Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9, ..., 17, 18, 19   >   >>

[RP] Quand il faut se battre

Akeo


Akeo suivit Belsa répondant à sa demande de s'écarter de l'ensemble des défenseurs. Il l'écouta attentivement, essayant de masquer un regard discret qu'il faillit jeter sur Guyhom.
Revenant sur elle, il la regardait pendant qu'elle s'exprimait. Il connaissait son énergie, elle aurait pu accuser un coup de fatigue, mais certainement pas au summum de la tension.

Je... Je ne suis pas certain qu'il y ait des remèdes miracles pour tout... parce que vous n'êtes pas forcément malade, ou fatiguée.

Il se tut quelques instants, puis la regardant toujours, il poursuivit, toujours aussi discrètement.

Je vais devoir être fort indiscret, Belsa.
Avez-vous noté quelques modifications récentes dans votre corps, ou dans votre cycle naturel..?
Il se pourrait que le seul remède que je puisse vous prescrire soit un charpentier pour vous fabriquer un beau petit berceau, Belsa.


Akeo lui sourit. Annoncer une probable naissance au milieu de toutes ces armes était assez incongru. Mais guerre ou pas, la nature restait toujours maîtresse de ce qu'elle offrait, aussi bien que de ce qu'elle ôtait, aux hommes et aux femmes.

_________________
Guyhom


[ habitation du moine guérisseur ]

Guyhom se rendit chez le moine qui guérissait les âmes troublées...il entra et trouva le moine assit par terre, un divan à côté de lui:

- hum koni...j'espère que c'est bien ici qu'on vient pour parler afin d'aller mieux?
- hum oui...entrez, je suis le moine sanfreudfu et vous devez être Guyhom...
- oui c'est moi.
- bien...vous venez pourquoi?
- je viens parce qu'on m'a dit de venir, rapport à mon léger problème avec ses empafés d'otomos!
- ah oui...on m'en a parlé...mais vous savez que la violence ne résout pas tout?
- non, c'est vrai? moi qui pensait que justement c'était plus facile de cogner dessus!
- justement pas...c'est bien pour ça que vous êtes là...pour que vous puissiez évacuer vos différends avec eux, verbalement...
- bof...je préfère régler ça avec mon arc!
- hum oui...bon, allongez vous sur ce canapé
- c'est obligé? en plus y'a même pas de gonzesses!
- oui, nous allons faire des tests projectifs
- d'accord, c'est parti...


Guyhom alla prendre un vase et le lança dehors par la fenêtre...

- non non, pas un lancer de vase abruti, euh cher ami...on va regarder ces rouleaux de lins avec des tâches et vous allez me dire à quoi cela vous fait penser!
- moi aussi je me sers de rouleau de lin aux toilettes...et ça fait des tâches aussi!
- ahem...bon que voyez vous là?
- une tâche!
- oui mais encore?
- une tâche en robe de moine
- mais non sur le rouleau...
- ah, euh un soldat d'otomo.
- et que fait il?
- il se prend un coup de pompe dans le cul!
- euh oui, passons à la suivante...et là?
- un otomo qui se fait piétiner par un canasson!
- euuuhhh mouiiii rouleau suivant...
- un otomo qui se prend un coup de katana!
- et celui là?
- ma maman...
- ah très bien, la mère revêt un aspect primordiale...c'est très positif...
-...qui est en train de corriger un otomo avec son éventail!
- ah...pfff j'ai rien dit. et sur cette dernière?
- ah là c'est pas facile
- prenez votre temps...évacuez vos conflits...
- AH! je sais, un otomo découpé en morceau et frit à l'huile de morue!
- bon, passons à un autre test, celui de l'arbre...prenez ce rouleau et dessinez moi un arbre..


