide Kiriki, bouge, rends-toi utile, se dit-elle en se mettant doucement en mouvement.
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Kiriki
Le véritable courage consiste à être courageux précisément quand on ne l'est pas.
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Akeo

Akeo regarda Night Hooks, alors qu'il se dirigeait vers une uchienne à demi inconsciente.

Night Hooks, cherchez une plaie, cherchez des saignements et colmatez l'hémorragie comme vous le pouvez. Prenez un tissus, un bout de kimono, pas trop sale, mais empêchez-la de se vider de son sang. Et recouvrez-la, prenez votre kimono, celui de qui vous voulez, prenez-en deux, trois, quatre, mais recouvrez-là. Son corps va se refroidir avec le sang qui la quitte, réchauffez-la. Et tapotez ses joues, faut qu'elle revienne à elle pour vous dire où elle a mal. Dès que vous pouvez, faites-la transporter à la maison des soins.

Il butta sur un cadavre otomien alors qu'il poursuivait sa marche. Sans réfléchir, il se saisit du corps et le balança en un mouvement par dessus les remparts.

Et rendez-leur leurs morts !
On garde les blessés, mais balancez leurs morts par dessus les remparts, et laissez-les les récupérer.
Ces remparts vont devenir un vrai charnier !
N'ayez pas de scrupules, ils ne se gênent pas pour couler des navires qui stationnent à quai à Iwakuni, eux !

Akeo se jeta sur la femme qui gisait maintenant à ses côtés et dont il ignorait totalement le nom. Jetant son katana qui le gênait sur le côté, il entreprit de lui donner quelques gifles légèrement sèches mais non appuyées. Le sang qui s'échappait de son ventre coulait, obstruer comme il le pouvait la plaie. Il se saisit de son obi, et l'appuya avec force sur la plaie d'une main forte et décidée.
Il poursuivait ses tapotages appuyés de joues. Il aperçut Kiriki qui semblait un peu perdue, mais dont il connaissait la générosité.

Des couvertures, des vêtements, du chaud recouvrez les blessés et gardez-les au chaud.
Kiriki, veux-tu venir lui parler, essayer de la ranimer pendant que je la couvre ?
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Lee

Il avait tenu à rester et prêter main forte ce jour la une fois encore...

Un jour de trop songea-t-il en compressant la plaie encore fraiche lui entaillant le coté...

Citation:

Votre arme a été détruite.
Kono vous a porté un coup de katana. Vous êtes mort au combat.

Étendu au milieu des corps jonchant le sol, hagard, il regarde l'horrible spectacle qui l'entoure...

Lumia

Lumia suivait... Elle ne faisait que ça depuis quelques jours...

Suivre... Suivre... Suivre...

Et surtout, éviter les coups !

Lumia, frêle jeune femme, armée d'un bâton qu'elle maniait avec adresse, s'était mêlée aux autres pour défendre sa ville. Elle suivait son chef, Fanfan, beaucoup plus large d'épaules qu'elle.

Elle la suivait, pas à pas. Surtout, ne pas la perdre, au risque de se perdre. Elle profitait de la nuit pour se nourrir de quelques gros morceaux de viande et se renforcer un peu. Il faut dire que depuis le temps qu'elle se nourrissait de son mais, elle avait un peu dépéri.

Donc, un bâton dans une main, un morceau de bidoche dans l'autre, elle suivait...

Dis Fanfan ? Tu crois qu'on peut me voir derrière toi ? Tu m'sers de bouclier hein ? Tu m'laisses pas mourir... Pas encore...

Elle arrachait à pleines dents la viande qui avait un gout délicieux lorsque tout à coup, à côté d'elle surgit une furie. Pas le temps de regarder, ami ou ennemi, la peur prit place dans son corps et c'est plus par mouvement reflex que volontaire qu'elle administra un énorme coup d'os de jambon de cochon à l'être qui avait osé s'approcher trop près d'elle.

La femme, elle reconnu que s'en était une au son de sa voix, semblait sonnée. Lumia en profita donc pour lui asséner un coup de baton bien appuyé, et son adversaire s'écroula, blessée, au sol.

Surprise, Lumia se rapprocha un peu plus des arrières de Fanfan.

J'te suis, j'bouge plus d'là moi...

Yoshe

[ Rêve ou Cauchemar ? ]

De douces pensées l'envahissaient, elle se voyait devant la résidence du clan en jolie tenue, accroupi à caresser son Akita qu'elle avait appelé "Baka". L'air était pur et frais, le vent soufflait dans les branches des cerisiers qui entourés la Maison Matsudaira.

Une main de pose sur son épaule, elle tourne légèrement la tête mais ne voit pas le visage de cette personne.

Puis d'un coup, le froid d'une lame la transperse dans le flanc, la jolie robe devient rouge de plus en plus vite, le vent souffle fort, le ciel s'assombrit.

La douleur est telle qu'elle ne peut bouger, ni parler. Ses jambes ne répondent plus, ses bras s'engourdissent. Le temps semble s'être arrêté en laissant une énorme douleur dans son ventre.

Une main serre la sienne, pourtant personne ne se trouvait près d'elle à part cette ombre qui l'avait transpersé.

Cette main est chaude, un bonheur en cet instant glacial qui prend petit à petit tout son corp. Mais la chaleur prend le dessus et la belle se sent bien malgrés ses blessures. Un peu de bien être qui l'apaise en ce moment de frayeur.

Des cris, des pleurs, tout revient dans sa tête. Elle revoit ses compagnons de lance qui l'entourent, Hooks donnant la charge.

Sa main se serre, son visage se crispe mais ses yeux s'ouvrent à peine. Tout est flou, mais Yoshe reconnaîtrait cette carrure parmis des million de personnes.

Elle cligne légèrement des yeux essayant de voir mieux son ange qui lui tient la main, elle essaye même de lui sourire voulant le rassurer, puis ses yeux se referment doucement, la fatigue et la douleur avaient repris le dessus.
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Nagisa

Daïkan, Ex Porte-Parole et Ex IAC du Daimyo d'Uchi

Uryu

Katsumoto

Kiriki

Citation:

- Installez 3 tatamis,apportez de l'eau et prevoyer du fil et des aiguilles,emportez également des linges humides,et non d'un ptit kami!Remettez moi cette épaule en place!

Kianjin

Etsumii

Night_hooks

Kinzokutora

lieutnant suhi, incarné par Guyhom

Bartoyoru

Iyo

Akeo

Cora

Fanfan

Nagisa

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Daïkan, Ex Porte-Parole et Ex IAC du Daimyo d'Uchi

Belsa

[...]

des souvenirs... irréels?

non..

des coups de katana, le bruit des armes qui s'entrechoquent...

des yeux qui se fixent... la haine... la mort, l'odeur du sang.

Une lame qui s'enfonce dans un ventre et deux vies qui prennent fin.

Ne plus rien sentir... étais-ce un rêve?

Sursaut de lucidité, sentir un liquide chaud entre ses doigts... ne plus savoir ou l'on est.

Non...

des yeux qui se ferment, plus de bruit plus rien, on ne ressent rien...

En faite c'est pas si mal d'être dans un rêve ?

Citation:

19-11-2010 15:01 : Votre arme a été détruite.
19-11-2010 15:01 : Vous avez frappé Ryuuichirou. Ce coup l'a probablement tué.
19-11-2010 15:01 : Ella. vous a porté un coup de katana. Vous êtes mort au combat.

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Etsumii

Un nouveau jour. Un nouveau combat. Coups de katanas, coups de bâtons. Une fois de plus, Etsumii y échappait. Mais ce ne serait pas le cas de tout le monde. A quelques pas d’elle, la jeune fille vit Belsa s’effondrer, frappée par une toto qu’elle reconnut et qu’elle maudissait déjà depuis longtemps.
Elle accourut, s’agenouilla près de la sonin :

Belsa, Belsa… Réponds-moi ! Tiens bon… Ca va aller !

Etsumii ne savait quoi faire. Elle déchira un bout de son kimono pour compresser la plaie comme elle l'avait vu faire tout en cherchant du regard Akeo ou Guyhom.
Elle cria :

A l’aide… Belsa est blessée… Elle ne répond plus !

Kiriki

Se penchant vers la dame, Kiriki pose doucement la main sur son front et essaie de trouver des paroles réconfortantes...

Accrochez-vous à ce fil de vie, dame, ne partez pas, restez avec nous...

Elle saisit une de ses mains dans la sienne, ressent une froideur, déjà...

Ne vous laissez pas dérivez, je vous en prie ! Essayez d'ouvrir les yeux...

Elle la sent qui veut bouger !

Un murmure...

Elle retombe...

Dame... Restez... on a encore besoin de vous ici !

Se tournant vers Akeo, elle lui répond faiblement : Moi ? bof... dans les circonstances... ça peut aller Akeo, ... Physiquement, je n'ai aucune blessure...

Ses yeux s'agrandissent ! Derrière Akeo, c'est Belsa !

Un féroce ennemi, les yeux exorbités lui assène plusieurs coups ! Belsa frappe de toutes ses forces mais soudain son arme se brise.

Kiriki ouvre la bouche pour crier ! Aucun son ne peut sortir...

Elle voit la lame s'enfoncer dans le corps de la shomin ! Elle entrevoit la silhouette d'Etsu qui bondit vers elle ! Son cri...

La bouche entrouverte, elle regarde Akeo, elle espère qu'il va comprendre... car elle, ... elle est incapable d'articuler un seul mot...
_________________
Kiriki
Le véritable courage consiste à être courageux précisément quand on ne l'est pas.
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Akeo

Akeo jeta un coup d'oeil sur le regard exorbité de Kiriki, alors qu'il s'affairait sur la mourante. Une nouvelle attaque venait de reprendre.
Grrmblbllglrrmblbl résumerait assez bien ses pensées à ce moment précis. Coup d'oeil sur Kiriki.

Tiens bien ses compresses, Kiriki. Ils commencent à me provoquer des ballonnements ces Otomiens, et pas dans le ventre !

Akeo se redressa d'un jet en se ressaisissant de son arme. Il n'allait pas donner dans la gaudriole cette fois, et c'est à grand coups de katanas et de genoux qu'il se dirigea vers Belsa et Etsumii. Coups de katana dans l'air, comme à son habitude. Lui qui n'avait encore blessé personne depuis le début des hostilités en venait parfois à se demander s'il n'était pas invisible et si son katana n'était pas en mousse.

Une fois proche des deux femmes, restant sur ses jambes, Akeo faisait face aux assaillants. Quelques coups d'oeil sur Etsumii et Belsa, puis regards volontaires sur les combattants qui s'approchaient de lui. Il était vraiment énervé, se demandant s'il avait raté un alinéas concernant les r.t.t. du vendredi soir dans son contrat de défenseur.

C'est bien, Etsumii, poursuis comme ça. Appuie fort, et porte ta main libre sur sa gorge, et essaie de voir si son coeur bât toujours. Si elle vit encore cherche ensuite si elle a d'autres plaies et recouvre-la comme tu peux.

Son katana tournoyait encore et encore, avec sa maladresse habituelle, si bien qu'un nouvelle fois, il ne toucha pas plus de monde qu'il ne fut touché.
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Kianjin

Les gardes à la défense perduraient , encore et encore .
Certaines parties des remparts étaient attaquées quand d'autre ne l'étaient pas .
Les rumeurs plus sombres les unes que les autres fusaient parmi les conversations , et c'est après ces assauts meurtriers qu'elles étaient ou non validées comme étant fondées , ou resteraient éternellement de simple rumeurs .

Parmi celles ci , Kianjin en entendit une plus perturbante que n'importe quelle autre ...

La shomin aurait été blessée , voir pire que cela lors d'une de ces maudites tentative d'infiltration .

Il ne pouvait pas quitter son poste , aussi grommela dans son coin , regardant ses voisins et ce demandant ou était la part de vérité et de rumeur dans tout ça

Kireo

Citation:

Votre arme a été détruite.
Vous avez frappé Sakumi. Vous l'avez légèrement blessé.
Vous avez frappé Jaiko. Vous l'avez légèrement blessé.

Kireo s'était jusqu'a maintenant tenu à l'ecart des combats, faut dire qu'il ne possedait qu'un vulgaire baton comme arme.

Mais ce soir là deux femmes équipée de katana s'était precipité sur lui, tentant de le trancher. Par chance il avait reussi à esquiver les coups et avait même reussi à les assomer, le combat ayant eu raison de son arme.

Il s'était eloigné du combat lorsqu'il entendit crier au loin : A l’aide… Belsa est blessée… Elle ne répond plus !. Kireo accouru en direction des cries et vit Belsa allongé saignant abondamant, une femme à ses cotés lui portant secours.

Belsa ! s'ecria t'il Belsa, non...
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Maritito

[sur les remparts]

Il remonte aux remparts et se démène comme il peut avec son bâton, il frappe à gauche, à droite, devant derrière "il faudra que je remercie le charpentier pour ce bon outil".

