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[RP] Quand il faut se battre

Kiriki
Ayant quitté les rives du lac, Kiriki courait aussi vite qu'elle le pouvait, ne sentant ni la peur, ni la fatigue... Le temps qu'elle arrive sur les remparts, les défenseurs avaient réussi à repousser l'ennemi ! Elle admira la bravoure et l'efficacité de leurs troupes.

Essoufflée, elle regarda autour d'elle et vit avec tristesse que certains avaient été blessés et quelques-uns semblaient assez mal en point.

A ses pieds, une femme légèrement blessée lui demanda son aide... Elle l'aida à se remettre sur pied et descendit doucement le sentier vers la maison de soins en la tenant fermement par la taille et en se soutenant avec son bâton.
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Kiriki
Le véritable courage consiste à être courageux précisément quand on ne l'est pas.
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Saiiko
Saiiko avait rejoint sa lance, à nouveau elle prenait place dans son petit coin de rempart, la même fourche à la main.
La même détermination, bravant le froid et l'inconnu.

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Hinowa
Elle n'était pas tranquille. La blessure de Keanu n'était pas guérie mais son compagnon relativisait les choses et voulait retourner se battre.
Ensemble ils reprirent donc le chemin des remparts, avec toujours cette armée d'Otomo qui ne lâchait pas prise.
Hinowa avait glissé son bras sous celui de Keanu. Ils traversèrent les remparts en saluant les défenseurs qui étaient déjà là. Beaucoup n'étaient pas de Nakatsu mais risquaient leur vie aussi à leurs côtés pour faire front contre les envahisseurs.

Ils venaient à peine de prendre leur tour de garde emmitouflés dans la même couverture quand à nouveau ils furent assaillis par une attaque plus virulente que la précédente.
Hinowa et Keanu furent séparés , chacun devant affronter l'ennemi, défendant sa propre vie.

HIIIIIINNNOWWWAAAAAAAAA.....


Dans ce cri qui lui glaça le sang, la jeune femme ne reconnut pas la voix de son aimé. Ce n'est qu'en se tournant vers la provenance du cri qu'elle vit Keanu, un genoux à terre et devant lui, son assaillant retirant du corps de son compagnon la lame ensanglantée de son katana.
Il lui sembla qu'elle avait cessé de respirer, que le temps s'était figé. Les bruits agressifs de bataille autour d'elle devinrent un brouhaha de sons graves étouffés.
Elle qui n'avait jamais connu la haine, ressenti une rage profonde montant de ses entrailles. Levant son bâton elle fonça en hurlant , frappant à tout va tout ce qui se trouvait d'ennemi entre son Keanu et elle. Son bras prolongé de son bâton formait des arcs de cercle avant de frapper à nouveau en souhaitant ardemment que la tête sur laquelle son arme de fortune venait de s'abattre était celle de celui qui avait plongé son katana dans le ventre de son homme.

Ils réussirent encore à repousser l'assaillant. Hinowa lâcha son bâton pour tomber à genoux devant son aimé qu'elle recueillit dans ses bras. Avec une infinie douceur, elle l'enlaça, le berça en laissant couler ses larmes.


.. Keanu , mon amour... je suis là..


Les blessés, les morts de part et d'autres furent ramassés. Keanu fut porté sur une civière puis transporté à la maison de soins. Tout le long du chemin, Hinowa lui tint la main. Elle resterait avec lui le lendemain. Mais le jour suivant, ça serait seule qu'elle remonterait sur les remparts, pour se joindre aux défenseurs de Nakatsu.
Jamais elle n'aurait imaginé être séparée de lui; son amour, sa vie. Quand elle sera sûre qu'il sera hors de danger, elle reprendra les armes . Elle n'abandonnera pas, quoiqu'il lui en coûte...
Kianjin
Kianjin avait commencé cette grise journée en une simple méditation , implorant les dieux de lui permettre de se tenir droit face à l'ennemi , et dans la mesure du possible ne rien laisser passer .
Alors que le jour n'était pas encore levé , il avais pris un bol de riz à la va vite .
Il était frais et dispo , la journée précédente lui ayant permis de se reposer et de reprendre quelques forces .
Il s'était ensuite rendu sur la muraille et avait pris son service , sous les ordres de son chef direct , celui avec lequel il était arrivé , ici , à Katsura , quelques jours plus tôt , son lieutenant Hooks.

Attentif au moindre bruit , la nuit encore présente , son groupe était calme et concentré .