Guyhom prit le pinceau et le rouleau et dessina un arbre puis rendit le rouleau au moine:

- voilà, c'est fait...
- ah? étrange, je ne reconnais pas ce type d'arbre...
- c'est facile, là on voit un otomo avec les branches qui sortent de son c...
- hgnénégéné...il faut que vous compreniez que la violence ne résout pas tout! il faut user de son esprit, de sa tête pour résoudre les conflits!
- ah oui, moi aussi j'utilise la tête pour régler les conflits avec les otomos...
- vous leur parlez?
- non je vise la tête avec mon arc.
- d'accord, d'accord, allons directement au fond du problème: pourquoi vous n'aimez pas otomo?
- c'est des tanches!
- oui mais encore? ce sont des nippons comme vous, vous pouvez ensemble faire de grandes choses, non?
- nan...pas envie! c'est des grosses baltringues! et ma chose est déjà grande...
- mais enfin...je crois que le conflit remonte plus loin, vous n'avez jamais eu d'envies de faire des choses avec votre mère...
- cause pas de maman comme ça!


Le coup parti...

- tu veux qu'on cause aussi de papa?
- non non...ça suffit...allez, partez, vous êtes irrécupérables...je veux plus vous voir ici!
- si c'était pour me dire ça, fallait le dire plus tôt!


Guyhom sortit de la maison et se dirigea vers sa gargote.

_________________
Onibaka
Imperturbable, Onibaka fixait du haut des remparts les armées des envahisseurs d'Otomo continuer leur valse hésitation. Les masques étaient tombés, plus question de libération désormais, ne restait que le choix entre la soumission et la mort.

La politique l'ennuyait au plus haut point, surtout lorsque les hommes s'en servaient pour justifier leurs actes surtout les plus vils...

Nakatsu était sa ville, il y avait vécu depuis de longues années. Il y avait rencontré des collègues, des concurrents et des amis. Il y avait trouvé l'amour aussi. Il avait pourtant aussi commercé et lié des liens d'amitié avec des habitants de Kurume, sans jamais se départir de sa franche bonne humeur. Comment avait-on pu en arriver là?

Uchi avait privilégié l'administration et Otomo l'armée ! Nos dirigeants ont bien trop longtemps été des naïfs visiblement. Et Otomo qui osait se targuer de venir nous offrir la Libération ! Quelle blague tragique ! Otomo avait des armées, la tentation était trop belle d'en faire usage. Voilà tout. Frères et soeurs! La belle famille que voilà qui vient menacer, fomenter des révoltes et prendre par la force.

Onibaka ne savait trop bien que la torche de la guerre avait été jeté sur leurs terres. Les envahisseurs venaient les tuer et installer leur joug. Ne vous affolez pas voyons, il sera doux et profitable, nous répètent-ils à l'envie. Courbez la tête, ouvrez vos portes ...

Visiblement eux aussi savaient être naïfs parfois. Jamais les habitants d'Uchi n'accepteraient de leur jeter aussi facilement cette ville en pâture. Beaucoup allaient mourrir non pas pour un concept aussi abstrait que l'honneur mais pour la défense de leurs foyers, de leurs familles, de leur droit à disposer d'eux-mêmes.

L'honneur est dérisoire alors, la lutte avait été voulue par Otomo. Que le sang des héros tombe en pluie sur leurs fronts avides. Nos "frères et nos soeurs" viennent nous tuer pour notre bien. Rien à voir avec un guerre d'annexion, Otomo a des idéaux plus nobles voyons. Dommage pour nous ces idéaux, ils savent en faire si facilement abstraction lorsque l'occasion se présente de poignarder dans le dos. Comment croire alors une seule de leurs promesses ?

Jetant un oeil sur les compagnons qui s'alignaient à ses côté, il esquissa un sourire. Les bannières de Hita et Kokura leurs cités soeurs, mais aussi Iwakuni, Mioshi, Masuda, Matsue et bien sûr Nakatsu. De tout le daimyo avait accourru des renforts, certains fièrement et martialement équipés. D'autres portant les tenues de fonctionnaires, d'artisans, de pêcheurs, d'agriculteurs ou de simples hères et maniant de simples batons ou encore mains nus mais coeur fier. Tous réunis dans un seul but. Faire barrage aux Usurpateurs. Et qui sait un jour peut-être libérer les cités natales de leurs parents et amis forcées par de viles traîtrises.