Il perçoit bien une lame qui passe près de lui[/i] zzzououou il a déjà entendu un tel bruit...
Il sent un katana s'enfoncer dans sa propre chaire "Ha non pas encore sur le ventre, dites donc les filles si mon ventre vous intéresse tant dites-le je vous le ferais voir un soir".
Quand la lame ressort, il regarde incrédule le sang jaillir d'un flot rapide et régulier.
Un autre coup plus fort dans le dos le fait tomber face contre terre......

Non pas aujourd'hui, pas tout de suite, pas là maintenant...

Les kamis l'ont rappelés auprès d'eux.

Citation:

19-11-2010 15:01 : Vous avez frappé Lafleur. Ce coup l'a blessé superficiellement.
19-11-2010 15:01 : Yhasu vous a porté un coup de katana. Vous êtes mort au combat.

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Maritito le petit vermiceau

Lumia

Lumia vit un peu plus loin Fanfan penché au dessus d'un de leurs compagnons, elle lui faisait signe de venir l'aider.

Regardant de tous les côtés, elle essaya de se faufiler entre les combattants qui se livraient un guerre sans merci.

Discrète... Faut être discrète...

Apeurée, mais ne voulant pas le laisser paraitre, Limia avançait difficilement en direction de Fanfan. autour d'elle, les coups et les corps tombaient, des visages connus, d'autres pas.

Pour une fois que j'sors de chez moi, il pleut des corps... Mais qu'est ce que j'suis v'nue faire ici moi...

Elle se rapprochait, lentement mais surement de Fanfan. Seul point de repère qui lui restait encore dans ce spectacle de désolation qui s'offrait à ses yeux. La terre était devenue rouge, plus rouge encore de jour en jour.

Du riz rouge... J'suis pas sure que ça se vende bien ça...

Inconsciemment, la jeune femme laissait ses idées s'évader, pour ne plus ressentir cette peur. Son bâton lui échappa des mains lorsqu'elle trébucha sur quelque chose qu'elle n'eut pas le temps de voir. Et là, brusquement, une douleur sur le flanc. Un douleur terrible, comme elle n'avait jamais ressenti auparavant.

Jamais.

Machinalement, elle porta la main jusqu'à l'endroit d'où émanait la douleur. C'était chaud, visqueux... Elle la porta a hauteur de son visage.

Zut... J'suis rouge aussi... Aussi rouge que la terre...

Son regard se porta vers Fanfan... Elle vacilla...

Fanfan penchée sur son ami. Ce fut la dernière vision qu'elle eu avant de tomber à même le sol.

--Bakemonokun

D'un pas lourd, le massif Bakemono passe les remparts en revue. Le compagnon de sa patronne inquiet de ne pas la voir rentrer avait été clair, la trouver et la ramener à n'importe quel prix...

Plus facile à dire qu'à faire, partout les combats faisaient rage entre les défenseurs et les assiégeants. Pour son esprit somme toute assez limité cette guerre ne cessait de représenter un mystère. Onibaka lui avait bien expliqué à plusieurs reprises, que cela revenait à refuser d'accueillir des clients violents et malpolis qu'il fallait empêcher d'entrer dans la gargotte. Dans toute sa simplicité il avait proposé de rejoindre les remparts pour les "taper comme il faut", mais ses patrons le lui avaient interdit.
Il ne comprenait pas que les assaillants n'auraient pas hésité à l'occire alors que lui n'avait jamais porté une arme de sa vie. Dans son rôle de videur il était une perle et obéissait au doigt et à l'œil, et ses muscles dissuadaient tout trouble-fête de s'incruster au delà de la première rossée...
Soupirant devant cette énigme, il continue son bonhomme de chemin, concentré sur sa mission, trouver Iyo-sama, "la patronne" comme il l'appelait.
Après une bonne demie heure à longer les remparts, il aperçoit enfin un kimono familier, s'approche et découvre le corps malmené de son employeuse...
Indécis, il hésite..Sa patronne dort visiblement. Et en plus elle a taché tous ses vêtements, partout du sang. Pour lui Iyo est un petit bout de femme énergique, l'imaginer blessée lui est un bien trop grand effort.
"Mince...et quoi que je fais maint'nant ?"
Une main massive vient gratter son crâne du même tonneau. Soit il la réveille et il va se faire gronder, soit il la laisse et Onibaka sera faché contre lui. Après tout Oni est un bon cuisinier, et fâcher un bon cuistot c'est risquer de ne plus recevoir les restes du jour... Et lui les restes du jour il aime ça, c'est bon comme étaient bons les plats de sa maman.
Toujours irrésolu, il pèse le pour et le contre, entre son estomac et son respect pour Iyo son cœur balance. Un grondement sourd venu tout droit de son ventre emporte la décision. De toute manière, c'est pas convenable pour une dame de dormir ainsi en pleine rue.
Ravi d'avoir trouvé une bonne raison, l'Hercule simplet se penche et cueille dans ses mains la blessée inconsciente qui laisse échapper un léger gémissement.
Un blessé léger le voyant faire l'apostrophe:
"Hé toi là, laisse la tranquille tu vois pas..."
dérangé,Bakemono n'aime pas le ton et fixe le gaillard de la plus glaciale des façons, son regard réservé au travail juste avant que les os des mauvais clients commencent à se fissurer comme par magie, ce qui suffit amplement à celui ci pour que soudain une occupation plus urgente se rappelle soudain à lui...
Satisfait, le videur tourne son regard vers son petit fardeau qui garde les yeux fermés. En plus sa patronne dort toujours, merveilleux! Pas d'enguirlandage à craindre et en plus, Onibaka-sama le récompensera d'avoir si bien accompli sa mission. Miam.
Un sourire béat affiché sur sa face taillée à la serpe, le géant retourne à l'Archipel en prenant garde de ne pas trop secouer Iyo, pas le moment de la réveiller alors que le fumet des cuisines chatouille déjà ses narines...

Hinowa

Regard hébété autour d'elle. Tout le monde s'agite autour des blessés... des morts. Vison de cauchemar ..
Sa lance a été dissoute... Iyo est gravement touchée. On lui porte secours.
Toutes ses femmes, jeunes, si jeunes.. Une femme âgée aussi, quel courage. Difficile même de reconnaître les hommes de Nakatsu parmi tous ces vaillants guerriers. D'autres villages sont venus en renfort. Elle commence a reconnaître des visages.
Hinowa cherche une lance. Vers qui se tourner ?
Belsa ! La jeune femme cherche Belsa et... la voit tomber le ventre traverersé de part et d'autre... non! Belsa.. le bébé...

La nausée envahie sa gorge, Hinowa ferme les yeux, laissant couler deux larmes le long de ses joues. Les cris, les demandes à l'aide, les peurs et les peines... tout ça elle le ressent au plus profond de son être...
Une pensée... Keanu donne moi la force...

Du revers de sa manche, elle essuie son visage et respire profondément. Sa main se tend pour ramasser son bâton. Dans ses yeux brille une détermination qu'il n'y avait pas il y a peu.

Pour Iyo, pour Belsa, pour tout ceux qui sont tombés..

Ses phalanges blanchissent sur le bâton qu'elle serre avec fermeté. D'un regard, elle embrase les remparts. Voyant une lance affaiblie, elle va s'y placer.
Fermement campée sur ses pieds, elle fait face au vide au dessus des remparts et veille sur l'armée Otomo, en contrebas, dans l'attente des prochains combats.

Etsumii

L’appel d’Etsumii fut entendu. Akeo arriva rapidement. Il frappait tout ennemi qui s’approchait d’elle et de Belsa.

Citation:

C'est bien, Etsumii, poursuis comme ça. Appuie fort, et porte ta main libre sur sa gorge, et essaie de voir si son coeur bât toujours. Si elle vit encore cherche ensuite si elle a d'autres plaies et recouvre-la comme tu peux.

La jeune fille fit signe qu’elle avait compris et s’exécuta. Elle pressa un peu plus sur la plaie et chercha un signe de vie dans le cou de Belsa. Rien. Elle ressentait plutôt son propre cœur qui battait bien trop vite dans sa poitrine. Fermer les yeux. Se concentrer sur Belsa, sur ses doigts sur sa gorge…

Je… je crois… je sens quelque chose… son pouls est faible… Akeo. Très faible. Mais ce n’est pas fini…

Etsu chercha ensuite de quoi couvrir son amie. Elle vit le corps d’un toto mort, s’empressa de lui enlever son kimono pour emmitoufler Belsa.

Terrorisée et inquiète, elle se tourna ensuite vers Akeo :
Et maintenant Akeo ?

Fanfan

Fanfan occupée à secourir Barto ne vit pas ce qu'il se passait tout autour d'elle.
Quand elle se retourna, cherchant à nouveau des yeux Lumia, elle la vit s'écrouler sous le katana d'une jeune femme en jaune et noir.

"Lumiaaaaaaaaaa!!!...Pas toi!..."

Elle laissa Barto après l'avoir rassurer, pour se précipiter vers la jeune fille dont le kimono bleu commençait à virer au violet sous l'ampleur de la plaie.
Elle lui saisit le visage entre les mains; celui ci était livide.
Elle lui parla doucement, ignorant à nouveau les coups qui pouvaient à tout moment l'atteindre, puis elle avisa sa plaie sur le côté et fit une compression afin de limiter l'hémorragie.

" Lumia!... C'est fanfan...Tu m'entends?...Ouvre les yeux, Lumia, s'il te plait...Tu m'avais promis de rester derrière moi...Ouvre les yeux...C'est pas le moment de nous abandonner ma belle..."

Fanfan ne savait plus où donner de la tête.
Elle ne voyait plus Dayzo, ni Pyjama, ni Hyo.
Kiri semblait être épargnée par les coups, ainsi que Yashima.
Elle entendit non loin d'elle Etsumii qui parlait de Belsa.

Fanfan se dit : Non pas elle, pas dans son état...j'ai du mal comprendre...

Akéo semblait déborder mais prodiguait ses soins à tous
Fanfan était dépassée par les évènements : 2 personnes de la lance grièvement blessés en peu de temps, tous ses corps qui jonchaient le sol, des visages connus et d'autres moins connus, voire inconnus...
Est ce que cela allait finir un jour?

Kireo

Kireo s'était tenu à l'écart des combats, au passage il s'était emparé d'un katana qu'il avait récupéré sur un cadavre dont il ne savait même pas s'il s'agissait d'un Uchien ou d'un Otomien. Il ne pouvait plus combatre ni même porter assistance au bléssé, tétanisé qu'il était par la peur.

Il s'était donc mis à l'écart, s'était agenouillé sanglotant comme un enfant, répetant inlassablement "je ne veux pas mourir". A un moment il avait pensé prendre la fuite, abandonné la défense de son village.

Puis essuyant ses larmes d'un revers de la manche, il se releva, se dirigeant vers les rempart le regard fixe, sans dire un mot. Il se dirigea vers sa destiné...
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Keanu

Tombé par deux fois. Relevé par deux fois. Keanu revenait aux côté d'Hinowa pour se jeter dans le combat. Il n'était jamais loin. Discrétement il rejoignit la lance et se remit en défense.

Cette fois-ci, il avait décidé de ne plus épargné qui que ce soit. Il avait fait ce qu'il fallait pour.

Son regard regardait partout autour de lui et cela n'était pas beau à voir.
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Akeo

Les armées d'Otomo se retirèrent, repoussées une nouvelle fois par les défenseurs de la ville.

Etsumii, demande à deux gaillards d'amener Belsa dans sa pension de famille. Il y a déjà un médecin là-bas. Il s'occupera de la recoudre et fera ce qu'il peut.
Je reste m'occuper des blessés ici...

Sourire pour Etsumii, regards sur les valides qui déjà s'occupaient des blessés. Regards sur ceux de sa lance pour faire le rapport. Aucun blessé, encore.
Tristesse alors qu'il reconnait Barto parmi les blessés.

Balancez les cadavres d'otomo par dessus les remparts, recouvrez les blessés et amenez-les dans la maison de soins...

La voix était lasse, trahissant à chaque mot l'épuisement de l'apprenti-médecin, alors qu'il s'agenouillait auprès d'un nouveau blessé.
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Dayzo

Dayzo? C'est qui? il ne savait plus... L'horreur ne lui faisait plus peur,il ne ressentait plus rien... Coupé du monde.. regarde tout autour de lui... plus rien ne faisait sens, plus rien ne le touchait, plus rien ni personne ne pouvait communiquer.. Comme si plus rien ne le raccrochait à l'humanité.. Quelle horreur!

Dayzo se reprit juste le temps d'entendre l'appel d'Akeo envers Etsumii:

Citation:

Etsumii, demande à deux gaillards d'amener Belsa dans sa pension de famille. Il y a déjà un médecin là-bas. Il s'occupera de la recoudre et fera ce qu'il peut.
Je reste m'occuper des blessés ici...

Dayzo sorti de sa psychose: Je suis là Akeo, que puis-je faire? Dis-moi, que puis-je faire maintenant?

Belsa

Lucidité parfois quand une pression sur une plaie rappelle la douleur d'une blessure.