L'aube brumeuse commençait tout juste à poindre , lorsque l'attaque arriva , brutale , sans avertissement .
Alors même que chacun se redressait , il entendit l'ordre du lieutenant


Formez la ligne! Les lames aux centres, les porteurs de batons sur les flancs!


C'est qu'ils l'avaient tous répétée cette tactique , inlassablement des jours et des jours , en vue de ce moment là , et ils y étaient .

Les Otomos avaient choisis le levé du jour pour attaquer , leur destin ne leur appartenait presque plus .
Kianjin , eu une brève pensée pour ses compagnons qui comme lui devaient se durcir en vu du choc .

Il fut vite là .

La déferlante des attaquants arriva sur eux , Kianjin se retrouva face à un adversaire qui se fendit immédiatement .Son bâton tout neuf , acheté le soir précédent , entra en contact avec une lame .Le bruit le fit frissonner , mais il se remis en garde immédiatement .
Alors qu'il amorçait une attaque d'estoc avec le bout de son bâton , son adversaire , une femme , ré-attaqua , la lame de son sabre passa si près de son oreille qu'il en sentit le mouvement , alors même qu'il relevait son bâton afin de faire dévier la lame acérée .

Il eut la vision furtive de son lieutenant , sur sa gauche , embrochant un assaillant , et se concentra de nouveau sur le sien .

L'attaque reflua , seuls les cris des blessés et des agonisants restèrent .

Le soldat de Miyoshi , sourit , puis se mit franchement à rire , un rire à la limite de la folie , la folie des hommes prêts à s'entretuer
pour quoi ?

Il s'agenouilla , retrouvant petit à petit son souffle , il remercia les dieux de lui avoir permis de rester en vie , jusqu'à la prochaine attaque .

Il se releva , regardant autour de lui afin de savoir ou il serait le plus utile afin d'aider les blessés ....
Guyhom


[ Rempart nord de Nakatsu]

Le camp d'en face grouillait...malgré quelques escarmouches, le peu de morts et de blessé de part et d'autre ne signifiait rien. Aucun assaut véritable sur les murs. Tout au plus quelques échanges avec les archers d'en face.

il regarda son groupe...aucun mort, aucun blessé...du moins de ce qu'il avait observé. Il irait s'en préoccuper plus tard.

Cette fois pourtant, le camp d'en face ne semblait pas vouloir attaquer...mais fuir. ah oui...la randonnée était leur passe temps préféré...tant mieux...hormis quelques soldats valeureux, la plupart n'était pas de taille pour prendre la ville; Tout au plus piller le marché et se promener dans les tavernes impunément...ou presque.

l'armée ennemie partait...ils abandonnaient? vague d'espoir et d'émotion envahie Guyhom...mais telle la vague, elle retomba en voyant l'étendard de l'armée ennemie qui arrivait. Celle du sanada, protecteur des pillards du kuni. Évidemment...celui ci ne recherchait que la gloire éphémère des hommes...Il haussa les épaules...il se cassera les dents tout comme son pote.

il retourna à la pension, laissant des instructions à son groupe de combat. L'heure était pour l'instant au repos. Les combats reprendraient dans la nuit.

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Belsa
une nuit de plus sur les remparts.. elle avait arrêté de les compter depuis maintenant bien longtemps.
Elle n'avait pas été élue à la tête de Nakatsu pour se transformer en guerrière... elle souffrait de voir ses amis tombés, ces habitants être blessés.

Belsa avait cru en la bonté des hommes mais chaque nouvelle nuit de bataille la faisait douter, maintenant elle n'était plus certaine d'y croire encore.

Elle s'était battue cette nuit, nuit de souffrance.. et à l'aube quand elle était allée voir les hommes de sa lance, un manquait à l'appel : Zakakawa.


Non Zak...

Son premier amour, un illustre shomin, il n'avait pas pu tomber.. pas lui...

Alors, malgré la douleur qu'elle ressentait, malgré le mal qui la rongeait, elle partit à sa recherche. Le reste attendrait...

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Uryu
Uryu eu une petite engoisse en ne voyant plus sa P'tite soeur à ses cotés, mais avec l'aide de sa cherie, ils la retrouverent pas tres loin assoupit par tant de nuit blanche à repousser encore et toujours les assaillants. Ils s'intalèrent près d'elle et se reposèrent un peu, sachant innexorablement qu'il faudra continuer la lutte, etant determinés, seul les Kamis ou la mort pourra leur faire cesser cette lutte noble, celle de la liberté...
Kiriki
Après avoir remis la femme entre des mains soignantes, Kiriki se dépêcha de remonter sur les remparts afin de combattre aux côtés des autres défenseurs de sa lance. Elle aperçut Fanfan, fière et arborant un visage déterminé, puis Dayzo qui semblait trépigner d'impatience. Du côté de Hooks, la même détermination, avec parmi eux Kianjin, qu'elle avait croisé à quelques reprises et qui comme elle, avait un bâton comme arme.