La guerre de Libération d'Uchi serait longue et sanglante à n'en pas douter, mais les kamis connaissaient leur courage et reconnaitraient un jour leur bon droit. Un jour Nakatsu serait délivré de la menace étrangère. Un jour Hita et Kokura verraient l'Occupant mis en déroute.

Le temps de la paix s'achevait, sa vie prenait un tournant inattendu. Désormais, il refermait la parenthèse de sa vie de fonctionnaire et d'enseignant dévoué à sa ville et à son kuni, au savoir. Désormais, il allait devoir participer à la Résistance. Il lui faudrait faire couler le sang de ceux qu'il avait peut être cotoyé, avec qui il avait peut être trinqué à Kurume. Son coeur se serra à cette idée, mais on ne lui laissait pas le choix, Otomo voulait du sang et des conquètes.

Ils avaient leurs conquètes, maintenant ils venaient pour le sang...
_________________
Belsa
Il se pourrait que le seul remède que je puisse vous prescrire soit un charpentier pour vous fabriquer un beau petit berceau, Belsa.

Non….

Pourtant, elle réalisait qu’elle avait perdu le compte des jours entre ses cycles naturels… trop de travail, la tête ailleurs. Elle fixa le médecin et avec une voix tremblante lui répondit :


N’en parlez à personne Akeo…

Et pour se convaincre.

C’est peut-être simplement de la fatigue…

Elle se releva.

Merci Akeo… je vais aller voir nos défenseurs ils ont sûrement besoin de nourritures.


Elle baissa les yeux, honteuse de s’être montrée ainsi faible et se dirigea vers les remparts.

Elle aperçut Guyhom qui sortait d’une tente, démarche décidée, il riait. Elle regarda Onibaka qui semblait pensif et fixait l’horizon attendant les étendards.

La jeune Shômin s’installa à côté de lui et regarda elle aussi au loin.

Elle se battait pour son frère Kumako, premier administrateur de Nakatsu, elle se battait pour sa famille qui se construisait, pour cet enfant qui ne devrait jamais connaître l’occupation. Elle se battait pour le travail qu’elle avait accompli, pour cette ville, ce kuni qu’ils avaient construit tous ensemble.

Les hommes et femmes avaient répondu présent, et étaient motivés. Ils étaient chaque jour plus nombreux à rejoindre les remparts, chaque jour la certitude qu’ils allaient battre Otomo grandissait. L’ennemi avait enfin enlevé le masque de gentillesse et avait montré sa véritable nature. Ils étaient cruels. Ils ne cherchaient pas à sauver Uchi mais simplement à satisfaire un besoin de grandeur et de pouvoir.

A Nakatsu on ne se battrait pas pour le pouvoir mais simplement pour défendre ce qui nous appartient. Les défenseurs de Nakatsu n’avaient pas répondu présent parce qu’on leur promettait un salaire exorbitant, ils étaient la simplement pour défendre leur droit. A Nakatsu on savait pourquoi ou pour qui on se battait…. Les soldats d’Otomo connaissait-il les raison de cette guerre ?

La jeune femme, qui portait une nouvelle vie en elle, savait qu’elle se battrait toute sa vie pour que les enfants d’Uchi, de Nakatsu grandissent libre.

_________________
Fanfan
Fanfan avait repris sa place sur les remparts avec sa lance qui s'était étoffée encore de quelques habitants de Nakatsu.
Kiri, Dayzo et Barto étaient toujours là, avec la même foi qu'aux premiers jours quand ils avaient quitté Miyoshi pour venir en aide à leurs concitoyens. Ils étaient maintenant isolés comme eux, mais toujours persuadés que leur démarche était importante pour montrer qu'on était tous solidaire.
Un petit konni à Belsa, Akéo, Guyhom, Oni et les autres puis son regard se fixa au loin.
Un sourire aux gens de sa lance
.