Mais l'on replonge inlassablement dans un monde ou l'on ne sent plus rien... on s'y sent bien.

Des voix parfois... un nom, son propre nom répété, l'impression d'être déjà ailleurs comme spectatrice d'une scène qui se joue sans soi.

Une nouvelle pression, une nouvelle douleur, l'on revient dans ce monde presque devenu étranger, ce corps douloureux qu'on aimerait oublier. De l'air rempli ses poumons.. un faible son inaudible dans le tumulte environnant sort de deux lèvres bleues:

continuez...

une idée fugace dans un esprit tenace.. Continuer... ne pas lâcher prise.. continuer..

Mais soi-même l'on repart dans ce monde sans douleur et merveilleux...

Pourtant une idée soudain revient dans la tête d'une têtue... t'es trop jeune pour mourir... mais face à ce sentiment de bien être d'être ailleurs, cette idée s'imposera-t-elle comme une vérité?...
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Akeo

Akeo releva la tête alors qu'il s'affairait sur un mourant. Il reconnut Dayzo, qui était près d'Etsumii et de Belsa. Dayzo était fort et valeureux. Il connaissait des doutes tout simplement parce qu'il était, comme tous, humain, mais jamais Akeo ne l'avait vu bouder son courage alors qu'il fallait se battre.

Dayzo, prends Belsa délicatement dans tes bras et amène-la à la maison de soins avec Etsumii. Il faut qu'elle soit recousue, et ici, je n'ai rien... Un médecin est déjà là-bas.
Ensuite, revenez vite tous les deux...

Akeo jeta un coup d'oeil sur le camp d'Otomo au lointain.

Ils vont revenir, ça ne fait aucun doute.
Alors préparons-nous à les recevoir, encore...

Akeo referma les yeux du mourant qui gisait à ses genoux. Son souffle s'était arrêté sous le regard impuissant du miyoshien qui se releva.
Coups d'oeil latéraux. Oublier... Tentatives de sourires pas trop crispés à Fanfan, à Kiriki, à tous ceux de sa lance et des lances encore présentes.

Allez... soyons prêts pour l'acte suivant.
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Night_hooks

Hooks mena le reste de sa lance sur les remparts. Ils n'étaient plus assez pour former leur ligne de combat. Le prochain assaut promettait donc d'etre plus couteux en blessure que les precedents. Le colosse n'était pourtant pas inquiet pour lui meme. Il avait recu une bonne nouvelle, Yoshe avait reprise conscience, sa vie ne semblait plus en danger.

En revanche ses hommes l'inquiétais. Sans la ligne de front qu'ils avaient travaillés des heures durant, leur assurance en prenait un coup. Le regard du lieutenant dériva sur les blessés que l'on finissait d'évacuer. S'ils ne se depechaient pas ils seraient bientot rejoins par la nouvelle vague d'enemis. Il appartenait donc aux défenseurs de s'interposer entre les cibles faciles qui gisaient au sol et les otomiens enragés qui ne manqueraient pas de les achever

Préparez vous ils vont nous tomber dessus. Protégez le soldat a votre droite, sur lui repose votre vie.

Hooks se placa a la gauche de la formation, l'endroit le plus vulnérable.

Gunso Kianjin, si je tombe, vous prenez le commandement.

Sans attendre de réponse, il chassa toutes émotions qui pourrait le déstablisier et se prépara a l'assaut
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Connais l'adversaire et surtout connais toi toi-même et tu seras invincible. Sun Tzu " L'art de la guerre "

Night_hooks

La blessure n'était pas fatale. Mais elle fit néanmoins tomber le colosse a genoux, les mains agrippées a la lame qu'un enemi lui avait enfoncé dans le ventre. Hooks avait du lacher son arme pour arreter le katana. L'otomien tentait en vain de lui enfoncer plus en avant. Mais Hooks tenait bon. La lame mordait douloureusement ses mains mais il valait mieu cela que de la voir ressortir dans son dos. En grimacant de douleur. Le lieutenant Hooks tentait d'extraire la lame. Ses bras épais tremblaient sous l'effort. Peu a peu il se redressa.

Une idée folle lui vint soudain a l'esprit. Il remonta la lame de facon a ce qu'elle ne touche aucun organe vital et en hurlant, il laissa son adversaire l'embrocher. Celui ci, emporté par son élan arriva a porté du colosse. Hooks lui envoya son énorme poing au visage avant de s'écrouler sur le coté. Luttant pour ne pas sombrer dans l'inconscience, il rampa sur le coté, jusqu'a son chef tombé lui aussi au combat. Il ne devait pas retirer l'arme lui meme, cela lui serait fatal. Il ferma peu a peu les yeux, la douleur l'emportant dans une sombre inconscience
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Connais l'adversaire et surtout connais toi toi-même et tu seras invincible. Sun Tzu " L'art de la guerre "

Guyhom

[ un air de déjà vu]

Guyhom avait vu Belsa tomber sous les coups...elle s'était fait prendre par surprise...saleté de totos...regard fou dans les yeux, il se déchaina sur les remparts, frappant partout, de toutes ses forces...la colère et la haine l'aveuglait...autour de lui le vide se faisait...les jeunes filles ne venaient plus le chatouiller de leurs bâtons...rage contagieuse entrainant la peur...ses adversaires reculèrent et prirent la fuite...un blessé ennemi gisait à terre...sans un mot, Guyhom se dirigea sur lui, et l'acheva sauvagement, acharné à passer sa rage sur quelqu'un...le cadavre mutilé gisait dans une marre de sang..il le prit par les jambes et le jeta par dessus la muraille. Sans un mot, il se dirigea vers la pension où Belsa devait être soigné...il y resterait le temps qu'elle se remette.

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Dayzo

La parole d'akeo ramena Dayzo à la réalité et à son acceptation. Pas le temps de se lamenter, fallait agir et vite! Dayzo s'empressa de ramasser Belsa du sol. Délicatement, il la porta à la maison de soin...

Etsu maintiens un point de compression le temps que je la transporte... Faut faire vite, il n'y a pas de temps à perdre! Parle lui, ne t'arrête pas...

Night_hooks

La clameur des combats sortit Hooks de l'inconscience. Le katana enfoncé dans son ventre lui rapela sa douleur. C'était bon signe. Au moins il sentait son corps. Il parvint a se mettre a nouveau sur les genoux. La blessure sapait ses forces, mais il en avait a revendre.Il prit le bras de son chef, toujours inconscient, après avoir vérifié avec soulagement qu'il respirait encore et entreprit de ramper en le trainant par le bras, pret a défendre le patriarche gisant si un enemi les prenait pour cible.

La douleur était supportable, tant qu'il n'essayait pas de retirer le katana fiché dans son ventre. Mais son corps tout entier était prit de tremblements incontrolable et l'air peiné a rentrer dans ses poumons. Au bout de quelques mètres a ramper, le colosse s'effondra de nouveau sur le coté, terrassé par la douleur.
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Connais l'adversaire et surtout connais toi toi-même et tu seras invincible. Sun Tzu " L'art de la guerre "

Fanfan

Occupée à parler à Lumia, négligeant de se défendre, Fanfan ne vit pas Willyn esquiver le katana d'une jeune femme dont la lame ricocha sur son flanc et lui fit échappé un cri
Elle vit Dayzo occupé à accompagner Belsa pour se faire soigner.
Elle esquissa une grimace
Quand il passa près d'elle, elle lui dit

"Dayzo, il va te falloir prendre la direction de la lance pour aujourd'hui, juste le temps de me faire soigner et je reprends ma place...Ne t'inquiète pas, je sais que tu en es capable...Je re viens...J'accompagne Lumia à la pension de Belsa..."

Kianjin

Les répits devenaient de plus en plus court , était ce un signe de la volonté des Otomos d'accélérer la cadence en voulant maintenant écourter la guerre ?

Il n'en savait rien , et à son faible niveau de commandement , il n'en connaitrait probablement rien tant que son lieutenant ne lui en dirait quelques mots .

Les blessés n'avaient pas tous été transférés qu'une nouvelle attaque se propagea le long des remparts .
La ligne de défenses des Myoshiens était maintenant réduite et la défense s'en trouverait surement affaiblie .

Le lieutenant donnait ses ordres et lui et les soldats faisaient de leur mieux pour parer les coups et en même temps essayer d'en donner .

Dans l'action , il ne vit pas son lieutenant tomber , tant il était accaparé par sa défense , mais le vide créé à son côté devint visible lorsque qu'un assaillant tenta de l'attaquer là ou son chef aurait du être .Il dévia la course du katana avec son bâton et assomma l'adversaire , avant de voir le corps de Hooks à ses pieds .Un katana semblait planté droit dans son corps .Cette vision fugace accéléra son pouls et le temps prit une autre dimension en décuplant ses forces et son acuité visuelle.
Jetant un regard autours de lui , il embrassa la scène dantesque du rempart submergé par l'ennemi .Il ameuta ses compagnons se battant toujours,

A moi soldats de Myoshi , notre chef est tombé , protégez le
Replacez vous ,
ne laissez rien passer

Il ne vit pas le lieutenant se relever et retomber , mais il était alors entouré de ses hommes , faisant un rempart de leur corps , alors même que les combats continuaient ...

Bandoru

Bandoru avait lui aussi vu son chui (lieutenant) tombé, et suivant son gunso de près, il pris sa place dans la formation. Il n'avait plus que ses poings et ses pieds à opposer à l'ennemi depuis qu'il avait brisé son baton sur la tête d'un otomo. Il se dit que son village de Matsue etait bien loin mais qu'il était fier de le représenter face à l'envahisseur.[/url]

Night_hooks

[Après le combat]

Hooks ouvrit les yeux, la douleur se rapela immédiatement a son bon souvenir. Il n'avait pas le temps de se préoccuper de son sort. Leur patriarche était plus important.

Gunso! Occupez vous de Tocke sama, ne revient me chercher que lorsqu'il sera a la maison des soins, j'attendrais! Et trouvez moi quelqu'un qui puisse retirer ce... * peine a reprendre son souffle * ce katana

Il tenta de se relever mais ses dernières forces ne lui permirent pas cet ultime effort.
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Kireo

Kireo avait repris ses esprit, sa peur de la veille avait disparu et l'avait rendu plus fort. Il se sentait invulnerable. Il continua le combat inlasablement...
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Saiiko

Saiiko avait changé de lance et regagnait les remparts pour poursuivre le combat auprès de ceux qui courageusement chaque jour se battaient.
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Uryu

Uryu avait demandé à ce que ses soins soit fait dans une tente, au plus pres des remparts, lui qui résisté depuis son premier pas à Nakatsu face aux ennemis (soit depuis le 23 octobre), il s'en voulait de ne plus épauler tout ses gens qui se battaient simplement pour leur liberté... Meme si ses blessures lui faisait mal, il savait que dès qu'il serait remit sur pied il se retrouvera encore toutes les nuits sur les remparts.
Uryu replongea des ses reves et mentalement soutenaient toutes cette vaillance dont fait preuve ces personnes debout sur les remparts, pret à repousser encore et toujours les Toto Maux...
Tenaient bons mes freres, je vous rejoindrai tres prochainement...

Kianjin

Il se retrouva sans adversaire , une courte pause dans ce déchainement de folie guerrière .
Il se retourna afin de voir quoi faire du lieutenant .
Allongé sur un coude , le lieutenant semblait lui parler , mais dans le brouhaha des combats , Kianjin ne voyait que ses lèvres bouger sans entendre le moindre son .
Il se rapprocha de son chef , pale comme un linge

Gunso! Occupez vous de Tocke sama, ne revient me chercher que lorsqu'il sera a la maison des soins, j'attendrais! Et trouvez moi quelqu'un qui puisse retirer ce...
ce katana

Hai , je vais voir ou il se trouve

Il regarda autours de lui , Bandoru venant de casser son bô d'un coup magistral sur la tête d'un adversaire , il lui cria

Bandoru vient vite , ...
essaie de descendre le lieutenant à la salle de soins , laisse le katana ou il est , le médic saura quoi faire , et revient m'assister ensuite , il faut chercher le patriarche ...

Il s'assura que Bando avait bien tout entendu , et chercha son patriarche parmi les nombreux corps recouvrant le rempart .

...

Tocke était allongé à même le sol , son sabre encore serré dans sa main , plusieurs corps ennemis jonchaient le sol près de lui.Le gunso s'accroupit près du corps massif de son maitre afin de le prendre dans ses bras .

Bon sang il était tellement lourd avec cette armure , qu'il semblait impossible de le porter .

N'y arrivant pas , il décida de le tirer , le tenant par les aisselles de façon à l'extraire de ce capharnaüm .
La position de son chef suprême n'était certes pas à la hauteur de son statut , mais à la guerre comme à la guerre , pensa t'il !

C'est péniblement , qu'il réussit au prix de nombreux efforts , à l'amener dans le lieu des soins

J'ai besoin d'aide , quelqu'un pourrait il s'occuper du général ?

Il regarda s'il voyait une aide quelconque quelque part ...