Soudain, ils sont là ! Avec leurs cris, suivis des bruits de lances et de bâtons ...

Kiriki se met en garde, nerveuse, la posture un peu malhabile, quand sur sa droite la vision furtive d'une forme qui s'abat sur elle! Un assaillant la frappe et lui enlève son bâton! Encore sonnée, elle se redresse et voyant qu'il tente de fuir avec son arme elle lui empoigne les jambes et le jette par terre! Ensuite, à toute vitesse, elle lui reprend son précieux bâton, se remet debout et de toutes ses forces elle se met à le frapper à la nuque à plusieurs reprises, jusqu'à ce que son arme se casse en deux!

Hébétée, elle s'arrête, reprenant son souffle, les yeux hagards, surprise de sa folie meurtrière...
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Kiriki
Le véritable courage consiste à être courageux précisément quand on ne l'est pas.
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Setsuna51


Setsuna était aux cotés de son Uryu et de sa belle soeur. Elle tremblait un peu, elle n'avait pas l'habitude de se battre. C'était son devoir, elle devait défendre son village contre les envahisseurs.


Elle se savait protéger par son homme. Elle le regardait avec amour.

La nuit tomba, et à cet instant les assaillants arrivèrent. Elle sortit son katana de son fourreau.

Une personne se rua sur elle, Setsuna eut le réflexe de s'accroupir au moment où elle arrivait sur elle. Son katana s'enfonça dans le corps de cette malheureuse. Un filet rouge lui vint s'étaler sur son visage.
Setsuna n'eut pas eu le temps de réfléchir de ce qu'il venait d'arriver, une autre personne se jeta sur elle. Setsuna se protégea avec son arme contre l'homme. Setsuna ferma les yeux et brandit son katana sur lui. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle s’aperçut que l'homme avait posé sa main sur la blessure qu'elle venait de lui infliger. Il partit en retraite...

Le combat fut terrible, elle s'écroula sur ses genoux fatiguée. Elle trembla en regardant ses mains tachées de sang. Puis un moment d'angoisse passa, elle regarda tout autour d'elle afin de retrouver le regard bienveillant de son homme. Leur regard se croisa, elle fut rassurer.
Setsuna se releva encore tremblante, et alla dans ses bras. Elle le savait cette nuit elle avait eu beaucoup de chance.


Citation:
08-11-2010 15:01 : Vous avez frappé YYYY. Vous l'avez sérieusement blessé.
08-11-2010 15:01 : Vous avez frappé XXXX. Ce coup l'a probablement tué.
Fanfan
Trois semaines qu'ils avaient abandonné leur village et tous les gens qu'ils aimaient...
Fanfan ne regrettait pas son choix, même si parfois elle se sentait seule au milieu de tout ce monde.
La bataille de la veille avait été rude et son katana avait rougi...
C'est avec plaisir qu'elle vit l'armée s'éloigner. Mais ce fut un court répit. En effet, elle vit au loin une deuxième armée s'approcher. Sans doute des guerriers un peu plus frais, car ma foi, la nuit avait été chaude et de nombreuses personnes étaient tombées...
Puis après une nuit à surveiller les remparts, c'est deux armpées qu'elle vit au bas des remparts.
Elle se prépara à affronter à nouveau ces gens qui avaient décidé de s'approprier un village qui refusait obstinément d'être leur.
Elle se demandait ce qui pouvait bien pousser des gens à vouloir posséder à tous prix ce qui ne leur appartenait pas et surtout jusqu'où les hommes pouvaient aller par goût de pouvoir ou de possession.
Combien de vies allaient encore être sacrifiées ce soir?
Peut être la sienne, cette fois.
Elle regarda les gens de sa lance à côté d'elle qui prenait parfois à peine le temps de se restaurer pour être toujours là sur les remparts.
Elle était fière d'être à leur tête.
Elle devait montrer sa détermination, même si dans les moments d'acalmie, ses pensées étaient à Miyoshi.

Elle leur sourit

" Si nous mangions un petit encas, Dayzo? Je suppose que la journée va être rude "

Puis elle chuchota à Barto

"Il ne te reste pas un petit peu de saké de chez nous?