Combien d'armées seraient au pied du rempart aujourd'hui
Combien de traites se mélaient aux villageois et se révolteraient contre leurs concitoyens?
Combien de villageois de Nakatsu, d'Hita ou de Kokura augmenteront encore aujourd'hui les rangs des résistants?
Combien de villageois de Miyoshi, Iwakuni, Matsue et Masuda apporteront leur soutien dans ce combat après la lettre qu'Akéo avait écrit?
Combien de villageois régrettaient ils déjà l'envahissement des Otomiens sur leur terre


C'est toujours interrogative mais plus déterminée que jamais que Fanfan concentra son regard sur l'horizon afin de distinguer les oriflammes des armées otomiennes...
Dayzo
Je souhaite une BONNE FETE DES MORTS aux TOTO MITEUX!!!
Kiriki
Petite lumière bistre de l'aube, petit matin frais et humide, Kiriki, assise en tailleur, termine son deuxième origami.

Gestes lents, précis, esprit concentré, seul existe le papier, la forme, le pli exact. Face au soleil levant, elle s'interrompt finalement avec le sourire et offre son visage aux premiers rayons de l'astre de feu. Elle a le corps un peu courbaturé mais l'esprit apaisé et le mental satisfait. Si elle n'a pas retrouvé toute sa sérénité, elle se sent néanmoins apaisée et fière de son travail. Elle se lève doucement, s'étire longuement et fait son salut au soleil.

Puis, prenant délicatement entre ses doigts ses deux colombes en papier, elle les lance dans l'espace ouvert du haut des murailles. La voix un peu rauque, elle s'écrie : « Pour la paix ! Pour le repos de l'âme du capitaine Thaï et de sa compagne! » Elle laisse l'écho répéter ses paroles et les amener jusqu'aux troupes au loin là-bas.



Alors elle range ses papiers et ses ciseaux dans sa sacoche de soie, et prend le sentier qui descend de la muraille et la conduit vers un petit coin tranquille pour se reposer un peu.
_________________
Kiriki
Le véritable courage consiste à être courageux précisément quand on ne l'est pas.
________
Guyhom


petite pensée pour les marins tués par les otomos...puis il s'assied sur un tabouret, regardant au loin la campagne entre deux créneaux de la muraille de Nakatsu.

De garde il était, et vigilent il se le devait même si il avait passé une soirée arrosée en compagnie d'amis de tous villages. et de belsa...sa belle femme. à n'en pas douter...la séance chez le moine lui avait fait du bien...quoi de mieux que de taper un moine pour se sentir bien!

Guyhom sourit, sortit une petite pipe et l'alluma...tranquillement la nuit passerait jusqu'à son quart...il vit que son groupe patrouillait plus loin...uryu, sirena, kireo, cekuray, setsuna, airi et auxanya. Des amis fidèles, presque de la famille.

hum...pas ce soir qu'ils vont venir les toto maux....rien dans le calbute...préfèrent parler comme des femmes...enfin...si jamais des rigolos voulaient prendre le sô....ils étaient prêts à repousser ce genre de contretemps.

puis ses pensées dérivèrent vers Belsa et leurs jeux...

_________________
Yoshi


Assis contre un des moellons de la muraille Yoshi regardait l'oriflamme de l'armée d'Otomo.
Ils étaient arrivés ce matin, et se préparaient certainement à les attaquer.
Il prit son bâton et le serrât fort contre lui. Il n'avait pas eut le temps de s'acheter une arme plus convenable, mais il s'en fichait. Il ne connaissait pas beaucoup de monde ici, mais son devoir lui demandait de combattre et de sauver les habitants de Nakatsu.
Sa petite sœur était restée a Matsue, il en était soulagé, elle était en sécurité.
Dire qu'il venait tout juste de la retrouver, après de longues années de recherche, et voilà que le destin les séparait à nouveau.
Il se servit sa dernière rasade de saké.
La nuit allait être longue et peut être tragique, pour ses hommes et lui même!
Il se renfermât dans ses pensées et rêvât de sa femme Kira.