Katsumoto

Katsumoto avait veiller a ses invités,delà quelques jours qu'ils dormaient sans se reveiller.Il devenait inquiet,avait-t-il procurer les premiers soins trop tard?Il se préparait pour la prochaine bataille quand ce fut Nagisa-chan qui se réveilla la première.Il courut a son chevet,inquiet mais soulagé.Celle ci réclamait son katana.

- Nagisa-chan,vos blessures sont trop graves pour retournée au combat,vous avez perdu beaucoup trop de sang,l'ennemi vous a transpercé de part en part...Je suis désolé mais vous devez rester ici,prenez du repos,prenez,buvez cette eau fraiche,cela vous fera du bien.

Dit-il en tendant le verre d'eau.

- Je vais vous laisser,mes serviteurs sont la si vous avez besoins de quoi que ce soit!

Et il quitta la tente,vers le rempart,la bataille s'annoncerait dur,a peine remis de son épaule disloquée qu'il retournait prendre des coups...Espérant qu'elle tienne.Amaterasu semblait lui avoir accorder plus de chance aujourd'hui,pas une égratignure et il avait cogner un totomo dans la bataille.Épuiser,il retourna dans sa tente ou a sa grande surprise,Uryu-san semblait avoir ouvert les yeux,il se dépêcha de vérifier si tout allait bien.

- Uryu-san!Vous m'entendez?Pouvez-vous me voir clairement?Accrochez vous mon ami,je vais vous sortir de la,je n'ai pas l'intention de vous laisser rejoindre Amaterasu de si tôt!Si vous m'entendez,vous devez savoir que vos blessures sont extrêmement graves et celle de votre femme aussi,j'ai fait le nécessaire pour vous soigner,maintenant c'est a vous de vous battre...Je veille sur vous mon ami!
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Yasahiro

Le combat avait fait rage, après réception d'un message de sa famille, Yasa avait fait son choix et même s'il serait poursuivit ensuite par des soldats d'Ashikaga Yoshimasa, Chef de Famille, il devait se batte, pour Uchi mais plus que tout, pour Nagisa.
Rencontrer un simple jour à là Jitô, il fût conquit dès le premier regard sur le sien, son coeur s'était emballé jusqu’à devenir totalement incontrôlable.
C'est depuis ce jour qu'ils vécurent un amour caché aux yeux de tous, un amour extraordinaire où il jura de la protéger de sa vie contre quiconque.

Aider de son katana, Yasahiro rechercha Nagisa parmi les combattants, un instant, il ne l'avait perdu de vue qu'un instant et il pensa au pire, sa mort! Son adversaire ne l'avait pas achevé, lui qui était à sa merci quand son épaule gauche fût transpercé par l'arme de son ennemie. Pourquoi? Avait-il découvert son identité?
Ses questions sans réponse le tracassa mais rien de comparable avec la disparition de Nagisa qu'il chercha partout, le sang coulant le long du bras sur le sol.

NAGISAAAA!!!!

Citation:

17-11-2010 15:01 : Votre bouclier a été détruit.
17-11-2010 15:01 : Mitsu. vous a porté un coup de katana. Vous avez été sérieusement blessé

Nagisa

Du fond de ses pensées confuses, une voix qu'elle connaissait émergeait

Citation:

Nagisa-chan,vos blessures sont trop graves pour retournée au combat,vous avez perdu beaucoup trop de sang,l'ennemi vous a transpercé de part en part...Je suis désolé mais vous devez rester ici,prenez du repos,prenez,buvez cette eau fraiche,cela vous fera du bien.

Mais ? Cette voix ? Elle ressemblait fort à celui de son ancien chef de la Jitô... que faisait-il là ? Où était-elle donc ? Ses yeux qui ne restaient ouverts que peu de temps à la fois, se montraient encore récalcitrants mais Nagisa s'efforça un peu et regarda autour d'elle, surprise, optempérant à l'injonction de boire. Les quelques gouttes d'eau réveillèrent sa souffrance et la jeune fille retomba sur sa couche, des sueurs froides perlant à son front, le cauchemar reprenait mais dans son rêve confus, Yasa criait son nom
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Daïkan, Ex Porte-Parole et Ex IAC du Daimyo d'Uchi

Dayzo

Dayzo à son habitude était présent avec son groupe. L'assaut fut d'une grande violence... l'ennemi est en surnombre... Dayzo trépasse:

Citation:

22-11-2010 15:01 : Votre arme a été détruite.
22-11-2010 15:01 : Minas vous a porté un coup de katana. Vous êtes mort au combat.
22-11-2010 15:01 : Aranea vous a donné un coup de bâton. Vous avez été grièvement blessé.

Dayzo git au sol sans vie... Ou presque... Une dernière pensée pour Fan, Etsu, son groupe et ses amis, un dernier sourire à la vie... Dayzo s'endort...

Je ne souffre plus... Mais bon sang! Akeo! Tu vas avoir du boulot, sort ta machine à coudre... Je suis en lambeau!

Guyhom

Pfff...viennent même plus me dire bonjour ces empafés...ils préfèrent popoter et se tuer amicalement avec les autres...trop injuste...

Guyhom en mode caliméro décida de bouder les remparts pour aller voir ses amis à l'infirmerie et aussi s'occuper de Belsa.

et puis des combats sans rien faire, c'est chiant. Il retourna tranquillement, achevant les blessés ennemis au passage, tâche qui le défoulait et ô combien nécessaire.

les vacances des totos s'éternisaient et Guyhom pensait qu'il était temps pour eux de rentrer chez eux s'occuper de leurs champs, village et famille.

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Bandoru

Bandoru transporta le lieutenant inanimé en lieu sûr, aussi rapidement que le permettait son état. Arrivé à l'infirmerie, il trouva tant bien que mal une place libre pour le déposer. Il y avait beaucoup de monde ici, et les soigneurs étaient débordés. Il prit donc le temps de rapidement s'occuper du lieutenant de peur de le retrouver vidé de son sang s'il le laissait sur place. Avec son couteau il déchira pour le retirer le kimono taché de sang de Night_hooks, et rinça la plaie avec de l'eau, puis il lui pansa rapidement le torse avec du bandage emprunté aux soigneurs. Il venait de finir quand il entendit son gunso appeler à l'aide.

Gunso-sama me voilà.

Il aida Kianjin à porter le général près du lieutenant et proposa pour lui aussi de donner les premiers soins avant de retourner sur les murs.[/i]

Kianjin

Difficile journée que celle ci , un sursis de plus dans ce grand déchainement de tuerie .

Ses amis étaient tombés comme des mouches , et il en était certain , son tour ne tarderait pas , même si officiellement il fallait ne pas perdre le moral , y croire .
Il venait d'échapper au katana dangereusement effilé d'une femme , qui semblait vouloir le couper en 2 , et au final avant qu'elle se replie , elle avait quand même réussi à détruire son bö à force de s'acharner dessus .
Aru venait d'être atteint juste à côté de lui , le soldat qui avait fais tant d'effort pour revenir aux combats était tombé .
Sakitoi disparu , il ne l'avait plus vu après l'assaut .
Lin-Chou invisible parmi les derniers debouts.
Il avait entendu parler de son ami Dayzo , et le fait qu'il soit blessé ou pire lui avait vrillé le cœur d'une douleur qu'il n'avait encore jamais connu .

Il œuvra tel un automate , complètement à l'écart du monde violent qui l'entourait .
Il transporta les blessés , il transporta les morts ,
mort lui même en sursis ...

Fanfan

Fanfan toujours occupé à surveiller ce qui se passait ne vit pas Dayzo quand il fut en difficulté. Elle ne s'en rendit compte que lorsqu'elle vit une jeune femme lui asséner un coup de baton et qu'un autre gaillard tout en noir profita qu'il était à terre pour le transpercer d'un coup de katana.
Elle se fraya avec difficulté un passage pour arriver jusqu'à lui.

"Dayzo...C'est Fanfan...ta marraine préférèe...ne nous laisse pas Dayzo, pas maintenant... Ouvre les yeux...On va bien finir par les avoir...Allez, ouvre les yeux...Je vais te chercher du secours...On va te soigner et tu seras bientôt à nouveau à nos côtés" lui dit Fanfan, cherchant des yeux Etsu, mais elle était apparement bien occuper à venger la blessure de Dayzo en achevant 2 otomiens

Tanzosan

Je profite de cette fugue de l'hôpital pour vous conter ma dernière nuit sur les remparts..
Tout d'abord ce chat noir, présent dès mon arrivée sur nos murs, qui semblait me guetter et attendre.
L'assaut était lancé, le nuage noir totomiens fonçait sur nous et comme à mon habitude je me hisse au 1er rang, mais le chat qui se tenait là près à bondir détourna mon attention; une rapide douleur à l'entre jambe me rappela à l'ordre et avant même que je ne me mette à crier je vis le chat se saisir de mes "parties g." tombées au sol et fuir avec.. j'ai trouvé ça amusant mais mon visage était crispé de douleur; néanmoins un 1er sourire s'afficha lorsque je m'entendis dire " AAAHHH JE PPISSE LE SANG..."; puis vint l'heure des fous rires tout en perdant connaissance " rattrapez le chat!" pour enfin me résigner "et puis t'es forgeron tu t'en referas avec 1 bon kilo de fer brut" "[i]J'espère au moins que c'est une femme qui fera le point de compressi.."

Etsumii

Encore une bataille. Encore une retraite pour Otomo. Encore une victoire pour Nakatsu… Mais à quel prix !

Etsumii était là, immobile, observant l’horrible spectacle des corps mutilés, transpercés… Elle avait tué aujourd’hui. Elle n’avait jamais imaginé être capable de prendre la vie de quelqu’un. Et pourtant, elle était là… debout au milieu des cadavres, observant le sang de ses ennemis couler le long de sa main meurtrière et de son katana…

Un soupire. Elle sort de sa stupeur et scrute les alentours à la recherche de ses proches. Elle voit les membres de sa lance, croise le regard d’Akeo et lui sourit. Plus loin, elle aperçoit Kian et Kiriki. Soulagement. Ils sont encore debout ! Derrière eux, elle distingue Fanfan agenouillée près d’un blessé. Un blessé… Dayzo… Où est Dayzo ?

Etsumii le cherche du regard, tourne la tête… à droite… à gauche… Elle ne le voit pas. Son cœur bat plus vite. Elle court vers Fanfan et là… s’arrête net, laisse tomber son arme et se jette à genoux près du blessé en pleurant.

Non Dayzo… Pas toi ! Ne meurs pas, je t’en prie… Je suis là ! Ne me laisse pas…

Kianjin

Un voile obscurcit son monde , fait de ténèbres de sangs et de violence.

Il sent qu'il vit , mais est ce cela vivre ?

Il voit les rescapés de cet assaut commencer à pleurer leurs compagnons , leurs proches , parents amis , frères , sœurs ,
il voit ,
mais ne ressent plus rien .
Kiriki est debout , il l'apperçoit ,soulagement
Etsumii aussi , bien
Fanfan , ouf
tous des amis , tous , non , tous ne sont pas là .

Il entend comme au travers d'un filtre en coton ,
des cris , des pleurs , les râles des mourants

Non Dayzo… Pas toi ! Ne meurs pas, je t’en prie… Je suis là ! Ne me laisse pas…

qu'est ce qu'il fait au juste au milieu de tout ce fatras ?

Akeo

Son katana avait encore fendu l'air en vain durant tout le combat. A peine le temps de voir Etsumii envoyer deux otomiens à l'horizontale qu'il vit Dayzo gémir dans son sang.
"Mais pourquoi choisis-tu médecine, Akeo? Personne n'a besoin de médecin; prends plutôt l'Etat ou l'Armée".
Sourire...
Il était vrai que la profession de médecin nourrissait difficilement son homme. Hormis quelques cours de temps en temps, le talent des hommes de soin ne se monnayait jamais.
Une réforme des PS, fameux Points de Suture, pourrait amener une juste compensation des Points d'Etat d'autres, mais que nenni. Le peuple n'était pas encore prêt à accepter de devenir malade. Heureux monde qu'un monde n'ayant jamais à subir les affres de méchants microbes ou virus...

Niveau sang par contre, c'était la fête. Il avait plutôt tendance à se répandre par litres ces derniers temps. Le cours du boudin allait chuter dans les semaines à venir, c'était certain.

C'est donc vers un Dayzo encore fumant qu'Akeo se dirigea et s'agenouilla. Non, décidément, la branche d'Hypocrate-versus-niponnus avait encore de belles heures devant elle.

Ce n'est rien Dayzo, juste une méchante plaie d'un bon décimètre...
Je ne te demande pas si ça te fait mal quand j'appuie là...?

Plaisanterie de mauvais goût, plaisanterie pour oublier la saturation blasée de l'homme de médecine dont les mains passaient plus de temps dans les ventres qu'à l'air libre. Il en était à un point où il n'osait plus éternuer de peur de projeter sur ses interlocuteurs le sang qu'il avait en permanence sur les mains. Tiens, un nouveau mode de guerre à développer...
Regard pour Etsumii.