Puis elle sorti un papier de la poche de son kimono et le tendit à Kiri

"Tiens , lis, c'est un petit mot de Raina et surtout ne m'en fait pas un kirigami.." ajouta te elle en lui faisant un clin d'oeil.
Onibaka
Sur le rempart Nord, dans un angle jusque là boudé par l'Envahisseur, se tenait la Lance de l'Archipel. Navrés de n'avoir pu jusqu'alors faire leurs preuves aux cotés de leurs camarades plus aguerris, femmes et hommes s'ennuyaient ferme, même si le soulagement de ne pas avoir à risquer sa vie se lisait sur les visages de ces simples paysans ou artisans. Seul, une sentinelle scrutait les ténèbres pour débusquer toute approche ennemie...

Alors qu'il semblait bien que la nuit allait encore se passer sans alerte notable, soudain la vigie fit signe à ses compagnons de se mettre en position. Quelque chose se passait visiblement en contrebas....

Dans un silence de mort, chacun se saisit de son arme et rejoint son poste en toute hâte. Et effectivement , voilà que se présente une petite troupe d'Occupants.

Quelques signes sont échangés, les mains se crispent sur les bâtons et les trop rares lames quittent leur fourreau. Onibaka, son sabre à la main, fait une courte prière aux Kamis tous puissants, afin qu'ils protègent sa petite troupe de volontaires bien peu formés aux arts de la guerre. Puis, il ajoute un mot d'excuse à sa lame, présent d'amour qui risque hélas d'être souillés du sang d'un Envahisseur sous peu.

Une série de chuintement monte depuis les ténèbres sous les remparts. Comprenant de quoi il s'agit, le tisserand fait signe à chacun de s'aplatir contre la muraille. Quelques instants plus tard, une demie douzaine de crochets métalliques entourés de tissu tintent sourdement sur le chemin de ronde avant de revenir en glissant s'arrimer aux murs.

Les grattements et les grognements étouffés indiquent que l'escalade a commencé pour les assaillants. Mais les femmes et les hommes de la Lance de l'Archipel sont fins prêts désormais à les accueillir.
Le signal est donné, les gardes s'avancent et prennent position. Alors que les assaillants parviennent au parapet, ils sont accueillis par une grêle de coups assenés avec plus d'entrain que d'efficacité. La première vague désarçonnée est bientôt en route par la voie des airs pour rejoindre le sol quelques toises plus bas... Quelques bruits sourds indiquent que les atterrissages ont été plutôt lourds et peu contrôlés, et que certains des assaillants en ont entrainés d'autres dans leur chute.

Leur tentative furtive étant désormais vouée à l'échec et étant fort peu disposés à risquer leur peau, le reste des assaillant s'empresse de se laisser glisser au sol et de fuir au plus vite pour regagner l'abri de l'obscurité, se bousculant mutuellement dans leur fuite éperdue.

Voyant certains gardes se pencher pour saisir leurs arcs, Onibaka les arrête d'un geste.

« Ils ont eu leur compte, laissez les emporter leurs blessés, ceux là ne reviendront plus ce soir... Qu'ils racontent ce qu'il en coûte de vouloir s'attaquer à des gens libres et fiers de leur cité ! »

Laissant ses gardes commenter entre eux la victoire qu'ils venaient de remporter sur un ennemi trop confiant. Ne pas craindre les habitants de Nakatsu quand il s'agit de défendre leurs demeures et leurs familles. Les fous ! Le sang allait encore couler longtemps avant qu'ils ne comprennent...

Jetant un œil aux rares ennemis assez courageux pour être prêts à aider leurs camarades blessés au risque de prendre une flèche, -flèches qui ne viendraient pas d'ailleurs, heureusement pour eux-, Onibaka avise un homme gisant au sol, son cou formant un angle bizarre. Rengainant son arme, il récite une courte prière pour cet ennemi que la mort avait emporté. Deux autres semblaient bien mal en point et un dernier boitait bas...

Quatre de moins pour les prochains assauts...
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Kianjin

Promu depuis peu sergent , Kianjin alla voir chaque membre de la lance afin de vérifier que chacun allait bien .Il échangea quelques paroles avec ces fiers combattants , avec lesquels l'amitié ,la camaraderie ,le soutien mutuel auraient toujours un sens plus fort qu'avant Katsura .
Étant rassuré sur le sort de chacun de ses compagnons d'arme , il demanda l'autorisation au lieutenant d'aller aider sur le rempart .

Il arpenta le chemin de ronde , aidant quand il le pouvait ,
Kiriki qu'il connaissait depuis peu , semblait hébétée et quelque peu dépenaillée .Ici aussi l'attaque avait du être violente .
Il avisa que son bô gisait brisé à ses pieds , preuve s'il en fallait encore que les coups avaient du être rudes .