_________________


Sergent de la garnison de Matsue
Dayzo
Dayzo monta voir sur la muraille... Son coeur était lourd, chargé de toutes émotions. Il regarda au loin les troupes des Totos.. Son coeur était perturbé entre l'amour et la mort. Aujourd'hui il aimait; aujourd'hui il haïssait... Terrible tourment, comme une tornade dans son esprit. Il pense à elle et il pense à eux ces blaireaux... Il voulait vivre et savait que cela avait un prix.

Venez mes cocottes, venez que je puisse enfin passer au dessert qui me fait tant envi!!!

Dayzo était déterminé à défendre son droit de vie, pour l'amour et jusqu'à la mort...

Je l'aime... cette chienne de vie!!!
Akeo


Akeo retrouva les remparts. Il observait les troupes d'Otomo en contrebas, se demandant vraiment comment ces troupes avaient pu vider le marché, vu le nombre d'hommes et de femmes présents sur les remparts, à veiller sur la ville.
Il soupira, las de cette pauvre guerre, las des pauvres comportements récurrents de leurs adversaires.

En attente d'un début de mouvement qui ne viendrait sans doute pas cette fois encore, il regardait les dizaines de défenseurs à ses côtés.
Tous attendaient patiemment le combat. Aucun n'avait besoin d'être payé pour se battre. Tous défendaient une Terre, des principes, dont un fondamental.
Ne se laisser souiller par quiconque, et encore moins par des fabulateurs.

Si l'ennemi était à la hauteur, il serait fier de ses concitoyens. Au lieu de ça, il eut une pensée pour eux tous. Tous qui restaient dignes, quelques qu'étaient les circonstances.
Tous se battaient pour rester libres de leur avenir. Aucun ne se plaignait, tous attendaient.

Akeo ne savait qu'une seule chose. C'est que cette guerre ne se terminerait jamais pour lui. Otomo l'aurait constamment sur le dos jusqu'à la fin de ses jours.
Sa vie était en train de basculer. Partis pour faire des études, sagement, il savait désormais qu'il vivrait sa vie dans un chaos permanent.

Otomo était en train d'essayer de se construire une légitimité au travers de sombres magouilles.
Au fil du temps, beaucoup oublieraient, mais pas lui.
L'insulte faite au genre humain était bien trop grande.
Cette guerre se terminerait sans doute un jour par un traité. Mais pas plus qu'Otomo n'avait eu le cran de déclarer cette guerre autrement qu'en organisant des petites révoltes en douce il ne se déclarerait la fin de cette guerre.

Dernier coup d'oeil sur le marché vidé derrière les remparts. Nouveau regard pour les troupes d'Otomo de l'autre côté du rempart. Incompréhension. Ce rempart serait-il en mousse ? Ses nombreux compagnons qui veillaient étaient-ils des esprits immatériels ?

Tous les moyens seront bons, désormais...


Il n'avait qu'une hâte. Qu'Otomo lance l'offensive.
Il n'avait qu'une hâte. Sortir son katana et laver les affronts de ces petits envahisseurs, de ces très petits envahiseurs.