Essaie de stopper l'hémorragie, Etsumii. Il respire encore, on va le transporter dans la maison de soin.

Akeo se saisit de son concitoyen, et c'est le pas déambulant et faible qu'il amena Dayzo au chaud dans la maison de soins pour le nettoyer et le recoudre.
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Dai...

Cela faisait 6 nuits que Dai se battait au côté de son maître Transallian, comme la seconde main qu'elle était devenue pour lui.
6 nuits qu'elle voyait les blessés et les morts éparpillés sur les remparts, mais aussi de part en part, aux pieds de ces colonnes de bois...

La nuit dernière fut la plus pénible, pour leur groupe, un groupe de furie s'étaient déchaînées avec leurs katana...

Ils ripostaient tous, avec ou sans armes, même à main nue comme Dai, elle ne voulait pas d'arme, elle voulait simplement se défendre de ses propres mains en cas d'attaque, comme ce fut le cas cette nuit, sauf....

Que dans ce déferlement de violence, la dernière chose dont elle se souvenait, c'était Transa se mettant devant elle, pour la protéger avant de tomber dans le vide de l'inconscience, et de se retrouver de nouveau de l'autre côté....

C'est là qu'elle vit l'âme de Saiiko, de Dayzo, de yoshe, de Belsa et beaucoup d'autre...

Elle les prit avec elle, et les ramena dans leurs corps, même si cela était douloureux....

Ce n'est qu'après avoir fait cela qu'elle revint a elle, la tête baignée dans le sang qui s'écoulait de son front, mais cherchant du regard son maître vénérer....

Dai se leva doucement, voulant chercher après lui, mais c'est le corps de Saiiko qu'elle vit gisant à ses côtés, ainsi que beaucoup d'autres, gisant ça et là, blesser, et gémissant sous la douleur...

Dai, eut un regain d'énergie en voyant son amie là, qu'elle la souleva doucement dans ses bras, et.; descendnt les remparts, traversant la place, elle arriva devant la pension de Belsa...

Elle y entra et la déposa sur un futon resté vide dans le coin de a pièce d'entrée....

Ce n'était plus une pension de famille, mais une immense infirmerie, et mourroir pour certains...

Citation:

22-11-2010 15:01 : Mitsu. vous a porté un coup de katana. Vous avez été légèrement blessé.

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La vie humaine est une rosée passagère, qu'il est bon de ceuillir au matin et de laisser le soir venu...
Il incombe au Maître d'enseigner à l'élève tout son savoir faire, et à celui-ci de les mettre en pratique...

Bandoru

Bandoru était au côté de Kianjin, son Gunso, s'affairant tant bien que mal pour l'assister dans ses tâches. Leur lance avait subi de lourde perte, et lui était encore debout. A part du manque de nourriture, il n'avait pas encore souffert des combats. Les fortunes nous souriront-elles encore longtemps ? se demanda-t-il. L'adversaire perdra-t-il son courage le premier ?

Il vit la mine sombre de Kianjin et se demanda si ça présageait du pire.

Seul représentant de son village de Matsue, de part sa nature timide, Bandoru n'avait ici que peu de connaissances, mais à se battre quotidiennement au côté de ses camarades de guerre, de ses concitoyens d'Uchi, il ne se sentait pas seul. Bien qu'attristé de voir tant de blessé, tant de mort, il voulait croire qu'il n'était pas venu de si loin pour rien, qu'il pourrait un jour revoir l'île d'Honshu, ses terres de Matsue, son moulin, le sens du devoir accompli, qu'il était juste de se battre ici et maintenant contre les armées d'Otomo.

L'envie monta d'hurler sa détermination, donner de la voix pour chasser la tristesse, crier si fort que ceux de ses camarades, même les blessés depuis leur lit, même les mourants, entendent et sentent son appel, et que les gens d'Otomo dont l'assaut serait proche sache pour quoi on s'opposait à eux. Il leva son bô, pris son souffle et cria.

UUUUUCHIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!!

Bandoru

................................

Ses cris attirèrent hélas à lui des guerriers d'Otomo. Il fut pris dans une escarmouche, séparé de ses compagnons, sont bâton ne survécu pas longtemps au coup de sabre de ses adversaires, Et l'un d'entre eux lui porta le coup de grâce.

Citation:

23-11-2010 15:01 : Myagui vous a porté un coup de katana. Vous êtes mort au combat.

Il s'effondra et avant de perdre connaissance, son regard se perdit dans le lac de Nakatsu, ce qui le fit rêvé de Matsue son village et de son lac. Il se croyait revenu chez lui et ça lui fit du bien. Il sombra dans ce rêve le sourire au lèvre.

Saiiko

Saiiko se battait vaillament, n'écoutant plus que le bruit des lames contre celui des bois, celui des batons de ceux de Uchi, de ceux qui résistent, de ceux qui se battent...
et puis les choses s'étaient accelerées, le bruit la douleur, Saiiko ne voyait plus rien sentant son corps emporté au delà de ce qu'elle connaissait...

Citation:

22-11-2010 15:01 : Votre arme a été détruite.
22-11-2010 15:01 : Mitsu. vous a porté un coup de katana. Vous êtes mort au combat.
22-11-2010 15:01 : Mayli vous a porté un coup de katana. Vous avez été grièvement blessé.

Un voile, un son, des couleurs, une légèreté
Un corps qui ne porte plus rien...
Un corps qu'elle sent soulevé...
Une mélodie...
la voix d'une amie...
Un songe...
Où suis jeeeeeeeeee...
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Kianjin

Bandoru et lui même , sortirent ensemble de la gargote ou une bonne rasade de saké leur aurait donné des couleurs , si seulement ils y avaient pensé avant de quitter leur féminines compagnies .
Mais même pas .

Ils en étaient là de leur garde , reprise dans la froidure et l'humidité ambiante , qui amenait des petites perles de rosée sur leurs cheveux .

Bandoru annonça au monde entier qu'il appartenait à cette terre unique d'Uchi ,

UCCCHHHHIIIIIIII

Kianjin sourit à ce trait de caractère de son ami , lui aussi pensait à son monde , petit monde , loin derrière cette eau, et en même temps pas si loin que ça , puisqu'il en foulait encore le sol .

Les attaques reprirent , et la violence redevint leur lot , tel qu'ils le vivaient depuis maintenant plusieurs jours , sans répit .

Kianjin inspecta son faible groupe ,il leur fit un clin d'œil d'encouragement , et se prépara , l'attente ne fut pas longue.

Ils furent vite dépassés par les agresseurs , se retrouvant tous isolés ,
il se maudit de son incompétence , car il aurait du les prévenir , leur donner la consigne de se poster dos à dos afin d'éviter cela .

Tous isolés , leurs chances de s'en sortir indemne diminuaient du tout au tout .Il fit jouer son bô comme il n'en avait encore jamais joué , essayant de parer , esquivant lorsque le bâton laissait passer une attaque qu'il ne pouvait bloquer .

Un coup qu'il ne vit même pas arriver l'assomma , le laissant allongé , là , comme mort .

Lorsqu'il repris connaissance ,la tête encore sonnant du coup brutal reçu , ce coin de rempart était vide de toute vie

Kiriki

Kiriki est de plus en plus triste et torturée.

Elle n'a plus l'élan ni l'énergie pour continuer à se battre ... elle n'y croit plus...
Le lac l'appelle, la forêt aussi...
La vie lui murmure des sons lointains, lui présente des souvenirs...
Un souffle...
La survie...

Mais tout autour d'elle, c'est la mort ... dans sa gorge, le goût de la mort ... dans ses narines, l'odeur de la mort... sur ses mains, la couleur de la mort...

Tout en elle crie : NON, Ça suffit ! On arrête ! On va tous mourir ! C'est ça que vous voulez ?

Elle s'élance en courant droit devant, la vue brouillée par les larmes vers... ailleurs... très loin... peu importe ...

Elle bute contre Kianjin qui se relève à peine et éclate en sanglot ! Kianjin san ! Je ne peux plus ! Je ne veux plus ! C'est trop ...
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Kiriki
Le véritable courage consiste à être courageux précisément quand on ne l'est pas.
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Etsumii

Akeo arriva rapidement auprès de Dayzo. Ses mots rassurèrent quelque peu Etsumii. Dayzo allait s’en sortir. Il allait guérir

Citation:

Essaie de stopper l'hémorragie, Etsumii. Il respire encore, on va le transporter dans la maison de soin.

La jeune fille s’exécuta immédiatement. Elle déchira un bout de son kimono et compressa la plaie. Si ça continue, je n’aurai bientôt plus rien sur le dos !

C’est bien Dayzo ! Reste avec nous ! J’ai encore besoin de toi…

Le blessé fut ensuite conduit dans la propriété de Belsa.

Guyhom

[ je t'attendais...]

trois armées...même pas peur...pourquoi donc? cela démontrait simplement la vaillance et la bravoure des défenseurs d'Uchi. Ils avaient démontré ce qu'ils valaient...jamais ils ne céderaient face à la force, la menace et la propagande. A crois qu'il fallait tout ce déploiement d'étendards pour prendre un village défendu soit disant par de pauvres paysans mal habillé et mal armé...quelle ironie...les totos voulaient en finir dans une guerre qu'ils pensaient courte et victorieuse...utopie que cela.

Guyhom souriait...la mort ne lui faisait pas peur...il s'y était préparé...peut être là...dans cet assaut...

et c'est parti...les hordes braillardes se jetaient sur les murailles du village, appuyant des échelles afin de prendre les murs...Il prit son arc et calmement tira....une flèche atteint son but...un ennemi tomba. Il continua à tirer...d'autres corps tombèrent...des ennemis prirent pied sur la muraille, il décida de lâcher son arc pour son katana et se porta vers l'ennemi...rage contrôlée...pensées vers sa douce qui le galvanisèrent...il donna des coups...membres tranchés, sang éclaboussant la pierre et les corps...douleur...il se retourna...trop tard...ses forces le trahirent...katana brisé, la garde toujours en main...il leva les yeux au ciel...plus de bruit...dernière vision...le soleil...ténèbres.

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Dai...

Après avoir descendu le corps de son amie Saiiko et lui avoir donner le souffle de la vie, Dai était remontée se battre sur les remparts, aux côtés de Kianjin, Iyo et Serina...

Le combat battait son plein face au trois armées d'Otomo qui se tenaient de l'autre côté des remparts, Dai s'était lancée dans le combat avec la rage de vaincre pour son Village, son kuni, ses amis et ses amie tombés avant elle, pour Saiiko, Pour son Trans...

Elle jeta un oeil furtif vers ses compagnons de combat.

L'instant furtif de trop, le combat de trop...

Soudain, la bataille se déchaîna en un grand tourbillon de violence...

Dai vit un Otomien brandir son Katana sur sa tête..

Elle entra dans le combat avec son simple bâton, parant les coups tant bien que mal, mais...

Mais...Le Katana vint lui entaillée le ventre de part en part, la faisant s'écroulée sur ses genous, laissant le sang couler en abondance...

Dai ne voulait pas abandonner..., rassemblant ses force avec la rage de vaincre, elle réussi à se relevé en prenant appui sur son bâton, mais elle n'était pas encore relevée qu'elle senti un autre coup venant s'abattre sur sa nuque et tomba en avant dans le vide..., sont corps tombait dans le vide, venant percuter le sol lourdement...

Elle subit le choc..., brutal...,sachant que cette fois-ci, elle ne reviendrait sans doute pas, de ce voyage....

Elle qui ramenait les âmes, sentait la vie la quitter, elle ne voulait pas partir...

Elle ne voulait pas laisser à l'abandon sa soeur jumelle Neelhan, ne voulait pas laisser son amour de Transa..., elle leur avait promit de rester..., lui avait promit de continuer de soigner, promis à Saiiko de l'aider ....

Le sang coulait, et la flaque grossissait sous elle, ne sachant plus bouger..., elle ne sut que laisser échapper un long râle, ses derniers mots allaient pour Transa....

Watashi wa kokoni desuuuu...(je suis iciiii...)....Neeee....Transaaaa... Anata wa dokooo? (Où est tuuu? )....Ai shiteiruuuu!...(je t'aimeee!)

Dai ferma les yeux..., son coeur battait tellement lentement qu'elle n'était retenue à la vie que par un simple fil aussi fin qu'un cheveux...

Elle finit par sombrer dans l'inconscience.....

Citation:

24-11-2010 15:01 : Votre arme a été détruite.
24-11-2010 15:01 : Kiki vous a donné un coup de bâton. Vous êtes mort au combat.
24-11-2010 15:01 : Olorin vous a porté un coup de katana. Vous avez été grièvement blessé.

Kianjin

Encore étourdis par le coup , il est comme sur un nuage , sa vision s'éclaircit peu à peu , il est seul , non il se sent être poussé .

Kianjin san ! Je ne peux plus ! Je ne veux plus ! C'est trop ...