Posant doucement sa main sur l'épaule de la jeune femme , il demanda d'une voix apaisante


Êtes vous blessée Kiriki sama ?
Puis je vous être utile ?
Kiriki
Étant encore sous le choc, et prenant conscience avec étonnement de la violence qui peut se loger en elle, Kiriki promène lentement son regard, sur les lieux de la bataille. Elle voit des morts gisant dans leur sang, des blessés qui tentent de se relever avec peine, d'autres qui reçoivent de l'aide et se retrouvent allongés sur une civière.

Elle entend des plaintes, mais surtout des échanges à voix basses. Plusieurs défenseurs ressentent une fierté d'avoir pu semer la déroute chez les assaillants et comptent leurs blessés et les morts qui ne viendraient plus les attaquer ! D'autres parlent de leurs proches qui doivent s'inquiéter pour eux...

Voilà Fanfan qui s'adresse à elle et lui tend un papier : « Tiens , lis, c'est un petit mot de Raina et surtout ne m'en fait pas un kirigami!» Il n'y a qu'elle pour la faire sourire dans un moment pareil !

Un main se pose sur son épaule... elle sursaute légèrement. Puis une voix : Êtes vous blessée Kiriki sama ? Puis je vous être utile ?

Levant les yeux, elle reconnait le visage fatigué de Kianjin. Dans son regard, une bienveillance, qu'elle n'avait pas rencontré dans les yeux d'un homme... depuis Nashi...

Je ne crois pas être blessée Kianjin san. Mais j'accepterais volontiers que vous m'aidiez à me relever puis si vous avez le temps, si vous pouviez... enfin... me reconduire au camp...
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Kiriki
Le véritable courage consiste à être courageux précisément quand on ne l'est pas.
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Kianjin

Le ton était fatigué , pas celui qu'il avait entendu lors de leur première rencontre , plus ténu aussi .
Il avança sa main , espérant un peu .

Allez y dame Kiriki profitez de mon bras , je vous raccompagne .

Ils avancèrent doucement , évitant les débris qui jonchaient le sol .
Kianjin parlait doucement , essayant d'apporter un peu de douceur dans son monde qui avait basculé dans le chaos .
Le chemin fut long avant de se retrouver devant la gargote du Nippon .


Voulez vous un petit remontant ?
Je crois que je partagerai bien une petite bouteille avec vous , si vous n'y voyez pas d'inconvénient ?

Ils burent un bol de saké ensemble , le savourant comme le meilleur breuvage du monde .Le liquide tiède et brulant réchauffait le corps faute de réchauffer l'âme .
Kiriki silencieuse et perdue dans ses pensées avait l'air absente , et Kianjin ne voulait pas troubler sa méditation .
Il l'observa , trouvant son visage très pale , mais aussi très beau .

Le temps passa , la gargote se remplie petit à petit , passage des uns et des autres , prendre des nouvelles était devenu un réflexe .
Les conversations fusèrent , la vie revint progressivement et les rires se précisèrent , devinrent plus fréquents et plus vifs .
Dayzo avec son humour parfois viril et provoquant anima la soirée qui devint joyeuse , malgré ses ronchonnades .

A la fin , bien éméchés , alors que la taverne se vidait , seul le petit groupe de Miyochiens resta présents .

Dayzo , Kiriki et Kianjin sortirent ensemble , bras dessus bras dessous ...

Dayzo
Dayzo vient de sortir de la gargote et va rejoindre quelques compagnons sur la muraille... Il est tard, la nuit fraiche, des hommes en armes patientent leur ennui comme ils peuvent.

Kianjin l'avait invité a partager un jarre de saké... Mais quelle ironie cette convivialité. c'est tout ce qu'on a pour l'instant. Une muraille, de l'amitié, des ennemis et... du saké.

Nous n'avons rien d'autre à faire que de boire et d'attendre la mort si certaine arriver là, non plus sans surprise puisque habitué à son rythme, mais fauchant sans savoir qui, ni comment, ni pourquoi?

Kiriki devait nous rejoindre après sa pêche miraculeuse de crapets que l'on va se faire griller. Petit moment à partager, simple entre personnes de bonne compagnie...

Hey!! Kianjin, alors tu me la sert cette tasse de saké... en attendant Kiri, on va tout de même pas ce laisser aller, non?

Le paradoxe de la guerre c'est qu'elle a du bon à favoriser les rencontres, l'amitié et aussi... l'amour...
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