_________________
Etsumii
Etsumii arriva sur les remparts. Elle bisouilla ses amies, sourit à Dayzo, salua Akeo et les autres défenseurs. Elle porta ensuite son regard sur l’horizon et aperçut l’armée des « Totomos ». Elle frissonna, se figea. C’était la première fois qu’elle allait livrer bataille –enfin, si les ennemis ne fuyaient pas encore une fois…

Elle se tapota les joues et s’encouragea:

« Allez, ma fille, tu ne vas pas avoir peur d’une bande de rouleaux de printemps ! »
Un sourire illumina son visage en repensant aux petits délires qu’elle et ses amis avaient en gargote.
Kianjin

Depuis combien de jour Kianjin avait il débarqué de ce bateau ?Il avait perdu le décompte , accaparé par ses besoins vitaux tels que manger , travailler , s'entrainer .
Il côtoyait des personnes , comme lui , venues des 4 coins d'Uchi , défendre plus qu'une terre .
Cette idée prenait corps en son esprit , et il se sentait un avec tous les défenseurs , qui au petit matin se trouvaient là , le corps pas toujours alerte , mais l'esprit vif .
Il reconnut beaucoup de ses voisins , les salua , discuta avec certains , de tout de rien , seulement parler , montrer que l'on est ensemble , œuvrant dans un même but .

Son passé inconnu ne le troublait plus , malgré des réminiscences sporadiques , seul l'avenir incertain lui montrait que la vie pouvait être courte et méritait d'être vécu comme une suite de moments tous plus unique les uns que les autres .

Il trembla , non pas de froid , mais de l'idée que l'avenir de beaucoup allait surement se jouer aux dés en ce jour gris.

Il fronça les sourcils ,

Il murmura pour lui même


C'est ça la vie , des choix et des chemins pavés de trous béants qu'il convient d'enjamber sans y tomber .


Il jeta un dernier regard à l'extérieur de l'enceinte fortifiée sur laquelle il se tenait , sur la brume qui en disparaissant laissait voir les différents campements des envahisseurs , qu'ils étaient nombreux ...
Mais pas invincibles ...

Lorsqu'il se retourna pour rejoindre son peloton , un sourire éclairait son visage .

Naotaka
Naotaka qui depuis le début du combat se voulais neutre. En aucun il ne voulait faire coulé le sang des hommes. Lui qui était d'un naturel calme avais été stupéfait de voir la vitesse à laquelle le marché avait été pillé. Il avait quelque réserve et voulu en faire dont aux pauvres gens de la ville. C'est nakama de toujours. Mais il fut encore plus troublé de voir que l'instant d'après un habile voleur venait de tout prendre en une seule fois. Par quel miracle ca il ne le savait pas mais les maigres réserves qu'il avait gentillement donné pour nourrir le peuple venait de disparaitre. Pris d'une colère noir il décida de ce soulever à son tour contre cette envahisseur. Qui au lieu de se battre dans les règles, préfère agir sournoisement en affament la population qui n'a rien demandé de tout cela.

Chien, lâche ou te cache tu... criait il du haut des remparts en regardant non pas à l'extérieur mais bel et bien à l'intérieur du village.

Comment ose tu venir ici affamer ceux que tu nomme tes frères et soeurs. Tu dis vouloir les aider, est ce de cette façon que tu compte le faire..., en les laissant mourir de faim...

Il brandit son bâton et le frappa violament sur le sol ce qui eu pour effet de le briser...
_________________
Akeo


Akeo regarda un homme qu'il connaissait simplement de vue pour l'avoir vu une fois ou deux. Entendant ses propos, il enchaîna

... en les laissant mourir de faim, ou en les poutrant s'ils veulent quitter la ville pour aller se nourrir ailleurs, si j'ai bien compris.

Je suis Akeo, si vous cherchez une lance pour ne pas avoir à combattre seul, vous y serez le bienvenu.


Akeo sourit à l'homme qui semblait très agacé, puis il jeta un nouveau coup d'oeil au bas des remparts. L'armée d'Otomo était toujours là, à attendre dans son campement.
Une nouvelle soirée et une nouvelle nuit de garde en perspective pour ses compagnons et lui. Attendre... faire les cent pas... jeter des coups d'oeil... se relayer pour dormir deux heures de temps en temps. Bref, une nuit comme les autres.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9, ..., 17, 18, 19   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)