Kiriki , oui il reconnait sa voix , habituellement murmure soyeux , elle est la apeurée , désespérée , c'est bien la voix de Kiriki , mais en même temps une autre , une autre voix qu'il ne connait pas .
Entendre ainsi celle qu'il apprend à mieux connaitre , lui redonne de la force , mort , sang , quelque chose ne va pas , Kiriki est mal , il doit être fort , elle en a besoin .

Oui Kiriki sama , je suis là , calmez vous , ça va aller

Mots simples , est ce possible dans cet enfer , oui il le faut , il le doit .
Il prend Kiriki par la nuque et pose son front contre son torse à lui .
Elle tremble , l'émotion sans doute , qui ne le serait pas en pareilles circonstances ?

Il tente de la rassurer , les mots sont inutiles , seule la chaleur de cette étreinte sans arrière pensée suffit .

.....

Après ce qui semble être une éternité , ils se séparent comme gênés de se retrouver là , au milieu de tous ces corps , alors que chacun des blessés à besoin des valides pour que leur état n'empire pas .

Aider autrui est encore le meilleur moyen d'oublier temporairement , ses craintes , ses faiblesses .Tout donner pour les autres , n'est ce pas ce qu'ils font depuis des jours .
Oui tout donner .

Parler sera l'étape suivante , afin de chasser les démons qui cherchent à les envahir au plus profond de leur être , parler pour exorciser ,
et continuer .

...

Le groupe s'est reconstruis , Kiriki est maintenant avec Kianjin , 3 nouvelles compagnes se sont jointes a eux , Iye , Sirena et Dai.
Belsa à ré-organisé les groupes afin de couvrir tout les remparts .

....

L'attaque suivante n'est pas moins violente que les précédentes , les 3 armées Otomo se défoulent sur les petits groupes d'assiégés , qui tentent vaillamment de résister malgré tout .
Morts et cris d'agonie restent le lot commun .
Une journée encore de gagnée,
une de plus !

Mais à la fin Kiriki n'est plus près de Kianjin

Kireo

Kireo était encore parti au combat déterminé à défendre son village. Le combat fut rude, il se batait avec rage mais celà n'avait pas suffit. D'abord un premier coup de katana lui entaillant légerement le ventre, repliquant de son coté frapant l'ennemie de toutes ses forces puis deuxieme coup. Il resta figé un bref instant la main sur sa blessure, le sang degoulinant entre ses doigts puis secroula sur le sol lourdement, laissant son assayant partir non sans avoir été serieusement bléssé.
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Cora

Les murailles...l'odeur de sang la prit à la gorge bien que le combat n'avait pas encore commencé. C'était comme si l'odeur était accroché à ce lieu dans sa mémoire. Les larmes lui montèrent aux yeux quand elle repensa aux autres combats. Tant de bléssés dans les deux camps !
Jeune fille sensible, elle avait été obligée de faire une trêve pendant quelques temps. Tout ce sang versé ! et pourquoi ?
Maintenant elle avait trouvé sa raison de se battre. Elle ne se battait ni pour des raisons politiques qu'elle ne comprenait pas, ni pour Nakatsu car après tous les gouvernements se valent même si elle était attachée à celui de Belsa, ni même pour vanger ses amis tombés au combat mais pour defendre de son mieux les innocents qui combattaient.
Le destin l'avait fait ce trouver là. Elle aurait pu habiter à kurume ou à Hita, alors peut être qu'elle aurait combattu pour Otomo qui sait ? Mais elle ne pouvait supporter l'idée de rester passive pendant que ses amis se faisait tuer.

Tout à ses reflexions elle avait rejoint sa lance, prête au combat. Soudain elle regarda en bas et son coeur manqua un battement.

Tr...tr...trois armées ! On va tous mourir ! gémit elle.
Mais elle se battit, ne reçu aucun coup, n'en porta aucun. Se contentant de défendre ses aliés.
Quand tout fut finit, l'odeur de sang était bien réelle cette fois. Elle eu à peine le temps de trouver un endroit un peu éloigné pour rendre son udon.

Kiriki

Elle se redresse, s'éloigne à regret de ses mains, de ses paroles, de son corps...

Elle est là, debout, les bras ballants, tenant mollement son bâton, le vent promenant ses cheveux sur son front...
Puis, une silhouette parmi toutes les autres...
Il s'avance, brandissant son katana à bout de bras...
Le regard décidé, une balafre sur la joue, un rictus aux lèvres...
Elle l'observe, calmement, se mouvoir vers elle comme au ralenti...
Son bras soulève à peine le bâton, ses lèvres esquissent un faible sourire...
Pas un mot, pas un cri...
Un coup.

Elle tombe...
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Kiriki
Le véritable courage consiste à être courageux précisément quand on ne l'est pas.
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Kianjin

Seule deux des jeunes femmes , sur les quatre qui avaient intégré son groupe , étaient encore debout .Il inclina la tête en signe de respect envers leur courage .

Nous devrions aider les blessés avant que les otomos reviennent , ils reviendrons , mais pas avant d'avoir soigné leur blessés , comme nous .
Je vous laisse vous occuper de Dai , je vais m'occuper de Kiriki
Que l'une de vous reste en position , sait on jamais

Il ne courait pas , mais le sentiment d'urgence était là , Kiriki était tombée , blessée , il n'osait penser au pire .
Lorsqu'il s'agenouilla près d'elle ,le sang sur ses vêtements , lui coupa le souffle .
Elle respirait encore , ce simple fait lui permit de reprendre de l'air .Il ne s'était pas rendu compte qu'il était tellement tendu qu'il ne repsirait plus correctement .
Il lui parla , doucement , tendrement,lui exprimant tout ce qu'il n'avait pas encore pu lui dire .Lui interdisant de mourir .
Il la prit dans ses bras , elle était légère comme une plume .
Il l'emmena le plus vite qu'il put , sans la brusquer , jusqu'à quelqu'un qui pourrait s'occuper d'elle .

Belsa

[Dans son bureau]

Depuis 9 jours les journées se succédaient et se ressemblaient:
chercher de la nourriture... la distribuer... distribuer les armes... soigner les blessés... emmener les plus gravement touchés chez elle pour du repos... parler.. rassurer... motiver... soutenir... se battre... voir des amis tomber... et recommencer...

Pourtant la jeune shômin ne pouvait plus affronter les Otomiens! Elle en souffrait! Envoyer tous ces défenseurs se battre et rester la à attendre... torture!

Elle avait donc décidé de rester au Sô contre l'avis de son médecin. Elle entendait les cris, la bataille et elle buvait, fumait... pour oublier sa douleur, pour oublier cette guerre.

Le regard de Belsa était devenu noir, sombre... on lisait de la dureté et de la colère... Elle voulait partir loin, que tout cela s'arrête. Elle ne voulait plus jamais souffrir et voir souffrir ses amis, ses alliés. Mais un jour arriverait-elle à oublier? Pourrait-elle tirer un trait sur son passé... elle n'en était plus vraiment certaine... elle avait perdu confiance en l'humanité... elle avait perdu ses rêves de petite fille.

Alors la boisson et l'opium lui permettait d'oublier temporairement...

Elle était donc la dans ce Sô, prête à défendre ce dernier remparts...
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Night_hooks

Restant sourd aux protestations des autres, qui l'auraient bien vu rester quelques jours de plus sans combattre. Hooks prit pied sur les remparts. Sa lance ayant été consciensieument détruite par les otomiens, Hooks se posta a coté d'Akeo san, le médecin. Il tenait a la main le katana offert par Belsa et comptait bien lui faire honneur. Sa récente blessure l'avait affaibli, il portait par reflexe sa main a son ventre en grimacant. Les derniers vestiges de son kimono lui servait de bandage.

Hooks jeta un regard circulaire pour mesurer l'ampleur du désastre. Le nombre de défenseur était dérisoire par rapport a celui des otomiens, Hooks félicita les combattants présents autour de lui. Il n'avait pu prendre parts aux derniers combats, sa blessure ne le lui permettant pas. Désireux de s'intégrer dans la lance d'une facon plus tactique Hooks se tourna vers Akeo

Akeo san, votre lance a t'elle une formation de combat? Si vous me permettez une suggestion, je suggère de mettre les lames aux centres et les porteurs de batons sur les flancs
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Connais l'adversaire et surtout connais toi toi-même et tu seras invincible. Sun Tzu " L'art de la guerre "

Fanfan

Les jours se suivaient et se ressemblaient : des blessés de part et d'autres des remparts.
Fanfan n'arrivait plus à suivre ; sa lance changeait tous les jours.
Après Barto et Dayzo, elle découvrit que ce fut le tour de Kiri quand elle la vit blessée dans les bras de Kianjin.
Elle avait voulu s'en approcher quand elle se trouva nez à nez avec la jeune femme qui l'avait légèrement blessée quelques jours auparavant. Cette fois, elle eut l'avantage et la blessant mortellement, étonnée de pouvoir le faire sans hésitation.
Elle fit fuir un attaquant en le blessant légèrement, puis regarda ce qu'il restait de sa lance aujourd'hui.
On allait encore compter les valides et soigner les blessés et revenir demain au combat, et après demain, jusqu'à ce que l'ennemi comprenne qu'on ne voulait pas d'eux ici.
Elle s'assit, se demandant ce qu'elle allait bien manger aujourd'hui. Plus d'un mois qu'elle était partie de Miyoshi, ses provisions et ses économies avaient fondues comme neige au soleil...
Ne pas montrer son découragement à sa lance, allez toujours de l'avant...
Ses pensées vagabondèrent jusqu'à Miyoshi...

Dai...

Dai gisait toujours sur le sol, sa vie ne tenait qu'à un fil, tout fin, presque invisible, mais il tenait...

Elle sentait l'amour de sa soeur lui parvenir ainsi que celui de Transa, son Tribun et Maître dont elle était la main droite...

Dai flottait dans les airs, comme quand elle allait de l'autre côté ramener les âmes perdues, et effrayée d'être là, sans comprendre ce qu'ils y faisaient...Mais...Cette fois...

Dai faisait le voyage elle même, à la différence près, c'est que contrairement aux autres, elle n'avait pas peur, et se sentait bien rassurée...

Elle savait qu'elle devait retourner dans son corps, que ce n'était pas son heure, la bataille n'était pas terminée, elle devait se remettre, pour son Tribun, elle n'avait pas terminer la liste de tâche à faire, et pour sa soeur jumelle, pour Yoshe et Saiiko, ses très chères amies...

Elle réintroduit son corps douloureux, elle en souffrait tellement, elle était si bien hors de cette enveloppe inerte et salement atteinte, perdant énormément son sang par la plaie béante de son ventre..

Râlante....un son guturral sortait de sa gorge...elle toussa, cracha..., le sang venant obstruer sa gorge...

Watashi wa kokoni desuuuu....Neeee....Transaaaa...!!! Anata wa dokoo...!! Ai shiteiruuuu...!
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La vie humaine est une rosée passagère, qu'il est bon de ceuillir au matin et de laisser le soir venu...
Il incombe au Maître d'enseigner à l'élève tout son savoir faire, et à celui-ci de les mettre en pratique...

Belsa

- Belsa! Vous êtes inconsciente! Maruku a dit du repos!
- J'peux pas dormir de toute façon
- Revenez!

Une jeune femme, claudicante, se soutenant avec une canne, avançait au milieu des blessés.

- Vous la! débarrassez-vous des morts Otomiens et achevez les otomiens blessés!

Elle observait l'étendue des dégâts, une main devant la bouche, l'odeur était écœurante.

- Si y a des morts de chez nous je veux qu'ils soient enterrés! On organisera une grande cérémonie quand tout sera fini...

- Belsa! Allez vous reposer!
- Non Ichiro! Ma place est ici!

Elle menaça son vieux maître avec sa canne et manqua de tomber sur un corps inerte.
Ses yeux aperçurent une jeune femme qu'elle connaissait bien, elle semblait vivante.

- Vous deux la! Aidez moi à sortir Dai... d'ici!

Elle s'agenouilla, en grimaçant, à côté de la jeune fille.

- Elle est en vie! Emmenez la chez moi!

Elle fit venir ses porteurs avec le lit transportable, les regarda déposer Dai... dessus.

- Sois courageuse... tu survivras...

Les hommes se rendirent à la pension pour soigner la blessée.

La jeune shômin continua à chercher des vivants parmi ces corps étendus au sol..
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Night_hooks

Sur les remparts, la vague otomienne deferla a nouveau sur les rangs amoindris des défenseurs. Hooks, déchainé malgré son handicap, se démena comme un lion dans sa nouvelle lance. Aucune tactique, seulement de la force brute. Le colosse comptait bien rester parmis les derniers debout. Après avoir vu sa lance se faire peu a peu détruire par les enemis, Hooks comptait faire honneur a celle ci et rendre hommage a ses compagnons tombés au combat.

Il repéra Malik parmi les assaillants. Sa main se serra plus fortement sur son katana. Le colosse chargea sans préavis, aveuglé par la rage. Un enemi peut etre respecté, mais pas un traitre. Hooks projeta toute sa masse dans son épaule, envoyant le traitre heurter le mur. Son regard gris acier ne trahissait aucune pitiée. Le lieutenant abattit son katana sur le parjure, l'étendant pour le compte dans une flaque de sang.

Citation:

26-11-2010 15:01 : Vous avez frappé Malik. Ce coup l'a probablement tué.

Voyant qu'il s'était écarter de ses compagnons pour poursuivre le traitre, Hooks s'empressa de les rejoindre en hurlant et brandissant son katana au dessus de sa tête. Il plongea dans le chaos, repoussant tout les coups adverses. Plusieurs défenseurs étaient tombés. Protéger les blessés, voila tout ce qui comptait.
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Connais l'adversaire et surtout connais toi toi-même et tu seras invincible. Sun Tzu " L'art de la guerre "

Akeo

Mais aïeeeeuuuuuhhhhh !!!!!

Vive douleur lancinante qui s'empare du fessier d'Akeo.

Mais qu...

Jamais l'expression "avoir mal au cul" n'avait pris autant de sens dans l'existence d'Akeo. La douleur vive et saisissante se répand comme une trainée de poudre dans tout son corps. Tordu de douleur, il se retourne et balaie les airs à coups de katana pour éloigner l'indélicat qui venait de fendre son séant, avant de s'écrouler à genou.

Qu...

Akeo réprime le cri de douleur qui tente de s'engouffrer dans son palais pour trouver les airs. Il serre les dents à se broyer la mâchoire, tandis que des fourmillements s'emparent de ses membres inférieurs. Fourmillements qu'il parvient à ressentir malgré la douleur vive.
Il se roule à terre sur le dos. Argghh, non, mauvaise idée. Trouver une position adéquate...
Il s'allonge sur le côté, la mâchoire rageuse.
"Mais pourquoi là, mais pourquoi à cet endroit là...?"
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Etsumii

Etsumii se battait comme chaque jour depuis… depuis combien de temps, tiens, déjà ?...
Peu importe ! La jeune fille s’était trouvée un certain don… et elle combattrait encore jusqu’à son dernier souffle pour la liberté de Nakatsu, pour Uchi et pour venger ses amis…
Alors qu’elle frappait un ennemi, elle aperçut Akeo tomber. Elle se fraya un chemin jusqu’à lui :

Akeo, Akeo ?... Tu vas bien ? Es-tu blessé ?... Où ?... Dis-moi. Que je puisse t’aider.

Akeo

Akeo grimaçait.
Ou lorsque la pudeur prend le dessus sur la douleur.
Positiver... Il est loin de Miyoshi. Avec un peu de chance, un inconnu va se pointer et proposer son aide.
Lui demander de le trainer à l'écart, de le cacher s'il le faut dans une vieille bâtisse abandonnée, et il se soignera là, en toute discrétion.
Oui, bonne idée. Loin de Miyoshi, loin des siens, souffrir uniquement dans sa chair et pas dans sa fierté de mâle meurtris dans sa virilité.

Mais il y a des jours comme ça, des jours sang, euh, sans.

Etsumii... Bien entendu... Comme le hasard fait mal les choses. Il la regarde, masquant ses mâchoires tendues par la douleur qu'il détend juste assez pour lui répondre.

Grmblblblblblb... Oui, je suis blessé... Mais euh... Comment dire ça...?
Enfin, arigato, Etsumii, mais je suis certain que c'est un mauvais coup. Ca va passer...

Serrage de dents, et compression des abdominaux pour calmer la douleur lancinante qui s'échappe de son fessier.
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Etsumii

Citation:

Grmblblblblblb... Oui, je suis blessé... Mais euh... Comment dire ça...?
Enfin, arigato, Etsumii, mais je suis certain que c'est un mauvais coup. Ca va passer...

Regard étonné.

Mais… Akeo… Montre-moi ! C’est peut-être grave ! Tu perds peut-être du sang ! Et dans ce cas, il faut… compresser la plaie, arrêter l’hémorragie, te couvrir… Etsumii récitait sa leçon. Enfin, comme tu me l’as appris… Allé ! Fais pas l’enfant ! Laisse-moi voir où tu as mal ! Laisse-moi t’examiner… Je suis une bonne élève, tu sais!?

Elle s’agenouilla près de lui...

Akeo

Mais, mais, mais...

Akeo retient dans sa gorge un soupir.

Mais... je peux pas te montrer ! grmblblblbl
C'est euh...

Akeo roule légèrement sur le ventre tout en tournant son regard vers le bas de son dos.

... C'est là.

Il se remet de côté, tandis que sa main glisse tout de même vers son séant. Il palpe la plaie, puis ressort sa main ensanglantée.

C'est gênant......... Je ne vais quand même pas offrir le spectacle délectable de mes jolies fesses roses bariolées de rouge à tout ce petit monde...

Akeo réprime un petit rire, aussitôt rattrapé par la douleur qui le stoppe. Nouveau râle discret, tandis que son visage s'affaisse sur le sol dallé des remparts.
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Etsumii

Etsumii, gênée, rougit :
Ooooo… C’est là…

Embêtée, elle se gratte la tête, cherchant à droite, à gauche une personne connue qui pourrait… euh… venir s’occuper des fesses d’Akeo.
Où sont-ils tous passé ?... C’est pas possible !... Il ne reste quand-même pas que nous deux !..
Soupire. Regard vers Akeo. Re soupire.
Je ne peux pas le laisser comme ça… Bon ! Allé Etsu, courage !

Citation:

C'est gênant......... Je ne vais quand même pas offrir le spectacle délectable de mes jolies fesses roses bariolées de rouge à tout ce petit monde...

Ah vi… Appeler quelqu’un… Le transporter… Le géant Hooks ou Kian… Ils étaient là tout à l’heure…
Elle appelle :
Ouhouuuuu… Quelqu’un !... Ici ! Un homme fort !... A l’aide !

La jeune fille se penche ensuite vers la dite zone… Elle grimace.
Euh… « jolies »… Hum… Va falloir revoir ton qualificatif…

Etsu déchire alors un morceau de son kimono ou de ce qui lui sert encore de kimono et le dépose sur le postérieur du blessé. Sans trop essayé de regarder, elle tente de compresser la plaie.

Euh… Comme ça ?... C’est bien là ?...

Belsa

Ouhouuuuu… Quelqu’un !... Ici ! Un homme fort !... A l’aide !

On m'appelle?

Bon belsa était loin de ressembler à un homme.. et fort encore moins! Rappelons qu'elle se déplaçait avec une pauvre canne...

mais elle se devait d'aider les villageois blessés! autant qu'elle serve à quelques choses!

Etsumii! tu es blessée?

Son regard descendit le long du bras de la jeune femme et se posa avec insolence sur le postérieur d'Akeo.

Hum... il s'est passé quoi ici...
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Akeo

Mais chuuuuttttt !!!

Akeo gromelle, une nouvelle fois...

Et si, elles sont jolies mes fesses, un peu ensanglantée mais jolies... Mais tu ne vas pas rameuter tout le monde ici...?
Mais aïeeeuuhhh, ça fait mal.

Le miyoshien plisse les yeux au contact de l'étoffe appliquée avec force sur son séant.

Oui, appelle un homme après tout. Entre hommes, on peut se comprendre.

Son regard grimaçant effleure le dallage. Des pieds qui s'approchent accompagnés des coups légers de ce qui semble être la base d'une canne... Mine renfrognée du médecin quand il lève les yeux... Rien ne lui est épargné, voici la Sômin, Belsa.

Rien, Belsa, vous connaissez le goût des Otomiens pour le passage par les petites portes dérobées... Et bien, là, euh, on dira que ça ressemble à ça.

Nouvelle grimace en regardant Etsumii.

Essaie de ne pas rameuter le monde entier autour de mon postérieur, Etsumii... Ce n'est pas la Terre qui gravite autour de la lune, mais bien l'inverse dans l'absolu...

Sa lutte contre la douleur commence à l'épuiser. C'est que ça fatigue ce genre de grosse douleur. Si bien que ses préoccupations se focalisent peu à peu sur sa survie. La gêne, moins vive, est remplacée peu à peu par l'inquiétude.
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Fanfan

Ouhouuuuu… Quelqu’un !... Ici ! Un homme fort !... A l’aide !

Fanfan crut reconnaitre la voix d'Etsumii

Un moment d'inattention qui lui fut fatale et la voilà qui se retrouve à terre, une violente douleur lui coupe la respiration.
Sa courte vie défile devant ses yeux en un quart de seconde.
Elle ne retient qu'une image : le visage d'Altahir qui lui sourit et sa main qui se tend vers elle.
Elle grimace, impossible de lui prendre la main.
Puis elle s'effondre

Etsumii

Aaaaah Belsa !

Ouf… Enfin quelqu’un !

Non, non, moi ca va… C’est Akeo… Il a… euh… mal aux… Enfin, regarde !

Citation:

Hum... il s'est passé quoi ici...

OOO ! c’est pas moi ! J’ai rien fait ! J’te jure !Sourire.

Citation:

Essaie de ne pas rameuter le monde entier autour de mon postérieur, Etsumii...

Roooo... mais je fais ce que je peux, moi ! Akeo, tu as déjà bien de la chance que je m’occupe de tes… fesses !Petit rire.

Elle se tourne vers Belsa, tout en maintenant la pression sur la plaie:
Il faudrait le transporter… Mais toi et moi, on n'y arrivera pas toutes seules… Il faudrait trouver quelqu’ un pour nous aider. Fanfan peut-être… Elle était là tout à l’heure… Où est-elle ? Tu l’as vue Belsa.

Night_hooks

Citation:

Ouhouuuuu… Quelqu’un !... Ici ! Un homme fort !... A l’aide !

Hooks arreta de piétiner consciensieusement le toto a terre et leva les yeux. Il grimaça en constatant la situation. Il n'aurait pu imaginer pire douleur et pire humiliation pour le pauvre médecin. Hooks se rapprocha de la scène censurée, retenant un sourire malgré les circonstances dramatiques.

J'ai entendu quelqu'un m'apeler? je peux aider?

Le colosse se fendit d'un immense sourire, amusé par la situation.
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Kianjin

Il voyait un coin de ciel bleu , ciel bleu en plein automne ? alors que le ciel crachait tous les jours sur les défenseurs sont crachin froid et humide ,qui s'insinuait jusqu'aux os .
Quelque chose n'allait pas !

Ou était il ?

Il chercha à voir autre chose que ce coin de ciel , trouble qui plus est .
Mais impossible de bouger .

Ou était il ?
Qu'avait il fait juste avant maintenant ?

Les images se présentèrent à son cerveau , extrait de sa mémoire immédiate .
Le combat , les assaillants toujours là , son bâton qui fend l'air , mais loupe sa cible , le katana de son adversaire qui retombe et le vide !

Pourquoi juste ce coin de ciel ?
Pourquoi ne pouvait il pas bouger , mystère , surement blessé , mais aucun douleur !
Bizarre !

Suis je mort ?
Suie je en train de mourir ?

Si c'est ça , je ne crierai pas , car il n'y a pas de quoi !

Les quelques images de sa vie , ses derniers jours repassèrent devant ses yeux , ainsi que quelques images d'avant , certaines dont il ne se souvenait plus du tout ...

Dayzo

Dayzo blasé d'être écarté des combats se rendit sur la muraille afin de se rendre utile.. il entendit les appels de Etsumii:

Citation:

Ouhouuuuu… Quelqu’un !... Ici ! Un homme fort !... A l’aide !

Il arriva sur place et vit Hook en place et proposant son aide...

Dayzo: Je suis là aussi... Ben alors Akeo, t'as un petit soucis.. T'es tombé sur un Toto plutôt bien membré on dirait... Rooo c'est rien on va te soigner!

Ce n'est pas vraiment drôle mais bon! Quand même un petit peu...

Hook!! Vient! comprime sa plaie!! Mets ta main là!! Pas ton doigt Non! pas là bon sang! ce n'est pas la plaie ca! C'est son Tr... Roooo... Recommence Hook!! Mets ta main a plat là cette fois.. Ensuite je vais t'aider à te le charger sur tes épaules et tu l'amènes pour la maison de soin...

Akeo!! Tout va bien? Grmblblblblblb... Bon! Très bien! Aller Hook amène le!!

Keanu

Avant de tomber au combat pour mort, Keanu avait réussit à planter un drapeau symbolique pour sa vie qui venait de passer aussi vite qu'on ne venait de lui ôter.

Dans son dernier souffle, il avait réussit à faire flotter au plus haut lieu des remparts, le symbole de toute sa vie si courte venant d'être achevée:

Il s'écroula par la suite, ne sentant plus ni son corps, ni son sang circuler en lui. Il émanait encore à peine un léger battement de coeur lointain, à peine perceptible. Keanu rejoingnait un monde étrange qui l'appellait et lui intimer de suivre une lumiére jaillissante et éblouissante.
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Night_hooks

Hooks réprima son amusement, et fit de son mieu pour épauler le jeune Dayzo qui lui donnait des ordres, notion qui le fit sourire. Après les premiers soins, le colosse chargea le médecin grincheux sur ses épaules, qui maudissait jusqu'a la enieme génération, l'otomien qui lui avait planté le baton dans le... séant. D'un pas sûr, Hooks se rendit a la maison des soins et fit amener une chaise avec plusieurs couches d'épaisseur pour y déposer le médecin vitupérant sans abimer ce qu'il restait de sa dignité.

Tu me remercieras plus tard Akeo, j'y retourne! c'est moche ce qui t'est arrivé la, je vais te trouver une jolie guérrisseuse en compensation.
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Akeo

Etsumii qui parle de Fanfan, maintenant... Mais c'est une conspiration du chromosome XX ? Elles vont toutes s'y mettre..?
Hélas, Akeo n'a aucune idée du coup que vient de prendre Fanfan, ce qui vu sa posture forcée ne changerait pas grand-chose.

Dayzo vient, et y va de ses plaisanteries, bien, bien... Qu'attendre d'autre..? Rien, en fait. Finalement, le chromosome XX avait bien plus épargné son amour propre que le XY. En même temps, en ces temps ancestraux, le chromosome pouvait au maximum évoquer un nom de papillon.

Bref, se taire, et ne pas répondre...
Hooks vient et se décide à le transporter à la maison de soins. Ouf, un peu de tranquillité.

Arigato Hooks... Pour la guérisseuse, je me débrouillerai bien par moi-même... quand je serai sur pattes.
Quand tu auras deux secondes, pourras-tu remercier Etsumii pour son attention ?

Porté comme un bébé, si un jour il avait pu penser à cela. Mais toute blessure de l'amour propre passe aussi vite que s'égrainent les secondes. Tout est dans la capacité que l'on a à oublier.
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Kaede_

Kaede petite nouvelle de Nakatsu était arrivée à un bien mauvais moment, mais on ne choisissait pas sa destinée on la subissait, elle n'en pouvait plus de voir tous ces braves guerriers et civils tomber sous les coups des Otomos, elle avait donc décidé d'aider dans la milice, il fallait qu'elle se rende utile pour son village, la mort ne lui faisait pas peur, elle venait d'enterrer sa Soeur si les Kamis voulait encore une des soeurs Kazuko et bien qu'ils se servent après tout, mais au moins son honneur serait sauf mourir dignement en défendant une juste cause était somme toute une fin plus qu'honorable pour Kaede.

Elle ne croyait pas si bien penser, elle se rendit donc à son tour sur les remparts afin d'y rejoindre le plus gros des défenseurs, la nuit les enveloppait, le froid aussi elle avait beau marcher pour ne pas sentir ses membres s'engourdir Kaede tremblait malgré tout, elle scrutait les environs tout en avançant vers un endroit déserté lorsqu'elle fut surprise par un léger bruissement de soie se retournant juste à temps pour éviter le premier coup de katana, elle ne possédait rien, pas même un bâton mais savait parer certaines attaques perfides de l'ennemi.
Le combat avec cette femme car elle entrevit son visage à la clarté de la lune blaffarde, ne dura pas éternellement, malheureusement pour Kaede qui malgré tout son courage et sa pugnacité manquait cruellement de force, elle ne put parer le dernier coup de katana que lui asséna son adversaire une douleur la brûla dans le dos, elle sentit le liquide chaud descendre le long de ses reins et s'écroula sur le sol avec pour dernière vision la fuite de son agresseur et dernière sensation la vie qui s'enfuyait de son corps...

Citation:

27-11-2010 15:02 : Mitsu. vous a porté un coup de katana. Vous êtes mort au combat.

Dayzo

Dayzo poursuivi sa ronde sur la muraille... Il n'y avait rien à voir mis à part mort et désolation. Plus rien était choquant maintenant, c'était devenu une habitude tout à fait ordinaire. Quoique les fesses d'Akeo l'avaient fait sourire...

Soudain, son visage s'effondre, son sourire se meurt à la vue d'une personne familière gisant au sol inanimée. Dayzo s'approche, ses forces s'évanouisse au fur et à mesure de la réalité lui faisant face...

Fanfan? Fanfan!!!

C'était bien sa marraine tombée au champs d'honneur... Mais quel honneur se disait-il à mordre la poussière?

Dayzo pris délicatement Fanfan dans ses bras:

Fan!! c'est Dayzo, je vais te ramener... Dis-moi quelque chose, parle moi, ouvre les yeux... Fan!! Ne me laisse pas, ne meurt pas, pas toi!!

Dayzo amena Fanfan jusqu'à la maison des soins...

Night_hooks

Kianjin n'ayant pas répondu a son appel, Hooks parccoura les remparts a grandes enjambées, le cherchant parmis les corps inertes sur le sol. Une sombre inquiétude l'envahit. Le gunso était un homme droit, et était devenu important dans l'armée heishi, le perdre n'était pas un luxe qu'il pouvait se permettre. D'autant plus qu'il avait promi a Kiriki, avec qui Kianjin s'entendait bien, de le retrouver.

Enfin, après plusieurs longues minutes a chercher parmis les corps étendus sur le sol. Hooks le trouva. Le pauvre était dans un sale état. N'ayant que peu de répit avant le prochain assaut, Hooks ne s'embarassa pas de détails. Il s'assura qu'il était encore en vie, puis le chargea le gunso inconscient sur ses larges épaules. Rapidement il descendit des remparts et le conduisit a la maison des soins, ou quelqu'un prendrait le relai.
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Night_hooks

Hooks avait a peine eu le temps de transporter Kianjin que les otomiens déferlaient déja sur les remparts. Les défenseurs étaient encore moins nombreux qu'il ne l'avait cru. En maudissant les otomiens sur au moins une douzaine de générations, le colosse gravit les marches en grimacant de douleur. Sa plaie au ventre, soignée a la hâte, s'était réouverte. Néanmoins, l'apparition du colosse mobilisa l'attention de plusieurs otomiens qui l'encerclèrent. Hooks se savait perdu. Il était trop loin de ses camarades, s'il parait un coup, deux autres le blesserais.

Il hurla sa haine a la face des otomiens et se porta aleur rencontre. Le combat fut bref, mais acharné. Une première blessure perca l'épaule du colosse, brisant son élan. Ignorant la douleur, Hooks arracha l'arme fichée dans son épaule et se remit en garde. Trop tard. Un autre enemi en avait profité pour le prendre a revers. Hooks cligna plusieurs fois des yeux, regardant la longue lame sortir de son ventre. Des étoiles dansèrent devant ses yeux. Il eut le temps d'apercevoir, un main gantée de cuir se lever, puis s'abattre. Le colosse tomba a terre, le néant obscurcissant son esprit.

Citation:

28-11-2010 15:02 : Lafleur vous a porté un coup de katana. Vous êtes mort au combat.
28-11-2010 15:02 : Akiyo vous a porté un coup de katana. Vous êtes mort au combat.
28-11-2010 15:02 : Olorin vous a porté un coup de katana. Vous êtes mort au combat.

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Kimu

La petite tisserande était arrivée ici un peu par hasard... de malheurs en réconforts, aller retour au bout de la mort, elle avait trouvé écoute et chaleur. Prête à mourir, elle n'avait pas hésité à prendre les armes pour défendre ce village qui n'était pas le sien.

Un peu fébrile et encore faible des événements passés, elle se tenait prête, au petit matin, armée d'un bâton... un simple bâton. Le froid la figeait presque.

Soudain, ils fondirent sur eux... sur elle surtout... Un coup de katana dans le ventre lui fit mettre genoux à terre... aussitôt, elle pensa à l'enfant perdu quelques temps plus tôt... c'était un signe... Puis un second vint la frapper dans l'épaule... Kimu vit un halo se former dans son champ de vision... tout devenait flou. Elle serrait son ventre, sentait le sang se répandre entre ses doigts.... à genoux, elle n'avait pas encore baissé la garde, une violente nausée lui souleva le coeur... la tête de baissée, le coup de grâce lui fut asséné à la nuque, un coup de bâton la fit vaciller et tomba dans la poussière.

Elle se sentait partir, une douce sensation s'emparait d'elle, puis elle vit son image... Elle revint à elle, tenta de se redresser sur ses coudes... et hurla de douleur.. pas celle physique... et hurlait le gâchis qui de déroulait sous ses yeux...

Elle n'y voyait pas grand chose... que des silhouettes inconnues, dans un monde qu'elle ne reconnaissait pas où tout n'était que violence et sang...

Elle murmura : à l'aide... et s'écroula sur le côté...

Hinowa

Elle s'était réveillée en sursaut, fébrile, la peur au ventre. Sur leur couche.. le vide. Keanu n'était pas là. Ils en avaient parlé toute la soirée avant de se coucher.
Fallait-il remonter une dernière fois? Ils étaient épuisés... cinq semaines de veilles et de combats sur les remparts de leur village et trois armées d'Otomo face à eux.
Ca ne serait pas pour cette nuit là. Hinowa s'était endormie un peu apaisée dans les bras de son tendre Keanu.

Une peur viscérale la fit se lever et s'habiller pour foncer sur les remparts en priant qu'elle se trompe, que ses jambes qui la portaient à peine tant elle tremblait ne la mèneraient pas vers un autre cauchemar. Par deux fois déjà , Keanu avait été blessé.

D'un regarde affolé, elle chercha parmi les corps qui étaient encore tombés quand levant les yeux elle aperçut un drapeau flottant dans le ciel. Il lui avait dit qu'il était en train de le fabriquer... leur emblème à tout deux... les deux petits Koalas de Nakatsu, amoureux fous l'un de l'autre.

La jeune femme blêmit et se fraya un chemin, le coeur en berne... Et elle le trouva enfin.. son amour, son amant, celui dont elle n'avait jamais été séparé depuis plus de huit mois durant...
Il était allongé là, comme une poupée de chiffon, le corps ensanglanté.. sans vie.
Aucun cri ne sortit de la bouche d'Hinowa lorsqu'elle le découvrit. Seules des larmes de douleurs parvenaient à couler le long de ses joues quand elle s'agenouilla devant son corps sans vie.
Doucement elle le tira vers elle, l'enveloppant de ses bras, et tendrement elle le berça en parcourant son visage de baisers légers.

... mon amour.. mon tendre amour... que t'ont-ils fait....

Ils vivaient simplement, toujours tout les deux en harmonie, cultivant leur terre sans d'autres but que de couler ensemble des jours heureux, et de s'aimer.
La folie des hommes lui avait pris son Keanu... il ne lui restait plus rien.
Comme hébétée, elle réussit à demander de l'aide d'une voix faible afin qu'on amène le corps de son aimé à la maison des soins...et pria pour qu'un miracle ait lieu au milieu de la fureur des hommes.

Katlina

Parce qu'il fallait choisir un camp ou un autre, Katlina décida de défendre celui qui lui offrirait de l'or en échange de ses bras, encore bien faibles.

La dernière offre faillit lui être fatale. Elle avait fini par entrer, presque par hasard, dans une armée d'Otomo, qui cherchait des hommes de main pour la journée. Elle s'était présentée, à mains nues, les forces encore faibles, et avait accepté ce qu'on lui proposait. Elle s'était glissé dans les rangs ennemis, avait accepté l'argent, s'était battue, avait été blessée.

Laissée seule, elle s'était trainée jusque chez elle, où elle avait découvert que ses blessures n'étaient pas aussi graves qu'elles y paraissaient. Tout au plus serait-elle obligée d'aller à la mine ou à la pêche pendant quelques jours, le temps que ses bleus s'estompent.

Elle finit presque, par obligation plus que par choix, par se désintéresser de la guerre. Et puis... elle apprit que Nakatsu était tombée. Cela ne lui fit ni chaud, ni froid. Ce n'était pas son combat, pas sa guerre. Elle se battrait, pour un camp ou pour l'autre, si on la payait pour le faire. Mais elle avait d'autres projets en tête, d'autres combats à mener. Les siens.

Elle vit au loin l'armée entrer dans la ville, victorieuse et fière. Elle se contenta de hausser les épaules, et de retourner à sa pêche.
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--Grincheux

[ à l'endroit des combats...]

Sur l'ordre de son maitre, Grincheux alla sur les différends endroits où le sang d'Uchi avait coulé...simplement pour y clouer cette petite stèle un peu partout.

- pfff...à moi les corvées. fatiguant de porter toutes ses plaques commémoratives...enfin, au moins ça énervera les occupants. N'ont que ce qu'ils méritent...du sang et des larmes.

le serviteur repartit toujours en marmonant...son maitre s'était caché. Mais il devait veiller quand même sur sa maison. et sur la brasserie!

A la mémoire des défenseurs d'Uchi

Ici, en ce lieu de Nakatsu,

le sang des fils et des filles d'Uchi a coulé,
pour la défense du village, contre un ennemi supérieur en nombre, ils se sont battus pour la liberté de leurs terres et de leurs principes.

Toi qui passe par ici, n'oublie pas leur sacrifice et leur courage.

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[RP] Quand il faut se battre